Étirements post-course

1 ÉTIREMENT DES ISCHIO-JAMBIERS

Placez votre pied droit en avant. Fléchissez le genou et tendez la jambe tout en baissant le bassin, comme pour vous asseoir. Gardez la jambe gauche parallèle à la jambe droite. Répétez de l’autre côté.

2 ÉTIREMENT DES QUADRICEPS

Debout sur une jambe, amenez le talon opposé derrière vous et saisissez votre pied ou cheville. Gardez le genou aligné et le dos bien droit. L’étirement doit se faire sentir à l’avant de votre cuisse. Répétez avec l’autre jambe. Tenez-vous à un meuble stable, si besoin.

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3 ÉTIREMENT DES FESSIERS

Amenez votre cheville au-dessus de votre genou et baissez-vous en position de squat. Poussez légèrement sur le genou si vous le pouvez. Répétez de l’autre côté. Tenez-vous à un meuble stable, si besoin.

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4 ÉTIREMENT DES MOLLETS

Debout, les pieds sur un step (ou sur le bord du trottoir). Baissez le talon jusqu’à ressentir un étirement de votre mollet. Gardez les genoux fléchis afin d’accentuer l’étirement. Répétez avec l’autre jambe.

5 ÉTIREMENT DE LA POITRINE

Debout, jambes écartées de la largeur des épaules. Croisez les doigts de vos mains derrière la tête. Serrez les omoplates tout en ramenant vos coudes en arrière.

Premiers pas

Prendre la route après avoir passé 8 h dans son lit ou derrière un bureau peut être vécu comme un choc par le système. Il est donc conseillé de procéder à un échauffement dynamique avant toute activité. Sean Coster, coach, déclare : « L’échauffement dynamique prépare votre corps aux exigences de la course en augmentant votre température corporelle, en améliorant votre amplitude de mouvement et en boostant votre circulation sanguine vers les grands muscles sollicités durant la course (fessiers, quadriceps et ischio-jambiers). Vous pouvez ainsi vous entraîner à fond en toute sécurité ». Par ailleurs, les recherches montrent qu’un échauffement dynamique permet de booster la puissance des quadriceps et la flexibilité des ischio-jambiers.

1 FENTE DU GUERRIER

Échauffe les muscles abdominaux et accroît la mobilité des hanches et la flexibilité du tendon d’Achille.

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Exercice Levez les bras au-dessus de la tête. Faites une fente, pied gauche en avant, en vous assurant que votre genou ne dépasse pas la pointe de votre pied. Ramenez le pied et baissez les bras. Changez de jambe. Faites entre 8 et 10 répétitions de chaque côté.

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2 SQUAT LATÉRAL

Active les fessiers et les adducteurs.

Exercice Debout, jambes écartées, déplacez le poids de votre corps vers la gauche en fléchissant le genou gauche afin d’adopter une position de squat. Redressez-vous et changez de jambe. Faites 10 répétitions de chaque côté.

3 SOLDAT DE PLOMB

Échauffe les fessiers, les ischio-jambiers et les quadriceps.

Exercice Sans fléchir le genou, faites un pas en avant en amenant le pied droit à hauteur de hanche, tout en tendant le bras gauche. Relâchez et changez de pied. Faites 10 répétitions de chaque côté.

4 STAR TOUCH

Améliore la flexibilité des ischio-jambiers et des fessiers.

Exercice Debout, jambes écartées et tendues, pointes des pieds dirigées vers l’avant. Essayez d’aller toucher la pointe de votre pied droit avec la main gauche. Revenez au centre. Répétez de l’autre côté. Faites entre 8 et 10 répétitions de chaque côté.

5 RUNNER’S TOUCH

Active les muscles abdominaux et booste la flexibilité des fessiers et des ischio-jambiers.

Exercice En équilibre sur le pied droit, jambe gauche en arrière, le haut du corps penché vers l’avant. Allez toucher le sol avec la main gauche, puis redressez-vous. Faites entre 10 et 12 répétitions, puis changez de côté.

Étirements

Vous avez tellement souvent vu cette photo d’un coureur se touchant les orteils et probablement observé des coureurs réaliser ce mouvement, connu sous le nom d’étirement statique et consistant à étirer les muscles et les tendons afin d’augmenter leur flexibilité, que vous aurez du mal à croire que celui-ci n’est pas recommandé avant de courir.

