4 tactiques pour vous aider à faire du renforcement musculaire

Les coureurs ont tendance à vouloir enchaîner les kilomètres. Alors, quand on évoque le renforcement musculaire, le coureur a tendance à le considérer comme un obstacle plutôt qu’un atout. Il existe pourtant plusieurs façons d’intégrer définitivement le renforcement musculaire dans votre programme d’entraînement. Voici nos conseils pour vous aider à démarrer.

CHANGEZ DE MENTALITÉ

Vous vous brossez les dents pour éviter les mauvaises surprises dentaires, comme les caries par exemple ? Et bien le renforcement musculaire agit de la même manière sur votre corps. Il est comme une barrière de protection face aux blessures. À l’instar du brossage de dents, faites en sorte que les exercices de renforcement musculaire deviennent une habitude et intégrez-les petit à petit dans votre quotidien.

VOYEZ PLUS GRAND

Si vos séances de renforcement musculaire vous ennuient, c’est peut-être parce que vous ne placez pas la barre suffisamment haut. Pour hausser le challenge, faites vos séances en regardant des vidéos sur Youtube ou même avec un entraîneur personnel. Dans les deux cas, vous serez confronté à plus de difficultés et vous sortirez de votre zone de confort. Vous serez également plus stimulé par la variété d’exercices proposés et les améliorations de votre condition physique, visibles en quelques semaines seulement.

INTÉGREZ-LE DANS VOTRE ENTRAÎNEMENT CLASSIQUE

L’autre solution est d’intégrer vos séances de renforcement musculaire avant ou après vos sorties. Pourquoi ? Car il n’y a pas forcément besoin d’avoir du matériel pour faire une bonne séance. Il suffit simplement d’avoir les bons exercices et de prendre l’habitude de les mélanger à votre entraînement classique. À l’instar du brossage de dent, il deviendra une partie à part entière de votre entraînement plutôt qu‘une chose à faire en plus.

DU RENFORCEMENT MUSCULAIRE À CHAQUE SAISON

Tout comme votre entraînement de course à pied, le renforcement musculaire devrait, au cours de la saison, légèrement diminuer mais toujours rester présent dans votre quotidien. Si vous vous préparez pour un marathon, le renforcement musculaire passera bien évidemment en seconde place. Mais à d’autres moments, comme en hiver ou pendant l’été, lorsque les courses se font plus rares, profitez-en pour augmenter votre charge de travail liée au renforcement musculaire.

Altra Intuition/Instinct 4.0 : le test

Altra Intuition/Instinct 4.0 modèle femme

ALTRA INTUITION/INSTINCT 4.0, LE RETOUR AUX SOURCES, 130 €

L’Intuition (femme) et l’Instinct (homme) ont permis à Altra de se faire connaître – la première édition de cette chaussure d’entraînement au profil bas avait reçu le prix
« Meilleur lancement » en 2012. Dans les années qui ont suivi, le modèle est devenu plus souple, mais les coureurs préféraient l’original. Altra est donc revenu aux sources avec cette version 4, tout en conservant la hauteur (plus grande) du talon et de l’avant-pied par rapport au sol de la 3.0. Nos testeurs ont adoré l’amorti.

Poids homme : 286,3 g
Poids femme : 218,3 g
Drop homme : 3,3 mm
Drop femme : 0,2 mm

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La playlist du coureur : mai 2017

© TomTom

Peu importe vos objectifs de course à pied, des morceaux adaptés peuvent booster votre mental. C’est pourquoi nous vous proposerons tous les mois une sélection à même de vous motiver. Car s’il est bien un des effets majeurs de la musique sur l’esprit, c’est sa faculté à détendre le cortex par l’envoi de dopamine, laquelle permet non seulement de ressentir moins de souffrance durant l’effort mais aussi de galvaniser une motivation en berne.

Que vous décidiez de préparer des 10 km, des semis ou des marathons, ou tout simplement perdre du poids ou garder la forme, découvrez la sélection des meilleurs albums de notre journaliste musical et coureur Julien Naït-Bouda.

REQUIN CHAGRIN, Requin Chagrin

Le premier opus de ce quatuor français, par ses cadences frénétiques et ses lignes de guitares surf rock éthérées, s’avère idéal pour le footing en bord de mer !

THE MYSTERY LIGHTS, The mystery lights

Les Américains n’ont pas leur pareil en matière d’indie rock généreux dans l’âme. Extatique et mélodique, ce disque se prête idéalement aux efforts courts mais intenses.

