Astuces pour tous les coureurs

Demandez à un coach, un médecin du sport ou un diététicien du sport de vous donner des conseils pour bien courir… il commencera forcément par vouloir en savoir plus sur vous, votre âge, votre profil, votre pratique, etc. Normal ! On ne pratique pas de la même façon à 20 ans ou à 50, quand on débute ou quand on est chevronné, en bonne santé ou quand on vient d’avoir un bébé.

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Astuces pour coureur débutant

Près de 50% des coureurs débutants se blessent la première année de pratique, car l’organisme (articulations, muscles et tendons notamment) a besoin de temps pour s’adapter à l’effort. Allez-y progressivement pour rester en bonne santé et vous inscrire dans la durée.

Choisissez soigneusement vos chaussures

Le corps absorbe 2 à 4 fois le poids de corps à chaque foulée ! Un mauvais chaussage ? C’est le risque de se blesser ou d’avoir mal. Pour acheter une bonne paire de chaussures (pas forcément la plus chère), allez dans un magasin spécialisé en fin de journée (quand les pieds sont un peu gonflés). Le vendeur vous orientera vers une chaussure adaptée à votre corpulence et votre foulée, confortable et suffisamment large au niveau des orteils.

Marchez

Si vous ne pouvez plus parler en courant… marchez. Même si vous marchez plus que vous ne courrez les premières séances. Ces pauses permettent à l’organisme de s’adapter à l’effort. Au fil des séances, les périodes de marche seront de moins en moins importantes.

Comptez en temps, pas en distance

Des séances de 20, 30, 40 minutes, plutôt que des kilomètres. Pour éviter de forcer sur la fin et de vous blesser. Ajoutez 10 minutes toutes les semaines et revoyez l’intensité de l’entraînement toutes les 4 semaines.

Trouvez un partenaire

Rien de mieux pour rester motivé et tenir sur la durée que de courir à plusieurs. Trouvez un club, une association, ou motivez vos amis !

Mangez mieux (pas plus, ni moins)

Beaucoup de coureur veulent mincir mais surestiment les calories brûlées pendant l’entraînement. A contrario, se mettre à la diète quand on commence n’est pas une bonne idée, car la baisse d’énergie peut générer des blessures. La bonne option ? Mangez les quantités habituelles mais opter pour des aliments bruts, sains et équilibrés.

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Astuce pour coureur régulier

Vous courez 2 à 3 fois par semaine, pendant 45 minutes ou plus sans vous arrêter ? Vous êtes un coureur régulier. Vous pouvez penser performance et donner le maximum, avec un entraînement bien mené bien sûr. Les coureurs sont généralement à leur top niveau entre 26 et 35 ans. Mais si vous débutez la courser plus tard, vous pouvez tout à fait décrocher la timbale entre 40 et 50 ans.

Travaillez la vitesse

Le travail de vitesse est aussi bon pour le cœur que pour les muscles. Il permet aussi de dépasser les seuils de douleur. Bénéfice ? Les sorties longues paraissent plus faciles, vous courrez plus vite sur des distances plus longues et vous êtes plus résistant. Commencez par : 15 min d’échauffement, course rapide 1 min puis course lente 1 min. Répétez 1 à 10 fois. Une fois à l’aise : échauffement 15 min, course rapide 8 à 12 X 400 mètres en intégrant à chaque fois des portions de 200 mètres à allure lente. Pour finir courez entre 15 et 25 minutes à allure rapide.

Travaillez l’arrivée

Beaucoup de performances se perdent en deuxième partie de course, quand vous êtes fatigué, physiquement et mentalement. Travaillez ce point en accélérant sur les 2 derniers kilomètres pendant 1 à 2 entrainements par semaine (sur une sortie d’intensité moyenne). Et ne négligez pas le retour au calme. Trottiner pendant 15 minutes à la fin de l’entraînement permet à l’organisme de se dépasser.

Mangez suffisamment, notamment des glucides lents

Plus vous courez vite, longtemps et intensément, plus l’alimentation joue un rôle crucial. Vous ne mangez pas assez ? L’organisme puisera dans les réserves puis vous vous affaiblirez avec pour conséquence des contre-performances et une baisse du système immunitaire. Sachez que vous brûlez à peu près 70 calories par kilomètre en vitesse moyenne. Plus encore si vous courez en côte, ou augmentez la vitesse. Ajustez votre alimentation en conséquence et faite le plein de glucides (céréales complètes notamment, légumes…) à raison de 2.7 à 4.5 grammes par jour et par kilo de poids de corps, pour tenir la distance. Vous voulez maigrir ? Diminuez votre ration quotidienne de 500 Kcal.

Boostez votre système immunitaire

Les sorties longues et difficiles amenuisent les résistances de l’organisme pendant 24 à 48 heures après l’entrainement. Pour booster votre système immunitaire, avalez dans les 30 minutes qui suivent la sortie 10 à 20 grammes de protéines (pour stimuler la production de globules blancs), des fruits et légumes colorés (aux vertus anti-oxydantes et anti-inflammatoires) et des probiotiques (kéfir, yaourt à la grecque…). Autre conseil : dormez suffisamment. Les personnes qui dorment moins de 7 heures par nuit sont plus souvent malades que les personnes qui dorment au moins 8 heures.

Travaillez la concentration

Plusieurs études sur les sportifs de haut niveau ont montré que le mental et la concentration étaient des éléments déterminants. Ne négligez pas ses aspects. Vous pouvez par exemple divisez la distance en tronçons pour qu’elle paraisse moins longue, vous répéter des mantras, focaliser sur le finish…

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Astuce pour coureur stressé

Si la course est devenue un tel challenge qu’elle augmente notablement un stress quotidien déjà important, il faut peut-être revoir votre approche. Oubliez le chrono et la performance pour un temps et recentrez-vous sur le plaisir tout simple de courir… pour évacuer le stress ! Quand vous vous sentirez plus détendu ou que votre vie sera plus calme, vous pourrez reprendre avec des objectifs plus chiffrés.