Les étirements font l’objet de nombreux débats depuis plusieurs années. Il n’y a aucune preuve que les étirements statiques permettent de prévenir les blessures ou d’améliorer les performances. Le contraire serait même à craindre selon certains experts. En termes de prévention, l’amplitude de mouvement est plus vitale que la flexibilité. « Si courir ne génère chez vous ni douleurs ni blessures, alors il est inutile de vous étirer », déclare William O. Roberts, enseignant à l’université du Minnesota.

Profitez donc plutôt des quelques minutes d’avant-course pour vous échauffer en effectuant des étirements dynamiques . Ces exercices améliorent votre amplitude de mouvement et détendent les muscles sollicités pendant la course. Si, après la course, vous sentez des tensions au niveau des mollets, des ischio-jambiers, de la bandelette IT ou des quadriceps, réalisez les étirements statiques. Chaque étirement doit être légèrement désagréable, pas plus. Si c’est le cas, arrêtez.

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Le développement de la Hovr Infinite chez Under Armour

Que souhaitiez-vous proposer avec ce nouveau modèle ?

J.R. : Depuis le lancement des modèles running, nous nous sommes toujours intéressés à une niche particulière de coureurs, ceux qui ont envie de s’améliorer tous les jours et qui recherchent une certaine performance technique dans les chaussures qu’ils achètent. Nous gardons naturellement l’ADN de Under Armour dans chacun de nos modèles, mais nous recherchons aussi à casser les règles, à être disruptif pour tenter de nouvelles choses et créer de nouvelles choses par rapport à nos compétiteurs qui sont bien installés et parfois très riches en référence.

Pour cette chaussure, ce que nous mettons en avant, c’est d’abord l’amorti. Nous voulions que la chaussure soit douce et dotée d’un bon amorti tout en proposant un très bon rebond, un retour d’énergie pour le coureur et je crois que nous y sommes parvenus.

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Quelle était pour vous le challenge principal ?

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J.R. :  Le plus grand challenge était la mouse. Il fallait qu’elle produise un très bon amorti mais aussi un retour d’énergie important pour le coureur et on ne peut pas dire que ces deux caractéristiques soient vraiment complémentaires. Il fallait donc trouver la bonne quantité de mousse et découvrir comment l’intégrer dans la chaussure pour obtenir ce que nous cherchions. Nous avons travaillé de manière très précise sur cet aspect. Cela a demandé beaucoup d’essais. Mais Under Armou est connu pour ses solutions innovantes dans le domaine du textile et dans la création de nouveaux matériaux, nous avons réussi à trouver un système qui permette d’obtenir ce que nous voulions.

Que pensez-vous de l’approche minimaliste ?

J.R. :  Nous regardons ce type de chaussures. Certains des athlètes nous demandent ce type de chaussures avec un drop très bas.

CB : C’est en effet quelque chose dans notre radar. Nous testons des choses même si nous ne sommes pas dans notre ADN

Vous êtes sur un drop de 8mm…

CB Oui, c’est cela. Un drop de 8 mm était le meilleur en offrant le meilleur rendu naturel du mouvement et une meilleure transition entre les différents mouvements du pieds.

Quel est votre roadmap sur le développement des chaussures ?

CB : Nous discutons beaucoup avec l’équipe de développement sur la connectivité. Nous évaluons certaines des pistes les plus intéressantes et celle qui nous intéresse le plus est le coaching. Car c’est là que nous pouvons apporter vraiment de nouvelles idées. Il faut que nous comprenions mieux comment toutes les données qui sont envoyées par le capteur doivent être traitées par le logiciel et retranscrites dans un langage clair et compréhensible pour le coureur. Je crois que pour les quatre prochaines années, nous allons travailler sur l’amélioration de l’expérience du coaching.

Que faites-vous pour améliorer la durabilité et la durée de vie de la chaussure ?

CB C’est quelque chose sur laquelle nous travaillons beaucoup car c’est quelque chose que nous devons améliorer. C’est à la fois à la recherche sur des matériaux mais aussi leur combinaison.

