Comment réussir son marathon ?

courir un semi-marathon

Réussir son marathon n’est pas chose aisée, surtout lorsque vous ne disposez pas des bonnes clés. RW vous propose une liste qui pourrait vous aider.

Pour réussir son marathon, il faut d’abord se fixer un but

« L’objectif doit avoir du sens », explique Makis Chamalidis, psychologue du sport en charge de nombreux champions. « C’est la toute première pierre de l’édifice. Il faut réfléchir au choix de l’objectif et aux moyens nécessaires à mettre en œuvre pour y arriver. » Cela implique une connaissance de soi et une réflexion personnelle. Donc toute la difficulté est de savoir préserver un juste équilibre entre ambition et réalité. « Il faut envisager un objectif suffisamment ambitieux mais pas impossible à concrétiser. Il ne faut pas non plus chercher à copier les autres, il faut d’abord décider et courir pour soi-même. » Pour certains, la course a vraiment commencé une fois le bulletin d’inscription rempli sur le site de le course.

Pour réussir son marathon, il faut réfléchir avant de courir

Choisir sa préparation, c’est toujours répondre à la question difficile du nombre de séances et de semaines. Un plan sur trois mois minimum donne toujours l’assurance de mettre un maximum de chances de son côté. « Il faut choisir un plan suffisamment long pour apprivoiser durablement une intensité », explique Jean de Latour, entraîneur fédéral de course hors stade et membre de l’équipe de France de marathon. « Il faut estimer ce temps minimum pour s’habituer à un kilométrage important. Intensité et kilométrage sont les deux fondamentaux pour réussir à tenir la distance et tenter un chronoLa grosse erreur est de commencer sa préparation spécifique sur des bases insuffisantes. On s’impose un volume trop important, trop vite, sans avoir acquis l’adaptation musculaire et cardio-vasculaire indispensable pour tenir la charge. Conséquence, le coureur se blesse ou accumule de la fatigue. » 

Pour réussir son marathon, il faut adapter son niveau de forme

Commencer une préparation spécifique, c’est aussi se situer objectivement par rapport à un niveau. Le test d’effort reste le meilleur moyen de commencer un plan spécifique en se basant sur des données fiables. « L’épreuve d’effort permet d’obtenir des données physiologiques personnelles importantes pour programmer son entraînement et surtout pour déterminer ses allures de course », explique Stéphane Doutreleau, médecin du sport, cardiologue et traileur de très bon niveau. Situer précisément son niveau avant d’aborder une préparation marathon, c’est un peu comme prendre l’assurance d’éviter les pièges et les embûches courantes, comme le surentraînement ou la blessure. « La fréquence cardiaque maximale, la VO2 max et surtout la vitesse maximale aérobie – VMA– vont aider le coureur à définir ses séances », analyse Stéphane Doutreleau. Autant de données physiologiques très simples à programmer dans tous les cardiofréquencemètres. 

Pour réussir son marathon, il faut choisir la bonne course au bon moment

Le problème avec les plans d’entraînement, c’est qu’ils s’adressent toujours à des coureurs évoluant dans un monde idéal. Seuls les champions peuvent s’entraîner comme ils souhaitent, quand ils le souhaitent, tout en consacrant du temps à la récupération. « Le travail, les enfants, la famille, les déplacements et le stress sont des paramètres trop vite oubliés au moment de commencer une préparation, rappelle Jean de Latour. Avant de choisir un marathon, il faut réfléchir au placement de son objectif dans le calendrier et au temps que l’on peut consacrer à sa préparation à ce moment-là ». Chaque coureur est forcément différent. Inutile de prévoir un marathon à la rentrée si la période est habituellement chargée. 

Pour réussir son marathon, il faut anticiper la course

Le but de l’entraînement est de préparer l’organisme à affronter une situation particulière. Courir 42 kilomètres sans s’arrêter à un certain rythme est un des éléments de l’équation. Le profil de la course, la situation géographique, la météo… sont d’autres paramètres à prendre en considération. New York est une course réputée difficile, notamment à cause des ponts et des faux plats. « La sortie longue permet de tester les conditions de course. L’astuce est de choisir des parcours similaires au profil de course et de placer des phases à allure course », explique Samir Baala, coach sportif et deux fois champion de France de marathon.

