L’avion avant une course ? Nos conseils pour rester frais

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Test

Courir dans une ville lointaine implique souvent de prendre l’avion. Voici quelques conseils pour que ce trajet n’est pas trop de conséquences physiques.

Restez réveillé

La plus grande erreur que font souvent les gens en avion, c’est de manger et de s’endormir aussitôt. Bien sûr, c’est parfois difficile de résister, mais commencez tout de suite par régler votre montre sur l’heure de votre destination. Le risque : être réveillé à deux heures du matin et somnoler toute la journée de votre arrivée. Si vous voyagez pendant les heures du jour du pays dans lequel vous vous rendez, essayez de ne pas vous endormir grâce aux modules multimédias personnels mis à votre service dans les avions.

Compressez-vous !

Portez des chaussettes de compression ou des bas de contention. Leur pression augmente la circulation du sang et diminue l’accumulation des fluides, ce qui permet de prévenir les thromboses veineuses profondes – des caillots sanguins provoqués par l’immobilisation. Une meilleure circulation du sang permet également d’éviter d’avoir les jambes molles à la fin du vol.

Hydratez-vous

L’air sec dans l’avion provoque une déshydratation déréglant tout, de la circulation du sang au fonctionnement des organes. Cela augmente également les effets du décalage horaire et aggrave donc la fatigue du voyage. Même si vous n’avez pas soif, buvez un verre d’eau toutes les heures ou toutes les heures et demie. Essayez de garder des urines claires, c’est le signe que vous êtes bien hydraté. L’usage fréquent d’un spray nasal riche en sels minéraux permet également de restaurer l’humidité naturelle de vos voies respiratoires, détériorées par l’air recyclé qui sévit dans l’avion.

Mangez

Les repas dans l’avion vont vous faire redécouvrir le sens du mot « malbouffe ». Apportez quelques barres énergétiques, des fruits secs et autres types de nourriture dont vous avez l’habitude. Vous passerez un peu pour un campeur, mais peu importe.

6 conseils pour passer du semi-marathon au marathon

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©Matt Rainey

Choisissez votre course judicieusement

Puisque la distance de course double, il est judicieux de choisir un marathon qui attise votre motivation et dont le parcours est plus plat que vallonné. Ces deux choses vous aideront fortement à garder votre motivation et à améliorer vos chances de réussites. Le mieux est de choisir un marathon près de chez soi pour connaître le parcours et aussi pour que votre famille et vos amis puissent vous soutenir plus facilement.

Trouvez le temps

La plupart des plans d’entraînement pour le marathon durent de 12 à 16 semaines afin de permettre l’accumulation des kilomètres à long terme. L’entraînement pour un marathon prend beaucoup de temps sur votre temps libre, surtout les week-ends. Il est donc judicieux d’être sûr que vous avez le temps pour vous y consacrer avant de vous y mettre. Cela peut vouloir dire de choisir une saison qui vous donne plus de temps pour vous entrainer, comme par exemple les longues journées d’été pour une course qui se déroulera à l’automne.

Trouvez un plan qui vous convienne

Il y a un million de plans d’entraînement pour les marathons et le mieux est d’en choisir un qui ressemble à votre entraînement de semi-marathon. Cela peut être un plan qui comprend 3 à 4 sorties par semaine ou un plan qui vous fera courir plus longtemps. L’idée est d’utiliser un plan durant la première semaine qui ressemble fortement à votre entraînement actuel, ainsi vous pourrez progresser grâce à une méthode qui a fonctionné pour vous.

Un plan d’entraînement pour un premier marathon peut comprendre 3 à 4 sorties par semaine. La plus longue sortie atteindrait les 32 kilomètres. On peut également ajouter du cross-training (vélo elliptique), du renforcement musculaire, et un travail sur la souplesse pour réduire le risque d’épuisement et de blessures.

Courir plus longtemps

S’entrainer pour un marathon implique de faire des sorties plus longues au cours d’une saison plus longue. La clé pour courir plus longtemps est d’être à l’écoute de son corps et de son niveau d’effort, afin être dans un niveau d’effort modéré. Pour certains cela voudra dire courir lentement tandis que pour d’autres cela signifiera d’alterner course et marche pour garder un niveau d’effort plutôt faible.

Courez vos plus longues sorties sur des terrains qui ressemblent à celui du marathon, et comme vous le feriez dans votre entraînement de semi-marathon, augmentez progressivement la distance de 2 à 4 km chaque semaine. Essayez d’alterner entre une sortie plus longue et constructive et une sortie plus courte, ce qui fera que vous que courez plus longtemps réellement qu’une seule semaine sur deux, et vous donnera plus de temps pour vous adapter et récupérer.

Courez plus efficacement

Un moyen facile pour courir avec moins de stress -émotionnel ou autre- est d’envisager une stratégie alternant course et marche pour vos sorties longues. C’est un moyen efficace de briser la barrière mentale de la distance, et la phase de marche permet une mini-récupération qui réduit l’impact global sur votre corps et qui vous permet de courir plus efficacement plus longtemps.

Maintenant que vous courez continuellement des semi-marathons, essayez d’alterner 8 minutes de course et une minute de marche sans s’arrêter. Comme cela, le jour de la course vous pourrez marcher une minute tous les deux kilomètres. C’est un moyen efficace d’y aller petit à petit et vous serez surpris de voir comment vous vous sentirez fort tout au long de la course.

