Les statistiques complètement folles du record d’Eliud Kipchoge

© Getty Images / Maja Hitij

Dimanche, Eliud Kipchoge a couru le Marathon de Berlin en 2h01’39 et a battu le record du monde, devenant ainsi la première personne de l’histoire à passer sous la barre des 2:02 sur un parcours éligible à un record (il était déjà descendu en dessous de cette barre pendant le défi du Breaking2 de Nike, mais le temps ‘avait pas été homologué). Voici quelques statistiques complètement folle !

Son rythme moyen sur 1 km: 2 min 52 s

Son rythme moyen sur 5 km: 14 min 24 52 s 9 centièmes

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Son rythme moyen pour un tour de piste extérieur standard: 69 s 19 centièmes

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Le temps de Kipchoge à mi-parcours: 61 min 06 s

Son temps sur la deuxième partie de son parcours : 60 minutes 33

Nombre d’Américains qui ont couru plus vite que 60 min 33 s sur un semi-marathon sur un parcours éligible au record : 3 (Ryan Hall, Leonard Korir et Dathan Ritzenhein)

Moyenne des cinq marathons les plus rapides de Kipchoge sur un parcours éligible au record: 2 h 03 min 21 s

Nombre de personnes qui ont couru un marathon plus vite que les cinq marathons les plus rapides de Kipchoge sur un parcours éligible au record: 4 (Dennis Kimetto, Kenenisa Bekele, Wilson Kipsang et Emmanuel Mutai)

Différence avec l’ancien record : 1 min 18 s

La dernière fois que le record du monde masculin a été battu avec une marge plus importante: 1967 (Derek Clayton l’a battu de 2 min et 24 s)

Le record du monde masculin est tombé depuis la naissance de Kipchoge le 5 novembre 1984 de 6 min 26 s

Nombre de fois que le record du monde masculin a été battu depuis 2002 : 7

Nombre de fois que ces records ont été battu à Berlin : 7

6 exercices pour améliorer sa posture

Les 2 camps s’accordent sur une chose : certains éléments techniques tels qu’une bonne posture et une foulée adaptée peuvent vous aider à courir plus efficacement et réduisent le risque de blessure. Voici quelques conseils à suivre.

1. Bonne posture pour courir

Explications : Torse et dos droit, tête juste au-dessus des épaules.

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C’est important car une mauvaise posture peut alors créer des tensions. Si vous cambrez le dos, votre poids du corps aura tendance à être plutôt vers l’arrière, ce qui augmentera le risque de frapper le sol avec le talon.

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À faire : Renforcez vos abdos. Adoptez une bonne posture pendant la journée.

2. Balancement efficace des bras

Explications : Les bras se déplacent d’avant en arrière.

C’est important car le mouvement de vos bras affecte la stabilité du haut du corps. Si vous croisez vos bras devant votre poitrine, le haut de votre corps pourrait bouger et perdre alors en stabilité.

À faire : Pliez vos coudes selon un angle de 90°, gardez vos coudes près du corps et relâchez vos mains et vos doigts.

3. Atterrissage en douceur

Explications : Frappez le sol en étant le plus léger possible.

C’est important car quand nous essayons de courir sans faire de bruit, des ajustements se font naturellement.

À faire : Courez sur place, en laissant vos genoux monter pendant 10 secondes. Puis penchez-vous vers l’avant et courez sur 50 m en maintenant cette position. Effectuez 3 répétitions avant de commencer votre séance.

4. Tout part de la hanche

Explications : Initiez le mouvement de la jambe en partant de la hanche.

C’est important car courir en effectuant un mouvement qui part des hanches et avancer à l’aide de vos genoux, et non de vos pieds, vous permet de garder une posture droite et les pieds dans l’axe de vos genoux.

À faire : Sollicitez vos muscles abdominaux et imaginez que vous enjambez un obstacle lorsque vous courez.

5. Évaluez votre cadence

Explications : Le nombre de pas que vous faites par minute.

C’est important car une cadence plus rapide peut réduire les forces d’impact exercées sur les articulations.

À faire : Si ce nombre est supérieur à 160, que vous n’êtes pas blessé et que vous n’attaquez pas par le talon (votre pied se situe-t-il dans l’axe de votre genou ?), il n’y a aucune raison de changer votre cadence. Pour tester, augmentez votre cadence de 5 %.