À voir aussi : Continuez à courir après 40 ans 

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Astuces pour coureur blessé (ou coureuse enceinte)

Pratiquement tous les coureurs connaîtront à un moment ou à un autre une période d’arrêt. La reprise doit toujours se faire progressivement et en douceur.

Récupérez efficacement

Pendant le temps d’arrêt de la course, pratiquez des activités adaptées qui vous permettront de rester en forme sans nuire à la reprise (natation, vélo par exemple). Privilégiez les activités proches du running mais qui limitent les impacts (aqua-running, elliptique). Les femmes enceintes et les jeunes mamans doivent suivre les conseils de leur médecin.

Anticipez

Consultez un médecin du sport (coureur si possible) pour comprendre pourquoi vous vous êtes blessé. Afin d’éviter de reproduire le même scénario.

Faîtes un test

Quand vous avez le feu vert du médecin pour courir à nouveau, faîtes une première sortie test de 10 minutes. Encore mal ? Attendez 3 à 5 jours supplémentaires avant de reprendre.

Raccourcissez votre foulée

Une foulée plus courte et une cadence plus rapide (170-180 pas/minute) pourrait diminuer l’impact subit et ainsi réduire le risque de blessure.

Après l’accouchement

Les jeunes mamans sont fragilisées par l’accouchement, la baisse hormonale, etc. D’où le risque de blessure. Attendez au minimum 8 semaines après la naissance avant de reprendre (avec l’accord du médecin) et adaptez votre alimentation si vous allaitez (comptez 300 à 500 Kcal en plus par jour).

Rester assis = mauvais pour la santé

Vous le savez. Depuis le temps que tout le monde le dit : passer des heures dans la voiture, rester affalé sur le canapé, travailler derrière un bureau… rien de tout cela n’est très bon pour la santé. Toutes ces heures gâchées derrière un tube cathodique, un volant ou autre, cela a des conséquences directes sur notre bien-être, n’est-ce pas ? Problèmes cardiaques, diabète, cancers voire même dépression… Les médecins américains ont même mis un nom sur le problème : le « sitting disease », autrement dit, le « mal de la chaise ».

Mais vous vous n’êtes pas concerné, n’est-ce pas ? Vous êtes des coureurs. Vous ne devriez pas être touché par ces questions de sédentarité, puisque vous êtes à classer dans les « actifs ». Enfin, pas totalement. Des études récentes mettent en avant que les personnes qui passent de nombreuses heures collées à leur chaise voient leur espérance de vie diminuer par rapport à ceux qui sont moins souvent assis… et c’est vrai même pour ceux qui font de l’exercice.

« Jusqu’à récemment, si vous bougiez 60 minutes ou plus dans une journée, vous étiez considéré comme physiquement actif, point barre », explique ainsi Travis Saunders, physiologiste du sport certifié pour le groupe de recherche santé, sport et obésité de l’Université à l’hôpital des enfants de l’Ontario. « Aujourd’hui, de nombreuses recherches montrent qu’il est tout à fait possible d’avoir une activité sportive intense tout en étant dans le même temps extrêmement sédentaire. Et cette sédentarité génère des risques pour la santé, même si vous faites beaucoup de sport. C’est un peu comme fumer. Fumer c’est mauvais pour vous, même si vous faites du sport. Rester assis, c’est pareil. »

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Malheureusement, en dehors des séances d’entraînement et des compétitions, les « sportifs » passent autant de temps sur leur chaise que les non sportifs. Dans une étude parue en 2012 dans l’International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity, les chercheurs ont établi que les gens passaient en moyenne 64 heures par semaine assis, contre seulement 28 heures debout et 11 heures en mouvement (marche en dehors du sport), qu’ils pratiquent un sport ou non (à hauteur des 150 minutes recommandées par semaine, ils sont considérés comme pratiquants). Ce qui revient à plus de 9 heures par jour en position assise, peu importe le temps passé à bouger en plus. « Nous avons été extrêmement surpris de constater que même un niveau élevé d’exercice ne réduisait pas le temps passé assis », explique Marc Hamilton l’auteur de l’étude et professeur. En fait, les pratiquants réguliers ont même tendance à bouger moins en dehors de leur temps d’entraînement ou de leur session de sport. Ainsi, dans le rapport d’une conférence des médecins du sport qui s’est tenue dans une université de l’Illinois aux Etats-Unis, il apparait que les personnes qui pratiquent régulièrement du sport sont environ 30% moins actifs les jours où ils ont prévu une séance de sport, comparativement aux jours où ils n’ont aucun entraînement de programmé. Ils pensent sans doute que la séance de sport se suffit à elle-même. Pourtant, les experts affirment qu’aucune pratique sportive, qu’il s’agisse de courir, de marcher ou de simplement se déplacer peut contrecarrer le fait de rester assis pendant 8 à 10 heures par jour.

COURIR PLUS

À moins d’avoir un travail où vous êtes tout le temps en mouvement, vous passez une grande partie de votre temps hors entraînement dans la position assise. Ce qui signifie que vous êtes un « sédentaire actif », un terme inventé par une chercheuse australienne pour décrire les pratiquants qui restent assis une majorité de leur journée. Et s’ils ne font pas attention, ces sédentaires actifs courent les mêmes risques que les sédentaires pur jus.

« Le corps est fait pour bouger, continue Marc Hamilton. Rester assis pendant plusieurs heures d’affilée a des conséquences sur le métabolisme. Au niveau des muscles par exemple, surtout les muscles des membres inférieurs, l’inactivité a pour conséquence un ralentissement de la circulation sanguine ». Résultat : vous brûlez moins de graisses et votre taux de sucre sanguin reste plus élevé.

