Mixez plusieurs entraînements dans la même séance

mixez-entrainements
© Victor Sailer/Photorun (Simpson)

« Un c’est bien mais deux c’est encore mieux », l’expression est connue mais pas toujours facile à appliquer. Pourtant, en course à pied, la formule pourrait bien se révéler magique : « En mixant plusieurs entraînements au sein d’une même séance, on peut maximiser ses effets, explique Gilles Rocca, entraîneur de courses hors stade et du champion du monde de marche Yohann Diniz. C’est quelque chose que je constate à l’entraînement, l’élément de surprise durant une séance peut souvent débloquer une progression. » L’important, toujours selon notre coach, est de « bousculer le métabolisme de l’athlète et surtout les schémas d’entraînement généralement bien établis dans la tête des coureurs, et qui à la longue peuvent être pénalisants ». En s’entraînant toujours de la même manière, on met en place des habitudes métaboliques qui peuvent au fil du temps limiter la progression, « au même titre qu’une séance de VMA ne devrait jamais être la même ». En course à pied, les progrès et le dépassement de soi passent aussi (surtout ?) par le mental. En essayant de varier le plus possible les allures, « et de toujours surprendre l’organisme », vous actionnerez peut-être un nouveau levier, et ferez alors sauter un verrou pour libérer votre progression.

ENDURANCE ET VARIATIONS DE RYTHME

L’endurance, c’est courir un certain temps à une allure bien définie, mais « rien n’empêche pour autant de balayer différentes allures au sein de cette même zone aérobie, explique notre expert. À condition de rester prudent et de trouver les bonnes associations. » Un entraînement à planifier occasionnellement, en parallèle de séances plus standards et plus normées.

EN PRATIQUE « Intégrez 2 x 2 000 m à allure semi-marathon dans une sortie en endurance de 45 min environ. Ou programmez, après 20 min de course, un 30/30 bien gainé, à allure soutenue. »

SORTIE LONGUE ET BOUCLES D’ALLURE

Pour une sortie longue, dans le cas d’une préparation semi ou marathon, on pourra jouer efficacement sur des changements d’allure soudains pour optimiser les bénéfices de sa sortie. Mais sans pour autant transformer l’entraînement en véritable fractionné, « sans temps de récupération ; il s’agit plutôt de surprendre le coureur en improvisant de brusques changements de rythme ». Un exercice à réaliser avec d’autres coureurs, en décidant à tour de rôle du changement d’allure. L’objectif n’est pas de courir très vite, mais plutôt de soumettre le coureur à différentes allures plus soutenues et non prévues.

EN PRATIQUE « On va réaliser une sortie intégrant des boucles d’allure. Après un certain temps en endurance, un des coureurs augmente brutalement l’allure sur 1 500 à 3 000 m, avant de revenir au rythme initial. Puis c’est au tour de l’autre coureur de surprendre le groupe. »

FRACTIONNÉ ET TRANSFERT

Pour cet entraînement, le plus important, ce n’est pas le chrono et la régularité dans les temps, « mais le fait de balayer un large éventail dans la filière aérobie ». Normalement, après une séance de fractionné, le coureur aura plutôt tendance à faire un retour au calme en footing. Ici, on va remplacer cette récupération par une certaine distance en endurance active, suivie par exemple d’une nouvelle boucle en endurance fondamentale. « Ce qui va jouer, c’est la globalité de la séance, et surtout le fait de travailler dans différents registres. L’objectif est de développer de nouvelles adaptations. » Ce type de séance VMA est à programmer une fois par mois environ, pour casser la routine du fractionné hebdomadaire. Un entraînement plus rude, mais peut-être plus efficace.

EN PRATIQUE « Une fois le fractionné terminé, faites par exemple une séance de 10 x 400 m sur piste. Enchaînez, après quelques minutes de récupération, par un 3 000 m en endurance active, puis passez sans nouvelle récupération sur un 2 000 m en endurance fondamentale. Vous pourrez terminer par un 1 000 m en endurance plus active. »

SÉANCE DE CÔTE ET TECHNIQUE DE COURSE

Les amateurs de trails pourront combiner avec bénéfice les fameuses séances de côte avec des exercices un peu plus ludiques pour développer coordination et technique de course. Le traileur pourra par exemple plutôt terminer sa séance par une série de côtes, en ayant déjà réalisé une boucle en survitesse pour dynamiser sa foulée et jouer sur la pré-fatigue. L’objectif est d’intégrer la séance à un travail de qualité orienté trail pour développer sa VMA.

EN PRATIQUE « Je demande à mes coureurs de commencer par 20 min environ en fartlek, sur chemin légèrement vallonné. Ils peuvent ensuite enchaîner par des exercices de triangle, 3 x 7 min à VMA. Ils terminent ensuite par la séance de côte. Une dizaine de montées de 1 min sur une pente sans trop de dénivelé. »

Trop de courses ou pas assez ?

courses-trop-pas-assez-entrainement
© TM Detwiler

NE PAS PRENDRE LA LIGNE DE DÉPART SI…

Entrainement
© TM Detwiler

SIGNE N° 1 … dans les derniers mois, vous n’avez pas réussi à vous approcher d’un chrono déjà réalisé sur une course similaire, et ce malgré une préparation supérieure. Votre entraînement est peut-être mal conduit ou trop important. Réduisez les compétitions et reprenez le contrôle avec une phase d’endurance (sans chrono), en croisant avec d’autres sports. Augmentez les jours de repos.