Pour réussir son marathon, il faut avoir une bonne hygiène de vie et récupérer

La vie de tous les jours impose des obligations généralement incompatibles avec un régime de marathonien : diététique, hydratation et sommeil pâtissent forcément de nos occupations quotidiennes. « Tous ces éléments font pourtant partie de la préparation, ce ne sont pas des paramètres secondaires. L’entraînement est une première chose, permettre à l’organisme d’encaisser la charge complète le processus, surtout lorsqu’on avance en âge », explique notre coach. À chaque coureur de trouver les astuces pour favoriser sa récupération. C’est tout simplement une question d’organisation. « Il faut vraiment apprendre à intégrer sa préparation à sa vie de tous les jours. »

6 conseils pour assurer en descente

1. Ajoutez les descentes progressivement. Ne jouez pas au chamois dévalant la pente d’entrée de jeu ! Au mieux, vous pourriez souffrir des jambes pendant une semaine. Au pire, vous pourriez chuter et vous blesser sérieusement dans une descente dangereuse.

2. Votre cadence doit être élevée, vos pas légers. Évitez de trop sauter, de faire de grandes enjambées, c’est traumatisant pour les jambes, même s’il est vrai que c’est amusant…

3. Votre descente doit être maîtrisée. Veillez à adopter une bonne posture en vous penchant en avant pour être le plus perpendiculaire à la pente possible. L’idée, c’est de ne pas être en mode « freinage » en permanence, car vous risquez de trop solliciter vos quadriceps.

4. Le travail de contraction sur les muscles excentriques, c’est la clé. Il existe pléthore d’exercices pour les solliciter, comme les fentes, le fait de sauter à cloche-pied, d’avancer en bondissant d’une jambe sur l’autre…

5. Abordez les descentes sur terrains techniques de manière prudente. Commencez par vous entraîner sur des descentes sur terrain lisse (pelouse ou piste stabilisée, par exemple), puis passez à des sections plus difficiles (entre rochers et racines, par exemple) et plus raides pour gagner en force et en confiance.

6. Travaillez votre force. Comme en running, plus vous aurez une bonne puissance de base, plus vite vous mettrez en place une technique pour bien gérer les descentes. Pensez au yoga et au renforcement musculaire. En renforçant votre corps, vous serez moins susceptible de blesser votre dos, qui est forcément sollicité en descente et lorsque votre corps est trop penché vers l’arrière et que vos jambes freinent en permanence.

Polar M430 : l’aboutissement ?

Après la sortie de M400 l’année dernière, Polar améliore sa montre phare. Sa nouvelle M430 propose une autonomie accrue et un capteur de fréquence cardiaque optique en prime.

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Après le succès rencontré par sa M400, cardio-GPS de milieu de gamme accessible et bien réussi, la marque finlandaise, spécialiste des montres cardiofréquencemètres fait évoluer sa montre référence. Même si elle se veut multisport, la nouvelle M430 reste d’abord orientée running. Cette nouvelle montre vaut-elle les 230 € annoncés ?

FONCTIONS

  • Montre programmable pour l’entraînement
  • GPS
  • Altimétrie GPS
  • Fréquence cardiaque avec capteur optique au poignet (six capteurs)
  • Interface Polar Flow complète et variée. 
  • Autonomie = 8h
  • Notifications smartphone
  • Étanche à 30 m
  • Tracker d’activité 24h/24h et analyse du sommeil
  • Podomètre intégré pour l’entraînement intérieur
  • CONTENU DE LA BOÎTE A l’intérieur de la boîte de la M430 on retrouve la montre, bien sûr, également le câble USB qui sert à l’alimenter et la documentation de base, habituelle. Ni plus, ni moins.

LOOK ET CONFORT

A l’instar de sa petite sœur (la M400), la nouvelle M430 reprend un aspect général plutôt classique en trois couleurs (noir, orange, blanc). L’écran en noir et blanc (128 pxlx128pxl) est de facture moyenne (pas aussi mauvais que la M200) mais suffisant pour la lisibilité. Trois boutons sur le côté droit, deux à gauche. Le bouton démarrage rapide de l’entraînement est différencié en rouge. Le bracelet est léger et à priori résistant avec trois rangées de trous, contrairement à a M400, ce qui permet une meilleure aération et un maintien amélioré. On retrouve à l’arrière de la montre le capteur optique pour la FC et un nouveau connecteur propriétaire (mais USB vers l’ordinateur) Polar, sensé éviter les soucis de corrosion tant décriés sur l’ancienne version. Malheureusement, le câble a toujours bien du mal à tenir en place.

