Découvrez le secret de l’entraînement pyramidal

Le fractionné en pyramide (ou entraînement pyramidal, c’est selon) est une séance parfaite pour réaliser un entraînement à VMA (vitesse maximale aérobie) tout en cassant la monotonie. (Les séances d’intensité étant habituellement assez mal-aimées des coureurs). Pour tous ces réfractaires aux répétitions identiques autour d’un stade ou ailleurs, l’entraînement pyramidal est donc une alternative intéressante car très complète. « Le fractionné en pyramide est idéal car il permet de s’acclimater aux conditions de la compétition avec un départ souvent rapide, un milieu en résistance et une fin un peu plus rapide », explique Jean de Latour, entraîneur de course hors stade et membre du staff de l’équipe de France de marathon.

LE PRINCIPE DE L’ENTRAÃŽNEMENT PYRAMIDAL

Rien de plus simple (et de plus efficace) qu’une pyramide : le principe est d’augmenter progressivement les distances (et les efforts) à chaque nouvelle répétition, puis de revenir à sa distance de départ (après avoir récupéré). Un temps de récupération qui sera chaque fois calculé selon les distances et donc adapté à chaque effort.

Une des séances les plus connues consiste par exemple à commencer sur 200 mètres, avec une récupération égale au temps de la fraction, puis second départ pour 300 mètres, récupération, et dernière fraction de 400 mètres. On redescend ensuite en sens inverse de 400 à 200 mètres. D’où le fameux nom de pyramide. « Le coureur sera à 105 % de sa VMA sur 200 mètres, 100 % sur 300 mètres et 110 % sur le dernier 400 mètres », l’objectif est de courir légèrement plus vite la phase descendante que la phase montante.

Ce type de séance de qualité est assez habituel en club, « c’est un exercice ludique qui permet de casser la routine de la piste. Les coureurs apprécient généralement les pyramides, car la séance permet de travailler en prenant du plaisir, même avec un entraînement intensif ».

À QUI S’ADRESSE L’ENTRAÃŽNEMENT PYRAMIDAL ?

La pyramide s’adresse à tous les coureurs, exceptés les débutants complets. « Il faut déjà avoir un minimum d’entraînement et une certaine expérience des séances intensives comme le fractionné. » Mais pour tous les autres, l’entraînement pyramidal reste une excellente alternative pour travailler sa VMA durant l’été. « D’autant plus qu’on peut tout à fait réaliser une pyramide en dehors d’un stade d’athlétisme, il suffit de remplacer les distances par des temps d’effort. » 

L’entraînement pyramidal est même encore plus conseillé « sur un chemin non balisé, car le coureur va apprendre à mieux gérer son allure de course, pour encore plus s’approcher des conditions réelles de course ». Il vous faudra connaître vos temps sur chacune des distances (200, 300 et 400 mètres) pour les appliquer sur chemin non balisé ou en sous-bois (en évitant les parcours vallonnés).

COMMENT FAIRE ?

Le plus important est d’abord de respecter un temps de récupération adapté à l’effort, et accessoirement de courir à votre rythme (ni trop vite, ni trop lentement). Inutile de vouloir absolument tenir une base de 3 minutes et 30 secondes au kilomètre si vous valez 50 minutes au 10 kilomètres. N’oubliez pas que la séance en pyramide reste une séance de fractionné comme une autre, vous devrez donc toujours respecter un temps de récupération suffisant et une journée de repos le lendemain. Ne vous imposez pas plus d’un fractionné hebdomadaire (peu importe la pyramide choisie). Échauffement et retour au calme en jogging et étirements en fin de séance restent obligatoires.

L’OBJECTIF DE L’ENTRAÃŽNEMENT PYRAMIDAL ?

Cet entraînement mêlant résistance et travail de vitesse permet d’appréhender différents rythmes et d’apprendre à mieux contrôler son rythme de course et son effort. On peut également varier les plaisirs et réaliser des séances plus ou moins longues. « La pyramide est un bonne préparation aux distances relativement courtes, du 10 kilomètres au semi-marathon, car l’exercice présente des conditions similaires à celles rencontrées sur ces types de distance.