Y aller petit à petit

S’entrainer et courir un marathon peut être intimidant mentalement. Imprimez votre plan d’entraînement et afficher le dans un endroit où vous pouvez le voir. Semaine après semaine, cochez vos séances d’entraînements et visualisez vous en train de courir lors de la course. Casser votre routine de longues sorties avec des séries de boucles plus courtes dans votre quartier et mettez un poste de ravitaillement pour reprendre des forces. Vous pouvez aussi essayer de régler votre alarme toutes les 10 à 15 minutes lors de sorties longues et de marcher tout en buvant de petites gorgées.

Entraînez-vous à plusieurs

Avouons-le : courir pendant des heures tout seul peut être lassant. Courir avec un ami ou un groupe peut-être un bon moyen de faire passer le temps, particulièrement lors des longues sorties. Trouvez un club ou un entraînement collectif dans votre région ou mettez au défi un de vos amis de vous rejoindre dans votre quête de marathon. De toute façon, l’entraînement avec quelqu’un vous aidera à affronter les sorties longues.

Définissez vos objectifs le jour de la course

Et enfin, à moins que vous vouliez remporter la course, un bon objectif pour un premier marathon est de finir fort. Oubliez un objectif de temps et appréciez l’expérience. C’est la première fois que votre corps va courir 42,195 kilomètres et c’est déjà suffisant comme record personnel !

Test shoes : 4 chaussures de trail

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SAUCONY Peregrine 6, 135 €

Saucony Peregrine 6
© Nick Ferrari

La nouvelle version de la Peregrine a impressionné nos testeurs et fait sensation dans notre labo avec ses nombreuses améliorations. L’amorti est renforcé, surtout à l’avant du pied, grâce à la mousse réactive Everun de Saucony et à la semelle intermédiaire plus moelleuse. L’accroche de la nouvelle semelle en caoutchouc et la traction sur toutes les surfaces grâce aux profonds crampons multidirectionnels triangulaires ont fait l’unanimité. Nos testeurs ont trouvé le maintien plus ajusté que les versions précédentes, avec une amélioration particulière autour du talon et de la cheville. Ce qui n’a pas changé ? La plaque en fibre de nylon, qui offre une excellente protection contre les pierres et rochers, sans faire de compromis sur la souplesse. La chaussure reste légère, proche du sol et rapide, tout en étant stable grâce à sa largeur et à son maintien.

L’avis du testeur
Nom : Marc
Âge : 36 ans
Taille : 1,82 m
Poids : 99 kg
Km par semaine : 40
Lieu de résidence : Annecy (74)
Profession : Technicien audiovisuel

« Les Peregrine sont très confortables. Elles étaient comme une extension de mes pieds avec un chaussant parfaitement ajusté. Elles offrent un bon amorti, même sur les surfaces très rocailleuses. Je n’ai pas senti de rochers à travers la semelle. Et je n’ai jamais glissé ou dérapé, même dans les virages avec des graviers.»

MERRELL All Out Terra Light, 130 €

Merrell All Out Terra Light
© Nick Ferrari et Julie Dong

Nouvelle venue dans la série des All Out Terra, la Light se distingue par la qualité de ses aérations. Sa tige en mesh respirant est bienvenue après l’enchaînement de nombreux et longs kilomètres, et favorise une meilleure évacuation de la transpiration. Très utile quand les températures vont commencer à monter. Cette matière est également agréable grâce à sa souplesse qui se distingue dès les premières foulées. Le mesh est doté d’un traitement déperlant qui empêche toute pénétration de l’eau et qui fonctionne bien par temps de pluie modérée. Ses crampons d’une hauteur de 6 mm procurent une bonne stabilité sur terrain difficile, et ne sont pas dérangeants lorsque l’on repasse surune surface moins exigeante.

L’avis du testeur

Nom: Guillaume
Âge: 28 ans
Taille: 1,88 m
Poids: 75 kg
Km par semaine: 40-45
Lieu de résidence: Paris (75)
Profession: Rédacteur en chef de Runner’s World

« Les All Out Terra Light sont très agréables à porter. Elles enveloppent parfaitement le pied et l’amorti talon s’apprécie dans les descentes. On les oublie complètement sur chemins faciles, et elles se révèlent efficaces sur sentiers glissants avec leurs hauts crampons. J’ai aimé le renforcement solide sur le bout du pied qui fait la différence sur sentiers rocailleux.»

BROOKS Cascadia 11, 140 €

Brooks Cascada 11
© Nick Ferrari

Si on devait attribuer un prix « On prend la même et on recommence », la Cascadia l’emporterait haut la main. Cette extraordinaire chaussure de trail a reçu quelques améliorations mineures depuis son lancement il y a 11 ans. La semelle intermédiaire et la semelle extérieure, identiques à la version 10, assurent une foulée solide et un bon maintien. Les points pivots de stabilité situés sur les quatre coins de la semelle extérieure procurent une meilleure adhérence sur les terrains irréguliers. La chaussure est dotée d’un système sous l’avant-pied pour une protection contre les cailloux. La semelle extérieure robuste, dotée de crampons de formes différentes, offre une adhérence sur toutes les surfaces. La nouveauté : une empeigne épurée qui enveloppe confortablement le médio-pied avec moins de renforts. Nos testeurs ont trouvé le chaussant plus étroit, surtout au niveau des orteils, ce qui a gêné certains d’entre eux. D’autres ont apprécié le bon maintien sur les sentiers accidentés.

