Sommeil et running : quels liens ?

Existe-t-il des liens entre sommeil et course à pied ?

Oui. Le fait d’avoir une activité physique aide à l’endormissement et permet un sommeil de meilleure qualité. Encore faut-il ne pas avoir d’activité physique trop tardive.

Le sommeil joue-t-il un rôle dans la performance ?

La fatigue physique et la fatigue psychique jouent un rôle sur la performance. La qualité du sommeil par définition est prépondérante dans la récupération musculaire, le relâchement des muscles, la sécrétion d’hormones de croissance et la capacité de concentration. Les sportifs de haut niveau dorment beaucoup. Au cours de courses de longue durée (ultras), il est important de savoir gérer son sommeil, notamment l’apprentissage de l’utilisation de phases de microsommeil.

La course à pied peut-elle nuire au sommeil ?

Un entrainement en fin de journée provoque une sécrétion tardive de catécholamines endogènes (noradrénaline, adrénaline), de cortisol, de neurotransmetteurs excitants qui retardent la venue d’un état propice à l’endormissement. De plus, l’augmentation de température corporelle de l’effort va à l’encontre de l’apaisement nécessaire au sommeil. Par contre, le fait de mal dormir avant une compétition n’est pas contre-productif, d’autant que la plupart du temps on dort de manière hachée. La vraie nuit blanche est rare malgré nos sensations.

A-t-on besoin de dormir plus si on court beaucoup ?

On a besoin d’une plus grande récupération, qui est d’ailleurs meilleure en début de nuit (sommeil profond plus long au cours des premiers cycles, en comparaison de celui des cycles du matin, plus riches en sommeil paradoxal, moins réparateur). Il est donc préférable de se coucher plus tôt.

Notre expert : David Popesco

David Popesco est anesthésite-réanimateur chirurgical, médecin du sport, entraîneur hors stade second degré et coureur d’ultras.

 

Débutants : 4 erreurs à ne pas commettre

Préparez votre marathon d'automne !

La réussite à un marathon tient à beaucoup de choses: l’entraînement et la gestion de la course par exemple. D’autres éléments sont par nature plus imprévisibles : l’état de forme le jour de la course, les conditions météo, un mauvais ravitaillement … Quelle que soit l’expérience du coureur, chaque marathon a toujours sa petite part d’imprévu, et finalement c’est aussi bien ainsi. Mais pour tout ce qui est prévisible, voici comment faire pour éviter les faux pas.

Erreur n°1 : COURIR TROP VITE

« Pour beaucoup de débutants, le marathon est un défi que l’on se lance. Dans ce cas, essayez le plus possible de courir tout seul à votre rythme, affirme notre expert Jean de Latour. Une des principales erreurs est de vouloir en faire trop et trop vite. Courir en groupe va inévitablement vous pousser dans cette voie. »

Avec, à l’arrivée, une blessure ou le risque de s’épuiser durant la préparation et de devoir faire une croix sur son marathon.

LA SOLUTION
Portez un cardiofréquencemètre (on en trouve à des prix abordables). Si vous préférez voir la vitesse et la distance s’afficher sur votre écran, dites-vous que la fréquence cardiaque est toujours le meilleur indicateur de l’effort et l’assurance de courir aux bonnes allures.

Erreur n°2 : SE LANCER DANS UNE PRÉPARATION INADAPTÉE

Chaque préparation est différente et correspond à un objectif et à un niveau. Soyez toujours réaliste quant à vos capacités et votre forme. Le marathon fait apprendre l’humilité. Sinon, gare à l’échec !

LA SOLUTION
Effectuez une séance test pour bien situer votre niveau actuel et adapter votre préparation en conséquence. Essayez également de reproduire à l’entraînement les conditions que vous risquez de rencontrer le jour de la course. Plus vous travaillerez les conditions de course, plus vous mettrez de chances de votre côté.

Erreur n°3 : PARTIR SUR UN FAUX RYTHME

« Il faut absolument faire son premier semi en restant « facile » Pour cela, il faut partir à son rythme et surtout ne pas vouloir aller pas trop vite. » Porté par le rythme et l’ambiance, le coureur se laisse facilement griser sur la première partie de la course, et finit par le payer lors du deuxième semi.
« La deuxième partie de course est un juge de paix, analyse notre spécialiste. Le marathon commence à partir du 32″ kilomètre, pour les plus entraînés. La fatigue morale et physique se fait alors vraiment sentir. »

LA SOLUTION
Respectez le rythme que vous aviez prévu, même s’il vous paraît lent. Ce rythme correspond à une allure que vous avez bien préparée à l’entraînement durant votre préparation.Ne sautez aucun ravitaillement: il vaut toujours mieux perdre quelques minutes pour s’hydrater et ne pas subir de défaillance par la suite. Le « mur » du marathon est souvent lié à un problème de volume d’entraînement et de gestion de l’alimentation et de l’hydratation.