Mais cette séance peut tout aussi bien s’intégrer dans une préparation marathon à condition d’augmenter les distances. » On peut également adapter l’entraînement pyramidal en alternance avec des séances plus classiques (10 x 400 mètres ou 6 x 800 mètres). « La séance permet dans une certaine mesure de renforcer le mental, en s’astreignant à un respect des allures pour augmenter la vitesse en phase descendante. »

COMMENT BIEN ATTAQUER UN ENTRAÎNEMENT PYRAMIDAL ?

C’est un exercice bien adapté pour les vacances car il permet de maintenir ses acquis en vitesse et en résistance, voire de continuer à travailler sa VMA. S’il l’associe à des séances d’endurance (80 % du volume général), le coureur reviendra forcément en pleine forme et prêt pour attaquer une préparation spécifique marathon en septembre ou pour aborder la deuxième partie de saison (10 kilomètres).

Voici quelques exemples de pyramides courtes et longues, concoctés par notre entraîneur, Jean de Latour. Des exercices adaptés au niveau des coureurs. Les plus expérimentés ou les habitués du fractionné peuvent réaliser toutes les formules.

AU CÅ’UR DE LA PYRAMIDE

HORS STADE 

SUR PISTE

Séance 1
Débutants et experts

30 s vite/45 s vite/1 min vite/1min 15 vite/1 min 30 vite + récup 2 min en trotté + 1 min 30 vite/1 min 15 vite/1 min vite/ 45 s vite/ 30 s vite

Répétition : 2 à 5 fois selon la période et l’entraînement

200 m/300 m/400 m /500 m + récup 100 m en trotté + 500 m/ 400 m/300 m/200 m

Intensité : 100 % VMA
Répétition : 2 à 5 fois

Séance 2
Experts

 3 min/4 min/5 min/6 min vite + récup 2 min en trotté + 6 min/5min/4 min /3 min

Répétition : 1 ou 2 fois

1000 m/1500 m/2000 m + récup 1 min 30 en trotté + 2000 m/1500 m/1000 m

Intensité : 85 % VMA
Répétition : 1 fois. 

 

Hoka One One Arahi : le test

Hoka One One Arahi modèle femme

HOKA ONE ONE ARAHI, ÉTROITE ET LÉGÈRE, 130 €

Premiers pas avec la nouvelle venue de chez Hoka. Rodolphe, testeur RW, la qualifie de «dynamique, étroite, légère et médio-pied». Ne vous attendez pas à la souplesse de l’amorti d’une Huaka, sa mousse en EVA est bien plus ferme. Pieds larges : passez votre chemin. « Mon pied fin déborde un peu sur l’extérieur, confie Rodolphe. Un laçage précis donne une impression exagérée d’un gigot bien ficelé. » Ce modèle est conçu pour la compétition et le faible drop ne risque pas d’user le talon.

Poids homme : 272,2 g
Poids femme : 260,8 g
Drop homme : 10,6 mm
Drop femme : 11,2 mm

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Le stretching postural pour améliorer votre souplesse

stretching-postural

« La grande particularité du stretching postural est d’être en connexion permanente avec le système nerveux central, explique Laurence Moreau, kinésithérapeute et fille de l’inventeur (Jean-Pierre Moreau) de cette technique utilisée aujourd’hui dans le monde entier. Le stretching postural est basé sur une alternance de postures toniques et de postures lourdes, accompagnée d’une respiration adaptée qui permet de guider l’exercice. » L’objectif est d’agir sur l’ensemble du corps et sur les différentes chaînes musculaires pour travailler les muscles profonds (dits « posturaux »).

CORRIGER SA POSTURE ET SOULAGER SES TENSIONS

Le stretching postural engage donc la personne dans sa globalité et permet de rester toujours actif lorsqu’on réalise son exercice. « Il y a une forte implication mentale, car il faut se concentrer sur la bonne posture. Vous débutez par un placement, des respirations, des appuis. Les étirements sont à faire dans un certain ordre, il faut maintenir les contractions musculaires pour que la posture soit pleinement efficace », complète Laurence Moreau. Si la méthode semble un peu rigoureuse pour les coureurs, les bénéfices sont à la hauteur de l’implication. Il s’agit ici développer une pratique plus harmonieuse de son sport en corrigeant sa posture et en soulageant les zones de tensions. Résultat : une plus grande efficacité du geste et une pratique plus respectueuse de son corps.

