Dormez comme un bébé

Couchez-vous plus tôt

Voici une méthode mathématique pour arriver en forme à une course matinale : calculez la différence d’heure – en minutes – entre le moment où vous vous couchez habituellement et l’heure à laquelle vous devrez vous coucher pour dormir suffisamment la veille de la course, vous réveiller reposé et avoir le temps de vous rendre au départ. Divisez ce nombre par 7. Par exemple, si vous avez l’habitude de vous coucher à 23 h et que vous souhaitez dormir à 20 h la veille de la course, divisez la différence d’heure (3 h, soit 180 min) par 7. Une semaine avant la course, décalez votre horaire de coucher selon le résultat de la division (ici 25 min plus tôt chaque soir) pour que vous vous couchiez à 20h la veille de la course.

Prenez des somnifères naturels

Si vous traversez plusieurs fuseaux horaires pour vous rendre à votre course, votre organisme aura du mal à s’adapter à l’heure locale. Vous pouvez prendre un milligramme de mélatonine 30 minutes avant d’aller vous coucher. Conseil : mieux vaut le tester pendant votre cycle d’entraînement.

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Ne buvez pas de bière

… ou tout autre alcool. Faites le plein de glucides en mangeant des pâtes et non en buvant du houblon ! Réduire ou supprimer l’alcool et la caféine de votre régime alimentaire au moins deux jours avant la course vous permettra de mieux dormir et d’avoir un sommeil réparateur.

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Réveillez-vous

Si vous ne trouvez pas le sommeil la veille, vous pouvez prendre de la caféine le matin de la course, à condition que vous ayez l’habitude de boire du café. Vous risquez d’avoir des problèmes de ventre pendant la course dans le cas contraire…

Restez calme

Ne paniquez pas si vous dormez mal. Ce n’est pas une nuit sans sommeil qui va tout ruiner. Si vous ne pensez qu’au fait que vous n’arrivez pas à vous endormir, vous ne vous endormirez jamais.

Votre check-list

Casquette, lunettes de soleil, crème solaire :
Utiles quand il fait beau et chaud.

Numéro de dossard :
Utilisez au moins 4 épingles à nourrice pour l’accrocher.

Montre avec chronomètre :
Vérifiez votre allure et votre temps au fil de la course.

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Gants en coton :
Gardent les mains au chaud et servent de mouchoirs pendant la course.

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Maillot, pantalon de running et chaussures :
Votre tenue préférée et la plus confortable.

Chaussettes :
Jusqu’aux chevilles maximum, pas en coton (pour réduire le risque d’ampoules).

Sac poubelle :
Vous permet d’attendre au chaud sur la ligne de départ s’il pleut ou s’il fait froid.

Puce électronique :
Accrochée à vos lacets.

Vaseline ou autre lubrifiant :
Appliquez aux endroits sensibles aux frottements

Sept jours pour réussir

LUNDI

Cross-training de 30-60 min.

Faites le parcours de la course (en courant ou en voiture). Connaître les montées, les virages et la dernière ligne droite vous aidera.

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MARDI

Faites un footing de 30 min, puis 3 accélérations de 1 min pour réveiller vos jambes.

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Reprenez votre carnet d’entraînement pour voir les progrès que vous avez réalisés.

MERCREDI

Faites de l’entraînement croisé pour canaliser votre nervosité.

Étudier l’itinéraire pour vous rendre au départ. Comptez toujours 30 min de plus en cas de bouchons le jour J.

JEUDI

Courez 30 min et visualisez une accélération finale.

Allez sur Youtube et regardez des courses. Voir de grands athlètes vous inspirera.

VENDREDI

Marchez 30 min. Révisez le programme du jour de la course : visualisez la ligne de départ, votre début de course, et l’utilisation de votre stratégie.

SAMEDI

Marchez 20 min puis reposez-vous.

