Rencontre avec Liv Westphal, la championne de France de 5000 m

Vous courrez sur plusieurs distances. Pourriez-vous revenir sur l’entraînement type de votre semaine ?

Tout dépend de mon programme car j’alterne des semaines d’entrainement intense, des semaines de récupération sans oublier les semaines de compétition. Cela varie beaucoup. Pendant les semaines de charge à peu près normales, je dois faire trois – quatre footings de récupération, et trois séances de fractionnés. Et je rajoute deux – trois séances de musculation.

Sur les séances de récupération, vous réalisez quels types d’exercices ?

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Les footings de récupération varient de 12 à 15 km. Ce sont essentiellement des footings que je fais le soir après les séances pour faire tourner les jambes. Je fais une séance de fractionné le matin et puis le soir, six ou sept heures après, je pars faire 10 ou 12 km tranquillement. Ou alors la veille ou le lendemain de grosses sessions, je fais aussi ce type de footing suivi de lignes droites pour essayer d’activer les muscles.

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La nouvelle Nike Joyride a été spécialement conçue pour ces courses de récupération. Que vous a-t-elle apporté ?

Je suis une grande fan des Pegasus Turbo. Les Nike Joyride sont un peu moins moelleuses mais elles tiennent mieux le pied. Le but de ses chaussures n’est pas de vous aider à aller plus vite mais par contre, pour les footings de récupération, elles sont parfaites. Les petites billes font vraiment leur travail d’amortissement. Il y a un petit temps d’adaptation mais au bout de quelques foulées, les chaussures deviennent très agréables à porter.

Le pied est bien protégé grâce à la soquette intérieure. C’est une double protection que j’apprécie beaucoup tout comme le système de laçage ultra confortable.

Sur la partie récupération et alimentation, quelques astuces que vous aimez utiliser ?

Oui, bien sûr ! Après les grosses séances, j’essaie de manger dans les quinze minutes qui suivent la fin de l’entraînement. Un recovery shake, de yaourt, du cottage cheese, bref quelque chose qui donne de bonnes protéines aux muscles dans cette fenêtre de tir de quinze minutes. J’ai souvent l’habitude de m’entraîner vers 10 heures, donc généralement je finis à 12h. Après avoir mangé mon recovery shake ou mon yaourt, je rentre chez moi et je mange. Je vis seule donc j’aime bien tout préparer le matin. Comme ça, quand je rentre, j’ai un plat complet qui m’attend. Le timing est important pour que les muscle se reconstruisent au mieux. J’essaie aussi de varier les sources protéines que cela soit des sources végétales ou du poisson et de la viande. Sans oublier l’hydratation qui est essentielle !

Pour récupérer mentalement , quelles sont les activités que vous pratiquez ?

Je ne fais malheureusement pas de yoga ni de méditation. Même si j’aimerais bien essayer la méditation (rires) ! J’essaie aussi de relativiser beaucoup. Cela fait quelques mois que ma pratique du sport gagne en intensité. Avant, j’avais les études qui me permettaient de changer mon focus. J’avais un peu l’appréhension d’être top à fond dans l’athlétisme. Mais je pense que j’ai trouvé un bon équilibre d’autant plus que cela reste une passion avant tout. Ce n’est que du sport. Bref que le résultat d’une compétition soit bon ou mauvais, il faut toujours aller de l’avant. Cela permet aussi de ne pas trop se mettre la pression.

Tôt ou tard, les efforts finiront par payer.

Comme dans la vie, il y a des hauts et des bas, il y a des blessures qui sont le cauchemar de tout athlète. Mais justement, il faut savoir tirer des moments plus bas, de la hargne. C’est le mental qui fait la différence et qui permet de rebondir.

Il faut savoir aussi déconnecter quand il le faut, car ce n’est pas possible d’être à fond 24 heures sur 24, 365 jours par an. C’est aussi quelque chose qu’il faut apprendre. Là par exemple, je reviens de deux semaines de vacances, pendant lesquelles, je n’ai pas mis de chaussures de running et c’était très difficile de décrocher. Mais je sais aussi que les 12 mois qui viennent vont être très intenses, et il faut absolument garder de la fraîcheur.

Vous avez vécu une superbe expérience cette année au Kenya où vous êtes allée vous entraîner… Avec les Jeux Olympiques l’année prochaine, y-a-t-il des choses spéciales de prévues ?

Oui, justement, je vais essayer de repartir en altitude deux fois. Peut-être au Kenya à la mi octobre pour les championnats d’Europe de cross car ça c’est l’objectif de l’automne. Et puis ensuite un autre stage en avril pour préparer le 10000 mètres. Au Kenya, cela m’a beaucoup apporté sur le plan mental et humain. Sur le plan mental, en ne regardant plus seulement la montre, mais en faisant attention aux kilomètres, à la fréquence cardiaque. Là-bas, c’est beaucoup plus basé sur le ressenti. Les parcours sont tellement difficiles, l’altitude tellement éprouvante que vous ne pouvez pas passer votre temps à regarder la montre.

Qu’est-ce que la récupération et pourquoi en ai-je besoin ?

Article sponsorisé par Nike

 

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La récupération, ce n’est pas juste rien faire ?

