Une alimentation de coureur

PETIT DÉJEUNER

160 g de porridge avec 240 ml de képhir entier, 1 c. à café de miel, 40 g de noix et 30 g de cerises confites ou une omelette de 4 œufs avec des épinards, des tomates et 2 saucisses.

POST-COURSE

Un smoothie avec 1 cuillère de protéines de petit-lait, 150 g de fraises, 1 banane et de la glace ou 1 pomme et 225 g de fromage blanc faible en matière grasse.

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DÉJEUNER

350 ml de soupe de haricots noirs, 1 tranche de pain complet, 2 c. à café de houmous et 200 ml de lait demi-écrémé.

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DÃŽNER

120 g de saumon grillé, 200 g de courge butternut rôtie, 150 g de haricots verts vapeur et 185 g de quinoa.

LE SOIR

Buvez 500 ml de lait au chocolat écrémé (vous pouvez ajouter de la poudre protéinée, si besoin).

Apprenez à composer votre barre énergétique

Les boissons et les gels énergétiques contiennent du glucose, de la maltodextrine et parfois du fructose qui procurent rapidement de l’énergie. On peut parfois y trouver du sodium et du potassium, qui remplacent les électrolytes évacués et accélèrent la réhydratation. Néanmoins, de nombreux produits commercialisés contiennent également les substances supplémentaires suivantes, destinées à booster les performances.

La caféine
Les preuves sont indéniables : la caféine booste les performances sportives. C’est pourquoi de plus en plus de fabricants en incorporent dans leurs produits énergétiques. Pas d’inquiétude, elle ne provoque pas de déshydratation et peut réellement vous aider.

Le guarana
Ce stimulant est une plante qui nous vient du Brésil. Il contient de la caféine et agit comme elle. Il est disponible sous différentes formes telles que des barres chocolatées, de la poudre, des capsules ou du sirop.

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Les vitamines B (dont la niacine, la thiamine et l’acide pantothénique)
Ce groupe de vitamines aide votre corps à libérer l’énergie contenue dans
la nourriture et les boissons pour vous donner un coup de pouce pendant la course.

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Les minéraux (magnésium et calcium, les plus communs)
Ils interviennent au niveau des contractions musculaires et de la fonction nerveuse pour fluidifier le mécanisme du corps.

Les antioxydants
Les vitamines A (dont le carotène), C et E sont des vitamines antioxydantes que vous êtes susceptible de trouver dans les produits énergétiques. Elles aident
à protéger le système immunitaire.

Les protéines
Bien que les glucides restent la meilleure source d’énergie des coureurs,
les protéines peuvent également servir à ravitailler les muscles et aider à les protéger des dommages causés par de longues séances.

Les acides aminés
Ces éléments de base des protéines servent à procurer de l’énergie et à combattre la fatigue qui vous gêne en fin de parcours.

Alimentez la machine

Vous courez depuis des mois et vous avez passé plus de matinées à l’entraînement que dans votre lit. Vous avez couru de longs parcours, d’autres plus courts, des rapides et des lents, à un pas variant d’une motivation extrême au « Sans façon, merci ! ». 

Vous avez usé 3 paires de chaussures et établi de nouveaux records personnels en chemin. Vous vous préparez peut-être pour une course à venir ou pour courir plus vite par simple plaisir. 

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Mais en dépit des longues heures de dur labeur, vous n’atteindrez pas la ligne d’arrivée ou ne verrez le temps rêvé s’afficher au chrono si vous n’êtes pas préparé à donner à votre corps le carburant nécessaire tout le long du parcours. Une bonne stratégie d’alimentation est aussi primordiale à votre réussite que de vous inscrire à temps à une course ou lacer vos chaussures. Il est important d’établir vos habitudes de mi-parcours en amont (quelques semaines après le début de votre préparation à un marathon) et de conserver cette habitude pour toutes
les longues distances. 

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PASSER LE MUR

Qu’il s’agisse d’un gel, d’une boisson, d’une barre ou de quelques bonbons avalés sur le parcours, vous mangez pour une simple et bonne raison : le mur. C’est généralement ce que rencontrent les coureurs longue distance après un petit 30 km. Ils se sentent alors étourdis et en manque d’énergie. En résumé, ils préféreraient trottiner pour rejoindre leur lit plutôt que continuer à courir. Vous aussi ? Si oui, que s’est-il passé ? À quel moment la perspective d’un canapé ou d’un bain est-elle devenue plus tentante qu’une bonne séance ?

