Quelle stratégie de course a adopter sur un semi-marathon ?

Entraînement semi-marathon ©Fotolia/Hetizia

Peu importe la distance préparée, vous aurez toujours besoin d’une bonne stratégie pour réussir votre objectif sur un semi-marathon. « On conseille habituellement aux coureurs de partir un peu moins vite sur le 1er tiers de la course, puis de courir à l’allure visée durant le 2e tiers, afin d’en garder un peu sous le pied pour la dernière partie de course, quitte à pouvoir encore accélérer », explique notre expert, Jean de Latour. Voici quelques exemples de stratégie de course sur semi-marathon.

Vous lancer sur votre premier semi-marathon

Votre objectif est de terminer, peu importe l’allure et le chrono à l’arrivée. Il vous faudra absolument rester régulier sans tenter d’accélérer. Vous risquez de passer plus de 1h40 à courir, avec un arrêt obligatoire à tous les ravitaillements (hydratation tous les 5 km maximum). N’oubliez pas les gels énergétiques à partir de 45 min de course. Privilégiez la marche lors des difficultés (bosses ou faux plats).

Terminer votre semi-marathon en courant

Respectez une allure régulière : vous effectuerez votre course en courant et sans marcher. Gardez un œil sur votre GPS et aidez-vous des temps de passage indiqués sur les panneaux. Respectez des arrêts obligatoires à tous les ravitaillements, avec hydratation tous les 5 km maximum.

Réaliser votre chrono idéal pour un semi-marathon

1h30 ou 1h20… Peu importe l’objectif, vous avez obligatoirement suivi une préparation ciblée pour décrocher le chrono visé. Respectez bien votre allure cible, sans vous laisser entraîner, et restez concentré sur votre temps. Vous vous hydraterez en courant, tous les 5 km.

Battre votre dernier record sur semi-marathon

Vous êtes déjà un habitué de la distance et vous connaissez les bonnes stratégies (négative split) à adopter, mais il vous manque 1 ou 2 min pour battre votre record. Réfléchissez à vos points faibles – stratégie, vitesse ou endurance… – pour mieux cibler votre préparation et restez concentré pendant la course.

3 choses relaxantes à faire pour faciliter votre rétablissement

Après une course ou une séance d’entraînement intense, notre corps peut être passablement détraqué.

Le cortisol, une hormone libérée lorsque nous sommes sous pression, inonde nos systèmes. Et nos muscles malmenés, pleins de micro-déchirures, déclenchent une réaction inflammatoire qui nous rend raides et endoloris. Bien que cela puisse paraître horrible, cette réponse au stress permet à notre corps de s’adapter et de devenir plus fort. Mais si le cortisol et l’inflammation persistent et que les muscles abîmés ne se régénèrent pas rapidement, les problèmes ne tardent pas à arriver – sous la forme d’une baisse des performances, d’une blessure ou d’une maladie. Pour favoriser un retour rapide à la normale, la plupart des coureurs se tournent vers des techniques de récupération traditionnelles telles que le glaçage, les rouleaux de mousse et les massages. Or, de nouvelles études révèlent que nous pouvons utiliser notre esprit pour restaurer notre corps. L’avantage ? Chacune de ces techniques est moins douloureuse qu’un bain de glace.

1. S’émerveiller devant la nature

La science dit : Des recherches récentes ont montré que les bienfaits de la nature vont au-delà de l’esthétique. L’interleukine 6 (IL-6) est une molécule qui favorise l’inflammation dans tout l’organisme. Il s’avère que les expériences étonnantes vécues dans la nature – qui suscitent des sentiments d’immensité et de beauté, ainsi qu’un sens de la perspective (nous sommes vraiment très petits) – pourraient être liées à une baisse de l’IL-6.

Des chercheurs de l’université de Californie, à Berkeley, ont découvert que, plus que toute autre émotion, ces sentiments d’émerveillement sont liés à une diminution de l’IL-6. L’émerveillement a une forte relation négative avec un marqueur d’inflammation, un phénomène qui semble être très bénéfique pour les coureurs,’explique l’auteur de l’étude, Jennifer Stellar. Bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour examiner de près les raisons pour lesquelles l’émerveillement a ces effets, Jennifer Stellar pense que « l’émerveillement nous donne un plus grand sentiment de bien-être, nous fait nous sentir plus connectés à l’univers et plus humbles&rsquo ». Ces sentiments, dit-elle, « peuvent réduire le stress et diminuer l’inflammation ».

À vous de jouer : Le lendemain d’une course ou d’une séance d’entraînement intense, envisagez une promenade dans les bois ou une course facile au lever ou au coucher du soleil,&rsquo ; dit Stellar. Non seulement les mouvements légers favorisent la récupération musculaire en stimulant la circulation sanguine et en éliminant les déchets de la dégradation musculaire, mais le simple fait d’être dans la nature peut réduire l’inflammation. ‘Veillez simplement à vous déconnecter et à vraiment profiter de votre environnement, ’dit Stellar. Même une course dans le lieu le plus spectaculaire ne suscitera pas l’émerveillement si vous êtes collé à votre téléphone.

La nature, c’est aussi l’environnement.

2. Récupération sociale

La science dit : Une recherche publiée dans le journal Physiology &#038 ; Behavior rapporte que le ratio testostérone/cortisol – qui agit comme un bon indicateur de la récupération systémique (plus il est élevé, mieux c’est) – était plus élevé chez les athlètes qui regardaient des vidéos d’après-match dans un environnement social avec des amis que chez les athlètes qui les regardaient dans un environnement neutre avec des inconnus. De plus, le groupe social a obtenu de meilleurs résultats en compétition une semaine plus tard. Un environnement amical – qui vous permet de parler, de plaisanter et de faire le point avec d’autres athlètes – semble favoriser la récupération et les performances futures, explique l’auteur de l’étude, Christian Cook, professeur de physiologie et de performance d’élite à l’université de Bangor.

Cette étude a été réalisée en collaboration avec l’Université de Bangor et l’Université d’Oxford.

Il est probable que les avantages de l’interaction sociale soient enracinés dans l’évolution : ‘Notre physiologie a probablement évolué pour récompenser le soutien mutuel,’déclare Kelly McGonigal, maître de conférences en psychologie à l’université de Stanford. Le lien social fait passer le système nerveux en mode récupération et libère des hormones telles que l’ocytocine, la progestérone et la vasopressine, qui ont des propriétés anti-inflammatoires. ‘Ce qui est encore plus fou, ‘dit-elle, ‘c’est que l’ocytocine aide votre cœur à se réparer. Il est assez poétique de penser que le fait de se sentir connecté aux autres répare littéralement un cœur brisé.