6. Sollicitez vos fessiers

Explications : Lorsque vous courez, tapez vos fessiers avec vos talons de temps en temps pendant 1 à 2 secondes. C’est un bon moyen de rappeler à votre corps qu’il doit contracter et solliciter les muscles fessiers.

C’est important car cela vous oblige à penser à votre position. Avoir conscience de ce que fait votre corps, de la position de vos pieds et des muscles qui travaillent vous aidera à devenir meilleur.

Devriez-vous changer votre appui ?

Cela dépend à qui vous demandez. D’après certains experts, une attaque en médio-pied ou avant-pied réduirait davantage le risque de blessure par rapport à un appui talon. Pour d’autres, vous ne faites que déplacer le problème : une attaque en avant-pied augmente l’impact au niveau des mollets et des tendons d’Achille. Pour compliquer le tout, des études montrent qu’il est difficile de savoir précisément comment un coureur pose le pied sur le sol. Il faut que votre pied soit dans l’axe de votre genou quand vous attaquez. C’est plus efficace et plus facile à déterminer. Si vous ne vous blessez jamais lorsque vous courez, ne changez rien. En revanche, si vous souffrez de blessures chroniques, le type d’appui est un élément à prendre en compte pour le traitement et la prévention. Si vous optez pour un changement d’attaque du pied, faites-le progressivement.

Augmentez votre mobilité

Les exercices suivants améliorent la mobilité des muscles sensibles chez les coureurs. Effectuez-les après votre séance de course à pied.

Étirement des muscles fléchisseurs de la hanche

Pourquoi. En courant, votre jambe fait un mouvement de balancier partant de la hanche. Si vos fléchisseurs sont tendus, l’amplitude sera limitée.

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Comment. Placez-vous près d’une porte et posez un genou par terre de telle sorte que votre dos soit en appui contre le rebord de la porte. Rentrez votre bassin pour sentir un étirement en haut de votre cuisse. Pour étirer plus en profondeur, tournez le pied avant vers l’extérieur. Maintenez 3 min.

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Massage des pieds

Pourquoi. Une mobilité limitée peut affecter la fluidité de la transition talon-orteils.

Comment. Asseyez-vous et posez la cheville droite sur le genou gauche. Massez votre voûte plantaire à l’aide de vos pouces. Appliquez une pression sur les zones douloureuses, puis fléchissez et tendez les orteils pour relâcher les tissus. Massez l’autre pied. Effectuez ces massages tous les jours pendant 3 min, jusqu’à ce que la douleur disparaisse.

Massage des mollets 

Pourquoi. Si vos mollets sont contractés, ils absorberont moins les chocs.

Comment. Asseyez-vous par terre, tendez la jambe gauche et placez un rouleau de mousse sous votre mollet. Quand vous sentez un point douloureux, appuyez fortement. Maintenez la pression jusqu’à ce que la douleur disparaisse (30 à 90 secondes). Changez votre position et recommencez. Quand vous n’avez plus mal, appuyez sur votre tibia pour appliquer une pression plus forte.

5 exercices de pliométrie

Si vous ne faites pas de renforcement musculaire en ce moment, intégrez les exercices suivants après les autres exercices de ce programme sur 8 semaines.

Bonds en contre-haut

Comment. Utilisez un step dans une salle de sport (ou une grande marche dans un parc ou les gradins d’un stade) à hauteur de mi-tibia. Placez-vous devant le step et sautez à pieds joints en atterrissant le plus doucement possible. Descendez normalement. Répétez 10 à 20 fois.

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Pour aller plus loin. Quand vos pieds ne font plus de bruit lorsque vous atterrissez sur le step, redescendez en sautant à pieds joints également.

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Bonds latéraux

Comment. Placez un bâton (ou un balai) sur le sol et sautez par-dessus latéralement en allant le plus vite possible. Faites 3 séries de 10 sauts.

Pour aller plus loin. Remplacez le bâton par quelque chose de plus gros, comme un rouleau de mousse ; la distance supplémentaire constituera un nouveau défi.