Il semble que les chaussures de stabilité soit de moins en moins à la mode…

CB Si ce type de chaussures est moins travaillée par les marques, il y a toujours une demande forte de la part du public. Quand je lis toutes les études qui semblent montrer que les chaussures de stabilité sont moins demandées ou moins appréciées, je suis surpris car de notre côté, elles sont très demandées. Ce que nous avons fait par exemple avec le modèle de la Guardian est de créer une chaussure de stabilité performante qui reste flexible. Quand vous demandez à nos athlètes, ils continuent eux aussi de courir avec des chaussures de stabilité car au vu de leur volume d’entraînement, ils ne peuvent pas prendre le risque de se blesser. Ils cherchent donc des chaussures adaptées à de tels volumes d’efforts.

L’apparition des chaussures connectées a commencé il y a plusieurs années. Quelles sont les réactions des coureurs ?

CB Ce qui est bien avec les chaussures connectées, c’est d’avoir un feedback continu des utilisateurs que cela soit via leur utilisation ou leurs commentaires. Et le retour a été très positif, car une partie des coureurs ont insisté sur le fait que la présence d’une telle option faisait évoluer leur pratique de la course dans le bon sens. Ils réalisaient plus de courses par semaine et trouvaient que leurs séances d’entraînement étaient plus constructives et plus efficaces. C’est pourquoi nous avons développé cette plateforme. C’est aussi un produit qui s’améliore dans le temps avec une expérience très active.

JR : D’un point de vue marketing, nous avons choisi de généraliser la fonction à toutes nos chaussures car le consommateur ne savait pas comment choisir entre des chaussures connectées et non connectées. C’était plus logique que tout soit uniformisé. Cela donne aussi accès à des options qui restent gratuites et qui sont mises à jour.

Votre plateforme RunMyMap affiche 240 millions d’utilisateurs ? Quels sont vos projets ?

JR Le but est naturellement d’accroitre les informations données aux coureurs. Un jour, nous serons en mesure d’indiquer si votre chaussure est vraiment adaptée à votre morphologie ou à votre pratique de la course en étudiant les données collectées à propos de l’utilisation de la chaussure, du nombre de kilomètres parcourus ainsi que de l’intensité de vos séances.

CB Nous avons cette option en tête. Mais pour l’instant, si nous avons les données qui sont enregistrées, il faudra vérifier le paradigme qui va analyser ces données et donner des conseils d’achats en fonction de vos résultats. C’est ce modèle qui est le plus compliqué à construire et à vérifier.

Avez vous des projets autour du trail ?

J.R. :  Oui, définitivement. C’est toujours en phase de projet mais c’est un univers que nous étudions de manière très précise et qui devrait déboucher dans un temps assez court sur des modèles de chaussures. Nous sommes en phase de test avec des athlètes. Nous avons déjà deux modèles mais nous voulons développer à partir de ce que nous avons fait pour la Hovr et utiliser cette expérience pour la mettre dans de nouvelles chaussures de trail.

Où courir ?

La course développe vos os et vos muscles. Afin d’éviter les blessures (et le burn-out), nous vous conseillons de planifier plusieurs parcours sécurisés, agréables et sans circulation, que vous pouvez emprunter quelles que soient la météo et l’heure. Mais quelle surface est la plus adaptée pour chaque type de course ? Voici un guide de compromis à envisager pour chacune d’entre elles.

Table des matières

ROUTE

Les trottoirs restent votre meilleure option, mais ils n’existent pas toujours. Si le tarmacadam est votre terrain de course, optez pour une zone plate, peu fréquentée et où vous pouvez facilement vous décaler pour éviter une voiture. Par mesure de sécurité, courez toujours dans le sens inverse de la circulation. Portez des vêtements voyants ou réfléchissants et restez à l’écoute des bruits environnants.

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SENTIER

Cette surface plus tendre est parfaite si vous souffrez de blessures liées au surentraînement telles que les syndromes rotulien et de l’essuie-glace. Méfiez-vous simplement des racines, des pierres et des terrains inégaux. Évitez les sentiers si vous avez déjà contracté une entorse de la cheville. Leur surface tendre et inégale augmente le risque de vous blesser de nouveau.

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SABLE

Le sable, instable, peut occasionner une entorse du genou, de la cheville ou de la hanche. Mieux vaut donc en général l’éviter, notamment si vous avec déjà eu une entorse de la cheville ou une tendinite achilléenne.