Préparez-vous : réglez votre réveil, préparez votre tenue, votre boisson et vos gels/barres, accrochez votre dossard sur votre maillot, fixez la puce sur votre chaussure et préparez votre petit-déjeuner.

LA COURSE !

Echauffez-vous en marchant jusqu’à la ligne de départ ; partez tranquillement et accélérez progressivement pendant le premier kilomètre et demi jusqu’à votre allure de course. N’oubliez pas de regarder autour de vous.

Passer la crise

Je cours depuis plus de 8 ans, et lors d’une course en 2009 où je voulais établir un nouveau RP, je me suis lancé dans un sprint final. La seule chose dont je me souviens, c’est de m’être réveillé à l’hôpital. On m’a raconté que j’étais tombé à 50 m de l’arrivée et que d’autres coureurs m’avaient porté jusqu’à l’ambulance.  À l’hôpital, j’étais complètement désorienté et je pensais m’être fait renverser par une voiture tant mes jambes étaient douloureuses. Pourtant, c’était simplement dû à la déshydratation et au fait que je n’avais pas mangé correctement le matin de la course. Avant, j’avais l’habitude de m’entraîner beaucoup. Après cet incident je craignais de courir de peur que cela ne se reproduise. J’avais sérieusement perdu confiance en moi. Au fur et à mesure des années j’ai rallongé les distances et l’expérience m’a rendu plus performant. J’ai étudié les manières de s’alimenter avant les compétitions. Je me suis également penché sur une technique d’entraînement plus structurée. Mes préparations sont aujourd’hui beaucoup plus réfléchies qu’auparavant. C’était une expérience terrible, mais qui m’a aidé à long terme.

REMONTEZ LA PENTE

DEMANDEZ LE FEU VERT : Si vous perdez confiance à cause d’une inquiétude globale sur vos capacités à courir, votre médecin traitant vous rassurera avec un bon certificat de santé.

METTEZ-VOUS À l’ÉPREUVE : La confiance vient avec la réussite : plus vous gagnez, plus votre assurance est grande. Il vous faut cependant assumer ce succès. Dans ce cas, renforcez cette assurance en étant apte à vous entraîner même en cas de fatigue extrême lors de préparations éprouvantes.

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RELÂCHEZ LA PRESSION : Il est fréquent chez les compétiteurs de perdre confiance en eux, souvent à cause de la pression ressentie face au besoin de performance. Trop d’ambition et une recherche constante du record personnel peuvent aboutir à une déception et une perte de confiance et d’engouement. Soyez donc réaliste : prenez le temps de courir pour le plaisir, sans la pression du chronomètre. Vous verrez que vos performances seront meilleures en diminuant parfois la pression que vous vous imposez. Changer l’enjeu de votre séance peut vous être extrêmement bénéfique en terme d’assurance.

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PRÉPAREZ-VOUS AUX MOMENTS DIFFICILES : Si vous savez que la séance à venir va être compliquée, il vous faut d’abord visualiser le moment où la fatigue devient intolérable. Imaginez votre réussite, surtout après avoir surmonté des sensations difficiles. Simple technique pour développer ces habitudes : les « si-alors ». Par exemple : « Si mes jambes brûlent et que je veux arrêter, alors je vais me détendre et relâcher mes bras. »

Surmontez les obstacles mentaux

Obstacle 1 : LES PENSÉES NÉGATIVES

Les pensées destructrices nuisent à notre foulée parce qu’elles nous empêchent de voir nos atouts ou notre potentiel. Elles peuvent également engendrer une respiration superficielle, augmenter le rythme cardiaque et crisper les muscles.

Surmontez-les : L’astuce, c’est de prendre conscience que vous êtes capable de les bannir. Lors des séances quotidiennes, essayez d’être à l’écoute de votre voix intérieure. Si elle est négative, utilisez un terme motivant, une chanson divertissante ou contentez-vous de sourire. Cela fait la différence, autant en surface qu’à l’intérieur !