Équilibre sur un pied et squat   

Pourquoi. Pour développer l’équilibre du bassin, des chevilles et des pieds, et que votre corps soit stable à chaque fois que votre pied frappe le sol.

Comment. Mettez-vous en équilibre sur un pied (de préférence pieds nus), le dos bien droit, les bras en position de course et le poids du corps réparti de façon égale entre l’avant et l’arrière du pied. Quand vous êtes en équilibre, appuyez votre gros orteil dans le sol et maintenez 30 secondes. Effectuez 3 séries pour chaque jambe.

Pour aller plus loin. Debout sur une jambe, descendez votre bassin en pliant le genou de la jambe sur laquelle vous êtes en équilibre. Puis poussez sur cette jambe et tendez-la. Si vous n’arrivez pas à garder le bassin bien équilibré et le genou aligné dans l’axe de votre pied, faites seulement l’exercice en équilibre précédent.

Fit ball — planche

Pourquoi. Pour renforcer les abdos, les bras et les épaules, et améliorer votre posture lorsque vous courez.

Comment. Placez votre ventre sur le ballon, les mains bien à plat sur le sol, en position de pompe. Avancez sur les mains en gainant les abdominaux jusqu’à ce que vos tibias soient sur le ballon. Gardez le dos bien droit. Maintenez 30 secondes. Faites 2 séries de 60 secondes.

Pour aller plus loin. 1) Avancez sur les mains jusqu’à ce que vos pieds soient sur le ballon. 2) Tibias sur le ballon, remontez vos genoux vers votre poitrine.

Fit ball — pont  

Pourquoi. Pour renforcer et activer le muscle grand glutéal et le muscle transversaire épineux (muscle dorsal profond qui stabilise la colonne vertébrale).

Comment. Allongez-vous sur le sol et placez vos mollets sur le ballon. Tendez vos bras de chaque côté du corps (à 90°). Soulevez votre bassin pour que votre corps forme une ligne droite allant des chevilles aux épaules. Maintenez. Lorsque vous pouvez maintenir cette position pendant 60 secondes en gardant votre bassin immobile, passez aux étapes suivantes.

Pour aller plus loin. 1) Placez vos pieds sur le ballon et croisez vos bras sur la poitrine tout en effectuant l’exercice. 2) À partir de la position du pont, levez la jambe gauche, puis la jambe droite. 3) À partir de la position du pont, tournez votre corps vers la droite, puis vers la gauche tout en gainant, pour activer plus de muscles abdominaux.

Évitez les blessures

L’analyse d’études révèle que seulement 19 % des coureurs ne se blessent pas. Autrement dit, l’écrasante majorité des coureurs est mise sur la touche chaque année. Et plusieurs fois pour beaucoup d’entre eux. Certains ne recourent d’ailleurs jamais. Mais de nombreux experts s’accordent à dire qu’éviter de se blesser ne relève pas de la magie. Il vous faut seulement un corps puissant, une bonne position de course et des chaussures adaptées. Ce chapitre aborde ces 3 points en détail et vous propose des exercices et des conseils pour adopter la bonne posture et choisir les chaussures les plus adaptées – très utiles pour tous les coureurs qui veulent profiter de ce sport encore longtemps… sans glaçage !

Prenez de la puissance

Ces exercices sont inspirés de programmes créés par Jay Dicharry, directeur du laboratoire de biomécanique REP Lab au Rebound Physical Therapy à Bend, dans l’Oregon, et Eric Orton, entraîneur de course à pied et créateur du B2R Training System. Effectuez ces exercices dans le cadre d’une séance d’entraînement ou à tout moment de la journée, 2 à 3 fois par semaine. Pieds nus, bien sûr !

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Donkey Kicks avec barre  

Pourquoi. En intégrant une barre à cet exercice classique, vous apprenez à votre corps à contracter les muscles fessiers sans cambrer le dos – c’est exactement ce que vous devriez faire en courant.

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Bonus. Vous renforcez aussi le muscle transverse de l’abdomen qui stabilise votre haut du corps.

Comment. Mettez-vous à quatre pattes, les mains bien à plat. Posez la barre horizontalement sur vos lombaires. Levez une jambe en gardant le genou plié à 90°. La barre doit rester immobile. Si elle bouge, faites des mouvements plus petits. Effectuez 50 répétitions pour chaque jambe.