ÉTIRER MAIS PAS SEULEMENT

L’objectif est de travailler en allongeant les muscles et en les contractant simultanément, toutes les postures se construisant toujours progressivement et très lentement. « Cela permet de prendre conscience de son corps, de ses points forts, mais aussi et surtout de ses déficiences. Les sportifs vont comprendre leurs faiblesses ou leurs insuffisances musculaires, que ce soit en termes de tonicité ou de souplesse », complète Laurence Moreau. En identifiant ses faiblesses on peut aussi plus facilement les travailler et donc améliorer sa technique ou son geste, autant d’éléments essentiels dans la pratique d’un sport. « Il ne s’agit pas d’exercices de yoga, ni de simples étirements, mais de postures très spécifiques. Le travail respiratoire se fait par la bouche, des petites respirations pendant les postures et une grande à la fin de chaque posture. »

ABAISSER LE STRESS

Ces techniques respiratoires vont libérer des contraintes musculaires et favoriser une meilleure oxygénation, ce qui permet de travailler des muscles profonds difficilement « accessibles » autrement. Par exemple les muscles profonds du thorax, de l’abdomen et du dos sont sollicités et deviennent donc plus disponibles pour le stretch. Tout cela a une incidence directe sur le mental, car ces exercices de postures permettent de mieux se recentrer sur soi-même et apaisent les tensions nerveuses. L’intérêt est d’abaisser le niveau de stress, avec pour résultat un bien-être accru et une harmonisation globale du corps.

LE STRECH POUR TOUS

Mais il ne s’agit pas seulement d’améliorer les performances ou de travailler l’efficacité du geste sportif, le stretching postural est une activité intéressante pour tout le monde, que l’on soit sportif ou sédentaire. Alors que les troubles musculosquelettiques (TMS) sont aujourd’hui devenus un véritable enjeu de société (ils représentent 80 % des maladies professionnelles), les positions prolongées derrière le bureau ou les gestes répétés dans certains métiers provoquent des tensions et des maladies pour certaines très invalidantes.

Les premières séances de stretch se déroulent toujours sous forme de cours. « Il faut d’abord découvrir et apprivoiser les différentes postures, et surtout prendre conscience de ses propres faiblesses. » Les séances sont collectives et en même temps très individuelles. Au fur et à mesure, chacun va prendre conscience de son évolution, de ses placements, l’objectif étant toujours de découvrir ses tensions physiques et nerveuses. Par la suite, des postures spécifiques seront donc mises en œuvre pour travailler les tensions identifiées, physiques et/ou mentales. Un apprentissage nécessaire qui permettra ensuite à chacun de réaliser les bons exercices où il le souhaite.

LES PRINCIPAUX BIENFAITS

Le stretching postural agit directement dans plusieurs domaines. Au niveau musculaire d’abord, en renforçant les fibres profondes pour prévenir les risques de déchirures ou d’élongations. Ensuite, au niveau respiratoire, la maîtrise de son souffle permet de libérer plus facilement certaines contraintes et aide à se recentrer sur soi-même. Enfin, au niveau de la circulation sanguine ensuite, il agit en améliorant le drainage et le retour veineux (et donc l’élimination des toxines). Et enfin il permet un meilleur équilibre postural en termes de tonicité et de souplesse.

QUELS BÉNÉFICES POUR LE COUREUR ?

« Les avantages sont nombreux pour des coureurs qui sont malheureusement peu enclins aux techniques d’assouplissement et de renforcement », reconnait Claude Leroy, coach athlé-santé à l’Athlétique club Paris-Joinville. « Il y a d’abord une prise de conscience de son corps, ensuite c’est une technique très complète. Il y a les stretchs toniques qui sont plus tournés vers la tonicité et le renforcement musculaire et des stretchs lourds qui vont permettre de se relâcher complètement et de vraiment se laisser aller. »

« Tout dépend de l’objectif recherché, car les postures sont nombreuses. Mais c’est certain que l’on travaille beaucoup le dos, la posture générale et les chaînes musculaires, c’est très bon pour les coureurs, peu importe la pratique et le niveau », explique celui qui est aussi professeur de Stretching Postural à Paris. « Ils vont pouvoir notamment assouplir des muscles postérieurs, qui sont généralement raides du fait de la course en elle-même. Mais il faut le vivre pour le comprendre : je conseille de commencer en suivant un cours avec un coach ou un kiné formé à la méthode. 