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Obstacle 2 : LE SENTIMENT D’INFÉRIORITÉ         

Conclure que les autres coureurs sont plus rapides, plus forts ou meilleurs que soi, c’est se décourager avant même de commencer. Ces autoévaluations sapent la confiance.

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Combattez-le : Une étude démontre que les athlètes au mental solide ont tendance à se centrer sur leur performance (énergie, rythme et objectif). Bannissez les comparaisons à l’aide d’un mantra ou d’une visualisation. Un mantra (« une étape à la fois », « ici et maintenant ») vous aide à vous concentrer sur la seule chose que vous contrôlez : vous-même.

Obstacle 3 : LES DOUTES INTÉRIEURS

Les coureurs ont tendance à remettre en question leurs capacités. Pourtant, la confiance est l’un des facteurs les plus importants dans la performance athlétique. Si on est certain d’échouer, on risque de ne pas prendre les risques nécessaires pour atteindre son objectif.

Exploitez-les : Les psychologues recommandent de vous souvenir des bonnes séances. Les athlètes professionnels doutent tout autant que les autres, mais exploitent ces doutes comme stimulants. Ils prennent cette nervosité non comme un obstacle, mais comme un catalyseur pour la course.

Obstacle 4 : DES OBJECTIFS STRICTS

Les objectifs de performance entretiennent la motivation et encouragent les efforts. Mais si on est obnubilé par un but, on risque d’être déçu si on
le manque de peu.

Adaptez-les : Il est conseillé d’élargir son objectif, par exemple terminer un marathon entre 3:45 et 3:59. Une amplitude change votre façon de penser. Si vous courez 1 km en 5:30 au début du programme et que votre objectif de marathon est de 3:45, vous risquez de stresser. Mais si vous vous permettez une fourchette de chrono assez large, vous serez dans les temps et vous resterez positif.

Courez avec votre chien

COURSES CANINES

La discipline du canicross (cross-country avec votre chien) commence à faire de plus en plus d’adeptes. Vous pouvez soit tout simplement tenter l’expérience en solo, soit vous rendre sur le site de la Fédération des sports et loisirs canins
(fslc-canicross.net) et regarder s’il existe un club près de chez vous. Plusieurs courses sont organisées chaque année.

COMPAGNON DE RÉGIME

C’est un très bon moyen de faire perdre du poids à votre chien. La course à pied aura le même effet sur vous que sur lui, alors n’hésitez pas ! Tracy Evans, une anglaise habituée aux courses de canicross, essayait depuis 2 ans de perdre du poids lorsqu’elle a adopté Oscar, un Berger allemand : « adopter Oscar a changé ma vie », a-t-elle déclaré.  J’ai commencé à courir pour lui. Aujourd’hui j’adore ça et ça m’a permis de perdre 25 kg. »

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POUSSEZ VOTRE TOUTOU

En Écosse, le centre Cani-fit offre aux novices un programme de 4 semaines pour aider les chiens réfractaires et leur maître à retrouver la forme. Selon Lindsay Johnson, la cofondatrice, « vous améliorerez vos capacités physiques et développerez vos compétences de running. Vous apprendrez de nouveaux talents à votre chien tout en stimulant votre esprit et votre corps. » Des cours intermédiaires sont disponibles.

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Donnez-vous un petit coup de pouce

LE RAVITO

Une glycémie faible peut vous faire passer l’envie d’aller courir. Si vous aimez courir en milieu d’après-midi ou le soir et qu’il y a longtemps que vous n’avez pas mangé, vous aurez sûrement besoin de faire le plein d’énergie. Certains nutritionnistes recommandent un snack riche en glucides (une banane) environ 1 h avant de partir. Un simple petit en-cas entre 150 et 200 calories vous permettra aussi de vous recentrer sur l’effort.

UN CAFÉ, S’IL VOUS PLAÎT !

