Ces petites choses qui coupent votre élan

AMPOULES

Soyez vigilant : ce désagrément, qui est le plus courant chez les coureurs, peut engendrer une infection s’il n’est pas traité convenablement. Voici comment le prévenir.

Humidifiez vos pieds Tout comme une peau moite, une peau trop sèche provoque plus de frictions. Utilisez de la crème ou de la lotion quotidiennement. Pensez à recouvrir vos pieds de vaseline ou d’un autre lubrifiant avant de courir afin de créer un écran protecteur entre votre peau et les chaussettes.

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Choisissez bien vos chaussettes Les chaussettes synthétiques évacuent l’humidité (au contraire de celles en coton) et offrent un renfort au niveau du talon et des orteils permettant de réduire la friction.

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Doublez vos chaussettes Portez-en 2 paires afin que la friction ait lieu entre elles plutôt qu’entre votre peau et les chaussettes. N’hésitez pas à prendre une taille supérieure si votre pied est trop à l’étroit.

Portez des chaussures et des chaussettes adaptées Des chaussures trop petites provoqueront des ampoules au niveau des orteils. Veillez à laisser l’épaisseur d’un pouce entre vos orteils et l’extrémité de votre chaussure. Votre chaussette doit quant à elle épouser parfaitement votre pied.

En cas de grosse ampoule, drainez-la, sinon elle risque de vous faire mal et de se percer d’elle-même. Lavez-vous les mains et stérilisez une aiguille avec de l’alcool. Cette étape est primordiale pour éviter une sérieuse infection.

Une fois l’ampoule percée, évacuez le liquide en pressant délicatement avec vos doigts. Ne retirez pas la partie supérieure de l’ampoule afin d’éviter toute infection. Recouvrez-la ensuite d’un pansement pour la protéger des bactéries.

En cas de petite ampoule (plus petite que le diamètre d’un crayon), n’y touchez pas ; la peau agit en effet comme une couche protectrice et permet de contrer
le développement de bactéries.

CRAMPES

Véritable cauchemar des coureurs, voici quelques stratégies permettant de se prémunir des crampes aux mollets.

Debout, sur la plante de pied, descendez le talon aussi bas que possible, puis levez-le le plus haut possible en vous tenant sur la pointe des pieds.

Étirez-vous avant et après avoir couru et ne rejetez pas l’idée de vous arrêter brièvement lors de la deuxième partie d’un marathon pour vous étirer.

Affûtez-vous en courant sur une surface tendre et plate afin de réduire la pression sur votre système musculo-squelettique.

Évitez toute déshydratation en buvant des liquides et des électrolytes.

POINTS DE CÔTÉ

Les points de côté sont courants chez les coureurs : vous êtes sur le point de réaliser un nouveau RP quand, soudain, la mécanique se grippe. Suivez les conseils suivants pour les éviter.

Consolidez votre ceinture abdominale Les recherches ont montré que le point de côté est souvent lié à la posture de course. Selon une étude publiée en 2010 dans Journal of Science and Medicine in Sport, les points de côté sont plus fréquents chez les personnes qui courent le dos voûté ou courbé. Renforcer votre ceinture abdominale devrait donc vous permettre de vous en débarrasser. 10 min d’exercices de renforcement abdominal, tels que la planche ou les donkey kicks, 3 fois par semaine (ou encore du yoga ou du Pilates) peuvent vous aider à développer certains muscles de votre diaphragme et les rendre à la fois plus résistants à la fatigue et moins enclins aux crampes.

Soignez votre alimentation Ce que vous mangez avant de courir peut contribuer aux points de côté. Si votre corps est toujours en phase de digestion, le sang circulant vers votre diaphragme est moindre, ce qui peut générer des spasmes. La digestion d’aliments riches en gras ou en fibres nécessite plus de temps. Mieux vaut donc les éviter
1 ou 2 h avant de prendre le départ.

Échauffez-vous En voulant gagner du temps et en négligeant l’échauffement, vous bouleversez votre schéma respiratoire et vous facilitez l’apparition de douleurs. Marchez rapidement pendant 2 à 3 min avant d’accélérer graduellement jusqu’à atteindre l’allure de course que vous vous êtes fixée.

Augmentez votre respiration Si votre respiration est trop superficielle, elle n’approvisionne pas suffisamment vos muscles, comme le diaphragme, en oxygène. Les études ont montré qu’inspirer sur 2 pas et expirer sur un autre vous permet de respirer plus profondément.

IRRITATION

Les saignements des mamelons sont souvent dus à la friction causée par le frottement de votre peau contre le tee-shirt. Ils sont plus courants chez les hommes, notamment par temps froid, mais peuvent être évités en protégeant les mamelons à l’aide d’un pansement ou d’une protection adaptée avant d’aller courir.

Dois-je courir ou consulter ?

Il est parfois difficile de savoir si certaines douleurs requièrent votre attention. Bruce Wilk, kinésithérapeute et entraîneur, a développé une check-list en 5 points que vous pouvez utiliser pour déterminer si vous devez courir, marcher, vous reposer ou vous précipiter chez le docteur. Les étapes 1 à 3 regroupent les sentiments d’inconfort accompagnant une activité lors de laquelle votre corps a été amené à courir plus vite et plus loin. Prenez 2 ou 3 jours de repos et appliquez la méthode RGCE – repos, glace (5 fois par jour), compression, élévation.