Mizuno Wave Horizon : le test

Mizuno Wave Horizon modèle femme

MIZUNO WAVE HORIZON, UN MODÈLE DE STABILITÉ, 180 €

La toute nouvelle Horizon aspire à côtoyer les chaussures de stabilité, procurant beaucoup d’amorti comme la Asics Gel-Kayano. Elle est dotée d’une plaque Wave retravaillée, placée entre 2 couches de mousse pour offrir amorti et stabilité quand le talon attaque le sol. Cette plaque, qui s’étend sur les trois quarts de la longueur de la semelle, permet de stabiliser le pied du coureur lors de la transition vers l’avant du pied. Le modèle a aussi été affiné pour avoir une forme convexe : il se déforme sous la pression et reprend sa forme initiale quand on déroule le pied.

Poids homme : 311,8 g
Poids femme : 258 g
Drop homme : 11,8 mm
Drop femme : 11,3 mm

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Recette du coureur : les lentilles à toutes les sauces

© Matt Rainey

Les lentilles sont consommées depuis plus de 10000 ans ! Ce sont les plus anciennes légumineuses cultivées. Voici les différents types de lentilles qui existent à travers le monde :

LA LENTILLE NOIRE

Plus petite que les autres variétés, la lentille noire dite «beluga» perd de sa couleur à la cuisson, mais charme grâce à son goût de noisette.

LA LENTILLE MARRON

Cette lentille «traditionnelle» est la plus courante et peut se cuisiner de plusieurs façons : chaude (avec du petit salé, du jambon maigre…) ou froide (en salade avec des échalotes).

LA LENTILLE VERTE

Cette lentille made in France (du Puy ou du Berry) a une saveur plus affirmée et se tient bien à la cuisson.

LA LENTILLE ORANGE

La lentille corail est très présente dans la cuisine indienne. Mais attention ! Elle se transforme rapidement en purée si elle est trop cuite.

LA LENTILLE ROUGE

Un goût légèrement terreux pour cette variété très utilisée en Asie. La lentille rouge cuit rapidement et se marie très bien avec différentes épices. Elle sera également parfaite en tapenade.

LA LENTILLE BLONDE

La lentille blonde de Saint-Flour est la reine des gastronomes. Sa saveur douce et sucrée la démarque des autres variétés.

POURQUOI MANGER DES LENTILLES ?

Petite, mais costaud ! 100 g de lentilles, c’est :
– Plus de 60% des besoins journaliers en fibres, de quoi limiter le mauvais cholestérol. Les lentilles permettent aussi de réguler le taux de sucre sanguin.
– Plus du tiers des besoins quotidiens en protéines. À mélanger avec de l’orge (ou d’autres céréales) pour un meilleur apport en acides aminés.
– Bon pour le cÅ“ur : 90% des besoins en folates et 20% de ceux en vitamine B6, qui pourraient réduire le risque de troubles cardio-vasculaires
– Le plein de minéraux : plus de 20% des besoins en zinc et près de 40% des apports nécessaires en fer, ainsi que des minéraux qui boostent le système immunitaire.

LA CUISSON BASIQUE

Rincez et égouttez 100 g de lentilles, versez-les dans une casserole et couvrez avec 35 à 45 cl d’eau ou de bouillon (légumes ou volaille). Ajoutez des épices (cumin ou curcuma), salez et poivrez. Portez à ébullition, puis laissez cuire à couvert une quinzaine de minutes.

RECETTE : SOUPE DE LENTILLES VERTES

  • FAITES REVENIR 2 c. à soupe d’huile d’olive, ½ oignon et 1carotte émincée dans une marmite.
  • AJOUTEZ 200 g de lentilles vertes rincées et égouttées.
  • AJOUTEZ 75 cl de bouillon de légumes (ou de volaille), 1 c. à café de cumin, 1 c. à café d’ail haché, ½ c. à café de quatre-épices et faites cuire 20 min.
  • MIXEZ la moitié de la soupe et mélangez aux lentilles entières. Ajoutez de l’eau si nécessaire.
  • INCORPOREZ quelques feuilles de blettes et poursuivez la cuisson 3min.
  • SALEZ et poivrez.

Kalenji Kiprun Race : le test

Kalenji Kiprun Race modèle homme

KALENJI KIPRUN RACE, VITESSE ET PERFORMANCE, 69,99 €

Les ingénieurs de Kalenji ont apporté quelques nouveautés sur la Kiprun Race par rapport au modèle 2016. Une nouvelle version du concept Up’Bar sous la semelle offre à la chaussure un meilleur dynamisme. La semelle a quant à elle été retravaillée pour apporter une adhérence optimale. Cette chaussure a été conçue pour des entraînements rapides ou fractionnés, ainsi que pour la compétition, du 10 km au marathon, sur de très bonnes allures.