Excentrique

Pourquoi. Pour renforcer les mollets, les chevilles et les tendons d’Achille, ce qui favorise un atterrissage stable.

Comment. Debout, sur une jambe, l’avant-pied en appui sur une marche. Levez-vous sur la pointe du pied, puis redescendez jusqu’à ce que votre talon soit plus bas que la marche. Commencez par 1 série de 10 répétitions sur chaque jambe. Faites 3 séries de 15.

Mur

Pourquoi Pour activer le moyen fessier dans une position de genou plié similaire à la course.

Comment Placez-vous face à un mur. Levez le genou plié à 90° sur le côté de façon à ce qu’il touche le mur. Poussez le genou contre le mur et maintenez la position tout en gardant l’équilibre (n’appuyez pas vos épaules contre le mur). Maintenez 20 à 30 secondes. Faites 2 à 3 séries de chaque côté.

Coquille 

Pourquoi Pour renforcer le muscle moyen glutéal et améliorer la stabilité des genoux et du bassin.

Comment Allongez-vous en position fœtale, les genoux pliés, et les jambes et les pieds collés. Écartez le genou du dessus en maintenant vos pieds serrés. Effectuez 2 séries de 30 répétitions de chaque côté.

Équilibre sur un pied 

Pourquoi Pour renforcer l’ensemble de la jambe : gros orteil, mollet, cheville et hanche.

Comment Debout en équilibre sur la pointe du pied, sentez un travail au niveau latéral de la hanche (muscle moyen glutéal). Maintenez la position le plus longtemps possible. Reposez l’autre pied quand vous perdez l’équilibre et répétez 3 fois.

Guide d’entrainement (6/6)

10. Oubliez les gadgets

Les montres high-tech, les lecteurs MP3 ou bien encore les GPS sont très utiles à l’entraînement pour comprendre les différentes allures et observer vos progrès. Mais tous ces gadgets ont un inconvénient : ils détournent votre attention de votre environnement et, pire encore, vous privent du sentiment d’accomplissement que l’on ressent après une course. On se sent vraiment libre quand on ne se préoccupe plus que de son allure et que l’on redécouvre à quel point on aime courir. Avez-vous vraiment besoin de tous ces accessoires ou pouvez-vous les laisser chez vous ?

11. Ne cherchez plus d’excuses

Il est facile de remettre l’entraînement à plus tard quand on a trop de travail ou que l’on prévoit une sortie entre amis ou des vacances en famille. Pour autant, ne sacrifiez pas votre séance et pratiquez l’entraînement croisé : le body bike, la musculation, le Pilates ou le yoga vous seront tout aussi bénéfiques. Pour ce qui est de la course, les 4 séances ci-dessous (comptez environ 1 h pour chacune) stimuleront votre corps fatigué par votre routine d’entraînement.

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100 (ou 10) pompes. Arrêtez-vous tous les kilomètres pour faire le plus de pompes possible. L’objectif est d’avoir fait 100 pompes à la fin de votre entraînement.

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Escalier d’entraînement. Échauffez-vous pendant 2 km. Adoptez une allure souple (votre allure de référence). Augmentez la vitesse de 3 km/h toutes les 4 min. Au bout de 20 min, vous devez courir 1 min plus vite que votre allure de référence. Tenez cette allure pendant 4 min. Puis diminuez la vitesse de 3 km/h toutes les 4 min jusqu’à revenir à votre allure de référence. Faites un retour au calme de 5 à 10 min. C’est un exercice contre l’ennui sur tapis de course.

8 min de côtes. Pour certains, la séance indispensable est 8×60 secondes de côtes. Vous pouvez la faire sur une seule côte ou sur un parcours avec plusieurs côtes. Mais ne pratiquez pas toujours sur la même côte, de façon à ne pas pouvoir comparer vos performances avec les séances précédentes. Courir le plus vite possible en côte est immanquablement un anti-stress efficace.

Virages et lignes droites. Allez sur la piste et échauffez-vous pendant 2 km. Sprintez dans les lignes droites et courez à une allure footing dans les virages, le tout pendant 3 km. Faites un retour au calme de 1,5 km. C’est très amusant.

