Réussissez la phase d’affûtage

Réduire le kilométrage durant la semaine précédant la course génère souvent un sentiment de frustration chez les coureurs tentés d’aller se dégourdir les jambes. Vous devez être prêt mentalement pour le jour de course. Voici quelques astuces pour affûter votre force mentale pour le grand jour.

AYEZ CONFIANCE

Les coureurs s’attendent à être revigorés lors de la phase d’affûtage, et s’ils ne le sont pas, ils s’inquiètent. Gardez toujours à l’esprit que les bienfaits de cette étape ne se manifesteront que le jour de la course.

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CONCENTREZ-VOUS SUR L’ARRIVÉE

Préparez votre esprit à vous porter pendant la course. Voici un exercice qui peut vous aider à cela pendant votre phase d’entraînement : accélérez sur les derniers 300 m d’un exercice d’1 km sans vous arrêter, même pas à 1 m, puis analysez ce qui vous a permis d’y parvenir. Vous êtes-vous focalisé sur votre posture, vous êtes-vous répété le même mot, vous êtes-vous motivé, ou alors, vous êtes-vous visualisé en train de revenir en trombe sur les coureurs devant vous ? Utilisez ce même outil mental le jour de la course.

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VISIONNEZ LA VICTOIRE

La neuroscience a permis de découvrir que la visualisation peut reprogrammer le cerveau en créant une empreinte mentale qui contribue directement à la performance. Accordez-vous 5 min et faites en sorte de créer des images aussi vivantes que possible de la course idéale selon vous. Imaginez-vous en train d’accélérer la cadence pour atteindre votre objectif.

ÉTUDIEZ LE PARCOURS

Plus vous connaissez le parcours, plus vous serez enthousiaste et aurez le sentiment de contrôler la course. Si vous habitez près du tracé de la course, empruntez-le en voiture ou à pied lors d’un entraînement.

MINIMISEZ LE STRESS

Les coureurs avec une importante réserve d’énergie émotionnelle supportent généralement mieux la pression de la course. Veillez donc à bien dormir et à reporter les réunions à forte tension. Faites des activités que vous aimez et passez du temps avec les gens que vous appréciez afin de mieux vous détendre.

SACHEZ ANTICIPER

Une semaine avant la course, décidez des vêtements que vous allez porter, de la façon dont vous allez vous rendre sur la ligne de départ, de ce que vous allez manger la veille de la course ainsi qu’au petit-déjeuner le jour J, et comment vous retirerez votre dossard. Plus vous aurez le sentiment de maîtriser la situation, plus vous serez confiant.

Améliorez votre sommeil

SOYEZ RYTHMÉ

Rythmez votre sommeil et imposez-vous un rituel relaxant avant d’aller vous coucher, comme écouter de la musique douce, par exemple.

HIBERNEZ

Dormez dans un endroit calme, frais et sombre. Investissez dans des rideaux obscurs et dissimulez les lumières des radioréveils et des téléphones.

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OUBLIEZ LES MÉDICAMENTS

Les anti-inflammatoires tels que l’ibuprofène empêchent certaines personnes de dormir la nuit. Optez plutôt pour un complément naturel tel que l’huile de poisson.

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SOYEZ PATIENT

Il faut parfois jusqu’à 4 mois pour améliorer la qualité de son sommeil, si l’on en croit une étude publiée dans le Journal of Clinical Sleep Medecine.

DÉCONNECTEZ-VOUS

Éteignez la télé, les ordinateurs portables et les tablettes 1 h avant d’aller vous coucher (la lumière qu’ils émettent empêche la production de mélatonine, l’hormone du sommeil).

BUVEZ MOINS

Pour éviter les aller-retour aux toilettes pendant la nuit, limitez la consommation d’eau 3 h avant l’heure du coucher. Si l’alcool peut aider à trouver le sommeil, il a tendance à le perturber un peu plus tard dans la nuit.

RÉDUISEZ LA CAFÉINE

Privilégiez plutôt le café décaféiné ou le thé vert après 17 h.

Les avantages d’une bonne marche

Les marches longues et rapides permettent de booster votre endurance tout en soulageant certaines douleurs engendrées par la course au niveau de vos articulations et de vos muscles. Voici quelques astuces pour intégrer un peu de marche.