Lorsque votre corps sent que sa réserve primaire d’énergie glucidique descend à 40 ou 50 %, il commence à puiser son carburant dans les graisses. Il ne peut tout simplement pas vider vos réserves de sucre, occupées à alimenter votre cerveau. Le problème ? La graisse ne se transforme pas en énergie aussi rapidement que le sucre contenu dans le sang. Votre corps est alors contraint de ralentir ou de pousser l’effort au maximum pour maintenir le même rythme.

Dans tous les cas, votre respiration se fera plus forte puisque le métabolisme graisseux requiert davantage d’oxygène. En courant, vous brûlez votre principale ressource d’énergie (le glycogène) très rapidement ; plus vite vous courez, plus cette réserve s’épuise rapidement.

En ce qui concerne les courtes distances, 5 à 10 km, vous devez rester hydraté pour optimiser vos performances sans avoir à vous soucier de vider vos réserves d’énergie. Cependant, si vous partez pour plus de 90 min, il faut vous attendre à épuiser ces réserves de glycogène. Vous serez considérablement ralenti et vous rencontrerez le fameux mur. 

En bref, lorsque votre corps est à cours de glycogène, il est à cours de carburant et doit puiser dans son autre source d’énergie : les réserves de graisse. Brûler ces graisses requiert beaucoup plus d’oxygène et vous contraint de  ralentir le pas, voire de marcher pour permettre à une partie de cet oxygène destiné aux muscles de produire de l’énergie. Une fois le mur franchi, tout ne sera plus qu’une question de force mentale jusqu’à la ligne d’arrivée.

Bien sûr, vous ne voulez pas foncer dans le mur – un terme bien choisi par ailleurs : les murs sont aussi douloureux que ce mauvais moment à passer. Heureusement, une alimentation appropriée atténuera les sensations de l’impact « face contre brique ». En réalité, si vous maintenez le taux de glycogène nécessaire, il se peut que votre visage ne voie jamais de brique, ni de près ni de loin.

Le mur surgit face à cet ensemble d’athlètes qui poussent trop l’effort sans une bonne alimentation. Quelqu’un qui emploie la bonne stratégie nutritionnelle sera capable de fournir un effort constant pendant tout le parcours. Votre stratégie sur longue distance repose essentiellement sur la prise de glucides toutes les 40 à 45 min. Il faut vous en souvenir et vous y tenir. Quelle que ce soit la distance, si vous devez courir plus de 1 h, vous devrez refaire le plein. Pour un marathon, vous aurez besoin de 4 ou 5 g contre 2 g pour un semi-marathon, tandis que sur un 10 km la plupart des athlètes auront passé la ligne avant d’en ressentir le besoin. Bien entendu, les substances sont absorbées très rapidement puisque votre corps en ressent la nécessité. N’attendez pas un télégramme vous annonçant un besoin désespéré. L’erreur classique est d’attendre d’éprouver une sensation de vertige avant de prendre une boisson ou un gel. Tous deux sont gorgés de sucre et de glucides complexes, aussi efficaces l’un que l’autre. Mais si vous attendez le milieu du marathon pour en consommer, il sera bien trop tard pour pouvoir en profiter pleinement.

MANGEZ EN BOUGEANT

Ce que vous choisissez de consommer est bien plus qu’une simple question de goût. Il existe une myriade de produits sportifs qui s’affrontent pour se faire une place dans votre sac de compétition. Mais tous ne sont pas égaux, loin de là. Vous avez le choix, des gels riches en glucides aux boissons isotoniques, des barres énergétiques aux fameux bonbons gélifiés. Chacun offre différentes combinaisons d’éléments nutritifs bénéfiques à votre corps, tout occupé à vous faire établir votre nouveau record personnel.

Les boissons Les exhausteurs de performances dernier cri sont aussi efficients que leurs prédécesseurs. Ils sont faciles à consommer et absorbés rapidement grâce à leur consistance liquide. Ils remplacent les minéraux évacués dans la transpiration des derniers efforts. Les boissons isotoniques sont très similaires aux fluides corporels et il faut donc s’y mettre rapidement. Coupez-les toutefois avec de l’eau, car certains sont trop concentrés pour favoriser une digestion confortable.