HERBE

L’herbe est une excellente alternative, surtout en cas de reprise. Sur l’herbe, la plupart de l’énergie provenant de la plante du pied est absorbée par le sol. Mais si vous souffrez de fasciites plantaires à répétition, soyez prudent et veillez à éviter la surpronation sur cette surface tendre et souvent inégale.

PISTE

Si la piste vous rappelle vos cours d’EPS, elle offre également des conditions idéales pour vos premières courses. Elle est plate, vierge de racines, de bordures et de toute circulation. Elle vous permet aussi d’évaluer facilement vos distances.

La nouvelle vague des chaussures connectées

Pourriez-vous revenir sur le fonctionnement du capteur ?

Il s’agit d’un capteur qui est intégré sous le talon du coureur et est accompagné d’une batterie. Étant donné que celle-ci ne peut pas être rechargée, tout le challenge a été de travailler pour que la consommation du capteur soit extrêmement faible. Toutes les chaussures ont une certaine durée de vie et nous avons travaillé de telle façon que le capteur ait une durée de vie supérieure à la durée moyenne d’une chaussure. Il s’agit d’un chip propriétaire développé par Under Armour, il est pleinement encapsulé dans la chaussure et naturellement complètement waterproof. Nous l’avons testé dans des conditions réelles extrême dans des zones quasi inondées et tout s’est très bien passé.

Est-il possible de le mettre à jour ?

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C’est en effet possible. Si vous ne pouvez pas bien sûr modifier la chaussure, le logiciel peut être modifié et donc mis à jour. Nous allons ajouter de nouvelles fonctionnalités au fur et à mesure. Car le capteur enregistre beaucoup de données qui ne sont pas encore présentées dans l’application. Les fonctionnalités seront ajoutées les unes après les autres. Pour l’instant, nous travaillons avant tout sur l’ergonomie car c’est important pour nous que l’utilisateur final n’ait pas juste des graphiques dans touts les sens mais quelque chose d’utile et compréhensible. Nous souhaitons proposer une véritable expérience de coaching qui vous apprenne à être plus efficace dans votre course.

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Le capteur est intégré dans la semelle intermédiaire de la chaussure.

Où le capteur est-il placé ?

Dans le milieu de la semelle intermédiaire au milieu de la chaussure. Il fait à peu près la taille d’une pièce de 2 euros (il influe peu sur le poids). Il s’agit d’un double capteur de pression. Le plus important pour nous était de proposer des valeurs qui soit vérifiables et correctes. Nous avons passer beaucoup de temps dans notre laboratoire à Austin à mesurer comment l’algorithme fonctionne et si ses calculs sont justes.

Pourquoi ne pas avoir choisir deux capteurs ?

C’est une question que nous nous sommes posés pendant une longue période de temps. L’impact sur le prix était non négligeable alors que l’efficacité d’un montage en double capteur n’était pas forcément sûre et certaine. Dans un premier temps, le but était de démocratiser cette technologie ce que permettait de faire un seul capteur.

Comment est-il possible de le combiner avec d’autres outils de calcul ?

L’avantage d’une montre comme l’Apple Watch est essentiellement de pouvoir calculer votre rythme cardiaque et donc vos dépenses énergétiques. Beaucoup d’entre nous possèdent une montre GPS avec un traqueur cardiaque. Nous avons commencé à mettre en place des partenariats notamment avec Samsung et Apple. Le plus important pour nous est de démocratiser cette technologie.

Quelles sont les perspectives selon vous ?

Nous n’avons pas forcément l’envie de devenir une société de wearables, mais plutôt de montrer le potentiel de cette technologie et comment la plateforme peut vous aider à atteindre une meilleure expérience de course.

La capteur se connecte très facilement à l’application MapMyRun.

Quels sont les types de conseils donnés par l’analyse des données recueillies par le capteur ?

Le point le plus important est la longueur de votre foulée. Si vous regardez la vitesse et le nombre de pas par rapport à votre morphologie, ils sont dans une grande majorité des cas trop bas, la foulée sera trop longue. Donc le conseil le plus important est de garder le même rythme mais de baisser votre foulée et d’augmenter le nombre de pas.

Comment connaître l’état d’usage de la chaussure ?