 

 

© TM Detwiler
© TM Detwiler

SIGNE N°2 … vous n’êtes plus motivé par la compétition. Retrouvez l’envie en variant les distances, les courses (trail, triathlon, fun run…) et les challenges, et limitez vos objectifs aux épreuves qui vous font vraiment envie. Rien ne vous empêche de maintenir votre niveau grâce à un entraînement différent (club de course, nouveau sport…).

 

 

 

© TM Detwiler
© TM Detwiler

SIGNE N° 3 … votre vie personnelle passe au second plan et que votre portefeuille subit de plus en plus les conséquences de votre passion. La course à pied doit d’abord être une passion et ne jamais se transformer en addiction négative. La compétition ne doit pas remplir votre vie, mais vous accompagner pourvous apporter un plus. C’est le principal objectif.

 

 

INSCRIVEZ-VOUS MAINTENANT SI…

© TM Detwiler
© TM Detwiler

SIGNE N° 1la pression de l’épreuve et du dossard vous inquiète. Lancez-vous de petits challenges avec des amis coureurs sur des épreuves sans enjeux et rigolotes. Combattez l’appréhension en anticipant le jour de la course. En pratique, vous pouvez vous aligner sur une ou deux courses fun (de courte distance) par mois.

 

 

 

© TM Detwiler
© TM Detwiler

SIGNE N° 2 … vous avez tendance à relâcher l’entraînement entre deux cycles. S’il est important de bien récupérer pour permettre à l’organisme d’assimiler une préparation, conclure votre cycle spécifique par une compétition vous permettra de concrétiser le travail réalisé et de maintenir un niveau pour passer une étape.

 

 

 

© TM Detwiler
© TM Detwiler

SIGNE N° 3 … vous avez peur de paniquer au moment de commencer la course. Dites-vous que les compétitions restent avant tout des rendez-vous conviviaux. Les coureurs sont toujours compréhensifs avec les débutants. Et puis, vous ne serez certainement pas la seule personne à vous aligner sur une toute première course.

Le 10 km du tunnel Duplex A86, difficile mais atypique

10km-tunnel-duplex-a86
©PhotoRunning

À l’occasion de la première Fête de l’Autoroute du dimanche 22 mai, Vinci Autoroutes a tenté le pari de fermer le tunnel Duplex A86 qui relie Rueil-Malmaison (92) à Vélizy (78) pour laisser place à une course de 10 km. Si la traversée en voiture peut atteindre 12 €, celle de ce dimanche était gratuite !

Les 1400 participants, vêtus d’un t-shirt jaune fluo à l’image des tenues de travail des patrouilleurs autoroutiers, se sont donc réunis à l’intérieur du tunnel, après avoir pris la pluie à l’extérieur.

Malgré la météo, l’ambiance était festive mais une pointe de scepticisme, plutôt légitime, pouvait se lire sur le visage des coureurs. Un scepticisme qui s’est effacé lors du départ pour laisser place à l’action. Et quelle action, car la première moitié de la course était composée d’une montée quasi-constante (environ 4%), qui se ressentait autant dans les jambes que dans les poumons. Cela s’est vu sur le visage de tous les coureurs, qui ont viré au rouge à partir du 2e kilomètre. Ceux qui ont économisé leurs forces ont eu une idée judicieuse, car même si ce n’était que 5km, c’était long !

Soulagement à mi-course

Le demi-tour qui marquait la mi-parcours intervenait en haut du « faux-plat montant », et laissait place à la descente. Quel soulagement, car le manque d’air inévitable dans un tunnel et la température corporelle montante commençaient à être compliqués à gérer.

Davantage de décontraction dans la seconde partie donc. Le plaisir de courir sur une autoroute a pu s’extérioriser et peu à peu, les visages marqués et transpirants sont devenus relâchés et souriants.

À l’arrivée, les remarques étaient plutôt mitigées, mais beaucoup de finishers sont repartis avec une sensation de satisfaction d’avoir pris le départ de cette première. Qui se renouvellera ? Probablement : « Étant donné le nombre de participants, j’imagine que l’on va prendre date pour une seconde édition » a déclaré François-Brice Hincker, directeur de la communication chez Vinci Autoroutes. Si c’est le cas, quelques améliorations seront apportées en fonction des remarques que l’équipe organisatrice aura récoltées.

Les ressentis à chaud de 5 coureuses et coureurs à l’arrivée :

Justine : « Je la referai »
« C’était dur. J’ai cru que j’allais arrêter dans la montée. Mais c’était super sympa, car courir sur l’autoroute est tellement inhabituel ! Puis les coureurs étaient très solidaires entre eux, tout le monde s’encourageait. Si la course a lieu l’année prochaine, je la referai ! »

Vincent : « La montée est traitre »
« Une course très difficile. Normalement, je cours un 10 km en 55 min, et j’ai fait presque 1h aujourd’hui. La montée est traitre, car on ne la voit pas, mais on la sent vite. Mais c’est une course super atypique, il faut la faire, j’invite tout le monde à y participer, au moins pour voir ce que c’est. »

Hélène : « Pas beaucoup d’ambiance, mais contente »
« Il n’y a pas beaucoup d’ambiance étant donné qu’aucun spectateur n’était présent au bord de la route et il n’y a pas de musique. Mais c’était une course très insolite, très contente d’y avoir participé. »

Baptiste : « Pas de repères »
« C’était vachement dur. Il n’y a pas de paysages, pas de repères. On n’en voit pas la fin, c’est assez déstabilisant, mais on s’y habitue vite. »

Isabelle : « Une sacré expérience »
« Une sacré expérience ! Intéressante, épuisante, mais on a une une bouffée d’air à partir du 5e kilomètre. La  deuxième partie était très agréable. J’ai failli arrêté au 3e kilomètre, mais la dynamique de la course m’a tiré pour continuer ! »

4 conseils pour s’entraîner en altitude

Préparez votre voyage

Prévoyez au minimum sept jours sur place et choisissez une destination avec suffisamment de possibilités d’entraînement (avec chemins praticables). Il existe aujourd’hui des stations de trail spécialement aménagées. L’idéal serait aussi d’avoir la possibilité de fractionner sur une piste plate.

