La course des héros : courez pour une bonne cause !

La Course des Héros n’est pas un événement sportif comme les autres. C’est une course solidaire permettant de récolter des fonds au profit de plus de 300 associations françaises. À Paris ou à Lyon le 18 juin, chacun pourra participer à ce bel élan de générosité pour toutes sortes de causes. Pour courir le 6 km ou le 10 km, il suffit de s’acquitter de la somme de 15 € et de collecter un minimum de 250 € de dons pour l’association de votre choix. Depuis sa création il y a 7 ans, la Course des Héros a déjà collecté plus de 11 millions d’euros.

AIDEZ LES PLUS DÉMUNIS EN COURANT

Parmi les quelques centaines d’associations, Projet Imagine a retenu l’attention de Runner’s World. Cette ONG fondée par Frédérique Bedos produit des films de promotions de causes humanitaires et sociales. Pour la Course des Héros, l’ONG se mobilise pour que particuliers et entreprises viennent courir pour Action Froid.

Action Froid est une association créée pour aider les SDF. Son fondateur, Laurent Eyzat, sera le prochain héros du documentaire produit par Projet Imagine. Les sommes collectées pendant cette course reviendront pour moitié à l’ONG Projet Imagine, pour la production et la distribution du documentaire consacré à Action Froid et à son fondateur. L’autre moitié sera versée à l’association Action Froid pour poursuivre ses actions auprès des plus démunis.

COURIR POUR SOUTENIR

On retrouve aussi, et comme l’année passée, l’association Vaincre la Mucoviscidose qui finance depuis 1965 la recherche contre cette maladie létale « dite rare », mais qui touche entre 5000 et 6000 personnes en France et plus de 70 000 dans le monde. En 2016, plus de 100 participants s’étaient mobilisés à Paris et à Lyon pour courir au profit de l’association, qui avait récolté 64 300 €. Cette année encore, la quête continue !

D’autres associations moins connues comme Rêves sont également présentes. Cette petite structure réalise les rêves d’enfants gravement malades, comme c’était le cas en avril dernier pour Miguel, 4 ans et demi ; l’organisme lui a permis d’être pompier pendant une journée, au cours de laquelle il a visité une caserne de soldats du feu et est monté dans les différents véhicules. Pour le moment, Rêves n’a collecté que 1050 €. Il n’est pas trop tard pour contribuer, et courir pour la bonne cause !

Apprenez à bien doser votre entraînement

Vous connaissez sans doute la chanson : courez trop, et vous finirez par vous blesser. Ne faites rien, et vous ne progresserez pas. Une étude publiée dans le très sérieux British Journal of Sport Medicine remet en cause le dogme selon lequel le risque de blessure augmenterait avec la charge d’entraînement. Pour les débutants, les blessures de répétition (tendinites) seraient surtout provoquées par une augmentation trop brutale de l’entraînement. En d’autres termes, le coureur ne serait tout simplement pas assez puissant physiquement (force et endurance) pour supporter l’accumulation des séances.

En courant peu, on s’exposerait donc à plus de risques qu’en habituant son système musculo-squelettique à des contraintes plus régulières. La solution passerait par un subtil équilibre entre juste charge d’entraînement et récupération. Cet équilibre, difficile à trouver, permettrait de passer à travers les mailles du filet de la blessure. Puisque les débutants vont toujours trop vite et que les bons coureurs tirent souvent le frein à main pour éviter la blessure, nous vous expliquons comment atteindre le bon régime, là où la mécanique tournerait à fond, en évitant tout risque de surchauffe.

OBJECTIF : ENDURANCE

Une augmentation trop rapide du kilométrage accroît les risques de blessure. Idéalement, il faudrait ajouter 3 à 7 kilomètres supplémentaires chaque semaine pendant trois semaines. En abaissant le volume durant la quatrième semaine pour permettre à l’organisme de récupérer et de s’adapter à la charge. Puis repartir ensuite pour un nouveau un cycle de 3 semaines en restant toujours à l’écoute des signes de surentraînement comme l’irritabilité, l’insomnie ou une fatigue anormale.

LE BON ÉQUILIBRE Il faut d’abord parvenir à trouver son meilleur kilométrage hebdomadaire, mais visez au minimum 17 kilomètres (pour une sortie longue) pour préparer un semi et 26 pour un marathon. La sortie longue faisant partie des séances fondamentales hebdomadaires. Une fois à l’aise avec le volume, remplacez une sortie en endurance durant la semaine (pas la longue) avec une course moins longue mais plus intense (type seuil ou fartlek). Gardez ce planning durant trois semaines. Dans un nouveau cycle, remplacez une autre séance d’endurance par un fractionné de type 30 s rapide, suivi de 30 s lent, répétés 10 fois.