L’avis de la testeuse

Nom : Sandrine
Âge : 45 ans
Taille : 1,68 m
Poids : 54 kg
Km par semaine : 40
Lieu de résidence : Vienne (38)
Profession : Artiste peintre

« La Cascadia 11 offre une excellente traction pour courir sur toutes les surfaces. Avec cette chaussure, pas besoin d’éviter les flaques, ni les sentiers techniques. Ce modèle enveloppe parfaitement mon pied, mais l’excellent maintien se fait un peu au détriment du confort : les chaussures sont plus rigides que moelleuses. »

ASICS Gel-Fujilyte, 120€

Asics Gel-Fujilyte
© Nick Ferrari

Cette nouvelle chaussure légère et rapide s’inspire des modèles de trail Fujiracer et Gel Lyte du début des années 1990. La chaussure procure une protection simple, avec une empeigne discrète et sans couture qui maintient parfaitement le talon et le médio-pied. La semelle extérieure présente un amorti léger et un talon abaissé pour une foulée rapide sur les chemins. Asics a inséré une mousse plus ferme entre la semelle intermédiaire et la semelle extérieure pour une meilleure stabilité du médio-pied. Une fine plaque résistante située sous l’avant-pied protège votre pied des pierres sans pour autant compromettre la souplesse et la fluidité de la foulée. Ces chaussures procurent une bonne liberté de mouvement tout en favorisant le maintien et une bonne traction.

L’avis du testeur

Nom : Christine
Âge : 52 ans
Taille : 1,60 m
Poids : 51 kg
Km par semaine : 55
Lieu de résidence : Juvisy-sur-Orge
Profession : Assistante juridique

« C’est une chaussure d’entraînement légère et confortable qui convient sur toutes les surfaces. On ne la sent pas au pied, mais elle procure stabilité et soutien. Elle était toujours aussi confortable à la fin de ma sortie ! »

Course à l’étranger : comment choisir votre destination ?

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Quand on s’entraine toute l’année sur un même circuit de quelques kilomètres, on peut avoir envie d’aller voir ailleurs. Et pourquoi ne pas en profiter pour tenter un chrono ? Bonne idée, non ? Et, tant qu’à faire autant choisir une destination exotique, inconnue et lointaine. Ah, voilà qui est tout de suite plus amusant ! Mais avant de monter dans un avion avec votre paire de baskets sous le bras, voici les conseils de nos journalistes et experts, tous « globe-runners », pour vous aider à organiser votre périple. Et en profiter au maximum.

La première étape est de savoir comment choisir votre destination. Que choisir en premier : le voyage ou la course ? Selon votre objectif, sachez vous adapter.

Vous voulez faire une performance

Choisir un événement à l’autre bout du monde avec un chrono à l’esprit implique des variables, comme le décalage horaire, qui peuvent compromettre vos performances. Courir près de chez soi ou dans le même fuseau horaire permet de minimiser ces variables. Si vous voulez malgré tout changer et mettre quelques milliers de kilomètres entre votre quotidien et votre destination, accordez-vous beaucoup de temps pour vous adapter. Essayez d’arriver au moins trois ou quatre jours avant la course, cela vous permettra de retrouver vos jambes, de vous adapter au décalage horaire et de vous préparer physiquement et psychologiquement à la course sans le stress supplémentaire que peuvent générer un retard d’avion, la perte de bagages ou le « choc » des chaussettes fétiches oubliées. Mais attention à ne pas dépasser ces trois ou quatre jours avant l’événement, car, si vous arrivez plus tôt, vous serez tenté de vous déplacer pour jouer les touristes et risquez de beaucoup marcher, ce qui gâcherait tout l’entraînement que vous vous êtes soigneusement attaché à réaliser. Notre conseil : prévoyez un jour complet de repos tous les deux fuseaux horaires traversés. Le manque de sommeil a un effet dévastateur sur la performance en course à pied.

Vous voulez faire la course de vos rêves

Qu’il s’agisse des marathons de New York ou de Tokyo, voire un gros ultra en Inde ou un petit 10 kilomètres made in Italy dans la campagne toscane, vous êtes contraint de faire avec les impératifs de l’événement, comme la date de l’événement bien sûr, mais également les tarifs aériens et hôteliers correspondants. Le marathon de New York est un rêve, on vous l’accorde, mais c’est aussi une période où les hôtels sont très chers, ne l’oubliez pas. Étant donné que votre seul objectif est de passer un bon moment, prévoyez la course en début ou en fin de séjour, peu importe. L’important est d’être en phase avec vous-même, votre rythme, vos envies. Faites-vous plaisir, soyez sans limites ! C’est assez rare dans la vie…

Vous voulez combiner course et vacances en famille

Une idée qui vaut ce qu’elle vaut, voire un conseil : laissez votre femme choisir la destination. Et adaptez votre organisation de running en fonction de ses désirs et de ceux du reste de la famille, et non l’inverse. Souvent, les coureurs ne se rendent pas compte à quel point ils peuvent être égoïstes tant la course à pied est quelque chose d’obsessionnel chez eux. Là encore, c’est à vous de voir si vous voulez faire votre course au début ou à la fin des vacances. Mais, si vous optez pour la fin de celles-ci, il y a de grandes chances pour que vous empoisonniez tout le monde avec votre satanée course pendant toute la durée du séjour. Si vous avez décidé de faire un gros ultra au milieu de nulle part, réservez un hôtel sympa à votre famille et louez-lui une voiture afin qu’elle puisse venir vous voir courir sans pour autant avoir à attendre 36 heures sous le soleil ou dans la neige, selon votre destination. Et puis, une idée, comme ça : pourquoi ne pas arriver avant votre famille ? Vous aurez du temps pour vous préparer, et votre famille n’aura pas à subir votre humeur avant la course.