Look + confort : 3/4

DONNÉES GPS

La précision du GPS peut être défini selon 3 modes différents plus ou moins consommateur d’énergie. Un relevé toutes les 1s, 30s ou 60s. Le choix du relevé va forcément influer sur l’autonomie (8h pour un relevé à la seconde, 3h pour un relevé toutes les 60 secondes).  Une fonction plutôt rare à ce niveau de gamme et assez appréciable pour les trails moyens notamment. Pas de compatibilité Glonass (GPS Russe) comme pour la montre connectée, la Polar M600, mais une très bonne précision au final et un signal capté très rapidement (30 secondes max) d’après nos essais en environnement urbain, en mouvement et en pleine forêt. La trace est ensuite consultable sur Polar Flow, toutes les données sont analysables. Les tracés GPX sont exportables une fois téléchargées sur Polar Flow.

 Précision des données GPS : 4/4 

CAPTEUR CARDIAQUE

Polar demeure toujours la référence en matière d’analyse cardiaque. Cette M430 se doit donc de faire honneur à l’histoire de la marque. Avec six capteurs, Polar promet une précision de l’analyse de la Fréquence Cardiaque (FC).  Grâce au capteur optique, le suivi de l’activité cardiaque est désormais possible en continu, ce qui nous amène directement à l’autre nouveauté proposée par la montre : le tracker d’activité h24. Vous pourrez donc suivre votre activité physique jour après jour, la montre vous rappellera à l’ordre pour bouger si nécessaire grâce au vibreur incorporé (nouveauté).

 Capteur cardiaque : 4/4

 PROGRAMMATION DES EXERCICES et plateforme

Difficile de prendre aujourd’hui en défaut l’interface Polar Flow, tant elle est complète et propose désormais tout ce qu’il faut pour s’entraîner. Planification des séances, plans d’entraînement personnalisés, analyse du poids, du sommeil et de l’activité quotidienne … Vous programmez vos séances (fractionné, seuil, allure spécifique) sur la plateforme, vous connectez votre montre (bluetooth ou usb), et puis partez courir. Vous n’aurez plus qu’à suivre ensuite les indications de l’écran et rappelées par le vibreur (plus de rappels sonores ?). La M430 propose, tout comme le faisait déjà la M400, un test fitness assez fiable qui permet d’estimer votre Vo2Max et de suivre son évolution et donc l’amélioration de votre condition physique. Cerise sur le gâteau : vous avez désormais la possibilité de partager vos séances sur Strava, et toujours sur Facebook. En outre, vous pourrez utiliser les tracés GPS d’autres utilisateurs de votre région pour courir ou découvrir de nouveaux parcours près de chez vous. Dernière point : la programmation des écrans en fonction de différents sports : trail, course à pied, cyclisme (80 sports disponibles). Allure, vitesse, FC, dénivelé, température, compteur de calories… C’est vous qui choisissez les informations dont vous aurez besoin et qui doivent s’afficher à l’écran.

Plateforme : 4/4

ANALYSE DU SOMMEIL ET CHARGE D’ENTRAÎNEMENT

C’est l’une des principales nouveautés de cette montre. Avec la fonction Sleep Plus, la montre vous aide à mieux récupérer et à améliorer la qualité de votre sommeil. Objectif : jouer aussi sur l’augmentation des performances. Avec le compte rendu de sommeil, vous savez où vous en êtes. Le suivi de la charge d’entraînement est lui beaucoup plus utile pour les coureurs intermédiaires à confirmés (cibles de cette M430), car c’est la charge d’entraînement qui détermine (en partie) la progression. Cela permet aussi d’ajuster la récupération au mieux, et d’adapter les types de séances (VMA, endurance, seuil…) pour améliorer votre préparation.

Autonomie : 3/4

AUTONOMIE

Avec 8 heures d’autonomie, la M430 se situe dans la fourchette moyenne et ne fait pas mieux que le modèle précédent. N’espérez évidemment pas courir un ultra avec la montre. Cette nouvelle Polar s’adresse plutôt à des coureurs intermédiaires jusqu’au marathon ou pour des trails courts. A vous de jouer sur le relevé GPS pour jouer sur l’autonomie (1s, 30s ou 60s). Pas d’écran couleur, une bonne chose au vue de la consommation d’énergie demandée par ces nouveaux écrans.

 Autonomie : 2,5/4

CONCLUSION

La Polar M430 ne bénéficie évidemment pas des mêmes possibilités que sa grande sœur la V800. Un exemple avec la natation, qui fait partie des nombreux sports proposés, mais qui n’intègre pas les métriques spécifiques à ce sport (pas de longueurs de bassin, d’analyse de nage ou de l’environnement par exemple). Cette M430 s’adresse donc surtout aux coureurs. Son aspect assez massif et la définition de l’écran (un peu juste même en noir et blanc) sont ses rares points négatifs, ainsi que dans une moindre mesure son nouveau connecteur propriétaire (Polar semble avoir bien du mal à trouver le système idéal). Reste qu’à ce prix, cette montre propose un très bon rapport qualité prix pour les coureurs. Vous aurez ainsi accès au fameux Polar Flow, aujourd’hui peut-être la meilleure plateforme d’entraînement et de suivi de l’activité en ligne. Le capteur optique de Fréquence Cardiaque est précis et libère enfin le coureur de la fastidieuse ceinture cardiaque… il était temps. Une vraie mise à jour, et oui la M430 est bien l’aboutissement de l’ancienne M400.