Les plans d’entraînement mettent principalement l’accent sur l’importance des sorties longues, le travail sur les intervalles, des phases en côtes ou en montagne ainsi que d’autres sessions clés. Mais les moments de pause entre les séances d’entraînement que vous utilisez pour vous reposer et récupérer sont tout aussi importants. Si vous ne travaillez pas votre récupération pour permettre à votre corps de s’adapter, vous risquez de rater une phase cruciale de votre entraînement.

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Comment ça marche?

C’est un cycle. Nous faisons un effort pour faire quelque chose, nous sommes fatigués, nous récupérons, puis nous recommençons. Si l’équilibre est correct, notre corps passe par un processus d’adaptation, nous préparant à atteindre des objectifs plus ambitieux. Nous construisons des muscles plus forts et de meilleurs systèmes pour traiter les déchets chimiques produits par l’exercice. Enfin, nous reconstituons notre énergie et reconstruisons notre mental.

À quelle vitesse cela se produit-il ?

La récupération commence dès que vous laissez voter corps se reposer. Votre corps est le plus réceptif immédiatement après votre exercice. Consommer des glucides dans les 30 minutes qui suivent votre entraînement est le moyen idéal pour vous aider à faire le plein de muscles. De même, un apport rapide en protéines aidera à reconstruire les fibres musculaires endommagées (une boisson protéinée ou un lait au chocolat sont parfaits, car ils contiennent un mélange des deux).

Que puis-je faire pour l’optimiser ?

Le remplacement des fluides perdus est crucial pour que votre corps récupère le plus rapidement possible. Buvez graduellement jusqu’à ce que votre urine devienne pâle. Si elle est jaune foncé, vous êtes toujours déshydraté. Votre sueur contient également beaucoup de sels minéraux – une boisson sportive à base d’électrolyte peut remplacer cela. Un étirement après la course est également une excellente occasion de vérifier les points douloureux dans votre corps. Si vous pouvez vous rendre chez un massothérapeute sportif, il peut souvent ressentir une contraction des muscles que vous n’avez pas remarqués ou que vous avez appris à ignorer. Si vous ne pouvez vous permettre un traitement régulier, optez pour un traitement spécial après un entraînement intensif ou une grande course.

Que puis-je faire d’autre ?

Nos corps sont plus intelligents que ce que nous leur accordons parfois. Essayez donc de ne pas interférer avec le processus de récupération naturel en utilisant des anti-inflammatoires, à moins que vous ne luttiez vraiment contre une douleur tenace. Arroser vos jambes avec de l’eau froide, ou alterner le chaud et le froid, peut aider, la théorie étant que fermer et ouvrir les vaisseaux sanguins est un moyen de stimuler le rinçage des déchets produits par vos muscles.

Ça a l’air dur. Puis-je simplement dormir pour que mes jambes aillent mieux ?

L’importance du sommeil en tant qu’aide au rétablissement est énorme. Les hormones naturelles libérées facilitent le processus de réparation et de renforcement des os et des muscles. Ainsi, lorsque vous planifiez votre entraînement, veillez également à bien dormir.

J’ai entendu parler de « récupération active ». Qu’est-ce que c’est ?

C’est un exercice supplémentaire pour aider votre corps à surmonter une séance difficile. Une marche douce (« récupération ») effectuée à un rythme très lent (généralement le lendemain) peut stimuler la circulation sanguine et évacuer les déchets qui peuvent causer des douleurs. Et une course de récupération sur des jambes fatiguées peut aider votre corps à apprendre à faire face à la fatigue. Quoi qu’il en soit, il est important de vous rappeler l’objectif de cette séance d’entraînement (récupération) et de ne pas aller trop vite – une erreur courante.

Quelque chose que je devrais éviter ?

Oui – ne planifiez pas des séances d’entraînement difficiles trop rapprochées pour optimiser votre temps de récupération. Laissez au moins un jour entre deux séances au cours de votre semaine d’entraînement et assurez-vous également que votre emploi du temps contient une semaine de récupération tous les mois environ, lorsque votre kilométrage est réduit pour encourager la récupération.

Que peut-il arriver si je ne récupère pas correctement ?

Le surentraînement est l’un des problèmes les plus courants chez les coureurs. Il existe de nombreux symptômes, notamment : perte d’enthousiasme ; fatigue ; douleur ; mauvaise humeur ; mauvaise concentration ; changements dans les habitudes de sommeil ; perte d’appétit ; perte de libido ; augmentation du nombre de rhumes et d’infections ; et une fréquence cardiaque au repos élevée. Si cela vous ressemble, alors il serait peut-être temps de faire plus attention à l’importance de la récupération.

Nike Joyride Run Flyknit, une chaussure idéale pour la récupération

Courir sur des billes, c’est désormais possible ! La Joyride Run Flyknit embarque en effet des milliers de petites billes dans sa semelle, des billes en TPE, un copolymère de plastique et de caoutchouc. Pourquoi ce matériau ? Parce qu’après des centaines de tests et plus de cent cinquante matériaux testés, il s’est révélé la combinaison idéale pour offrir ce que recherchaient les ingénieurs de Nike : une légèreté dans la course qui donne l’impression de courir sur des bulles.