2 recettes détox, simples et succulentes – 2

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© MARIE CHIOCA

Après un long hiver qui a fatigué l’organisme, le corps a besoin de se régénérer. Si les coureurs ont déjà repris leurs bonnes habitudes côté footing, une cure détox ne sera pas superflue pour améliorer votre forme… Régalez vous avec ces recettes simples mais très efficaces.

Kéfir au citron frais et touche de miel

PRÉPARATION : quelques minutes, à préparer la veille
POUR : 1,5 litre

• 4 grosses c. en bois de grains de kéfir actifs
• 1,5 litre d’eau filtrée
• 1/2 citron bio
• 2 figues séchées bio
• 4 c. à soupe de miel liquide d’acacia ou 3 c. à soupe de sirop d’agave

PRÉPARATION
1/ La veille, mettez les grains de kéfir dans un grand pot en verre.
2/ Ajoutez l’eau, le citron coupé en rondelles, les figues coupées en deux et le miel. Mélangez bien à la cuillère en bois (ou en plastique, mais pas en métal), puis couvrez le pot avec une gaze ou un linge maintenu avec une ficelle. Laissez fermenter pendant 24 h à température ambiante, puis passez au travers d’un filtre perpétuel à café (en plastique) et mettez en bouteille. Cette boisson très rafraîchissante se conserve plusieurs jours au réfrigérateur.

CONSEILS
• Bien nourris et entretenus, les grains de kéfir se conservent indéfiniment et se multiplient même, au point de pouvoir être distribués à l’entourage. Pour cela, une fois la boisson filtrée, transférez les grains de kéfir dans un pot en verre et ajoutez 2 c. à soupe de sucre de canne roux ou complet et un peu d’eau froide. Mélangez, fermez le pot etrangez-le au réfrigérateur. Ainsi nourri et en « hibernation », le kéfir se conserve 15 jours sans problème et reste très actif.
• Si les grains ne se multiplient pas et deviennent plus petits, c’est qu’ils manquent de « nourriture » : il faut alors ajouter un peu plus de sucre de canne dans le pot. • Ne mettez jamais de métal en contact avec le kéfir.
• Si vous « débutez », allez-y doucement pour habituer votre corps et éviter l’effet inverse du résultat escompté : les 2 ou 3premiers jours, ne prenez que 1demi-verre, puis 1 verre par jour pendant les 10 jours suivants, puis 2 verres, en allant jusqu’à 3verres si tout se passe bien.

Le plus nutritionnel : Très riche en ferments probiotiques favorables à une bonne santé intestinale, le kéfir de fruits (à ne pas confondre avec le kéfir de lait) permet d’obtenir une boisson naturellement pétillante, douce et peu sucrée, très rafraîchissante. Purifiant et détoxifiant, le kéfir est réputé soigner beaucoup detroubles dont certaines maladies de peau, parfois difficiles à traiter.

Paella express aux pousses d’épinards

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© MARIE CHIOCA

PRÉPARATION : 10 min
CUISSON : 15 à 20 min POUR 6 personnes

• 500 g de riz thaï ou de basmati complet
• 200 g de filets de poulet bio, coupés en petits cubes
• 6 crevettes bio ou sauvages
• 100 g de calmars ou d’encornets
• 4 oignons tiges, finement émincés
• 6 c. à soupe d’huile d’olive
• 2 poignées de petits pois bio surgelés
• 1 bonne poignée de coques
• 1 bonne poignée de moules de bouchot
• 2 poignées de jeunes pousses d’épinards, rincées et essorées
• Quelques brins de ciboulette
• Sel
• Poivre du moulin

PRÉPARATION
1/ Mettez à cuire le riz dans une grande casserole d’eau bouillante salée pendant 10 min précises (pas de cuisson pilaf, pour éviter de faire surchauffer l’huile).

2/ Faites revenir doucement le poulet, les crevettes, les calmars et les oignons tiges dans une grande poêle ou dans un wok avec 4 c. à soupe d’huile d’olive. Salez et poivrez.
3/ Quand tout est bien doré, jetez les petits pois dans la poêle pour 5 min précises (ils doivent rester croquants). Ajoutez enfin les coques et les moules dans le wok et ôtez du feu dès qu’elles sont bien ouvertes.
4/ Quand le riz est cuit, versez l’huile d’olive restante, puis la garniture poêlée et les jeunes pousses d’épinards.
5/ Saupoudrez de ciboulette ciselée, mélangez et servez tiède.

Le plus nutritionnel : D’un point de vue nutritionnel, on est proche ici du plat idéal : une céréale complète, une légumineuse, des légumes crus et cuits, ainsi qu’une petite portion de protéines animales de qualité. Vous pourrez même servir ce plat festif et raffiné pour recevoir vos amis sans déroger d’un iota aux règles devotre cure.

Recettes tirées du livre « Mes recettes détox supergourmandes« , de Marie Chioca et Dr Guy Avril, éditions Terre vivante, 12 €.

Dossier courir ailleurs : comment faire ses bagages ?