Une étude menée sur un peu moins de 4000 femmes a montré que pour chaque deux heures passées assises à leur travail, leur risque de développer un diabète augmentait de 7% ce qui revient à une augmentation du risque de 56% pour des journées passées entièrement assises. Une autre étude publiée dans l’American Journal of Epidemiology parle, elle, d’une augmentation de 18% du risque de de mourir d’une crise cardiaque et de plus de 7% de mourir à cause du diabète pour les hommes qui restent assis plus de 6 heures par jour, comparativement à ceux qui ne restent assis que trois heures ou moins. Ainsi, même si la course à pied est bonne pour vous et votre santé, si vous restez assis pendant des heures en dehors de vos entraînements, vous perdez une partie des bénéfices de la pratique.

Une étude canadienne qui a scruté plus de 17.000 personnes sur 12 ans a mis en évidence que plus les personnes restent assises, plus elles meurent jeunes, peu importe leur âge, leur poids ou leur activité physique.

Pour enfoncer un peu plus le clou, Marc Hamilton a mis en relation il y a peu qu’un gène (les lipides phosphates phosphatases) qui a une action positive sur le système cardio-vasculaire serait sérieusement mis à mal quand on est assis. Pire, il serait résistant à l’exercice si le muscle est resté au repos une bonne partie de la journée.

Les problèmes cardiaques et le diabète ne seraient pas les seuls maux qui guettent les accros du siège. L’Institut américain pour la recherche contre le cancer affirme aujourd’hui que la position assise aurait aussi une incidence en cas de cancer du sein et de cancer du côlon. « Le temps passé assis est un élément à prendre en compte dans le risque de développer un cancer », prévient Neville Owner, Chef du département d’épidémiologie du laboratoire de l’Institut Baker IDI (spécialisé dans les troubles vasculaires et le diabète) en Australie. « De nouvelles preuves scientifiques montrent que plus le temps passé assis est élevé et plus le risque de développer un cancer est grand. L’intensité de l’activité physique à côté se semble pas compenser ce fait », poursuit-il. Selon les chiffres du centre Alberta situé au Canada et spécialisé dans le cancer, l’inactivité serait en partie responsable de 49.000 cas de cancer du sein, 43.000 cas de cancers du côlon, 37.200 cas de cancer du poumon et 30.600 cas de cancer de la prostate.

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Une autre mauvaise nouvelle ? Une étude de cette année sur près de 30.000 femmes a établi que celles qui restaient assises neuf heures ou plus par jour avaient plus de risque d’être déprimées que celles qui ne passait que six heures ou moins sur une chaise. La circulation sanguine étant altérée par la position assise, les hormones du bien-être alimenteraient ainsi moins bien le cerveau.

Vous êtes effaré par tous ces chiffres ? Sachez que vous pouvez – heureusement – contrecarrer assez facilement tous ces effets délétères. Stuart McGill directeur du laboratoire de biomécanique de l’Université de Waterloo(USA) explique que rompre la station assise aussi souvent que possible et intégrer différentes postures dans son quotidien est un bon moyen de changer la donne. « Même de courts intermèdes de 1 minute peuvent améliorer la santé », ajoute-t-il. Mieux, avec quelques astuces, vous pouvez aussi améliorer vos performances en course à pied. Alors, hop, debout… mieux courir et rester en bonne santé, vous avez tout à y gagner.

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Les bénéfices du tapis de course

Contrairement aux idées reçues, l’entraînement en salle ne se résume pas à un simple plan B pour faire face aux rigueurs de la météo : « on peut prévoir des séances bénéfiques pour le coureur », note Nicolas Jeansoule, responsable du pôle Santé, Performance et Expertise au centre d’entrainement Lisses Sport Académie. « Le tapis permet de maintenir une régularité du rythme en limitant les fluctuations d’allure. Sur la piste, le coureur a tendance à adapter sa vitesse en fonction de ses sensations et de la distance, le tapis vous oblige au contraire à tenir la bonne allure, autant sur le plan physique que mental ».

Pour certaines séances de seuil ou de fractionné long (type 4x2000m), le tapis peut alors se substituer avantageusement à la même séance en extérieur. « Bien évidemment, le tapis ne pourra jamais remplacer les conditions réelles. L’un des objectifs de l’entraînement est de préparer le coureur à affronter les conditions de course rencontrées en compétition, et on court assez peu de marathons en salle ». L’entraînement sur tapis va surtout vous permettre de limiter les désagréments de la course en hiver : « pour la récupération, ou certaines séances spécifiques, il est effectivement indiqué ».

Un outil supplémentaire pour le coureur

La programmation des séances est l’un des gros avantages du tapis, grâce aux fonctions assez élaborées de certaines machines on peut facilement construire des entraînements relativement précis. Vous contrôlez toujours les principaux paramètres de course: vitesse, dénivelé, distance.

En outre, le tapis de course est généralement un engin assez facile à maîtriser, une petite dizaine de minutes suffisent pour trouver son équilibre et un placement optimal, ni trop devant ni trop en arrière. Attention de ne pas avancer plus vite que la bande de roulement, vous risquez de taper dans l’avant de la machine et d’être déséquilibré.

Autre avantage non négligeable, vous évitez la galère des séances urbaines en pleine nuit et dans le froid (circulation, météo, insécurité). Vous pourrez aussi vous hydrater plus facilement, la douche n’est jamais très loin, ce qui est toujours intéressant avec des salles généralement surchauffées. Par ailleurs, la salle de gym peut aussi être l’occasion de profiter des autres outils de musculation et de faire un travail de renforcements spécifiques.

