Point de côté : 4 astuces pour le vaincre

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Peu de choses sont pire que d’avoir un point de côté pendant une sortie. Voici trois façons de les prévenir et une stratégie pour qu’il disparaisse lorsqu’il apparait.

FAITES ATTENTION À CE QUE VOUS MANGEZ AVANT DE COURIR

Il y a plusieurs théories sur l’apparition des points de côté. L’un de ces facteurs reposerait sur ce que vous mangez avant de courir et à quel moment. Les aliments riches en graisse et en fibres mettent plus longtemps à se digérer. Cela ne veut pas dire que ce sont des mauvais aliments mais que si vous les consommez une à deux heures avant une sortie, ils peuvent vous causer des troubles – créer des maux d’estomac, des points de côté et d’autres problèmes. Essayez de manger des aliments variés avant une sortie, de manger léger et cela vous donnera plus de temps pour digérer. Certains aliments seront parfaits pour certains et un désastre pour d’autres, à vous de trouver ce qui vous correspond le mieux.

FAITES UN ÉCHAUFFEMENT SÉRIEUX

Vouloir directement passer de la position assise à une vitesse de course peut vous permettre de gagner du temps mais cela peut aussi vous amener à des irrégularités en terme de respiration qui peuvent se transformer en douleur, qui peuvent elles-mêmes vous amener à vous arrêter sur le bord de la route (avec un point de côté). Au lieu de ça, faites deux à trois minutes de marche rapide puis progressivement passez en jogging avant de passer dans le rythme de d’entrainement que vous aviez planifié. Cela permettra d’accroître la qualité de votre entraînement et de diminuer le risque de point de côté qui aurait pu apparaître en poussant la machine trop tôt.

RÉGULEZ VOTRE RESPIRATION

Courez comme un nageur – avec un modèle de respiration efficace qui est en phase avec votre corps. Les nageurs peuvent uniquement respirer quand leur visage est hors de l’eau (logique), donc ils consacrent beaucoup de leur temps à apprendre leur tempo de respiration et le faire correspondre à celui de course. Les coureurs peuvent obtenir des bénéfices de cette même technique en faisait concorder leur respiration à leurs foulées- en inhalant pendant deux à quatre foulées et en expirant de la même manière. Plus le rythme est rapide, plus la séquence est courte (rythme rapide = une ou deux foulées par respiration, rythme plus lent = trois ou quatre foulées par respiration). Cela ne sert pas qu’à prévenir les points de côtés mais cela peut aussi augmenter l’efficacité de votre transport de l’oxygène. En plus c’est un bon moyen de surveiller vos niveaux d’effort lorsque vous courrez et que vous n’avez pas de montre.

RALENTISSEZ ET EXPIREZ POUR DÉBLOQUER LE POINT DE CÔTÉ

Si vous avez encore un point de côté, adoptez cette stratégie et il s’en ira en quelques secondes, à coup sûr ! Ralentissez votre rythme et expirez pendant que votre pied sur le côté opposé de votre point de côté frappe le sol. Cela ne veut pas dire qu’il faut le faire à chaque fois que le pied touche le sol, mais comme vous expirez, synchronisez vous avec le côté opposé de votre point de côté. Quand vous expirez, vous utilisez vos muscles du diaphragme. Et quand cela arrive en même temps que votre pied heurte le sol, la force d’impact se propage à travers votre corps et cela exacerbe les muscles, qui se manifestent en créant un spasme. D’où l’apparition du point de côté. Lorsque vous passez du côté qui touche le sol à l’autre côté, la tension qui a provoqué le point de côté se détend. Par exemple, votre point de côté est du côté droit. Vous ralentissez votre rythme et vous expirez quand votre pied gauche frappe le sol. Désormais le point de côté est de l’histoire ancienne.

4 astuces pour bien s’hydrater pendant une sortie longue

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L’hydratation et une alimentation adéquate sont des facteurs essentiels pour des entrainements réussis mais aussi pour trouver une bonne stratégie qui vous aideront à finir vos sorties longues, en prenant plus de plaisir. Ces jours-ci, il est existe plusieurs moyens pour transporter (ou ne pas transporter) vos boissons. Voici quelques produits et méthodes pour vous faciliter la tâche et bien s’hydrater. À vous de les essayer et voir ce qui est le plus adapté pour vous.