Polar M430 : 3.5/4

Prix public conseillé : 229,90€

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10 réflexes santé quand on pratique la course à pied

10 réflexes santé quand on pratique la course à pied

Le ministère des Sports a lancé l’année dernière une campagne de prévention nommée « Le sport absolument, mais pas n’importe comment », basée sur dix règles en or éditées par le club des Cardiologues du Sport. Ces réflexes sont valables quels que soient votre âge, votre niveau d’entrainement et de performance, et les résultats d’un précédent bilan cardiologique. Découvrez les ici.

1 – Je signale à mon médecin toute douleur dans la poitrine ou tout essoufflement anormal survenant à l’effort.

2 – Je signale à mon médecin toute palpitation cardiaque survenant à l’effort ou juste après l’effort

3 – Je signale à mon médecin tout malaise survenant à l’effort ou juste après l’effort.

4 – Je respecte toujours un échauffement et une récupération de 10 minutes lors de mes activités sportives.

5 – Je bois 3 à 4 gorgées d’eau toutes les 30 minutes d’exercice, à l’entrainement comme en compétition.

6 – J’évite les activités intenses par des températures extérieures en dessous de -5°C ou au-dessus de +30°C et lors des pics de pollution.

7 – Je ne fume pas, en tout cas jamais dans les deux heures qui précèdent ou qui suivent la pratique d’une activité sportive.

8 – Je ne consomme jamais de substance dopante et j’évite l’automédication en général.

9 – Je ne fais pas de sport intense si j’ai de la fièvre, ni dans les huit jours qui suivent un épisode grippal (fièvres et courbatures).

10 – Je pratique un bilan médical avant de reprendre une activité sportive si j’ai plus de 35 ans pour les hommes et plus de 45 ans pour les femmes.

9 bonnes raisons de courir !

blessure

Vous connaissez évidemment les bienfaits de la course pour la santé, mais vous ignorez sans doute tout ce qu’elle peut vous apporter. Voici 9 raisons de courir.

Renforcement du cartilage

N’écoutez pas les mauvaises langues, courir n’est pas forcément mauvais pour le cartilage des genoux. Une étude menée par l’Université australienne Monash avance même que les impacts répétés, lors des phases d’atterrissage au sol, pouvaient favoriser la régénération du cartilage, et par la même occasion renforcer les articulations, avec pour effet une diminution de l’arthrose.

Une meilleure oreille

Les recherches menées par l’Université américaine Bellarmine, dans le Kentucky, ont démontré que des coureuses bien préparées avaient 6% de chances de développer une bien meilleure audition que celles qui n’étaient pas entraînées. L’exercice physique améliore la circulation vers les oreilles, et apporte par conséquent plus de nutriments importants pour préserver l’ouïe.

Pour sauver votre peau

Des chercheurs de l’Université Rutgers, dans le New Jersey, ont constaté que les souris qui avaient bu de l’eau avec de la caféine et couru juste après étaient susceptibles de développer moins de tumeurs de la peau que les rongeurs qui soit, avaient absorbé de la caféine, soit avaient juste couru. La combinaison caféine/exercice physique semblait réduire le développement des cellules cancéreuses.

Oubliez les prises de tête

Laissez tomber les antidouleurs. Les conclusions de l’étude menée par l’Université de Göteborg, en Suède, ont montré que des migraineux éprouvaient sensiblement moins de douleurs violentes à la tête lorsqu’ils s’entrainaient trois fois par semaine, pendant 3 mois, et au moins 40 minutes par séance.

Faites du renforcement musculaire

La masse musculaire diminue au fil des années ? Pas vraiment. Des chercheurs de l’Université de l’Illinois ont découvert que l’exercice physique activait certaines cellules souches (cellules souches mésenchymateuses) qui stimulaient à leur tour d’autres cellules et favorisaient une meilleure régénération musculaire. Un tel processus pourrait même prévenir la fonte musculaire liée à l’âge.