PENSEZ À VOTRE POSTURE

La plupart des gens pensent qu’une posture bien droite est la plus naturelle et adaptée à la marche. Faites de petits pas afin d’éviter la foulée en overstride (voir astuce 233) et les douleurs qu’elle peut engendrer au niveau des jambes, pieds et hanches. Gardez les pieds près du sol et ayez atterrissez doucement.

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MARCHEZ AU LIEU DE COURIR

Lorsque vous remplacez une course par une marche, doublez le temps pendant lequel vous aviez prévu de courir. Ainsi, si vous aviez prévu de courir 30 min, marchez 60 min. Si vous le souhaitez, vous pouvez diviser votre marche en deux segments en allant courir le matin, puis le soir.

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ACCÉLÉREZ LES CHOSES

Marcher lors de votre journée de repos est un moyen efficace de brûler des graisses, d’améliorer votre circulation sanguine et donc de récupérer. Les jours de cross-training, marchez 30 à 60 min ou par segment de 10 min étalés tout au long de la journée. Maintenez une allure rapide, mais qui ne vous empêche pas de tenir une conversation.

PRENEZ UNE ROUTE PANORAMIQUE

Plus le parcours sera varié, plus la qualité de vos sorties sera augmentée. Si le temps le permet, empruntez des chemins vallonnés ou montez plusieurs fois des escaliers. Lorsque le temps est humide ou frais, les cages d’escaliers sont l’endroit idéal pour l’exercice physique. Montez des escaliers plusieurs fois par jour lorsque c’est possible afin de muscler vos jambes.

Jetez-vous à l’eau !

Si vous vous retrouvez dans une piscine, ne vous contentez pas de flotter. L’aquajogging est une activité à faible impact susceptible de booster votre condition physique et d’améliorer votre posture de course. Alors que vos jambes bougent naturellement, la résistance de l’eau les incite à optimiser leur mouvement, ce qui permet d’améliorer votre stabilité lorsque vous courez. La ceinture de flottaison vous permet de “courir” dans les grands bassins et de réaliser les mêmes foulées que sur la terre ferme.

PLONGEZ DANS LES EAUX PROFONDES

Équipé d’une ceinture de flottaison, commencez par courir à une profondeur où vos pieds touchent légèrement le fond du bassin. Ceci vous aidera à vous tenir bien droit. Puis, déplacez-vous vers des eaux plus profondes en gardant votre foulée. Courez pendant 5 min, puis reposez-vous 5 min. Répétez 2 à 4 fois. Augmentez régulièrement la durée des segments de course et diminuez le temps de repos jusqu’à ce que vous couriez 30 min d’affilée.

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AUGMENTEZ L’INTENSITÉ

D’abord, maintenez votre effort à un niveau facile, ne vous essoufflez pas. Après plusieurs répétitions, accélérez le mouvement des jambes afin que votre respiration soit identique à celle lors d’une course de niveau modéré.

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REPRODUISEZ VOS EXERCICES

Pour les exercices de vitesse, raccourcissez votre foulée et augmentez le nombre de pas en accélérant le mouvement de vos jambes et en faisant en sorte que votre durée d’effort reste identique à celle de votre récupération. Lors des périodes de repos, bougez légèrement les jambes dans l’eau.

FAITES QUELQUES LONGUEURS (DE PLUS)

Faites 1 ou 2 longueurs lors de votre période de repos ou alternez courses en bassin et longueurs : faites une longueur sans forcer, reposez-vous 20 à 30 s, puis faites une nouvelle longueur légèrement plus vite. Reposez-vous pendant 1 min, puis faites 2 longueurs sans forcer. Reposez-vous 1 min, puis faites deux à quatre longueurs à vitesse soutenue. Reposez-vous autant que vous le souhaitez entre chaque répétition.

Quel type de repos ?

Si vous vous sentez… fatigué et marqué physiquement

Repos complet. Ne vous sentez pas coupable, vous en avez besoin !

Si vous vous sentez… usé et démotivé

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Place aux loisirs. Faites du vélo ou allez vous promener, mais ne mettez pas d’intensité dans votre activité.

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Si vous vous sentez… muscles et articulations douloureuses

Faites du cross-training. Prenez votre vélo, allez à la piscine, faites du vélo elliptique.

Si vous vous sentez… frais et prêt à repartir

Trottinez légèrement. Faites 50% de la distance que vous vous fixez généralement à une allure très tranquille.