Une sensation de légèreté

Contrairement au coussin d’air classique, le fonctionnement de l’amorti des billes permet une meilleure sensation, comme si vous courriez sur du sable. Le principe est simple : quand vous courrez avec cette chaussure, l’air emprisonné entre les billes s’échappe lorsqu’il est comprimé, ce qui permet de ressentir une grande douceur lors du contact avec le sol.
Si au début de notre première course, nous étions très concentrés sur la sensation procurée par les billes (comme du sable, un effet renforcé par la transparence de la chaussure), les premiers kilomètres passés, nous avons pu apprécier la douceur d’une course, une sensation très différente par rapport à une mousse classique : les billes sont plus légères et réactives, ce qui permet de réduire la fatigue des jambes sur le long terme.

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Pour tous les coureurs

L’autre tour de force de la chaussure est de s’adapter à tous les types de coureurs. Contrairement à une mousse classique qui n’évolue pas en fonction de votre foulée, les billes ont l’avantage de s’adapter à votre façon de courir et d’offrir ainsi une chaussure personnalisée pour tous.
Pour une efficacité optimale, les billes sont dispersées pour correspondre aux besoin spécifiques de votre foulée. (Par exemple, s’il y a 8000 billes au total dans une chaussure de course, environ 50% des perles sont situées sous le talon, tandis que 5% offrent un amorti au niveau des orteils.)
La Joyride Run Flyknit comporte trois zones où sont positionnées les billes. Le talon contient le plus de billes pour absorber l’impact de la course, tandis que les billes de l’avant-pied sont moins nombreuses et utilisées pour faire passer le pied en avant tout au long du cycle de marche. Des protections empêchent les perles de se tasser sous des zones de basse pression, telles que la voûte plantaire ou les orteils, tout en laissant les perles bouger autour du pied, comme le sable sur la plage.
Les perles constituent la première étape de la personnalisation pour Nike, principalement en ce qu’elles s’adaptent parfaitement au pied et offrent un ajustement « sur mesure ». Le nombre de perles dans chaque chaussure est basé sur le rapport poids moyen coureur / taille de chaussure. Dans une taille 44, il y aura 10 000 billes dans chaque chaussure, dans une taille 42, il y en aura 9 000, etc.

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Pour des séances de récupération

Contrairement à la VaporFly 4%, les billes offrent un roulement élastique, réactif et confortable qui conviendra parfaitement aux séances de récupération, à un cycle d’entraînement ou à ces courses plus courtes.
La Nike Joyride Run Flyknit coûte 180 euros et est d’ores et déjà disponible pour les membres Nike à partir d’aujourd’hui. La Joyride sera disponible sur le site Nike.com à partir du jeudi 15 août.

Nike Fe/Nom Flyknit Sports Bra, la nouvelle donne ?

J’avais justement envie de varier mes entraînements et de me mettre à une séance de musculation pour raffermir mon dos et mes jambes. Nous sommes maintenant en plein mois de mai, un mois où j’aime m’entraîner dehors. Pas question pour moi d’aller donc de m’enfermer en salles : j’ai la chance d’habiter près d’un grand parc où de nombreuses machines sont en libre service. Merci la ville de Paris !

Une brassière ultra légère

La brassière Nike Fe/Nom Flyknit Sports Bra impressionne par sa légèreté. Disponible chez Intersport.
La brassière Nike Fe/Nom Flyknit Sports Bra impressionne par sa légèreté. Disponible chez Intersport.

La première impression quand je découvre la brassière Nike Fe/Nom Flyknit Sports Bra est la légèreté du produit. Présentée comme un soutien-gorge à forte résistance qui permet de s’entraîner de manière intense, la brassière est fabriquée dans un matériau Flyknit très agréable au toucher et extensible qui donne l’impression d’un confort sans compromis sans pour autant empêcher la respiration. Les brassières de sport fournissent un soutien en encapsulant ou en comprimant les seins. Le soutien-gorge Nike Fe/Nom Flyknit Sports Bra fait les deux, offrant un bon niveau de soutien, sans fils, sans coussinets ni stabilisateurs grâce à une réduction drastique du nombre de pièces utilisées : en moyenne 41 pièces pour un soutien-gorge classique à seulement 2 pour la Nike Fe/Nom Flyknit Sports Bra : un panneau avant et un panneau arrière. L’impression de légèreté est optimale.

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Une seconde peau

Pour commencer doucement, plusieurs séquences de pompes avec la nouvelle Nike Fe/Nom Flyknit Sports Bra.
Pour commencer doucement, plusieurs séquences de pompes avec la nouvelle Nike Fe/Nom Flyknit Sports Bra.

Cette impression est confirmée : la première fois que j’ai enfilé la brassière Nike Fe/Nom Flyknit Sports Bra, j’ai été immédiatement frappée par la sensation qu’offre le tissu. Il est tellement soyeux ! On dirait vraiment une seconde peau : il est nettement plus doux que les autres brassières des soutiens-gorge de sport que j’ai pu tester. Le temps de s’échauffer pendant quelques foulées afin de rejoindre le lieu de mon défi et je suis surprise à la fois par la liberté de mouvement qui me permet de respirer profondément et par le contrôle des rebonds. Cela promet !

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Place à l’intensité

Si le comportement de la Nike Fe/Nom Flyknit Sports Bra s’avère très agréable pendant la phase d’entraînement, place aux choses sérieuses : en collaboration avec Nike, Intersport nous a mis au défi de tester une nouvelle discipline qui nous pousse à sortir de notre zone de confort. Dans ma pratique quotidienne, je fais peu d’exercices de musculation et j’ai toujours été tentée par tester le street workout, une discipline qui mêle la gymnastique et la musculation et qui mélange les figures de force, de souplesse et d’équilibre. Ce sera mon challenge et cela me permettra de tester le maintien de la Nike Fe/Nom Flyknit Sports Bra dans toutes les situations possibles.