Poids homme : 200 g
Poids femme : 185 g
Drop homme : 10 mm
Drop femme : 10 mm

 

Marathon de Londres : l’émouvant finish de deux coureurs – VIDÉO

David Wyeth (à gauche) et Matthew Rees (à droite) ont posé tous les deux après la course devant le Tower Bridge. ©Bob Martin / Virgin Money London Marathon

C’est la belle vidéo du week-end : lors du Marathon de Londres qui a eu lieu dimanche dernier, Matthew Rees, un des participants, a suscité l’admiration du public grâce à un geste de grande classe : à 150 m de la ligne d’arrivée, le Britannique s’arrête au niveau de l’un de ses concurrents, David Wyeth, visiblement à bout de forces après 2 h 50 min de course. Pendant quelques secondes, on voit les deux hommes se parler, avant que Matthew Rees décide d’aider son adversaire du jour à parcourir les derniers mètres qui les séparent de la ligne d’arrivée, sous les applaudissements d’un public conquis par un tel geste. La vidéo de cette exploit a fait en quelques heures le tour de l’Angleterre.

UN GESTE SALUÉ PAR TOUS

Sur twitter, le compte officiel du Marathon de Londres a salué l’esprit de Matthew Rees et a déclaré : « vous venez juste de sublimer tout ce qui fait du Marathon de Londres une course si exceptionnelle. » L’occasion de saluer tous ceux qui, comme Matthew Rees, ennoblissent ce sport partout dans le monde.

10 astuces pour courir quand il fait chaud

La belle saison estivale arrive à grands pas et les premières chaleurs commencent à faire leur apparition. Si le soleil et les températures en hausse sont des facteurs qui vous motivent à chausser vos runnings, sachez qu’ils peuvent être aussi dangereux pour la santé… À moins d’être bien protégé : voici nos conseils pour courir quand il fait chaud.

ÉVITEZ DE COURIR EN BRASSIÈRE OU TORSE NU

Même s’il est tentant de laisser tomber le T-shirt, résistez à cette envie car les vêtements assurent toujours une protection contre les rayons du soleil. « Si vous courez sans protection vestimentaire, vous risquez le coup de soleil, voire un coup de chaleur qui peut vous faire terminer votre footing à l’hôpital », explique Jean-Claude Lanthier, coach professionnel. Il faut courir avec un vêtement technique à manches courtes, qui protège les épaules et qui ne soit pas trop près du corps pour permettre l’évacuation de la sueur. Préférez aussi les couleurs claires. »

DÉCALEZ VOS HEURES D’ENTRAÃŽNEMENT

Vous vous entraîniez entre midi et deux sur terrain dégagé ? Oubliez et modifiez votre planning. Même avec des vêtements adaptés, vous risqueriez le coup de chaud. « Décalez les heures d’entraînement, quand c’est possible, continue notre coach. Essayez de courir plus tôt le matin avant que la chaleur ne s’installe ; avec la fraîcheur du matin, vous pourrez faire des sorties plus longues. Tandis que, le soir, la chaleur emmagasinée dans le sol durant la journée ressortira et sera préjudiciable à votre sortie (chaleur étouffante). Efforcez-vous, dans la mesure du possible, de courir en sous-bois ou au bord de l’eau. » 

TARTINEZ-VOUS DE CRÈME SOLAIRE

Vous ne passeriez pas une heure sur la plage sans crème solaire, n’est-ce pas ? Idem lorsque vous courez. Misez sur un indice de protection élevé quel que soit votre type de peau (IP 30 à 60) et optez pour un produit résistant à l’eau puisque vous transpirez (découvrez notre dossier spécial protection face au soleil dans Runner’s World 70). Appliquez la crème sur toutes les zones exposées, sans oublier le visage, le cou, les mains, les bras, des zones plus propices au développement de cancers cutanés.