Fini le stress

Vous êtes sujet au stress ou à l’angoisse ? Alors arrêtez les médicaments et allez plutôt courir. Une étude de l’Université de Dallas a constaté que les personnes qui avaient une activité physique régulière (de type aérobie) étaient nettement moins soumises au stress et à l’anxiété que les sédentaires.

Moins de risques de cancer

Des chercheurs finlandais ont étudié 2560 hommes d’âge moyen pendant 17 ans, et ont constaté que les hommes les plus actifs étaient aussi les moins susceptibles de mourir d’un cancer, en particulier ceux des voies digestives et des poumons. Selon eux, plus l’exercice est intense, mieux c’est.

Plus de matière grise

Pour observer de quelle manière l’exercice physique était plus efficace par rapport à d’autres stimulants neuronaux, les chercheurs de l’Université de l’Illinois ont exposé des souris à 3 types de stimulants : leur plat préféré, de nouveaux jouets et des roues d’exercice. Résultat, la roue était le seul outil qui améliorait significativement les fonctions cognitives.

Pour faire de vieux os

Il a été prouvé qu’un sport comme la course à pied pouvait aussi augmenter la densité osseuse, avec pour conséquence une meilleure prévention des risques de fracture et l’ostéoporose.

5 astuces pour courir pendant la pause déjeuner

Il n’y a pas de meilleure façon d’évacuer le stress d’une matinée de travail qu’en allant courir pendant la pause déjeuner. Même une sortie de 20 ou 30 minutes peut être bénéfique pour le corps et l’esprit. C’est scientifiquement prouvé, s’aérer l’esprit grâce à une activité physique favorise la concentration, réduit le stress et stimule la créativité. Il suffit de mettre en place les bonnes habitudes pour profiter de vos après-midi en forme et détendu.

Une mini-séance VMA

Pour tirer profit d’une séance courte, il faut aller à l’essentiel. Les coureurs déjà entraînés (ou en phase de préparation spécifique) devront axer la séance sur la qualité. Commencez par un échauffement en endurance de 10 minutes environ. Puis enchaînez une série de 10 x 30/30. C’est une assez bonne formule pour ne pas perdre de temps tout en sollicitant le système cardio-vasculaire et sa VMA. Faites une série de 10 répétitions, soit 5 minutes d’effort et 5 minutes de récupération. Terminez par un retour au calme d’environ 10 minutes.

Les côtes ou l’escalier

Pas toujours évident de trouver une côte suffisamment longue (et sécurisée) juste à côté de son bureau. Les escaliers peuvent alors être une bonne alternative. Si possible trouvez un escalier sur trois étages. Footing tranquille durant 10 minutes, puis enchaînez les montées. Un étage en courant, marche après marche. Récupération en marchant sur un étage. Puis deux étages en courant, récupération à nouveau sur un étage. Allez jusqu’à trois étages maximum. Terminez par un retour au calme de 10 minutes.

Les éducatifs

L’objectif va être de travailler les qualités de pied et le rendement de la foulée. Commencez par 10 à 15 minutes en endurance, en footing tranquille. Enchaînez avec 3 séries d’éducatifs :

  • 2 séries de talons-fesse sur 30 mètres
  • 2 séries de montées de genou sur 40 mètres
  • 2 séries de foulées bondissantes sur 30 mètres

Renforcement musculaire au bureau

Pour ceux qui le peuvent, rien ne vous empêche d’apporter un tapis de gym au bureau. Prenez de 20 à 30 minutes durant la pause déjeuner pour faire des exercices de renforcement et d’assouplissement. Le renforcement musculaire fait partie de l’entraînement, les coureurs ont tendance à l’oublier. La pause déjeuner est une excellente occasion de faire ces exercices. Vous constaterez les bénéfices lors de vos prochaines séances de qualité.

Récupération et plaisir de courir

Courir 30 minutes en endurance avant le déjeuner est une bonne façon de profiter d’un moment de vraie détente, lors d’une course plaisir. Evacuez le stress en vous concentrant sur la course. La musique est un plus pour s’isoler. Cela peut aussi être une séance de récupération après un entraînement en fractionné, la veille.

Comment se débarrasser d’une sciatique ?

Comment se débarrasser d'une sciatique ?

Le nerf sciatique relie la colonne vertébrale aux orteils. Il joue un rôle primordial dans la sensibilité et la motricité du membre inférieur. C’est le plus long et le plus large nerf du corps humain. Cependant, il est aussi l’une des causes les plus courantes de douleurs chez le coureur. Ici, nous vous présentons une méthode qui vous permettra de vous débarrasser d’une sciatique.

