6 conseils pour bien se servir de votre montre cardio/GPS

© DANN WOODGER KALENJI

Il y a à peine quelques décennies, la montre digitale n’était qu’une ingénieuse idée, et aujourd’hui la montre cardio/GPS est devenue un standard. De nouveaux outils permettent désormais d’analyser votre foulée, votre rythme de course, d’estimer votre temps de course et même de mesurer votre taux d’acide lactique. Et tout cela en temps réel. Mais comment pouvez-vous savoir quelles informations sont véritablement importantes pour vous, au milieu de cet océan de données ? Runner’s World vous livre des éléments de réponse.

NE VOUS LIMITEZ PAS AUX DONNÉES DE VOTRE MONTRE CARDIO/GPS

S’il y a bien une chose à retenir, c’est que les sensations physiques prévaudront toujours sur les données calculées par une application running sur smartphone ou une montre cardio/GPS. Vous, et seulement vous, pouvez ressentir si vous courez trop vite ou trop lentement. Et il est parfois très utile de faire des sorties sans aucun outil extérieur pour se concentrer uniquement sur ses sensations, et faire le point avec soi-même en fin d’entraînement. Mais parfois seulement. Car pour allier efforts et progrès, certaines informations sont capitales. Julien Bartoli, athlète de haut niveau et spécialiste des courses de fond avec un record personnel à 2 h 22 min 40 s sur marathon, conseille de ne rien privilégier, mais de combiner les 2 : « Je préfère travailler aux sensations, avec en parallèle les informations délivrées par ma montre cardio/GPS. »

VITESSE ET KILOMÉTRAGE, LA BASE DE VOTRE MONTRE CARDIO/GPS

Dans beaucoup de domaines, les basiques restent le top. Et dans le running, c’est pareil :
« Les 3 informations capitales sont la vitesse moyenne (en km/h), ou allure moyenne (en km/ min), la vitesse instantanée et le kilométrage. Que ce soit pour un coureur débutant ou confirmé, ce sont les informations à privilégier. » En analysant ces données au fil de vos sorties, vous allez pouvoir constater vos progrès et évaluer ce dont vous êtes capable.

RESTEZ FIDÈLE !

Pour obtenir des informations fiables, conservez un même appareil pendant au moins 2 mois. Et soyez attentif aux changements d’une même information. Voici quelques exemples : comment votre rythme a-t-il diminué le lendemain d’un entraînement intensif ? Comment votre foulée a- t-elle évolué sur la fin d’une longue sortie ? Une fois que vous connaissez ce qui est normal pour vous, vous pouvez constater les changements qui sont néfastes ou les progressions indiquant quelque chose de bon. Ces indications vont vous donner les grandes lignes à améliorer, comme trouver le bon mélange entre sorties lentes, intermédiaires et rapides.

FRÉQUENCE CARDIAQUE, ATTENTION

Au lieu de systématiser l’analyse de vos courses, essayez de vous concentrer sur les plus importantes. Pour beaucoup de coureurs, elles correspondent aux sorties de seuil (85 à 95 % de la fréquence cardiaque maximale, ou FCM) et de fractionné. Il vous faut donc trouver quelle fréquence cardiaque correspond à un effort trop intense, afin de ne pas pousser trop fort. Et pour cela, il faut tout de même avoir quelques connaissances de base. Car l’analyse des données sur la fréquence cardiaque est assez complexe : « Il faut absolument avoir des connaissances afin d’analyser ce type de données, explique Julien Bartoli. Même si elles sont accessibles en apparence, ce sont des données très complexes. Pour les interpréter dans la pratique, notamment pour adapter son plan d’entraînement, il vaut mieux être encadré et se diriger vers un entraîneur spécialisé, car les analyses de ces données sont différentes pour les coureurs. » En amont, il faut impérativement avoir effectué un test de base pour comprendre et analyser l’évolution de sa fréquence cardiaque : « Un test VMA au préalable est impératif afin de pouvoir générer les zones de travail (aérobie, anaérobie, endurance, seuil ou VMA) en fonction des informations de fréquence cardiaque, poursuit le marathonien, qui visera moins de 2 h 25 min. S’il n’y a pas eu de test réalisé en amont, ces données ne vont pas parler à un coureur non-initié. Dans l’idéal, il faut réaliser ces tests 1 à 2 fois par an, car les résultats évoluent. »