Des études ont révélé que prendre un petit café 15 à 60 min avant l’effort peut améliorer les performances. Cependant, les coureurs du soir doivent se méfier : ces études démontrent également que la caféine subsiste environ 4 h et demie dans le système.

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FAITES LA SIESTE

Le sommeil renforce la maîtrise de soi. Quand on manque de sommeil, il est difficile de se motiver pour aller dépenser de l’énergie (surtout après une journée de travail). Même une sieste de 10 min peut améliorer la concentration mentale (et les performances physiques) pour les 2 h à venir.

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Travaillez votre mental

Pour donner le meilleur de vous-même, il vous faut une bonne force mentale. Un esprit sain et fort peut vous aider à tirer le maximum de votre course tout en vous poussant lorsque la motivation commence à flancher. L’exercice est réputé pour être un antistress ayant des vertus bénéfiques sur bien des aspects de la vie. Pour un cerveau plus en forme, suivez les conseils suivants qui développeront à la fois votre force mentale et votre confiance.

DE BONNE HEURE ET DE BONNE HUMEUR

Mettez le réveil et allez profiter du lever du soleil et du chant des oiseaux. Pour certains, courir est une forme de méditation. Après une séance matinale, vous pourrez profiter du moment présent quel que soit le programme de votre journée.

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PROJETEZ-VOUS

La visualisation peut être un outil puissant pendant – et même entre – les séances. Si vous peinez à sortir de chez vous, visualisez-vous courant avec grâce et dynamisme, mais sans effort. Et souvenez-vous de ce que vous avez ressenti à l’arrivée de votre dernière course. Ce sentiment de fierté et de réussite vous donnera la motivation nécessaire et favorisera votre récupération !

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SOYEZ SOUPLE

Si vous manquez des entraînements, pas de panique : adaptez-vous. Faites une séance plus courte mais plus intense ou sur un tapis plutôt qu’au grand air. Restez positif et faites ce que vous pouvez.

Comment se motiver ?

Parlez avec un coach

Si votre motivation flanche à quelques mois du but, bénéficiez des connaissances d’un entraîneur chevronné. Il ne parviendra certes pas à vous faire sortir de chez vous, mais il vous donnera de son temps et de sa sagesse, ce qui pourrait vous stimuler.

Faites une bonne action

Engagez-vous dans une course caritative pour une cause qui vous est chère. Vous vous donnerez davantage pendant la préparation. Une étude américaine a démontré que plus d’un tiers des coureurs était motivé à s’entraîner dans le but de réunir des fonds pour un organisme caritatif.

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Sortez accompagné

Avoir un ou plusieurs partenaires de course peut égayer n’importe quelle séance. L’université d’Oxford a même découvert que s’entraîner au sein d’un groupe augmente la libération d’endorphines, responsables du bien-être.

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Connectez-vous

Connectez-vous aux autres coureurs par le biais d’une communauté en ligne, comme Free Runners, le Nike+ Run Club ou encore l’Adidas Runners League.

Soyez écolo

Privilégiez un décor naturel pour courir l’hiver. Une méta-analyse de l’université d’Exeter a révélé que l’exercice en environnement naturel est beaucoup plus efficace que les séances en intérieur.

Changez de route

Changer fait autant de bien que de se reposer, voire plus. Pourquoi ne pas tester vos prouesses dans un tout nouvel environnement ? Ou encore apportez un peu de fun à une sortie classique en groupe en ajoutant un peu de compétition et en vous chronométrant sur une distance précise.

Vivez dans le présent

On peut facilement être pris dans des pensées négatives lorsqu’il fait froid, sombre ou humide. Mais mettre de côté ses pensées pour profiter du moment présent peut vraiment faire la différence. Lorsque des pensées défaitistes vous viennent en tête, accueillez-les, puis recentrez-vous sur vos sensations corporelles et votre respiration.