Je commence tranquillement par du rameur, histoire de ne pas trop brusquer mes muscles. Le maintien est agréable même quand j’accélère le mouvement et l’intensité. Le contact avec le tissu est agréable même si je trouve peut-être un peu haute la zone proche des aisselles.

J’enchaîne par la planche abdominale. À chaque fois que je passais devant ce parc, je ne pensais pas que ces machines pouvaient provoquer un travail aussi intense des muscles. Cela commence à devenir vraiment compliqué pour moi. La Nike Fe/Nom Flyknit Sports Bra, elle, continue de faire son travail de maintien sans souffrir. La chanceuse.

Clairement, quand je cours, mes bras, je n’y pense pas trop. Je sais que c’est une erreur car travailler les muscles de ses bras, c’est aussi travailler ses dorsaux et toute la musculature du dos. Dès les premières tractions, je comprends que la séance va être dure et longue. Enchaîner par les barres parallèles, l’espalier puis finir par les barres de tractions, c’est dur, très dur. De son côté, La Nike Fe/Nom Flyknit Sports Bra assure dans toutes les situations, le maintien est agréable, mes seins sont parfaitement maintenus. Quels que soient les exercices, je n’ai eu aucun souci à réaliser mes mouvements et je n’ai pas connu de frottements désagréables avec le tissu même si par rapport à ma physionomie, je trouve que la brassière monte un tout petit peu trop haut.

Je finis par de l’ellipitique, histoire d’aider mes bras endoloris à calmer le jeu. Ils n’auront jamais autant travaillé… Petite astuce pratique, ce soutien-gorge peut paraître un peu lent à sécher, le tissu étant assez épais. Mais c’est aussi parce qu’il absorbe très efficacement la sueur pendant les exercices.

Les bonnes céréales (2/2)

Les meilleures céréales complètes pour vous

Avec tous ces emballages aux couleurs naturelles, il est parfois difficile de distinguer les céréales complètes des céréales raffinées. Les pains bruns ne contiennent pas tous des céréales complètes, il existe même des pains blancs aux céréales complètes. Pour les reconnaître, vous devez retrouver le mot « complètes » devant les céréales dans la liste des ingrédients. Découvrez ci-contre les meilleures céréales complètes pour les coureurs et leurs bienfaits pour la santé.

Les céréales saines

Amarante : L’amarante est la graine de la plante du même nom. Elle est riche en protéines et en minéraux comme le calcium, le fer, le magnésium et le phosphore. Ces nutriments, peu présents dans notre alimentation, renforcent les os et sont bons pour le sang.

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Orge : Avec 8 g de fibres pour une portion de 40 g, l’orge contient plus de fibres que toutes les autres céréales complètes. Elle est aussi riche en antioxydants, en vitamines et en minéraux (magnésium et phosphore), indispensables à la bonne santé des os, et en fer et en potassium, qui sont bons pour le sang et la circulation. Préférez l’orge complète ou l’orge mondée. À noter que l’orge perlée n’a plus de son.

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Sarrasin : Le sarrasin a une teneur élevée en zinc, en cuivre et en manganèse, des nutriments essentiels en petites quantités mais peu présents dans les produits alimentaires classiques. Le sarrasin contient aussi beaucoup de protéines, qui favorisent le développement musculaire – environ 6 g dans 170 g de gruau cuit. Il est riche en fibres solubles (améliorent les taux de cholestérol) et en amidon résistant (bon pour la digestion).

Maïs : Le maïs apporte 10 fois plus de vitamine A (bonne pour la vue) que les autres céréales complètes. Il est riche en antioxydants et en caroténoïdes, qui sont associés à une bonne santé oculaire. Comme il ne contient pas de gluten, il est très apprécié des personnes souffrant de la maladie cœliaque ou qui suivent un régime sans gluten.

Avoine : Si vous voyez « avoine » ou « farine d’avoine » dans la liste des ingrédients, il s’agit de céréales complètes. L’avoine conserve toujours le son et le germe lorsqu’elle est transformée. Elle a fait l’objet de nombreuses études et a été associée à une diminution du risque de maladie cardiaque, de diabète de type 2, de certains cancers et d’asthme. C’est un très bon choix si vous courez et faites attention à votre poids : 250 g de flocons d’avoine cuits contiennent environ 6 g de protéines et 2 g d’acides gras insaturés bons pour le cœur par portion, ce qui est plus que la plupart des autres céréales. Les acides gras prolongent la sensation de satiété.

Quinoa : Depuis quelques années, le quinoa est très populaire car il est sans gluten et contient une protéine complète. Facile à préparer et cuit en 15 min, c’est le choix préféré des végétariens, seul ou en tant qu’ingrédient dans des barres énergétiques, boissons, céréales ou autres aliments sains. Il contient également plus de potassium que les autres céréales complètes, avec 159 mg pour une portion de 180 g. Le potassium diminue la tension artérielle et prévient les crampes musculaires.

Riz (brun, noir, rouge, etc.) : Facile à cuisiner et à digérer, le riz est une excellente source de glucides pour récupérer après votre sortie de course à pied. La plupart des variétés complètes sont riches en fibres et en nutriments comme le manganèse et le sélénium, indispensables au métabolisme des glucides et des lipides.