BADBADNOTGOOD, IV

Le cinquième album de la bande canadienne accompagnera délicatement vos foulées au lever du soleil comme à son coucher. De quoi aspirer à encore plus de sueur.

KAROL CONKA, Batuk Freak

Le disque de la Brésilienne mélange musique urbaine et traditionnelle, croisant hip hop, trap et samba. Un son éminemment sportif repris par Adidas en son temps.

WE HAVE BAND, Movements

Un titre idéal pour un album électro/pop aux tempos aussi divers qu’envoûtants. Les percus et synthés du groupe anglais seront parfaits pour une session nocturne.

Saucony Kinvara 8 : le test

Saucony Kinvara 8 modèle homme

SAUCONY KINVARA 8, UNE FOULÉE RAPIDE, 135 €

La Kinvara reste une chaussure souple et moelleuse avec un faible drop. Saucony décrit la version 8 comme « plus dynamique » grâce à l’insertion d’une couche de mousse dynamique de 3 mm sous la semelle intérieure, sur toute la longueur de la chaussure (l’édition 7 était dotée d’une petite plaque sous le talon). Le modèle est certes 8,5 g plus lourd, mais nos testeurs ont adoré sa foulée rapide.

Poids homme : 226,8 g
Poids femme : 192,8 g
Drop homme : 5,6 mm
Drop femme : 5,5 mm

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Répétez pour progresser

© Danny Zapalac Photography

Endurance, allure de course et VMA, des allures fondamentales que vous répétez lors de chaque préparation. Une diversication des rythmes et des distances indispensables pour progresser, « mais pour développer spécifiquement une qualité comme la Vitesse Maximale Aérobie – VMA – il vaut parfois mieux raisonner en termes de cycles », analyse notre expert Jean De Latour, entraîneur de course hors stade et membre de l’équipe de France de marathon. D’où la méthode IAP, basée sur trois éléments forts: instauration, amélioration et perfectionnement.

FRACTIONNÉ / VMA

En travaillant sa VMA sur un cycle relativement court, le coureur va améliorer sa vitesse, sa technique de course, mais aussi sa motivation: « Habituellement, je commence un cycle VMA en plaçant le volume au début, de façon à pouvoir ensuite réduire les distances, pour ensuite augmenter la vitesse ou jouer sur le temps de récupération ». En règle générale plus la distance de la course est importante, plus le fractionné sera long.

INSTAURER, S’AMÉLIORER, SE PERFECTIONNER « Cet entraînement est plutôt destiné à des coureurs expérimentés, habitués du fractionné sur piste d’athlé, explique Jean De Latour. On commence par 12 × 400m à 100% de sa VMA lors de la première semaine. Durant la deuxième on diminue la distance tout en augmentant l’intensité: en faisant 10 × 400m à 105% VMA. Durant la dernière semaine on peut maintenir la même séquence mais en jouant sur des temps de récupération plus courts ».

SÉANCE DE CÔTES

Ces séances apportent un renforcement musculaire et un bénéfice cardiovasculaire important. Les entraînements en côte sont aussi nécessaires pour des courses vallonnées ou pour une préparation trail. « C’est le même principe que pour la VMA. On place le plus gros volume au début de cycle de façon à garder plus de fraicheur pour les deux dernières semaines qui seront consacrées à des efforts plus intenses sur des distances plus courtes. On jouera nécessairement avec le dénivelé ».

INSTAURER, S’AMÉLIORER, SE PERFECTIONNER Choisissez une côte assez longue avec une pente douce (environ 2 à 7% d’inclinaison). Dans la semaine 1, faites 8 répétitions de 1 min en montée à un rythme soutenu mais sans épuisement. Récupérez durant 2 min en jogging dans la descente. Durant la semaine 2, choisissez une pente avec un dénivelé plus important et enchaînez 10 répétitions de 40 s à un rythme élevé. Même séquence dans la dernière semaine, mais en diminuant la récupération ou en rajoutant 2 côtes supplémentaires.

© Danny Zapalac Photography

ALLURE DE COURSE

Les séances d’allure de course (allure ou vitesse moyenne visée lors de votre prochaine course) permettent d’améliorer la résistance à l’effort mais aussi de progresser indirectement en endurance en habituant l’organisme à supporter une certaine fatigue musculaire et à mieux recycler l’acide lactique. Le rythme doit être d’environ 85% de sa Fréquence Cardiaque Maximale (FCM). On commence en endurance pour réaliser ensuite des fractions plus ou moins longues à allure seuil: « ces fractions dépendront évidemment de l’objectif visé et seront donc différentes selon que l’on prépare un marathon, un 10km, semi ou même un trail », prévient notre expert.