BUVEZ TOUT AU LONG DE LA JOURNÉE

Les besoins hydriques sont accrus en été chez les sportifs. En cas d’effort intense, on peut perdre jusqu’à 3 litres (via la transpiration) en une heure d’exercice. Mais attention, trop boire pendant l’effort peut engendrer nausées et perte de minéraux. La bonne option consiste à boire régulièrement tout au long de la journée pour couvrir ses besoins (1,5 à 2,5 litres, en fonction de la chaleur et de l’exercice) et à se réhydrater tout au long de l’entraînement par petites gorgées, toutes les 10 à 15 minutes.

COUVREZ-VOUS LA TÊTE

C’est très important de se couvrir la tête lorsque vous courez sous le soleil, pour éviter les insolations. « Si la chaleur est très forte, mettez une casquette avec un couvre-nuque pour éviter les coups de soleil, conseille Jean-Claude Lanthier. N’hésitez surtout pas à la mouiller régulièrement pour vous rafraîchir la tête. »

REPÉREZ LES SIGNES DE DÉSHYDRATATION

La soif est déjà un signe de déshydratation, il faut donc boire avant d’avoir soif. Mais ce n’est pas le seul. La déshydratation a un impact direct sur la performance physique, notamment pour les sports d’endurance (dès 2 % de perte de poids corporels, le rendement est affecté) mais aussi sur le système cardio-vasculaire (augmentation de la fréquence cardiaque, par exemple). Si vous sentez que vous n’avancez plus, que les foulées deviennent difficiles, ce peut être un signe de déshydratation. Attention, une déshydratation avancée peut engendrer un coup de chaleur qui est une urgence vitale.

PORTEZ DES LUNETTES DE SOLEIL

Les UV peuvent causer des dégâts irréparables au niveau de la rétine et du cristallin. Il ne faut jamais négliger leurs impacts, même si on ne ressent ni gêne ni douleur. Il est donc préférable de porter des lunettes de soleil quand on court, même si le temps est nuageux. Préférez les modèles conçus pour le sport, légers et qui tiennent bien en place.

ADAPTEZ VOS ENTRAÎNEMENTS À LA MÉTÉO

Faire le même type d’effort qu’au printemps alors qu’on frôle la canicule, c’est le risque de mettre à mal son organisme ou de faire un malaise. Il faut donc s’adapter. « Si vous devez faire une séance avec la chaleur, vous devez modifier deux ou trois choses par rapport à d’habitude, explique encore Jean-Claude Lanthier. Votre échauffement doit être plus court, entre 10 et 15 minutes suffiront à vous mettre en condition. Privilégiez les séances courtes aux séances longues, augmentez le temps de récupération et hydratez-vous. Enfin, mettez-vous à l’ombre pour récupérer. »

ADAPTEZ VOTRE TENUE

Les matières utilisées pour les vêtements de running sont dites « respirantes » : elles permettent une évacuation optimale de la chaleur. « Hiver/été : deux saisons différentes, deux tenues différentes pour courir s’imposent », explique notre expert. Vous trouverez très facilement en boutique de quoi vous équiper convenablement selon la saison. En été : short ou cuissard, maillot manches courtes et couleurs claires, casquette, lunettes de soleil.

ABAISSEZ VOTRE TEMPÉRATURE CORPORELLE PENDANT VOTRE COURSE

On estime que, au-delà d’une température ambiante de 25 °C, l’organisme n’est plus dans des conditions optimales pour évacuer la chaleur. Il n’est donc pas idiot de se rafraîchir autant que possible, avant, pendant et après la course. Si vous courez en fin de journée, pensez à prendre une douche tiède avant la séance. Pendant la course, refroidissez-vous les bras et la tête avec de l’eau (vous pouvez placer une petite éponge sous votre casquette). Favorisez enfin un retour au calme à l’ombre ou dans une ambiance tempérée.

9 étapes pour devenir un traileur

© Mizuno

Devenir un traileur nécessite une phase d’apprentissage. Il vous faudra gérer la technicité du terrain, le dénivelé, les enchaînements de montées et de descentes, les variations d’appuis, la distance ou les ravitaillements. Autant de paramètres à prendre en compte quand on s’aligne sur son premier trail. Manu Gault, membre du team Asics Trail et multivainqueur des 80km de l’Eco-Trail de Paris, nous livre ses conseils d’expert pour assurer sur les sentiers. Et réussir sa première course.

ADAPTEZ-VOUS

Il faut le savoir : on peut devenir un bon traileur même avec un (long) passé de coureur sur route : « C’est même un avantage indéniable, selon Manu Gault. Si la technicité et la rudesse des parcours en trail changent la donne, les qualités de course restent prépondérantes pour réussir en trail. Il faudra juste s’adapter ».