OBJECTIF : VITESSE

Notre cœur et nos poumons s’adaptent plus vite à la charge et à l’intensité d’entraînement que nos muscles et nos tendons, c’est un fait. Même si le souffle est là, les jambes ne vont pas toujours aussi vite. Car avant la vitesse, il faut des muscles. Un travail de renforcement musculaire naturel, type côtes, complété par des éducatifs (talons-fesses, pas chassés…) est donc nécessaire avant de commencer à fractionner.

Sur une colline avec un dénivelé moyen (5 à 6%), programmez une séance hebdomadaire en montant à allure 5 km pendant 20 s. Récupération en marchant dans la descente. À répéter 6 à 8 fois.

Lors de la deuxième semaine, répétez la séance en ajoutant 3 ou 4 accélérations de 20 s après vos joggings, avec 10 s de récupération totale en marchant.

Après 5 semaines, remplacez la séance de côte par un fractionné complet sur piste d’athlétisme. Sous la forme d’une pyramide: 600 m à allure 5 km, récupération 1 minute. 400 m plus rapide, même récupération, puis 200 m encore plus vite, récupération identique. Séquence à répéter 2 ou 3 fois avec 3 minutes de repos entre chaque série.

LE BON ÉQUILIBRE Ajoutez progressivement deux ou jusqu’à deux ou trois fois par semaine des accélérations de 20 s après une séance d’endurance. Gardez une seule séance de côtes ou de fractionné par semaine. Essayez de conserver votre vitesse de base grâce à la piste, en parallèle de l’endurance. Si la vitesse est votre priorité, ajoutez des fractions ou diminuez le temps de récupération entre chaque répétition. Ne pas pousser trop fort l’intensité durant le premier mois.

L’objectif est de toujours terminer sa séance de fractionné en ayant l’impression de pouvoir faire une répétition supplémentaire. À plus long terme, vous pourrez faire une séance de côte, une fois tous les quinze jours en remplacement du fractionné et selon objectifs.

OBJECTIF : PERTE DE POIDS

Les coureurs qui souhaitent plutôt perdre du poids sont souvent susceptibles de manger trop par rapport à leur dépense calorique: « le piège habituel consiste à croire que le sport autorise à manger plus. Si l’on veut maigrir, il faut plutôt maintenir une alimentation normale et équilibrée en parallèle de son activité physique», explique notre expert Marie Caroline Savelieff, diététicienne nutritionniste du sport et coureuse de bon niveau. « Il faut maintenir trois repas principaux par jours et surveiller l’équilibre des rations pour ne jamais diminuer brutalement de plus de 500 calories ses apports quotidiens».

LE BON ÉQUILIBRE « On pourra diminuer les aliments à forte densité énergétique et plutôt privilégier les aliments faiblement caloriques riches en fibres et en vitamines, comme les légumes et fruits crus, de saison ». On peut aussi programmer sa séance en endurance (hors sortie longue) le matin à jeun (45 min à 1h) pour favoriser la perte de poids. Il faudra également varier les allures (vitesse et endurance) pour que l’organisme consomme plus de calories (notamment des lipides).

Récupérez grâce à votre mental

Vous vous sentez vidé après une course ou un entraînement poussé ? C’est normal. Le niveau de cortisol, une hormone qui fournit de l’énergie en puisant dans les réserves de sucre de l’organisme, est en berne. Et les microlésions musculaires et articulaires dues à la répétition de vos foulées peuvent laisser l’ensemble de votre corps groggy. Rien d’alarmant toutefois. Les étapes de récupération sont nécessaires et permettent à l’organisme de gagner en force et en résistance. Cependant, vous avez tout intérêt à récupérer vite et bien. Pourquoi ? Parce qu’une récupération rapide et optimale est le meilleur moyen de prévenir les blessures futures. Vous connaissez sans doute des techniques qui fonctionnent (massage, bain froid, etc.), mais dernièrement, des études scientifiques ont mis en évidence le rôle que pourrait jouer le mental dans la récupération.

LES BIENFAITS DE LA NATURE

CE QUE DIT LA SCIENCE Des études récentes montrent que l’impact de la nature sur notre mental et notre organisme pourrait être bien plus important que le simple plaisir immédiat que l’on ressent en contemplant de beaux paysages. Ainsi, l’interleukine 6, une protéine qui intervient dans l’inflammation, semblerait diminuer quand on se trouve dans un environnement naturel plaisant. D’après les chercheurs de l’université de Californie qui ont mené l’étude, la nature déclencherait des émotions positives telles que l’admiration, l’émerveillement, le sentiment de liberté et d’immensité, qui agiraient plus ou moins directement sur la sécrétion de molécules impliquées dans les phénomènes d’inflammation générés par l’organisme.

De quoi intéresser les coureurs, n’est-ce pas ? Bien sûr, d’autres études devront être menées pour comprendre exactement quels mécanismes entrent en jeu, mais le sentiment de bien-être provoqué par un environnement zen et naturel semble accélérer le processus de récupération.

CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE Le lendemain d’une course ou d’un entraînement intensif, prévoyez une longue balade en forêt ou un entraînement tranquille en pleine campagne. Cet exercice modéré aura des effets bénéfiques sur votre récupération aussi bien musculaire que cardio-vasculaire. Le fait de vous trouver au coeur de la nature devrait permettre de réduire les différentes inflammations engendrées par l’effort. Attention, en revanche ! Pour profiter pleinement des effets de la nature, il faut vous déconnecter totalement. Alors, exit le téléphone !

L’INTÉRÊT DE LA VIE SOCIALE

CE QUE DIT LA SCIENCE Une étude publiée dans le journal Physiology & Behavior a montré que le ratio entre le taux de testostérone et le taux de cortisol – qui est un bon indicateur de la récupération de l’organisme : plus il est haut, mieux c’est – était plus élevé chez des athlètes qui regardaient des programmes sportifs avec des amis après un entraînement, que chez ceux qui regardaient les mêmes programmes sportifs dans un environnement neutre, au milieu d’inconnus. Plus étonnant encore, le groupe « entouré d’amis » avait obtenu de meilleurs résultats lors d’une compétition la semaine suivante.

Conclusion ? S’entourer d’amis après une séance semble être une excellente idée pour mieux récupérer. « Discuter ou plaisanter avec d’autres sportifs fait partie du processus de récupération mais joue aussi un rôle dans la performance », explique ainsi Christian Cook, docteur en physiologie chez les sportifs de haut niveau dans une université anglaise et auteur de l’étude. Pourquoi ? Parce que nous sommes sans doute physiologiquement programmés pour évoluer en groupe. « Le simple fait d’être entouré et soutenu par des partenaires produit un effet positif sur le stress », poursuit le chercheur.

Être socialement connecté met le système nerveux central dans les meilleures dispositions pour récupérer et stimuler la production d’hormones comme l’ocytocine, la vasopressine ou la testostérone, qui ont des propriétés anti-inflammatoires.

CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE À la fin d’un entraînement ou d’une course, prenez le temps et profitez d’un moment autour d’un verre ou d’un goûter avec vos partenaires d’entraînement ou des amis, vous amorcerez ainsi un processus naturel de récupération. Steve Magness, entraîneur et auteur de The Science of Running, précise : « De toutes les méthodes que j’ai expérimentées avec les athlètes que je suis, la socialisation post-entraînement est l’un des moyens les plus efficaces de récupérer après un entraînement difficile. »

D’ailleurs, le coach prévoit toujours un petit déjeuner ou une collation avec l’ensemble de ses coureurs après les entraînements, l’occasion de débriefer sur les séances et de revenir au calme en groupe tout en partageant un moment sympathique. Il a remarqué que grâce à ces post-séances, le retour à un rythme cardiaque de repos est favorisé, ce qui est un excellent indicateur d’une récupération optimale. Une méthode plus simple et plus efficace que les massages ou les bains froids !

LES PENSÉES POSITIVES

CE QUE DIT LA SCIENCE Toujours selon la même étude anglaise, les pensées positives après l’entraînement auraient un bénéfice réel sur la récupération. Les sportifs qui se sont focalisés sur ce qui s’était bien déroulé pendant la séance ont eu une meilleure réponse hormonale que ceux qui se sont focalisés sur les aspects négatifs. Ainsi, les coureurs parvenant à tirer le meilleur d’un entraînement ou d’une course, même si les résultats ont été décevants, peuvent compter sur un taux de testostérone plus élevé (hormone impliquée dans la récupération musculaire et vasculaire).

CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE Optimisez vos chances de récupérer vite et bien en vous mettant dans de bonnes dispositions de pensées à la fin de votre course. Faites un petit bilan de tout ce qui a été positif pendant la sortie : le parcours, votre vitesse, votre niveau de forme ou même le plaisir d’être allé au bout de l’effort. Ce qui compte, c’est de vous concentrer exclusivement sur des éléments positifs. Mais cela ne signifie pas qu’il faut se voiler la face et occulter les difficultés ou les contreperformances. « On peut compartimenter le débriefing post-séance, précise Makis Chamalidis, notre psychologue du sport. Se rappeler ce qui a bien marché dans un premier temps et aborder les sujets qui fâchent (mauvaises sensations, contreperformance…) à froid, éventuellement avec une autre personne pour ne pas ruminer. »

5 choses à ne surtout pas faire avant de courir

La science du running est en perpétuel mouvement. Mais il existe néanmoins quelques certitudes, notamment sur le sujet des choses à éviter avant de battre le pavé. Voici les 5 choses à ne surtout pas faire avant de courir.

Des étirements statiques

De récentes études indiquent que les étirements statiques n’offrent rien de bon pour les coureurs. En réalité, une étude menée par des chercheurs brésiliens a démontré que ce type d’étirement provoque un départ plus lent en course et plus d’efforts à fournir. D’autres études montrent qu’un simple étirement des ischio-jambiers peut dérégler votre foulée.