INSTAURER, S’AMÉLIORER, SE PERFECTIONNER Si l’on prépare un marathon par exemple, on commencera par 3 fractions de 12 à 15 min à l’allure de course, entrecoupées par des récupérations en endurance de 2 min. Augmentez ensuite le temps passé lors de la deuxième et de la troisième semaine.

Le coureur va progresser en travaillant sa VMA sur une période définie avec des séances appropriées. « Lors de la première semaine, le coureur va découvrir la distance et l’effort, c’est l’instauration. Lors de la deuxième, il va appréhender l’exercice, c’est l’amélioration. Le perfectionnement intervient lors de la troisième semaine. Le coureur commence alors à récolter les bénéfices de ses efforts », conclut notre expert. Physiologiquement, l’organisme met environ trois semaines à s’adapter à un nouvel effort physique. Au-delà, le corps s’habitue à l’effort, on risque la lassitude et la blessure: « on observe toujours donc un repos relatif juste après le cycle ». Grâce à cette méthode, « le coureur va prendre confiance en lui et en ses propres capacités ».

Newton Running Gravity 6 : le test

Newton Gravity VI modèle homme

NEWTON RUNNING GRAVITY 6, LE NUAGE, 175 €

La Gravity est la chaussure d’entraînement longue distance de Newton, avec 5 blocs amortissants (lugs) sous les métatarses qui offrent une foulée réactive et procurent une sensation de vitesse. La dernière version est encore plus moelleuse que les éditions précédentes, grâce à une nouvelle mousse dynamique située proche du pied. Laura, testeuse RW, a apprécié le « rembourrage supplémentaire et le maintien procuré par l’empeigne ».

Poids homme : 255 g
Poids femme : 198,5 g
Drop homme : 6,4 mm
Drop femme : 6,1 mm

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Boostez votre vitesse

© Ryan Olszewski

Que vous vous prépariez pour un 10 km ou pour un marathon, la pliométrie – une méthode intéressante pour améliorer sa foulée permettant de glaner de la vitesse – devrait faire partie de tout programme complet de préparation. Ces exercices dynamiques intègrent des sauts, bien sûr, mais aussi des mouvements rapides de changement de direction, occasionnant un travail musculaire en profondeur et un bénéfice global sur l’élasticité des tendons. « Quand vous faites des exercices de pliométrie, vous développez les connexions entre les muscles et le système nerveux central », explique l’entraîneur spécialisé Andrew Long Middleton. Résultat ? Une foulée plus efficace et plus rapide. Faites cette suite de mouvement 2 fois par semaine après l’échauffement, en changeant à chaque fois l’ordre des exercices.

SAUT SUR UNE JAMBE

(Image ci-dessus) Debout en appui sur la jambe droite, sautez loin devant vous en levant le genou gauche et en utilisant les bras pour vous propulser vers l’avant. Réalisez des sauts successifs le plus rapidement possible. Continuez tant que vous pouvez garder la même distance/vitesse, mais pas plus de 20 secondes. Recommencez de l’autre côté.

NIVEAU SUPÉRIEUR Essayez le triple saut. Faites 3 sauts du même côté, puis levez le genou pour qu’il touche la poitrine. Revenez doucement au sol, puis répétez la même série. Recommencez de l’autre côté.

SAUT LATÉRAL

© Ryan Olszewski
© Ryan Olszewski
© Ryan Olszewski

Genoux légèrement fléchis, placez-vous en position de squat. Sautez sur le côté gauche le plus loin possible en atterrissant souplement au sol. Dès que le pied gauche touche le sol, sautez immédiatement du côté droit. Continuez jusqu’à ce que vous ne puissiez plus maintenir la même distance/vitesse, pas plus de 20 secondes.

NIVEAU SUPÉRIEUR Tenez un poids ou touchez le sol avec la main opposée au pied.

SAUT À 180°

© Ryan Olszewski
© Ryan Olszewski
© Ryan Olszewski
© Ryan Olszewski

Genoux légèrement fléchis, sautez de façon à décrire un demi-cercle en veillant à vous réceptionner en douceur. Sans marquer d’arrêt, faites un bond similaire dans l’autre sens en utilisant la force des jambes et les muscles profonds pour exécuter le mouvement. Continuez en essayant de réaliser à chaque fois unsaut le plus loin possible, sans aller au-delà de 20 secondes au total.