Nous traçons l’intégralité des pas effectués par la chaussure, pas seulement en course. Et nous pensons en dehors des données sur vos courses, qu’obtenir tout un tas de données comme l’utilisation moyenne, le calendrier de vos entraînement est vraiment quelque chose de fascinant et d’intéressant. Et nous travaillons actuellement sur les paramètres qui nous permettront de dire que la chaussure est usée. Nous essayons de mettre aussi en avant des choses plus granulaires comme par exemple quelles sont vos moyennes quotidiennes et journalières. Nous avons choisi donc dans un premier temps de rester simple et débloquer au fur et à mesure les nouvelles options en fonction de votre usage de la chaussure et de votre morphologie.

Serez-vous capable de proposer la chaussure idéale en fonction des données enregistrées ?

Oui, bien sûr mais dans un futur proche. Ce qui compte est de comprendre comment les données que nous collectons seront utilisées pour proposer ce type de solution. Nous travaillons aussi sur des fonctions de coaching qui ne seraient pas forcément en concurrence avec l’utilisation d’un coach personnel mais au contraire proposeraient une analyse complémentaire.

L’application MapMyRun offre des conseils personnalisés pour améliorer sa foulée.

Comment sont utilisées les options de challenges MyMap ?

Elles fonctionnent plutôt bien. Les coureurs aiment être récompensés pour leurs efforts. Il y a aussi cet amour de la compétition qui fait que vous aimez être en tête. Tous les coureurs veulent être en meilleure santé et rester motivés. Ces deux fonctions principales sont présentes dans l’application avec des options de concours entre amis, des challenges en groupes, ou des challenges personnels.

Comment utilisez-vous les données récoltées ?

Nous travaillons sur les algorithmes pour que ces données soient mieux utilisées. Par exemple, vous savez qu’il y a une forte corrélation entre la longueur des shorts et le niveau des coureurs. Ce type d’information pourrait nous permettre de proposer rapidement la bonne longueur de short ou le bon produit quand la personne vient se connecter sur notre site.

Courir dans le froid

La période hivernale peut représenter un véritable défi, et pas seulement pour les conditions météo. Même sans la glace, la neige et une lumière du jour plus discrète, il vous faut jongler entre les vacances et la famille. Voici comment tirer profit au maximum de vos séances lorsque le mercure dégringole.

ÉCHAUFFEMENT Avant de sortir, bougez un peu de façon à accélérer votre rythme cardiaque, sans vous fatiguer. Courez sur place, montez et descendez les escaliers, faites des sauts avec écarts et sautillez. En bref, échauffez-vous.

FAITES FACE AU VENT Si vous le pouvez, débutez face au vent et terminez avec celui-ci dans le dos afin de ne pas attraper froid sur le retour. Essayez de courir face au vent pendant 10 min, faites ensuite demi-tour pour marcher ou courir, vent de dos, pendant 5 min, puis répétez.

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ENTOUREZ-VOUS Vous entraîner avec un ami, même une seule fois par semaine, peut vous aider à vous motiver à sortir. Vous n’êtes pas forcé de courir ou marcher. Vous pouvez également faire un peu de musculation, ou suivre des cours de yoga ou de Pilates.

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RESTEZ VISIBLE Les journées étant courtes, il est probable que vous ayez à courir dans l’obscurité. Portez des équipements fluorescents et réfléchissants, utilisez une lampe frontale ou une torche, et, bien entendu, déplacez-vous dans le sens contraire de la circulation.

PEU IMPORTE L’ALLURE Les routes enneigées et verglacées peuvent être piégeuses. Ne vous souciez pas de votre allure. Concentrez-vous sur vos pieds, profitez de l’air frais et faites en sorte de rentrer sain et sauf. Choisissez une allure confortable.

LE BON ÉQUILIBRE La neige damée vous offre une meilleure traction que la neige fraîche, sous laquelle peut se cacher une plaque de glace ou un trou. Courez sur la route si celle-ci est déneigée et sécurisée et méfiez-vous du verglas. Empruntez le trottoir, si possible. Prenez un itinéraire bien éclairé et ralentissez.

SOYEZ FLEXIBLE Si vous êtes plutôt matinal, vous devrez vous habituer à courir le midi, où l’air est le plus chaud. Si vous êtes un habitué des sentiers, tenez-vous-en aux routes bien éclairées et aux tapis de course.