Néanmoins, en cas de signal d’alarme ou si vous atteignez les étapes 4 ou 5, cessez toute activité et consultez immédiatement un spécialiste ou un orthopédiste. Adressez-vous
à un professionnel ayant l’habitude de travailler avec les coureurs ou à un vendeur en magasin spécialisé.

ÉTAPE 1 Une douleur inhabituelle et déconcertante se manifeste lorsque vous courez et disparaît lorsque vous vous arrêtez.
Signal d’alarme : Vous devez modifier votre cadence.

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ÉTAPE 2 Une douleur inhabituelle et inquiétante se manifeste pendant et bien après avoir couru.
Signal d’alarme : La douleur vous empêche de récupérer.

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ÉTAPE 3 Vous souffrez quand vous marchez, montez les escaliers et parfois même lorsque vous êtes assis à votre bureau après avoir couru. Vous préférez éviter les escaliers, marcher pieds nus et vous modifiez certaines de vos activités quotidiennes en raison de la douleur.

ÉTAPE 4 Signal d’alarme : La douleur vous contraint à vous soigner (injections ou médicaments). Vous parvenez à la soulager en prenant de l’ibuprofène.

ÉTAPE 5 Signal d’alarme : Il vous est impossible de courir ou même de marcher sans ressentir de douleur.

VOTRE REPRISE
Vous vous êtes blessé, vous avez fait une pause et aujourd’hui vous ne ressentez plus aucune douleur et vous êtes prêt à reprendre. Comment faire ? « Ne reprenez pas là où vous vous êtes arrêté, conseille le Dr Reed Ferber, professeur associé à l’université de Calgary (Canada), mais à un niveau qui vous permet de courir sans la moindre douleur. » Utilisez le tableau ci-dessous pour choisir les activités les plus appropriées. Il se pourrait que vous démarriez quelques semaines après le reste du groupe, mais vous pouvez adapter votre programme et, avec l’aide d’un coach, rattraper votre retard assez rapidement. Faites en sorte de renforcer les muscles de la zone blessée. Optez pour un « repos actif » : pas de course, mais un renforcement musculaire afin de rattraper le bon wagon et éviter de contracter de nouveau la même blessure.

Pour une course sans pépins

Les sports extérieurs peuvent parfois être désagréables (surtout au début), mais ils ne devraient jamais être douloureux. Les douleurs aux pieds, aux tibias et aux chevilles sont courantes chez les néophytes, déclare Clint Verran, marathonien élite et kinésithérapeute. « La plupart des gens ne réalisent pas combien il est facile de tomber dans l’excès, poursuit-il. Les os, les muscles et les tissus conjonctifs ne sont pas habitués à ce type de contact avec le sol. Il y a un processus d’adaptation. La seule façon de passer ce stade est de débuter lentement, avec de brefs exercices, puis d’augmenter progressivement. »

Vous trouverez dans les pages qui suivent une liste des blessures les plus courantes chez les coureurs. Si vous ressentez l’une des douleurs mentionnées, Clint Verran recommande de prendre 2 jours de repos en appliquant une poche de glace entre 15 et 20 min 2 fois par jour, reprendre à zéro et augmenter petit à petit. « La douleur est liée à un excès en termes de distance, d’intensité ou les deux », ajoute-t-il. Vous pouvez faire du cross-training le temps de soigner votre blessure. 

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En cas de doute, reposez-vous et consultez. Mieux vaut passer quelques minutes avec votre médecin que vous retrouver sur la touche pendant plusieurs mois suite à une blessure que vous auriez négligée. 

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LE SYNDROME ROTULIEN

Cette douleur autour et à l’intérieur de la rotule peut s’aggraver lors d’un exercice ou d’une descente de côte ou d’escaliers. Elle est souvent causée par une inflammation des tendons autour du genou ou dans le cartilage sous la rotule. Le syndrome rotulien est souvent lié à l’usage de chaussures usées ou inadaptées, ou de surpronation. Il est également souvent associé à une faiblesse des quadriceps et des fessiers générant un mauvais mouvement du genou. Des élancements se font souvent ressentir en début d’activité, avant de disparaître, pour réapparaître plus tard. Si la douleur s’intensifie, elle se localise davantage à l’intérieur ou à l’extérieur du genou et peut persister même après la fin de l’activité. Prenez 2 ou 3 jours de repos. Évitez les courses en côte et les foulées trop grandes lors de vos exercices. Développez vos quadriceps et vos fessiers, qui contrôlent le mouvement de votre genou. Lorsque vous commencez à courir, vous introduisez une nouvelle force, et votre corps n’y est pas habitué. C’est comme se rendre à la salle de sport et faire, pour la première fois, 10 séries de 10 développés couchés…

LA PÉRIOSTITE TIBIALE

La périostite tibiale est souvent générée par de petites déchirures musculaires au niveau du tibia. Elle se traduit parfois par une douleur aiguë au début ou à la fin de l’exercice. La périostite est courante chez les coureurs, notamment ceux qui reprennent après avoir pris une longue pause ou ceux qui ont accumulé les kilomètres trop rapidement. La surpronation, les routes bombées ou les chaussures usées peuvent également être à l’origine d’une périostite. « Dans 90 % des cas, le repos suffit à la faire disparaître, rassure Clint Verran. Il faut simplement faire une pause et reprendre lentement en laissant le corps s’adapter à ce type de contact avec le sol. »