Limites du tapis

Attendez-vous à transpirer un peu plus, car en intérieur vous n’aurez pas à subir l’effet du vent. L’air permet d’évacuer la transpiration et de rafraîchir l’organisme pendant l’effort. En salle, vous n’aurez pas de vent, par conséquent la dépense énergétique sera plus importante. À effort identique, la fréquence cardiaque sera aussi plus élevée, car l’organisme devra fournir un effort supplémentaire pour réguler la température corporelle : « au niveau musculaire les appuis ne sont pas non plus les mêmes, la foulée est modifiée, vous devrez ramener le pied plus rapidement sur le tapis pour suivre le roulement de la bande. Conséquence : une phase de propulsion moins importante et un travail musculaire sensiblement différent », souligne notre expert. « Le nombre de foulées est plus important».

Pour finir, le tapis ne permet pas de réaliser tous les entraînements, et à la longue la bande roulante du tapis peut être finalement plus traumatisante que les chemins en sous-bois : « les risques de traumatismes articulaires peuvent être accrus ». Au niveau mental, la perception de l’effort est différente, « courir une heure sur un tapis face à une glace ou à un mur, et même avec des écouteurs dans les oreilles, devient vite lassant, malgré toute la motivation du monde ».

Problèmes de dos, coureurs changez vos habitudes

Douleurs au dos, faut-il arrêter de courir?

Course à pied et dos ne font pas toujours bon ménage. Que vous soyez déjà touché par des problèmes de dos ou non, sachez que vous avez tout intérêt à préserver votre colonne vertébrale pour pouvoir pratiquer en toute sécurité et prévenir les douleurs. Vous prenez garde à votre posture lorsque vous courez ? Très bien. Mais le reste du temps ? Voici trois situations à risque qui peuvent entraîner des problèmes de dos et les conseils associés pour arrêter de le malmener.

RESTER TOUJOURS ASSIS

La position assise prolongée impacte les muscles fessiers, qui s’affaiblissent. Parallèlement, les fléchisseurs de la hanche ont tendance à se raccourcir et à se raidir.

Le remède. Se lever au moins deux fois par heure pour marcher. Inclure des mouvements d’étirement des muscles fessiers et des fléchisseurs de la hanche en fin d’entraînement.

DÉSÉQUILIBRES MUSCULAIRES

Porter quelque chose ou quelqu’un de lourd (un sac à main, un enfant) toujours du même côté entraîne un déséquilibre des muscles du buste et des rotations néfastes à la posture de course.

Le remède. Équilibrer le poids sur les deux côtés (avec un porte bébé ou un sac à dos) et compensez en travaillant aussi bien du côté droit que du côté gauche quand vous faites des mouvements de renforcement musculaire.

SOLLICITER TOUJOURS VOS DEUX JAMBES

Vous croisez toujours la même jambe sur l’autre ? Vous vous appuyez toujours du même côté ? Votre poids de corps n’est pas équitablement réparti sur vos deux jambes, ce qui nuit à la posture et à l’équilibre général.

Le remède. Essayez de toujours solliciter vos deux jambes de la même façon, pour que la jambe d’appui (la plus forte) ne soit pas systématiquement celle que vous utilisez en priorité. Ne croisez plus les jambes quand vous êtes assis.

Par ici les brochettes !

Préparation : Confectionnez les brochettes. Mélangez les ingrédients des marinades et badigeonnez-en les brochettes 15 minutes avant la cuisson. Préchauffez le gril du four (ou allumez le barbecue). Faîtes cuire les brochettes à couvert en les retournant pendant la cuisson. Badigeonnez à nouveau avec la marinade. Ajoutez la garniture. Servez ! (recettes pour 4 personnes).

Porc souvlaki

Pour cette recette grecque, choisissez des morceaux de porc maigre (le filet mignon par exemple) pour un max de protéines et un minimum de graisses. Les mini-poivrons (en bocaux dans les épiceries fines) ajoutent une touche d’exotisme et le fenouil du croquant.

Cuisson : 10 min.

Brochettes : 

  • 500 gr de porc maigre coupé en gros cubes
  • 12/15 mini poivrons
  • 1 bulbe de fenouil coupé en gros cubes

Sauce : 

  • 3 cuil. à soupe d’huile d’olive
  • Le jus d’1/2 citron
  • 1 cuil. à café d’origan séché
  • ½ cuil. à café de paprika
  • ½ cuil. à café de sel

Garniture : Tzatziki

Poulet au miel

Ces brochettes sont réalisées avec des cuisses de poulet, plus tendres que les filets et pas forcément plus grasses si on enlève la peau. Les petits piments marinés contiennent de la capsaïcine, qui joue sur la satiété.

Cuisson : 10 min.

Brochettes : 

  • 500 g de cuisse de poulet désossées coupées en gros cubes
  • 2 courgettes coupées en rondelles épaisses
  • 2 petits poivrons coupés en cubes

Sauce : 

  • 3 cuil. à soupe de miel
  • 1 cuil. à soupe de vinaigre de cidre
  • 1 cuil. à soupe de concentré de tomates
  • 1 bocal de petits piments marinés, émincés
  • ½ cuil. à café de cumin
  • ½ cuil. à café d’ail en poudre
  • ¼ cuil. à café de sel

Garniture : Ciboulette ciselée

Fromage fondant

Le halloumi est un fromage à base de lait de brebis et de chèvre consommé à Chypre. Si vous n’en trouvez pas, remplacez-le par de la mozzarella. Le zaatar, utilisé dans la cuisine du bassin méditerranéen, peut se trouver en épicerie fine. À défaut, confectionnez un mélange à base de thym, origan, sumac, et graines de sésame.

Cuisson : 8 min.