MÉFIEZ-VOUS DES PRÉDICTIONS DE VOTRE MONTRE CARDIO/GPS

Certaines applications running sur smartphone ou sur montres GPS/cardio proposent des fonctions de prédiction des temps de course. Ces derniers sont effectivement très attrayants, mais ne peuvent être appréhendés qu’à titre informatif : « Faites attention à ces annonces, avertit Julien Bartoli. Je vois des décalages énormes entre les prédictions de certaines personnes, partagées sur les réseaux sociaux, et leurs performances réelles. Ce genre d’informations peut vous laisser espérer que vous allez exploser votre chrono, alors que ce n’est peut-être pas la réalité. Et si vous partez à une allure surestimée le jour de la course, cela peut vous coûter très cher ! »

ÉCOUTEZ-VOUS

Les études réalisées année après année s’accordent sur le fait que votre ressenti personnel est l’un des indicateurs les plus fiables pour savoir si vous récupérez bien de vos entraînements. Selon le British Journal of Sports Medicine, ils sont davantage pertinents que les mesures objectives, comme le rythme cardiaque ou même les tests sanguins. Cela peut paraître un peu obsolète, mais écrire ses ressentis après chaque sortie est très bénéfique. Vous pouvez le faire via une application running sur smartphone ou « à l’ancienne », sur un cahier. Mais peu importe le support, la méthode est excellente. Car n’oubliez pas : l’essentiel n’est pas dans le nombre de fonctions de votre outil, mais dans l’importance de l’information.

Pourquoi faut-il diversifier votre entraînement ?

Le running peut parfois relever du défi durant l’hiver. Les activités de substitution en intérieur vont vous permettre d’entretenir une bonne condition physique : « Diversifier votre entraînement permet de maintenir son niveau et favorise aussi la récupération physique après une saison de course souvent traumatisante pour les articulations », explique le triathlète multiple champion de France Sylvain Sudrie« Il suffit pour cela de bien optimiser ses séances tout en maintenant certains niveaux d’effort ».

DIVERSIFIEZ VOTRE ENTRAINEMENT EN PRATIQUANT LE VÉLO D’APPARTEMENT

Sans vouloir totalement remplacer le running, le vélo d’appartement ou le vélo elliptique permettront d’obtenir de réels bénéfices physiques. De nombreuses études (Brown, Cook, Krueger and Heelan – université du Nebraska, 2010 ; ou Rodrigo Aspe, 2015) ont déjà prouvé tous les bénéfices de cet appareil sur le plan cardiovasculaire, « la consommation d’oxygène et la dépense énergétique étant similaires à celles pendant la course. Autre avantage, le vélo est non traumatisant pour les articulations », explique notre expert Sylvain Sudrie. Seul inconvénient, « l’adaptation musculaire sera moindre car les groupes musculaires ne sont pas sollicités de la même façon ».

VOTRE SÉANCE TYPE : Pédalez rond et souple sur un petit braquet durant 10 min environ puis augmentez la résistance jusqu’à un effort conséquent, entre 85 et 95 % de votre FCM (fréquence cardiaque maximale). Soutenez l’effort durant environ 10 min, récupérez en diminuant la résistance pour mouliner doucement durant 3 min. Recommencez la série 3 fois si vous êtes motivé. Terminez par 10 min de récupération.

DIVERSIFIEZ VOTRE ENTRAINEMENT EN PRATIQUANT L’AQUARUNNING

L’aquarunning n’est pas réservé aux coureurs blessés ou aux personnes sédentaires. Certains clubs, comme le prestigieux New York Road Runners (l’un des premiers clubs de course à pied aux États-Unis, fondé en 1948, qui organise chaque année le marathon de New York), ont pleinement intégré l’aquarunning à leurs préparations. Plusieurs centres aquatiques français proposent désormais cette pratique très efficace. L’eau étant 800 fois plus dense que l’air, la résistance est donc plus importante, et l’effort plus intense et peu traumatisant pour les articulations.

VOTRE SÉANCE TYPE : Pour être efficace, l’aquarunning devra être réalisé à l’aide d’une ceinture de flottaison et de chaussures lestées. Pour rester gainé et bien droit et reproduire le plus possible une foulée aérienne. Déclinez votre séance sous forme de fractions, précédées d’un échauffement et suivies d’un retour au calme. Exemple : 10 min de jogging + 10 × (15/15 – soit 15 secondes rapide, 15 secondes endurance) + 10 min de retour au calme.

DIVERSIFIEZ VOTRE ENTRAINEMENT EN PRATIQUANT LE RENFORCEMENT MUSCULAIRE

Beaucoup considèrent le renforcement comme extérieur à l’entraînement, alors qu’au contraire il devrait avoir une place centrale : « 90 % du travail se fait à l’intérieur, c’est un véritable investissement sur l’avenir. Ce travail de renforcement, de gainage ou d’amplitude va permettre à l’athlète d’arriver prêt et en forme, apte à supporter la charge d’entraînement du début d’année ». C’est un travail essentiel qui permet de limiter les blessures, surtout en course à pied.