Bonne idée, non ? Et, tant qu’à faire autant choisir une destination exotique, inconnu et lointain. Ah, voilà qui est tout de suite plus amusant ! Mais avant de monter dans un avion avec votre paire de baskets sous le bras, voici les conseils de nos journalistes et experts, tous « globe-runners », pour vous aider à organiser votre périple. Et en profiter au maximum.

Maintenant que vous avez choisi votre destination et que tout est organisé, voici quelques conseils pour gérer vos bagages ici et là.

Bagage à main

Mettez votre tenue de course dans un bagage cabine, chaussures comprises. Si vos affaires n’atterrissent pas au même endroit que vous – cela arrive encore, même avec de très bonnes compagnies aériennes –, vous n’aurez pas tout perdu et pourrez faire votre course tranquillement.

Trop chargé ?

Si, pendant votre voyage, vous achetez des cadeaux pour toute votre famille et réalisez après coup que vous n’avez plus de place dans votre sac, essayez de vous rendre à la poste la plus proche pour envoyer un paquet. Cela vous coûtera souvent moins cher que ce que vous demandera la compagnie aérienne pour valider votre surcharge, sans compter l’amende de la douane française qui ne permet de ramener en France que pour 430 euros de marchandises, cadeaux compris. Plus d’infos sur : www.douane.gouv.fr

N’oubliez pas une ou deux trousses de secours

La trousse de secours est l’un des éléments les plus importants du sportif qui voyage. « Je l’ai appris à mes dépens quand, au fi n fond de l’Indonésie, lors d’un surf trip avec des copains, il a fallu soigner une petite coupure de rien du tout faite sur le corail, explique encore notre baroudeur Gaël Couturier. Je n’ai rien pu faire sur place, car je n’avais rien, et, au retour en France, cette microcoupure s’était infectée, j’avais très mal et j’ai dû prendre des antibiotiques pendant dix jours. » Certains organisateurs de courses européens et asiatiques peu scrupuleux vous feront payer l’utilisation de leurs tentes médicales, et les pharmacies locales peuvent parfois être difficiles à trouver, sans compter sur le challenge qui consiste à se procurer le bon médicament sans finir intoxiqué. Emportez de quoi soigner les ampoules et les ongles de pieds abîmés, de quoi soulager les estomacs fragiles, sans oublier du collyre pour nettoyer les yeux, des dosettes d’un antiseptique pour plaies et brûlures superficielles, des pansements et des compresses. Pour plus de sûreté, consultez un médecin du sport en lui précisant dans quel pays vous vous rendez afin qu’il vous établisse une liste de médicaments à acheter au cas où. Enfin, prenez une assurance ou vérifiez ce que votre carte bancaire peut vous offrir en cas de pépin.

4 exercices de CrossFit – 2

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© JUSTIN STEELE

Après avoir découvert les bénéfices du CrossFit pour les coureurs mettez le en pratique avec ces 4 exercices.

Abdominaux papillon

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© JUSTIN STEELE

RENFORCE : les abdominaux.
OBJECTIF : renforcer les abdos par une série complète de mouvements.

Assis au sol, fléchissez les jambes en ouvrant les genoux de part et d’autre de votre bassin, plante de pied l’une contre l’autre. Placez une serviette pliée derrière vous, au niveau de vos lombaires quand vous vous allongez. Tendez vos bras et vos mains devant vous, paumes de mains vers le bas, la pointe de vos doigts est au niveau de la pointe de vos orteils. Inspirez en arrondissant le dos, tout en descendant. Lorsque vous sentez que vos pieds ont tendance à s’avancer ou qu’ils se décollent, redressez-vous en expirant et revenez en position initiale. Répétez le mouvement entre 10 et 20 fois.

POUR ALLER PLUS LOIN : visez au moins 50 répétitions.

Gainage

Gainage
© JUSTIN STEELE

RENFORCE : la sangle abdominale et les fléchisseurs de hanches.
OBJECTIF : renforcer le buste.

Assis par terre entre deux plateformes surélevées, jambes tendues et collées l’une contre l’autre, posez vos mains sur chaque plateforme. Tendez vos bras et soulevez-vous du sol en ramenant les genoux contre votre poitrine. Tenez 10 secondes.

POUR ALLER PLUS LOIN : tenez jusqu’à 30 secondes. Par la suite, tentez de tendre une jambe en maintenant la position durant 15 secondes et faites de même avec l’autre. Au final, tentez de faire la même chose en tendant les deux jambes en même temps.

Squat

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© JUSTIN STEELE

RENFORCE : les quadriceps, les fessiers, les ischio-jambiers, les mollets et le dos.
OBJECTIF : renforcer le corps.

Debout, écartez les pieds de la largeur des épaules, bras le long du corps, dos droit. Durant une inspiration, fléchissez les cuisses en poussant le bassin vers l’arrière tout en plaçant les bras vers l’avant (pour l’équilibre). Lorsque vos cuisses sont parallèles au sol, expirez en poussant sur vos talons afin de revenir en position initiale. Effectuez ce mouvement 20 fois.

POUR ALLER PLUS LOIN : faites le même mouvement, mais, lorsque vous remontez, donnez une impulsion à votre squat pour sauter. Ceci augmentera de façon importante le travail cardio-vasculaire.

Saut haut

Saut-haut
© JUSTIN STEELE

RENFORCE : les quadriceps, les ischio-jambiers, les fessiers et le coeur.
OBJECTIF : accroître la force explosive et la résistance musculaire.