Brochettes : 

  • 300 g de fromage halloumi coupé en gros cubes
  • 1 barquette de tomates-cerises
  • 1 petite aubergine coupée en cubes
  • 1 oignon rouge coupé en cubes

Sauce : 

  • 3 cuil. à soupe d’huile d’olive
  • 1 cuil. à soupe de jus de citron
  • 1 ½ cuil. à café de zaatar
  • 1 gousse d’ail émincée
  • ¼ de cuil. à café de poivre du moulin

Garniture : Persil plat ciselé

Bœuf au pesto

La bavette est une partie intéressante du bœuf, plutôt maigre et riche en fer, minéral essentiel pour les coureurs. L’huile d’olive du pesto, connue pour ses vertus antiinflammatoires, est parfaite pour l’après course.

Cuisson : 8 min.

Brochettes : 

  • 500 gr de bavette coupée en cubes
  • 250 gr de petits champignons de Paris bruns équeutés
  • 8 échalotes coupées dans la longueur

Sauce : 

  • 2 cuil. à soupe de pesto
  • 1 cuil. à soupe de raifort
  • Jus d’1/2 citron
  • 2 cuil. à soupe d’huile d’olive

Garniture : Basilic ciselé

Saint-Jacques sucrées-salées

Les Saint-Jacques font le plein de protéines et de nutriments intéressants pour le coureur. L’avocat (qui peut se griller !) est une bonne source d’oméga-3 alors que l’ananas apporte de la vitamine C.

Cuisson : 6 min.

Brochettes : 

  • 750 gr de noix de Saint-Jacques sans le corail
  • 1 gros poivron rouge coupé en cubes
  • 2 avocats coupés en cubes
  • 400 gr d’ananas en cubes

Sauce : 

  • 2 cuil. à soupe de sauce soja
  • 1 cuil. à soupe de vinaigre de riz
  • 2 cuil. à café d’huile de sésame
  • 1 cuil. à café de sauce Sriracha
  • 1 cuil. à café de gingembre frais râpé

Garniture : Graines de sésame

Le massage, un allié pour durer

Si les kinésithérapeutes et autres spécialistes de la récupération font souvent partie du staff des champions, c’est pour de bonnes raisons. Certains marathoniens que l’on voit passer la ligne en boitant et perclus de crampes vous en parleront. S’octroyer quelques minutes de détente pour un vrai massage permet de récupérer plus vite. « Les massages après l’effort sont les plus intéressants en termes de bénéfices », approuve Fabrice Roos, kinésithérapeute du sport et traileur de bon niveau. « Bien réalisé, le massage améliore le retour veineux et permet de lever les points de contractures musculaires, avec pour conséquence une récupération plus rapide. »

Les effets d’un massage tonique après la course vont non seulement réduire les tensions musculaires, mais ils vont également améliorer l’amplitude articulaire et surtout (et c’est sans doute le plus important) « apporter un vrai sentiment de détente après l’effort intense ».

Pourquoi se faire masser ?

Il y a deux « moments principaux » pour se masser (ou se faire masser) : avant et après l’effort. Effectuer un massage avant de se lancer dans un exercice intensif est possible et même recommandé. « Mais attention, le massage ne remplacera jamais l’échauffement, il s’agit seulement d’une action très superficielle », explique notre kinésithérapeute, car on ne mobilise pas toutes les fibres musculaires. « Au repos, on n’active qu’une petite partie du réseau capillaire, alors que durant un effort c’est quasiment la totalité. » Le massage d’avant effort est donc plus un éveil sensoriel localisé qu’un véritable échauffement. « C’est un peu comme si on appuyait localement sur une zone du corps, on observe alors une rougeur et on ressent une douce sensation de chaleur, mais cela ne suffit pas pour s’échauffer. »

C’est surtout après l’effort, quel qu’il soit, que le massage montre toute son efficacité et apporte un véritable effet apaisant. Il va permettre de détendre les muscles, ce qui va donc forcément influer sur la récupération (et, en la matière, tout ce qui accélère ce processus est bon à prendre).

Efficace, mais pas scientifique

Le massage reste avant tout une histoire personnelle et propre à chaque sportif. Car les effets sont plus ou moins perceptibles selon les individus. De plus, tous les coureurs n’apprécient pas forcément les massages. « Ce qui est sûr, c’est qu’ils procurent une vraie détente musculaire et par voie de conséquence une sensation de bien-être. »

Les massages après la course ou même durant l’effort, comme c’est le cas pour certains ultras, par exemple, « permettent effectivement de réduire les nœuds et les tensions musculaires. Et tout ce qui améliore le confort du coureur durant l’effort est bon à prendre pour la suite ». On comprend mieux les marathoniens agglutinés devant les tentes de massage, « car l’important, c’est le soulagement effectivement ressenti ». Et si les traditions millénaires des massages suédois ou chinois ont perduré jusqu’à aujourd’hui, c’est sans doute que les techniques de massage ont sans doute de réels bienfaits.

Pourtant, les effets des massages, aussi agréables soient-ils, n’ont jamais été vraiment démontrés. D’après certaines études, les massages n’ont même aucun effet sur l’élimination de l’acide lactique (étude de Justin Crane, rapportée dans ScienceNow). En fait, il s’agirait plus d’un ressenti ou d’une perception de la douleur que d’un réel effet scientifiquement observé : « La sensation de brûlure ressentie après l’effort est causée par l’augmentation de l’acide lactique. Les sportifs pensent que si le massage aide à diminuer la douleur, il améliore par la même occasion la dissipation des lactates. Or ce n’est pas la même chose », affirme Justin Crane, chercheur universitaire et auteur de cette étude publiée en 2012.

Comment ça marche ?