VOTRE SÉANCE TYPE : « Il n’y a pas vraiment de séance type, il faut varier les ateliers et alterner les exercices au maximum. On va privilégier les exercices de gainage et d’abdominaux. On va aussi travailler les membres supérieurs et réaliser un renforcement excentrique (travail simultané de musculation et d’étirement) des membres inférieurs.
Un plus important pour la suite de la saison ».

DIVERSIFIEZ VOTRE ENTRAINEMENT POUR LE MEILLEUR

Notre spécialiste coaching, Philippe Vogel, partage avec vous ses astuces

Prenez conseil  : Les coachs en salle, ou même les cours collectifs, vont vous aider
à acquérir les bonnes postures pour réaliser les exercices les
plus efficaces possible. Conseils et rencontres avec d’autres coureurs, c’est tout bénéfice.

Branchez-vous : La musique vous permet de supprimer les pensées négatives, de vous évader psychologiquement de l’environnement confiné d’une salle de sport, et procure une motivation supplémentaire. Un bon truc pour les plus rétifs aux salles.

Fixez-vous des objectifs : À l’intérieur aussi vous pouvez vous fixer des objectifs à atteindre, en matière de renforcement ou de perte de poids. À vous de trouver votre propre motivation. Dites-vous que chaque séance sera un plus, quel que soit votre but.

Que manger avant de courir ?

© Joyce Lee

Ces pommes cuites apportent suffisamment d’énergie juste avant de courir. Vous pouvez aussi ajouter 1 ou 2 cuillères de fromage blanc ou 1 yaourt pour augmenter les apports en protéines.

AVANT DE COURIR, MANGEZ DES POMMES AU FOUR

Temps de préparation : 10 minutes
temps de cuisson : 4 minutes

Ingrédients (4 personnes) :

  • 2 grosses pommes (type Gala), coupées en 2 et épépinées
  • 1 cuillère à soupe de sucre de canne ou de vergeoise
  • 2 c. à soupe de griottes séchées
  • 1⁄2 c. à café de cannelle moulue
  • 1⁄4 de c. à café de muscade râpée
  • 20 g de beurre 100 g de müesli

Préparation de la recette : 

Disposez les demi-pommes dans un plat allant au micro-ondes.
Saupoudrez dessus le sucre de canne (ou la vergeoise) et parsemez les griottes séchées.
Saupoudrez de cannelle et de muscade, ajoutez le beurre.
Couvrez le plat avec un film alimentaire et faites cuire 4 min au micro-ondes, puissance maximale.
Disposez les pommes dans des assiettes, couvrez avec le müesli et arrosez avec le jus de cuisson.

Informations nutritionnelles 

(par portion) 181 kcal
Glucides : 29 g
Fibres : 5 g
Protéines : 2 g
Lipides : 7 g

AVANT DE COURIR, ESSAYEZ AUSSI

Patate douce sucrée

Une recette très originale et énergétique. Coupez la patate douce cuite en rondelles, arrosez-les de miel et de cerneaux de noix.

Smoothie d’hiver épinard, lait de coco et gingembre

Mixer tous les ingrédients. Le gingembre peut avoir un effet calmant sur les estomac noués et les épinards sont très riches en antioxydants. A combiner avec un en-cas plus consistant.

Marathon de Venise 2016 : entre histoire et avenir !

© Jean Magnol

Le pont du Rialto ou celui des soupirs seront réservés à votre promenade d’après course. Cependant, 14 de leurs confrères vous attendent le long du grand canal vénitien. Ces derniers sont groupés sur les trois derniers kilomètres du Marathon de Venise, « pour votre plus grand plaisir ». Pour être succinct, un parcours à rebondissements…

Marathon de Venise : un parcours historique

Cet événement à taille humaine et organisé avec soin vous transportera depuis la terre ferme et la villa Pisani à 25 kilomètres de la ville de Venise jusqu’au coeur historique de la cité. Un départ à 9h30 et un premier semi-marathon rapide qui longe la rivière  de la Brenta, accompagné de ses demeures palladéennes érigées par quelques nobles comme maisons secondaires pendant le XVIIe siècle vous conduit jusqu’à la ville de Mestre, porte d’entrée vers l’émerveillement. Quelques kilomètres dans le parc San Guiliano, cocon vert qui abrite le retrait des dossards, et devant vos pas aériens se dresse le pont de la Liberté – un ouvrage de 4 kilomètres qui joue malicieusement avec votre état psychologique. Cette ligne droite, seule porte d’entrée non-maritime de Venise, ouvre notre regard sur le charme unique de cette métropole construite sur une centaine d’îles et parcourue par autant de canaux. C’est à cet instant précis qu’une sensation mêlant enchantement et fatigue musculaire vous envahit petit à petit.