GOURDE

Avantages : Une gourde à main classique contient 0,5 l de liquides et est équipée d’une sangle réglable qui lui permet de mieux rester en place lorsque vous courrez. La plupart de ces gourdes ont des formes ergonomiques pour qu’elle s’adaptent à votre main. Elles possèdent aussi des petits espaces de stockages qui leur permet de contenir dans la poche de la sangle des pastilles électrolytes ou un gel. C’est donc une bonne solution si vous n’aimez pas portez quelque chose autour de la taille ou sur votre dos lors des sorties courtes ou pour des sorties plus longues durant lesquelles vous pouvez remplir votre bouteille sur votre parcours.

Inconvénients : La plupart des gourdes pèsent entre 500g et 900g et avoir ce poids qui se balance au bout de vos bras pendant une sortie longue peu crée une irritation musculaire et des problèmes d’alignement au niveau du haut de votre corps. Porter une seule bouteille vous limite en plus à un seul type de boisson à la fois.

LES CEINTURES PORTE-BIDON

Avantages : Les ceintures porte-bidon permettent de courir les mains libres, d’avoir une variété de plusieurs boissons (vous pouvez avoir de l’eau mais aussi des boissons énergétiques dans d’autres bouteilles) et comprennent de 2 à 4 espaces pour des bouteilles contenant jusqu’à 0,3 l. Il y a souvent une place pour mettre de la nourriture et des clés. Elles sont dimensionnées et fabriquées dans un tissu souple pour un confort optimum et une respiration plus facile. Le poids est bien équilibré sur vos hanches, ce qui fournit une charge plus stable sur votre corps (par rapport à lorsque vous porter une bouteille à la main).

Inconvénients : Certains coureurs n’aiment pas porter des choses autour de la taille. La ceinture peut bouger si elle n’est pas bien ajustée – assurez vous d’en acheter une bien serrée, puisque le poids des boissons va la tirer vers le bas. Bien que vous puissiez transporter jusqu’à 1,2 l à la fois avec une ceinture, vous aurez toujours besoin de vous ravitailler pour des sorties plus longues.

SAC OU VESTE D’HYDRATATION

Avantages : Les sacs d’hydratation sont le meilleur moyen si vous voulez courir durant 4 heures et que vous ne voulez pas avoir à remplir vos bouteilles. Normalement ils possèdent des poches pouvant contenir de 1,5 à 2 l et ils ont plusieurs poches faciles d’accès. Ils limitent les rebonds et vous permettent de courir les mains libres. Leur ergonomie vous apporte un bon moyen pour transporter vos boissons et nourritures durant les sorties longues. C’est une alternative confortable pour ceux qui n’aiment pas porter les ceintures ou des bouteilles à la main.

Inconvénients : 2 l de boissons pèsent à eux seuls près de deux kilos – le poids de du sac va vous amener à dépenser plus d’énergie par kilomètre. À cause de l’espace disponible dans le sac, il y a un risque de transporter trop d’objets qui apporteront un poids inutile. Boire avec les poches du sac peut également compliquer votre évaluation de votre consommation de boisson car vous ne les voyez pas.

STATION DE RAVITAILLEMENT

Avantages : En planifiant votre parcours et en plaçant une station de ravitaillement (une glacière pleine de boissons, de la crème solaire et tout ce vous voudrez placer à l’intérieur, ou dans votre voiture ou caché le long de votre parcours), vous n’avez rien à porter. Pour les sorties longues avec une température élevée, planifiez par exemple votre course et placez ce poste de de ravitaillement au début d’un sentier ombragé. Cela vous permet d’ajuster la longueur de vos tours, de vous ravitailler régulièrement avec des boissons fraiches et de segmenter votre sortie.

Inconvénients : Vous devrez faire des tours assez courts ou des allers-retours durant des journées chaudes. Il peut donc être tentant de mettre rapidement fin à une sortie si vous êtes constamment en train de courir autour de votre maison ou de votre voiture.

La sauce pour les coureurs en 3 recettes

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© Mitch Mandel

VERT LUMINEUX

Cette petite sauce toute verte doit sa couleur aux tomatilles, à l’avocat et à la coriandre. Les tomatilles, petites tomates vertes, se reconnaissent à leur enveloppe de papier et font le plein de vitamine C, utile pour bien récupérer et réparer les tissus oxydés par l’entraînement.