12. Partagez votre passion

Il n’y a rien de plus motivant qu’un partenaire de course qui vous accompagne. Vous voulez organiser une sortie à plusieurs ? On vous explique comment.

Donnez-vous rendez-vous à la même heure et au même endroit à chaque fois et convenez à l’avance du temps d’attente des retardataires.

Préparez un parcours accessible à des coureurs de niveaux différents et précisez bien si vous vous arrêterez tous les 2 à 3 km pour attendre les derniers ou si vous vous retrouverez à la fin.

Si le groupe s’agrandit, désignez 1 ou 2 personnes pour organiser et animer la séance. S’il y a trop de coureurs qui veulent s’occuper de l’entraînement, cela peut devenir compliqué. 

Créez une page Facebook ou un compte Twitter.

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Guide d’entrainement (5/6)

8. Boostez votre motivation

Après plusieurs mois d’entraînement, il est tout à fait normal d’être un peu fatigué, physiquement et mentalement. La moindre petite chose pourrait venir perturber votre entraînement quotidien : la famille, les amis, une blessure, le travail… Mais si pour vous, l’entraînement est du sérieux – ou si vous êtes inscrit à une course –, il vous faut un moyen de booster votre motivation et de continuer à vous entraîner. Voici 5 conseils pour vous donner envie d’enfiler vos chaussures de running, quoi qu’il arrive.

Courez sur des chemins techniques. Cela nécessite une grande concentration. Vous penserez ainsi à vos pieds, et plus du tout à vos soucis.

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Planifiez des séances que vous appréciez. Vous adorez les séances en côte et détestez les sorties au seuil ? Écoutez-vous ! Si vous avez prévu un entraînement que vous attendez avec impatience, vous aurez d’autant plus envie de le faire.

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Revoyez vos objectifs ou définissez-en de nouveaux. Fixez-vous des objectifs sur 4 semaines, 3 mois et 6 mois. Quand les objectifs sont clairement définis, ils sont plus susceptibles de se réaliser.

Inscrivez-vous vite à une course. La satisfaction que vous ressentirez en franchissant la ligne d’arrivée vous remotivera pour votre entraînement.

Projetez-vous mentalement. Si vous vous dites : « Je sais que je me sentirai mal si je ne cours pas aujourd’hui », c’est le signe que tout va bien !

9. Faites du long

Une sortie longue 1 fois par semaine est l’un des entraînements les plus efficaces pour un coureur. Vous améliorez votre endurance et votre capacité cardiovasculaire, ce qui vous permet de courir plus vite, plus longtemps. Voici quelques conseils.

Préparez votre parcours. Plus vous dépensez de l’énergie dans le stress de l’entraînement, moins il vous en reste pour vous entraîner. Minimisez les tracas en choisissant un itinéraire près de chez vous que vous aimez particulièrement.

Trouvez votre allure. Vous devez pouvoir discuter et respirer correctement.

Segmentez votre sortie. Vous ne verrez pas les kilomètres passer si vous courez avec un ami pendant toute votre sortie, ou même une partie.

Mangez et buvez. Si vous partez courir 1 h pour la première fois, emportez un gel avec vous, par sécurité. Pour une sortie de plus de 1 h 30, il vous faut de quoi vous apporter des calories et vous hydrater (entre 240 et 300 kcal par heure). Le secret, c’est de manger dès le début et régulièrement. Nous vous recommandons de manger par petites quantités toutes les 15 min.

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Guide d’entrainement (4/6)

6. Boostez votre mental

Le cerveau est un muscle comme les autres. Vous devez le stimuler régulièrement pour gagner en confiance.

Suivez un plan d’entraînement. La progression des plans d’entraînement permet de renforcer votre mental. La série de 2 km qui vous a semblé interminable en semaine 1 vous paraîtra étonnamment simple en semaine 10.

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Surpassez-vous. Profitez de l’entraînement pour sortir de votre zone
de confort et essayer d’aller encore plus vite pendant les exercices de fractionné. En arrivant le jour J, vous aurez déjà poussé votre corps au-delà de ses limites, et vous saurez que vous pouvez le faire.

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Avancez pas à pas. Lorsque ça devient difficile, n’essayez pas d’avaler le reste de l’entraînement d’une traite. Pensez seulement à la prochaine côte que vous allez monter plus vite ou adoptez une allure régulière jusqu’au prochain ravitaillement.