Augmentez vos apports en fer

Vous devez avoir des réserves en fer suffisantes pour stimuler les niveaux d’hémoglobine. Incluez dans votre régime habituel un supplément de viande rouge, de haricots et de certains légumes avant le départ et une fois sur place.

Commencez en douceur

Il est tentant de placer le plus de séances possibles dans un séjour court, mais une surcharge d’entraînement peut solliciter à outrance votre système immunitaire et interférer avec la production de globules rouges. Lors des trois premiers jours, tenez-vous en à des sorties faciles et réduisez votre entraînement de 25 %. Si vous vous sentez bien, vous pouvez alors passer à du fractionné long (ou à des séances au seuil). Au début, les temps de récupération devront être augmentés par rapport aux entraînements en plaine.

Pensez à l’effort, et non à l’allure

Selon l’altitude, vos séances d’entraînement seront probablement 3 à 15 % plus lentes qu’en plaine. Laissez tomber le chrono et concentrez-vous plutôt sur vos sensations afin que votre effort corresponde à votre objectif. Si vous terminez une sortie facile comme si vous veniez de finir une séance d’intensité, vous êtes en dehors de l’objectif.

4 conseils pour réussir votre première course

conseils-reussir-premiere-course
© Mark Matcho

Si pour vous la course à pied est d’abord un loisir, bien avant d’être un objectif, vous pourriez passer à côté d’une belle expérience. S’aligner derrière une ligne de départ pour sa première course, c’est un peu comme entrer dans une nouvelle communauté. Vous allez découvrir un autre monde où la passion et l’enthousiasme ne sont pas que des mots. Peu importe votre niveau et votre pratique, dites-vous que vous n’allez rien perdre, mais qu’au contraire, vous avez beaucoup à y gagner.

DU TAPIS DE COURSE AU FOOTING EXTÉRIEUR

Un coureur déjà habitué au tapis de course va être dérouté par le fait de courir en extérieur. Le vent, la météo, les parcours sont autant de nouveautés qu’il faut appréhender. Commencez dans un parc fréquenté par d’autres runners, et faites une ou deux sorties par semaine. Une fois que vous serez plus à l’aise, augmentez le nombre de séances à l’extérieur.

DU FOOTING EXTÉRIEUR À UNE COURSE EN GROUPE

Dans une compétition, vous allez inévitablement devoir courir avec les autres, donc entraînez-vous en intégrant un groupe de votre niveau. Repérez certains lieux très fréquentés et n’hésitez pas à entamer la discussion. Au fur et à mesure, vous allez discuter avec d’autres runners et vous familiariser avec la course en groupe. C’est également une très bonne manière d’obtenir de précieux conseils.

D’UNE COURSE EN GROUPE À UNE FUN RUN

Les foulées estivales ou les fun runs sont de bonnes occasions de découvrir l’ambiance d’une véritable course sans subir de pression, juste pour le plaisir. Ce type d’événements est ouvert à tous, et les coureurs viennent donc de tous les horizons. Vous trouverez des centaines de courses un peu partout en France.

D’UNE FUN RUN À LA PREMIÈRE COURSE

Choisissez tout d’abord une course pour vous faire plaisir, si possible une compétition qui ne rassemble pas des dizaines de milliers de coureurs. Préférez une course accessible où vous pourrez discuter sans être noyé dans la masse. Évitez les courses par temps très froid ou très chaud, préférez aussi un parcours plat et, si possible, mesuré. Placez-vous à l’arrière et restez à votre rythme durant les deux tiers de la course.

D’autres articles qui pourraient vous intéresser :

Rejoignez-nous sur notre page Facebook : Runner’s World France, et suivez-nous sur notre twitter @RunnersWorldFra

Entrainez-vous en fonction de vos objectifs

entrainements-objectifs-course-a-pied
© Scott Markewitz

Trouver le bon volume d’entraînement peut parfois être aussi compliqué que de partager une addition entre amis, car en course à pied comme au restaurant, chacun choisit son propre menu. Si certains coureurs arrivent à faire 4 à 5 séances par semaine, d’aucuns ne vont courir qu’une fois par week-end, tandis que d’autres encore préféreront alterner entraînement et jours de repos. Le nombre de sorties hebdomadaires dépendra de vos objectifs et de votre potentiel physique, lui-même étant en partie conditionné par le patrimoine génétique. Sans oublier votre vie personnelle (famille, travail, amis…). À chacun de trouver le juste équilibre en fonction de ses propres critères. L’important étant d’arriver à intégrer sa pratique à sa vie, et jamais le contraire. Ce guide vous aidera à faire les bons choix et à éviter les pépins physiques, mais aussi mentaux.