Erreur n°4 : UNE MAUVAISE HYGIÈNE DE VIE

Préparer un marathon demande un investissement physique. Votre organisme aura besoin de repos et de carburant pour faire face au volume d’entraînement. Le sommeil est fondamental pour réparer les traumatismes et les lésions causés par la course. Le repos sera toujours votre meilleur allié et fait partie intégrante de l’entraînement. Vos muscles auront aussi besoin de glucides. Ayez une alimentation équilibrée, composée des sucres lents (pâtes, riz, pommes de terre) bien sûr, mais aussi de protéines Gambon, Å“ufs, poissons) et DE fibres (céréales, fruits et légumes).

LA SOLUTION
Essayez de bien vous reposer, au minimum 7 heures de sommeil par jour, en mettant en place un rituel d’endormissement (lecture, musique douce) pour vous habituer. Réfléchissez à des menus possibles pour toute la semaine, et ne faites pas des recettes au jour le jour. Vos deux repas quotidiens doivent être équilibrés et variés. Runner’s World vous fait découvrir tous les mois,des recettes légères et gourmandes pour vous régaler et faire le plein d’énergie.

5 exercices pour éviter les blessures

Pour vous propulser vers l’avant, vous utilisez surtout certains muscles qui, sur le long terme, deviennent plus forts. Revers de la médaille : l’utilisation de ces muscles peut engendrer des déséquilibres. à la longue, vous risquez d’adopter des gestes non naturels et une posture contraignante. Certains muscles dorsaux, les fessiers, mais également des parties spécifiques des quadriceps et des mollets peuvent ainsi être lésés. Un déséquilibre qui accentue aussi la pression sur les articulations. Travailler et renforcer tous les muscles vous aidera à éviter ces déséquilibres. Résultat : une diminution des risques de blessure et un geste technique plus efficace. Ces exercices ciblent les déséquilibres courants. À faire de deux à trois fois par semaine, couplé avec d’autres exercices (éducatifs ou PPG) ou après une sortie de récupération. Bonus : en pratiquant pieds nus, vous travaillez aussi les muscles stabilisateurs des pieds et des chevilles.

Travail assisANTIBLESSURE1

Renforce le haut du dos pour contrer le déséquilibre des muscles de la poitrine (plus forts), pour conserver une bonne posture de course.

Exercice. Assis, les jambes tendues devant vous, le dos bien redressé, une bande élastique autour des pieds. Tenez les deux extrémités de la bande, les bras tendus vers l’extérieur. Ramenez
la bande vers vous, en essayant de joindre vos omoplates. Faire de 4 à 5 séries de 20 répétitions.

L’escalierANTIBLESSURES2

Renforce le jambier postérieur, un muscle en profondeur du mollet qui est souvent plus faible que son homologue, le jambier antérieur (situé à la partie avant du tibia).

Exercice. Debout avec le pied droit sur une marche d’escalier ou un stepper, laissez pendre votre jambe gauche à l’extérieur, en appui sur le talon. Puis tendez votre genou droit et retournez à la position initiale, sans donner d’à-coups, finir le mouvement sur la pointe du pied. Réalisez de 4 à 5 séries de 10 répétitions par jambe.

Équerre sur une jambeANTIBLESSURES3

Active les fessiers et le muscle pyramidal, des points faibles communs à beaucoup de coureurs et qui peuvent se résoudre avec des quadriceps et des ischio-jambiers plus forts.

Exercice. Tenez un poids (deux à trois kilos) dans votre main droite. Restez en équilibre sur le pied gauche en gardant votre genou légèrement plié. Abaissez votre buste en avant afin que votre jambe droite se lève derrière vous, sans cambrer ni enrouler la colonne lombaire. Touchez le sol avec le poids et revenez à la position de départ. Faire de 4 à 5 séries de 10 répétitions sur chaque jambe.

Marche avec poidsANTIBLESSURES4

Renforce la totalité du quadriceps sur toute sa longueur. La partie inférieure juste au-dessus de la rotule a tendance à être souvent plus faible que la partie supérieure.

Exercice. Tout en tenant une petite balle de gym, avancez et descendez afin que votre genou soit en flexion avant de 30 à 50 degrés (travaillez jusqu’à 90 degrés). Tournez-vous à droite, puis à gauche, puis soulevez la balle au-dessus de la tête. Ramenez-la puis répétez sur l’autre jambe. Alternez 20 mouvements sur chaque jambe. Faites de 4 à 5 séries.