Détendez-vous. Dans ces moments douloureux où vous sentez vos jambes brûler, ne laissez surtout pas votre tête prendre le dessus. Respirez aussi régulièrement que possible et évaluez rapidement votre état physique : lorsque vous visualisez votre corps, il doit être le plus fluide possible.

7. Surmontez la douleur

Votre mental vous aidera à aller au bout d’une course difficile, mais si vous forcez sur une blessure en devenir, c’est le désastre assuré. La meilleure solution pour vaincre la douleur est de ne pas courir si vous avez mal. La chose la plus difficile à faire pour un coureur est aussi la plus simple : écouter son corps. Il vous donne des signaux d’alerte, mais il faut y être attentif : une douleur au niveau des articulations, comme le genou, les hanches ou la cheville ; un point douloureux dans la partie inférieure de la jambe ; ou une douleur musculaire qui vous oblige à modifier votre foulée.

Si vous ne pouvez plus courir, appliquez la méthode suivante : repos, glace, compression et élévation de la zone douloureuse. Si vous n’observez aucune amélioration au bout de 24 h, consultez un médecin. N’hésitez pas à pratiquer l’entraînement croisé – natation, aquajogging, vélo –, tant que ça ne réveille pas la douleur. Si vous sentez une raideur qui ne part pas malgré des étirements ciblés, n’attendez pas 1 mois avant de la traiter. Ça ne fera qu’aggraver les choses. 

Les médicaments en vente libre peuvent soulager l’inflammation, mais ils ne servent qu’à gagner du temps. Ils ne permettent pas de soigner les problèmes chroniques. Quant aux crèmes antalgiques chauffantes et aux gels à effet refroidissant, ils ne font que masquer la douleur. C’est un pansement temporaire. Pour guérir, il vous faudra trouver l’origine du mal.

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Guide d’entrainement (3/6)

4. Renouvelez votre équipement

La course à pied et la peur de jeter ne font pas bon ménage. Pourtant, vous êtes nombreux à refuser de vous débarrasser de vos chaussures abîmées, de vos t-shirts pleins de taches de transpiration et de vos collants devenus trop amples. Voici quelques conseils pour vous aider.

Chaussures. En général, on conseille de changer de chaussures tous les 400 à 600 km, mais il peut aussi s’agir d’une question d’intensité. Si vous frappez le sol lourdement et que vous courez la plupart du temps sur le bitume, vos chaussures auront une durée de vie beaucoup plus courte que si vous avez une foulée très légère et que vous courez sur un tapis.

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Chaussettes. Elles doivent être très bien ajustées. Si elles ne recouvrent pas parfaitement votre talon parce qu’elles sont trop détendues, vous risquez des irritations ou, pire, des ampoules. Notez que le choix des chaussettes est finalement plutôt personnel. La règle est donc de les essayer avant d’acheter, si possible, et de les avoir portées plusieurs fois avant de les mettre pour une compétition. Sinon… gare aux ampoules !

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Brassières. La règle d’or est la suivante : une brassière dure 1 an maximum si vous la mettez 3 à 4 fois par semaine. Les brassières de bonnet D doivent en revanche être remplacées un peu avant.

Shorts/Collants. N’hésitez pas à jeter vos shorts/collants si l’élastique est trop détendu, si l’étiquette n’est plus lisible, si vous devez serrer l’élastique pour ne pas perdre votre vêtement ou encore s’il n’y a plus d’élastique…

5. Accélérez

Il faut courir plus vite à l’entraînement si vous voulez également que ce soit le cas en compétition. Voici 5 façons d’accélérer.

Si vous êtes débutant, courez 1 jour de plus par semaine. Ou augmentez la distance lors d’une sortie. En courant plus longtemps, vous serez plus rapide, car votre corps sera naturellement plus performant.

Faites des sprints en côte. Après votre échauffement, sprintez pendant 8 à 12 secondes dans une forte montée. Prenez 1 à 2 min de récupération, le temps de redescendre en marchant et de souffler. Faites une séance de sprint en côte 1 fois par semaine et augmentez les répétitions au fil des semaines pour effectuer une série de 8 répétitions. Si vous commencez la course à pied, choisissez un parcours avec plusieurs côtes et accélérez dans les côtes.