LA DOULEUR AUX PIEDS

Lorsque vous courez soudainement beaucoup plus, vous pouvez développer une douleur à l’avant du pied. Celle-ci est liée à une irritation au niveau des métatarses, petits os à l’avant des pieds, allant de la voûte plantaire aux articulations des orteils. C’est cette zone qui absorbe la force lorsque vous courez. Des chaussures dont l’empeigne est trop étroite ou qui n’offrent pas un maintien adéquat peuvent également être à l’origine de douleurs. « Les pieds des nouveaux coureurs ne sont tout simplement pas habitués à l’impact avec le béton, déclare Clint Verran. Il y a un processus d’adaptation avant de tolérer l’impact avec le sol. »

LA FASCIITE PLANTAIRE

La FP est une inflammation des fascias plantaires, des tendons situés à la base du pied, du talon aux orteils. Elle se manifeste par une douleur sourde ou une contusion le long de la voûte plantaire ou à la base du talon pouvant se faire ressentir aussi bien au réveil qu’en début d’activité. La surpronation et le port de chaussures usées sont les causes les plus courantes de FP. Une augmentation soudaine de votre proportion de courses en côte ou le fait de rester très longtemps debout sont d’autres causes possibles. Les coureurs ayant une voûte plantaire très prononcée sont plus enclins à développer une fasciite plantaire. Porter des runnings sans support de la voûte ou marcher pieds nus empirent souvent les choses. Une FP doit être traitée rapidement. Pour prévenir tout risque, privilégiez les surfaces souples, reposez-vous et réduisez votre distance. Enfin, demandez conseil pour le choix de vos chaussures.

LA TENDINITE ACHILLÉENNE

Ce problème et la conséquence d’un resserrement et d’une irritation du tendon d’Achille, qui connecte les 2 muscles du mollet à l’arrière du talon. Une douleur sourde se fait parfois d’abord ressentir, puis donne lieu à une douleur plus aiguë et une enflure (même lorsque vous ne courez pas). Celle-ci peut être causée par l’excès et la précipitation, un volume trop important de côtes ou le port de chaussures inadaptées. Vous pourriez bien être handicapé pendant plusieurs mois si vous continuez à courir. Évitez les étirements trop agressifs, les talons hauts et les tongs. Le repos et la glace peuvent soulager la douleur.

LE SYNDROME DE LA BANDELETTE ILIO-TIBIALE (ESSUIE-GLACE)

Il s’agit d’une tension à l’intérieur de la bandelette IT, un tissu conjonctif longeant l’extérieur de votre cuisse, de la hanche au tibia. Lorsque vous courez, la flexion et l’extension de votre genou peuvent provoquer une irritation liée au frottement de la bandelette IT contre votre os. Une douleur sourde peut se faire ressentir à l’extérieur de votre genou. En empirant, celle-ci peut endolorir toute votre jambe, notamment lors d’une descente de côte ou d’escaliers. Multiplier les kilomètres trop rapidement peut également irriter la bandelette IT, tout comme les routes bombées.

8 règles d’or pour éviter les blessures

Young woman standing on steps stretching arms up

Amby Burfoot, ancien rédacteur en chef de Runner’s World USA et vainqueur du marathon de Boston en 1968, a analysé avec minutie une centaine d’études pour, au bout du compte, se retrouver avec plus de questions que de réponses : « J’ai découvert que le sexe, l’âge, la pronation et le volume d’entraînement sont autant de facteurs de blessures et que, pour éviter les ampoules, il faut moins boire et fumer davantage. »

S’il plaisante, bien évidemment, le fait est que la science n’apporte aucune réponse précise, pouvant s’appliquer à l’ensemble des coureurs. Il s’est adressé à plusieurs experts internationaux en matière de blessures, mais tout comme les études, leurs avis sont souvent contradictoires. Il a néanmoins été en mesure d’identifier certains facteurs récurrents.

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À partir de ceux-ci, Amby Burfoot a développé quelques règles d’or semblant fonctionner pour la majorité des coureurs. Si elles ne garantissent pas d’éviter à 100 % de se blesser, s’employer à adopter ces principes devrait vous permettre de courir longtemps et de rester en bonne santé.

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1 ÉVITEZ LES EXCÈS

Courir trop, trop vite et trop rapidement est la principale cause de blessures. Le corps a besoin de temps pour s’adapter à de nouvelles distances ou vitesses. Les muscles et les articulations doivent récupérer afin de mieux répondre à de nouvelles exigences. Si vous brûlez les étapes, vous ne progresserez pas. Soyez donc la tortue plutôt que le lièvre. Augmentez graduellement vos distances hebdomadaires et mensuelles.

2 FIEZ-VOUS À LA RÈGLE DES 10 %

N’augmentez jamais votre distance hebdomadaire de plus de 10 %. Ainsi, si vous parcourez 5 km la première semaine, ne courez pas plus de 5,5 km la semaine suivante, pas plus de 6 km celle d’après, et ainsi de suite.

3 ÉCOUTEZ VOTRE CORPS

La plupart de vos blessures ont une origine. Bien souvent, celles-ci sont précédées de signes d’avertissement (irritation, gêne, douleur persistante). C’est à vous de tenir compte de ces signaux. Si vous ne le faites pas, vous pourriez contracter d’autres lésions en modifiant votre posture pour soulager cette douleur.