Faites une pause

Il y a 50 ans, le marathonien américain Buddy Edelen s’est autorisé une escapade de 40 min lors de sa journée de repos. C’est le premier homme à avoir parcouru 42,195 km en moins de 2h15. Pourtant il était, lui aussi, victime de cette maladie qui veut que les coureurs confirmés aient des scrupules à s’accorder un peu de repos. « C’est là un signe de manque de confiance en soi », déclara l’entraîneur d’Edelen, si l’on en croit la biographie de ce dernier, A Cold Clear Day de Franck Murphy (disponible en anglais). « Il y a un temps pour l’entraînement et un temps pour le repos, pas le semi-repos ».

À l’instar d’Edelen, nombreux sont les coureurs à avoir la tentation de concentrer leur entraînement sur des exercices toujours plus éprouvants et de ne se reposer que lorsque leur corps en éprouve le “besoin”. Des études ont prouvé que les athlètes débutants font le même type d’erreur en augmentant régulièrement leur dose d’entraînement jusqu’à ce que la fatigue ou les blessures ne les contraignent au repos, puis recommencent le même cycle.

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Les athlètes plus expérimentés programment leur récupération. Le fait d’anticiper le besoin de repos leur permet, dans l’ensemble, de s’entraîner plus. Étant donné que la fatigue s’accumule petit à petit, une longue distance peut assécher vos réserves de glycogène pour le lendemain tandis que les problèmes d’articulations, de tendons et de muscles peuvent apparaître quelques semaines plus tard. Périodisez donc votre récupération en utilisant le cycle suivant comme guide.

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DURÉE DU MICROCYCLE : 7 jours

L’approche traditionnelle consiste à prévoir une journée de repos complet chaque semaine. Mais il se peut que vous ayez besoin d’ajouter quelques jours supplémentaires ou varier l’intensité des sorties. Vous parcourez moins de 50 km par semaine ? Prévoyez 2 jours de repos. Si vous faites plus de 100 km par semaine, programmez une journée complète de repos tous les 15 jours, mais trottinez ou faites un peu de cross-training la semaine où aucune journée de repos n’est prévue.

DURÉE DU MÉSOCYCLE : Entre 2 et 4 semaines

Réduisez périodiquement votre kilométrage de 20 à 25 % pendant une semaine pour consolider vos gains. Si vous montez en puissance après une pause, augmentez votre kilométrage de 10 % pendant 3 semaines avant de prendre une semaine de repos. Une fois votre kilométrage d’avant repos ou un autre kilométrage que vous avez récemment parcouru sans problème, alternez deux semaines d’activité avec une semaine de repos. Si vous vous aventurez sur un terrain inconnu, une semaine d’activité, une semaine de repos. Reprenez le kilométrage là où vous l’avez laissé après la semaine de relâche.

DURÉE DU MACROCYCLE : Entre 4 et 6 mois

Beaucoup de coureurs sont actifs toute l’année et ne prennent quasiment aucune véritable pause, ce qui les rend vulnérables aux blessures et au burnout. Divisez l’année en 2 ou 3 macrocycles, chacun d’entre eux se ponctuant par une course à valeur d’objectifs et étant suivi d’une semaine de repos. Pendant cette période de 7 jours, faites du cross-training, reposez-vous et/ou trottinez légèrement (pas plus de 4 sorties). Chaque année, faites un break de 14 jours (comprenant une semaine sans courir suivi d’une semaine de cross-training ou de jogging léger).

NE COUREZ PAS

Une semaine sans courir, c’est ce qui a permis à la spécialiste du 800 m et 1500 m Heather Kampf porter son record sur « mile sur route » (1,6 km) à 4 min 27 s et 8 centièmes. Après sa semaine sans course, elle a repris avec des sorties à très faible intensité. Heather Kampf, qui a étudié la physiologie de l’exercice et la kinésithérapie, affirme qu’un « corps ne peut pas constamment s’entraîner et progresser ».

10 conseils pour éviter la blessure

Écoutez votre coach

Un entraîneur (ou un partenaire de course à pied) peut évaluer la performance d’un coureur plus clairement et plus objectivement que ce dernier. Et il sait mieux que quiconque quand écourter une séance et reconnaît les signes annonçant une blessure.