Les causes d’une sciatique

La névralgie sciatique est liée à une irritation du nerf sciatique. Cela peut être causée par différents facteurs :

  • l’âge : chez les personnes âgées, le rétrécissement du canal lombaire où passe le nerf dans son trajet initial peut créer une irritation du nerf sciatique qui produira une douleur localisée dans le bas du dos.
  • une hernie discale : le pincement des vertèbres peut venir comprimer l’une des racines du nerf sciatique provoquant une douleur dans le bas du dos.
  • une chute : un accident ou une mauvaise chute peut créer des douleurs au niveau du nerf sciatique
  • le syndrome du piriforme : c’est la cause la plus commune chez l’athlète. Le muscle piriforme (ou pyramidal) peut, sous l’action d’une inflammation ou d’un volume trop important, venir comprimer le nerf sciatique sur son trajet et donc, provoquer une douleur aigüe au niveau de la fesse.

Traiter une sciatique

Pour tous les cas que nous avons cités ci-dessus il est fortement conseillé de consulter rapidement un spécialiste afin de déterminer la gravité de vos douleurs. Une fois le diagnostique établi, dans le cadre de la préparation physique de l’athlète, nous vous proposons de soigner une névralgie sciatique liée au syndrome du piriforme.

Les étirements pour soulager la douleur

Souvent, une douleur sciatique au niveau du fessier est liée à un manque de souplesse de l’athlète. Aussi, il convient de redonner un peu de liberté à l’ensemble des muscles de votre bassin. Étirez convenablement, en douceur et sans douleur excessive, les muscles fessiers, les ischio-jambiers, les quadriceps et le psoas. En faisant cela, vous sentirez une première amélioration.

La méthode McKenzie, une technique révolutionnaire contre la névralgie sciatique

Encore une fois, la méthode que nous vous présentons ici a pour but de soulager une sciatique d’origine musculaire. Tout autre facteur risquerait d’être aggravé en cas de mauvais diagnostique. La méthode McKenzie porte le nom de son inventeur, Robin McKenzie, physiothérapeute néo-zélandais. Elle consiste en des mouvements répétitifs qui visent à comprimer et relâcher la zone douloureuses pour détendre le nerf.

Position initiale Allongez-vous sur le sol comme si vous vouliez faire une pompe, les mains posées au sol au niveau des épaules.

Position finale Vous allez, à l’aide de vos mains, remonter votre buste sans bouger vos jambes, comme pour étirer les abdominaux. Il faut, à ce moment, chercher à relâcher les muscles fessiers et les jambes pour être le plus souple possible. Soufflez pendant 5 secondes en cherchant à vous détendre et revenez à la position initiale. Répétez le mouvement 10 fois. Vous pourrez faire 3 séries de 10 répétitions le matin au réveil, et 3 séries de 10 répétitions avant d’aller vous coucher. Essayez de trouver une surface stable et rigide.

Alternative Pour renforcer l’action du mouvement vous pouvez plier la jambe où se situe la douleur pour la ramener au niveau de votre genou.

Battez votre record personnel sur 10 km

©photorunning

Ce plan d’entrainement pour 10 km fonctionne quelques soit votre objectif. Ne faites jamais deux séances d’intensité deux jours de suite. Vous pouvez placer vos séances comme vous le souhaitez, au cours de la semaine, et faites du footing facile, du vélo et du renforcement musculaire durant les jours sans course. Commencez toujours vos entraînements intensifs par 20 minutes de footing puis des étirements actifs. Revenez au calme avec 10 minutes de footing tranquille.

Semaine 1 :

  • Seuil : 30 à 40 minutes à allure modérée (10 à 20 s/km, plus vite que votre allure footing).
  • Fractionné : 6 à 8 fractions en côte : courez vite, sans forcer. Temps d’ascension : 1min15sec. Récupération : footing dans la descente.
  • Long : 8 à 10 km faciles.

Semaine 2 :

  • Seuil : 35 à 45 minutes à allure modérée.
  • Fractionné : 6 x 1000 m, 10 secondes plus vite que votre allure 10 km. 2 min 30 secondes de marche ou de footing tranquille entre chaque fraction.
  • Long : 8 à 11 km faciles.

Semaine 3 :

  • Seuil : 20 min à allure modérée mais soutenue (15 à 25 secondes moins vite que votre allure 10 km).
  • Fractionné : 6 à 8 fractions en côte : courez vite, sans forcer. Temps d’ascension : 1min30sec. Récupération : footing dans la descente.
  • Long : 10 à 12 km faciles.