Un dernier pont musical et puis s’en va

Les premiers ponts vous ouvrent la cage thoracique, votre rythme cardiaque s’accélère à chaque dénivellation et accentue votre affaissement. Pour s’opposer à cela, une vision du canal de la Guidecca éblouissante pour traverser une passerelle flottante installée spécialement pour l’occasion donne à chacune de vos foulées une énergie insoupçonnée. Quelques minutes plus tard le majestueux palais des doges ajoute à un tour magique de la place Saint Marc et ses deux tours de Granit vous redonne un sourire béat que les marathoniens connaissent parfois en course, cet état d’abandon où vous pouvez ressentir chaque partie de votre corps, chaque mouvement respiratoire tout en acceptant une part de détresse. Les derniers ponts avalés au son des musiciens longeant le parcours et des encouragements du public, la Riva del Sette Martiri se présente comme ligne d’arrivée fière et salvatrice. Plus que quelques centaines de mètres, un dernier pas et le but est atteint. 42,195 kilomètres après un coup de feu collectif, chaque visage franchissant la ligne respire le soulagement et un taux d’endorphine à son zénith. Quelques concurrents se tombent dans les bras, d’autres se mettent les mains sur les genoux, certains s’assoient et voient les bénévoles leur déposer sur les épaules une couverture accompagnée de quelques mots de félicitations. Cette atmosphère d’accomplissement est encore plus palpable à Venise car la zone d’arrivée relativement réduite vous permet d’échanger quelques mots, de croiser des regards et ainsi de partager sur ce sentiment de plénitude d’après course.

Un marathon joignant histoire et échanges humains !

Par Jean Magnol

8 conseils pour courir dans le froid

courir froid

Le nez qui coule, les mains gelées, les rafales de vents qui vous glace le sang. Courir dans le froid n’est et ne sera jamais une partie de plaisir. Sauf si vous…

1. Habillez-vous convenablement

S’habiller convenablement pour le temps froid est la clé de la gestion de l’hiver. Vous devriez vous habiller en couches minces à base de matériaux synthétiques qui évacuent la transpiration et sèchent rapidement. En portant plusieurs couches, vous pouvez régler la température de votre corps en ajoutant ou en enlevant des couches en fonction de la météo. Evitez le coton, comme des pulls molletonnés et pantalons de survêtement, car ils absorbent et retiennent l’eau.

2. Courez en sécurité

Il est important de vous habiller chaudement pour prévenir des maladies graves comme l’hypothermie et les engelures. Un autre danger est la lumière du jour limité : portez des vêtements réfléchissants pouvant être vus dans les conditions de faible éclairage ou de faible luminosité.

3. Portez un bonnet d’hiver

Le port d’un bonnet d’hiver fait d’un tissu chaud comme de la laine ou polaire peut vous aider à rester au chaud et confortable

4. Courez plus d’un kilomètre

Tant que vous êtes armé contre le froid, c’est vraiment le premier kilomètre qui est compliqué. Une fois qu’il est parcouru, vous êtes réchauffé et vous vous sentez à l’aise pour le reste de la course. Pour rendre ce kilomètre plus supportable, réchauffez-vous de l’intérieur avec quelques sauts ou du jogging en place.

5. Gardez les pieds et mains au chaud

Vous pouvez perdre jusqu’à 30% de la chaleur de votre corps à partir de vos extrémités. Il est donc important de garder vos mains et vos pieds protégés.

6. Soyez intelligent en course sur neige ou glace

Inquiet de glisser sur la neige et la glace ? Si vous prenez les précautions nécessaires, vous pouvez toujours courir à l’extérieur et être en sécurité. Par exemple, certains coureurs portent des semelles à crampons pour améliorer leur adhérence sur la neige et la glace.

7. Courez avec un pote

Recrutez un ami à courir avec vous. Une tierce personne peut vous aider à vous motiver à courir par temps froid. Vous pourrez profiter d’un bon café chaud par la suite.

8. Inscrivez-vous à une course

Et pourquoi pas ? C’est une excellente façon de rester motivé et de garantir que vous ne courrez pas seul. Oui, vous avez besoin de planifier un peu plus en prévoyant votre tenue de course, mais vous verrez que par temps froid, les courses sont moins bondées et cela vous fera toujours une bonne histoire à raconter.

6 recettes à la grecque

De gauche à droite : figues exotiques, betterave citronnées, fraises balsamique, raisins grillés, curry mangue et forêt-noire © Mitch Mandel

Les mélanges sucrés et/ou salés apportent une dose de vitalité à la composition nutritionnelle du yaourt à la grecque. Pour chaque en-cas ci-dessous, utilisez 150 g de yaourt, de préférence pauvre en matières grasses.