4 CHAUSSEZ-VOUS CORRECTEMENT

Les chaussures de running ont bien évolué ces dernières années et il existe aujourd’hui une grande variété de modèles, de marques et de types de chaussures. Il existe même des modèles minimalistes supposés reproduire les sensations d’une course pieds nus, mais aucune étude n’a démontré que ceux-ci diminuent les risques de blessure.

Aucun modèle ne s’adapte à tous les coureurs. À vous de trouver les chaussures qui vous offrent le meilleur maintien et correspondent le plus à votre anatomie et votre biomécanique. N’achetez pas une chaussure parce que son prix ou son design est attractif.

Remplacez vos runnings tous les 500-800 km. Et lorsqu’il est temps de les changer, rendez-vous dans un magasin spécialisé où l’on vous posera de nombreuses questions tout en observant votre façon de marcher ou de courir afin de mieux vous conseiller. 

5 PRENEZ DES NOTES

Tenir un journal de bord détaillé peut vous aider à rester motivé et prévenir les blessures. Prenez quelques minutes après chaque exercice pour noter ce que vous avez fait et votre état de forme. Repérez les schémas. Vous pourriez, par exemple, remarquer une douleur au genou lorsque vous courez plusieurs jours consécutifs, alors que vous vous sentez très bien lorsque vous prenez une journée de récupération entre 2 sorties. Ceci vous permettra de mieux programmer votre entraînement. Le fait de voir votre distance totale parcourue peut également vous motiver. De nombreuses applications sont disponibles, mais vous pouvez tout aussi bien écrire dans un carnet en papier. Voici quelques infos
devant y figurer :

• Objectif quotidien ou hebdomadaire
• Distance (en kilomètres)
• Durée en minutes
• Horaire (cela peut influencer votre état de forme)
• Parcours et type de terrain (côte, tapis, piste, sentier)
• Conditions météorologiques
• État de forme avant, pendant et après l’activité
• Chaussures et équipement
• Musique

6 METTEZ-VOUS AU CROSS-TRAINING

La course sollicite énormément votre corps, cela ne fait aucun doute. Les experts s’accordent à dire que les activités de cross-training sont bénéfiques aux coureurs ; elles leur confèrent en effet un meilleur équilibre musculaire tout en prévenant les blessures. La natation, le cyclisme, le vélo elliptique ou le rameur vous permettent de brûler de nombreuses calories et de booster votre capacité aérobie.

7 RESPECTEZ VOS LIMITES

Chaque individu possède son propre « seuil orthopédique » (en d’autres termes, la vitesse et la distance qu’il est en mesure d’atteindre avant de déclencher une blessure). Celui-ci est déterminé par la génétique, l’anatomie, la biomécanique, l’âge, le niveau de forme, les antécédents de blessures, le sexe, le style de vie et toute une série de facteurs qu’il n’est pas possible de contrôler. Et, malheureusement, la seule façon de le découvrir est de le franchir (et, donc, de se blesser). Certaines personnes estiment leur limite à 40 km par semaine. D’autres peuvent avaler les kilomètres à une allure légère, mais souffrent terriblement après un seul exercice de vitesse.

8 AUGMENTEZ VOTRE CADENCE

Augmenter votre cadence vous permet de diminuer le risque de blessures. Dans l’idéal, vous devez réaliser entre 170 et 180 pas par minute. La course en overstride est une erreur courante car elle diminue l’efficacité tout en augmentant les risques de blessures.

Le fait d’augmenter votre cadence permet de diminuer les risques de blessures. Idéalement, celle-ci doit être comprise entre 170 et 180 pas par minute. Pour l’accroître, calculez votre cadence actuelle en comptant vos pas et en augmentant leur nombre de 5 % à la fois, comme le préconise le coach Jeff Gaudette.

Augmentez de 5 % dès que votre nouvelle cadence vous semble naturelle. « Vous ne devriez pas éprouver de difficultés au début », explique Jeff Gaudette. Comptez vos pas 2 ou 3 fois par semaine. Calculer le nombre de pas lors d’une session de vitesse (voir pages 52 et 56 en savoir plus sur les séances de fractionné et leurs bénéfices) vous permet de vous distraire. Cela vous permet en effet d’oublier la difficulté. Suivez cette méthode pour évaluer votre cadence et l’améliorer.

1. Échauffez-vous 10 min en trottinant.
2. Comptez les pas réalisés avec un pied pendant 30 secondes.
3. Doublez ce nombre pour obtenir votre nombre de pas (cadence) pendant 1 min.
4. Doublez de nouveau ce chiffre pour connaître le nombre de pas effectués par vos 2 pieds, ce qui correspond à votre cadence.
5. Répétez toutes les 10 min.

L’inconvénient des sodas

On entend beaucoup de gens affirmer qu’ils considèrent les sodas comme leur « drogue de prédilection » ; ils avouent être accros à cette dose quotidienne.

Si vous consommez beaucoup de sodas classiques (non light), vous ingérez des centaines de calories dépourvues de nutriments. Une étude a révélé que le corps ne reconnaît pas les calories provenant des boissons de la même manière que celles qui sont issues des aliments. Vous pourriez donc finir votre boisson et avoir encore faim, même si vous venez de consommer l’équivalent calorique d’un repas. Si vous parvenez à vous débarrasser de cette habitude, vous commencerez sûrement à perdre du poids.