Seigle : L’endosperme du seigle est très riche en fibres. De ce fait, les aliments faits à partir de seigle ont souvent un indice glycémique plus faible que les autres céréales complètes. Le seigle contient un type unique de fibre, l’arabinoxylane, connue pour son activité antioxydante élevée qui aide à lutter contre l’inflammation et soulage les douleurs musculaires. Une étude a montré que le seigle améliore la santé gastro-intestinale et prolonge la sensation de satiété, ce qui permet de mieux contrôler son poids.

Blé complet : De loin la céréale la plus courante – pains, pâtes et autres aliments –, le blé complet réduit le risque d’AVC, de diabète de type 2, de maladie cardiaque, d’asthme, de maladie inflammatoire ou encore d’obésité.

Riz sauvage : Contrairement à d’autres variétés comme le riz brun, le riz sauvage contient 2 fois plus de protéines et de fibres, mais moins de fer et de calcium.

Céréales sans gluten

Vous ne mangez pas de gluten ? Vous pouvez tout de même manger des céréales complètes. Plusieurs ne contiennent pas de gluten, les voici : Amarante,  Sarrasin, Maïs, Quinoa, Riz, Sorgho, Teff, Riz sauvage.

Mode d’emploi

Faites simple : Pour manger 3 à 5 portions de céréales complètes tous les jours, réduisez les produits contenant des céréales raffinées, comme le pain blanc, et augmentez votre consommation d’aliments contenant des céréales complètes (riz brun, quinoa, flocons d’avoine).

Lisez la liste des ingrédients : Cherchez le mot « complet » dans les ingrédients (pas seulement « blé »). Et ce n’est pas parce que le pain est brun qu’il contient des céréales complètes.

Mangez au bon moment : évitez de grignoter des céréales complètes juste avant un entraînement, car elles sont plus longues à digérer et vous pourriez avoir mal au ventre. Intégrez-les dans vos repas quotidiens, plutôt après des séances intenses – sortie longue ou fractionné – lorsque votre organisme a besoin de glucides pour reconstituer ses réserves de glycogènes et réparer vos muscles.

Les bonnes céréales (1/2)

À l’instar des sucres, il y a une grande différence entre les céréales raffinées utilisées dans les biscuits, les gâteaux et autres produits industriels – qui sont en effet responsables de problèmes de surpoids – et les céréales complètes comme l’avoine, le sarrasin, le quinoa et le riz sauvage, qui ont des bienfaits pour la santé.

Les céréales raffinées peuvent être dangereuses pour votre alimentation, mais les céréales complètes sont essentielles. Si vous les supprimez, vous aurez du mal à atteindre vos objectifs de perte de poids et de course. Dans ce chapitre, vous allez découvrir les raisons pour lesquelles les céréales complètes sont un élément si important de votre alimentation et comment les distinguer des céréales raffinées.

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Complètes vs raffinées

Les céréales complètes comprennent l’endosperme, le germe et le son dans les mêmes proportions que lors de leur récolte. Riches en antioxydants et en nutriments, elles diminuent la tension artérielle et le cholestérol, réduisent le risque de cancer, de maladie cardiaque, de diabète de type 2 et d’obésité et, grâce à leur teneur élevée en fibres, améliorent les réponses glycémique et insulinique après un repas.

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Et contrairement à la carbophobie qui s’est propagée ces dernières années, il a été démontré que les céréales complètes favorisent la perte de poids. La teneur élevée en fibres des céréales complètes prolonge la sensation de satiété, prévenant ainsi les excès alimentaires.

Même si les céréales raffinées, celles que l’on trouve dans le pain, les pâtes traditionnelles, les biscuits, les beignets et les croissants, vous apporteront de l’énergie pour vos sorties, elles n’ont pas les mêmes bienfaits durables pour la santé. Elles n’ont plus le son, l’endosperme et le germe, riches en nutriments, qui sont retirés pour le goût, la texture et une meilleure conservation.

Ces produits contiennent souvent des acides gras saturés, du sucre, du sel et des calories vides, qui empêchent de maigrir. Quant aux conséquences sur votre glycémie : les céréales raffinées n’ont pas de fibres et ne procurent pas la même sensation de satiété que les céréales complètes. Elles sont digérées si rapidement qu’elles entraînent un pic de votre glycémie, qui chute rapidement pour vous laisser sans énergie. Depuis que des études ont établi un lien entre les maladies chroniques, comme le diabète et les maladies cardiaques, et les régimes alimentaires qui envoient votre glycémie faire les montagnes russes, il est conseillé d’éviter les céréales raffinées et hautement transformées.

Les céréales complètes permettent une libération d’énergie lente et régulière et la plupart ont un indice glycémique bas. L’orge, par exemple, a un IG de 25, alors qu’une baguette blanche a un IG de 95.

Quelle quantité ?

Les céréales complètes sont des glucides. La quantité que vous devez consommer dépend en partie de vos entraînements et de votre régime. Plus vos séances seront intenses, plus vous aurez besoin de céréales. Cela dit, la plupart des coureurs devraient augmenter leur apport en céréales complètes, quelle que soit l’intensité de leur entraînement. Pour les adultes, il est recommandé de manger au moins 3 à 5 portions de céréales complètes par jour, soit 2 fois plus que ce que nous avons tendance à consommer habituellement.