FORÊT-NOIRE À LA GRECQUE

Le chocolat noir et les cerises sont riches en antioxydants, ce qui vous aidera à diminuer le stress oxydatif causé par la réalisation d’un exercice de forte intensité.

MÉLANGEZ le yaourt, environ 30 g de chocolat noir fondu, 120 g de cerises dénoyautées et coupées en 2. Saupoudrez le tout de copeaux de noix de coco non sucrés.

CURRY MANGUE À LA GRECQUE

Ce mélange sucré-salé apporte des acides gras mono-insaturés, plus connus sous le nom d’oméga-9, qui favorisent la réduction du cholestérol. Les noix de cajou sont riches en magnésium, qui renforce les muscles.

MÉLANGEZ le yaourt, 11⁄2 c. à café de curry en poudre et 1 pincée de poivre de Cayenne. Ajoutez 120 g de mangue coupée en dés, 60 g d’avocat, quelques noix de cajou concassées et le zeste de 1 citron vert.

RAISINS GRILLÉS À LA GRECQUE

Faire griller les raisins (au four ou à la poêle) permet d’en faire ressortir le goût sucré. Une étude a démontré que les amandes, riches en nutriments, améliorent l’endurance musculaire.

MÉLANGEZ le yaourt, 1 c. à café de miel. Ajoutez 200 g de raisins grillés, 2 c. à soupe d’amandes effilées et 1 c. à café de romarin finement haché.

FRAISES BALSAMIQUE  À LA GRECQUE

Un peu de crème de balsamique apporte un petit goût sucré, sans ajouter trop de sucre pour autant. La vitamine C contenue dans les fraises améliorera vos performances à l’entraînement.

MÉLANGEZ le yaourt, 2 c. à café de crème de balsamique et de miel, et saupoudrez du zeste de 1 citron et de 1 pincée de cannelle. Ajoutez les fraises coupées en morceaux, quelques pistaches et du basilic finement haché.

BETTERAVE CITRONNÉE À LA GRECQUE

La betterave constitue l’une des sources principales de nitrate, composé désormais connu pour améliorer les performances lors d’un exercice physique. Les noix sont, elles, riches en oméga-3, qui sont bons pour le cœur.

MÉLANGEZ le yaourt, 120 g de betterave cuite, 2 c. à café d’aneth finement haché, le zeste de 1 citron et 1 pincée de sel. Ajoutez quelques noix concassées.

FIGUES EXOTIQUES À LA GRECQUE

Associez la fève de cacao, savoureuse, et les figues séchées, riches en antioxydants pour renforcer vos défenses immunitaires.

MÉLANGEZ le yaourt et 60 g de purée de figues au café (faites tremper 60 g de figues séchées dans 60 ml de café pendant 2 h, ajoutez 1⁄2 c. à café de zeste d’orange et 1⁄4 de c. à café d’extrait de vanille puis mélangez le tout). Saupoudrez de fèves de cacao concassées.

Comment ménager votre mental sans impacter vos jambes ?

© M. Mandel

Dans les années 1880, Angelo Mosso un chercheur italien, a fait une bien curieuse observation. Il a voulu tester l’endurance musculaire chez ses collègues. Lors de son expérience, il a remarqué qu’après un effort mental, les muscles avaient aussi tendance à se fatiguer plus vite. Ce fut la première observation scientifique des conséquences d’un effort mental sur la performance physique. Une observation vérifiable d’après le psychologue du sport que nous connaissons bien, Makis Chamalidis.

Visualiser ses objectifs

Tenir une allure de course fixée à l’avance, c’est un peu comme jouer avec la flamme d’une bougie, nous sommes toujours à la frontière entre l’envie de ne plus subir une sensation inconfortable et le besoin d’aller plus loin. Un processus naturel qui peut engendrer une fatigue mentale et avoir des répercussions concrètes sur le physique. Dans une étude assez bizarre, des chercheurs ont demandé à des volontaires de regarder un film de trois minutes destiné à provoquer un dégout. On leur a ensuite demandé de faire une course de vélo sur 10km. Les chercheurs ont constaté que ce visionnage n’avait eu aucune conséquence sur leur performance. Les résultats furent exactement les mêmes que s’ils n’avaient pas regardé le film. Dans un deuxième temps, les chercheurs ont demandé aux volontaires de cacher leurs émotions et de ne pas montrer leur dégout. Résultat: leurs performances se sont alors révélées moins bonnes (-3,3%), mais les volontaires avaient également perçu leur effort comme plus difficile, « le fait de se débarrasser d’un poids en exprimant ses sentiments a forcément une influence sur le physique, et cela peut se répercuter sur la sensation de fatigue », analyse Makis Chamidilis, psychologue du sport, rattaché auprès du centre de Roland Garros. « S’imaginer devoir enchainer 26 000 foulées – nombre approximatif de pas sur un marathon – peut aussi entraîner une perte d’énergie. Pour qu’une visualisation soit vraiment bénéfique elle doit être bien menée et surtout bien construite. Le coureur devra donc plutôt se concentrer sur son entraînement et sur sa stratégie, c’est-à-dire des choses concrètes sur lesquelles nous pouvons agir ». La visualisation mentale peut être un excellent moyen pour atteindre ses objectifs et anticiper d’éventuelles difficultés, à condition de ne pas se disperser en se laissant submerger par le stress.