  • 500 g de tomatilles (sans l’enveloppe)
  • 1 avocat
  • 1 c. à soupe de jus de citron vert
  • 2 c. à soupe de coriandre hachée
  • 1 gousse d’ail émincée
  • 1 pincée de sel

Mixez en fine purée les tomatilles, l’avocat, le citron, la coriandre, l’ail, et le sel. Pour 3 ramequins.

JAUNE SOLEIL

Une sauce colorée sucrée et salée (ananas, mangue, oignon etpiment), à la fois goûteuse et fraiche. L’oignon contient de la quercétine, un flavonoïde qui aiderait les muscles à mieux récupérer selon certaine sétudes.

  • 300 g d’ananas en cubes 2
  • 50 g de mangue en cubes 1
  • ½ c. à soupe de jus de citron
  • ½ oignon émincé
  • ½ piment épépiné et finement émincé
  • 1 c. à soupe de menthe émincée
  • 1 pincée de sel

Dans un bol, mélangez l’ananas, la mangue, le citron, l’oignon, le piment, la menthe et le sel. Laissez reposer 15 min. Pour 3 ramequins.

ROUGE SALSA

Le lycopène contenu dans les tomates est un puissant caroténoïde qui prévient certains cancers et les maladies coronariennes. Lepiment contient en outre de lavitamineC, dupotassium et desantioxydants. Il pourrait réguler l’appétit.

  • 4 tomates coupées en petits dés
  • 1 oignon rouge coupé en petits dés
  • ½ poivron rouge finement émincé
  • 1 (ou 2) piment rouge épépiné et finement émincé
  • 2 gousses d’ail émincées
  • Jus d’1 citron vert
  • 2 c. à soupe d’huile d’olive
  • 1 pincée de sel

Dans un bol, mélangez bien les tomates, l’oignon, le poivron, le piment, l’ail, le jus de citron, le sel et l’huile. Laissez reposer au moins 15 min. Pour 4 gros ramequins.

OÙ METTRE DE LA SAUCE SALSA ?

  • Ajoutez 1 à 2 cuillères dans une soupe.
  • Mixez avec de la crème pour une salade.
  • Décorez vos oeufs au plat en ajoutant une pointe de sauce.
  • Étalez sur du pain et ajoutez du fromage.
  • Mettez-en dans vos sandwichs à la place de la mayonnaise ou sur votre pizza.
  • Étalez-en sur des pommes de terre vapeur, du poisson grillé ou des canapés.
  • Vous pouvez aussi en ajouter dans vos pâtes, avec du basilic et du jambon cru.

Triathlon : 3 conseils pour réussir la course à pied

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COMMENCEZ COURT

Même si la mythique distance Ironman peut être, pour certains sportifs, la seule véritable motivation pour réaliser un triple effort, personne ne peut prétendre s’y lancer du jour au lendemain. Pour arriver à un niveau d’entraînement permettant de finir une telle épreuve sans se faire plus de mal que de bien, la progression se compte souvent en années. C’est ce qu’explique Frédéric Sultana, ancien haut gradé de la Marine nationale et champion du monde Master, entraîneur du réseau WTS et chercheur en physiologie du sport à l’université du Sud Toulon-Var : « Les longues distances, type Ironman (3,8 km de natation, 180 km de vélo, 42,195 km de course à pied) demandent un style de vie bien particulier et beaucoup de sacrifices pour être capable de ne pas s’écrouler sur le marathon le jour J. » Il poursuit : « Sur les courtes distances, type distance olympique (1,5 km, 40 km, 10 km), la durée de l’effort reste assez limitée. Même si l’intensité peut être élevée, vous pouvez espérer moins de fatigue quand vient le moment de vous mettre à courir. »