L’objectif est de décontracter le plus grand nombre de fibres musculaires. Un massage tonique et assez appuyé va donc agir plus profondément sur le muscle. Il faut procéder à l’aide de pétrissages et de ponçages localisés, « et toujours en direction du cœur. Si l’on masse les jambes, par exemple, on devra donc réaliser un mouvement du bas vers le haut ». De cette manière, on favorise le retour veineux et on aide les muscles à récupérer. Un effet de drainage obtenu en activant la circulation sanguine.

Les pressions exercées vers les muscles et les autres tissus comme les tendons, les ligaments et les fascias (membranes fibreuses et élastiques enveloppant les muscles) permettent d’assouplir les tissus et donc de décontracter. Les massages peuvent donc se montrer très efficaces pour les coureurs souffrant régulièrement de douleurs après course (ou après un effort intense) et souhaitant optimiser leur récupération. « Les massages sont plutôt indiqués dans les sports d’endurance comme la course à pied et le vélo, des sports où la sollicitation cardio-vasculaire et musculaire est plus importante. »

Principale contre-indication, les massages n’auront aucune action bénéfique sur les courbatures. « Il s’agit de microlésions musculaires, le massage n’aura donc aucun effet consolidateur. Il faut être patient et laisser le temps faire son œuvre pendant environ 48 heures. » Si les massages détendent certaines tensions, ils sont contre-indiqués en cas de lésions musculaires comme les claquages et déchirures. « On risque alors d’aggraver la blessure, il vaudra mieux alors prendre un avis médical selon le type de douleur ressentie, pendant ou après l’effort. »

Oui à la sortie longue

Les coureurs ont souvent une relation ambiguë avec la sortie longue, un mélange d’attirance et d’appréhension. Évidemment, le sentiment du devoir accompli une fois rentré chez soi après 2h de course (ou plus) renforce la motivation. Mais parfois, il faut un peu serrer les dents au moment d’enfiler ses runnings un dimanche gris d’automne.

Pourtant, il faut bien la faire, « la sortie longue est la clé de voûte d’une préparation marathon », pour Benjamin Malaty, qui a représenté la France au marathon des championnats du monde d’athlétisme à Moscou l’été dernier, c’est une évidence: « la sortie longue développe l’endurance, et vous apprend à résister à la fatigue musculaire, deux éléments fondamentaux pour le coureur de fond ».

Pratiquement, l’augmentation progressive de la distance parcourue et du temps de course induisent des changement métaboliques importants « une augmentation des fibres musculaires lentes (fibres rouges) qui jouent un rôle prédominant dans la filière aérobie. Ce sont les fibres de l’endurance, elles sont fines et développées en courant lentement et suffisamment longtemps ».

Le travail de l’endurance a également pour effet d’augmenter naturellement le nombre de capillaires. Ce sont ces minuscules vaisseaux sanguins qui apportent le carburant, le glycogène aux muscles (un mélange d’oxygène et de nutriments). Progressivement, les muscles apprennent à mieux utiliser le glycogène et à privilégier la filière lipidique, l’organisme utilise plus facilement les graisses comme carburant principal de l’effort. Voilà pourquoi on perd du poids en courant longtemps et très lentement (tout en limitant l’apport nutritionnel). Ces adaptations physiologiques vont vous aider à courir plus longtemps en supportant mieux la fatigue : « la sortie longue est plutôt placée à la fin d’un cycle hebdomadaire pour permettre à l’organisme de s’habituer à supporter un effort long, en jouant sur la fatigue accumulée après une semaine d’entraînement ».

Lors d’une préparation marathon, la sortie longue sert également de répétition générale pour tester l’alimentation et l’équipement. Si la sortie longue n’est pas simple à aborder, elle ne doit pas pour autant se transformer en calvaire, pour cela il existe des moyens pour rendre cet entraînement plus agréable.

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S’entraîner en musique

Pour : Une solution pour ne pas se laisser submerger par l’ampleur de l’entraînement, et éviter de rester focalisé sur sa séance. Un peu comme une stratégie de diversion, la musique vous permet de penser à autre chose en vous évadant mentalement. C’est également une façon d’oublier (un peu) la fatigue musculaire, au fil des kilomètres. Des études ont même démontré que la musique réduisait la perception de l’effort et augmentait le temps de course de 10 à 15%.

Contre : La musique peut vous distraire de votre environnement immédiat, dans certains cas cela peut être dangereux, comme de courir sur une route ou sur un parcours accidenté. Vous serez également moins réceptif à vos sensations de course (comme aller trop vite, par exemple). Vous pouvez également devenir accro et ne plus concevoir le running qu’avec des écouteurs dans les oreilles, c’est un peu dommage.

La solution : Les mêmes études scientifiques ont démontré que la musique avec un rythme d’environ 120 BPM (battements par minute) était plus adaptée à un effort long, en endurance, soit environ 75% de votre Fréquence Cardiaque Maximum (FCM). Des musiques aux tempos trop rapides risquent d’être trop violentes pour un exercice censé être le plus régulier possible. Programmer sa PlayList avec les bons morceaux, ou utiliser certaines applications dédiées (PaceDJ, par exemple) peut vous aider. Évitez d’écouter la musique à plein volume, pour ne pas oublier l’environnement immédiat. Certains types d’écouteurs sont spécialement conçus pour toujours percevoir les bruits extérieurs.

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Courir à deux

Pour : Courir à plusieurs peut transformer la sortie longue en une matinée de de convivialité. La séance est beaucoup plus ludique, le temps passe bien plus vite et la sortie est aussi plus sure. Autre avantage, courir en groupe vous rend responsable sans la tentation de vouloir écourter l’entraînement. Une autre façon de se motiver, «c’est un moyen supplémentaire pour courir plus longtemps, on s’entre aide l’un, l’autre».