Adoptez la règle des 20 min

Vous ne savez pas si votre corps a besoin d’un jour de repos ou si vous pouvez vous entraîner ? Faites le point au bout de 20 min. Si la douleur persiste, arrêtez-vous. Si la douleur disparaît, faites votre séance. 

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Attention aux douleurs articulaires, tendineuses et nerveuses

Si les courbatures sont le signe d’une adaptation des muscles à l’entraînement, les douleurs au niveau des tendons sont un signe de blessure. Elles ne disparaîtront pas sans repos et sans traitement. Même chose pour les douleurs nerveuses : les coureurs qui ont une sensation de picotements au niveau des fessiers, le long de la jambe, ou qui ressentent une douleur vive dans le bas du dos, doivent faire une pause.

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Attention aux douleurs asymétriques

Vous allez avoir mal. Par exemple, vous aurez des courbatures aux mollets après une séance de piste avec pointes ou en chaussures de running. En revanche, si vous avez mal à un seul ischio, soyez à l’écoute. La douleur peut être liée à la séance, mais c’est aussi le signe d’une fragilité, et donc d’une blessure à venir. Le repos, les massages et l’entraînement croisé sont de mise.

Optez pour l’entraînement croisé

Si vous reprenez l’entraînement trop rapidement, vous courez vers les ennuis. Écartez le risque de blessure en reprenant l’entraînement sur un vélo d’appartement ou elliptique, et intégrez des exercices de renforcement et de stabilité. Réhabituez votre corps à faire de l’exercice avant de reprendre la course à pied, qui est à l’origine de votre blessure.

Soignez les douleurs musculaires persistantes

Les douleurs musculaires qui ne sont pas aiguës ou disproportionnées par rapport à l’entraînement sont normales. Mais si elles durent 2 à 3 jours, mieux vaut se reposer 1 jour de plus.

Mesurez vos signes vitaux

Évaluez vos signes vitaux tous les matins. Si votre température corporelle est élevée, il est évident que vous êtes malade. Mais une température trop basse est bien plus préoccupante. Elle peut être liée au surentraînement ou à un dysfonctionnement de la thyroïde. Un pic de la fréquence cardiaque au repos est tout aussi inquiétant.

Apprenez de votre expérience

Savoir écouter son corps vient avec l’expérience. Si vous vous blessez souvent parce que vous n’êtes pas attentif aux signaux d’alarme, vous finirez par apprendre à écouter un élancement à la hanche. Vous apprécierez d’autant plus la course si vous êtes en pleine forme et vous aurez de meilleures sensations. Mieux vaut être en bonne santé que surentraîné.

Intégrez repos et cross-training à votre programme

Plutôt que d’attendre que votre corps vous supplie pour un peu de repos, suivez l’exemple des coureurs plus âgés et prévenez les tensions et tractions musculaires. Beaucoup de coureurs âgés s’accordent 1 jour de repos/semaine, voire 2, et font de l’entraînement croisé.

Suivez des cours : reconnectez-vous avec votre corps

Vous pouvez apprendre à mieux connaître votre corps grâce à des exercices de yoga ou de Pilates. Vous pouvez également essayer les étirements dynamiques pour travailler la coordination.

Nos conseils pour une récupération rapide

MOLLETS

Comment soulager les muscles inférieurs de vos jambes :

Faites un pas en avant avec le pied droit et pliez légèrement le genou. Gardez la jambe gauche bien droite et les orteils des deux jambes dirigés directement devant vous.
1) À présent, appuyez légèrement sur votre talon. Gardez le torse et le dos bien droits. Avancez votre jambe gauche d’un demi-pas et pliez les deux genoux tout en gardant le talon gauche au sol afin de sentir la partie inférieure de votre mollet s’étirer.
2-3) Enfin, amenez votre pied gauche derrière le pied droit et placez la plante des pieds de votre pied gauche contre le talon du pied droit afin que les orteils soient dirigés vers le haut. Ceci étire le fascia plantaire sous le pied. Répétez ces étirements sur l’autre pied.