Les gels Si le jour J, les organisateurs de la compétition ne distribuent que de l’eau, soyez prévoyant : emportez des gels dans vos poches pour vous assurer la source d’énergie, d’électrolytes et de vitamines nécessaire tout le long du parcours. De nouveau, surveillez votre taux d’hydratation. L’efficacité et l’avantage des gels ont été révélés par les athlètes ayant moins bu pendant les courses, causant une déshydratation et, paradoxalement, une performance diminuée.

Les bonbons Les gels et énergisants liquides ont remplacé les comprimés et les gommes, car ils sont plus efficaces et aussi plus digestes. Cela ne signifie pas qu’un aliment sucré n’a pas d’atouts nutritionnels. Manger des bonbons gélifiés ou des Haribo en fin de parcours vous procurera tous les bienfaits d’un gel, un peu plus lentement, mais le goût sera bien meilleur. Si vous partez pour 3 ou 4 h, vous avez bien mérité une friandise.

Les barres En théorie, elles constituent la meilleure alternative et fournissent le plus d’énergie grâce à un taux de glucide élevé. Cependant (et ce n’est pas négligeable), l’emballage à ouvrir et les morceaux friables peuvent vous gêner sur le parcours. Les cyclistes en consomment constamment puisque le haut de leur corps est statique. Les coureurs rapides peuvent se permettre de ralentir le temps d’en avaler une et de la digérer. La course met l’estomac en état de stress constant, c’est pourquoi lui donner un aliment solide peut vous porter préjudice si vous n’y êtes pas habitué. Vous ne pourrez pas en exploiter l’énergie de manière optimale au moment voulu.

PRÉPAREZ-VOUS POUR RÉUSSIR

Quelle que soit la source de glucides choisie, il est primordial que vous vous entraînez à en consommer pendant l’effort lors des séances d’entraînement, surtout avant une course. Les événements varient tout comme leurs sponsors et vous risquez de voir différents produits aux points de ravitaillement.

Vous devez réfléchir en fonction de l’épreuve que vous préparez et des produits qui seront disponibles le jour J : le marathon de Paris est sponsorisé par Isostar, par exemple. Si vous ne faites pas partie de l’élite, vous ne pourrez pas imposer vos produits. Il vous faudra donc vous entraîner avec ceux des sponsors en question. Cela fait, pensez aux facteurs sur lesquels vous avez le contrôle : les gels, les barres ou les bonbons que vous emporterez sur le parcours. Prenez avec vous vos glucides lors des longues séances d’entraînement hebdomadaire mais, si vous avez prévu de rejoindre une compétition dans un avenir proche, adoptez un rythme de course. Votre corps doit s’habituer à digérer sous la vitesse et c’est ce qu’il devra faire environ 45 min après le début de la course le jour J. Le moment sera alors mal choisi pour surprendre votre estomac.

Enfin, le matin de la course, renseignez-vous sur les conditions météorologiques, qui ne vous dicteront pas uniquement quoi porter. Les températures élevées contraignent le corps à brûler le glycogène plus rapidement, ce qui vous pousse à vous ravitailler 5 à 10 min plus tôt, voire toutes les 30 min dans les cas extrêmes. Mais ne vous souciez pas uniquement de la canicule : les jours de basses températures, les coureurs se ravitaillent très peu ; ils pensent ne pas transpirer car l’humidité est absorbée par les vêtements techniques. Un jour de grand froid, vous avez tout de même besoin de vous hydrater et de vous nourrir stratégiquement.

Choisissez votre produit, entraînez-vous à en consommer lors des séances et maintenez votre stratégie. Les règles de ravitaillement à mi-parcours sont claires et basées sur des principes biologiques encore plus simples : votre corps a besoin d’énergie pour vous mener jusqu’à l’arrivée ; s’il est à court d’énergie, il ne vous restera plus que votre détermination, moins efficace que ces friandises, aussi indéfectible soit-elle.

En-cas avant la course

La veille

Le but est de combler vos réserves de glycogène et maintenir votre hydratation. Suivez notre check-list pour éviter les pièges.

Table des matières

Picorez
Mangez peu et régulièrement pendant toute la journée. Optez pour des repas riches en glucides, faibles en calories et modérés en protéines pour éviter de surcharger le système digestif.

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Évitez les festins
Il est déconseillé de vous goinfrer la veille, ce qui peut détraquer votre système digestif et vous garder éveillé.

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Restez sur les sentiers battus
Ne consommez que les aliments qui vous conviennent et en quantité normale. Ne tentez rien de nouveau.