Contre : Ne compter que sur une seule personne pour faire sa sortie longue, c’est prendre le risque de se retrouver finalement tout seul au moment du départ. Difficile de prévoir à l’avance les blessures ou les grasses matinées de dernière minute. Autre problème, suivre un coureur trop rapide par rapport à son niveau risque de vous fatiguer excessivement, dommage pour la suite de la préparation. A l’inverse, être obligé de courir trop lentement pour de pas distancer son partenaire de course, c’est forcément limiter son potentiel.

La solution : Choisissez le bon partenaire en planifiant à l’avance la séance et l’objectif. S’entraîner avec des coureurs plus à l’aise avec la vitesse lors des séances de fractionné, et sortir le dimanche avec un traileur «spécialisé» dans les sorties longues peut être la bonne solution. Si vous ne connaissez pas d’autres coureurs, essayez les forums de course à pied sur Internet pour trouver des partenaires non loin de chez vous. Dans l’absolu, vous n’avez même pas besoin d’un autre coureur, un ami qui vous accompagne en VTT, vos enfants qui vous suivent en vélo peuvent vous aider à terminer plus vite la sortie.

Sortez groupés

Pour : S’inscrire dans un club et s’entraîner en groupe vous donnera l’occasion de rencontrer d’autres coureurs passionnés, vous apportera une plus grande régularité dans l’entraînement, des horaires fixes et une vraie source de motivation, «à plusieurs on est moins tenté de -sécher- la sortie du jour». Au sein d’une grosse structure, vous bénéficiez d’un bon encadrement et des conseils de l’entraîneur. En outre, de petits groupes se forment toujours spontanément en fonction du niveau et des objectifs communs. Une occasion de découvrir de nouveau parcours d’entraînement déjà testés et approuvés.

Contre : Vous serez «enfermé» dans les horaires du groupe, si vous devez manquer une sortie, vous devrez courir seul. «Vous risquez de ne vouloir courir qu’en groupe, en raison de l’émulation ou de la convivialité, ce qui peut poser problème lors de courses en solo. Un coureur aussi savoir se gérer tout seul», selon Benjamin.

La solution : Gardez le meilleur des deux mondes. Faites la sortie longue ou certaines séances de fractionné à plusieurs, mais n’oubliez pas de courir en solo lors d’autres entraînements (seuil, allure marathon). Vous profitez des bénéfices du groupe pendant votre sortie longue, et vous développerez également vos propres stratégies mentales en courant seul.

Divisez la séance

Pour : Fractionner la sortie longue en plusieurs parties peut rendre cet entraînement plus facile à réaliser. Au lieu de vous concentrer sur  25km ou 02h de course, divisez la distance en 5 boucles de 5 km chacune, par exemple. Avec à chaque fois un point ravitaillement, boisson, étirements, repos. Une récupération de 5’ environ ne va pas influer fondamentalement sur l’objectif de la sortie. Repérez des boucles possibles autour de votre domicile vous permettra aussi d’avoir un point de repli en cas de problème (météo, fringale).

Contre : Tournez encore et encore sans jamais changer de paysage et d’environnement risque forcément de devenir un peu ennuyeux au fur-et-à-mesure de la sortie.

La solution : Alternez le sens de chaque boucle, un changement à priori mineur, mais qui peut s’avérer très efficace. Essayez aussi de recruter un ami pour vous accompagner sur une ou plusieurs boucles.

Mangez du riz

Voici quelques recettes originales, qui vous permettront de manger du riz avec plaisir. Aucun risque de vous lasser du riz blanc basique !

Bol de riz sauvage aux asperges

Le riz sauvage n’est pas du riz à proprement parler, mais une plante aquatique avec un goût prononcé et une flopée de nutriments intéressants : phosphore, zinc, magnésium, vitamine B…

Le riz : 200 g de riz sauvage cru (600 g cuit)

La garniture :

  • 1 botte d’asperges vertes blanchies puis revenues à la poêle
  • 250 gr de champignons émincés et sautés
  • 4 Å“ufs pochés

La sauce : Battez ensemble

  • 3 cuil. à soupe d’huile d’olive vierge extra
  • Jus d’1/2 citron
  • 2 cuil. à soupe d’aneth ciselée
  • 1 gousse d’ail émincée
  • ½ cuil. à café de sel
  • Quelques gouttes de Tabasco®
  • ¼ cuil. à café de poivre du moulin

La déco : Parmesan râpé

Basmati à l’indienne et pois chiches

Le riz basmati est très utilisé dans la cuisine indienne. Sa version complète est intéressante car elle contient des fibres, des vitamines, des minéraux, des antioxydants…

Le riz : 200 g de riz basmati brun cru (600 g cuit)

La garniture :

  • 1 petite boîte de pois chiches, égouttés et rincés
  • 300 g de pousses d’épinard
  • 250 g de tomates-cerises coupées en deux
  • 2 échalotes finement émincées

La sauce : Mélangez ensemble

  • 180 g de yaourt entier
  • 1 ½ cuil. à café de garam masala
  • 1 cuil. à soupe de jus de citron vert
  • ¼ cuil. à café de piment de Cayenne

La déco : Amandes émincées et torréfiées & coriandre hachée

Saumon sur riz rouge

Le riz rouge doit sa couleur aux pigments contenus dans son enveloppe. Il est complet et se reconnaît à son goût subtil. Nous en produisons en Camargue, préférez-le à d’autres variétés importées. Le kimchi est une spécialité coréenne que vous pourrez trouver en épiceries exotiques ou sur le Net.

Le riz : 200 g de riz rouge cru (600 g cuit)

La garniture :

  • 200 g de kimchi
  • 1 carotte coupée en julienne
  • 200 g d’ananas en cubes
  • 500 g de saumon cuit vapeur et effeuillé

La sauce : Battez ensemble

  • 2 cuil. à soupe de sauce soja
  • 2 cuil. à soupe de vinaigre de riz ou de sauce mirin
  • 2 cuil. à soupe d’huile de sésame

La déco : Quelques lanières d’algues séchées & graines de sésame torréfiées

Bœuf sur riz coloré

Ce bol de riz fait le plein de protéines avec le bœuf et d’antioxydants avec le poivron. Le riz rouge au bon goût de noisette est riche en vitamines et minéraux.