ENTRAÃŽNEZ-VOUS EN VOLUME

Avant de passer sous les 10-11 h pour un Ironman, commencez par être capable de produire un effort sur des durées supérieures à 6-8 h. « Plus vous serez capable de vous entraîner en volume lors de la préparation, c’est-à-dire de dépenser une grande quantité d’énergie, même à vitesse lente, plus vous serez en mesure de produire un effort de longue durée en compétition », explique Frédéric Sultana. Il n’y a cependant pas de règle générale permettant de fixer un volume maximal ou minimal. Avant d’entreprendre un Ironman, vérifiez que vous êtes au moins capable de nager 4 km, rouler environ 200 km et courir un marathon… chaque semaine ! « Le but, le jour J, est d’être capable de poser le vélo en étant toujours frais, un peu comme si vous n’aviez rien fait et que la course commençait à peine », confirme Rod De Kanel, jeune professionnel français licencié à Monaco, particulièrement habile en natation et vélo. Il ajoute : « Il faut limiter les séances de travail à allure rapide en course à pied, car elles ne servent souvent à rien. Les triathlètes s’entraînent à courir à 12, 13, 14 km/h, mais, le jour J, ils sont en grande majorité bien incapables de courir au-delà des 8-10 km/h. » N’oubliez pas, en effet, que courir à 12 km/h correspond à faire un marathon en 3 h 30. « Peu d’athlètes en sont réellement capables sur Ironman ! » ajoute notre Monégasque. Si vous avez du temps devant vous et que vous souhaitez vous entraîner davantage, évitez de vous fatiguer avec des séances trop intenses en course à pied et rajoutez des kilomètres lors de vos entraînements à vélo. Faire plus de vélo vous sera toujours utile.

APPRENEZ À MANGER CE QUI VOUS RÉUSSIT

« Après des heures d’effort en natation et à vélo, vous êtes inévitablement soumis, lors de la course à pied, à la problématique de l’épuisement des réserves énergétiques. Même en s’alimentant, il est difficile d’y échapper. Quand la panne sèche arrive, il est trop tard, commente Frédéric Sultana. Le problème de ce type d’effort, c’est l’assimilation du carburant par votre corps. » Pour autant, ne comptez pas tout faire à l’eau ! Au contraire : « Je pense qu’il ne faut pas avoir peur de bien manger sur le vélo parce que c’est beaucoup plus facile de digérer les aliments à cette étape que sur la course à pied », conseille Rod De Kanel. Il poursuit : « À la sortie de l’eau, je prends une demi-barre de céréales, puis j’enchaîne avec le rythme suivant : je bois tous les quarts d’heure et je mange toutes les demi-heures un gel ou un morceau de barre. » Attention à ne pas vous nourrir au-delà de vos capacités d’assimilation, c’est-à-dire à ne pas vous goinfrer par peur de tomber en hypoglycémie. « Nourrissez-vous de manière raisonnable et régulière, mais sachez que rien ne remplace l’entraînement et la connaissance de soi. Souvenez-vous aussi que certains aliments ne sont pas autant assimilables que d’autres. Les crudités la veille d’une course, par exemple, vont vous encombrer l’appareil digestif pour rien », ajoute Sultana.

5 conseils pour ne plus abandonner

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© Benjamin Oliver

Vos jambes disent stop. Vous ne pouvez ni aller plus loin, ni aller plus vite, vous avez envie d’abandonner. C’est en tout cas ce que vous pensez. Quand vous ressentez une énorme fatigue, c’est logique de penser que le corps est à bout. Pourtant, d’après une étude récente, le coupable ne serait pas forcément votre corps, mais bel et bien votre cerveau qui vous pousse à arrêter prématurément. En réalité, vous possédez bien plus d’énergie que ce que vous pensez. Les chercheurs en question ont testé des coureurs sur un 20 km. Le 1er groupe courait normalement, les contractions musculaires étudiées étaient donc en connexion avec le cerveau. Les muscles du 2e groupe étaient contractés par électrostimulation, sans intervention du cerveau donc. Dans le 1er groupe, les contractions ont commencé à diminuer d’intensité au 15e km, alorsque le 2e groupe avait des contractions aussi puissantes au 20e km qu’au 1er. Conclusion? Le cerveau envoie des signaux de fatigue aux muscles alors même qu’ils pourraient continuer à produire un effort important. D’après Jim Taylor, psychologue du sport, cette aptitude du cerveau est normale et remonterait au temps où, devant chasser pour nous nourrir, nous devions conserver suffisamment d’énergie pour pouvoir rentrer. En apprenant à contrôler notre cerveau, nous pouvons ainsi espérer dépasser ces limites « faussement imposées ».