SAUT DEPUIS UNE MARCHE

© Ryan Olszewski

Tenez-vous debout sur une marche haute, un step ou un banc. Sautez depuis le support, puis, immédiatement après avoir touché le sol, sautez aussi haut que possible. Revenez sur le step et recommencez jusqu’à ce que votre saut ne soit plus aussi haut. L’exercice ne doit pas durer plus de 20 secondes.

NIVEAU SUPÉRIEUR Augmentez légèrement la hauteur du support.

POMPES

© Ryan Olszewski
© Ryan Olszewski

Placez-vous comme si vous faisiez des pompes, le corps bien gainé. En gardant le haut du corps le plus droit possible et les muscles contractés, amenez chacun de vos genoux sous les hanches le plus rapidement possible. Arrêtez quand vous ralentissez ou si vous dépassez 20 secondes.

BOND VERTICAL

© Ryan Olszewski
© Ryan Olszewski

 

Tenez-vous debout, dos bien droit, muscles contractés. Sautez aussi haut que possible, reposez vos pieds doucement sur le sol et sautez à nouveau immédiatement. Arrêtez si vos bonds sont moins hauts ou si vous dépassez 20 secondes.

Brooks Transcend 4 : le test

Brooks Transcend 4 modèle homme

BROOKS TRANSCEND 4, LA STABILITÉ 170 €

Volumineuse sans être encombrante, la Brooks Transcend 4 est la suite logique de la Transcend 3. « Le drop est sécurisant et l’amorti se répartit bien sous le pied, ce qui convient à une foulée médio-pied comme la mienne », précise Florian, testeur RW. On sent toujours le rail de maintien, mais beaucoup moins que sur la version précédente. La Transcend 4 est adaptée à de longues sessions d’entraînement, sur route mais aussi en nature grâce à son excellente stabilité. « Je l’utilise pour mes sessions d’endurance et pour mes courses de plus de 10 km », ajoute Florian.

Poids homme : 309 g
Poids femme : 249,5 g
Drop homme : 10,8 mm
Drop femme : 12 mm

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Connaissez-vous l’ivresse du coureur de fond ?

C’est un état assez difficile à expliquer. Parfois, nous avons ce sentiment de courir, comme si nous étions libre et d’avancer sourire aux lèvres, avec l’impression d’avaler les kilomètres comme si c’était du beurre. A d’autres moments, au contraire, rien ne se passe comme prévu, la forme n’est pas au rendez-vous et nous avançons avec l’impression de trainer un boulet invisible. Sans vraiment nous en rendre compte, nous sommes devenus accrocs au fil des séances, dépendant plus ou moins fortement de cette fameuse «hormone du plaisir». Une ivresse du coureur que nous cherchons inconsciemment à reproduire chaque fois que nous sortons les baskets du placard.

UN PHÉNOMÈNE MILLÉNAIRE

Cet état de bien-être et de détente serait en fait un héritage des temps anciens où nous étions de vrais chasseurs. Il y a des dizaines de milliers d’années, la nourriture était tout simplement une préoccupation vitale, nous devions courir (très) longtemps pour espérer attraper notre diner. Une notion de satisfaction après avoir fourni un effort long et difficile qui persiste encore aujourd’hui, et qui expliquerait pourquoi nous sommes parfois heureux en courant, « notre organisme secrète des molécules chimiques provoquant un état de bien-être en récompense de l’effort accompli. Mais il produit également des substances durant l’effort qui nous permettent de mieux supporter la douleur, et de pouvoir ainsi atteindre notre objectif », explique Laurent Monassier, Professeur en Pharmacologie  à la Faculté de Médecine de Strasbourg.

UNE RÉCOMPENSE

A l’origine ces « hormones du plaisir » étaient donc libérées dans le cerveau en récompense d’un effort pénible et en préambule d’un repas bien mérité. Ce fameux état de plénitude ressenti par le coureur au bout d’un certain laps de temps agit un peu comme un antalgique naturel, diminuant la fatigue et masquant la douleur. « Tout est lié au noyau accumbens, un ensemble de neurones situés dans une zone du cerveau et jouant un rôle important dans le système de récompense, dans le plaisir, mais aussi dans l’accoutumance et la dépendance » souligne Laurent Monassier. Si aujourd’hui nous n’avons plus besoin de courir derrière notre repas, mieux comprendre ce qui déclenche les réactions de notre cerveau peut aussi nous aider à mieux nous entrainer.