À vous de jouer : Après une course ou une séance d’entraînement intense, rester sur la ligne d’arrivée pour encourager les autres ou manger un morceau avec des amis peut aider à lancer un processus de récupération naturel. De toutes les choses que j’ai essayées pour accélérer la récupération après des séances d’entraînement intenses, c’est l’interaction sociale qui semble fonctionner le mieux », déclare Steve Magness, auteur de The Science of Running (Origin Press) et entraîneur d’athlétisme et de cross-country à l’université de Houston, aux États-Unis. Après les séances d’entraînement intensif de ses athlètes, Magness « organise des interactions sociales forcées » sous la forme de petits déjeuners et de dîners d’équipe, de séances de récupération et de débriefing en groupe, et de soirées de jeux. Non seulement les athlètes de Magness déclarent se sentir mieux rétablis après les activités sociales, mais ils ont également constaté une augmentation de la variabilité de leur rythme cardiaque (le changement dans les intervalles de temps entre les battements de cœur, un indicateur bien accepté de la récupération). Magness a constaté que pour la plupart de ses athlètes, « la récupération sociale a un meilleur impact sur la variabilité de la fréquence cardiaque que les techniques de récupération plus traditionnelles telles que les bains de glace et les massages ».

3. Réflexions positives

La science dit : Une recherche de l’Université de Bangor a montré que les athlètes qui reçoivent un feedback positif et se concentrent sur ce qu’ils ont bien fait après une compétition ont une meilleure réponse hormonale que ceux qui reçoivent et se concentrent sur un feedback négatif (ce qu’ils n’ont pas bien fait). En particulier, ceux qui réfléchissaient à leurs succès avaient une quantité significativement plus importante de testostérone, une hormone associée à la réparation et à la croissance des muscles et des os, circulant dans leur sang. Les auteurs de l’étude supposent que les réflexions positives aident les athlètes à passer du stress d’une séance d’entraînement à un état plus réparateur et plus confiant.

À vous de jouer : Aidez votre corps après l’entraînement à passer du stress d’une séance à un état réparateur en vous livrant à une réflexion positive. Magness termine tous ses comptes rendus post-entraînement et post-course sur une note positive. Même si votre séance d’entraînement ou votre course ne s’est pas bien déroulée, trouvez un élément positif et réfléchissez-y », explique-t-il. Cela peut être aussi simple que de s’assurer que vous terminez toujours votre journal d’entraînement par une courte note sur quelque chose qui s’est bien passé et sur lequel on peut s’appuyer. Cela ne veut pas dire que Magness et les athlètes qu’il entraîne ne discutent pas des points à améliorer, ‘mais nous veillons à ce que l’essentiel de la conversation porte sur ce qui s’est bien passé&rsquo ;, dit-il. Nous gardons les aspects négatifs pour le lendemain, une fois que les athlètes se sont détendus et déstressés.

Que faut-il manger avant un semi-marathon ?

Une récupération réussie entre les séances de préparation et un semi-marathon repose essentiellement sur la qualité du sommeil et de l’alimentation. Le plus important est de penser au contenu de ses repas au fur et à mesure que l’on remplit son caddie et de réfléchir à des menus hebdomadaires. Idéalement, il faut éviter de composer ses repas au jour le jour mais plutôt prévoir un menu complet sur la semaine. Voici quelques astuces pour y parvenir à avoir une bonne alimentation avant un semi-marathon.

À privilégier avant un semi-marathon

Les protéines
Nécessaires pour la réparation des fibres musculaires cassées ou endommagées par la répétition des chocs. Les protéines favorisent la cicatrisation des fibres.

Les glucides
C’est le carburant de l’endurance et de la performance. Les muscles peuvent en stocker assez pour 90 min d’effort environ. Si la durée de votre semi-marathon s’annonce plus longue, augmentez les apports.

Les fruits et légumes, les grains entiers
Ils apportent des glucides, des vitamines, des fibres et des minéraux permettant de renforcer le système immunitaire et de réparer la casse musculaire.

Les acides gras polyinsaturés
Ce sont les oméga 3 que l’on trouve dans les noix, le poisson, les avocats, l’huile de colza… Ils ont des propriétés anti-inflammatoires.

À limiter avant un semi-marathon

Les légumes crucifères
Comme le brocoli, le chou frisé et les haricots verts ; ils peuvent perturber la digestion.

Les produits laitiers
Une excellente source de protéines maigres, mais ils peuvent également provoquer des troubles digestifs chez certains coureurs. À vous d’évaluer votre tolérance.

À éviter avant un semi-marathon

L’alcool
Il déshydrate et apporte des calories sans aucune valeur nutritive.

Les aliments fris dans la matière grasse, les sodas et les sucreries
Ils favorisent la prise de poids, le cholestérol et les processus inflammatoires.

Les aliments riches en fibres
Ils sont habituellement bons, mais leur digestion est assez lente. À éviter dans les heures qui précèdent la course.

Semi-marathon – Les étapes de préparation

© Mark Matcho

Tout d’abord, prenez le soin de choisi le bon semi-marathon. Et le premier critère sera le lieu. Car un semi-marathon couru tout près de chez vous a ses avantages : moins de frais de déplacement et de chambre d’hôtel, moins de temps de trajet, moins de reconnaissance… Pour n’en citer que 4 !
Néanmoins, dans certains cas, vous devrez faire un peu de route pour atteindre le lieu de départ du semi-marathon. Voici quelques astuces pour bien préparer votre trajet.

Prenez votre temps

Dans le cas d’une course loin de chez vous, arrivez un ou deux jours avant le début de la course. Si le départ est donné le samedi, essayez d’être sur place le jeudi soir ou le vendredi matin au plus tard pour récupérer votre dossard, prendre le temps de visiter l’expo-course et vous préparer. Repérez suffisamment tôt le trajet menant au départ pour éviter les imprévus de dernière minute.

Trouvez le bon semi-marathon

Il existe des dizaines de semi-marathons en France (voir la rubrique agenda des courses dans Runner’s World 64, page 94 à 95), possédant chacun un parcours unique. Renseignez-vous au préalable pour trouver un parcours plat et surtout mesuré. Pour une première course, ne choisissez pas une épreuve trop éloignée de votre domicile. Privilégiez la simplicité et l’efficacité afin d’éviter le stress du déplacement.