Pont sur une jambeANTIBLESSURES5

Cible les muscles souvent peu sollicités du bas du dos et les ischios-jambiers. L’objectif est de créer un équilibre et une tonicité au milieu du corps et de renforcer la posture de course.

Exercice. Allongé sur le dos avec vos genoux pliés et les pieds bien à plat sur le sol, soulevez le bassin. Tendez votre jambe gauche et maintenez la position 30 secondes. Puis descendez votre jambe et votre bassin vers le sol. Réalisez ensuite le même mouvement avec la jambe droite tendue. À répéter deux fois pour chaque jambe.

Pokemon Go – 5 astuces pour courir et tous les attraper !

Pokemon go running
© Pokemon company

À peine débarqué en France, le jeu Pokemon Go est déjà un phénomène de société. Le concept est simple, il faut se déplacer marcher ou courir et grâce à la géolocalisation de votre smartphone, votre personnage se déplace sur la carte. Vous avez ainsi la possibilité de rencontrer des Pokemons, visiter des Pokestops et d’affronter d’autres joueurs dans des arènes. Et si vous partiez à la chasse aux Pokémons en courant ?
Voici nos 5 conseils pour optimiser vos sorties de courses à pied tout en jouant à Pokémon Go.

Pensez à charger au maximum votre smartphone

L’application Pokemon Go nécessite de laisser l’application allumée et d’utiliser le GPS de votre smartphone en permanence ce qui rend le jeu très gourmand en énergie. Avant de partir pour votre sortie, assurez-vous que votre batterie soit chargée à son maximum surtout si vous souhaiter une application running en même temps. Il serait dommage de tomber en panne de batterie en pleine sortie. Vous pouvez également désactiver la réalité virtuelle pour rendre l’application moins énergivore et la capture de Pokémons plus facile.

Préparez votre itinéraire

Il est important de préparer votre itinéraire pour optimiser votre partie de chasse en essayant de passer par un maximum de Pokestops, points d’intérêt qui offrent aux joueurs des objets bonus (Pokeballs, Potions, Œufs) qui permettent d’avancer dans le jeu. Vous pouvez également combiner votre itinéraire avec des passages dans des parcs, lieux qui concentrent généralement beaucoup de Pokemons. Plus vous augmenter le nombre de kilomètres, plus vous aurez la possibilité de récolter des bonus et de l’expérience. Restez tout de même raisonnable sur le nombre de kilomètres prévu en fonction de votre niveau. Pour préparer votre sortie, le site communautaire Pokewebgo recense les Pokemons, Pokestops et Arènes proche de vous. Vous allez découvrir de nouveaux parcours qui rendront les prochaines sorties de course à pied encore plus motivante.

Lancez l’incubation de vos œufs

Le jeu vous offre la possibilité de gagner de nouveaux Pokemons avec des œufs que vous trouverez généralement dans les Pokestops. Pour les faire éclore, il vous faut parcourir 2 km, 5 km et 10 km selon les œufs. Vous l’aurez compris, plus vous effectuez de kilomètres, plus vous pouvez faire éclore des œufs. En courant vous allez pouvoir faire éclore plus rapidement des œufs que si faisiez le même parcours en marchant donc n’oubliez pas de lancer l’incubation de vos œufs avant votre sortie pour gagner facilement des nouveaux Pokémons.

Utilisez l’encens pendant votre sortie

L’encens est un bonus qui vous permet d’attirer des Pokemons à vous. Lancez un encens lorsque à votre départ et des Pokemons apparaitront tous les 200 mètres environ. Attention, ce bonus ne dure que 30 minutes. Plus vous vous déplacez, plus de nouveaux Pokémons apparaitront d’où l’intérêt de courir de manière constante pendant l’utilisation de l’encens.

Activez les sons de l’application

Les différentes interactions du jeu émettent un son distinct. Utilisez-les pour vous vous repérer lors qu’un Pokemon apparait ou que vous passez à proximité d’un Pokestop. Vous n’aurez plus besoin de courir avec les yeux rivés sur votre smartphone et vous pourrez vous concentrer sur votre souffle où votre foulée.

Vous avez maintenant les bases pour optimiser vos sorties de chasse en course à pied. N’oubliez pas que vous aurez besoin de vous arrêter pour attraper des Pokemons alors ne prévoyez pas de faire une séance très performante pendant votre partie de chasse. Respectez également le code de la route et restez vigilant sur l’environnement qui vous entoure. Bonne chasse !

Benjamin Tavernier – Créateur de lerunnergeek.fr

Manger bio pour mieux courir, bonne idée ?

Manger bio, est-ce nécessairement manger mieux ?