Au bon moment

Pour que les céréales complètes s’intègrent parfaitement dans votre alimentation et ne nuisent pas à vos objectifs de course et de perte de poids, il est important de manger la bonne quantité au bon moment.

Les céréales complètes sont très caloriques, et comme il est facile d’en verser trop (riz, céréales), nous vous conseillons de peser les portions. Voici quelques exemples de portion par personne :
– 100 g de riz, boulgour, pâtes, céréales cuits
– 25 g de pâtes, riz ou autres céréales secs
– 1 tranche de pain
– 40 g de flocons de céréales

En raison de la teneur élevée en fibres des céréales complètes, il est important de les manger au bon moment. Si vous mangez une tranche de pain complet juste avant un entraînement, vous risquez de souffrir de douleurs gastro-intestinales. Pour éviter tout problème gastrique, ce que vous mangez 1 h avant votre sortie doit contenir moins de 7 g de fibres. Gardez les céréales complètes pour votre repas postentraînement, quand votre organisme est prêt à absorber les nutriments, à réparer les muscles et à reconstituer ses réserves de glycogènes.

Les aliments contenant des céréales complètes constituent d’excellents repas après une sortie, car ils contiennent des protéines et des acides aminés qui favorisent l’accélération de la récupération. étalez des œufs brouillés sur une tranche de pain complet ; mélangez des grains de blé cuits avec des épinards et un blanc de poulet grillé ; ajoutez des edamames (fèves) dans un bol de riz brun ou buvez un café au lait écrémé pour accompagner votre tartine aux céréales complètes au petit déjeuner.

Fruits et légumes : des sources d’énergie oubliées (3/3)

Cuisinez en préservant les nutriments

Les nutriments contenus dans ces fruits et légumes sont souvent éliminés lors de la cuisson. De nombreuses vitamines, dont les vitamines hydrosolubles comme la vitamine C, la thiamine (B1), la riboflavine (B2), l’acide folique et la vitamine B12 sont sensibles à la chaleur, à l’air et même à la lumière (riboflavine). Plus vous cuisinez vos fruits et légumes longtemps, plus vous utilisez de l’eau, plus la température est élevée et plus vous perdez de nutriments (et de goût). Voici nos conseils pour préserver les nutriments et les saveurs de vos ingrédients.

Mangez cru La plupart du temps, vous pouvez manger ces aliments au naturel, sous forme de salades, de smoothies ou à croquer.

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Soyez minimaliste Optez pour un temps de cuisson, une température et une quantité d’eau minimaux. L’eau libère les vitamines hydrosolubles des aliments. La preuve : observer l’eau de cuisson quand vos légumes sont cuits. Si elle est colorée, ce sont les vitamines hydrosolubles qui ont été extraites des légumes. Pour les garder, vous pouvez boire l’eau de cuisson en bouillon.

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Faites cuire à la vapeur La cuisson à la vapeur est idéale pour cuisiner les légumes tout en préservant les nutriments essentiels. C’est très bien pour les courgettes et les brocolis, qui conservent leurs précieux antioxydants.

Faites bouillir L’eau bouillante peut éliminer les vitamines et les minéraux de certains légumes. Si vous les faites cuire dans l’eau bouillante, couvrez votre casserole pour réduire au minimum le temps de cuisson. Utilisez l’eau de cuisson, riche en nutriments, dans vos sauces et soupes.

Utilisez le micro-ondes Les micro-ondes n’ont pas toujours eu une bonne image, mais les études indiquent qu’ils sont sûrs. Les cuisiniers les utilisent car le temps de cuisson est très court et il faut très peu d’eau.

Faites revenir En faisant revenir vos légumes rapidement à feu vif dans un peu d’huile, vous diminuez au minimum la perte en nutriments. Les juliennes de légumes sont savoureuses.

Faites cuire au four ou rôtissez Cette méthode permet à certains légumes de conserver, voire de booster, leurs nutriments (artichauts, brocolis, asperges, haricots verts, aubergine, maïs, blettes, épinards et poivrons). D’autres légumes perdent leur pouvoir antioxydant lorsqu’ils sont exposés à des températures élevées (choux de Bruxelles, poireaux, choux-fleurs, pois, courgettes, oignons, haricots, céleri, betteraves et ail). Blanchissez les légumes (sans faire bouillir l’eau) ou mangez-les crus si possible.

Faites du jus Les jus et les smoothies sont un excellent moyen de manger des fruits et légumes crus, tant qu’ils sont composés d’aliments sains – ils peuvent parfois être aussi caloriques qu’un milkshake. Les jus peuvent avoir des bienfaits pour la santé, notamment si vous mangiez peu de fruits et de légumes avant. Mais certains extracteurs de jus n’incorporent pas la pulpe pleine de nutriments et les fibres. Si vous préférez un smoothie peu calorique, utilisez les fruits et légumes entiers (congelés si vous voulez). évitez d’ajouter du miel, du jus de fruit concentré, un yaourt sucré, du lait entier, de la crème ou de la glace. Les smoothies les plus sains contiennent au moins 2 portions de fruits et légumes. Pour un smoothie de récupération, ajoutez une source de protéines comme les protéines de lactosérum en poudre, du lait écrémé ou un yaourt grec.