N’oubliez rien avant votre semi

Consultez la météo pour prévoir votre équipement et votre tenue de course. Dans un souci de confort, misez sur des vêtements techniques qui ne créeront pas de frottements supplémentaires sous la pluie ou par temps sec. Pensez à prendre une crème anti-frottement et des pansements pour protéger vos tétons, du nécessaire de toilette et des vêtements de rechange. Préparez votre sac de course au moins 24 h avant ; vous aurez ainsi un peu de temps pour vous concentrer sur votre stratégie de course.

Les 5 marathoniens les plus lents de tous les temps

© Rami Niemi

Le marathon est une course mythique. Vous devez certainement connaître le Kenyans Dennis Kimetto et ses 2 h 2 min 57 sec ou bien la Britannique Paula Radcliffe et ses 2 h 15 min 25 sec. Mais Savez-vous qui détient le record du plus long marathon de tous les temps ? Un indice, il est Japonais et il a mis 54 ans pour terminer son 42,195km.

3 h 48 min 42 secondes Le temps féminin le plus long sur marathon olympique.
Détenu par Otgonbayar Luvsanlundeg, une athlète mongole, aux Jeux d’Athènes, en 2004. Elle a depuis participé à plusieurs Championnats du monde et aux Jeux de Londres en 2012. Elle a réalisé son meilleur chrono en 2015 au marathon d’Hamburg, avec un temps de 2h 38 minutes.
4 h 24 min 17 secondes Le temps masculin le plus long sur marathon olympique.
Seul et unique représentant de son pays aux Jeux d’Atlanta en 1996, l’Afghan Abdul Baser Wasiqi se blesse avant la course aux muscles ischio-jambiers. Malgré la douleur, il décide d’avaler les 42,195 km qui le sépare du stade olympique. Il termine à la 111ème et dernière place, avec près d’une heure et demie de retard sur l’avant-dernier coureur. A son arrivé, des ouvriers était déjà en train de préparer l’arène pour la cérémonie de clôture. Les préparatifs ont alors été interrompus le temps que Wasiqi franchisse la ligne.
37 h 15 min Le marathon le plus long pour une femme.
Zoe Koplowitz détient le record du marathon féminin le plus long de l’histoire. Atteinte de plusieurs scléroses et de diabète, elle a couru les 42, 195 km de New York en 2013 en plus de trois jours et demi, avec ses béquilles. En 1999, elle publie son livre, The Winning Spirit : Life Lessons Learned in Last Place, où elle compare sa vie à un marathon.The Winning Spirit: Life Lessons Learned in Last Place5 jours, 8 heures, 29 minutes, 46 secondes Le marathon le plus long pour un homme.
128 heures pour courir un marathon, c’est long. Très long. Surtout lorsqu’on est un ancien footballeur professionnel et donc, à priori, plutôt en forme. C’est pourtant le temps qu’a réalisé Lloyd Scott. Il faut dire que l’Anglais c’est un peu compliqué la vie, en courant avec un costume de plongée qui pèse 60 kg, porter des bottes qui pèsent chacune 10 kg et un casque en bronze de 18 kg ! Heureusement, il a fait retirer la visière afin de pouvoir respirer plus aisément. Atteint d’une leucémie il y a plus de 20 ans, Lloyd Scott avait alors subi une greffe de la moelle épinière. Depuis, il court pour récolter de l’argent au profit d’une œuvre caritative qui avait rendu possible sa greffe.
Le Britannique n’en est pas à son premier exploit de ce genre. En 2003, il lui fallu 15 jours pour terminer le marathon du Loch Ness, un 42,195 km qui se fait… sous l’eau.54 ans, 8 mois, 6 jours, 8 heures, 32 minutes, 20 secondes Le marathon le plus long de tous les temps.
Ce Japonais a dû s’inspirer de la fable du Lièvre et la Tortue de Jean de La Fontaine. En 1912, dans le rôle du lièvre, Shizo Kanakuri participe à ses premiers jeux olympiques à Stockholm où il court le marathon. Sous une chaleur torride (40 degré NDLR), le Japonais est très éprouvé et se retrouve sur le pont d’abandonner. Il remarque alors une petite maison sur le bas-côté du parcours où ses habitants dégustent un jus de fruit. Lorsqu’il s’approche pour demander à boire, les Suédois, voyant sa fatigue, lui propose un lit. Shizo Kanakuri s’endors et ne se réveil que le lendemain. Trop honteux de son acte, il rentre discrètement chez lui dans l’Empire du Soleil Levant. Son nom n’a pas été retiré par les officiels et on l’a appelé « le coureur perdu ». Shizo Kanakuri a révélé la vérité 50 ans plus tard, à un journal suédois qui l’avait retrouvé. En 1967, alors âgé de 76 ans, il revient au stade olympique de Stockholm où il termine son marathon débuté 54 ans plus tôt.

2 recettes pour manger gourmand et sans gluten

© Kate Lewis et Maryellen Echle

Les recettes suivantes sont issues du livre Le Meilleur de l’alimentation sans gluten, de Lisa Howard (adaptation de Carole Garnier), éditions Leduc.s.

Muffins au yaourt, au sarrasin et aux myrtilles

Recette végétarienne, sans soja

Préparation:15 min
Cuisson:25 min

Ingrédients pour 12 muffins :

© Kate Lewis et Maryellen Echle

  • 90 g de poudre d’amandes
  • 120 g de farine de sarrasin
  • 40 g de farine de riz complet 40 g de cassonade
  • 1 sachet de levure chimique
  • 1⁄2 c. à café de bicarbonate de soude 1 pincée de sel de mer
  • 1 c. à café de cannelle
  • 1⁄2 c. à café de noix de muscade
  • 60 ml d’huile d’olive extravierge
  • 2 œufs
  • 345 g de yaourt nature au lait entier, à la grecque
  • 1 c. à café d’extrait de vanille liquide
  • 170 g de myrtilles

1/ Préchauffez le four à 190 °C (th. 6-7) et remplissez un moule à muffins avec 12 caissettes en papier.

2/ Dans un grand récipient, mélangez la poudre d’amandes avec les 2 farines, la cassonade, la levure chimique, le bicarbonate de soude, le sel et les épices. Dans un autre récipient, mélangez bien l’huile avec les œufs, le yaourt et l’extrait de vanille. Ajoutez les myrtilles.