Debout devant une plateforme stable de 30 à 50 cm de hauteur, effectuez un demi-squat, puis sautez sur la plateforme et redescendez directement. Répétez jusqu’à 10 fois.

POUR ALLER PLUS LOIN : répétez jusqu’à 50 fois et/ou augmentez la hauteur de la plateforme.

 

Plus d’exercices ? Découvrez 4 autres exercices de CrossFit.

4 exercices de CrossFit – 1

CrossFit-exercices
© JUSTIN STEELE

Après avoir découvert les bénéfices du CrossFit pour les coureurs mettez le en pratique avec ces 4 exercices.

Soulevé de terre

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© JUSTIN STEELE

RENFORCE : les fessiers, les ischio-jambiers, les hanches, les quadriceps et le dos.
OBJECTIF : renforcer la chaîne postérieure, les muscles moteurs de la foulée dont les ischio-jambiers et les fessiers.

Placez vos pieds sous une barre, les tibias touchant presque la barre et les pieds écartés de la largeur des hanches. Dos droit, poitrine gonflée, fléchissez les jambes et prenez la barre. Prenez une bonne inspiration, puis redressez-vous en soulevant la barre verticalement le long de votre corps. Faites une série de 10.

POUR ALLER PLUS LOIN : augmentez le poids au fil du temps, jusqu’à ce que vous ayez atteint un poids maximum que vous pourrez soulever deux ou trois fois de suite. Essayez ensuite trois fois de suite, puis cinq, puis trois et un mouvement au maximum.

Corde à sauter

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© JUSTIN STEELE

RENFORCE : le système cardiovasculaire, les mollets, les ischio-jambiers, les fessiers et les quadriceps.
OBJECTIF : développer la vitesse, l’agilité, la coordination, l’équilibre et l’endurance.

Debout, regard au loin, tête dans le prolongement du dos, coudes le long du corps (ce sont vos poignets qui font tourner la corde). Sautez juste ce qu’il faut pour que la corde passe sous vos pieds. Les appuis se font au niveau des orteils. Puis augmentez le rythme pour que la corde passe deux fois sous vos pieds quand vous sautez. Essayez de faire 20 sauts sans vous emmêler dans la corde.

POUR ALLER PLUS LOIN : faites cet exercice pendant 2 minutes.

Le swing kettlebell

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© JUSTIN STEELE

RENFORCE : les ischio-jambiers, les fessiers, le buste, le dos et les épaules.
OBJECTIF : renforcer la plupart des muscles, accroître le rythme cardiaque et développer la souplesse, l’endurance et la force.

Tenez un kettlebell avec vos deux mains, bras tendus, pieds écartés un peu plus que la largeur des épaules. Dos droit et genoux déverrouillés. Durant une inspiration, fléchissez les jambes comme pour effectuer un squat tout en balançant le kettlebel entre vos jambes. Redressez-vous et utilisez votre bassin pour ramener le kettlebell vers l’avant et le lever au-dessus de votre tête. Faites une série de 10 à 15 répétitions.

POUR ALLER PLUS LOIN : allez jusqu’à 50 répétitions et augmentez la charge.

Traction dynamique

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© JUSTIN STEELE

RENFORCE : le buste, le dos, les pectoraux, les épaules et les biceps.
OBJECTIF : les tractions deviennent un exercice fonctionnel qui fait travailler tout le corps.

L’exercice de traction dynamique sera votre défi CrossFit. C’est un exercice diffcile, dont la maîtrise nécessite du temps et de la pratique (ce qui vous donnera le droit de vous vanter lorsque vous y arriverez). Prenez une barre de traction, paumes de mains vers l’avant, écartées d’un peu plus que la largeur des épaules. Agrippez bien la barre avec les paumes de vos mains. Balancez votre bassin d’avant en arrière. Quand vous avez assez de vitesse, pliez légèrement les genoux et tirez sur vos bras pour remonter votre menton au-dessus de la barre. Le mouvement doit être fluide. Faites autant de tractions que possible.

POUR ALLER PLUS LOIN : ajoutez une traction chaque semaine. Ou de 2 à 4, si vous maîtrisez le geste.

Plus d’exercices ? Découvrez 4 autres exercices de CrossFit.

Les bénéfices du CrossFit pour un coureur

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© JUSTIN STEELE

Si les sorties longues sont la pierre angulaire d’un bon entraînement pour le marathon, elles en font aussi régulièrement trébucher plus d’un. Vous êtes peut-être l’un d’entre eux : quand vous commencez à augmenter le volume des entraînements, votre corps vous lâche, anéantissant votre rêve de finir un marathon, voire un ultra. D’après notre expert Thierry Bredel, le CrossFit Endurance est une série d’exercices inventés en Californie du Sud qui combine CrossFit classique, c’est-à-dire un travail de musculation explosive avec des sprints, des courses en contre-la-montre et des sorties plus longues et à allure soutenue. Bref, un vrai entraînement pour coureur affamé de sueur, de larmes, mais surtout de progrès fulgurants. Le tout, sans sortie longue. C’est magique !