Thomas Ladrat : On ne mange pas forcément plus équilibré en mangeant bio. En revanche, les adeptes du bio ont en général déjà fait un cheminement depuis plusieurs semaines, mois ou années vers une alimentation plus équilibrée. La population forte consommatrice de produits bio aurait donc des habitudes alimentaires plus saines que
la population générale.

À quoi les coureurs doivent-ils veiller s’ils adoptent une alimentation bio ?

T. L. Tout simplement à ne pas trop modifier leurs habitudes d’un coup et à maintenir l’équilibre nutritionnel. Certains produits sont plus difficiles à trouver en bio donc il faut veiller à ne pas les supprimer de l’alimentation ou à les remplacer par des équivalents. Il ne faut pas se cacher derrière le label biologique pour se dire que c’est bon pour la santé. Une pâte à tartiner riche en acides gras saturés et à index glycémique élevé gardera les mêmes propriétés nutritionnelles, qu’elle soit bio ou non ! Enfin, prenez garde aux labels. Le label hexagonal, AB, est le label de référence, car le cahier des charges français est plus strict que dans d’autres pays.

Tous les « bio » se valent-ils ?

T. L. Que les coureurs soient vigilants sur le bio qu’ils consomment. Les produits bio
de supermarché ont souvent fait des centaines, voire des milliers de kilomètres et passé
des heures ou des jours en chambre froide, ce qui n’aide pas à la conservation des vitamines et minéraux. Il convient donc dans la mesure du possible de privilégier les circuits courts avec les producteurs locaux, qui sont de plus en plus présents sur ce marché et qui peuvent avoir des tarifs très compétitifs – car moins d’intermédiaires –ainsi qu’un goût et une qualité nutritionnelle incomparable.

Quels sont les types de produits bio ayant une valeur ajoutée nutritionnelle ?

T. L. De récentes études ont prouvé que les fruits, légumes et céréales bio avaient une teneur plus importante en antioxydants. Cela s’expliquerait par le fait que ces végétaux doivent mettre en œuvre leurs défenses naturelles afin de lutter contre les attaques dont elles sont la cible (maladies, champignons…). Les produits traités, eux, n’ont donc pas besoin de développer leurs capacités propres de défense. C’est particulièrement intéressant pour les coureurs car les antioxydants permettent d’aider à réparer les dégâts
causés par les entraînements et compétitions et de retarder le vieillissement cellulaire.
Plus nous consommons d’oxygène, plus notre organisme est amené à former des « radicaux libres », qui vont attaquer nos cellules et entraîner un vieillissement prématuré. Les sportifs, lors de leur effort, consomment beaucoup plus d’oxygène et sont donc soumis au stress oxydatif de façon plus importante que les sédentaires. Il convient donc d’augmenter la consommation d’antioxydants. Des études récentes montreraient une augmentation de 20 à 40 % du statut en antioxydant en passant à une alimentation biologique, sans augmentation de l’apport énergétique. De plus, si vous la tolérez, vous pouvez consommer la peau des végétaux bio, qui vous apportera davantage de fibres,
de vitamines et de minéraux. à l’approche des compétitions, cependant, n’en abusez pas !

Les coureurs ont-ils intérêt à se mettre au bio ?

T. L. À mon avis, il est intéressant pour les coureurs de se mettre à l’alimentation bio et de prendre conscience de l’impact de leur alimentation sur leur organisme. Il convient aussi de s’orienter aussi vers des aliments moins transformés et de varier au maximum leur alimentation, afin de ne pas tomber dans la monotonie, et tirer profit des apports nutritionnels de chaque fruit, chaque légume, céréales, poisson ou viande.

Qu’en est-il de la nutrition sportive ?

T. L. Certains sportifs adeptes des produits de l’effort se réjouiront de la présence dans le commerce – encore timide, mais en constante progression – de boissons de l’effort ou de barres énergétiques 100 % bio.

Courir sous la chaleur, danger?

courir sous la chaleur

Avec l’été qui pointe le bout de son nez il n’est pas rare de voir le thermomètre afficher plus de 25°C à l’ombre. Si en plus le soleil s’en mêle on se retrouve vite dans des conditions hostiles pour les coureurs que nous sommes.Il faut savoir que courir sous la chaleur influence vos performances. Ce n’est pas pour rien que l’on estime que le marathon parfait se court sous un ciel nuageux par une température de 15°C. Au delà, votre allure va diminuer en moyenne de 1,5 à 3% pour chaque augmentation de 6°C. A 27°C vous pourrez alors perdre jusqu’à 6% de votre allure idéale. En effet, en cas de grosse chaleur, votre corps se refroidit lui-même en envoyant d’importantes quantités de sang au niveau de la peau. Pour éviter le coup de chaud, Runner’s World France vous fournit quelques astuces pour courir sous la chaleur.