RESTEZ AU CHAUD Lorsque les routes sont couvertes de glace, il est préférable de ne pas sortir plutôt que de risquer de vous blesser (rendez-vous page 66). Le tapis ne doit pas être une torture. Les exercices préprogrammés présentent un côté ludique. Et si vous n’êtes pas fan du tapis, utilisez le vélo elliptique ou l’escalier d’entraînement.

FAITES DE PETITS PAS Lorsque vous courez sur de la glace ou de la neige, raccourcissez votre foulée afin de ne pas glisser.

SÉCHEZ-VOUS ET RÉCHAUFFEZ-VOUS Les vêtements humides accentuent la perte de chaleur. Retirez vos vêtements immédiatement après votre sortie et prenez une douche bien chaude.

N’OUBLIEZ PAS DE BOIRE Même lorsqu’il fait froid, vous perdez de l’eau via la transpiration ; il est donc important de rester hydraté tout l’hiver. Tant que vous êtes convenablement vêtu et que vous continuez de bouger (au moins 60 % de votre rythme cardiaque maximum), vous pouvez produire suffisamment de chaleur corporelle pour vaincre le froid.

HYPOTHERMIE Celle-ci se produit quand votre corps perd plus de chaleur qu’il ne peut en produire et que votre température corporelle tombe sous les 35 °C. Les frissons et l’engourdissement font généralement place à la confusion et à une perte de coordination.

ENGELURES Les engelures se produisent lorsque la température de votre peau devient négative. Celles-ci affectent généralement le nez, les oreilles, les joues, les doigts et les orteils. Aux picotements et aux rougeurs succède souvent l’engourdissement.

Nathalie Mauclair, une icône du trail

Animatrice d’atelier Santé sport en entreprise, elle fait partie des élites nationales. Dans le Team RaidLight depuis 2016, elle participe au lancement et aux tests des nouveautés.

Quelles sont tes premières impressions sur la nouvelle collection de chaussures RaidLight ?  

Ce sont de vraies chaussures de course à pied et de Trail. Cette nouvelle collection est vraiment réussie, bien sûr avec de grandes qualités techniques, mais aussi avec son design à la fois tendance et nouveau. Toute la gamme répond aux différents terrains, elles sont jolies et confortables, le style est épuré et sobre, c’est ce quej’aime !

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Quelles sont les caractéristiques principales que tu regardes lors de l’achat d’une chaussure de Trail ?

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Lors de mes achats, je regarde tout d’abord :
– Le look et le design en premier lieu pour orienter mon choix.
– La sensation au niveau du pied, le confort d’accueil et je les teste toujours sur le trottoir à l’extérieur pour avoir un ressenti plus réel.
– Je regarde aussi la semelle avec les crampons.
– Le laçage et aussi très important et je m’assure que les lacets ne soient ni trop épais ni trop longs et surtout qu’ils tiennent correctement.

Toutes ces caractéristiques sont remplies pour tous les modèles. Le modèle RESPONSIV XP n’a pas un look pas très flash mais ce sont des chaussures équilibrées que je choisirai si je la trouve dans un rayonnage de magasin.

À votre avis, quelles sont les différences observées (techniques et esthétiques) avec d’autres modèles ?

Je me chausse exclusivement avec RaidLight depuis 2016, c’est donc difficile de faire des comparaisons.

Pour le modèle RESPONSIV DYNAMIC: Impressionnante de légèreté, j’aime bien le look. Les lacets sont un peu trop épais pour moi. Pouvoir les ranger dans la languette anatomique est astucieux mais j’aurais préféré des lacets plus courts. L’accroche est correcte. Je m’en sers pour mes séances de fractionné et sur la route : le rebondi est super et la chaussure remplie bien sa fonction.

La RESPONSIV XP: Super légère et tonique, l’accroche est très bien. Le talon plus large donne une bonne stabilité quel que soit le terrain. Look sobre et sympa !

La REVOLUTIV : C’est un peu la Rolls de la collection, une excellente accroche, facile à enfiler sans les lacets, un look innovant, bref un bijou !

La RESPONSIV ULTRA : Une bonne accroche, un mesh respirant, idéal pour changer les appuis au cours d’un ultra qui peut parfois être très long.

Qu’est-ce que la chaussure RESPONSIV XP t’apporte en plus sur tes courses ?