COURIR POUR LE PLAISIR

« Le plus important est de toujours courir en aisance respiratoire », explique Jean-Michel Serra, médecin des équipes de France d’athlétisme, au sein de la Fédération française d’athlétisme (FFA). « Il faut être capable de pouvoir parler et de tenir une conversation », mais on peut accélérer sur certaines portions. « Le cardiofréquencemètre n’aura pas forcément d’intérêt à ce niveau, sauf pour ceux qui voudront évaluer leurs progrès pour plus tard. »
Le conseil en plus : « Il est primordial de bien échauffer les articulations des chevilles et des pieds afin de les préparer, et en particulier les tendons d’Achille, qui vont devoir supporter des impacts traumatisants. Pour beaucoup, les douleurs surviennent en général dans cette zone. »

SANTÉ ET PERTE DE POIDS

L’important est de mettre en place une régularité, avec 3 à 4 séances hebdomadaires de plus de 45 min. « Il est aussi intéressant d’apporter un travail qualitatif pour augmenter la dépense énergétique, sous la forme de 15/15 ou 30/30. » Une activité croisée peut permettre de varier les sollicitations.
Le conseil en plus : « Veillez à des apports variés et équilibrés (50 % de glucides, 15 % de protéines, et le restant en lipides) en quantité raisonnable (2 000 à 2 500 kcal max) afin de ne pas favoriser les carences. Buvez au moins 1,5 litre par jour, et ajouter 1 litre par heure de pratique sportive. »

PRÉPARATION DE COURTES DISTANCES (10 KM)

« Pas plus d’une course tous les 15 jours, surtout chez les sportifs ayant une activité professionnelle stressante ou physique. » L’idéal est d’alterner entraînement et jour de repos pour optimiser la récupération. Il est aussi fondamental de travailler le renforcement, le gainage et le haut du corps, en privilégiant des exercices de PPG.
Le conseil en plus : « Il faut courir la majorité du temps en endurance, et faire des séances spécifiques un quart à un cinquième du reste seulement. La planification est primordiale pour progresser, éviter de stagner et structurer sa préparation. »

ENTRAÃŽNEMENT PRINTANIER ET OBJECTIFS ESTIVAUX (TRAILS)

Un entraînement saisonnier pour préparer de gros objectifs comporte une part de risque : « Ce n’est pas la meilleure formule, car pour des épreuves exigeantes, il devrait y avoir un entretien en continu. » Pour ce type d’objectif, il est plus important d’avoir un bon maintien corporel qu’une VMA élevée, car il permettra d’acquérir une économie de course et une foulée plus efficace.
Le conseil en plus : « Un entraînement croisé va permettre de varier les sollicitations, de diminuer les microtraumatismes, et donc d’avoir une progression plus linéaire. »

PRÉPARATION ANNUELLE ET OBJECTIFS VARIÉS SUR L’ANNÉE

« Planifiez vos courses pour anticiper les charges de travail, et évitez de changer soudainement d’objectifs car on se blesse autant à cause du surentraînement physique que de la perturbation du mental. » Il faudra aussi respecter une progressivité et s’économiser durant sa préparation.
Le conseil en plus : « Il est difficile de dépasser six séances hebdomadaires sans impacter la vie personnelle et engendrer de surentraînement, avec pour conséquence des répercussions immédiates sur les performances. »

10 conseils pour pratiquer le trail sans se blesser

trail

Le trail est une discipline qui est particulièrement exigeante. En plus de subir les contraintes que l’on retrouve dans la course à pied ordinaire, le coureur devra faire face aux problèmes liés à la technicité du terrain, aux efforts des montées, à l’exigence des descentes. Entre proprioception, technique et renforcement musculaire, le traileur ne devra rien négliger. Voici donc 10 conseils pour pratiquer le trail sans se blesser.

1. Se préparer dans de bonnes conditions de forme et de santé. En plus de devoir travailler sa resistance à l’effort, le coureur devra également travailler le renforcement musculaire, primordial en trail.

2. Repérer le parcours, les obstacles et les difficultés. Si vous empruntez un parcours inconnu, allez-y doucement afin d’éviter les pièges.

3. S’entraîner en conséquence, inclure dans sa préparation des dénivelés similaires en pleine nature, du fractionné, etc. Cela permettra d’éviter les surprises le jour d’une compétition ou d’un effort un peu plus soutenu.

4. Se familiariser avec la distance. Ne partez pas dès le début pour des parcours de 50 kilomètres en pensant que ce n’est rien. Comme pour toute pratique, vous devrez y aller progressivement.

5. Travailler pendant la préparation les contraintes du terrain et notamment les descentes techniques. Les descentes sont particulièrement exigeantes pour l’organisme car, en plus de nécessiter une technique irréprochable, elles imposent aux muscles un travail particulier que l’on ne rencontre nulle part ailleurs en course à pied.

6. Se reposer suffisamment avant une sortie pour ne pas risquer des blessures de fatigue. En trail, on part souvent pour plusieurs de courses sur des parcours exigeants. La fatigue peut entraîner une déconcentration, fatale sur des parcours techniques, ont accroître le travail de vos muscles au fil des kilomètres.

7. S’hydrater convenablement, aussi bien au quotidien que pendant les entraînements ou durant une compétition.

8. Ralentir ou s’arrêter quelques minutes en cas de tension, de crampe, de grosse baisse de régime… quitte à mieux repartir ensuite.