Proscrivez l’alcool
Cela paraît évident. Mais outre la gueule de bois et l’estomac barbouillé, l’alcool a des effets diurétiques et, si vous dépassez ne serait-ce qu’un peu la limite, vous ne pourrez pas vous sentir au top.

Attention aux gaz
Écartez les aliments gazogènes tels que les haricots cuits et autres légumineuses, les crucifères (brocolis, choux de Bruxelles, chou-fleur), les céréales au son et les aliments épicés.

À la bouteille
Gardez une bouteille à portée de main pour ne pas oublier de boire toute la journée. C’est primordial, en particulier si vous avez de la route à faire pour vous rendre à la compétition. Le jour J, il est facile d’oublier de boire. 

Le jour même

Avant de prendre le départ, les réserves de glycogènes de vos muscles doivent être pleines. Avant la course, au petit déjeuner, tout ce qu’il vous reste à faire, c’est de remplir les stocks de glycogènes de votre foie qui se sont épuisés au cours de la nuit. 

Mangez 2 à 4 h avant
Avant l’effort, un repas riche en glucides vous permettra de vous envoler sur la ligne de
départ avec toutes les réserves nécessaires.

Buvez suffisamment
Buvez au minimum ½ litre d’eau ou de boisson énergétique dans les 2 h qui précèdent la course, puis 125 à 250 ml juste avant le départ.

Les fondamentaux de l’alimentation

Bien qu’il soit essentiel de rester hydraté pendant l’effort, il n’existe pas de recommandations universelles quant à la quantité de liquide à consommer. Votre poids, votre taux de transpiration, votre niveau d’effort et bien sûr la température ont un impact sur cette quantité. Mais il ne faut pas pour autant établir une stratégie d’hydratation au hasard. Ces conseils vous aideront à boire correctement avant, pendant et après chaque course. 

AVANT

L’un des meilleurs moyens de limiter la déshydratation lors d’une course est de boire suffisamment avant l’effort. Contrôler l’aspect de votre urine avant la course est un bon moyen de savoir si vous êtes suffisamment hydraté. Si elle a la couleur du thé, il vous faudra boire davantage ; si elle est plus claire ou jaune paille, vous êtes paré. Tous les types de boissons peuvent vous aider à rester hydraté durant la journée : eau, boissons énergétiques, café, thé, jus de fruits et lait. Évitez cependant les boissons alcoolisées qui provoquent l’effet inverse.

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PENDANT

Si vous partez pour 28 km, il est évident qu’il faut s’hydrater à mi-course. Mais si vous partez pour 1 h ? Ou pour du fractionné ? Les deux dernières décennies ont connu bon nombre de recommandations, mais la plus récente invite à revenir à l’essentiel : buvez quand vous en avez envie. Le mécanisme de la soif est subtilement ajusté à celui de votre corps : si vous buvez en cas de soif, votre corps sera correctement hydraté. Il est recommandé de boire suffisamment pour ne pas perdre plus de 3 % de la masse corporelle par la transpiration, car au-delà, vos performances seront altérées. Le meilleur moyen d’évaluer votre perte de poids en 1 h de course est de vous peser sans vêtements avant et après la séance (sans avoir bu). Le nombre de kilos perdus équivaut aux litres de transpiration produite. Si vous avez perdu 1 kg c’est que vous avez évacué 1 l de fluide. Les boissons sportives sont une bonne option pour les séances de plus d’1 h : elles sont riches en glucides (qui procurent l’énergie) et en électrolytes, tels que le sodium et le potassium, éliminés par la transpiration mais essentiels au bon fonctionnement nerveux et musculaire.

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APRÈS 

Après une course, buvez jusqu’à plus soif. Si votre visage est sillonné de sel après l’effort, cela signifie que vous avez perdu une quantité considérable de sodium. Il est alors recommandé de consommer une boisson énergétique, un comprimé d’électrolytes dans de l’eau ou encore de l’eau alliée à un aliment riche en sodium. Après un effort particulièrement long et éprouvant, il vous faut également faire le plein de protéines qui aident à rétablir les muscles. C’est pourquoi les boissons de récupération sont préconisées (elles vous apportent les protéines et les fluides nécessaires à une bonne réhydratation). Le lait au chocolat est la boisson idéale : le ratio glucides/protéines est parfait pour une récupération optimale.

CARBURANTS PERFORMANTS

Avant

Café ou thé :De nombreuses études ont révélé que la caféine aide à booster l’endurance.
Eau de coco : Le liquide contenu dans la noix de coco est gorgé de potassium, un électrolyte. 