Semaine 4 :

  • Seuil : 20 minutes à allure modérée mais soutenue.
  • Fractionné : 3 à 5 x 1000 m, 10 secondes plus vite que votre allure 10 km. 3 minutes de marche ou de footing tranquille entre chaque fraction.
  • Long : 10 à 12 km faciles.

Semaine 5 :

  • Seuil : 35 à 45 minutes assez vite. Accélérez durant les 10 dernières minutes pour atteindre votre allure 10 km.
  • Fractionné : 10 x 400 m, de 10 à 15 secondes plus vite que votre allure 5 km. 200 m de footing entre chaque fraction.
  • Long : 8 à 13 km faciles

Semaine 6 :

  • Seuil : semaine de course : pas de seuil
  • Fractionné : 1000 m à votre allure 10 km. Récupération : 3 minutes en footing. Puis 2 à 4 x 800 m à votre allure 10 km. Récupération : 1 minutes en footing.
  • Long : jour de la course !

5 astuces pour gérer son alimentation quand on court

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Un bon coureur se doit de gérer son alimentation afin de conserver une hygiène de vie saine et de bonnes performances. Voici 5 astuces Runner’s World pour vous guider.

Calculez

Beaucoup de coureurs pensent que, à partir du moment où ils font leurs lacets, ils ont carte blanche pour se gaver à volonté. Non. Trois fois non. Surtout si votre entraînement se résume à une heure à la cool, douche comprise. Si vous voulez vraiment maigrir, la course ne remplace pas un régime alimentaire équilibré, sain et adapté à vos besoins réels. Et que ce soit lors des trois principaux repas ou tout autre moment propice aux petits plaisirs : le verre entre copains, l’apéro en famille, le goûter, le grignotage…

Faites un état des lieux

Commencez par noter tout ce que vous mangez (on a bien dit « tout »). En mettant noir sur blanc tout ce que l’on avale dans une journée, on prend conscience rapidement des apports réels de nourriture. Si vous avez vraiment besoin de quantifier, vous pouvez aussi compter le total des calories que vous ingurgitez. Car beaucoup de personnes sous-estiment en fait notablement ce qu’elles avalent. Cela peut être un déclic. Même si s’en tenir seulement aux calories est aujourd’hui largement remis en cause par les nutritionnistes. Cette approche « calorique » peut surtout être utile dans un premier temps pour une prise de conscience. Par la suite, s’en tenir aux bases nutritionnelles est plus profitable.

Faites un état des lieux bis

Tout comme on a tendance à sous-estimer les quantités ou les calories que l’on consomme… on a tendance à surestimer ce que l’on brûle en bougeant. Vous trouverez facilement sur Internet des tableaux de dépense en fonction de l’activité physique. Pour connaître plus exactement votre dépense énergétique pendant l’effort, vous pouvez investir dans une montre cardiofréquencemètre. Si vous courez sur tapis, la machine est généralement programmée pour vous donner cette info. N’oubliez pas de rentrer votre poids pour que le calcul soit fiable.

Réduisez (un peu) les apports

« La frontière est finalement mince entre ce que vous devez avaler pour vous entraîner correctement et ce que vous devez avaler pour perdre un peu de poids », explique Florence Pujol, nutritionniste et auteur de Je mange et je suis bien (éd. PUF). La perte de poids réaliste et qui ne nuit pas à la santé ? Celle de votre corps ! « Il ne faut pas diminuer sa ration journalière pour obtenir ce résultat », précise encore Florence Pujol. Ecoutez votre corps : réapprendre à répondre à sa faim et s’arrêter à satiété, cela suffit.

Vous voulez la diminuer pour maigrir plus vite ? Erreur. Tous les régimes envoient des signaux contradictoires à votre organisme, lequel se met automatiquement en mode « je stocke ».  Votre métabolisme de base fonctionne alors au ralenti : vous avez envie de manger, vous n’avez plus d’énergie… et vous ne maigrissez pas ! Ceci est particulièrement vrai chez les femmes, plus sensibles aux variations hormonales (les hormones se mettent en action en cas de disette).

Courez à jeun

A peine levé, déjà en route pour le jogging matinal ? Si vous êtes du genre lève-tôt, l’entraînement du matin peut être très bénéfique pour la ligne, surtout à jeun. Mais, attention, lancez-vous seulement si vous n’avez pas l’estomac dans les talons et suivez quelques règles. « Personnellement, quand je fais mes entraînements le matin, je cours toujours le ventre vide. C’est beaucoup plus confortable d’avoir l’estomac vide pour courir, explique Gilles Dreux, diététicien et marathonien.