Dans les faits, un étirement statique, pratiqué entre 30 et 60 secondes, allonge le muscle, mais il affecte également de manière négative le signal entre votre muscle et votre cerveau, déclenchant un reflex qui empêche le muscle d’être surmené. Donc les muscles deviennent coincés et ils ne sont plus capables de se contracter correctement. Ce reflex réduit la force et la puissance des muscles pendant une courte période.

À l’inverse, un échauffement dynamique permet de faire bouger les muscles grâce à un éventail de mouvements qui imitent ceux du running.

Manger en grosse quantité

Cela doit être évident, mais il est toujours nécessaire de le rappeler : évitez de manger un bon gros repas avant de courir ! Vous avez certainement entendu parler des bienfaits du plat de pâtes bolognaise avant une course. Si vous en avez déjà fait l’expérience, vous avez probablement constaté qu’un repas trop chargé, même s’il apporte tous les nutriments nécessaires, ne se digèrera pas bien.

Il est important de manger à des heures précises pour avoir de meilleurs résultats en course à pied. Le processus de digestion ralentit pendant que l’on court et ne peut opérer correctement à cause du détournement de notre flux sanguin vers nos muscles. Ingurgiter une trop grande quantité de nourriture avant une course peut entraîner des crampes, des points de côté ou pire…

Courir le matin : faut-il manger ?

Si courir est la première chose que vous faites le matin, vous n’êtes même pas obligé de manger quoi que ce soit avant. Courir avec l’estomac vide pendant une heure environ est parfaitement jouable. Cependant, si vous allez courir plus tard dans la journée, il deviendra de plus en plus important de jeter un œil à votre consommation alimentaire. Laissez passer au moins 1 heure (idéalement 2 heures) après avoir mangé pour aller courir. Manger des petits plats tout au long de la journée est une bonne stratégie pour garder vos niveaux de sucre dans votre sang stables.

Conservez des choix alimentaires simples lorsque qu’une course arrive, comme des aliments contenant des protéines maigres et faibles en glucides. Ils ont tendance à être meilleurs parce qu’ils se digèrent facilement. Évitez les aliments frits ou gras et les aliments trop sucrés. Trop de fibres peut aussi être un problème.

Pour les sorties longues, autorisez-vous environ 30 à 60 minutes de temps de digestion avant de courir. Un petit repas, facile à digérer, comme un toast avec du beurre de cacahuète et de l’eau, vous fournira l’énergie nécessaire.

Le système digestif est propre à chacun, alors soyez prêt à expérimenter avec précaution les aliments et à déterminer ceux qui vous conviennent le mieux, compte tenu de l’heure de votre course et de sa durée.

Sur ou sous-hydraté

Les extrêmes ne sont pas bons. N’ingurgitez pas un litre d’eau juste avant de passer la porte. Cela ne vous hydratera pas rapidement et vous sentirez votre gonflé. Tant de choses ont été faites au sujet de la déshydratation au cours des années que certains coureurs se sur-hydratent, ce qui est également très dangereux.

Il est préférable de boire un peu d’eau tout au long de la journée pour rester hydraté sans trop en faire. Éviter les boissons contenant de la caféine ou de l’énergie peut être dans votre intérêt car la caféine peut augmenter considérablement votre fréquence cardiaque. Les boissons contenant trop de sucre peuvent bien évidemment augmenter les niveaux de sucre dans le sang, ce qui peut provoquer une augmentation temporaire de l’énergie suivie d’une chute brutale de votre forme. Gardez à l’esprit que trop de sucre et certains édulcorants artificiels peuvent causer des problèmes d’estomac.

Combien de litres d’eau devez-vous boire ? Cela varie selon votre taille, votre niveau d’activité, votre temps sur un parcours et votre taux de sueur. Mais, en règle générale, vous devriez boire environ deux litres par jour. La couleur de votre urine peut vous aider à déterminer votre niveau d’hydratation. Si elle est de couleur jaune foncé, il faut que vous buviez plus. Si c’est totalement clair, restreignez votre consommation. Une couleur jaune très clair signifie que votre dosage est bon.

Ne pas aller aux toilettes

Si vous êtes un coureur du matin, vous devrez peut-être éviter le café avant votre course car la caféine est connue pour faire bouger les choses.

Pour ce faire, arrêtez de boire des liquides environ 30 minutes avant votre course et faites toujours un dernier arrêt aux toilettes avant de partir. Et, si vous avez des problèmes de vessie ou vous n’êtes pas sûr de savoir comment les choses vont aller pendant votre entraînement, ce n’est pas une mauvaise idée de planifier votre itinéraire avec un arrêt pour aller aux toilettes. Vous pouvez également transporter du papier hygiénique ou des lingettes humides pour toute urgence.

Si les problèmes de toilettes vous nuisent, il serait peut-être temps de revoir votre régime alimentaire. Si les problèmes persistent, consultez votre médecin. Les aliments qui peuvent contribuer à des problèmes de digestion chez certaines personnes sont : les produits laitiers, les produits avec du blé, le gluten, la caféine, le sucre et les édulcorants artificiels.