3/ Incorporez cette préparation aux ingrédients secs, puis mélangez pour obtenir une pâte lisse.

4/ Versez la pâte dans les caissettes et enfournez pour 25 min. Piquez la lame d’un couteau dans le muffin situé le plus au centre de la plaque : c’est cuit quand elle ressort sèche. Les muffins se conservent jusqu’à quatre jours au réfrigérateur.

Lasagnes mexicaines sans pâte

Recette végétarienne, sans fruits à coques, sans soja, sans œufs

Préparation: 20 min

Cuisson: 25 min

Ingrédients pour 1 plat de 23 × 33 cm

© Kate Lewis et Maryellen Echle

  • 450 g de patates douces, pelées et coupées en tranches de 0,5 cm d’épaisseur environ
  • Huile d’olive extravierge
  • 1 petit oignon, coupé en morceaux
  • 175 g de haricots noirs, égouttés
  • 250 g de grains de maïs surgelés, décongelés
  • 1 c. à soupe de cumin en poudre
  • 2 grosses ou 3 petites courgettes, coupées en nes rondelles de 0,5 cm ou en rubans, dans la longueur
  • 225 g d’emmental ou de fromage à pâte dure au goût léger, râpé
  • 450 g de salsa du commerce ou maison

1/ Préchauffez le four à 190 °C (th. 6-7). Portez à ébullition une casserole d’eau remplie à mi-hauteur. Mettez-y les tranches de patates douces et laissez cuire sans couvercle pendant 5 min, en baissant la température à feu moyen si l’eau menace de déborder. Égouttez bien.

2/ Faites chauffer à feu moyen un filet d’huile d’olive dans une poêle de taille moyenne. Ajoutez l’oignon, puis laissez cuire, en mélangeant de temps en temps, pendant 5 min, jusqu’à ce que les oignons soient mous et parfumés. Transférez-les dans un grand récipient et mélangez-les avec les haricots noirs, le maïs et le cumin.

3/ Déposez la moitié des patates douces dans le plat. Recouvrez de la moitié des courgettes. Versez une partie de la préparation précédente, puis parsemez de la moitié du fromage râpé. Étalez par-dessus une bonne dose de salsa (la moitié environ) avec le dos d’une cuillère, sans défaire les couches de légumes. Recommencez l’opération avec le reste de patates douces et de courgettes. Répartissez le restant de la salsa et ajoutez l’autre moitié de fromage.

4/ Enfournez pour 25 min ou jusqu’à ce que le fromage soit fondu et forme des bulles. Si vous le souhaitez, servez ce plat avec du riz complet et/ou des tortillas de maïs. Les restes de lasagnes peuvent se conserver pendant 5 jours au réfrigérateur.

5 astuces pour les coureurs réguliers

© Zohar Lazar

Vous courez deux à trois fois par semaine, pendant 45 min ou plus sans vous arrêter ? Félicitations, vous êtes un coureur régulier. Vous pouvez désormais vous focaliser sur la performance et donner votre maximum, avec un entraînement bien mené.

TRAVAILLEZ LA VITESSE

Le travail de vitesse est bon pour le cœur et les muscles. Il permet aussi de dépasser les seuils de douleur. Les sorties longues paraissent plus faciles, vous courez plus vite sur des distances plus longues et vous êtes plus résistant.

  • Commencez par 15 min d’échauffement, 1 min de course rapide et 1 min de course lente. Répétez 1 à 10 fois.
  • Une fois à l’aise : 15 min d’échauffement, 8 à 12 x 400 m de course rapide en intégrant à chaque fois des portions de 200 mètres à allure lente.
  • Pour finir, 15 à 25 min d’allure rapide.

TRAVAILLEZ L’ARRIVÉE

Beaucoup de performances se perdent en 2e partie de course, lorsque vous êtes fatigué physiquement et mentalement. Travaillez ce point en accélérant sur les 2 derniers kilomètres pendant 1 à 2 entraînements par semaine (sur une sortie d’intensité moyenne). Et ne négligez pas le retour au calme. Trottiner pendant 15 min à la fin de l’entraînement permet à l’organisme de se dépasser.

MANGEZ SUFFISAMMENT, NOTAMMENT DES GLUCIDES LENTS

Plus vous courez vite, longtemps et intensément, plus l’alimentation joue un rôle crucial. Vous ne mangez pas assez ? L’organisme puisera alors dans vos réserves, puis vous vous affaiblirez, avec pour conséquences des contre-performances ainsi qu’une baisse du système immunitaire. Sachez que vous brûlez à peu près 70 kcal par kilomètre en vitesse moyenne. Et plus encore si vous courez en côte ou si vous augmentez la vitesse. Ajustez votre alimentation en fonction de cela et faites le plein de glucides (céréales complètes notamment, légumes…), à raison de 2,7 à 4,5g par jour et par kilo de poids de corps, pour tenir la distance. Vous souhaitez maigrir ? Diminuez votre ration quotidienne de 500 kcal.

BOOSTEZ VOTRE SYSTÈME IMMUNITAIRE

Les sorties longues et difficiles amenuisent les résistances de l’organisme pendant 24 à 48 heures après l’entraînement. Pour booster votre système immunitaire, avalez dans les 30 minutes qui suivent la sortie 10 à 20 g de protéines (pour stimuler la production de globules blancs), des fruits et légumes colorés (aux vertus antioxydantes et anti-inflammatoires) ainsi que des probiotiques (kéfir, yaourt à la grecque…). Autre conseil : dormez suffisamment. Les personnes qui dorment moins de 7 h par nuit sont effectivement plus souvent malades que celles qui dorment au minimum 8 h.

TRAVAILLEZ LA CONCENTRATION

Plusieurs études sur les sportifs de haut niveau ont démontré que le mental et la concentration étaient des éléments plus que déterminants. Ne négligez pas ses aspects. Vous pouvez par exemple diviser la distance en tronçons pour qu’elle vous paraisse moins longue, vous répéter des mantras, focaliser sur le finish…

Chaussures running – Le guide d’achat de l’automne

© Nick Ferrari

BROOKS GHOST 9, 140 €

© Nick Ferrari
© Nick Ferrari

La Brooks Ghost 9 a longtemps été la bête de somme, recevant cinq prix « Choix de la rédaction » de Runner’s World. Cette fiabilité et son prix de 140 € lui ont permis de remporter le prix « Meilleur achat ». À une époque où les modèles à 160-170€ sont devenus monnaie courante, la Brooks Ghost 9a énormément d’avantages pour moins cher. Elle offre l’amorti moelleux au talon tant apprécié des coureurs pour les efforts longs, et un avant-pied plus ferme qui procure dynamisme et rapidité quand vous voulez accélérer. La semelle extérieure est dotée d’une couche plus épaisse en caoutchouc pour résister aux atterrissages lourds et aux nombreux kilomètres. Sans oublier les rainures, qui favorisent un contact avec le sol tout en douceur.