Faites le vide

La fatigue peut également jouer sur la réussite d’un marathon. Les coureurs reportent souvent toute leur organisation durant la dernière semaine d’affutage, car ils s’imaginent avoir alors plus de temps. Ils font sans s’en rendre compte un mauvais calcul susceptible de peser sur leur performance, « en voulant en faire trop, on dépense de l’énergie inutilement. Il vaut mieux préparer sa course sereinement et bien en amont ». Car c’est avant tout le moment de «faire du jus» et non de se retrouver en surcharge, « il faut garder la récupération, ou l’affutage, pour ce qu’ils sont, c’est-à-dire de vrais moments de récupération », ajoute notre expert. Le but étant toujours de se placer dans les meilleures dispositions possibles, physiquement et mentalement. En limitant les sources de stress avant une compétition importante vous augmentez du même coup vos chances de réussite.

Premier marathon : 4 erreurs à ne pas commettre

gestion marathon

La réussite à un marathon tient à beaucoup de choses : l’entraînement et la gestion de la course par exemple. D’autres éléments sont par nature plus imprévisibles : l’état de forme le jour de la course, les conditions météo, un mauvais ravitaillement… Quelle que soit l’expérience du coureur, chaque marathon a toujours sa petite part d’imprévu, et finalement c’est aussi bien ainsi. Mais pour tout ce qui est prévisible, voici comment faire pour éviter les faux pas.

Ne pas courir trop vite sur votre premier marathon

« Pour beaucoup de débutants, le marathon est un défi que l’on se lance. Dans ce cas, essayez le plus possible de courir tout seul, à votre rythme, affirme notre expert Jean de Latour, coach hors-stade fédral. Une des principales erreurs est de vouloir en faire trop et trop vite. Courir en groupe va inévitablement vous pousser dans cette voie. » Avec à l’arrivée, une blessure ou le risque de s’épuiser durant la préparation et de devoir faire une croix sur son marathon.

La solution

Porter un cardio-fréquencemètre – on en trouve à des prix abordables. Si vous préférez voir la vitesse et la distance s’afficher sur votre écran, dites-vous que la fréquence cardiaque est toujours le meilleur indicateur de l’effort et l’assurance de courir aux bonnes allures.

Ne pas se lancer dans une préparation inadaptée

Chaque préparation est différente et correspond à un objectif et à un niveau. Soyez toujours réaliste quant à vos capacités et votre forme. Le marathon fait apprendre l’humilité. Sinon gare à l’échec.

La solution

Effectuez une séance test pour bien situer votre niveau actuel et adapter votre préparation en conséquence. Essayez également de reproduire à l’entraînement les conditions que vous risquez de rencontrer le jour de la course. Plus vous travaillerez les conditions de course, plus vous mettrez de chances de votre côté.

Ne pas partir sur un faux rythme

« Il faut absolument faire son premier semi en restant «facile». Pour cela, il faut partir à son rythme et surtout ne pas vouloir aller pas trop vite. ». Porté par le rythme et l’ambiance, le coureur se laisse facilement griser sur la première partie de course, et finit par le payer au deuxième semi. « La deuxième partie de course est un juge de paix, ajoute notre spécialiste, le marathon commence à partir du 32e km, pour les plus entraînés. La fatigue morale et physique se fait alors vraiment sentir. »

La solution

Respectez le rythme que vous aviez prévu, même s’il vous paraît lent. Ce rythme correspond à une allure que vous avez bien préparée à l’entraînement durant votre préparation. Ne sautez aucun ravitaillement : il vaut toujours mieux perdre quelques minutes pour s’hydrater et ne pas subir de défaillance par la suite. Le «mur» du marathon est souvent lié à un problème de volume d’entraînement et de gestion de l’alimentation et de l’hydratation.