LES ENDORPHINES

Une fois sécrétées les endorphines se dispersent et procurent une sensation apaisante, « assez proche de celle obtenue par les opiacés ». Il s’agit de substances chimiques susceptibles de procurer un véritable état de bien-être, surnommée «hormone du plaisir». Elle a aussi son pendant pharmacologique plus connu sous le nom de morphine. Selon ce principe, un exercice physique déclencherait la libération de ces endorphines dans le cerveau. « Ces endorphines sont reliés à des récepteurs d’opiacés situés dans certaines régions du cerveau, l’effet ressenti est presque similaire à celui de la morphine », explique notre chercheur.

Mais ce n’est que très récemment qu’une équipe de chercheurs allemands a réussi à mesurer précisément les endorphines sécrétées avant et après une séance de course à pied. Lors de cette expérience, ils ont fait passer une échographie à dix coureurs pour mesurer le niveau d’endorphines dans le cerveau. Ces athlètes ont ensuite couru pendant deux heures, puis ont repassé une nouvelle échographie. Résultat: le niveau d’endorphines avait augmenté de manière significative après la course. 

COMMENT ÇA MARCHE ?

Pour résumer (et malheureusement simplifier), il faut pousser un peu la machine, mais pas trop non plus afin d’atteindre cet état de bien-être. Les endorphines sont sécrétées en réponse à l’inconfort provoqué par un effort en endurance. Cet effort ne doit pas être trop intensif et pas trop court non plus. C’est un effort intermédiaire compris entre l’endurance fondamentale et le seuil. Dans l’expérience menée par les chercheurs allemands, les coureurs devaient courir 2h à une allure comprise entre 6,20 et 7,30’/km, un effort finalement peu intensif mais suffisamment long. Les chercheurs ont donc déduit que la sécrétion d’endorphines intervenait plutôt dans la longueur, une séance trop courte ne procurait pas suffisamment d’inconfort pour la déclencher.

A contrario, un entrainement trop intensif va demander un effort tel que vous ne sentirez rien du tout, car l’exercice sera trop brutal. Ce qui expliquerait éventuellement pourquoi les coureurs débutants ne ressentent pas immédiatement cette ivresse du coureur de fond, il leur faut apprendre à trouver « le bon effort ». Pour finir, sachez qu’un entraînement en groupe pourrait peut-être favoriser la sécrétion d’endorphines (étude de l’université d’Oxford), tout comme la musique qui, semble-t-il, aurait aussi une influence sur ce processus.

N’OUBLIONS PAS LE THC

Pour complexifier encore la chose, d’autres recherches sont allées plus loin et ont mis en évidence que certaines substances chimiques jouaient un rôle tout aussi important. Des exercices prolongés provoqueraient un accroissement de substances chimiques cérébrales, dont certaines ne sont ni plus ni moins que des versions naturelles de substances plutôt surprenantes comme le THC, contenu notamment dans le cannabis (vous avez bien lu). Ces substances répondants aux doux noms d’endocannabinoïdes. Notre organisme produirait donc des molécules spécifiques qui nous aideraient à atteindre ce sentiment de calme et de détente.

Contrairement aux endorphines qui ne peuvent être sécrétées que par certains neurones, à peu près n’importe quelle cellule de l’organisme est capable de fabriquer ces endocannabinoïdes, ce qui signifie qu’ils pourraient potentiellement avoir un impact plus important sur le cerveau. Pour finir, n’oublions pas non plus d’autres « ingrédients », appelées neurotransmetteurs, comme la noradrénaline, la dopamine ou la sérotonine, susceptibles d’augmenter ce sentiment d’euphorie. Bref, nous n’avons pas encore fini de découvrir toutes les conséquences, même les plus infimes, d’un simple jogging matinal.

Hoka One One Bondi 5 : le test

Hoka One One Bondi 5 modèle homme

HOKA ONE ONE BONDI 5, L’ARTISTE, 140 €

La Bondi est la chaussure ayant le plus amorti chez Hoka ; cette nouvelle version conserve la plate-forme moelleuse, la semelle arrondie et la foulée souple des versions précédentes. En revanche, l’espace pour les orteils est légèrement plus spacieux : Hoka a ajouté 3 mm de largeur. L’empeigne est plus profilée avec un mesh technique pour une meilleure respirabilité et des renforts imprimés. Le changement le plus notable est que ce modèle ressemble davantage à une chaussure de running classique. C’est parce que Hoka a « peint » la partie supérieure des parois latérales. Mais pas de panique, l’amorti reste intact !

Poids homme : 292 g
Poids femme : 255 g
Drop homme : 8,3 mm
Drop femme : 7,3 mm

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