CONTRÔLEZ VOTRE PENSÉE

La première chose à faire, c’est de se mettre dans de bonnes dispositions, aussi bien du côté de l’entraînement que du mental. Vous n’arriverez jamais à courir un marathon en moins de 3h grâce à votre mental… si vous n’avez jamais couru. En revanche, avec un entraînement adapté et en travaillant aussi du côté du mental, vous pouvez pousser vos limites au-delà de ce que vous pensiez être possible.

JUGEZ VOTRE ÉTAT

Quand vous accélérez ou que vous augmentez la distance, fatalement, au bout d’un moment, votre corps vous envoie des signaux. Restez à l’écoute. L’idée, c’est de parvenir à distinguer la « bonne douleur » (celle qui est normale en cas d’effort) de la « mauvaise douleur » (celle qui augure un problème, une blessure, etc.). Il est normal d’avoir des muscles qui brûlent en fin d’entraînement. En revanche, c’est inquiétant de souffrir d’une douleur sourde et intense à chaque foulée. Être à l’écoute de son corps et bien le connaître, c’est une partie intégrante de l’entraînement. C’est aussi ce qui permet, lors d’une course, de gérer les douleurs attendues.

VISUALISEZ LE SPRINT FINAL

Vous mettre dans la peau du coureur que vous voulez être, celui qui va tenir jusqu’au bout, c’est l’une des clés d’une préparation mentale efficace. Grayson Kimball, psychologue du sport et auteur d’ouvrages sur la préparation mentale, explique ainsi que « les pensées négatives alimentent l’échec car elles fonctionnent un peu comme des prédictions ». Exemple: vous êtes confronté au fameux « mur » pendant un marathon: si vous vous dites que vous êtes fatigué et que vous n’en pouvez plus, la suite de la course va paraître plus difficile et vous risquez d’abandonner. Si vous vous visualisez finissant la course, heureux et fort, vous allez trouver en vous la ressource nécessaire pour continuer.

SAVOUREZ LES PETITES VICTOIRES

Pendant la course, notre psychologue du sport conseille de se fixer de petits objectifs: garder la bonne posture en montant une côte, bien gérer un ravitaillement… D’une, ça permet de moins cogiter sur ce qu’il reste à parcourir, et de deux, à chaque fois que vous êtes satisfait de ce que vous venez d’accomplir, vous boostez inconsciemment votre confiance en vous et envotre capacité à continuer. Un bon point pour terminer en beauté…

RÉPÉTEZ UN MANTRA

Se répéter une phrase pendant les périodes difficiles de la course peut avoir un impact positif sur le mental, et donc sur le corps. Attention toutefois à bien la choisir. « Les coureurs optent souvent pour unmantra qu’ils pensent positif mais qui est en fait négatif, prévient Grayson Kimball. Du genre, « ne t’arrête pas » ou « n’abandonne pas »! Cela met l’accent sur une émotion négative. Mieux vaut choisir des phrases comme « bouge tes jambes », « continue », « sois fort ». »

Courez sur du sable !

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Tous les coureurs en ont fait l’expérience, courir dans le sable est bien plus difficile que sur un terrain dur et homogène. « Sur ce type de sol lors de la prise d’appui, durant la phase d’amortissement, notre système musculaire absorbe la force de réaction au sol pour la restituer ensuite, participant ainsi activement au déplacement. À l’inverse, dans le sable, une partie de cette force est amortie par cette surface meuble, et donc perdue. S’ajoute à cela que l’appui est fuyant lors de la poussée. Le coureur doit donc s’adapter en réalisant un effort musculaire supplémentaire. Plus le terrain est meuble plus nous devons relancer le mouvement à chaque foulée et, par conséquent, dépenser plus d’énergie », explique Fréderic Brigaud, ostéopathe et auteur de plusieurs livres sur la foulée avant-pied. Mais dans tous les cas, « courir sur des surfaces différentes et plus amortissantes va vous permettre d’adapter votre course, car le bitume ne devrait pas être toujours le seul terrain d’entraînement ».

LES AVANTAGES DE COURIR SUR DU SABLE

Courir sur du sable meuble demande en moyenne 20 à 60 % d’énergie supplémentaire que sur l’herbe, les muscles des cuisses et les mollets sont donc plus sollicités. Une véritable séance de renforcement musculaire en plein air ! De plus, « si le coureur est attentif à la qualité de ses prises d’appui, il améliorera la stabilité générale de la cheville grâce à un travail proprioceptif plus important, surtout s’il court pieds nus avec une prise d’appui avant-pied ». D’après certaines études, les niveaux de lactates, un des marqueurs de la fatigue anaérobie, pourraient être 2 à 3 fois plus élevés que sur des surfaces plus dures.