Poids homme : 297 g
Poids femme : 255 g
Drop : 10 mm

L’avis du testeur

Nom : Philippe
Âge : 44 ans
Taille : 1,82m
Poids : 68 kg
Km par semaine : 50-60
Lieu de résidence : Strasbourg (67)
Profession : responsable coaching Runner’s World

«Les sensations au chaussage sont excellentes, donnant l’impression d’enfiler des chaussons, un confort encore confirmé en course. Ces Ghost 9 pèchent plus au niveau du dynamisme et du poids. Un modèle pour coureurs occasionnels et pour des sorties en endurance.»

Brooks Ghost 9, Chaussures de Running Compétition Homme, Multicolore (Black/Classic Green/Lime Punch), 43 EU

HOKA ONE ONE CLAYTON, 150 €

© Nick Ferrari
© Nick Ferrari

Avec la Clayton, Hoka One One (prononcez Oné Oné) poursuit son évolution vers les chaussures de running plus mainstream : la hauteur de semelle se rapproche de celle des modèles traditionnels. Mais elle ressemble toujours à une chaussure oversize. Cela est dû aux « flancs » élevés qui enveloppent le pied pour le maintenir. Chris Hillyer, directeur de l’innovation au sein de Hoka One One, a conçu la plate-forme de la chaussure pour qu’elle ressemble aux sièges baquets d’une voiture de sport. Pari réussi, et cette chaussure aime la vitesse. L’amorti est toujours très important, mais la mousse est plus rigide que dans d’autres modèles légers, comme la Hoka One One Clifton 3 : vous perdez donc moins d’énergie lorsque vous poussez avec force sur le sol à une vitesse élevée.

Poids homme : 200 g
Poids femme : 170 g
Drop : 6 mm

L’avis du testeur

Nom : Elisa
Âge : 31 ans
Taille : 1,55m
Poids : 77 kg
Km par semaine : 40
Lieu de résidence : Lyon (69)
Profession : manager dans un magasin de sport

«La Hoka One One Clayton est très légère et dynamique. Elle procure un maximum d’amorti, ce qui est très appréciable. Elle apporte de bonnes sensations sur les sorties longues, tout en étant très performante sur un 5 km. Elle est parfaite pour les personnes qui recherchent une chaussure qui protège bien le pied sans être trop souple.»

Hoka One One Clayton Bright Green French Blue 42.5

NIKE LUNARGLIDE 8, 130 €

© Nick Ferrari
© Nick Ferrari

La Nike Lunarglide 8 fait partie de la nouvelle gamme « Run Easy » de Nike – des chaussures qui procurent un confort optimal associé à une foulée fluide avec un bon amorti. Et ce sont en effet les qualités de cette nouvelle version, grâce à une couche spongieuse encapsulé dans une mousse durable, capable de résister à l’accumulation des kilomètres. Mais l’évolution la plus importante est la semelle extérieure, qui a été reconfigurée comme le châssis de la Nike LunarEpic, avec le design d’une capsule et des rainures découpées au laser pour une meilleure flexibilité. En revanche, la chaussure est plus volumineuse pour soutenir un pied pronateur. À l’instar des premières versions, la stabilité est assurée par une cale dynamique insérée sous la voûte plantaire – plus votre pied roule vers l’intérieur, plus elle vous soutient.

Poids homme : 266 g
Poids femme : 215 g
Drop : 12 mm

L’avis du testeur
Nom : Alexandre
Âge : 38 ans
Taille : 1,80m
Poids : 82 kg
Km par semaine : 40
Lieu de résidence : Lille (59)
Profession : assistant de direction

«Dans l’ensemble, c’est une chaussure très solide. Elle est bien ajustée et j’aime particulièrement l’espace pour les orteils très spacieux ainsi que l’amorti. Elle enveloppe bien le pied et je n’ai jamais glissé à l’intérieur. J’ai surtout senti l’amorti au niveau du talon en marchant, et l’amorti à l’avant du pied en courant.»

Nike Lunarglide 8, Chaussures de Running Compétition Homme, Multicolore (Black/Multi/Color/Deep Royal Blue/Hyper Cobalt), 44 EU

NIKE LUNAREPIC FLYKNIT, 160 €

© Nick Ferrari
© Nick Ferrari

La Nike LunarEpic est très différente de toutes les chaussures de running que vous verrez. Lors des tests, nous avons découvert que la partie mi-montante faisait débat. Et les réactions après les tests étaient divisées : la plupart des coureurs ont apprécié le chaussant confortable qui s’enfile comme une chaussette et qui ne se sentait pas en courant, et une petite minorité a eu du mal avec l’arrière de la chaussure. «Le renfort derrière le talon se ressent légèrement après de longues distances, mais le confort de ces chaussures surpasse ce petit défaut. La semelle épouse idéalement le mouvement du pied, et l’amorti étonne toujours après plusieurs mois de test» confie Guillaume, rédacteur en chef de Runner’s World. La semelle extérieure est dotée de rainures découpées au laser et de coussinets circulaires qui offrent une meilleure flexibilité.

Poids homme : 221 g
Poids femme : 181 g
Drop : 7 mm

Nike LunarEpic Flyknit, Chaussures de Running Entrainement homme – Blanc Cassé – Blanco (Black / White-Anthracite-Volt), 45 EU

NEW BALANCE VAZEE PACE V2, 140 €

© Nick Ferrari
© Nick Ferrari

La New Balance Vazee Pace avait remporté le prix « Meilleur lancement » l’année dernière quand elle a remplacé la 890. Cette nouvelle version offre la même foulée ferme et dynamique que nous avions adorée dans la v1, mais elle est beaucoup plus souple grâce aux rainures flexibles reconfigurées. Les sillons sont creusés dans la semelle extérieure, sous les métatarses. «J’ai l’impression que ça booste ma foulée quand je m’entraîne», confie Michelle, l’une de nos testeuses. À allure rapide, la partie arrière tissée de la chaussure maintient le talon en place, et le mesh aéré sur le devant du pied permet d’évacuer la chaleur.