L’adaptation, parlons-en. En quoi consiste-t- elle ? Et qu’est-il important de retenir ? Selon notre expert, « 2 aspects semblent importer et marquent des différences entre les 2 pratiques : la technicité du terrain, souvent différente d’une route rectiligne, qui peut se révéler être un vrai casse-tête à gérer en termes de pose du pied et les profils très cassants, pour ne pas dire montagneux, qui nécessitent de grosses qualités musculaires (nouvelles pour certains). » On pourra aussi ajouter la gestion du ravitaillement qui peut être nouvelle pour ceux qui s’attaquent à des trails de plus de 2h ou encore celle d’un tout nouvel environnement (la montagne) pour ceux qui n’y sont pas habitués.

ALLEZ-Y GRADUELLEMENT

Il est inutile de vous embarquer sur un trail sans que vous ayez au préalable respecté certaines étapes. Afin de passer facilement du bitume au sentier, dirigez-vous petit à petit vers des sentiers de plus en plus techniques. Et vers des profils de plus en plus cassants en termes de dénivelé. « Car, si la montée est fatigante, la descente est paradoxalement nettement plus éprouvante pour les muscles en raison de la casse musculaire », souligne Manu Gault. Votre corps va avoir besoin de quelques semaines pour s’habituer à ces nouvelles charges. Il faut donc allier progressivité dans la durée et adaptation sur de nouveaux profils. Ceci permettra d’éviter les blessures, qui peuvent survenir à chaque changement brutal de pratique.

ALLIEZ TECHNIQUE ET RENFORCEMENT

« Ce sont 2 critères primordiaux », insiste notre expert. Se fixer comme challenge d’aller chercher des sentiers difficiles après les premiers entraînements et emprunter toutes les bosses possibles, peu importe leur difficulté, peuvent garantir des progrès rapides dès le début de la pratique. Cela permet aussi de connaître ses premières sensations de trailer.

S’ENTRAÃŽNER EN MILIEU URBAIN

C’est souvent le principal écueil des citadins. Comment faire pour trouver la technicité des parcours de trail en ville ? Pourtant, les centres-villes et autres agglomérations regorgent d’espaces verts, arborés ou rocailleux, de marches ou de légères montées qui permettent de travailler tous les aspects techniques et musculaires. Manu Gault conseille de « s’entraîner en semaine avec tous ces équipements urbains en privilégiant une pratique de coureur classique. Le weekend, évadez-vous pour une escapade nature et laissez libre cours à votre inspiration sur des sentiers bien techniques que vous aurez imaginés toute la semaine. »

PRÉPAREZ-VOUS EN DOUCEUR

Pour les novices en course à pied, Manu Gault estime la durée de d’entraînement à « 8 semaines minimum pour être finisher sans trop de douleurs ». Pour les coureurs plus réguliers, « 4 semaines d’adaptation peuvent permettre de se lancer sur un trail sans beaucoup de maîtrise. On sera plus sur un objectif de découverte. » Les plus ambitieux aux objectifs personnels devront viser environ 12 semaines de préparation, à l’instar d’un marathon. Mais tout dépend bien entendu de l’épreuve sur laquelle on se lance en termes de profil et de kilométrage…

OBJECTIF COURSE

Une première course en trail doit être abordée avec humilité, comme le suggère notre spécialiste : « Je pense qu’il faut y aller avant tout pour prendre du plaisir et être conscient qu’on doit apprendre. Avec cet état d’esprit, la réussite est souvent au bout et l’apprentissage toujours enrichissant. » Sachez que les progrès viennent naturellement. N’oubliez pas que chaque course est une pierre de plus à votre édifice. « Après 4 ou 5 trails, je crois qu’on peut raisonnablement commencer à se fixer des objectifs personnels de chrono pour le fun de se dépasser et aller chercher quelque chose », estime le champion français.