Mode d’emploi

Évaluez votre apport en fruits et légumes : Pensez à vos repas et en-cas. Combien de fruits et légumes mangez-vous régulièrement ? Mangez-les au bon moment. évitez de manger des aliments ou de boire des liquides contenant plus de 7 g de fibres par portion si vous prévoyez de courir dans l’heure qui suit.

Ajoutez une portion de légumes dans un repas par jour : Vous n’aimez pas les légumes ? Coupez-les finement et incorporez-les dans une sauce tomate. Mixez-les dans un blender avec de la glace, un yaourt et du lait pour vos smoothies.

Mangez une portion de fruit en guise d’en-cas : Les bananes, oranges et pommes sont facilement transportables et apportent le plein d’énergie quand vous sortez.

Fruits et légumes : des sources d’énergie oubliées (2/3)

Les fruits et légumes ne sont pas tous égaux

Depuis quelques années, les fruits ne sont plus aussi prisés en raison de la popularité des régimes pauvres en glucides et de la découverte des dangers du sucre. Mais les 23 g de sucre naturellement présents dans une orange n’auront pas le même effet sur votre organisme que la même quantité de sucre ajouté dans (et sur) un beignet. Pourquoi ? En plus du sucre, les fruits contiennent des vitamines, des minéraux et des phytonutriments qui préviennent les maladies chroniques et renforcent le système immunitaire, et de l’eau pour une bonne hydratation. De plus, les fibres présentes dans la peau des fruits et des légumes sont digérées progressivement ; elles ne provoquent pas les mêmes pics et chutes d’énergie que le sucre de table. Ces fibres renforcent votre cœur et améliorent le fonctionnement de votre système gastro-intestinal. Si vous voulez manger moins de sucre, mangez moins de produits alimentaires transformés avec sucres ajoutés et consommez des fruits, riches en nutriments et excellents pour la santé.

   Cela dit, les fruits et légumes ne sont pas tous égaux. Dans la plupart des cas, il vaut mieux les manger crus. Une portion de 100 g de pomme séchée contient 49 g de sucre et 209 calories, et vous risquez de rester sur votre faim. La même portion de pomme crue contient seulement 52 calories et 11 g de sucre, mais apporte également de l’eau, des fibres, des vitamines et des nutriments. Les légumes séchés peuvent contenir beaucoup de sucres ajoutés et de lipides. Les paquets de chips aux légumes semblent être une alternative plus saine aux apéritifs classiques, mais en regardant les valeurs nutritionnelles, vous verrez que ce n’est pas le cas. Si vous avez une envie de croquant salé, cuisinez !

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La crème de la crème

Quels sont les meilleurs fruits et légumes ? En 2014, des chercheurs des Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies ont établi un classement en fonction de leur densité nutritionnelle. Les 47 fruits et légumes de cette liste, classés selon la densité de 17 nutriments (dont le fer, la riboflavine, la niacine, l’acide folique et les vitamines B6, B12, C et K) réduiraient les risques de maladie cardiaque et de cancer.

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Le cresson, un légume-feuille très riche en antioxydants et en vitamine K, est en tête du classement, suivi du chou chinois, de la blette, de la feuille de betterave, de l’épinard, de la chicorée, de la feuille de laitue, du persil, de la laitue romaine, du chou cavalier, de la feuille de navet, de la feuille de moutarde, de l’endive, de la ciboulette, du chou kale, de la feuille de pissenlit, du poivron rouge, de la roquette, du brocoli, de la citrouille, du chou de Bruxelles, de l’oignon nouveau, du chou-rave, du chou-fleur, du chou et de la carotte.

Mieux ensemble

Certains aliments ont un effet sur les nutriments d’autres aliments. On parle alors de synergie alimentaire. Voici quelques nutriments complémentaires, qui vous apportent de meilleurs bénéfices lorsqu’ils sont consommés ensemble.

Vitamine D + calcium La vitamine D aide l’organisme à absorber le calcium, qui renforce les os et prévient les fractures de fatigue. Pour un adulte moyen, il est recommandé de consommer 600 UI (unités internationales) de vitamine D et 1 000 mg de calcium par jour.

Conseils : les produits laitiers comme le lait, le fromage et les yaourts contiennent du calcium, tout comme le brocoli, le chou kale et le chou chinois. Certains aliments, comme le porridge, le jus d’orange et les céréales, sont enrichis en calcium. La vitamine D est présente dans le saumon, le thon, les sardines, le maquereau, les crevettes, les champignons, le jaune d’œuf et dans les produits enrichis comme certains jus d’orange et pains.

Fer + vitamine C En plus de renforcer votre système immunitaire, la vitamine C aide votre organisme à absorber le fer. C’est particulièrement important si vous êtes végétarien et mangez uniquement des sources de fer végétales (qui ne sont pas absorbées aussi facilement), comme les lentilles, les pois chiches et les haricots noirs.

Conseils : les tomates, les brocolis, les agrumes, les légumes feuilles, les fraises et les poivrons sont riches en vitamine C. Le fer est présent dans les feuilles de betterave, le chou kale, les épinards, les graines de moutarde et les céréales enrichies en fer.

Légumes + bon gras Les acides gras monoinsaturés, comme ceux présents dans l’huile d’olive, l’avocat, les noix et les amandes, diminuent le cholestérol et le risque de maladie cardiaque et aident l’organisme à absorber les antioxydants et les vitamines liposolubles (A, D, E et K) présentes dans les légumes tels que les carottes, le brocoli, les pois, les épinards et les patates douces.