Poids homme : 258 g
Poids femme : 215 g
Drop : 6 mm

L’avis du testeur
Nom : Mickaël
Âge : 29 ans
Taille : 1,86m
Poids : 82 kg
Km par semaine : 80
Lieu de résidence : Brest (29)
Profession : vendeur

«Cette chaussure est légère et rapide, avec un profil bas. Elle est bien ajustée et elle maintient parfaitement le pied sans trop le serrer. L’amorti est ferme, mais d’une façon agréable. J’adore la direction que prend New Balance. C’est une chaussure moderne avec une forme et une sensation naturelles, mais avec laquelle on peut courir.»

New Balance Vazee Pace V2 Women’s Chaussure De Course à Pied – AW16 – 39

Saucony Omni 15, 150 €

© Nick Ferrari
© Nick Ferrari

Pour l’évolution 2016 de ce modèle incontournable en matière de stabilité, Saucony a ajouté une couche de 3 mm de son nouveau matériau amortissant et dynamique sous la semelle intérieure. Ils ont aussi retravaillé le bloc souple en mousse au niveau du talon et l’ont légèrement élargi pour mieux amortir le pied lors de l’atterrissage sur le talon. Les tests réalisés dans notre labo RW ont montré une nette amélioration de l’amorti du talon. Nos testeurs l’ont trouvée beaucoup plus flexible sur route. Pour plus de stabilité, Saucony a légèrement élargi l’avant-pied pour que la chaussure offre une base plus large lors de la transition vers les orteils.

Poids homme : 300 g
Poids femme : 255 g
Drop : 9 mm

Saucony Chaussures de Course Omni 15 Men Chaussures de Course pour (s203152), Taille : US 12.5 – Euro 47 – cm 30,5 – UK 11,5

Adidas UltraBOOST Uncaged, 179,95 €

© Nick Ferrari
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Un joli design mais surtout un confort rare : on entre son pied dans l’Adidas Ultra Boost Uncaged comme dans un chausson. Chloé, testeuse Runner’s World, a d’abord été «déstabilisée avant de trouver ça vraiment agréable». Avec sa légèreté en sus, la foulée est très naturelle. Elles ont été testées route et dans des chemins de campagne mais également sur la plage. Et grâce au col en tricot entourant la cheville, «le sable ne s’y introduit pas, ce qui n’est pas négligeable, notamment pour ceux qui habitent à proximité de la mer» constate Chloé. Toutefois, elles ont plus appropriées pour des courtes distances, 15 km tout au plus, en raison du manque de maintien.

Poids homme : 304 g
Poids femme : 260 g
Drop : 10 mm

adidas , Baskets pour homme Rouge Rot 43 – Rouge – Rot, 42

New Balance 1260v6, 170 €

© Nick Ferrari
© Nick Ferrari

«Robuste», «dure» et «lourde» : voilà les premiers commentaires de Rémy, testeur pour Runner’s World, concernant la nouvelle version de la New Balance 1260, une chaussure d’entraînement pour les coureurs à tendance pronatrice. Mais en regardant les notes des testeurs de plus près, on découvre un modèle durable qui procure un excellent amorti et toute la stabilité qu’ils attendaient. L’atterrissage se fait tout en douceur grâce à la combinaison d’une mousse infusée avec du caoutchouc et d’une semelle extérieure en caoutchouc soufflé à l’avant du pied. La chaussure a obtenu de meilleures notes en termes de souplesse grâce à la reconfiguration des rainures sous la semelle extérieure.

Poids homme : 337 g
Poids femme : 280 g
Drop : 9 mm

New Balance Women’s 1260v6 Running Shoe, Pink/White, 11 B US

Brooks Glycerin 14, 170 €

© Nick Ferrari
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Nous avons fait essayer ce modèle à des coureurs aux profils très différents, du petit bout de femme d’à peine 1,50m au coureur baraqué du haut de ses 1,80m. Tous (ou presque) ont adoré l’amorti exceptionnel de la chaussure et le fait qu’elle enveloppe confortablement le pied. Des renforts élastiques en silicone imprimés sur le mesh améliorent la sensation que procure la chaussure sur le pied. Elles sont donc adaptées aux pieds plus larges.

Poids homme : 245 g
Poids femme : 225 g
Drop : 8 mm

Brooks Glycerin 14, Chaussures de Running Compétition Homme, Multicolore (Nightlife/Black/High Risk Red), 46 EU

Saucony Zealot ISO 2, 150 €

© Nick Ferrari
© Nick Ferrari

 À l’instar de plusieurs nouveaux modèles de la marque, la Saucony Zealot est dotée d’une
« semelle supérieure » souple de 3 mm d’épaisseur, insérée entre la semelle intermédiaire et la semelle intérieure. Pour Mickaël, testeur Runner’s World, «l’amorti talon et avant-pied est remarquable». La Saucony Zealot combine ainsi le faible drop de la Saucony Kinvara et la foulée confortable de la Saucony Triumph, la chaussure d’entraînement la plus amortissante chez Saucony.

Poids homme : 275 g
Poids femme : 238 g
Drop : 6 mm

Saucony Zealot Iso 2, Entraînement de course homme – Multicolore – Multicolore (Blue/Slime/Silver), 42 EU

Asics DynaFlyte, 160 €

© Nick Ferrari
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En passant d’un modèle type Gel-Pulse à la nouvelle Asics DynaFlyte, on entre dans une nouvelle dimension. «La Asics DynaFlyte, c’est tout ce que l’on attend d’une paire de running». estime Lenaïc, testeur Runner’s World. Idéale pour s’exercer sur routes et chemins, elle est dotée d’un amorti à toute épreuve qui nous laisse la sensation de ne jamais heurter le sol. Son intérieur très confortable et son maillage légèrement élastique offrent un maintien tout aussi efficace qu’agréable.