Définitivement de la sécurité, efficacité, de la confiance et du plaisir. Je les ai utilisé au début du Grand Raid de le Réunion et sur Belle île en Trail pour le 45 kms.

Under Armour Hovr Infinite

En développant sa gamme Hovr, Under Armour cherche à améliorer le confort de ses chaussures avec cette running à l’amorti confortable. En concurrence avec les Asics Gel-Nimbus et les Brooks Glycerin, l’Infinite se veut encore plus douce tout en proposant une course fluide et agréable. Pour y parvenir, UA utilise un système d’amortissement amélioré et généreusement rempli de mousse Hovr.

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La mousse Hovr est le matériau de la semelle intermédiaire, une tentative de fabrication d’une mousse à haute restitution d’énergie qui fait fureur en ce moment dans les chaussures de course. Dans ce cas, UA utilise un matériau extrêmement doux entouré d’un « Energy Web », un maillage dynamique qui permet d’offrir un atterrissage en douceur et qui reste aussi protecteur à la fin de votre course qu’au début. La marque a visiblement créé cette technologie via des fenêtres découpées dans la semelle intermédiaire, un peu à la manière de Nike avec la Air. Des morceaux de mousse Hovr jaillissent des découpes dans la paroi latérale.

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Là où cette chaussure diverge des baskets mentionnées plus haut, c’est dans la construction de la partie supérieure. Le Nimbus et la Glycérine, en particulier, utilisent des matériaux incroyablement somptueux – les cols en mousse à mémoire de forme sont très confortables et les doublures satinées sont douces pour la peau. Cette chaussure a une construction plus standard, semblable à une chaussure plus rapide. La languette est exceptionnellement rembourrée pour réduire toute pression sur le dessus du pied, confortablement bercée par une empeigne en mesh à deux couches et ce pour un prix de 20 à 30 euros moins chères que ses concurrentes.

Une semelle intermédiaire épaisse

Avec une semelle intermédiaire plus épaisse que les chaussures anciennes qui utilisaient Hovr, comme la Phantom et la Sonic, la chaussure se tient plus haute mais n’est pas nécessairement plus douce. Les tests de notre laboratoire montrent que l’Infinite mesure 6 mm de plus au talon que la Sonic, mais qu’elle est plus ferme. Cela ne se remarque peut-être pas sur le long terme, car la chaussure reste modérément rembourrée et confortable pour de longues séances sur le bitumer. « Elles étaient absolument fantastiques ! J’ai réussi à faire quelques courses de plus de 15 k, toutes sur des routes, et je n’ai pas ressenti de douleur minime pendant ou après », a déclaré un testeur qui ressent généralement des douleurs s’il passe trop de temps sur les routes.

La couche épaisse de mousse Hovr reste enveloppée dans un tissu ressemblant à une résille pour limiter la dilatation du matériau lors de la compression (renforçant les propriétés de retour d’énergie). C’est aussi un porteur de mousse EVA «Charged» (un peu comme la Lunar de Nike), car elle est trop douce et fragile pour être exposée à la route. Ce support est évidé non seulement pour montrer la mousse Hovr, mais également pour améliorer la flexibilité et réduire le poids.

Une semelle pour un kilométrage élevé

Ce type de chaussures a tendance à avoir énormément de caoutchouc sous le pied, et l’Infinite ne déroge à pas à la règle. La raison est que vous mettez beaucoup de force pendant de longues courses. La semelle doit donc résister à une utilisation intensive telle qu’un cycle d’entraînement marathon. L’Infinite fait de même, avec une multitude d’épaisses rainures rectangulaires sous les pieds. Elles sont connectés latéralement (côte à côte) pour la structure et le soutien, mais comportent des rainures profondes sur la chaussure pour permettre à l’avant-pied de rester flexible. Toute cette gomme peut rendre une chaussure lourde, et cette chaussure n’est certes pas légère (300g) mais elle ne donne pas pour autant l’impression d’être volumineuse.

J’ai porté l’Infinite lors de diverses séances d’entraînement au cours de ces trois derniers mois. J’ai trouvé qu’elle était aussi idéale pour courir à un rythme détendu qu’à un rythme plus soutenu quand j’augmentais la vitesse à mi-parcours. Une chaussure polyvalente et efficace.