LES INCONVÉNIENTS

Les muscles et les tendons seront forcément soumis à des contraintes plus importantes avec pour conséquence un risque accru de blessures si l’effort n’est pas maîtrisé, telles que des tendinopathies ou des déchirures musculaires. « Restez attentif et progressif. Diminuez l’allure pour limiter les contraintes. » Les coureurs sujets à des douleurs au tendon d’Achille devront être très prudents. Le rivage étant généralement en pente, faites des allers-retours, sinon vous courrez avec un appui toujours plushaut que l’autre, commesi vous couriez le long d’un trottoir.

QUELLES SÉANCES ?

Plutôt des sorties en endurance. Commencez par courir sur le sable dur, le long de l’eau. Puis une fois échauffé et donc plus apte à maîtriser ce nouvel environnement, passez sur le sable meuble, « tout en vous assurant de toujours garder le contrôle de votre foulée ». Terminez la séance en vous rapprochant à nouveau du rivage et reprenez votre course normale sur un terrain stable.

EXERCICE TYPE

20 à 30 min en endurance le long du rivage, puis 10 à 15 min sur sable meuble, récupération 5 min le long du rivage. Demi-tour et recommencez. Restez toujours à l’écoute de vos sensations et arrêtez la séance au moindre signe de douleurs ou d’inconfort.

NOS DERNIERS CONSEILS

Soyez mentalement prêt à courir moins vite, car vous ne serez jamais aussi rapide etréactif dans le sable que sur le bitume. N’augmentez pas l’allure, l’exercice deviendrait contreproductif et traumatisant, la progressivité est la clé du succès. Faites quelques bonds sur place sur un sol dur puis sur le sable pour ressentir les différences et vous adapter. « Enfin, faites attention si vous courez pieds nus, restez vigilant auxtrous, aux bris de verre et aux coquillages. Le sable assèche la peau, pensez à l’hydrater. »

La pêche : la reine de l’été !

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©Mitch Mandel

Juteuses et délicieusement sucrées, les pêches sont l’en-cas idéal après un entraînement en été parce qu’elles sont riches en eau et parce qu’elles font le plein de nutriments intéressants pour récupérer: glucides, potassium ou encore vitamine C (bonne pour les articulations). La pêche est en plus bien tolérée par les intestins fragiles si elle est consommée bien mûre. Seul hic, on peut finir par se lasser si on les mange toujours de la même façon. Des idées pour changer ? Commencez par varier entre les blanches, jaunes, pêches de vigne ou les brugnons et suivez ces quelques recettes simples !

TACOS MEXICAIN
Garnissez un tacos de viande cuite, puis ajoutez des dés de pêche, du basilic, du jus de citron et de la ricotta.

EN BRUSCHETTA
Mettez du miel sur des tranches depain puis ajoutez pêches, fraises émincées et menthe.

POÊLÉES
Faites griller des toasts puis faites revenir les pêches coupées dans lapoêle avec un peu de miel. Versez les pêches tiédies sur les toasts.

SALADE SUCRÉE -SALÉE
Mélangez les pêches coupées en morceaux avec des cubes de pastèque, d’avocat, des tomates cerises coupées en deux et de la feta. Arrosez d’une vinaigrette au citron.

SALADE DE FRUITS ÉPICÉE
Mélangez des pêches émincées avec une émulsion jus de citron/eau. Saupoudrez de piment de Cayenne, de sucre, de sel et de coriandre.

SAUCE AUX PÊCHES
Mixez des pêches avec du jus d’orange. Ajoutez un peu de sucre si besoin. Servez avec du poulet ou un poisson blanc.

JUSTE GRILLÉES
Passez les pêches coupées en deux et dénoyautées sous le gril jusqu’à coloration. Saupoudrez de cannelle ou de cassonade si vous le souhaitez.