Le riz : 200 g de riz rouge cru (600 g cuit)

La garniture : 

  • 500 g de steak grillé et émincé finement
  • 2 petits poivrons rouges émincés et revenus dans un peu d’huile
  • 300 g de grains de maïs cuits

La sauce : Mixez ensemble

  • 150 de crème épaisse
  • Jus d’1/2 citron vert
  • ½ avocat
  • ½ cuil. à café de Harissa
  • 1 gousse d’ail émincée
  • ½ cuil. à café de cumin moulu
  • ¼ cuil. à café de sel
  • ¼ cuil. à café de poivre du moulin

La déco : Graines de citrouille ou coriandre hachée

Bol dessert riz noir et mangue

Le riz noir ou riz interdit (car réservé à l’empereur) est originaire de Chine (mais cultivé aujourd’hui en Italie) et se caractérise par son goût boisé et ses propriétés antioxydantes dues à la présence d’anthocyanines.

Le riz : 150 g de riz noir cru (300 g cuit)

La garniture :

  • 1 mangue, pelée, dénoyautée et émincée
  • 150 g de pistaches non salées

La sauce : Dans une casserole, faites chauffer

  • 360 ml de lait de coco
  • 2 cuil. à soupe de miel
  • 2 cuil. à café de zestes d’oranges
  • 1 cuil. à café de gingembre râpé
  • 1 cuil. à café de vanille liquide
  • ½ cuil. à café de 4 épices

La déco : Lamelles de coco séchée

Le petit + 
Pour réchauffer le riz sans l’assécher, arrosez-le de quelques cuillères à soupe d’eau, couvrez d’un film alimentaire et réchauffez au micro-ondes, puissance moyenne.

MetaRun d’Asics : les vidéos en exclusivité !

C’est la « meilleure chaussure de course longue distance jamais conçue » selon Asics. Il aura fallu pas moins de quatre brevets et cinq nouvelles technologies pour que ce petit bijou voie finalement le jour.

Elles sont disponibles depuis le 18 novembre dans certaines boutiques et sur la boutique officielle de la marque à un prix de 250 euros.
À noter : seules 60.000 paires sont mises en vente.

Nice-Cannes : 4 questions à Pascal Thiriot, l’organisateur

Pourquoi conserver Nice comme ville de départ et ne pas tenter de changer de sens chaque année comme le Comrades Marathon en Afrique du Sud, entre Durban et Pietermaritzburg ?

Pascal Thiriot : « L’idée d’inverser chaque année le site du départ est tout simplement irréalisable. D’abord parce qu’au départ les rues sont, au mieux, deux fois moins larges (niveau Palm Beach) et puis au retour sur Nice cela bloquerait les accès de l’aéroport. Donc c’est tout bonnement impossible. À un moment on nous a aussi soumis l’idée de faire la course de nuit comme à Bordeaux…mais franchement, quelle idée saugrenue étant donné la beauté de notre parcours du bord de mer ! »

Maintenir la course, c’était une façon de montrer que la région se relevait des récentes intempéries ?

« D’abord, il faut dire que les intempéries n’ont absolument pas impacté le parcours. Elles ont touché les routes nationales mais pas le bord de mer. Ce n’était pas un problème de coup de mer. Cela étant, nous l’avons nous ressenti sur les inscriptions sur le dernier mois où elles ont baissé par rapport à d’habitude : 15 par jour par rapport à 45/jour habituellement. Les locaux nous ont bien suivi mais les coureurs nationaux ou internationaux ont pu être refroidis par ces événements alors que je le répète les intempéries n’avaient pas impacté notre parcours et qu’ailleurs, dans le département, des commerçants n’ont toujours pas pu rouvrir leurs magasins ».

À voir aussi : Nice-Cannes, le marathon le plus chaud de France ! 

L’investissement des différents partenaires institutionnels dans cette épreuve se fait-il uniquement d’un point de vue financier ?

« Nous sommes avant tout soutenus par le conseil départemental des Alpes-Maritimes – c’est notre partenaire titre – ainsi que par les communes traversées qui sont nos partenaires institutionnels : Nice et Cannes bien sûr mais aussi les villes de Saint-Laurent-du-Var, Cagnes-sur-mer, Villeneuve-Loubet, Antibes-Juan-les-pins, Vallauris Golfe-Juan. Les villes mettent surtout à notre disposition leurs équipes de nettoyages ainsi que leur police municipale mais certaines nous aident aussi dans la logistique avec par exemple entre le Golfe de Juin et Cannes un cônage réalisé gratuitement sur 2,5 km ».

Quelles sont les améliorations éventuelles à apporter pour l’an prochain ? Quid de cette arrivée à Cannes qui embouteille une fois passée la ligne ?

« Je n’ai personnellement pas entendu parler de cela. L’arrivée sur la croisette fait 5 m de large et c’est suffisant. Bien sûr, si les coureurs une fois passés la ligne s’assoient en plein milieu, malgré nos 200m de dégagement, c’est un problème ! En dehors des aires de dégagement prévues à cet effet les trottoirs sont bondés mais là, franchement, nous n’y pouvons rien. Une modification à noter pour l’an prochain : c’est une boucle dans Villeneuve-Loubet où la maire souhaite que nous décalions de 3 rues notre passage afin de profiter d’une rue plus agréable remplie de palmiers. Au lieu d’impacter un pâté de maisons on en impactera trois mais c’est la volonté du maire. Nous voulons aussi développer la partie relais afin de booster encore plus le tissu local ».

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