Une chaussure connectée

Notre équipe de test a particulièrement séduite par la technologie de suivi de la course intégrée à la chaussure. Un capteur est intégré à la semelle intermédiaire (pas d’inquiétude, vous ne le sentirez pas du tout) et suit les données de votre course telles que la vitesse, la distance, la cadence et la longueur de la foulée. Les testeurs ont trouvé facile de se connecter avec un smartphone. La puce n’utilise pas le GPS seul, mais peut être calibrée à votre foulée pour des mesures assez précises. Cela ne remplacera pas forcément votre montre Polar, mais si vous souhaitez courir sans appareils électroniques et consulter vos données plus tard, c’est possible de le faire avec l’Infinite.

Courir sous la chaleur

La raison pour laquelle de nombreux coureurs débutent leur préparation lorsque les températures augmentent est évidente. Après tout, plus de soleil signifie plus de temps pour courir. Mais la chaleur peut parfois être handicapante et les coups de soleil, les irritations et autres insolations peuvent représenter une gêne importante. Grâce à nos conseils, apprenez à courir sous la chaleur en toute sécurité, sans compromettre ni votre santé ni votre plaisir.

SOYEZ PRÊT

« Préparez-vous entre 4 et 6 semaines avant d’aller courir sous la chaleur, conseille le scientifique Douglas Casa, qui travaille sur les coups de chaleur mortels dans le cadre sportif. Le plus important est la préparation ». La préparation vous permet en effet d’augmenter votre volume sanguin, de transpirer davantage afin de refroidir votre corps plus efficacement et de développer votre volume systolique de façon à ce que votre fréquence cardiaque ne soit pas trop élevée lors de votre séance.

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RESTEZ HYDRATÉ

La déshydratation vous expose encore plus aux effets de la chaleur. Étanchez donc votre soif avec des boissons sportives peu caloriques. « Lorsque vous ne buvez pas suffisamment, votre volume sanguin diminue et votre cœur se retrouve davantage sollicité pour alimenter vos muscles et refroidir votre corps », explique Douglas Casa. Votre course risque alors de vous sembler plus éprouvante et votre allure moins élevée. Si votre urine est jaune clair, vous êtes bien hydratée. Si elle est foncée, buvez plus. Si elle est transparente, levez le pied. (Rendez-vous page 106 pour plus d’informations.)

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PRENEZ LE TEMPS DE VOUS ADAPTER À LA CHALEUR

Ne faites pas d’activités trop longues ou trop intenses sous la chaleur du jour. Privilégiez la salle ou des conditions météorologiques moins chaudes pour vos premières courses. Votre adaptation à la chaleur peut nécessiter entre 7 et 10 séances réparties sur 2 semaines. Réservez les séances les plus intenses pour les moments les moins chauds
de la journée.

PORTEZ UNE TENUE ADAPTÉE

Privilégiez les couleurs pâles et les tenues légères avec aérations. Portez un chapeau et des lunettes de soleil, ainsi qu’un écran solaire d’indice 30 minimum.

ATTENTION À L’ALCOOL

L’alcool et les antihistaminiques peuvent vous déshydrater et vous donner envie d’uriner pendant la course, ce qui augmente les risques de déshydratation. Prenez conseil auprès de votre médecin.

SORTEZ TÔT OU TARD

Même les plus fortes chaleurs sont plus supportables à l’aube ou en soirée, quand les rayons du soleil sont toujours présents, mais moins intenses en course.

COUREZ DANS L’EAU

Remplacez l’une de vos sorties hebdomadaires par une séance d’aquarunning. Utilisez un système de flottaison et faites comme si vous couriez, mais pensez à vous pencher légèrement vers l’avant et à bouger les bras vigoureusement.

SOYEZ PATIENT

Donnez-vous entre 8 et 14 jours pour vous acclimater aux températures élevées en augmentant progressivement la distance et l’intensité de vos sorties. Votre corps va ainsi apprendre à diminuer votre rythme cardiaque et votre température corporelle tout en augmentant votre sudation.

CHERCHEZ L’OMBRE ET L’HERBE

Il fait toujours plus chaud en ville, car le béton retient la chaleur. Cherchez donc l’ombre du parc le plus proche.

TENEZ COMPTE DE LA BRISE

Démarrez vent dans le dos pour profiter de son effet rafraîchissant au retour.

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