Pendant

Boissons sportives : Les glucides procurent de l’énergie à mi-distance ; le sodium aide à remplacer les électrolytes évacués par la transpiration.
Pastille d’électrolytes : Un moyen faible en calories pour refaire le plein d’électrolytes : le sodium contenu dans ces comprimés stimule la sensation de soif. 

Après

Lait au chocolat : Il détient un ratio glucides/protéines idéal pour rétablir les muscles.
Smoothies : Les fruits et yaourts apportent des protéines et des antioxydants. 

Travaillez votre fusion abdominale

Votre abdomen est une centrale nucléaire. Tout dysfonctionnement est synonyme de gaspillage d’énergie. Nombreux sont les mouvements involontaires qui amputent la performance ou génèrent les blessures. Voici 3 zones à risques en cas d’abdomen défaillant.

MUSCLES LOMBAIRES

Avec le martèlement, vos vertèbres absorbent beaucoup de votre force. Ce choc empire lorsque votre abdomen est faible et génère des douleurs lombaires. Développez ces muscles avec des exercices tels que le superman.

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ADDUCTEURS

Lorsque votre abdomen n’est pas stable, vos adducteurs sont sursollicités. Cette surcharge de travail peut les rendre plus courts, plus raides et plus vulnérables aux blessures. Pour les renforcer, ainsi que vos fessiers, faites des exercices tels que le bridge, les fentes ou les squats.

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GENOUX

Sans un abdomen stable, vous ne pouvez contrôler le mouvement de votre torse et risquez de placer trop de force sur vos articulations à chaque contact avec le sol. Ceci peut provoquer des douleurs sous le genou (syndrome fémoral patellaire), une tendinite patellaire (douleur aiguë à la base du genou) et autre syndrome de la bandelette de Maissiat (essuie-glace). Les planches renforcent les muscles transverses, aident à stabiliser l’abdomen et à prévenir les blessures.

Une bonne alimentation pour préserver ses muscles

Chocolat chaud

Boire un lait au chocolat sans matières grasses avant une séance favorise la réparation musculaire jusqu’à 3 h après la fin de votre entraînement, d’après l’université du Connecticut, aux états-Unis.
Par semaine : 330 ml x 2

Épinards

L’oxyde nitrique réduit la quantité d’oxygène nécessaire pour faire fonctionner les muscles de 5 %, selon le  Karolinska Institute en Suède.
Par semaine : 300 g x 2

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Å’ufs

La protéine d’œuf est la protéine alimentaire la plus équilibrée après celle du lait maternel. Elle contient tous les acides aminés essentiels à la récupération musculaire. Un œuf couvre 10 % de vos besoins journaliers en protéines.
Par semaine : 3

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Filet de Porc

Une façon savoureuse de consommer des protéines maigres de haute qualité. Le porc contient aussi de la vitamine B1, essentielle au métabolisme des glucides en énergie et à la réparation de vos fibres musculaires.
Par semaine : 150 g x 2

Jus de grenade

L’ellagitanine, un phytonutriment que l’on trouve dans la grenade, diminue l’inflammation et les courbatures qui surviennent après un entraînement, d’après une étude menée par des physiologistes de l’exercice à l’université du Texas, aux États-Unis.
Par semaine : 200 ml x 3

Patate douce

Elle a un indice glycémique faible, ce qui signifie qu’elle offre une libération d’énergie plus lente et prolongée. Elle contient aussi du manganèse et du cuivre, 2 oligoéléments essentiels au bon fonctionnement de vos muscles.
Par semaine : 3

Amandes

Ce délicieux fruit à coque est la meilleure source d’alpha-tocophérol (la forme naturelle de la vitamine E), qui aide à prévenir les dommages créés par les radicaux libres produits par l’oxydation dans les muscles après un effort intense.
Par semaine : une poignée x 7

Pourquoi courir ?

1. Brûlez plus de calories… sur votre canapé

Vous savez déjà que courir permet de brûler des calories. Mais ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que l’effet se prolonge après l’entraînement. Des études ont montré que la pratique régulière d’une activité physique augmentait l’effet « afterburn » (de l’anglais afterburn effect), expression qui se se réfère au nombre de calories brûlées après un entraînement. Autre bonne nouvelle : inutile de faire une séance de sprint, car il vous suffit de courir un tout petit peu plus vite que votre allure de footing pour déclencher cet effet.