Bonus : ne pas écouter votre corps

En tant que nouveau coureur, apprenez à écouter votre corps. Si vous vous sentez courbaturé ou fatigué, prenez un jour de repos. Selon votre âge et votre historique de santé, il serait sage d’intégrer un entraînement transversal dans votre routine pour compléter votre course. La condition physique et la course à pied sont un engagement à vie. Prenez votre temps et découvrez ce qui vous convient le mieux !

Se faire masser pour mieux récupérer, est-ce vraiment efficace ?

Si les kinésithérapeutes et autres spécialistes de la récupération font souvent partie du staff des champions, c’est pour de bonnes raisons. Certains marathoniens que l’on voit passer la ligne en boitant et perclus de crampes vous en parleront. S’octroyer quelques minutes de détente pour un vrai massage permet de récupérer plus vite. « Les massages après l’effort sont les plus intéressants en termes de bénéfices », approuve Fabrice Roos, kinésithérapeute du sport et traileur de bon niveau.

« Bien réalisé, le massage améliore le retour veineux et permet de lever les points de contractures musculaires, avec pour conséquence une récupération plus rapide. » Les effets d’un massage tonique après la course vont non seulement réduire les tensions musculaires, mais ils vont également améliorer l’amplitude articulaire et surtout (et c’est sans doute le plus important) « apporter un vrai sentiment de détente après l’effort intense ».

POURQUOI SE FAIRE MASSER ?

Il y a deux « moments principaux » pour se masser (ou se faire masser) : avant et après l’effort. Effectuer un massage avant de se lancer dans un exercice intensif est possible et même recommandé. « Mais attention, le massage ne remplacera jamais l’échauffement, il s’agit seulement d’une action très superficielle », explique notre kinésithérapeute, car on ne mobilise pas toutes les fibres musculaires. « Au repos, on n’active qu’une petite partie du réseau capillaire, alors que durant un effort c’est quasiment la totalité. » Le massage d’avant effort est donc plus un éveil sensoriel localisé qu’un véritable échauffement.

« C’est un peu comme si on appuyait localement sur une zone du corps, on observe alors une rougeur et on ressent une douce sensation de chaleur, mais cela ne suffit pas pour s’échauffer. » C’est surtout après l’effort, quel qu’il soit, que le massage montre toute son efficacité et apporte un véritable effet apaisant. Il va permettre de détendre les muscles, ce qui va donc forcément influer sur la récupération (et, en la matière, tout ce qui accélère ce processus est bon à prendre).

EFFICACE, MAIS PAS SCIENTIFIQUE

Le massage reste avant tout une histoire personnelle et propre à chaque sportif. Car les effets sont plus ou moins perceptibles selon les individus. De plus, tous les coureurs n’apprécient pas forcément les massages. « Ce qui est sûr, c’est qu’ils procurent une vraie détente musculaire et par voie de conséquence une sensation de bien-être. » Les massages après la course ou même durant l’effort, comme c’est le cas pour certains ultras, par exemple, « permettent effectivement de réduire les nœuds et les tensions musculaires. Et tout ce qui améliore le confort du coureur durant l’effort est bon à prendre pour la suite ». On comprend mieux les marathoniens agglutinés devant les tentes de massage, « car l’important, c’est le soulagement effectivement ressenti ».

Et si les traditions millénaires des massages suédois ou chinois ont perduré jusqu’à aujourd’hui, c’est sans doute que les techniques de massage ont sans doute de réels bienfaits. Pourtant, les effets des massages, aussi agréables soient-ils, n’ont jamais été vraiment démontrés. D’après certaines études, les massages n’ont même aucun effet sur l’élimination de l’acide lactique (étude de Justin Crane, rapportée dans ScienceNow). En fait, il s’agirait plus d’un ressenti ou d’une perception de la douleur que d’un réel effet scientifiquement observé : « La sensation de brûlure ressentie après l’effort est causée par l’augmentation de l’acide lactique. Les sportifs pensent que si le massage aide à diminuer la douleur, il améliore par la même occasion la dissipation des lactates. Or ce n’est pas la même chose », affirme Justin Crane, chercheur universitaire et auteur de cette étude publiée en 2012.

COMMENT ÇA MARCHE ?

L’objectif est de décontracter le plus grand nombre de fibres musculaires. Un massage tonique et assez appuyé va donc agir plus profondément sur le muscle. Il faut procéder à l’aide de pétrissages et de ponçages localisés, « et toujours en direction du cœur. Si l’on masse les jambes, par exemple, on devra donc réaliser un mouvement du bas vers le haut ». De cette manière, on favorise le retour veineux et on aide les muscles à récupérer. Un effet de drainage obtenu en activant la circulation sanguine. Les pressions exercées vers les muscles et les autres tissus comme les tendons, les ligaments et les fascias (membranes fibreuses et élastiques enveloppant les muscles) permettent d’assouplir les tissus et donc de décontracter. Les massages peuvent donc se montrer très efficaces pour les coureurs souffrant régulièrement de douleurs après course (ou après un effort intense) et souhaitant optimiser leur récupération.