Conseils : assaisonnez vos salades avec de l’huile d’olive, des noix, des pistaches ou du fromage râpé. Ajoutez de l’huile d’olive dans vos pâtes.

Protéines + glucides Les protéines favorisent le développement de la masse musculaire et la sensation de satiété et elles ralentissent l’absorption du sucre provenant des glucides par votre organisme pour éviter les fringales. Quand vous mangez des bons glucides issus de céréales complètes, de fruits et de légumes, accompagnez-les de protéines, surtout après un entraînement. Selon une étude, manger un en-cas glucidico-protéiné dans les 30-60 min suivant un entraînement favorise la récupération (lire chapitre 20).

Conseils : des céréales avec du lait ou un biscuit anglais nappé de beurre de cacahuète contiennent des glucides et des protéines. Testez une pomme avec du beurre de noix de cajou, un pain pita avec du houmous ou une tranche de pain complet avec du thon et une vinaigrette miel-moutarde.

Fruits et légumes : des sources d’énergie oubliées (1/3)

Mais l’on oublie que les fruits et les légumes frais apportent un grand nombre de glucides nécessaires pour courir, sans les additifs et effets secondaires peu savoureux qui alourdissent les coureurs sur le bitume et sur la balance.

Comparons un bagel et une banane – les coureurs choisissent souvent l’un ou l’autre avant une course. Rapide coup d’œil sur le nombre de calories : quasiment identique. Le bagel semble être un choix plus sain : 180 calories, 36 g de glucides, 6 g de sucre et 7 g de protéines pour un bagel nature. La banane contient 105 calories, avec 27 g de glucides, 14 g de sucre et 1,3 g de protéines.

Regardons de plus près. La banane contient de nombreux nutriments nécessaires à un coureur, dont la vitamine B6 (qui favorise la transformation des protéines et des sucres en énergie et est impliquée dans le développement cellulaire), le magnésium (contraction musculaire et métabolisme énergétique, endurance et capacité aérobie) et le potassium, qui permet d’éviter les déséquilibres électrolytiques pouvant provoquer des crampes lorsque vous courez. Aucun nutriment similaire à signaler dans le bagel.

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Au cours des dernières années, les chercheurs ont découvert que les fruits et légumes avaient une capacité de protection contre les maladies chroniques les plus répandues et graves, comme le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires.

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Cela ne veut pas dire qu’il faut devenir végétarien, mais manger beaucoup de fruits et légumes peut vous aider à être en bonne santé et à ne pas succomber aux maladies chroniques liées au vieillissement – ou du moins acceptées comme tel dans l’imaginaire collectif. Ils apportent également des glucides de haute qualité pour vos sorties de course à pied.

Il est vrai que les bananes, les pommes et les carottes font beaucoup moins envie qu’un bagel croustillant au fromage frais. Pourtant, ces fruits et légumes apportent autant d’énergie, ainsi que des nutriments et des minéraux essentiels qui vous aideront à mieux récupérer d’une séance difficile et vous protègeront contre les maladies chroniques comme l’AVC, les maladies cardiaques et l’hypertension. Si vous pouvez prévenir ces maladies, vos objectifs de poids et de course seront à votre portée.

Cela dit, certains fruits et légumes sont meilleurs que d’autres lorsque vous courez. Ceux que vous pouvez manger avec la peau (pommes, patates) contiennent beaucoup de fibres. Ces dernières sont excellentes car elles procurent une sensation de satiété et renforcent le système immunitaire. Mais si vous prévoyez de courir dans les 60 prochaines minutes, évitez de manger des aliments contenant plus de 7 g de fibres par portion.

Vous trouverez ci-dessous une liste de fruits et légumes riches en bons glucides et en nutriments. Mangez des fruits et légumes de saison. Ceux récoltés avant maturité dans un pays situé à plusieurs milliers de kilomètres contiennent beaucoup moins de nutriments, qu’ils peuvent en outre perdre au cours de leur long voyage (poires d’Argentine, brocolis d’Espagne) tout en récupérant des conservateurs qui sont ajoutés pour éviter qu’ils ne s’abîment lors du transport.

À retenir

Concernant les bénéfices des fruits et légumes, le poids et le sport ne sont que la partie immergée de l’iceberg. Une étude de 2012 a conclu qu’ils peuvent réduire le risque d’hypertension, de maladies cardiaques et d’AVC et pourraient même diminuer le risque de cancer, prévenir la prise de poids associée au diabète de type 2 et réduire le risque de maladies oculaires, de démence, d’ostéoporose, d’asthme, de BPCO et de polyarthrite rhumatoïde.

Les glucides, mode d’emploi

Évaluez vos besoins journaliers en glucides

Notez la quantité de glucides que vous mangez pendant une semaine et comparez avec nos recommandations. Augmentez ou réduisez votre apport si nécessaire.

Intégrez des glucides sains

Si vous avez supprimé tous les glucides pour suivre un régime pauvre en glucides, essayez de réintroduire des bons glucides pendant une semaine. Observez vos sensations lors de vos entraînements et votre récupération entre chaque séance.

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Mangez des glucides quand c’est nécessaire

Planifiez vos repas et en-cas les plus riches en glucides juste avant, pendant et juste après les séances intenses.

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