Gardez votre sang froid

Pour aider votre corps à se refroidir, avant d’aller courir sous la chaleur, passez vous la tête sous de l’eau froide ou mieux, amenez des glaçons avec vous que vous mettrez sous votre casquette ou dans votre brassière (pour vous mesdames). Pour conserver une action sur le long-terme glissez vos glaçons dans un gant de toilette ou quelque chose de spongieux. Aspergez-vous autant que possible au cours de votre cours.

Attendez votre heure

Ne tentez pas le diable, quitte à sortir courir sous la chaleur, faites-le au moment où les températures sont les moins élevées. Pourquoi pas tôt le matin ou en fin de journée? Ce n’est d’ailleurs pas qu’une question de confort. En effet, votre séance sera d’autant plus bénéfique que vous aurez évité des températures extrêmes.

Choisissez votre terrain

Pour vous faciliter la vie, privilégiez un terrain ombragé et aéré. Le vent permet d’évacuer de manière plus performante la chaleur alors que l’ombre sera votre alliée. C’est le moment d’expérimenter tous ces terrains de jeu inconnus que vous aviez dénigrés cet hiver!

Hydratez-vous

Le plus important c’est de boire encore et encore. Nous vous rappelons la règle de base : 1 litre d’eau par heure de course à boire en petites gorgées toutes les 5 à 10 minutes. N’attendez pas d’avoir soif, il sera trop tard.

Nutrition : 4 astuces pour éviter les pièges de l’été

éviter les pièges

Même si on a globalement tendance à manger plus léger en été, et notamment à faire la part belle aux fruits et légumes, on tombe souvent aussi dans certains travers, notamment en vacances où on se relâche et on oublie les principes diététiques appliqués tout au long de l’année. En soi, rien de grave, à condition de ne pas se laisser aller trop longtemps. Voici 4 astuces pour éviter les pièges de l’été.

Des repas à heures régulières

On oublie le petit déjeuner en fin de matinée et les dîners tard dans la nuit… Essayez de caler vos repas sur le rythme de vos journées ! Petit déjeuner, déjeuner, éventuellement goûter et dîner, prévoyez vos repas et conservez-les tous les jours à heures régulières. Pensez éventuellement aux encas et aux snacks de récupération lors de sorties longues.

Un déjeuner de sportif

C’est le repas souvent négligé pendant les vacances, en raison de petits déjeuners tardifs et d’activités tout au long de la journée. Dès la rentrée, il faut redonner au déjeuner son rôle central dans l’alimentation. « Le déjeuner conditionne l’équilibre alimentaire, explique Gilles Dreux, responsable diététique du Carnac Thalasso & Spa Resort. Ce repas équilibré évitera la tentation du grignotage et permettra d’alléger le repas du soir, car les excès du dîner entraînent une prise de poids et limitent l’appétit pour le petit déjeuner. »

Du fait maison en priorité

Les plats tout préparés, bien que pratiques, sont très chargés en sel, graisses et additifs et pauvres en fibres, surtout si on les compare aux plats fait maison. « Donc on ressort les ustensiles de cuisine et on refait le plein de produits frais (fruits, légumes, poissons …) qui sont nutritionnellement beaucoup plus intéressants et vous permettront de combler un éventuel déficit en vitamines, minéraux et oligo-éléments », conseille notre expert.

Une diète sans alcool

L’été on apprécie l’apéro. Mais peut-être serait-il préférable de penser à échanger le rosé frais contre un grand verre d’eau ! « La consommation d’alcool un peu trop fréquente a tendance à provoquer une forme d’encrassage de l’organisme, qui va avoir un impact négatif immédiat sur les performances sportives, explique ainsi notre expert. Une petite mise à l’eau sur quelques semaines va permettre de retrouver plus vite des bonnes sensations sportives. »

Diversifier son entraînement pendant l’été, une excellente idée

Paradoxalement, c’est souvent tout ce que l’on fait (ou non) en dehors de la course à pied qui nous aide à passer un cap. Un principe pas toujours scientifiquement vérifié mais qui peut donner de bons résultats. En pratiquant de nouvelles activités, on s’accorde une récréation souvent salutaire, tout en développant de nouvelles capacités. En courant, nous utilisons essentiellement les mêmes muscles et répétons les mêmes mouvements. Diversifier ses activités peut alors nous aider à prévenir les blessures, mais aussi à progresser, grâce notamment à un meilleur gainage, ou à une meilleure économie de course. Mais c’est aussi une bouffée d’oxygène dans un entraînement qui tend très vite à devenir monotone. Bref, une bonne habitude à prendre dès maintenant et à garder toute l’année.