C’est en s’entraînant pour des courses de triathlon Ironman et d’ultra-distance que des Californiens ont eu l’idée de développer le CrossFit Endurance. En suivant leurs entraînements longue distance, ces précurseurs ressentaient régulièrement des douleurs aux genoux et souffriraient d’aponévrosites plantaires. Un brin allumé dans leurs têtes, ils ont donc fait quelque chose de radical : ils ont remplacé les exercices d’endurance et les courses de récupération par 20 minutes d’exercices de CrossFit quotidien, un programme de conditionnement physique extrême mis en place par l’ancien gymnaste Greg Glassman et qui combine du powerlifting, autrement dit de la musculation en force, de la gymnastique, du levé de poids type kettlebell et d’autres exercices de musculation très difficiles. Ces mêmes gentils garçons complètement frappés y ont également ajouté des exercices typiques des programmes de préparation aux marathons, comme les séries de fractionnés sur 400 ou 800 mètres. Et ça a marché : grâce à ce nouveau type d’entraînement, ils ne se blessaient plus et ils n’ont jamais plus abandonné sur leurs courses, le tout sans dépasser plus de 10 heures d’entraînement par semaine. Avouez que c’est fort ! D’après certains experts, renoncer aux sorties longues serait un obstacle pour les marathoniens, surtout les débutants, car leur corps ne serait pas préparé à courir longtemps. Cependant, même les scientifiques les plus sceptiques reconnaissent aujourd’hui que ce CrossFit Endurance, qui n’est pas à la portée de tout le monde, est très intéressant pour se construire un corps et une endurance à toute épreuve.

Construire une bonne base physique grâce au CrossFit

Les coureurs nous parlent beaucoup de la « base aérobie ». Elle se caractérise par un coeur plus puissant et volumineux, un réseau capillaire plus dense et une meilleure production d’enzymes nécessaire à une performance optimale en termes d’endurance. Qui n’a jamais entendu dire ou lu que le meilleur moyen de construire sa base aérobie était de faire régulièrement des exercices aérobies longs et lents ? D’après certains spécialistes, ces adaptations à l’endurance peuvent être plus rapides si l’on y ajoute des courses d’intensité élevée. « Si vous faites des enchaînements de 400 mètres, une grande majorité de l’énergie provient du métabolisme aérobie », explique ainsi Thierry Bredel, notre coach et expert. Des chercheurs canadiens ont récemment découvert que les coureurs qui effectuaient des petits exercices de vélo (25 minutes) suivis d’une série de sprints de 30 secondes amélioraient leur condition physique en deux semaines, soit au même rythme que ceux qui faisaient du vélo pendant deux heures d’affilée, mais plus lentement. Les mêmes adaptations pouvaient donc être atteintes avec un entraînement fractionné intensif sur des durées d’entraînement plus courtes.

Développer plus de puissance et de résistance

L’autre partie du programme de CrossFit Endurance consiste à développer sa force physique. L’entraînement dure en moyenne de 10 à 20 minutes et combine des exercices de conditionnement métabolique comme le levé de poids, des pompes en appui renversé et des exercices de traction avec des mouvements classiques comme le soulevé de terre et la flexion sur jambes. Tous ces exercices de musculation trouvent des résonances en course à pied. Ils augmentent la puissance de votre foulée, par exemple. Plus elle est puissante, moins vous faites d’effort lors de chaque foulée, et plus vous arriverez à courir vite sans forcer. « Cela vous redonne aussi un bon équilibre et vous serez moins sujet aux blessures », conclut Thierry Bredel. Vous serez également plus rapide. Une étude a montré que les coureurs très entraînés qui remplaçaient presque un tiers de leur entraînement de course à pied par des exercices de musculation explosifs et spécifiques gagnaient de 30 à 40 secondes sur 5 kilomètres après neuf semaines d’entraînement, contrairement à ceux qui suivaient un entraînement traditionnel.

À quoi ressemble un programme de CrossFit ?

Voici à quoi ressemble une semaine type d’entraînement de CrossFit Endurance : trois jours avec deux entraînements par jour, une séance de musculation suivie quelques heures plus tard (pour une meilleure récupération) d’une sortie courte mais intense, un ou deux jours d’exercices d’endurance type sortie à allure soutenue ou fartlek, et un jour – oui, un seul jour – de repos. Attention, il n’y a pas de jours cool ou moins intenses avec le CrossFit Endurance. C’est l’entraînement, à fond, ou le repos, à fond aussi sans doute. « Le repos fait toujours partie de l’entraînement, il ne faut pas l’oublier si l’on veut continuer à améliorer ses performances, rappelle Thierry Bredel. Certains coureurs ne s’arrêtent jamais et font des sorties pour récupérer, mais ils ne font en réalité que se fatiguer. » Il vaut mieux se reposer et réduire la charge totale de l’entraînement, se débarrasser du superflu et vraiment se reposer.

Est-ce vraiment fait pour vous ?