Avoir une bonne hygiène de vie

Préparer un marathon demande un investissement physique. Votre organisme aura besoin de repos et de carburant pour faire face au volume d’entraînement. Le sommeil est fondamental pour réparer les traumatismes et les lésions causés par la course. Le repos sera toujours votre meilleur allié et fait partie intégrante de l’entraînement.  Vos muscles auront aussi besoin de glucides. Ayez une alimentation équilibrée, composée des sucres lents (pâtes, riz, pommes de terre) bien sûr, mais aussi de protéines (jambon, œufs, poissons) et les fibres (céréales, fruits et légumes).

La solution

Essayez de bien vous reposer, au minimum 7 heures de sommeil par jour, en mettant en place un rituel d’endormissement (lecture, musique douce) pour vous habituer. Réfléchissez à des menus possibles pour toute la semaine, et ne faites pas des recettes au jour le jour. Vos deux repas quotidiens doivent être équilibrés et variés. Runner’s World vous fait découvrir toutes les semaines,des recettes légères et gourmandes pour vous régaler et faire le plein d’énergie.

Comment planifier vos protéines pour une récupération musculaire optimale

Les protéines, composées d’acides aminés, sont si importantes pour la réparation, la récupération et la construction des muscles que les coureurs devraient en consommer une plus grande portion après leur entraînement qu’à n’importe quel autre moment de la journée, selon de nouvelles recherches menées par le American College of Sports Medicine (ACSM), le Academy of Nutrition and Dietetics et le Les diététistes du Canada.

Au lieu de se baser sur les recommandations générales, les coureurs devraient planifier leur consommation de protéines en fonction de leurs entraînements et ajuster leur consommation les jours où ils ne font pas d’exercice. Selon les chercheurs, cela aidera les muscles à devenir plus forts et à mieux s’adapter à l’entraînement.

« Les protéines vous aident à reconstruire les muscles endommagés pour prévenir les blessures et vous rendre plus fort », explique Tara Collingwood, diététicienne sportive et nutritionniste officielle de RunDisney. Plus fort signifie plus de vitesse et plus d’endurance.’

Selon cette recherche, qui s’est concentrée sur la quantité de protéines dont les athlètes ont besoin et sur le moment où ils en ont besoin, vous devriez consommer quotidiennement entre 0,54 et 0,91 g par livre de poids corporel. Ainsi, une femme pesant 10st 4,5 kg (68,0 kg), par exemple, a besoin de 81-137g. Ces recommandations sont bien supérieures aux apports nutritionnels conseillés (55 g pour les hommes et 45 g pour les femmes). Il existe de bonnes preuves que cette augmentation des protéines aide les athlètes à maximiser l’adaptation métabolique à l’entraînement », déclare Alissa Rumsey, porte-parole de l’Académie.

L’étude s’est intéressée à une série d’athlètes et à leurs besoins en protéines. Les coureurs qui parcourent quelques kilomètres par jour se situent au bas de l’échelle (0,54-0,68 g par livre de poids corporel). Ceux qui parcourent des distances plus longues et plus difficiles (au moins 25 à 48,3 km par semaine) devraient viser 0,68 à 0,82 g par livre, tandis que ceux qui soulèvent des poids ont besoin de la plus grande quantité de protéines, soit 0,91 g par livre.

Bien sûr, en tant que coureur, vous avez toujours besoin d’un peu d’hydrates de carbone avec vos protéines. Les jours de course facile, visez 2,3-3,2 g de glucides par kilo ; pour les séances d’entraînement plus intenses, comme les intervalles ou une longue course, prévoyez 2,7-4,5 g par kilo. Si vous ne faites pas le plein de glucides, l’organisme décomposera les protéines pour reconstituer les réserves de glycogène épuisées », explique Collingwood. Il se peut qu’il ne vous reste pas assez de protéines pour la récupération musculaire.

Voici les options de protéines pour une coureuse de 10st 4,5 kg (68,0 kg). Selon le moment où vous courez, choisissez un repas ou une collation pour le carburant et la récupération. Les jours difficiles, prenez un en-cas plus riche en protéines après la course. Si vous courez longtemps ou si vous faites des exercices de vitesse, essayez également de consommer la quantité la plus élevée de protéines dans votre repas ou votre en-cas ; pour les courses plus faciles, la quantité la plus faible. Les jours de repos, répartissez votre apport total quotidien en protéines de manière égale entre les repas et les collations.

Repas ou collation d’avant-course

Deux à trois heures avant : 25-40g

Mangez : 140-170g de poulet ou de saumon grillé sur deux tranches de pain complet avec de la laitue, de la tomate et ¼ d’avocat.

Pourquoi ? « Les protéines avant une séance d’entraînement rendent les acides aminés disponibles pour que vos muscles puissent les utiliser pendant l’exercice », dit Rumsey.

Snack

Les protéines avant l’entraînement rendent les acides aminés disponibles pour les muscles pendant l’exercice.