9. S’arrêter immédiatement en cas de douleur vive, de chute, de malaise de fatigue.

10. Récupérer de façon optimale et reprendre la course à pied progressivement.

8 astuces pour concrétiser son projet de course à l’étranger

courir-ailleurs-concretiser-voyage

Quand on s’entraine toute l’année sur un même circuit de quelques kilomètres, on peut avoir envie d’aller voir ailleurs. Et pourquoi ne pas en profiter pour tenter un chrono ? Bonne idée, non ? Et, tant qu’à faire autant choisir un sport exotique, inconnu et lointain. Ah, voilà qui est tout de suite plus amusant ! Mais avant de monter dans un avion avec votre paire de baskets sous le bras, voici les conseils de nos journalistes et experts, tous « globe-runners », pour vous aider à organiser votre périple. Et en profiter au maximum.

Après avoir choisi votre destination, il vous reste encore à l’organiser. Les coureurs sont souvent de bons organisateurs. Ça vaut mieux quand on prévoit d’allier un voyage avec une course.

Trouvez un vol

Les sites de recherche de vol pullulent sur le Net. À vous de trouver celui que vous préférez. Les voyageurs qui parlent l’anglais pourront toutefois se diriger vers Kayak.com ou encore Vayama.com, deux sites qui proposent des billets aller-retour à des tarifs vraiment intéressants. Lorsque vous avez trouvé votre vol, essayez de contactez la compagnie aérienne pour avoir un plan de l’emplacement des sièges détaillant les endroits où il y a le plus de place pour vos jambes. Là encore, si vous parlez anglais, il existe des sites très bien faits comme Seatguru.com ou Seatexpert.com qui vous montrent les places qui ont le plus d’espace sur votre vol. Même 15 ou 20 centimètres seulement peuvent faire la différence. Souvent, vous pouvez acheter pour quelques dizaines d’euros de plus des sièges « plus » – chez Air France, par exemple. Évitez les sièges côté hublot, c’est le faux bon plan. Vous serez plus tranquille pour dormir, mais vous serez moins mobile, moins libre, et vous ne pourrez pas étendre tranquillement vos jambes dans l’allée.

Adaptez votre emploi du temps

Les vols longue distance sont plus mauvais qu’on ne l’imagine. Ils peuvent en effet dérégler vos horloges internes – vos rythmes circadiens – comme vos cycles du sommeil ou votre cycle digestif, voire le cycle menstruel si vous êtes une femme. Pas fun, pas fun du tout. C’est cette désynchronisation qui entraîne le syndrome du décalage horaire. Celui-ci peut durer plusieurs jours et vous plonger dans un état comateux, vous rendre irritable et vous faire rater votre course. Si vous traversez des fuseaux horaires de six heures ou plus, préparez-vous avant de partir et essayez de régler peu à peu votre rythme du sommeil au moins dix jours avant votre départ pour qu’il corresponde aux horaires du pays dans lequel vous vous rendez.

L’heure du départ

Que la course commence à l’aube, en fin de matinée ou au coucher du soleil pour une longue nuit d’épreuve, essayez de vous entraîner sur place à la même heure, quelques jours plus tôt pour avoir un premier ressenti de vos sensations à ce moment de la journée. Ce n’est pas grand-chose, mais cela peut vous permettre de vous rassurer, tout en vous mettant dans le bon état d’esprit.

Prévoyez votre repas de la veille

Si vous avez prévu de participer à une course qui attire des milliers de coureurs et qui se déroule dans une petite ville, prévoyez votre dernier repas avant la course. Vous ne serez pas seul, et les restaurants seront sans doute pris d’assaut par les autres coureurs et leur famille. Là encore, cela peut vous sembler inutile, mais c’est cette somme de petits détails qui fait la différence et vous démarquera des débutants prompts à faire des erreurs. Utilisez votre smartphone ou votre tablette pour savoir quels sont les restaurants près de votre hôtel et réservez une table, tout de suite !

Ne devenez pas logisticien, mais…

Allez sur Internet et imprimez les plans de la ville pour aller de votre hôtel au lieu où vous retirerez votre dossard. Pensez aussi à y noter l’emplacement de la ligne de départ et d’arrivée. Si vous n’arrivez pas à déchiff rer la langue du pays et les noms des rues pour faire l’itinéraire, achetez un guide type « Lonely Planet » avant de partir ou téléchargez ses applications sur votre smartphone. De même, ça peut être une excellente idée, si vous en avez le temps, de reconnaître une partie du parcours. À pied, cela s’entend.

Apportez vos propres gels et barres

À moins de partir dans un pays où vous êtes certain de trouver les mêmes gels que ceux avec lesquels vous avez l’habitude de fonctionner à la maison, ne laissez rien au hasard dans ce domaine.

Passez du temps sur le site web de la course

Imaginez que vous vous retrouviez sur la ligne de départ et que l’organisateur fasse son briefing dans une langue dont vous ne comprenez pas un mot… Soyez donc prévoyant en visitant le site web de la course pour lire les récits des éditions précédentes, s’il y en a ! Et si le site web n’est pas assez précis, renseignez-vous auprès d’autres coureurs sur les forums. La maîtrise de l’anglais est bien entendu un plus dans ce domaine. Les trois choses les plus importantes à savoir sont le nombre exact de ravitaillements pendant la course, leur contenu mais également la météo. Un manque de préparation dans l’un de ces domaines peut vous faire rater votre course et vous faire passer une très mauvaise journée. Prenez le marathon d’Osaka, au Japon, par exemple : les ravitaillements solides n’interviennent qu’à partir du kilomètre 27. Il vaut mieux le savoir à l’avance, non ?