Sophrologie : l’alliée des coureurs

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Mise au point par Alfonso Caycedo, un médecin colombien spécialisé en neuropsychiatrie, la sophrologie est apparue dans les années 1960. Cette méthode est un savant mélange de plusieurs techniques (de la relaxation au training autogène de Schultz, en passant par certaines formes de yoga) fondatrices d’une approche unique basée sur la relaxation dynamique. L’idée est de réconcilier le corps et l’esprit et d’aboutir à un état de pleine conscience. Une méthode intéressante pour les coureurs.

SOPHROLOGIE ET SPORT

Très tôt, le monde du sport s’est intéressé à la sophrologie. On doit notamment cet intérêt grandissant à un médecin, Raymond Abrezol, qui introduisit la sophrologie dans la préparation de 4 skieurs aux Jeux olympiques de 1968 et obtint de très bons résultats. Aujourd’hui, de nombreux sophrologues travaillent avec des sportifs. Mais il n’est pas nécessaire d’être professionnel pour profiter des atouts de la sophrologie. Quel que soit votre niveau de course à pied, la sophrologie peut être un plus.

POUR QUI ? POURQUOI?

En théorie, la sophrologie s’adresse à n’importe quel coureur désireux de tester l’expérience, que ce soit pour améliorer son bien-être ou pour réellement booster ses performances. Dans les faits, mieux vaut posséder un minimum d’appétence pour ce genre de méthode si l’on veut en tirer le meilleur parti. Les bénéfices de la sophrologie sont pluriels: les actions ne portent pas seulement sur le plan physique, mais visent bel et bien à harmoniser physique et mental. Sur quels axes la sophrologie agit-elle? En voici quelques-uns :

  • Éliminer le stress avant une épreuve.
  • Aider à se concentrer.
  • Tendre vers une conscience corporelle.
  • Optimiser la récupération après un entraînement.
  • Se préparer mentalement avant une épreuve.
  • Acquérir une dynamisation de ses capacités.
  • Avoir une meilleure perception de l’effort.

QUAND ? COMMENT?

La sophrologie est une technique qui permet d’obtenir des résultats sur le long terme. Le but est d’optimiser son propre potentiel avec une pratique intégrée au plan d’entraînement. Dans l’idéal, la sophrologie doit être réalisée régulièrement (1 séance/semaine), notamment en période de préparation ou de stress plus important. Le déroulement de la séance, propre à chaque praticien, intègre généralement un temps de parole, des exercices de relaxation dynamique, une phase plus méditative… Attention aux séances trop dynamiques juste avant une épreuve qui pourraient avoir un effet contre-productif sur le plan musculaire.

BONNES PAGES
Ciblé «performance sportive», mais néanmoins généraliste sur les bénéfices de la sophrologie, ce livre pratique s’adresse aussi bien aux coureurs qui débutent la sophrologie qu’à ceux qui ont déjà un bagage en la matière. Sophrologie et performance sportive, d’Édith Perreaut- Pierre, éditions Amphora (disponible en format numérique uniquement), 12,99€.

EN PRATIQUE
Trouver un sophrologue n’est pas difficile, mais la profession n’étant pas réglementée, vous pouvez rencontrer des praticiens plus ou moins expérimentés. Mieux vaut donc faire confiance au bouche-à-oreille ou s’adresser à des instances adhérant à une charte déontologique, comme la Société française de sophrologie (www.sophrologiefrancaise. com). Certaines écoles reconnues, comme l’Institut de sophrologie de Rennes (www.sophrologieformations.com), proposent aussi un annuaire de sophrologues diplômés.

10 mauvaises habitudes de coureurs (et comment les faire disparaître)

mauvaises habitudes

1. Courir trop, trop tôt. Vous revenez de blessure ? Il est maintenant temps de reprendre petit à petit pour rester en bonne santé. Suivez les règles de base pour faire monter votre kilométrage de seulement 10% chaque semaine.

2. Mal se ravitailler. Après une sortie intense, prenez une collation riche en glucides, puis un repas comprenant glucides et protéines pour reconstruire le muscle.

3. Oublier la crème solaire. Jusqu’à 20 minutes d’exposition au soleil par jour cela est bon pour vous. En revanche, vous avez besoin de crème solaire si vous courez plus longtemps (même si le soleil est caché par les nuages).

4. Ignorez votre cardio. Une étude du Journal of Strenght and Conditioning Reseach, la publication de référence  qui fait le pont entre la science et ses applications, a montré que les coureurs qui faisaient des exercices de cardio 4 fois par semaines pendant 6 semaines courraient un 5 km 30 secondes plus rapidement.