Poids homme : 267 g
Poids femme : 245 g
Drop : 8 mm

Asics, DynaFlyte, Chaussures de Running Homme, Midgrey/Black/SafetyYellow, 43,5

Under Armour Charged Bandit 2, 100 €

© Nick Ferrari
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Le chaussant fin procure beaucoup de confort et enveloppe parfaitement le pied. De plus, «l’amorti est bien réparti du talon jusqu’à l’avant-pied, sans être trop prononcé», estime Guillaume, rédacteur en chef de Runner’s World. Attention, prévoyez une demi-pointure voire une pointure de plus que d’habitude, Under Armour chausse petit.

Poids homme : 275 g
Poids femme : 221 g
Drop : 11 mm

Under Armour Charged Bandit 2 Chaussure De Course à Pied – AW16 – 42

Under Armour SpeedForm Slingride, 130 €

© Nick Ferrari
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L’Under Armour SpeedForm Slingride est si confortable qu’on en oublierait presque de l’enlever après l’entraînement. Pour Benjamin, testeur Runner’s World,«le maintien est impressionnant». L’empeigne en maille élastique est composée de fibres à haute résistance et de zones de compression variables pour maintenir le pied bien en place. Certains de nos testeurs sur route ont trouvé qu’elle manquait un peu de rembourrage, surtout au niveau de l’avant-pied, et que la languette était trop courte – elle glisse sous les lacets.

Poids homme : 243 g
Poids femme : 201 g
Drop : 8 mm

Under Armour Speedform Slingride Fade Chaussure De Course à Pied – AW16 – 42

Nike Free RN Flyknit, 130 €

© Nick Ferrari
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La Nike Free RN Flyknit propose une véritable enveloppe pied-cheville pour une sensation de « seconde peau » agréable et inédite. Le pied bénéficie d’une liberté de mouvement et d’une prise d’appui idéale pour des courses de courtes distances (15-20 km maximum) ou du workout. Le ressenti terrain est bon grâce à sa semelle segmentée, souple et bien travaillée : «La souplesse de la chaussure permet de ressentir les zones de rebond du pied afin d’ajuster au mieux sa foulée» constate Julien, testeur Runner’s World. En plus d’être lookée, sa conception offre un système d’aération appréciable et garantit un maintien du pied durant l’effort. «Un modèle qui correspond à mon type de sortie régulière et à mon goût pour les chaussures qui accompagnent tous les mouvements du pied et du corps», conclut Julien.

Poids homme : 227 g
Poids femme : 170 g
Drop : 8 mm

Nike Free Flyknit mens (USA 10) (UK 9) (EU 44)

Brooks Hyperion, 130 €

© Nick Ferrari
© Nick Ferrari

Plus légère et fine encore que la T7 Racer, ce modèle surprend par son poids plume. Le mesh étant aussi particulièrement fin, on a l’impression de ne rien avoir au pied. Pour Florian, testeur Runner’s World, «le drop de 10,4 mm réduit l’amorti, mais les Brooks Hyperion permettent des sensations de vitesse et de souplesse grisantes». À réserver à des sessions sur piste ou des courses sur route courtes jusqu’au semi-marathon, en complément d’une paire plus robuste pour les sessions longues et les marathons.

Poids homme : 184 g
Poids femme : 153 g
Drop : 10 mm

Brooks Hyperion Uomo A1 – 11 US

Mangez gourmand, et sans gluten !

Une alimentation sans gluten ? Pourquoi pas ! Mais avant de vous lancer tête baissée dans un régime alimentaire, certes en plein boom chez les sportifs (à raison, étant donné les bénéfices que l’on peut en tirer), mais aussi très contraignant, il n’est pas inutile de faire un point sur la question. On vous dit tout !

POURQUOI LE GLUTEN EST-IL DEVENU TOUT D’UN COUP LA BÊTE NOIRE ?

Depuis quelques années, les régimes sans gluten fleurissent partout. Ils s’adressent notamment aux sportifs, depuis que certains athlètes de haut niveau (le tennisman Novak Djokovic en tête) ont déclaré avoir boosté leurs performances grâce à ce type d’alimentation. Effet de mode ? Pas seulement. D’un point de vue purement médical, les personnes atteintes de la maladie cœliaque, diagnostiquées intolérantes, doivent s’astreindre à un régime sans gluten sous peine de développer des symptômes parfois handicapants. On estime que près de 50 000 personnes seraient intolérantes au gluten en France, alors que la maladie cœliaque toucherait 1 personne sur 100. Ces chiffres ne tiennent pas compte des 10 à 20 % d’intolérants qui s’ignorent. « Il y a une augmentation significative de produits transformés et enrichis », explique Lisa Howard, auteure du Meilleur de l’alimentation sans gluten (éditions Leduc.s), dont sont extraites les recettes que nous vous proposons à la fin de l’article. » Les aliments enrichis contiennent des nutriments ou des ingrédients qui ne s’y trouvent pas normalement ; c’est le cas du calcium ajouté dans le jus d’orange […]. Le problème avec les aliments enrichis et transformés, c’est qu’on finit par consommer un seul et même ingrédient en grande quantité – le blé étant l’exemple typique –, bien plus que ce que nous sommes capables d’ingérer ». D’où une sensibilité accrue, y compris chez les personnes qui ne sont pas intolérantes.

SANS GLUTEN, QU’EST-CE QUE CELA VEUT DIRE ?

Le gluten est une substance présente notamment dans le blé (mais aussi dans tous ses dérivés et dans d’autres céréales comme le seigle ou l’orge), particulièrement quand celui-ci est raffiné. C’est ce qui permet au pain de gonfler et d’avoir une mie aérée. Éliminer le gluten consiste donc dans un premier temps à supprimer tous les produits contenant du gluten. Et ils sont nombreux ! D’abord parce que le blé se présente sous plusieurs formes : farine, semoule, boulgour… Ensuite, parce que ce même blé est présent dans beaucoup de préparations. On pense immédiatement aux pâtes et au pain, mais énormément de produits en contiennent également. Cela va de la bière aux crèmes desserts en passant par certaines charcuteries, soupes en briques, sauces salade toutes prêtes ou chewing-gums. Gardez toujours en tête que plus un aliment est transformé, plus le risque qu’il renferme du gluten est élevé. La seule parade ? Étudier attentivement les étiquettes ! Attention aussi aux contaminations. Certaines céréales, qui poussent à proximité des champs de blé, peuvent ainsi présenter des traces de gluten.

ADOPTER UNE ALIMENTATION SANS GLUTEN, EST-CE CONTRAIGNANT ?