Si vous êtes un inconditionnel des sodas light, ne vous inquiétez pas des calories. La plupart des études montrent qu’elles n’ont aucune incidence sur le métabolisme ou l’appétit, même si beaucoup d’individus reconnaissent qu’ils ont perdu du poids après avoir arrêté ce type de soda.

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Essayez de vous en passer une journée et voyez comment vous vous sentez. Ce jour-là, tentez certaines des options suivantes. Puis essayez de prolonger l’expérience toute une semaine. Vous vous sentirez sûrement mieux, les envies diminueront et vous serez libéré de votre dépendance.

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VOUS AVEZ ENVIE D’ARRÊTER ?

Tentez quelques-unes des alternatives suivantes pour étancher votre soif et votre envie de saveurs :
• De l’eau aromatisée avec des tranches de citron, de citron vert, de concombre, de menthe ou de pastèque.
• Du thé : les infusions et le thé noir ou vert sont d’excellents choix. Ajoutez une touche de miel si besoin.
• Le lait écrémé.
• Le café : normal ou décaféiné avec un soupçon de lait écrémé.
• L’eau avec un soupçon de jus de fruits.
• L’eau gazeuse aromatisée qui apporte les bulles sans les sucres bourrés de calories.
• La boisson au chanvre qui renferme plus d’oméga-3 que celles au soja ou à l’amande.
• L’eau de coco qui fournit des sucres et des électrolytes naturels tels que le potassium, ce qui en fait la boisson idéale avant ou après un effort.
• Le thé vert, riche en catéchines et antioxydants qui aident à diminuer le cholestérol et protègent des dommages musculaires.
• Le jus de cerises acidulées, dont les antioxydants réduisent les dommages musculaires.

Les clés de l’hydratation

Le taux d’hydratation peut avoir un impact considérable sur vos sensations pendant une course. Quand vous courez, votre cœur a besoin de fluides pour pomper le sang, dont les muscles ont besoin pour se contracter et la peau pour transpirer et réguler la température corporelle. « Si vous êtes déshydraté, il y aura beaucoup moins de réserves de fluides dans votre corps et le débit sanguin de vos muscles sera inférieur à la normale. Vous aurez donc plus de difficultés à courir. Une bonne hydratation sera bénéfique aux muscles et améliorera les performances », affirme Douglas Casa, scientifique qui effectue des recherches sur les insolations et autres types de causes de décès chez les athlètes. Chaque athlète a des besoins différents selon son poids, son taux de transpiration et l’intensité de l’effort. Voici ce qu’il faut savoir pour rester hydraté.

CONTENTEZ VOUS D’EAU

L’eau est la meilleure option. Douglas Casa affirme qu’« une boisson énergétique est inutile pour un exercice de 30 min à 1 h ». Ceci dit, si vous préférez une boisson aromatisée, optez pour l’une des nombreuses boissons sportives et eaux aromatisées faibles en calories disponibles. Vérifiez la composition pour éviter les calories et les sucres superflus. Si vous cherchez une option naturelle ayant un peu plus de goût, ajoutez à votre eau une tranche d’orange, de citron, de citron vert, de pamplemousse, de concombre ou quelques feuilles de menthe.

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PRENEZ L’HABITUDE DE BOIRE

C’est le meilleur moyen d’éviter de vous gorger de liquide avant une course, de vous sentir ballonné et nauséeux ou d’être contraint de faire un arrêt sur le parcours. Buvez de l’eau ou d’autres boissons faibles en calories en petites quantités pendant et entre les repas. Douglas Casa conseille de « prendre l’habitude de boire tout au long de la journée ». Il recommande également d’emporter une bouteille d’eau avec vous pour vous permettre de boire entre les repas (gardez-en une au travail) et assurez-vous d’être bien hydraté avant de commencer une séance.

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PRENEZ VOS PRÉCAUTIONS

Si vous êtes hydraté correctement, votre urine aura une couleur limonade claire ou paille. Si elle est transparente, c’est que vous buvez trop, mais si elle est couleur jus de pomme il vous faut boire plus. Selon Douglas Casa, « c’est le moyen le plus facile et le moins cher d’évaluer votre taux d’hydratation. C’est vraiment efficace. »

BUVEZ PLUS S’IL FAIT CHAUD ET HUMIDE

L’hydratation est primordiale en cas d’exercice intense sous la chaleur. Lorsqu’il fait chaud et que vous transpirez, vous pouvez facilement être déshydraté. Une déshydratation même légère peut rendre l’effort plus éprouvant. Buvez donc plus d’eau et d’électrolytes quand il fait chaud et humide. Le meilleur moyen pour vous réhydrater est de consommer une boisson faible en calories qui contient des électrolytes tels que le sodium ou le potassium. Les boissons sportives contenant peu de calories, l’eau de coco ou l’eau accompagnée d’une tranche de fruit constituent un bon choix. Leur côté rafraîchissant peut même vous donner envie de boire plus. Quelle quantité ? Essayez simplement d’étancher votre soif. Si vous voulez être vraiment précis, vous pouvez effectuer le test de transpiration. Vous saurez que vous avez bu suffisamment quand votre urine sera jaune pâle.

CONTRÔLEZ LA COMPOSITION AVANT DE BOIRE

Si vous voulez refaire le plein d’électrolytes, optez pour une boisson sportive qui ne comporte pas de calorie ou de l’eau de coco. N’oubliez pas : si votre objectif est de rester hydraté tout en perdant du poids, choisissez une boisson à moins de 50 kcal pour 50 cl.