« Les massages sont plutôt indiqués dans les sports d’endurance comme la course à pied et le vélo, des sports où la sollicitation cardio-vasculaire et musculaire est plus importante. » Principale contre-indication, les massages n’auront aucune action bénéfique sur les courbatures. « Il s’agit de microlésions musculaires, le massage n’aura donc aucun effet consolidateur. Il faut être patient et laisser le temps faire son œuvre pendant environ 48 heures. » Si les massages détendent certaines tensions, ils sont contre-indiqués en cas de lésions musculaires comme les claquages et déchirures. « On risque alors d’aggraver la blessure, il vaudra mieux alors prendre un avis médical selon le type de douleur ressentie, pendant ou après l’effort. »

Oubliez le chrono !

Young couple running

La rigueur est de mise avec les plans d’entraînements, tant dans la planication que dans la réalisation des séances. Il faut toujours respecter des allures précises, et la montre est de fait devenue indispensable. Si nous ne le remettons pas en question pour certaines séances, quelques-unes ne pourraient-elles pas y échapper ? Ne serait-il pas possible de privilégier le ressenti, nos sensations au lieu d’avoir l’œil rivé sur l’écran d’une montre ? Autrement dit, pourquoi ne pas parfois oublier le chrono… 

PERMETTRE DE SE RÉGÉNÉRER 

Envie d’un moment à soi, d’une pause dans sa journée sans avoir à remplir des objectifs, ou encore fatigue ressentie… Un footing sans montre peut s’avérer de bon aloi, comme le confirme Michael Pillot, entraîneur à Poitiers (86) de plusieurs athlètes de niveau national. « Un jour où le coureur sent que la forme n’est pas au rendez-vous, je pense qu’il peut se passer d’une montre qui pourrait entamer la motivation. » La montre dans un tiroir, c’est aussi des yeux disponibles pour ce qui nous entoure. On peut ainsi se surprendre à (re)découvrir la nature sur un parcours d’entraînement familier, ou bien la ville où l’on habite. C’est l’esprit libéré qui a le temps de vagabonder…

DES SENSATIONS DANS SA POSTURE DE COURSE

Sans repère chronométrique, on peut se surprendre en termes de sensations. « Il m’arrive de pousser plus fort et aussi de terminer plus rapidement mes footings. Je redécouvre mon corps, souligne Matthieu, coureur de 34 ans qui s’offre une sortie sans montre par semaine, depuis un an et demi. L’expérience de se détacher du chrono, de ne pas se mettre de barrières me plaît beaucoup et je compte bien continuer », ajoute-t-il. Vanessa, trentenaire elle aussi, reconnaît « être plus à l’écoute de son corps depuis qu’elle a introduit des séances sans montre. »

TROUVER SON RYTHME EN S’ÉCOUTANT

Savoir s’écouter, c’est être attentif à soi. C’est courir en adéquation avec ses capacités du moment et c’est crucial si l’on veut durer. « Des facteurs identifiables remplacent la montre tels que l’essoufflement, le rythme cardiaque, ou la sensation musculaire », indique l’entraîneur Michael Pillot pour qui « tout ceci permet de ne pas devenir totalement dépendant de la montre et de ne pas tomber dans le surentraînement.» 

Les compléments alimentaires sont-ils indispensables pour les coureurs ?

On les trouve sous forme de comprimés, de gélules ou de tisanes. À en croire les fabricants, les compléments alimentaires offriraient tous les bienfaits. Relaxation en période de stress, affûtage ou performance sportive, il n’est pas facile d’y voir clair dans la jungle des étiquettes de produits décrits comme miraculeux. Bien souvent, ces arguments d’étiquetage font mouche auprès de coureurs blessés ou en baisse de forme.

LES COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES RESTENT DES COMPLÉMENTS

« Les sportifs doivent savoir que la performance dépend en premier lieu de l’entraînement et d’une alimentation saine, car les compléments alimentaires ne peuvent pas remplacer une alimentation équilibrée, diversifiée et adaptée aux besoins de la pratique sportive », affirme d’emblée le Dr Gilbert Pérès, médecin physiologiste du sport, responsable du diplôme d’université de nutrition du sport à la faculté de médecine de la Pitié-Salpêtrière. Tout simplement car ils ne sont pas prévus pour ça : « Ils répondent à un besoin bien spécifique pour compenser ponctuellement une insuffisance d’apport mise en évidence par un médecin ou un diététicien », poursuit le spécialiste. Il faut donc absolument abandonner l’idée qu’en avalant des poignées de cachets concentrés en vitamines, minéraux ou oligoéléments, nous serions plus endurants ou plus rapides.