Pour vous entraîner plus dur, courez dans l’eau

Lorsqu’on prépare un nouvel objectif tel qu’un marathon ou un trail, on est souvent tenté d’allonger les distances. Peut-être un peu trop dans certains cas, car en augmentant le kilométrage, on court le risque de se blesser ou d’accumuler de la fatigue. « Désormais, l’aquajogging et l’aqua biking font complètement partie de ma préparation, avoue Jérémy Pierrat, septième aux championnats du monde 2012 de duathlon. L’aquajogging permet d’aller chercher plus loin et d’augmenter l’amplitude des mouvements. L’activité est intéressante aussi pour améliorer sa souplesse. » En outre, la résistance de l’eau plus importante que celle de l’air, le coureur doit donc fournir un effort plus important. « C’est un bon moyen de travailler le cardio et le renforcement musculaire au cours du même exercice », poursuit Jérémy Pierrat.

Comment faire  ?

Vous utiliserez une ceinture lestée pour maintenir le corps à la verticale et garder les jambes sous l’eau. Commencez à courir comme si vous étiez sur la terre ferme. Vous allez devoir utiliser vos bras un peu plus pour maintenir la bonne position et pour garder une cadence assez élevée. Une cadence trop lente vous obligerait à trop pousser sur les jambes et exagérément solliciter les ischio-jambiers. Une séance à réaliser une fois par semaine « de 30 minutes à une heure, selon Jérémy, en endurance ou sous forme de séries selon les niveaux ». Avec par exemple 20 à 25 minutes d’échauffement suivies de 20 x (30 s x 30 s) et un retour au calme, vous pouvez essayer 10 x 1 minute, mais sans dépasser des répétitions de 5 minutes.

Pour un nouveau record personnel, prenez du poids

Rien ne pourra jamais remplacer les séances de fractionné, mais un renforcement bien conduit vous apportera un plus dans le maintien de l’équilibre musculaire entre le haut et le bas du corps et dans l’amélioration du gainage abdominal, essentiel pour la course. Sans compter qu’une musculation tonique sur le bas du corps est un atout important pour la vélocité de la foulée et pour l’économie de course.

Comment faire ?

« Pour des courses rapides comme les 5 km et les 10 km, c’est important, précise Samir Baala, coach sportif et double champion de France de marathon. Il ne s’agit pas de soulever de la fonte et de prendre de la masse musculaire, mais de travailler avec des poids raisonnables en privilégiant les exercices basés sur la tonicité et la vélocité. » Autre bénéfice de ce type de séance : le temps nécessaire est moins long que pour une sortie en course à pied, « mais pour encore mieux faire vous pouvez également mixer avec une quarantaine de minutes sur tapis, en endurance », conclut notre expert.

Finissez plus fort grâce à l’aviron

Beaucoup de coureurs ont du mal à tenir l’allure dans les derniers kilomètres d’une sortie longue ou d’un marathon. La fatigue musculaire peut engendrer des déséquilibres posturaux : il suffit de regarder certains marathoniens dans les derniers kilomètres, avançant courbés ou avec des tics de posture. Par conséquent, la respiration peut être contrainte par une mauvaise position de course. Grâce à l’aviron, vous allez vous habituer à fournir un effort intense en gardant les voies aériennes toujours bien dégagées, car le mouvement du rameur accompagne naturellement l’inspiration et l’expiration. Autre bénéfice, le travail des jambes, similaires à la presse, est également profitable. La pratique de l’aviron est donc un très bon entraînement cardiovasculaire couplé à un exercice de respiration utile. Le rameur va aussi renforcer les muscles du dos et des bras, des groupes musculaires souvent délaissés par les coureurs.

Comment faire  ?

Privilégiez un entraînement sous forme de répétitions, plus efficaces et plus ludiques. Commencez par 5 à 10 minutes en vous échauffant sans forcer. Enchaînez des répétitions durant 8 minutes sous la forme suivante  : 20 secondes d’effort très intense, récupération de 10 secondes, suivies de 2 minutes facile. Répétez cette séquence 8 minutes et terminez avec un temps de retour au calme de 5 minutes.

Pour le trail, faites du VTT

Le VTT va développer l’endurance et la résistance musculaire des quadriceps et des ischio-jambiers, sans oublier les fessiers : tous les muscles nécessaires au coureur pour enchaîner les montées et les descentes en courant et pour avaler le maximum de dénivelé possible. Pour tirer le meilleur parti d’une séance de VTT, vous devrez d’abord trouvez un parcours adapté, c’est-à-dire pas trop raide mais pas complètement plat non plus. L’idéal est de trouver un parcours relativement vallonné d’une vingtaine de kilomètres ou plus.

Comment faire  ?