Alors après, ça dépend de la durée de la sortie: je dirais que pour une sortie d’1 heure à 1 heure 15, l’apport en eau est suffisant. Si la séance dépasse 1 heure 15 (on dira de 1 heure 15 à 2 heures), je me contente de boissons glucosées que l’on peut se préparer soi-même ou que l’on peut trouver dans la commerce. Pour des séances supérieures à 2 heures, on peut compléter avec un peu de solide (des pâtes de fruits, des barres de céréales, des fruits secs…).

La séance à jeun permet quand même, on peut le dire, de « taper » un peu plus dans les graisses. Mais, pour courir à jeun, il est préférable pour les non-initiés de s’habituer progressivement. » Si vous avez faim, ou que vous vous sentez fatigué trop rapidement, mangez ! Si vous vous entraînez en fin de journée et que vous avez suffisamment mangé aux repas principaux, vous n’avez pas nécessairement besoin d’un en-cas. Adaptez-vous en fonction de votre faim.

Travaillez en résistance

Même si, comparativement, le muscle pèse plus lourd que la graisse, vous avez tout intérêt à développer votre masse musculaire. Non seulement parce que vous augmenterez vos performances (plus vous courez vite et longtemps, plus vous brûlez des calories) mais aussi parce qu’ainsi vous boostez aussi votre métabolisme de base. En clair, votre organisme consomme plus d’énergie pour fonctionner que si vous aviez moins de muscles. Essayez d’intégrer deux séances de musculation par semaine pour obtenir les résultats escomptés.

Comment mieux gérer sa nuit la veille d’une course ?

Même si les médecins s’accordent pour reconnaitre que la durée optimale du sommeil est de 7 à 8 heures pour la plupart des gens. Toutefois, une pratique sportive intensive peut nécessiter bien davantage ! Il n’est pas rare chez les athlètes d’élites d’observer des nuits de 10 à 12 heures de sommeil. La veille d’une course, le sommeil, pourtant indispensable, se fait rare, la faute à un stress plus ou moins marqué.

AVALEZ UN DÎNER COPIEUX MAIS TÔT

Le repas pris la veille d’une course doit être digeste tout en apportant un maximum de glucides lents et de protéines. Des pâtes aux légumes avec un blanc de volaille ou du tofu, par exemple.

PRÉPAREZ VOS AFFAIRES

Pour être rassuré au moment d’aller vous coucher, être sûr de ne pas vous retrouver dans l’urgence et risquer de vous mettre en retard, préparez vos affaires la veille. Cela vous aidera à avoir l’esprit clair et vous libèrera d’un poids. Vous aurez alors plus de temps le matin pour vous mettre en conditions.

BAISSEZ LES LUMIÈRES

« L’obscurité aide à stimuler la sécrétion de mélatonine, l’hormone régulatrice de l’état veille/sommeil », explique le Docteur Popesco, notre expert santé. Lorsque vous allez vous coucher, prenez un livre ou un magazine, et gardez une lumière tamisée. Par contre, éteignez tout ce qui est électronique. La lumière d’un écran amène votre cerveau à penser qu’il doit rester alerte. Tripoter sa tablette, twitter ou trainer sur Facebook avant de s’endormir n’est donc pas une très bonne idée.

CRÉEZ UN RITUEL POUR VOUS ENDORMIR

« Il est important d’avoir une routine permettant de vous détendre le soir », déclare encore David Popesco. « Etre actif tard le soir troublera les signaux du sommeil. » Prenez plutôt un bain tiède, une tisane (évitez le thé qui contient des excitants), lisez, faites des étirements ou du yoga, par exemple.

RÉGLEZ VOTRE RÉVEIL POUR QU’IL SONNE

Un des trucs bien connu de ceux qui utilisent des montres électroniques est de programmer sur sa montre plusieurs alarmes espacées de quelques minutes les unes des autres. Cela permet de se laisser le temps pour émerger. Cela permet aussi, si l’on ne vit pas seul, d’exaspérer suffisamment son conjoint pour qu’il vous jette lui-même hors du lit.

N’ATTENDEZ PAS UN CHANGEMENT RADICAL

N’attendez pas la veille d’une course pour prendre les bonnes habitudes. « Le changement du déroulement de vos soirées prendra quelques semaines avant de s’ancrer en vous de manière naturelle », prévient David Popesco. Si vous avez l’habitude de vous coucher à 23h par exemple, essayez d’aller vous coucher 10 minutes plus tôt et de vous réveiller 10 minutes plus tôt pendant une semaine. « Il faut en effet habituer votre corps et ce progressivement. Au minimum, allez vous coucher dès que les premiers signes du sommeil arrivent. Ne traînez pas devant la télé ! »

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