Apprenez à compter

Les États-Unis sont le seul pays au monde qui ne compte pas la distance en kilomètres. Marathon de New York, de Boston, de Miami ou d’Honolulu, peu importe, c’est toujours bien de savoir que 1 mile égale 1,6 kilomètre. Quand vous arrivez au mile 25, il ne vous reste donc pas 17 kilomètres mais simplement 2 miles, donc environ 3 kilomètres. Respirez.

TOP 10 des aliments pour faciliter la digestion

top-10-aliments-digestion

Personne n’aime se sentir ballonné, en particulier juste avant une course. Vous êtes distrait, vous vous sentez plus lourd, et absolument tout ce qui vous permet d’avancer habituellement, de votre motivation à votre niveau d’énergie, peut souffrir de cette sensation. Molly Morgan, qui dirige Creative Nutrition Solutions, un institut privé qui délivre des programmes nutritionnels spécialisés, recommande d’éviter les solutions miracles pour apporter ce supplément de fibre et de se concentrer d’abord sur la nourriture. Voici sa sélection des 10 meilleurs aliments pour faciliter votre digestion.

© Thomas MacDonald
© Thomas MacDonald

Les framboises

Les framboises sont les rock star des fibres, avec 8 gramme pour 200g—soit le double de fibres qu’apporte les fraises ! Les fibres augmentent le volume des selles pour aider à déplacer les aliments en douceur à travers le système digestif. Pour le petit-déjeuner, garnissez vos flocons d’avoine ou votre yaourt avec des framboises ou prenez-les pour un snack.

 

Oranges
© Thomas MacDonald

Les oranges

Le pouvoir des agrumes est une triple : les oranges ont beaucoup de vitamine C qui adoucissent les selles, des fibres qui augment le volume de vos selles, et de la naringine, un flavonoïde qui d’après le travail des chercheurs peut fonctionner comme un laxatif. Prenez une orange comme snack ou ajoutez des quartiers d’orange à votre salade.

Eau
© Thomas MacDonald

L’eau

« Rester hydraté est essentiel pour aider à ce que les choses bougent » explique Molly Morgan. Sans un apport abondant d’eau, les selles ne peuvent se ramollir et se déplacer en douceur dans le tube digestif. Pas étonnant que la déshydratation soit une cause commune de constipation. Buvez des petits gorgées d’eau et ajoutez des tranches de citron ou de concombre pour un supplément de saveur.

 

 

Kefir
© Thomas MacDonald

Le kéfir

La boisson laitière fermentée est pleine de probiotiques, des « bonnes » bactéries qui sont vitales pour la santé de l’intestin. Et le kéfir a 10 fois plus de souche de cette bactérie que le yaourt en a. Il a une plus grande diversité qui améliore les chances que certains de ces microbes soient bénéfiques en particulier pour votre microbiote intestinal. En plus, des chercheurs britanniques ont trouvé que les probiotiques pouvaient soulager la constipation, ramollir les selles, et même en doubler la fréquence. Buvez du kéfir seul ou ajoutez-le à vos smoothies.

 

 

© Matt Rainey
© Matt Rainey

 

Les amandes

Les amandes sont chargées en bonnes graisses pour le cœur, des protéines, et des fibres, mais c’est sa haute dose de magnésium qui va plaire à vos intestins. « Le magnésium neutralise l’acide de l’estomac et aide à faire circuler vos selles à travers vos intestins », affirme Molly Morgan. Et juste une petite poignée (28 grammes) contient 25% de la dose journalière recommandée. Les amandes sont de parfait snack à emporter, ou vous pouvez ajouter de la poudre d’amande à vos smoothies chauds.

 

© Thomas MacDonald
© Thomas MacDonald

Les haricots noirs

200g d’haricots noirs contient 15 g de fibre (une femme a besoin de 25 grammes par jour), ainsi que du magnésium et du potassium pour un système digestif plus fluide. Ajoutez-en à vos salades, sauces et soupes ou faites-les sautez avec des haricots verts.

 

 

© Thomas MacDonald
© Thomas MacDonald

Les pruneaux

Le produit séculaire contre la constipation est non seulement riche en fibres (6 g pour 100g), mais les pruneaux contiennent aussi de la dihydroxyphényl isatine, un composé naturel qui stimule l’intestin, ainsi que du sorbitol, un sucre qui a un effet laxatif. En plus, les pruneaux contiennent le double de potassium que les bananes. Ne pas consommer assez de potassium peut être une cause de constipation et de fatigue. Hachez-les et ajoutez-les à vos salades, flocon d’avoines et à vos yaourts.

 

© Matt Rainey
© Matt Rainey

Les légumes-feuilles

Les épinards, la betterave et le chou frisé contiennent des nutriments qui ont des pouvoirs anti-constipation, grâce aux fibres (200g de betterave contient de 4 g de fibres), le magnésium aide le colon à se contracter et le potassium aide à réguler l’équilibre des fluides et les contractions musculaires. Ajoutez un de ces légumes-feuilles à vos salades, à vos sandwiches, ou faites-les revenir dans de l’huile d’olive avec de l’ail.

 

© Fotolia
© Fotolia

Le son de blé

Sans surprise les études montrent que le son de blé peut soulager la constipation et améliorer la digestion. La couche externe, le noyau, du son de blé est une grosse source de fibre avec pas moins de 25 g pour 200g. Saupoudrez sur vos flocons d’avoine, concoctez des muffins au son, ou mangez un bol de céréales.

