musclez-cerveau

C’est la pleine saison ! De la course à gogo, le soleil qui fait ses premières apparitions, une bonne forme… Vous avez aussi sans doute des courses en vue, ou déjà aligné quelques lignes de départ et d’arrivée. Vos entraînements sont au point, vous vous sentez en bonne forme physique. C’est le moment idéal pour vous muscler… le cerveau. Eh oui, avoir des quadriceps solides et des jambes affûtées, c’est important pour tenir la distance, mais si votre mental vous lâche au beau milieu d’un marathon, vous aurez beaucoup de mal à poursuivre. Un mental fort, pour un coureur qui tient la distance, c’est ce que nous vous proposons.

Suivre un plan d’entraînement

C’est en suivant un vrai plan d’entraînement que vous pourrez apprécier vos progrès. Or, il n’y a rien de tel que de voir concrètement le chemin parcouru pour doper la confiance en soi. Le premier kilomètre était une torture lors des premières séances ? Constater après quelques semaines que vous pouvez enchaîner les kilomètres le pied léger, voilà qui fait du bien à l’ego et dope la confiance en soi… ce qui permet aussi de progresser.

Mettre de la compétition dans l’entraînement

Parce que le jour d’une course, ce n’est jamais comme à l’entraînement (surtout si vous vous entraînez seul), vous éviterez bien des déconvenues en vous mettant en conditions de course pendant certains entraînements : courez des distances plus longues que celle prévue le jour J, travaillez les sprints, mettez-vous en condition mentale en visant un temps pendant l’entraînement… Vous arriverez plus serein et mieux préparé le jour de la compétition.

Progresser par petits pas

Bien sûr, gravir la montagne en une fois peut-être un challenge intéressant… Mais le risque est aussi grand d’échouer et de se démotiver, voire carrément de raccrocher les baskets. Si le challenge de cette année est un gros poisson (un marathon par exemple, alors que vous n’avez participé jusque-là qu’à des 10 kilomètres), allez-y progressivement. Travaillez d’un côté la vitesse, de l’autre l’endurance, par exemple, pour ne pas tirer d’un seul coup sur la corde. Et progressez par paliers. La bonne option ? Le plan d’entraînement personnalisé, qui tiendra compte de votre niveau de départ.

Se détendre

Quand vous êtes au bout du rouleau (pendant la course, par exemple) et que vous sentez que vous allez abandonner, ne laissez pas votre esprit prendre le mauvais chemin. C’est lui qui peut à ce moment-là vous donner l’énergie nécessaire pour continuer. La bonne attitude ? Détendez-vous autant que possible, ou en tout cas visualisez-vous comme étant le plus détendu possible : épaules relâchées, nuque souple, visage non crispé, souffle fluide …

Se répéter des mantras

C’est une astuce recommandée par de nombreux psychologues du sport… et adoptée par beaucoup d’athlètes de haut niveau. Pendant la course, se répéter toujours la même phrase peut vous donner un rythme, un peu comme une musique, mais sans nuire à votre concentration. Le mantra peut aussi se présenter sous la forme d’une phrase fétiche que l’on peut dégainer au moment où l’on risque de flancher. Emmanuel, marathonien accompli et coureur d’ultra, se répète ainsi, quand il traverse un passage à vide : « Je crois en moi, je ne lâche rien. » « Avant d’utiliser les mantras, j’abandonnais beaucoup plus facilement. Les mantras me permettent de me concentrer et de passer au travers de la tempête sans flancher. »