DES ÉTUDES BIDONS

« Il y a aujourd’hui beaucoup de discussions autour des compléments alimentaires. Sur un plan sportif, en termes de performance, ils n’ont jamais fait la preuve d’une quelconque efficacité », juge le Dr Pérès, par ailleurs vice-président de la Société française de nutrition du sport. Un certain nombre de fabricants de compléments alimentaires s’appuient sur des études impossibles à vérifier, ou tout simplement inexistantes.

LE MARKETING DE LA VITAMINE

D’après l’autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), une grande partie des messages publicitaires présents sur les étiquettes serait tout simplement faux. Sur 2 000 produits évalués, 90 % des allégations n’ont pu être démontrées, selon l’EFSA. Édifiant. Pour Michèle Rivasi, députée européenne (ELVV) et membre d’une commission sur la sécurité alimentaire, « les produits enregistrés comme compléments alimentaires profitent d’un vide juridique aberrant ». Les industriels classent leurs produits dans la catégorie du « dispositif médical », plutôt que dans celle des « compléments alimentaires ». Paradoxalement, cette classification « leur permet d’échapper aux études cliniques obligatoires pour prouver leur efficacité ».

Ce qui n’empêche pas les industriels de proposer ensuite à la vente ces mêmes produits comme compléments alimentaires. Selon cette eurodéputée, « l’EFSA devrait élargir les études cliniques obligatoires aux produits enregistrés dans la catégorie des dispositifs médicaux », ce qui pourrait empêcher les dérives. « Le problème est d’autant plus important avec les sportifs, s’insurge Michèle Rivasi. C’est un public captif, beaucoup plus sensible aux produits supposés naturels pouvant apporter un éventuel gain de performance ou de récupération. » Le marché des compléments alimentaires est donc un marché juteux, car les produits sont souvent coûteux. Un point de vue partagé par le Dr Menuet, médecin du sport spécialisé en nutrition du sport. « Internet, via des sites peu scrupuleux, offre aujourd’hui la vente à domicile, avec des arguments qui collent aux attentes : l’annonce d’effets miraculeux. » Sans oublier les potentiels effets secondaires, jamais mentionnés sur les étiquettes.

ÉNERGIE ET RÉCUPÉRATION

Les gels énergétiques ou les gâteaux pour le sport restent néanmoins couramment utilisés par les sportifs, notamment lors des efforts de longue durée (type marathon), essentiellement pour leurs propriétés énergétiques. Ils peuvent en effet apporter le sucre nécessaire aux muscles lorsqu’il vient à manquer et que les réserves en glucides s’épuisent. Mais il faut garder à l’esprit que ces produits peuvent être facilement confectionnés « à la maison ». En prenant, par exemple, un mélange d’eau et de jus de fruits, du sel, des abricots ou d’autres fruits secs, du miel ou des céréales.

Ce n’est pas très compliqué à faire, et la recette affichera sans doute la même valeur énergétique que bien des produits vendus en magasins spécialisés. Mais pour les marathoniens et les sportifs d’endurance, la question se pose également en termes de transport et d’utilisation, car il est moins aisé de sortir son Tupperware au 30e kilomètre que d’avaler un gel, « même si le gel ne va pas aider à la réhydratation, ce qui est le plus important dans ce type d’effort ».

En ce qui concerne la récupération, les choses sont sensiblement différentes. « Pour certains compléments, l’intérêt a été démontré, nuance le Dr Menuet. Des acides aminés comme l’ornithine et la citrulline permettent d’optimiser la reconstruction de la cellule musculaire qui a été broyée pendant l’effort. Ces acides aminés peuvent donc trouver leur place dans le conseil apporté à un sportif soumis à de grosses charges d’entraînement, pour optimiser la récupération. » D’autres compléments à base de betterave rouge crue, de dérivés de blé ou de gelée royale (miel) peuvent aussi apporter des bénéfices en termes de récupération.

UN TRAVAIL NÉCESSAIRE DE PÉDAGOGIE

Aujourd’hui, le comportement du sportif a beaucoup changé. Il recherche un résultat rapide, comme dans beaucoup d’autres domaines. L’objectif principal est d’obtenir des effets immédiats sans prendre le temps d’écouter son corps et de réfléchir à son sport. « Le sportif consent moins à mettre en place une démarche sérieuse sur le contenu de son assiette. On est dans le même constat que le cycliste à qui on n’apprend pas à écouter son corps. En revanche, on va lui parler de watts, de capteurs de puissance… », anayse le Dr Menuet.

« C’est tout un travail de pédagogie qui reste à entreprendre, constate le Dr Pérès. On économise sur les fruits et légumes en se rabattant sur les compléments alimentaires. Or les produits naturels sont mieux assimilés par l’organisme. Il faut adopter une alimentation équilibrée, diversifiée et peu transformée pour préserver le plus de nutriments essentiels dans son assiette. » La nutrition sportive est un domaine pointu qui demande une connaissance du sport et de l’athlète, et qui, selon le Dr Menuet, « n’a rien à voir avec la diététique d’une personne sédentaire car les mécanismes physiologiques, biologiques et hormonaux qui entrent en jeu sont complexes et relèvent d’une connaissance et d’une expérience spécifiques ».