Si vous êtes un coureur bien entraîné, depuis longtemps, et que vous commencez à vous sentir moins motivé, un programme comme celui-ci pourrait parfaitement vous convenir, témoigne encore notre expert. « La plupart des coureurs s’entraînent selon le format classique depuis de nombreuses années et ont développé une grande capacité de volume d’entraînement », explique-t-il. En réduisant fortement le volume et en augmentant la puissance et l’intensité des entraînements, ces coureurs dont vous faites peut-être partie amélioreront de nombreux points clés : la vitesse, la puissance, l’économie de mouvement, le poids du corps et la confiance en soi. Que vous ayez 40 ou 60 ans, que vous vous entraîniez depuis de nombreuses années, vous pouvez très bien réduire le volume de vos entraînement par deux et continuer de progresser. Il vous suffi t simplement d’augmenter sensiblement l’intensité avec laquelle vous vous entraînez. Toutefois, notez que l’on ne connaît pas encore les résultats de ce programme sur les coureurs moins qualifiés, surtout ceux qui visent un premier marathon. Selon les concepteurs de ce programme, vous pouvez espérer bien terminer un triathlon Ironman ou un ultra avec simplement une durée de 6 à 8 heures d’entraînement par semaine, avec des sorties longues bien sûr, mais qui ne dépassent jamais 1 heure 30. Le problème étant que si vous n’avez jamais fait de longues distances avant, vous risquez de vous retrouver en difficulté le jour de la course – de votre marathon, par exemple. Les sorties longues sont toujours une bonne préparation. Vous entraînez ainsi vos jambes à courir longtemps, vous trouvez votre rythme pour tenir la longue distance, vous vous endurcissez mentalement et, surtout, vous apprenez à vous hydrater et à vous alimenter correctement pour tenir plusieurs heures sans craquer. Par conséquent, un coureur débutant doit, à l’entraînement, plus ou moins toujours courir régulièrement 75 % de la distance qu’il vise en course. Ce qui est certain, c’est que tous les coureurs peuvent bénéficier de quelques exercices du CrossFit Endurance.

Passez à la pratique avec : 4 exercices de CrossFit – 1 et 4 exercices de CrossFit – 2

Fractionné court : 3 exercices essentiels

Fractionne-exercices

Ryan Vail ne cherche pas de raccourcis. Ce coureur de la vieille école a cumulé plus de 240 kilomètres par semaine pour terminer le Marathon de New-York 2013 avec la meilleure performance américaine (2h13’33’’). Mais dans ce mélange d’enchaînement de kilomètres et de longues courses allant jusqu’à 43 km, on trouve un ingrédient surprenant : du fractionné court. Presque toutes les semaines pendant son entrainement, Ryan Vail fait au moins une séance de sprints de 200m. Ces sprints ne font pas un marathonien, mais lorsqu’on les l’ajoute à un entrainement typique, ils permettent d’améliorer la force, de développer une bonne forme et utilisent les muscles efficacement. Et cela paye, même pour les courses dépassant le 40 km.

Les entrainements classiques de VO2 max avec des séries durant 3 à 5 min devrait rester la première priorité d’un marathonien, avec les courses à allure marathon et les longues sorties. Mais quand vous êtes prêt à progresser, ne vous concentrez pas seulement sur des entrainements forcément plus longs. Commencez par des sprints courts de 50 mètres en supplément des séries que vous avez l’habitude de faire. Cela pourrait vous donner ce petit plus que vous recherchiez.

Il existe de multiples exercices de fractionnés cours qui peuvent être intégrés à votre entraînement. Runner’s World vous en propose trois, qui ne vous décevront pas.

Court pour l’endurance

Distance : 150 à 300 m

Pourquoi : Ici, le but est simplement de vous rappeler comment accélérer votre foulée et de faire en sorte que votre rythme de course habituel vous semble lent en comparaison. Vous tirerez le meilleur parti de ces séances d’entrainements en les faisant lorsque vos jambes sont fatiguées, ce qui vous donnera l’impression d’être en plein sprint final d’une course exténuante.

Comment : Des séances de 8 x 200 m après une course de 60 à 90 min. Une autre approche est de faire une sortie de 6 à 10 kilomètres puis de finir avec un 5 x 300 m sur piste avec 90 secs de repos. L’effort doit être suffisamment dur pour que vous ayez du mal à maintenir le même rythme lors de chaque série.

Plus court pour l’efficacité

Distance : 80 à 150 m

Pourquoi : Votre manière de courir est plus souvent négligée lorsque vous faites un jogging. Quand vous accélérez, votre corps s’ajuste automatiquement pour que votre sprint soit plus efficace : vous poussez plus fort à chaque foulée, et réduisez les balancements de votre corps. Avec la pratique, ces habitudes deviendront naturelles même à un rythme plus lent. Pratiquez ces foulées à 90 % de vos capacités, rapidement mais pas au point d’être épuisé. Restez concentrer afin que vos bras et votre visage soient détendus.

Comment : Une à deux fois par semaine après une course tranquille, faites 6 x 100 m sur un sol plat et lisse. Alternez entre un effort continu à 90 % et des accélérations qui commencent plus tranquillement mais qui finissent un peu plus fortes. Faites le chemin inverse pour récupérer : vous ne devez pas être essoufflé quand vous commencez le prochain 100 m.

Plus court pour plus de puissance

Distance : 50 à 10 m

Pourquoi : Sprinter au maximum apprend à votre cerveau à utiliser un large éventail de vos fibres musculaire, notamment les fibres rapides, peu sollicitées lors d’une longue sortie. Ces sprints sont l’équivalent pour la course des entrainements de renforcement musculaire. Un échauffement de 15 min minimum est donc essentiel.

Comment : Le moyen le plus sûr pour commencer est de sprinter dans une montée, cela provoque moins de tension dans vos jambes que lorsque vous sprintez sur un terrain plat. Commencez avec deux séries de 6 à 8 sec très rapides, en prenant deux minutes de repos entre chaque. Faite l’exercice une fois par semaine, ajoutez deux séries supplémentaires à chaque fois jusqu’à ce que vous atteignez les 10, et allongez progressivement les sprints de 10 à 12 secs. Quand vous vous sentirez plus à l’aise, passez d’une montée à un sol plat.

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Entraînez-vous !

Une bonne santé

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