 

© Thomas MacDonald
© Thomas MacDonald

Café, thé ou décaféiné

Votre tasse de café du matin peut avoir un effet sur vos intestins mais cela n’est pas juste dû à la caféine. Une étude prouve que le café – y compris le décaféiné- signifie une visite aux toilettes pour environ 30 % des personnes. Les experts estiment que c’est l’acidité du café qui est la clé, notamment son acide chlorogénique, un composé qui donne au café son goût amer. Les liquides chauds peuvent donner à votre colon un véritable élan. Le thé ou même l’eau chaude avec du citron peuvent fonctionner.

10 nouvelles chaussures running testées

test-10-chaussures-printemps

SAUCONY HURRICANE ISO 2 170 €

Saucony Hurricane Iso 2
© Nick Ferrari

La nouvelle version de la Hurricane combine toutes les technologies Saucony pour garantir une foulée confortable avec beaucoup d’amorti, de dynamisme et de stabilité. Nos testeurs ont surtout été marqués par le maintien ajusté et le confort de l’empeigne à double-couches bien rembourrée qui enveloppe parfaitement le talon et le milieu du pied tout en laissant beaucoup d’espace pour les orteils. La technologie utilisée dans la semelle intermédiaire est la grande nouveauté. Placé au niveau du talon et sous la semelle interne, l’amorti Everun procure un confort continu après l’impact et un bon rebond lors de l’impulsion. Les encoches de flexion sur la semelle extérieure offrent plus de souplesse, et les renforts situés sous la partie interne du talon et sous la voûte plantaire empêchent le roulement du pied vers l’intérieur.

Poids homme : 309 g
Poids femme : 255 g
Drop : 10 mm

L’avis du testeur
Nom: Lisa
Âge: 39 ans
Taille : 1,64m
Poids: 53kg KM PAR SEMAINE: 40/50
Lieu de résidence : Limoges (87)
Profession : Infirmière

«Ces chaussures ont un excellent amorti sur toutes les zones clés. J’adore le rembourrage au niveau de la languette et de l’empeigne. J’ai couru avec sur un semi-marathon juste après les avoir achetées. Elles étaient très confortables. Elles m’ont apporté le maintien supplémentaire dont j’avais besoin.»

BROOKS TRANSCEND 3 170 €

Brooks Transcend 3
© Nick Ferrari

Brooks a retravaillé la Transcend avec cette 3ème version: elle est plus légère, moins volumineuse et protège toujours autant votre pied. La géométrie de la Transcend, avec sa coupe large et rectiligne et des rails de support bordant la semelle intermédiaire, favorise un déroulé du pied naturel tout en le maintenant dans l’axe pour éviter les blessures. Pour cette version, les rails de support sont plus souples et les orteils davantage relevés pour un déroulé plus rapide. L’empeigne est également plus flexible, grâce au mesh triple couche qui enveloppe le pied. Nos testeurs ont adoré le meilleur maintien et la qualité de la foulée. Ils ont trouvé que la semelle offrait un excellent amorti tout en garantissant la stabilité et de bonnes sensations sur le bitume.

Poids homme : 323 g
Poids femme : 261 g
Drop : 8 mm

L’avis du testeur
Nom: Florian
Âge : 28 ans
Taille : 1,83m
Poids : 73kg
Km par semaine : 60/70
Lieu de résidence : Puyricard (13)
Profession : Chargé de clientèle

«J’ai beaucoup apprécié le maintien des rails de support, parfait pour des pieds fins comme les miens. La légèreté de la chaussure et la souplesse de l’empeigne sont remarquables. J’ai eu de très bonnes sensations de fluidité dans ma foulée, avec un bon amorti.»

MIZUNO WAVE CATALYST 130 €

Mizuno Wave Catalyst
© Nick Ferrari et Julie Dong

La nouvelle Wave Catalyst est une chaussure de performance classique, légère et stable. L’empeigne est confortable et procure un maintien ajusté du talon à la voûte plantaire. Le mesh est souple pour une meilleure flexibilité de la pointe du pied. La semelle est près du sol, très dynamique, avec ce qu’il faut d’amorti pour une protection optimale sans freiner votre déroulé. La plaque Wave en plastique insérée dans la semelle intermédiaire est entaillée à l’extérieur pour plus de légèreté et moins de rigidité, avec des ondulations sous la voûte plantaire pour une structure légère. Conçue pour apporter le maintien de l’Elixir combiné à l’amorti de la Sayonara, la Catalyst devrait ravir les adeptes des 2modèles, ainsi que les coureurs qui découvrent la marque.

Poids homme : 269 g
Poids femme : 218 g
Drop : 9 mm

L’avis du testeur
Nom: Patrick
Âge : 55ans
Taille : 1,92m
Poids : 79kg
Km par semaine : 60
Lieu de résidence : Libourne (33)
Profession: avocat en assurances

«Cette chaussure est très agréable à porter. Ce que j’ai préféré, c’est le juste équilibre entre le dynamisme et l’amorti. C’est souvent difficile de combiner les deux. La chaussure était assez stable et offrait un bon maintien du pied, même sur les graviers et sur les surfaces irrégulières. Je n’ai jamais eu les pieds fatigués après mes courses.»