Gare aussi à l’automédication, car mal consommés, les compléments alimentaires peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé et mener l’athlète à un dopage involontaire.

Skechers Performance Gorun 5 : le test

Skechers GOrun 5 modèle femme

SKECHERS PERFORMANCE GORUN 5, LÉGÈRE, 109,95€

Skechers n’avait pas fait évoluer sa version 4 l’année dernière, car les modifications apportées étaient trop mineures. Cette année, des évolutions innovantes ont permis d’améliorer le maintien et les sensations sous le pied d’un modèle déjà solide. L’empeigne en maille circulaire favorise un maintien ajusté du pied et les larges aérations améliorent la respirabilité de la chaussure, à l’instar des empeignes en mesh technique. Nos testeurs ont adoré le chaussant, qui reste confortable à la fin des sorties longues, même si certains ont remarqué un léger gonflement du pied. Le dessous de la chaussure a un nouveau
look : les pods des modèles précédents ont été remplacés par une forme de toile en caoutchouc au niveau de la voûte plantaire. À noter que le coloris en photo ne sera disponible qu’à l’automne 2017.

L’AVIS DU TESTEUR

NOM : Guillaume
ÂGE : 29 ans
LIEU DE RÉSIDENCE : Paris (75)
KM PAR SEMAINE : 50

« Ce modèle, impressionnant de légèreté, offre un très bon impact grâce à sa semelle assez large. Le mesh est très agréable, aéré et épouse bien la forme du pied. L’amorti talon est très, voire trop prononcé, mais celui de l’avant-pied, idéal, convient parfaitement à ma prise d’appui médio-pied.»

Poids homme : 206,9 g
Poids femme : 175,7 g
Drop homme : 8,1 mm
Drop femme : 6,2 mm

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À vos marques, prêt ? sortez !

Après les sessions hivernales sur tapis de course, le temps est désormais aux sentiers ensoleillés et aux sous-bois verdoyants. Car, à mesure que le thermomètre grimpe et que les jours rallongent, les possibilités de courir se multiplient. Imaginer le grand air, le soleil et le vent sur son visage, c’est déjà être en train de courir (ou presque…). Mais avant de foncer dehors, voici quelques conseils pour profiter pleinement de votre running à l’extérieur.

SUR ROUTES OU SUR PISTES CYCLABLES

Courez plutôt dans le sens inverse de la route, face à la circulation, de façon à pouvoir réagir en cas de problème ou si un véhicule présente un danger. Restez bien évidemment toujours sur le bas-côté, le plus éloigné possible de la route et du trafic. Évidemment, ce n’est pas le meilleur endroit pour courir. Le mieux est de considérer plutôt les routes comme des passages pour rallier d’autres parcours d’entraînement plus tranquilles et plus sécurisés.

SUR SENTIER OU EN FORÊT

Lâchez-vous! Sauf attaque d’un écureuil enragé (c’est très rare), profitez pleinement des petits sentiers pour un parcours agréable et amortissant. Laissez tomber les écouteurs et recentrez-vous sur votre foulée, votre corps en mouvement et votre respiration. Écoutez la nature. Endurance, fartlek et même quelques accélérations sur 100 à 200 m : tout est possible, ou presque. Éclatez-vous ; c’est le meilleur endroit pour être mordu… par la course.

SORTEZ SUR PISTE D’ATHLÉTISME

La règle générale est de toujours courir dans le sens antihoraire. Les couloirs intérieurs sont réservés aux coureurs les plus rapides. Les coureurs les plus lents empruntent donc les couloirs les plus à l’extérieur. Une fois votre répétition terminée, quittez immédiatement la piste (vers l’intérieur ou vers l’extérieur, selon votre placement) pour libérer le couloir. La piste d’athlétisme est toujours utilisée pour l’entraînement en fractionné. Les stades sont généralement ouverts au public, parfois tard le soir. Renseignez-vous auprès devotre mairie!

Asics Gel DS Trainer 23 : le test

Asics Gel-DS Trainer 22 modèle homme

ASICS GEL DS TRAINER 23, L’ENTRAÃŽNANTE, 140 €

Ce modèle possède une semelle intermédiaire intégrale en FlyteFoam, le nouveau matériau léger d’Asics qui a été introduit dans des chaussures haut de gamme comme la DynaFlyte et la Kayano 23. Cela permet aussi à la Trainer 23 de retrouver sa place dans la catégorie des chaussures légères (il y a 2 ans, elle pesait 260,8 g). Elle est donc particulièrement adaptée pour les séances d’intervalles sur piste et les sorties à allure soutenue sur route.

Poids homme : 226,8 g
Poids femme : 190 g
Drop homme : 10,5 mm
Drop femme : 8,2 mm

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Entraînez-vous !

Une bonne santé

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