Une heure avant : 5-10g

Mangez : Un œuf dur avec une tranche de pain grillé.

Pourquoi ? Un peu de protéines rend les acides aminés disponibles pour que votre corps ne dégrade pas les protéines musculaires. Limitez l’apport à 10g – le nutriment ralentit la digestion, ce qui pourrait entraîner des troubles gastro-intestinaux.

Collation post-course difficile OU collation post-course facile

Course difficile

Dans les 30 minutes: 17-20g

Mangez : Pitta au blé entier avec 75g de beurre de cacahuète ou 350ml de lait chocolaté mixé avec une banane et une cuillère à soupe de beurre de cacahuète.

Pourquoi ? « Vos muscles ont « soif » après l’entraînement et absorbent plus de protéines et de glucides jusqu’à 24 heures après l’entraînement », dit Rumsey

La consommation d’aliments riches en protéines et en glucides est plus importante que la consommation d’aliments riches en protéines.

Course facile

Les muscles ont soif après l’entraînement et absorbent plus de protéines et de glucides pendant 24 heures après l’entraînement.

En 30 minutes : 10g

Mangez : 150g de yaourt grec, avec un fruit et du miel pour les glucides.

Pourquoi ? Vous avez encore besoin de protéines les jours faciles (environ trois miles) ou les jours de repos. Réduisez votre consommation à 0,54-0,68 g par livre de poids corporel. Les jours faciles, vous n’avez pas besoin d’autant de calories ni d’autant de protéines », explique Rumsey.

Reste de la journée

Toutes les trois à cinq heures : 61-101g, à travers les repas et les collations restants

Manger : 85-115g de bœuf maigre, 95g de quinoa, ¼ d’avocat et 175g de brocoli ; 85-115g de poulet grillé garni de 10 olives, 100g de riz brun et une salade d’accompagnement ; 170g de tofu, 100g de riz brun, ¼ d’avocat et des légumes sautés dans 2 cuillères à café d’huile d’olive

Pourquoi ? Vous voulez répartir le reste de votre apport en protéines sur les autres repas et collations pour vous assurer que votre corps est en mesure d’absorber tous les acides aminés qui construisent et réparent les muscles, dit Collingwood. En associant les protéines aux lipides et aux glucides, vous nourrissez davantage votre corps et vous soutenez vos séances d’entraînement.

6 conseils pour rester motivé durant votre marathon

1. Pour rester motivé durant le marathon, approvisionnez-vous en énergie

Il est facile de perdre la motivation quand votre glycogène baisse de niveau. Votre organisme ralentit, mais en plus les effets sont d’ordre psychologique. Complétez le niveau d’hydratation avant de vous rendre à votre course en buvant une boisson électrolyte. Sur la course, maintenez les niveaux de glycogène en équilibre avec l’approvisionnement en glucides, soit sous la forme de bonbons, ou de gels.

2. Pour rester motivé durant le marathon, variez votre rythme

Essayez des courses où vous incluez un rythme de marathon pour une partie de la course. Par exemple, vous courez la deuxième moitié d’une longue course à allure marathon, (une bonne façon de pratiquer la gestion d’une scission négative – soit plus rapide dans la seconde moitié). Vous n’avez pas besoin de le faire chaque semaine : une fois par mois suffira). Donnez-vous un objectif à viser et une mesure pour améliorer votre rythme.

3. Pour rester motivé durant le marathon, courez dans le lieu qui vous motive

Si vous courez au même endroit chaque semaine et si vous trouvez que vous vous ennuyez, courir dans d’autres lieux et sur divers terrains n’est pas seulement mentalement stimulant, mais ça signifie que vous obtiendrez des prestations de formation. Courir hors route va construire la force au niveau des fessiers et des ischio-jambiers. Le plat vous préparera pour une course sur route plus longue.

4. Pour rester motivé durant le marathon, faites-en une activité sociale

La plupart des clubs organisent des courses longues le dimanche, souvent avec un café ou un petit déjeuner après la course. Courez et bavardez. Vous verrez que vous motiverez autrui et inversement.

5. Pour rester motivé durant le marathon, concentrez-vous

La concentration et une attitude positive sont les clés pour garder la motivation dans les entraînements et les courses longues. Si vous pensez que c’est facile, ce le sera.

6. Pour rester motivé durant le marathon, récompensez-vous

Essayez vos propres astuces mentales pour vous garder motivé. Pendant que vous courez, récompensez-vous par une barre énergétique ou un repos à certains points de la course (« Après ce kilomètre, je boirai un peu »). Cassez votre course en sections («Je ferai 5 km à ce rythme, puis 5km facile »). Et offrez-vous un bon repas et un verre de vin après une longue course  !

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