Le VTT et le vélo en général sont non traumatisants : un avantage que vous pourrez exploiter en vous entraînant plus tout en limitant les risques de blessures, en suivant un parcours défini à l’avance ou en jouant avec le terrain et en inventant votre séance au fur et à mesure de votre progression. Seule contrainte, n’allez pas trop loin, ou tout du moins prévoyez le retour.  Exemple de séance en VTT : 10 minutes d’échauffement, puis 6 x 3 minutes en résistance, avec une minute de récupération en gardant un rythme soutenu. Terminez avec 2 minutes à un rythme plus rapide pour simuler la fin de course.

Soyez plus souple grâce au yoga

Vous êtes rapide et vous courez longtemps, mais que feriez-vous si vous n’étiez pas capable de toucher le bout de vos pieds ? Les coureurs ont besoin de suffisamment de souplesse pour se déplacer de manière fluide grâce à une bonne amplitude de mouvement. Une raideur des hanches peut jouer sur votre foulée et limiter la vitesse de course. Des muscles qui ne sont pas assez souples peuvent également provoquer des déséquilibres posturaux, avec des répercussions en termes de blessure.

Comment faire ?

Trouver un style qui vous convient et qui soit adapté à votre entraînement. Certaines postures permettent la détente et l’assouplissement, d’autres sont plus dynamiques. Le hatha yoga est réputé pour être plus relaxant, il sera donc plus adapté en période de préparation ou en pleine saison des courses. L’ashtanga est un yoga plus difficile, il est donc plutôt réservé pour une période hors préparation spécifique.

Salade : 2 nouvelles idées de recettes pour les coureurs

salade-recettes-ete-coureurs

En été, la salade est un plat parfait pour les coureurs. Vous pouvez varier les plaisirs, les adapter à vos besoins, vos envies. Alors voici quelques idées de recettes pour satisfaire vos papilles tout en respectant les besoins des amateurs de course à pied.

Salade de pâtes aux légumes d’été rôtis

SALADE PÂTES

FACILE
Préparation : 20 min
Cuisson : 45 min
Coût : €€

Ingrédients pour 4 personnes :

  • 1 ou 2 tomates ou 1 poignée de tomates cerise
  • 2 courgettes
  • 1 belle aubergine
  • Quelques oignons de printemps ou 1 oignon jaune 1 poivron rouge 2 gousses d’ail en chemise
  • Des herbes fraîches (origan, thym, romarin)
  • Huile d’olive
  • 250 g de farfalles semi-complètes
  • 3 c. à soupe de pesto de basilic
  • 5 cl de vinaigre balsamique
  • Sel et poivre

1/ Préchauffez le four à 180 °C (th. 6). Réservez les tomates. Lavez et coupez les légumes en dés de taille moyenne. Étalez-les sur une plaque à four recouverte de papier sulfurisé. Ajoutez les gousses d’ail en chemise, les herbes, du sel et du poivre à votre goût, puis arrosez le tout d’huile d’olive. Mélangez bien avec les mains pour enrober les légumes d’huile.

2/ Mettez à chauffer un grand volume d’eau salée dans une casserole. Enfournez les légumes pour 45 min de cuisson en les remuant plusieurs fois. Lavez les tomates et coupez-les en deux. Ajoutez-les au bout de 30 min de cuisson : ainsi, elles cuiront sans rendre trop de jus.

3/ Pendant ce temps, faites cuire les pâtes dans l’eau bouillante, comme indiqué sur l’emballage. Égouttez-les et rafraîchissez-les en les passant sous un filet d’eau froide. Mettez-les dans un saladier avec le pesto et mélangez pour que les pâtes ne collent pas entre elles.

4/ Quand les légumes sont cuits, ajoutez-les aux pâtes. Arrosez de vinaigre balsamique et rectifiez l’assaisonnement en sel, poivre et huile d’olive si nécessaire. Servez.

Salade de pousses d’épinard, pois chiches, haddock et champignons

SALADE EPINARDS

FACILE
Préparation : 10 min
Cuisson : 10 min
Coût : €€€

Ingrédients pour 4 personnes :

  • 200 g de champignons de Paris
  • 200 g de haddock fumé
  • 1 sachet de pousses d’épinard
  • 200 g de pois chiches cuits

Pour la sauce :

  • 2 c. à soupe de moutarde au miel (ou de Savora)
  • 2 c. à soupe de vinaigre de vin
  • 6 c. à soupe d’huile de colza bio
  • ½ bouquet de cerfeuil ciselé

1/ Coupez les champignons de Paris en lamelles. Émincez le haddock fumé. Dans un plat, disposez les pousses d’épinard, les pois chiches, les champignons et le haddock fumé.