Oui, sans aucun doute. « Avant de se lancer, il faut bien comprendre ce qu’est un régime sans gluten et les contraintes qui y sont associées », conseille notre diététicien, Gilles Dreux. Car cela va avoir une incidence aussi bien sur la vie professionnelle que sur la vie familiale ». Aucun repas, qu’il soit pris à l’extérieur ou à la maison, qu’il soit professionnel ou en famille, sur le pouce ou festif, n’échappe à la règle. « C’est loin d’être simple », poursuit Gilles Dreux. « Il faut faire un état des lieux, connaître tous les produits et les dérivés et se lancer si l’on est vraiment prêt ». Car, explique-t-il, un régime sans gluten ne se fait pas à moitié ; cela n’a aucun intérêt. L’idéal est donc de faire un essai sérieux sur deux mois, puis d’observer le résultat sur son mieux-être. Les avantages sont plus importants que les contraintes ? Alors, continuez !

EXISTE-T-IL DES RISQUES DE CARENCES EN ADOPTANT UN RÉGIME SANS GLUTEN ?

Non. Le gluten n’étant pas un nutriment à proprement parler (même s’il se mélange aux protéines contenues dans l’endosperme des céréales), il n’y a aucun risque de carence à le supprimer de son alimentation. En revanche, attention, une alimentation sans gluten ne consiste pas à supprimer ce dernier (et tous ses dérivés) sans aucun autre aménagement. Car si votre alimentation était jusque-là plutôt anarchique et reposait essentiellement sur des produits industriels, elle était de fait très certainement carencée en certains nutriments et, au contraire, riche en graisses et en sucres. L’idée est de vraiment revoir son alimentation en profondeur et d’adopter, via l’alimentation sans gluten, un régime alimentaire adapté à ses besoins. On élabore finalement une alimentation souvent plus équilibrée et plus variée que l’alimentation standard, qui se composera essentiellement de produits bruts (non transformés), de fruits et légumes, d’aliments sains. « L’utilisation de produits complets, qui sont plus intéressants nutritionnellement parlant, est également un plus dans ce type de régime alimentaire », explique Gilles Dreux.

COMMENT CONSERVER UNE ALIMENTATION VARIÉE ET SANS GLUTEN ?

Il est en fin de compte assez facile si on a bien étudié la question avant de commencer et que l’on a décidé de changer sa façon de manger au profit d’un régime sans gluten varié, équilibré et adapté aux besoins de son activité physique. « Il faut chercher des recettes, s’investir dans les préparations, se tourner vers de nouvelles saveurs », conseille le diététicien. Vous trouverez de très nombreuses recettes dans des livres dédiés ou sur Internet. « On peut quasiment tout faire sans gluten, précise encore le nutritionniste, y compris du pain ». Bien évidemment, l’alimentation sans gluten demande de se mettre un minimum aux fourneaux, mais, en adoptant une alimentation plus saine, vous pourrez sentir la différence aussi bien sur votre forme que sur votre pratique du running. L’effet de mode aidant, de plus en plus de produits estampillés « sans gluten » sont aujourd’hui disponibles en grande surface. Cela inclut les produits de nutrition sportive. En revanche, optez pour une marque reconnue, vendue dans les boutiques de sport.

L’avis de l’expert

Avec Gilles Dreux, responsable diététique au Carnac Thalasso & Spa Resort, marathonien et ultra-traileur

Quel est l’intérêt d’une alimentation sans gluten pour les coureurs ?

Une alimentation sans gluten peut être intéressante pour les coureurs à plusieurs niveaux. Tout d’abord, la digestion est un point faible plutôt récurrent chez eux, qu’ils soient sensibles ou non au gluten. Une alimentation sans gluten va de fait améliorer les problèmes de digestion. C’est encore plus intéressant avant une compétition, où le gluten devrait être remplacé (par du riz par exemple) pour éviter qu’un trouble survienne pendant la course ; un coureur un peu sensible subira à coup sûr des problèmes de transit si son repas précédant l’épreuve est inadapté. Une alimentation sans gluten peut également avoir d’autres effets bénéfiques pour les coureurs, notamment en phase de récupération. J’ai remarqué qu’une meilleure assimilation nutritionnelle entraîne une meilleure récupération post- exercice. Enfin, quand on souffre de tendinites à répétition, il faut s’interroger sur l’alimentation. On s’est rendu compte ces dernières années que les soucis articulaires pouvaient résulter de problèmes intestinaux. Or, le gluten peut altérer les cellules des parois de l’intestin.

5 astuces pour les coureurs débutants

© Zohar Lazar

Près de 50 % des coureurs débutants se blessent la première année de pratique, car l’organisme (articulations, muscles et tendons notamment) a besoin de temps pour s’adapter à l’effort. Allez-y progressivement pour rester en bonne santé et vous inscrire dans la durée.

Choisissez soigneusement vos chaussures

Le corps absorbe deux à quatre fois le poids du corps à chaque foulée ! Un mauvais chaussage ? C’est le risque de se blesser ou d’avoir mal. Pour acheter une bonne paire de chaussures (pas forcément la plus chère), allez dans un magasin spécialisé en fin de journée (lorsque les pieds sont un peu gonflés). Le vendeur vous orientera vers une chaussure adaptée à votre corpulence et votre foulée, confortable et suffisamment large au niveau des orteils.

Marchez

Si vous ne pouvez plus parler en courant… marchez. Même si vous marchez plus que vous ne courez les premières séances. Ces pauses permettent à l’organisme de s’adapter à l’effort. Au fil des séances, les périodes de marche seront de moins en moins importantes.

Comptez en durée, pas en distance

Prévoyez des séances de 20, 30 ou 40 min, plutôt que des kilomètres. Ceci, afin de vous éviter de forcer sur la fin et de vous blesser. Ajoutez dix minutes toutes les semaines et revoyez l’intensité de l’entraînement toutes les quatre semaines.

Trouvez-vous un partenaire

Rien de mieux pour rester motivé et tenir sur la durée que de courir à plusieurs. Trouvez un club, une association, ou motivez vos amis !

Mangez mieux (pas plus, ni moins)

Beaucoup de coureurs veulent mincir mais surestiment les calories brûlées pendant l’entraînement. A contrario, se mettre à la diète quand on commence n’est pas non plus une bonne idée, car la baisse d’énergie peut générer des blessures. La bonne option ? Mangez les quantités habituelles, mais optez pour des aliments bruts, sains
et équilibrés.

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Entraînez-vous !

Une bonne santé

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Alimentation

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