BOOSTEZ-VOUS AVANT LE DÉPART

Vous pouvez boire du café ou du thé riche en caféine avant une séance. En effet, des études ont prouvé que la caféine stimule l’énergie et la réactivité. Assurez-vous de garder assez de temps entre le café et le départ pour aller aux toilettes. La chaleur du liquide stimule les intestins et vous ne voudriez pas être contraint de vous arrêter en cours de route.

PASSEZ LE TEST DE TRANSPIRATION

Si vous voulez connaître la quantité exacte de fluides éliminés pendant une séance, faites le test de transpiration : pesez-vous nu avant la séance, puis après. Vous avez perdu 500 g ? C’est la quantité de sueur (50 cl) que vous avez éliminée. Lors de la prochaine séance dans des conditions similaires, consommez 50 cl de liquide pour pallier les fluides perdus par la transpiration.

RÉHYDRATEZ-VOUS APRÈS L’EFFORT

Si vous apercevez des lignes blanches sur la peau ou les vêtements après une course, c’est que votre transpiration est salée et vous avez éliminé une grande quantité de sel. Buvez une boisson énergétique ou avalez un comprimé d’électrolytes avec de l’eau. Il existe différentes sortes de comprimés sans sucres et faibles en calories qui se dissolvent rapidement et aident à remplir vos réserves d’électrolytes. Essayez aussi les jus de légumes, qui sont une bonne source de sodium.

PRENEZ GARDE AUX MAUVAISES SUBSTANCES  

Pour Douglas Casa, la veille d’un effort intense, il est probablement judicieux de vous passer d’alcool. Une petite quantité n’est pas nocive mais elle peut avoir des effets diurétiques et cela ne va pas aider votre hydratation ou votre état d’esprit. Par ailleurs, cela pourrait perturber vos capacités à vous préparer correctement en vue de la course. Il suggère aussi d’éviter les boissons gazeuses telles que les sodas. La carbonatation perturbe le confort gastrique, ce qui aura un impact sur la quantité d’eau dont vous aurez besoin. Si la quantité de soda consommée vous fait vous sentir plein et ballonné, il est probable que vous boirez moins l’eau nécessaire à vous maintenir hydraté pendant la séance.

Les meilleurs aliments du sportif

Woman in Desert Eating Snack

On trouve des barres énergétiques partout, et à juste titre. Elles sont délicieuses, pratiques et certaines peuvent être plutôt bonnes pour la santé. Mais étant donné qu’il existe des centaines de marques et de goûts, comment trouver la meilleure ? Avant une course, vous avez besoin des bonnes quantités et des bons glucides pour booster votre énergie sans déranger vos intestins. Après, il vous faudra plus de protéines. Si vous surveillez votre poids, réfléchissez avant d’ajouter 200 kcal au compteur. Certes, il existe une barre pour chaque occasion, mais lisez la composition attentivement car beaucoup d’aliments énergétiques contiennent les mêmes ingrédients, calories, lipides et glucides que les bonbons. Ces conseils, adaptés d’un guide de la journaliste Runner’s World Kelly Bastone, vous aideront à ne pas quitter la piste.

1 UN STIMULANT AVANT LE DÉPART

Vous vous apprêtez à sortir et vous vous rendez compte que vous n’avez rien mangé depuis des heures, ou vous avez besoin d’un petit remontant à mi-parcours : mangez une barre contenant de la maltodextrine, un glucide artificiel assimilé plus rapidement que les autres. Il est aussi plus doux pour l’estomac que le glucose concentré des boissons énergétiques. La maltodextrine est assez fade ; c’est donc un bon choix si vous souhaitez éviter le goût persistant des gels et gommes très sucrés. Réfléchissez bien si vous pensez avoir juste une petite faim et envie d’une barre. La plupart des athlètes affirment que s’ils résistent à l’envie de manger avant une courte séance et commencent à courir, leur appétit diminue et ils parviennent à terminer sans aucune difficulté.

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2 L’ÉNERGIE À MI-PARCOURS

Lors de courses moyennes à longues de 1 h à 1 h 30, il vous faudra une source d’énergie facile à digérer qui assurera une glycémie stable. Prenez une barre à base de miel : celui-ci contient des glucides (glucose et fructose) qui fournissent une énergie rapide et durable. Le fructose est assimilé relativement lentement et son énergie est délivrée progressivement, alors que le glucose agit rapidement. Par ailleurs, des études ont révélé que consommer simultanément ces 2 types de glucides augmente la quantité d’énergie disponible pour les muscles et améliore les performances. Contrairement au sucre de table, le miel contient des traces de vitamines B, de calcium et de fer. Évitez les barres riches en protéines ou en fibres : le corps ne puise pas beaucoup d’énergie dans les protéines pendant la course et ces 2 nutriments sont plus longs à digérer. Pour des raisons évidentes, consommer beaucoup de fibres juste avant ou pendant l’effort n’est probablement pas un choix judicieux.

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3 SUBSTITUT DE DÉJEUNER

S’il vous faut sauter un repas lors d’une compétition, optez pour une barre riche en calories, en fibres et en protéines. Elle devrait contenir de 250 à 400 kcal, 9 g de protéines et des glucides riches en fibres tels que les graines, l’avoine et les fruits secs. Selon Christine Gerbstadt de l’Academy of Nutrition and Dietetics, vous aurez besoin de lipides pour vous aider à absorber plus efficacement les vitamines et maintenir votre forme.