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POSTURE JAMBES SUR LE MUR

Stimulez votre circulation :

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Asseyez-vous latéralement contre le mur, votre hanche droite contre celui-ci.
1) D’un mouvement régulier, expirez et levez les jambes vers le haut du mur tout en ramenant votre torse et votre tête sur le sol.
2) Déplacez vos hanches vers le mur (si vos ischio-jambiers sont tendus, écartez-vous un peu du mur, et attachez vos jambes si elles ne restent pas collées l’une à l’autre). Vous pouvez également disposer une serviette pliée sous vos hanches en ramenant son extrémité au niveau de vos côtes pour les basculer légèrement. Ramenez vos bras sur les côtés. Détendez vos bras, vos épaules et votre ventre et concentrez-vous sur votre respiration. Maintenez cette position pendant 15 min maximum.

RELÂCHEMENT DES JAMBES

Accordez un peu d’attention à vos mollets, quadriceps et ischio-jambiers :

1) Asseyez-vous sur le sol, genoux pliés. Positionnez vos mains de part et d’autre de la jambe gauche, les doigts sous le genou. Ramenez doucement et d’un seul geste votre pied contre vos fesses. Changez de pieds et répétez le mouvement.
2) Laissez retomber les genoux de chaque côté, puis ramenez-les l’un contre l’autre. Répétez le mouvement. Accélérez jusqu’à avoir trouvé un rythme.

FLÉCHISSEURS DES HANCHES

Si vous avez peu de temps : allez à l’essentiel

Faites un grand pas en avant avec votre pied gauche, en pliant le genou et en amenant délicatement votre genou gauche sur le sol, comme sur l’image. Redressez le torse et ramenez votre coccyx dans son alignement. Puis, pressez doucement votre hanche vers l’avant. Changez de côté et répétez. Souvenez-vous que l’étirement des muscles fléchisseurs des hanches ne nécessite pas d’effort conséquent.

ISCHIO-JAMBIERS

Relâchez les muscles supérieurs de vos jambes :

Positionnez-vous devant un support d’environ 30 cm. Placez-y votre pied droit, jambe tendue.
1) Votre jambe gauche doit rester perpendiculaire au sol, et votre pied dirigé vers l’avant. Inclinez-vous vers l’avant jusqu’à ce que vous sentiez un léger étirement au niveau de votre cuisse.
2) Maintenez le dos bien droit. Répétez l’étirement avec la jambe en indiquant 1 h à l’horloge, puis 11 h.

Boissons : besoin de faire le plein ?

L’hydratation est primordiale au cours d’une séance effectuée en pleine chaleur. Si vous n’êtes pas suffisamment hydraté, votre volume sanguin baissera et votre coeur devra travailler davantage pour alimenter vos muscles et vous garder au frais. En matière d’hydratation, chaque coureur possède des besoins différents, qui varient en fonction du poids, du niveau de sudation par rapport à la température, à l’humidité et à l’altitude par exemple. Pour autant, cela ne signifie pas que vous devez laisser votre programme d’hydratation au hasard. Ces recommandations vous aideront à étancher votre soif avant, pendant et après votre course.

AVANT COURSE

Une des meilleures façons de limiter le risque de déshydratation durant une course consiste à vous hydrater suffisamment avant. La couleur de vos urines est un bon indice sur ce point. Des urines claires signifient que vous buvez trop. Si la couleur vire au « thé glacé », vous devez boire davantage. Si la couleur s’apparente plutôt à une limonade pâle ou jaune paille, c’est que vous êtes bien hydraté. Ce que vous devriez boire dépendant de la durée de votre course, de ce que votre estomac peut tolérer et de votre degré de déshydratation. À l’exception de l’alcool, toutes les boissons (eau, boissons pour le sport, café, thé, et lait) vous aideront à rester hydraté toute la journée, sachant qu’en règle générale, on recommande de boire entre 170 ml à 230 ml juste avant une course.

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EN COURSE

Si vous partez courir 30 kilomètres, prévoyez un ravitaillement liquide à mi-course est une évidence. Mais que faire si vous courez une petite heure ? Ou si vous effectuez 45 minutes de fractionné ? Les recommandations en matière d’hydratation ont évolué ces deux dernières décennies. Une école met l’accent sur le problème de l’hyperhydratation des sportifs, insistant sur le fait que notre organisme est superbement réglé et nous incite à boire lorsque nous avons soif. D’autres spécialistes recommandent de boire suffisamment afin de ne pas perdre plus de 3 % de son poids par la transpiration, pourcentage au-dessus duquel la performance en pâtit. Pour mesurer votre transpiration, un test simple : pesez-vous nu avant une course et gardez en mémoire la quantité d’eau absorbée en course. Pesez-vous nu de nouveau après votre séance, en ajoutant à votre poids la quantité d’eau consommée. Notez qu’au-delà d’une heure de course, les boissons de l’effort vous seront bénéfiques. Ces produits énergétiques contiennent de précieux glucides, utiles à vos muscles en plein effort et des électrolytes comme le sodium et le potassium, que vous éliminez par la sueur.

