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Quand on s’entraine toute l’année sur un même circuit de quelques kilomètres, on peut avoir envie d’aller voir ailleurs. Et pourquoi ne pas en profiter pour tenter un chrono ? Bonne idée, non ? Et, tant qu’à faire autant choisir un sport exotique, inconnu et lointain. Ah, voilà qui est tout de suite plus amusant ! Mais avant de monter dans un avion avec votre paire de baskets sous le bras, voici les conseils de nos journalistes et experts, tous « globe-runners », pour vous aider à organiser votre périple. Et en profiter au maximum.

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Après avoir choisi votre destination, il vous reste encore à l’organiser. Les coureurs sont souvent de bons organisateurs. Ça vaut mieux quand on prévoit d’allier un voyage avec une course.

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Trouvez un vol

Les sites de recherche de vol pullulent sur le Net. À vous de trouver celui que vous préférez. Les voyageurs qui parlent l’anglais pourront toutefois se diriger vers Kayak.com ou encore Vayama.com, deux sites qui proposent des billets aller-retour à des tarifs vraiment intéressants. Lorsque vous avez trouvé votre vol, essayez de contactez la compagnie aérienne pour avoir un plan de l’emplacement des sièges détaillant les endroits où il y a le plus de place pour vos jambes. Là encore, si vous parlez anglais, il existe des sites très bien faits comme Seatguru.com ou Seatexpert.com qui vous montrent les places qui ont le plus d’espace sur votre vol. Même 15 ou 20 centimètres seulement peuvent faire la différence. Souvent, vous pouvez acheter pour quelques dizaines d’euros de plus des sièges « plus » – chez Air France, par exemple. Évitez les sièges côté hublot, c’est le faux bon plan. Vous serez plus tranquille pour dormir, mais vous serez moins mobile, moins libre, et vous ne pourrez pas étendre tranquillement vos jambes dans l’allée.

Adaptez votre emploi du temps

Les vols longue distance sont plus mauvais qu’on ne l’imagine. Ils peuvent en effet dérégler vos horloges internes – vos rythmes circadiens – comme vos cycles du sommeil ou votre cycle digestif, voire le cycle menstruel si vous êtes une femme. Pas fun, pas fun du tout. C’est cette désynchronisation qui entraîne le syndrome du décalage horaire. Celui-ci peut durer plusieurs jours et vous plonger dans un état comateux, vous rendre irritable et vous faire rater votre course. Si vous traversez des fuseaux horaires de six heures ou plus, préparez-vous avant de partir et essayez de régler peu à peu votre rythme du sommeil au moins dix jours avant votre départ pour qu’il corresponde aux horaires du pays dans lequel vous vous rendez.

L’heure du départ

Que la course commence à l’aube, en fin de matinée ou au coucher du soleil pour une longue nuit d’épreuve, essayez de vous entraîner sur place à la même heure, quelques jours plus tôt pour avoir un premier ressenti de vos sensations à ce moment de la journée. Ce n’est pas grand-chose, mais cela peut vous permettre de vous rassurer, tout en vous mettant dans le bon état d’esprit.

Prévoyez votre repas de la veille

Si vous avez prévu de participer à une course qui attire des milliers de coureurs et qui se déroule dans une petite ville, prévoyez votre dernier repas avant la course. Vous ne serez pas seul, et les restaurants seront sans doute pris d’assaut par les autres coureurs et leur famille. Là encore, cela peut vous sembler inutile, mais c’est cette somme de petits détails qui fait la différence et vous démarquera des débutants prompts à faire des erreurs. Utilisez votre smartphone ou votre tablette pour savoir quels sont les restaurants près de votre hôtel et réservez une table, tout de suite !

Ne devenez pas logisticien, mais…

Allez sur Internet et imprimez les plans de la ville pour aller de votre hôtel au lieu où vous retirerez votre dossard. Pensez aussi à y noter l’emplacement de la ligne de départ et d’arrivée. Si vous n’arrivez pas à déchiff rer la langue du pays et les noms des rues pour faire l’itinéraire, achetez un guide type « Lonely Planet » avant de partir ou téléchargez ses applications sur votre smartphone. De même, ça peut être une excellente idée, si vous en avez le temps, de reconnaître une partie du parcours. À pied, cela s’entend.

Apportez vos propres gels et barres

À moins de partir dans un pays où vous êtes certain de trouver les mêmes gels que ceux avec lesquels vous avez l’habitude de fonctionner à la maison, ne laissez rien au hasard dans ce domaine.

Passez du temps sur le site web de la course

Imaginez que vous vous retrouviez sur la ligne de départ et que l’organisateur fasse son briefing dans une langue dont vous ne comprenez pas un mot… Soyez donc prévoyant en visitant le site web de la course pour lire les récits des éditions précédentes, s’il y en a ! Et si le site web n’est pas assez précis, renseignez-vous auprès d’autres coureurs sur les forums. La maîtrise de l’anglais est bien entendu un plus dans ce domaine. Les trois choses les plus importantes à savoir sont le nombre exact de ravitaillements pendant la course, leur contenu mais également la météo. Un manque de préparation dans l’un de ces domaines peut vous faire rater votre course et vous faire passer une très mauvaise journée. Prenez le marathon d’Osaka, au Japon, par exemple : les ravitaillements solides n’interviennent qu’à partir du kilomètre 27. Il vaut mieux le savoir à l’avance, non ?

Apprenez à compter

Les États-Unis sont le seul pays au monde qui ne compte pas la distance en kilomètres. Marathon de New York, de Boston, de Miami ou d’Honolulu, peu importe, c’est toujours bien de savoir que 1 mile égale 1,6 kilomètre. Quand vous arrivez au mile 25, il ne vous reste donc pas 17 kilomètres mais simplement 2 miles, donc environ 3 kilomètres. Respirez.

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