MONTEZ SANS (TROP) VOUS FATIGUER

Pour cela, adaptez votre foulée à la pente pour économiser un maximum l’énergie : « plus la pente est raide, plus il est recommandé de faire des petites foulées en cadence en essayant de bien maîtriser l’allure ; l’objectif ? Ne pas se mettre en surrégime. Lorsque la fatigue se fait vraiment sentir et que la pente se durcit, il est aussi efficace de marcher en faisant de grands pas avec les mains sur les genoux. »

GÉREZ LES DESCENTES ET LES PARTIES TECHNIQUES

Les mots-clés sont « placement » et « relâchement » : « Plus vous placerez correctement votre bassin, plus votre pose du pied sera efficace et précise. Il faut adapter ce placement en fonction de la pente. Plus celle-ci est faible, plus on penchera le bassin vers l’avant avec de grandes foulées, et inversement. Pensez à aborder les descentes de la façon la plus relâchée possible, comme s’il s’agissait d’un jeu. »

DEVENEZ FACILEMENT FINISHER… OU PRESQUE

Quelques règles élémentaires sont à suivre pour vous assurer une course agréable. Un départ trop rapide et une mauvaise gestion du ravitaillement sont les erreurs les plus fréquentes. Pour éviter cela, « il est recommandé de gérer les 10 premières minutes de course pour être sûr de trouver la bonne vitesse de croisière. Elle vous permettra de ne pas trop puiser dans les réserves », note Manu Gault. Autrement dit, ne vous occupez pas des autres pour commencer.

« Puis, dans un second temps, prévoyez une planication de vos ravitaillements afin de ne pas avoir de coups de mou préjudiciable à la performance. » Pour y parvenir, prenez avec vous des barres énergétiques, des gels et boissons isotoniques. Concernant le protocole d’hydratation et d’alimentation, comptez en moyenne 600 ml de boisson par heure et 1 à 2 barres par heure pour être sûr de tourner à plein régime sur une longue durée. N’hésitez pas non plus à vous arrêter (raisonnablement) aux zones de ravitaillement pour récupérer.

© Asics / Manu Gault

LA SEMAINE D’ENTRAÃŽNEMENT TRAIL TYPE POUR UN DÉBUTANT PAR MANU GAULT

J1 Footing tranquille de 1h sur sentier technique par endroits seulement. Courir relâché. Parcours légèrement vallonné.

J2 Séance de montées-descentes. Après un échauffement de 30min, réaliser un enchaînement de montées-descentes à vive allure sur un total de 15 à 20min. Récupération en footing.

J3 Séance longue avec du dénivelé à réaliser sur parcours trail à la sensation de 2 à 3h environ.

J4 Séance de VMA classique type 10 × 300- 400m sur route ou sur piste pour travailler sa vitesse.

Recette de coureur : Cookies au chocolat noir

© Mitch Mandel

Vous le savez si vous êtes gourmand : le chocolat noir est bon pour la santé ! Confectionné à partir de fèves de cacao, il contient des antioxydants (notamment, des flavonoïdes) qui aident à lutter contre les inflammations et boostent le cœur. La poudre de cacao et les pépites possèdent les mêmes vertus. Christina Tosi, propriétaire de l’incontournable Milk Bar à New York, vous propose de réaliser cet en-cas à base de (bon) chocolat, parfait pour une récupération post-entraînement.
« Après une sortie, explique la pâtissière qui chausse ses runnings dès qu’elle en a le temps, j’ai besoin de quelque chose qui me redonne de l’énergie, qui me permet de faire le plein de protéines, d’antioxydants… et qui est bon. »

COOKIES AU CHOCOLAT NOIR

  • 175 g de cacao en poudre non sucré
  • 150 g de farine d’amande
  • 2½ c. à café de fécule de maïs
  • 1½ c. à café de sel 1 c. à café de levure chimique
  • 400 ml de crème de coco
  • 12 cl de jus d’ananas
  • 300 g de pépites de chocolat

LA PRÉPARATION

Préchauffez le four à 160 °C. Tapissez une plaque à pâtisserie de papier sulfurisé. Dans un bol, mélangez le cacao, la farine d’amande, la fécule de maïs, le sel et la levure. Quand l’ensemble est bien homogène, ajoutez progressivement la crème de coco sans cesser de mélanger. Incorporez le jus d’ananas, 6 cl d’eau et les pépites de chocolat, puis malaxez. Divisez la pâte en petites boules et écrasez-les sur la plaque à pâtisserie du plat de la main. Enfournez pour 12 à 15 min. L’extérieur doit être croustillant, mais le cœur des cookies doit rester moelleux. Laissez refroidir complètement, puis conservez au réfrigérateur dans une boîte hermétique.

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Entraînez-vous !

Une bonne santé

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Alimentation

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