5. Ne démarrez pas une course trop vite. Ne démarrez pas sur les chapeaux de roue. Allez trop vite trop tôt dans une course peut ruiner vos espoirs de records personnels. Pensez à utiliser une montre GPS pour connaître votre rythme – et être capable de l’ajuster, avant d’avoir atteint la borne du premier kilomètre.

6. Être votre propre docteur. Les coureurs sont souvent très conscients de leurs corps et ont recours à l’automédication utilisant de la glace ou de l’Ibuprofène pour traiter leurs maux et douleurs. Mais les petites blessures peuvent se transformer en blessures graves. Il vaut mieux voir un médecin plus tôt que trop tard. Si la douleur persiste pendant trois jours, prenez rendez-vous.

7. Zapper les étirements. Il est possible de ne pas s’étirer avant une sortie- en fait, l’étirement statique quand vos muscles sont froids n’est pas utile – mais détendre vos muscles après une sortie peut aider à éviter les blessures.

8. Ne pas assez dormir. Des études démontrent qu’enlever quelques heures de sommeil peut nuire à vos performances en course à pied tout en compromettant votre récupération, votre immunité et votre force mental. Puisque chacun a besoin d’un nombre différents d’heures de sommeil, notez les détails de vos temps de sommeil dans votre journal d’entrainement et recherchez des modèles spécifiques pour vous. Une fois que vous voyez que ça fonctionne, conservez ce nombre d’heures de sommeil.

9. Vous ne vous reposez jamais. Trop s’entraîner peut conduire à plusieurs problèmes, comme des blessures, des maladies qui durent dans le temps et une perte de motivation. Tous les programmes d’entrainement devraient avoir un jour de repos et deux à trois jours d’efforts moins intenses par semaine pour équilibrer avec les jours d’entrainement plus durs.

10. Connaissez vos limites. Il existe plein de conseils qui vous diront comment devenir un meilleur coureur, mais essayez de vous concentrer sur ce qui est réalisable. Rappelez vous : vous avez probablement commencer à courir pour vous sentir mieux, pas pour que cela vous rende stressé.

5 façons d’optimiser une pause de 20 minutes

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© Matt Rainey

Il y a des jours où la vie ne peut pas suivre le plan programmé. Au lieu de laisser ces jours mettre à mal votre programme de course à pied, faites une pause et trouvez un peu de temps pour vous même en essayant un de ces moyens sains et économe.

Segmentez vos sorties

corvee-menageSurchargé de corvées ménagères ? Partez pour une sortie de 20 minutes, puis pendant 30 à 90 minutes, faites votre vaisselle ou votre linge, puis sortez courir à nouveau pendant 20 minutes. Faites un maximum de trois sorties.

 

 

Augmentez l’intensité

intensité-côte-vitesseLes répétitions de travail en côte et de vitesse sont des bons moyens de construire votre endurance rapidement. Échauffez-vous pendant 5 minutes et faites plusieurs fois un de ces parcours pendant 15 minutes :

  • Montez une côte de 200 mètres de long
  • Redescendez en trottinant ; ou courez 400 mètres à l’allure d’une course 5 km
  • Trottinez pendant 1 ou 2 minutes.

Courez quoi qu’il arrive

courezMême si vous êtes très occupé, courir pendant 20 minutes est mieux que rien. Une sortie rapide garde vos muscles habitués au fait de courir et vous commencez à puiser dans vos graisses après seulement 5 à 10 minutes

 

 

Récupérez dans un bain froid

bain_glaceRestez dans un bain de glace ou très froid pendant 10 à 20 minutes après une séance intense aide à réduire les inflammations. Pendant ce temps, sirotez une boisson de sport qui contient des glucides et des protéines.

 

 

Faites une sieste

siesteDes études démontrent que des courtes siestes diminuent la fatigue et augmente la vivacité et la performance cognitive. Vous n’avez besoin de fermer les yeux que pendant 10 minutes pour en voir les bénéfices. En fait, dormir pendant 10 minutes est mieux que de faire une sieste de 20 ou 30 minutes parce que vous êtes moins susceptible d’être groggy ou confus au réveil.

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Une bonne santé

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