NEW BALANCE FRESH FOAM ZANTE V2 130 €

NEW BALANCE FRESH FOAM ZANTE V2
© Nick Ferrari

Lorsque nous avons découvert la Zante l’année dernière, nous avons adoré sa foulée légère et rapide et la façon dont la chaussure semblait tirer le meilleur de la Fresh Foam de New Balance, trouvant le juste équilibre entre amorti et dynamisme. Mais de nombreux testeurs avaient eu du mal avec le chaussant, qu’ils avaient trouvé trop serré au niveau de la voûte plantaire. Dans la v2, New Balance a élargi le chaussant autour de la voûte plantaire et agrandi le support du médio-pied vers l’avant. La plupart de nos testeurs ont apprécié cette évolution, surtout ceux avec des pieds étroits. Autres changements: plus d’amorti à l’avant-pied, une semelle extérieure avec une couche plus épaisse de caoutchouc et de fines rainures pour une meilleure flexibilité. La chaussure est plus lourde, mais nos testeurs ont trouvé que cette nouvelle version était un modèle d’entraînement confortable à un prix abordable.

Poids homme : 244 g
Poids femme : 198 g
Drop : 6 mm

L’avis du testeur
Nom: Rachel
Âge : 30ans
Taille : 1,77m
Poids : 54kg
Km par semaine : 96
Lieu de résidence : Granville (50)
Profession : Doctorante

Asics Gel-Nimbus 18 180 €

Asics GEL-Nimbus 18, Mens
© Nick Ferrari

Poids homme : 343 g
Poids femme : 278 g
Drop : 10 mm

La Nimbus est la toute première série des «nuages» d’Asics. La sensation d’amorti est exceptionnelle. Et cette 18ème version ne déçoit pas! L’empeigne est confortable grâce à son mesh rembourré. La dernière nouveauté est l’amorti, réalisé avec la technologie Gel, situé à l’arrière, plus près du pied, pour une transition plus rapide. La chaussure est plus lourde que les autres modèles, mais tous nos testeurs ont aimé la réception en douceur à chaque foulée. Quant à nos testeuses, elles ont adoré le maintien et le confort de l’empeigne  flexible en mesh. «J’ai aimé cette chaussure à la seconde où je l’ai enfilée», confie Roseline, l’une de nos testeuses.

Brooks Ravenna 7 135 €

© Nick Ferrari
© Nick Ferrari

Poids homme : 312 g
Poids femme : 244 g
Drop : 9 mm

La Ravenna est comme l’homme ou la femme idéal: elle met de la magie et du fun dans votre vie, mais elle est aussi confortable et procure un bon maintien pour les moments plus difficiles. L’avant du pied est incurvé pour un déroulé plus rapide, et il offre plus de rebond pour une meilleure propulsion. La Ravenna a toujours autant d’amorti et elle est légèrement stable. Plusieurs de nos testeurs ont trouvé que le médio-pied de cette nouvelle version était trop serré et trop bas. En revanche, nos testeuses ont été unanimes sur l’excellence du maintien et l’efficacité de la foulée. Le chausson est très confortable et offre de très bonnes sensations sur toute la durée d’une sortie, même longue.

New Balance Fresh Foam 1080 160 €

New Balance-1080
© Nick Ferrari

Poids homme : 298 g
Poids femme : 244 g
Drop : 8 mm

La 1080 est le modèle offrant le plus d’amorti dans la gamme Fresh Foam, avec une réception en douceur et une foulée neutre. Malgré le manque de technologies de contrôle de mouvement, la chaussure fait preuve de stabilité grâce à sa base large qui s’étend jusque sous la voûte plantaire et à sa semelle intermédiaire montante sur les côtés. Nos testeurs aux pieds larges ont aimé le chaussant spacieux qui maintenait tout de même leur pied. Ils ont également tous apprécié la sensation procurée par la mousse sous le pied. «La chaussure amortit beaucoup, mais elle reste légère et dynamique», explique Romain, l’un de nos testeurs.

Altra Provision 2.5 140 €

ALTRA_PROVISION2.5_HOMME
© Nick Ferrari

Poids homme : 301 g
Poids femme : 230 g
Drop : 0 mm

Nos testeurs ont attribué de bonnes notes à la Provision2.5 pour le confort et l’appui. La géométrie de la semelle –plus élevée au niveau de la voûte plantaire, avec de larges coussinets de chaque côté de la semelle et sous le talon– empêche la pronation sans perdre en équilibre. «C’est la seule chaussure avec laquelle je peux courir naturellement en ayant un bon maintien», précise Joël, l’un de nos testeurs. A noter que cette chaussure présente un drop nul, marque de fabrique d’Altra.

Saucony Kinvara 7 130 €

Saucony Kinvara 7, Mens
© Nick Ferrari

Poids homme : 218 g
Poids femme : 187 g
Drop : 6 mm

La Kinvara 7 défend sa place de chaussure déstructurée et souple, avec beaucoup d’amorti et un faible drop. L’insertion d’un bloc de la nouvelle mousse Everun de Saucony au niveau du talon et une semelle extérieure redessinée ont eu peu d’in uence sur les notes concernant l’amorti et la foulée, qui ont ravi les adeptes de la Kinvara et les néophytes.

Salomon Sonic Pro 140 €

Salomon Sonic Pro, Mens
© Nick Ferrari

Poids homme : 238 g
Poids femme : 207 g
Drop : 10 mm

Salomon est surtout connue dans le monde du trail et a pour ambassadeurs les plus grands traileurs du monde. La Sonic Pro est la 1ère chaussure de route de la marque et reste dans la tradition d’un modèle pour coureurs rapides et efficaces. La semelle intermédiaire double densité à profil bas et neutre favorise une foulée dynamique avec une touche d’amorti talon. L’empeigne o re un maintien ajusté, renforcé par le système de laçage Quicklace.

- Publicité -

Entraînez-vous !

Une bonne santé

- Publicité -

Alimentation

- Publicité -