Déroulez. Après vos footings, effectuez 4 à 8 accélérations sur 100 m (ou pendant 20 secondes) en montant jusqu’à 95 % de votre VMA. Ralentissez et arrêtez-vous pour récupérer. Effectuez une série de 4 à 8 accélérations 1 à 2 fois par semaine.

Repoussez vos limites. Au cours d’une sortie plus courte, courez chaque kilomètre plus vite que le précédent. Vous apprendrez à votre corps et à votre tête à accélérer quand vous n’êtes plus très frais.

Courez avec un ami plus rapide. Une fois par semaine, courez avec une personne qui court en moyenne 30 à 45 secondes plus vite au kilomètre. Le coureur plus lent fera une sortie au seuil, tandis que le coureur plus rapide fera une sortie de récupération.

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Guide d’entrainement (2/6)

3. Renforcez votre corps

« 50 % des blessures affectent le genou », déclare Robert Gillanders, kinésithérapeute chez Sports + Spinal Physical Therapy, à Washington DC. « Mais en général, les blessures aux genoux sont révélatrices d’une fragilité au niveau des hanches, des fessiers et du tronc. Si ces parties du corps ne sont pas assez solides pour vous stabiliser lors de l’attaque du pied, c’est le genou qui subit l’impact. » Le kiné recommande la pratique d’exercices simples que vous pouvez effectuer à tout moment. En voici 4 qui réduiront le risque de blessure au genou – et à d’autres endroits.

Oiseau-chien

Renforce le tronc. Placez-vous à quatre pattes, les mains bien à plat et les épaules au-dessus de vos mains. Tendez votre jambe gauche vers l’arrière et votre bras droit vers l’avant. L’objectif est de maintenir votre bas du dos stable. Si nécessaire, placez un rouleau de mousse sur vos lombaires. Il doit rester immobile tandis que vous étendez votre bras et votre jambe. Comptez jusqu’à 5 et reposez votre bras et votre jambe. Changez de côté. Répétez cette série 10 fois.

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Pour aller plus loin. Effectuez 10 répétitions d’un côté sans toucher le sol.

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Coquille 

Renforce muscles rotateurs de la hanche. Allongez-vous en position fœtale, côté gauche. Placez la jambe droite sur la jambe gauche et positionnez vos genoux à 90°. Étendez le bras gauche et posez-y la tête. Gainez vos abdos, maintenez vos chevilles jointes et vos hanches dans l’axe du corps. Levez le genou droit d’une vingtaine de centimètres au-dessus du genou gauche, puis reposez-le. Répétez cette série 10 à 15 fois.

Pour aller plus loin. À quatre pattes, levez une jambe sur le côté en gardant le genou plié. Maintenez le bassin et le bas du dos immobiles. Effectuez 2 séries de 10.

Pont

Renforce fessiers, muscles stabilisateurs du bassin et ouverture des hanches. Allongez-vous sur le dos, les jambes écartées de la largeur du bassin et les bras sur les côtés. Soulevez vos hanches. Contractez vos fessiers pour maintenir votre bassin en l’air. Comptez jusqu’à 5, puis reposez. Répétez 10 fois. Effectuez jusqu’à 2 séries de 15 répétitions.

Pour aller plus loin. Soulevez vos hanches et levez légèrement un pied. Maintenez votre bassin immobile. Reposez et changez de pied. Effectuez jusqu’à 3 séries de 30 répétitions.

Horloge

Renforce fessiers. Fixez une bande d’exercice à un objet stable et enroulez-la autour de votre cheville droite. Imaginez que vous faites face à 12 h. Mettez le poids du corps sur la jambe gauche et levez le pied droit à 6 h. Répétez 20 fois. Tournez de 90° pour être face à 3 h. Levez le pied droit à 6 h. Répétez 20 fois. Tournez de 90° pour être face à 6 h. Levez votre pied vers l’avant. Répétez 20 fois. Puis tournez-vous vers 9 h et levez votre pied droit vers 6 h. Répétez 20 fois. Changez de pied.

Pour aller plus loin. Effectuez l’exercice sur une serviette pliée ou une surface légèrement instable.

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