4 STIMULANT IMMUNITAIRE

À l’issue d’une séance intense, vous aurez besoin d’aliments riches en antioxydants pour récupérer. Selon Tara Gidus, « le sélénium, la vitamine E et autres antioxydants aideraient à protéger le système immunitaire ». Les fruits secs et à coque en sont pourvus ; les cerises et fruits rouges renferment des composés phytochimiques qui préviennent les maladies cardiaques et le cancer et réduisent les inflammations.

5 LA RÉCUPÉRATION

Si vous voulez un en-cas riche en nutriments mais n’avez pas le temps de chercher le parfait aliment complet, consommez une barre contenant en quantité moyenne des protéines (de 10 à 15 g) et des fibres (de2 à 5 g) pour 200 kcal environ. Après la course, ces nutriments aident à récupérer et à modérer la faim. Pour une récupération optimale, prenez une barre 30 min après le début de la course. Si celle-ci était particulièrement longue ou éprouvante, prenez un repas léger, composé de protéines et de glucides de blé complet 1 à 2 h après.

Manger après une séance

Après un effort intense, vous êtes tenté de foncer sous la douche, de vous écrouler ou de vous offrir une friandise pour vous récompenser d’avoir enfilé vos baskets. Mais ce que vous ferez après une séance aura un impact considérable sur le reste de la journée, votre prochaine course et votre capacité à résister aux blessures. Les 30 à 60 min suivant l’effort sont primordiales : le corps est alors le plus apte à remplir les réserves de glycogène et à réparer le tissu musculaire, pour vous permettre de récupérer.

Après un effort, le débit sanguin accroît. Le corps est plus sensible à l’insuline qui transporte le glucose dans les muscles, où il est transformé en glycogène et stocké jusqu’à ce que le corps en ait besoin. L’insuline amène les muscles à puiser dans les protéines pour stimuler la réparation musculaire. Si vous attendez plus, votre corps n’absorbera pas le glucose et les autres nutriments, et vous ressentirez une plus grande fatigue. Elle ne se manifestera peut-être pas de suite, mais les effets cumulés de semaines d’effort intense et d’un mauvais ravitaillement finiront par vous épuiser.

Le ravitaillement est primordial en cas d’effort vif, car les muscles sont mis à l’épreuve et vidés de leurs réserves de glycogènes. Pour une séance courte et peu intense de 30 min ou moins, il sera moins essentiel. Dans tous les cas, il est toujours bon de manger tout de suite pour vous habituer à associer repas et séances. Des scientifiques ont révélé une formule optimale pour reprendre des forces.

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Pas d’inquiétude si vous n’atteignez pas la quantité exacte : le plus important est de consommer des glucides et des protéines. Si vous consommez peu de glucides, prenez de 20 à 25 g de protéines pour être sûr d’en avoir assez pour réparer vos muscles. Renouvelez cette proportion de glucides et de protéines 2 h après. 

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QUELLE QUANTITÉ BOIRE ?

Cela dépendra de votre niveau de forme, des conditions météo et de votre taux de transpiration. Si vous êtes réhydraté, votre urine aura une couleur de limonade. Si elle est plus foncée (couleur jus de pomme) ou si vous n’avez pas bu depuis quelques heures, buvez davantage.

La réhydratation est probablement l’étape la plus critique du processus de récupération. Le plus souvent, il est conseillé d’étancher sa soif. L’eau remplit un grand nombre des fonctions essentielles du corps, telles que le transport sanguin de l’oxygène et des nutriments aux cellules ainsi que l’élimination des déchets contenus dans les muscles. En cas de déshydratation, le corps doit faire plus d’efforts pour remplir toutes ces fonctions, et vous vous sentirez plus fatigué.

Les repas ci-contre sont bourrés de protéines et de glucides pour vous aider à revenir en force. La plupart contiennent un ratio glucides/protéines idéal pour faciliter la récupération musculaire. Par ailleurs, ils sont riches en vitamines et minéraux pour vous maintenir en bonne santé au quotidien. Si vous surveillez votre apport calorique journalier, planifiez les séances pour pouvoir remplacer vos petits déjeuners, déjeuners ou dîners habituels par des repas de récupération. Si vous terminez une séance intense quelques heures
avant votre prochain repas, optez pour un en-cas de moins de 300 kcal contenant au moins entre 20 et 25 g de protéines.

Alimentez-vous en route

Young female athletes taking a break

Si vous courez 1 h ou moins, vous n’aurez pas besoin de manger sur le parcours. Mais si vous partez pour 1 h 15 ou plus, vous aurez besoin de refaire le plein en route. En général, les athlètes ont besoin de 30 à 60 g de glucides pour chaque heure au-delà de 1 h 15 d’entraînement. Voici ce que vous devez savoir pour vous booster sans perturber votre estomac.

MANGEZ TÔT ET SOUVENT N’attendez pas d’avoir faim ou d’être fatigué pour reprendre des forces. D’ici là, vos réserves seront vides et il sera difficile de remonter la pente. D’abord, essayez de vous alimenter entre 15 et 30 min après le début de la course. Recommencez de 15 à 30 min après, même si vous ne ressentez ni faim ni fatigue. Le but est de maintenir un niveau d’énergie stable et d’éloigner faim et fatigue avant qu’elles ne vous arrêtent.

