
Je cours depuis plus de 8 ans, et lors d’une course en 2009 où je voulais établir un nouveau RP, je me suis lancé dans un sprint final. La seule chose dont je me souviens, c’est de m’être réveillé à l’hôpital. On m’a raconté que j’étais tombé à 50 m de l’arrivée et que d’autres coureurs m’avaient porté jusqu’à l’ambulance. À l’hôpital, j’étais complètement désorienté et je pensais m’être fait renverser par une voiture tant mes jambes étaient douloureuses. Pourtant, c’était simplement dû à la déshydratation et au fait que je n’avais pas mangé correctement le matin de la course. Avant, j’avais l’habitude de m’entraîner beaucoup. Après cet incident je craignais de courir de peur que cela ne se reproduise. J’avais sérieusement perdu confiance en moi. Au fur et à mesure des années j’ai rallongé les distances et l’expérience m’a rendu plus performant. J’ai étudié les manières de s’alimenter avant les compétitions. Je me suis également penché sur une technique d’entraînement plus structurée. Mes préparations sont aujourd’hui beaucoup plus réfléchies qu’auparavant. C’était une expérience terrible, mais qui m’a aidé à long terme.
REMONTEZ LA PENTE
DEMANDEZ LE FEU VERT : Si vous perdez confiance à cause d’une inquiétude globale sur vos capacités à courir, votre médecin traitant vous rassurera avec un bon certificat de santé.
METTEZ-VOUS À l’ÉPREUVE : La confiance vient avec la réussite : plus vous gagnez, plus votre assurance est grande. Il vous faut cependant assumer ce succès. Dans ce cas, renforcez cette assurance en étant apte à vous entraîner même en cas de fatigue extrême lors de préparations éprouvantes.
RELÂCHEZ LA PRESSION : Il est fréquent chez les compétiteurs de perdre confiance en eux, souvent à cause de la pression ressentie face au besoin de performance. Trop d’ambition et une recherche constante du record personnel peuvent aboutir à une déception et une perte de confiance et d’engouement. Soyez donc réaliste : prenez le temps de courir pour le plaisir, sans la pression du chronomètre. Vous verrez que vos performances seront meilleures en diminuant parfois la pression que vous vous imposez. Changer l’enjeu de votre séance peut vous être extrêmement bénéfique en terme d’assurance.
PRÉPAREZ-VOUS AUX MOMENTS DIFFICILES : Si vous savez que la séance à venir va être compliquée, il vous faut d’abord visualiser le moment où la fatigue devient intolérable. Imaginez votre réussite, surtout après avoir surmonté des sensations difficiles. Simple technique pour développer ces habitudes : les « si-alors ». Par exemple : « Si mes jambes brûlent et que je veux arrêter, alors je vais me détendre et relâcher mes bras. »