Faites-en une habitude

C’est difficile au début, mais une routine régulière facilite la course à long terme. Les raisons ? On finit par se lancer sans effort. Si vous prenez l’habitude de courir le matin, vous vous levez, enfilez vos runnings et partez. Vous n’aurez pas à y réfléchir et ne vous découragerez pas.

Laissez une trace

Pourquoi ne pas tenir un blog de running, y répertorier les hauts et les bas de vos séances et noter vos ambitions et objectifs ? Selon une récente étude de l’université Northwestern, associer des témoignages à des informations factuelles et des conseils a un impact très important. Faites donc travailler vos doigts autant que vos jambes !

Gâtez-vous

Vous récompenser après avoir couru ou atteint un certain nombre de kilomètres peut vous donner l’envie de renouveler l’expérience. C’est le renforcement positif. Si votre objectif est de mettre en place une routine telle que « courir tous les matins », vous octroyer une récompense vous aidera à vous y tenir. Il vaudrait mieux que celle-ci ne soit ni de la nourriture ni de l’alcool !

Comptabilisez

Autre technique : cumuler les kilomètres parcourus. Un peu comme une carte de fidélité : chaque kilomètre parcouru vous rapporte des points et lorsque vous atteignez un total prédéfini, vous gagnez une récompense.

Tendez la main

Sortez de chez vous pour distribuer les bouteilles d’eau et non les prendre au vol. Cette année, soyez bénévole à une course plutôt que d’y participer. On pourrait avoir besoin de vous sur le parcours, aux dossards ou au ravitaillement. Vous aiderez ainsi à maintenir les tarifs de la course, à soutenir votre club et vous n’ignorerez plus jamais les autres bénévoles.

Faites-vous peur

Que ce soit le Marathon des Sables ou une séance de fractionné sur piste, tentez quelque chose d’effrayant. La plupart des gens se fixent des objectifs qu’ils sont sûrs à 100 % de pouvoir atteindre. Il vaut mieux un objectif sûr à 60 %. Plus le défi est grand, plus vous vous donnerez pour le réussir.

Pas de plan B

Il est aussi recommandé de travailler sans filet, métaphoriquement : ne prévoyez pas de plan B ; c’est le meilleur moyen de saboter votre plan A. Peu importe la victoire ou l’échec au prochain défi, vous saurez quoi faire en cas de difficulté.

Oubliez votre voiture

Profitez d’un jour de détente pour faire des courses, littéralement. Les petites corvées qui vous agacent comme poster une lettre ou acheter à manger peuvent être faites à pied. Vous épargnerez ainsi les énergies fossiles et vous aurez la satisfaction d’intégrer le sport dans votre quotidien.

Faites-en une routine

Créez une routine de gestes à répéter avant chaque course. Lorsque vous réitérez ce même rituel, le seul fait de respecter cette habitude vous rendra plus réactif et prêt mentalement.

Utilisez la technologie

Un rappel téléphonique peut vous aider à maintenir votre séance. Les applis vous permettant de voir vos progrès peuvent certes vous encourager à ne pas sauter un exercice, mais la technologie (comme une boîte mail pleine) peut aussi vous distraire. Vous déconnecter est primordial pour créer une atmosphère dans laquelle vous êtes plus conscient de vos efforts.

Augmentez vos défenses en fer

Évitez les douleurs articulaires

Beaucoup de personnes qui souffrent de douleurs articulaires, en particulier l’arthrose, voient leurs symptômes s’aggraver en hiver. Si vous vous sentez raide et que vous avez des douleurs quand le thermomètre chute, prenez plus de temps pour vous échauffer et n’hésitez pas à faire du sport en salle. Vous pouvez même prendre une douche ou un bain chaud avant votre séance pour détendre vos muscles. Assurez-vous de manger suffisamment de vitamine D et d’oméga 3 pour une bonne santé articulaire. Mangez « rouge » et « violet » – betteraves, chou rouge, raisin rouge, mûres et myrtilles – pour faire le plein d’antioxydants et de vitamine C, cela vous aidera à diminuer l’inflammation et à booster votre système immunitaire.