AJOUTEZ DE L’EAU Assurez-vous de faire passer les glucides avec une gorgée d’eau. N’avalez pas les gels, gommes ou autres sources d’aliments riches en glucides avec des boissons énergétiques qui en contiennent aussi. Cela chargerait subitement votre estomac en glucides et vous précipiterait vers les toilettes les plus proches.

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PRENEZ NOTE Lorsque vous essaierez différentes sources d’énergie pendant les séances d’entraînement, gardez une trace de ce que vous avez consommé et ressenti après. Avez-vous eu un regain d’énergie ? Vous êtes-vous senti lourd ? Avez-vous su garder un rythme constant pour heurter le mur en fin de séance ? L’en-cas vous a-t-il fait du bien ou a-t-il perturbé votre estomac ?

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ESSAYEZ TOUT Il existe toute une gamme de boissons, gels et gommes énergétiques. Définissez ce que vous aimez et qui vous convient. Les gommes énergétiques sont des bouchées qui contiennent environ 5 g de glucides par portion. Les gels sont en général composés de 22 à 30 g de glucides par paquet alors que les barres renferment de 22 à 50 g de glucides et des protéines. Une partie de ces produits offre aussi des électrolytes. Certains athlètes, qui ne digèrent pas les aliments solides, optent pour les boissons sportives qui peuvent contenir de 15 à 30 g de glucides pour 50 cl. Chaque produit a sa propre composition de sucre et autres ingrédients : essayez donc autant de goûts et de marques que possible pour déterminer celui qui vous donne de l’énergie sans perturber votre estomac. En cas d’entraînement en vue d’une compétition, essayez la marque qui sera proposée aux stands de ravitaillement pour déterminer si elle vous convient.

OPTEZ POUR LE NATUREL Bien qu’il existe une foule de produits énergétiques transformés sur le marché, il est possible que vous ne puissiez tolérer aucun d’entre eux. Heureusement, vous trouverez des aliments plus classiques qui peuvent offrir le même coup de pouce sans les effets indésirables.

Pensez à vous hydrater

Pendant la course, le corps dévie le sang de l’appareil digestif vers les jambes et les poumons pour vous permettre de courir. Cela réduit le débit sanguin du système digestif, qui a plus de difficultés à gérer les liquides et les aliments.

Même s’il n’existe aucun moyen sûr d’empêcher ce phénomène, assurez-vous de boire de l’eau avec chaque en-cas consommé sur le parcours. Si votre estomac contient une grande quantité de sucres issus des gels ou boissons énergétiques, le corps ne peut plus les digérer et déverse les calories. Votre repas d’avant-course doit être faible en fibres et en lipides, qui contribuent à perturber l’estomac.

Étudiez également vos habitudes alimentaires. Y a-t-il un aliment très présent dans votre alimentation ou que vous consommez souvent avant les courses ? Si c’est le cas, vous pourriez gagner à supprimer cet aliment, afin de voir si vous diminuez les passages aux toilettes. Essayez un supplément à base d’huile de poisson, qui soulage les inflammations gastriques. Visez de 1 à 3 g par jour et vérifiez qu’il contient des oméga-3 EPA et DHA.

Tartinables et édulcorants

Bread with peanut butter and jelly

BEURRES DE FRUITS À COQUE

BIEN : Le beurre de cacahuètes naturel Élaboré exclusivement à partir de cacahuètes, il contient des graisses et de la vitamine E bonnes pour le cœur sans le sucre ajouté et les huiles hydrogénées.

MIEUX : Le beurre d’amandes Un peu plus coûteux que le beurre de cacahuètes, il est plus riche en magnésium et calcium, précieux alliés des os, et en lipides mono-insaturés qui réduisent le cholestérol.

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MAUVAIS : Le beurre de cacahuètes allégé La plupart des enseignes remplacent les graisses insaturées par du sucre ajouté ; l’apport calorique sera donc souvent le même que le produit classique mais avec plus de sucre.

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ÉDULCORANTS

BIEN : Le miel Les glucides faciles à digérer possèdent des antioxydants et des vertus antibactériennes. Emportez-en lors d’une course pour un en-cas à mi-parcours.

MIEUX : Le sirop d’érable Il offre un apport calorique environ 20 % plus faible que le miel ainsi qu’une plus large gamme d’antioxydants qui contribuent à la récupération musculaire. Utilisez-le pour sucrer légèrement yaourts nature et flocons d’avoine.

MAUVAIS : Le faux sirop d’érable Fabriqués à partir de sirop de maïs coloré et affiné, les substituts contiennent des calories vides et n’ont aucune vertu pour la santé.

TARTINABLES DE FRUITS

BIEN : La marmelade Faite à partir de fruits entiers, dont l’écorce d’orange. Si possible, optez pour les variétés adoucies avec des jus de fruits.

MIEUX : Le beurre de pommes La réduction des pommes donne une pâte à tartiner sans gras à la texture beurrée. Choisissez les marques sans sucres ajoutés.

MAUVAIS : Les confitures riches en sucre Évitez les confitures et conserves plus riches en sucre qu’en fruits. Comment les reconnaître ? C’est simple : le sucre précède les fruits dans la composition.

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Alimentation

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