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APRÈS COURSE

Une fois l’effort accompli, buvez jusqu’à ce que vous vous sentiez bien hydraté. La notion de soif est un bon guide. Si vous possédez des marques blanches sur le visage, cela signifie que vous avez perdu un peu de sodium, perte que vous pourrez compenser avec une boisson énergétique qui en contient. Après une course longue et difficile, vous aurez aussi besoin de protéines pour aider vos muscles à refaire le plein.

La récupération : les réponses à vos questions

QUELLE EST L’IMPORTANCE DE LA RÉCUPÉRATION ?

Les programmes d’entraînement se concentrent essentiellement sur les sorties longues, les fractionnés, les sessions en côte et autres séances clés, mais les périodes de repos et de récupération sont les arbitres des exercices intensifs. Sans elle, qui permet à votre corps de s’adapter aux efforts, vous ne pourrez pas respecter votre plan sans vous blesser.

COMMENT FONCTIONNE-T-ELLE ?

Votre corps vous incite à vous fixer sans cesse de nouveaux objectifs. Vos muscles et votre système se développent afin de mieux traiter les sous-produits chimiques dérivés de l’activité physique : vous refaites le plein d’énergie et redéveloppez votre volonté de persévérer.

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QUAND SE DÉROULE-T-ELLE ?

Le moment où votre corps est le plus réceptif se situe immédiatement après l’entraînement. Prendre des glucides pendant les 30 min qui suivent l’exercice est la meilleure façon de ravitailler vos muscles. Une prise rapide de protéines aidera également les fibres musculaires endommagées à se reconstruire (les boissons protéinées sont idéales, car elles contiennent les deux).

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COMMENT L’OPTIMISER ?

Remplacer les fluides éliminés est essentiel à une récupération aussi rapide que possible. Buvez graduellement jusqu’à ce que votre urine soit pâle (si elle est jaune foncé, vous êtes toujours déshydraté. Votre transpiration contient beaucoup de sel également). Une boisson énergétique peut s’avérer efficace.

QUOI D’AUTRE ?

Une séance d’étirements post-exercices vous donne l’opportunité de repérer les endroits douloureux. Les kinésithérapeutes sont souvent capables de sentir des raideurs musculaires que vous ignoriez ou auxquelles vous vous êtes habitués. Si vous n’avez pas les moyens de vous faire suivre régulièrement, offrez-vous un soin spécial après une longue course ou un entraînement intensif.

LES ANTIDOULEURS NE SUFFISENT-ILS PAS ?

Notre corps est bien plus intelligent que ce que nous avons tendance à croire. Alors n’essayez pas d’interférer le processus naturel de récupération, à moins de ressentir une douleur aigüe. Arroser vos jambes d’eau froide, ou alternez le froid et le chaud, peut être un bon accompagnement à la récupération, car cela permet de dilater ou resserrer les vaisseaux sanguins et rejeter les déchets produits par vos muscles.

ET LE SOMMEIL N’EST-IL PAS UTILE ?

Dans la récupération, le sommeil est plus qu’utile. Il est primordial. Celui-ci produit des hormones naturelles permettant de faciliter le processus de réparation et de renforcement de nos os et de nos muscles. C’est pour cette raison que, lorsque vous programmez un entraînement, vous devez également prévoir votre temps de sommeil.

QU’EST-CE DONC QUE LA “RÉCUPÉRATION ACTIVE” ?

Elle consiste en quelques exercices supplémentaires visant à aider votre corps à se remettre d’une séance intensive. Une petite sortie (de récupération) effectuée à une allure tranquille (le lendemain de course, habituellement) peut stimuler la circulation sanguine et faciliter l’élimination des déchets à l’origine des douleurs. Une course de récupération avec des jambes lourdes peut, quant à elle, vous apprendre à mieux gérer la fatigue. Dans tous les cas, il est important de garder en tête l’objectif des exercices de récupération et de ne pas aller trop vite (une erreur fréquente).

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