2/ Dans un bol, préparez la vinaigrette aigre-douce : diluez la moutarde au miel dans le vinaigre. Ajoutez l’huile et le cerfeuil ciselé, puis mélangez. Arrosez la salade de sauce et dégustez.

Salade : 2 idées de recettes pour les coureurs

salade-recettes-été-running

En été, la salade est un plat parfait pour les coureurs. Vous pouvez varier les plaisirs, les adapter à vos besoins, vos envies. Alors voici quelques idées de recettes pour satisfaire vos papilles tout en respectant les besoins des amateurs de course à pied.

Bo bun

BO BUNFACILE
Préparation : 25 min
Cuisson : 5 min
Coût : €€€

Ingrédients pour 4 personnes :

  • 300 g de vermicelles de riz
  • 400 g de rumsteck
  • 1 oignon
  • 1 c. à soupe d’huile de tournesol
  • 3 c. à soupe de sauce d’huître
  • 2 carottes
  • ½ concombre
  • 1 tomate
  • 1 coeur de laitue
  • 100 g de pousses de soja fraîches
  • 4 brins de menthe
  • 3 c. à soupe de cacahuètes grillées
  • ½ bouquet de coriandre fraîche

Pour la sauce

  • 3 c. à soupe de nuoc-mâm (sauce de poisson)
  • 2 c. à soupe d’eau 1 c. à café de sucre en poudre 1 piment thaï

Pour accompagner

  • 4 nems

1/ Versez de l’eau bouillante sur les vermicelles de riz déposés dans un saladier et laissez reposer une dizaine de minutes. Égouttez et refroidissez les vermicelles sous l’eau froide.

2/ Découpez le rumsteck en lamelles. Épluchez et émincez l’oignon. Dans un wok, faites chauffer l’huile et faites sauter les lamelles de boeuf et l’oignon émincé à feu vif en remuant souvent, jusqu’à ce que la viande soit dorée et l’oignon souple. Arrosez de sauce d’huître et remuez bien. Réservez.

3/ Épluchez les carottes et le concombre. Râpez la carotte, découpez le concombre en rondelles fines. Coupez la tomate en 8 quartiers et émincez le coeur de laitue. Rincez les pousses de soja. Émincez la menthe fraîche.

4/ Coupez le piment en deux, retirez les graines et émincez-le finement. Préparez la sauce en mélangeant tous les ingrédients.

5/ Déposez les vermicelles dans 4 grands bols et répartissez tous les légumes dans les bols. Ajoutez les lamelles de boeuf et d’oignons par-dessus. Au moment de servir, arrosez de sauce. Parsemez la salade de cacahuètes grillées concassées et de feuilles de coriandre.

6/ Si vous servez des nems en même temps, faites-les réchauffer à la poêle quelques minutes avant de les couper en deux et de les répartir dans les bols.

Salade de lentilles au tofu fumé, façon saucisses-lentilles

SALADE LENTILLESFACILE
Préparation : 25 min
Cuisson : 30 min
Coût : €

Ingrédients pour 4 personnes :

  • 2 carottes
  • 200 g de lentilles vertes du Puy ou Beluga
  • 1 oignon
  • 200 g de tofu fumé
  • 10 cl d’huile de colza bio
  • 1 belle c. à soupe de moutarde de Dijon
  • 2 c. à soupe de vinaigre de vin rouge
  • 1 c. à soupe de pimenton ou de paprika
  • ½ bouquet de persil plat
  • Sel et poivre

1/ Lavez et épluchez les carottes. Coupez-les en rondelles. Versez les lentilles dans une casserole remplie d’une grande quantité d’eau froide non salée. Mettez à cuire pour environ 25 min. Faites cuire les rondelles de carotte dans un panier-vapeur posé sur la même casserole. Cuites, les lentilles doivent être tendres, mais encore bien se tenir. Égouttez-les et versez-les dans un saladier. Réservez les rondelles de carotte.

2/ Épluchez et émincer très finement l’oignon. Réservez. Coupez le tofu en dés, puis salez-le et poivrez-le généreusement. Dans une petite poêle, faites dorer les cubes de tofu avec 1 c. à soupe d’huile.

3/ Dans le saladier, mélangez les lentilles, les rondelles de carotte et l’oignon émincé. Ajoutez les dés de tofu sauté.

4/ Préparez une vinaigrette avec l’huile de colza, la moutarde, le vinaigre, le pimenton, du sel et du poivre. Versez le tout sur la salade encore tiède. Mélangez bien, puis laissez tiédir. Parsemez de persil ciselé juste avant de servir.

- Publicité -

Entraînez-vous !

Une bonne santé

- Publicité -

Alimentation

- Publicité -