Renforcez vos défenses naturelles

Impossible de nier que nous sommes beaucoup plus souvent malades en hiver, mais personne ne sait vraiment pourquoi. L’une des théories est que nos voies nasales sont plus froides, ce qui diminuerait la résistance aux infections à cet endroit. Si cette théorie est avérée, une simple précaution consisterait à porter une écharpe pour protéger le nez et la bouche pour éviter les courants d’air froid et diminuer le risque d’infection des voies respiratoires. Le Buff est une bonne option : vous pouvez le porter autour du cou pendant l’échauffement et le remonter autour de votre tête une fois que vous êtes réchauffé.

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Faites-vous dorer la pilule… toute l’année

90 % de notre vitamine D provient de l’action des rayons du soleil sur notre peau. De récentes études tendent à montrer qu’une carence en vitamine D est un problème assez courant dans le monde, amenant les scientifiques et les nutritionnistes à s’interroger sur la nécessité d’en ajouter dans les aliments, comme le lait. Un lien a été établi entre carence en vitamine D, affaiblissement des défenses immunitaires, dépression et mauvaise santé des os. Une récente étude a montré que donner quotidiennement des compléments de vitamine D à des enfants souffrant d’une carence (en vitamine D) diminuait de moitié le risque d’infection des voies respiratoires. Vous pouvez aussi opter pour les compléments à base d’huiles extraites de poissons gras, qui apportent les effets anti-inflammatoires et de renforcement immunitaire des oméga 3 tout en étant une source riche en vitamine D. Peu d’aliments contiennent naturellement de la vitamine D ; on en ajoute par exemple au lait concentré et à certaines céréales. Idée de snack post-run : une banane coupée en morceaux dans du lait concentré non sucré.

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En finir avec le rhume

Vous allez avoir l’impression d’entendre votre mère, mais avoir les pieds mouillés augmente le risque de s’enrhumer. Une étude réalisée par le Common Cold Centre à l’université de Cardiff au Pays de Galles a montré que lorsque les sujets plongeaient leurs pieds dans l’eau froide pendant 20 min avant d’être exposés à un virus du rhume, ils avaient deux fois plus de risque de tomber malade dans les 5 jours suivants que les personnes qui avaient les pieds secs. Alors choisissez des chaussettes respirantes et imperméables.

Déstressez, restez en bonne santé

Vos glandes surrénales sécrètent du cortisol, impliqué dans la réponse de votre corps à un stress mental ou physique (oui, cela inclut la course à pied !), et qui réprime la fonction immunitaire. Le taux de cortisol est très élevé le matin, quelques heures avant le réveil. Mais une étude publiée dans la revue Chronobiology International a révélé que la sécrétion de cortisol était plus élevée en hiver. Cela signifierait que son effet d’atténuation sur le système immunitaire lors des entraînements intenses serait plus important à cette période de l’année. Votre organisme serait fragilisé et plus vulnérable aux infections hivernales. L’antidote pourrait être une simple boisson de sport. D’après une étude réalisée par l’université de Birmingham en Angleterre, la consommation de 30 à 60 g de glucides par heure pendant un entraînement d’intensité soutenue diminuait l’augmentation du taux de cortisol et semblait limiter l’immunosuppression liée à l’entraînement. Si vous faites un gros volume d’entraînement, assurez-vous de boire des boissons énergétiques et, surtout, de bien dormir. Au cours d’une étude menée à la Canergie Mellon University aux États-Unis, les personnes qui dormaient moins de 7 h par nuit présentaient 3 fois plus de risques d’être exposées à un virus du rhume que les personnes dormant au moins 8 h.

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Entraînez-vous !

Une bonne santé

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Alimentation

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