2. Vivez plus longtemps

30 min d’exercice par jour 5 jours par semaine suffisent à rallonger votre espérance de vie de quelques années. De nombreuses études ont révélé les bienfaits d’une activité physique sur la santé, même chez les personnes qui souffrent de maladies cardio-vasculaires.

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3. Protégez-vous contre le cancer

La course à pied ne soigne pas le cancer, mais un grand nombre d’études ont découvert qu’elle permettait de le prévenir. Une récente analyse de 170 études a montré qu’une activité physique régulière était associée à un risque moins élevé de développer certains cancers, dont celui du côlon (risque réduit de 40 à 70 %), du sein (30 à 40 %) et du poumon (30 à 40 %).

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4. Soyez plus heureux

Des études ont montré que courir 30 min 5 jours par semaine pendant 3 semaines améliorait la qualité du sommeil, l’humeur et la concentration.

5. Restez jeune

Courir régulièrement retarde le vieillissement de votre matière grise et vous aide à garder l’esprit vif. Une récente étude a réaffirmé qu’une activité physique régulière ralentit le déclin des facultés mentales lié à l’âge.

6. Protégez vos genoux

Quand vous commencerez à courir, il est presque certain que votre entourage vous dira que « la course à pied, c’est mauvais pour les genoux ». Mais la science a démontré que courir renforçait les genoux. La course à pied augmente également la masse osseuse et prévient l’ostéoporose.

Optimisez votre alimentation pour courir plus loin

Champagne

Trinquez à votre cœur. Des chercheurs de l’université de Reading ont découvert que les polyphénols présents dans le champagne augmentent le taux d’oxyde nitrique dans le sang, ce qui améliore la circulation.
Par semaine : 3 verres

Marmite

Elle ne fait pas toujours plaisir aux papilles, mais elle est excellente pour le cœur. L’université de Bristol a découvert que la benfotiamine qu’elle contient a un effet bénéfique sur la fonction cardiovasculaire.
Par semaine : tartines x 3

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Tofu

Le tofu est une source d’acides gras insaturés. Une étude publiée dans le Journal of the American College of Cardiology a montré que la consommation de ces acides gras après une activité physique augmentait le flux sanguin de 45 %.
Par semaine : 150 g x 2

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Steak

Chaque foulée endommage vos globules rouges, entraînant une baisse de votre taux de fer, essentiel pour transporter l’oxygène vers vos muscles. Le fer contenu dans le bœuf est facilement absorbé par l’organisme.
Par semaine : 150 g x 2

Pomme

Stress de la rentrée ? La quercétine que contiennent les pommes augmente la capacité respiratoire et protège contre la pollution.
Par semaine : à volonté

Avocat

Le sodium, le potassium et le magnésium des avocats augmentent le volume des poumons et le débit d’oxygène, selon une étude dans l’American Journal of Epidemiology.
Par semaine : 2

Optimisez votre alimentation pour prévenir les blessures

Poivron rouge

Le poivron rouge couvre 300 % des apports journaliers recommandés en vitamine C, soit plus que n’importe quel agrume. La vitamine C est essentielle pour la réparation des tissus.
Par semaine : 3 poivrons 

Edamame

Ces fèves contiennent des protéines de soja, riches en isoflavones qui ont des vertus anti-inflammatoires. L’université d’état de l’Oklahoma a découvert qu’en manger tous les jours pendant 3 mois diminuait les douleurs au niveau des genoux. Une belle nouvelle pour les coureurs.
Par semaine : 100 g x 3

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Margarine à l’huile d’olive

Une source riche en vitamine D, indispensable à la solidité des os, d’autant plus importante que, d’après de récentes études, 3/4 des adultes souffriraient de carence en vitamine D.
Par semaine : sur vos tartines x 3

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Myrtilles

Riches en vitamine C, vitamine K et manganèse, ces baies renforcent les os selon une étude publiée dans le Journal of Bone and Mineral Research.
Par semaine : une poignée x 3

Miel

Les acides aminés qu’il contient aide votre organisme à absorber efficacement le calcium qui fortifie les os, expliquent les scientifiques de l’université Purdue, aux états-Unis.
Par semaine : une cuillerée à soupe x 3

Graines de courge

Elles sont riches en magnésium, qui retarde le vieillissement des cellules productrices de collagène dans vos tendons et vos ligaments, selon une étude publiée dans le Journal of Bone and Mineral Research.
Par semaine : 20 g x 3

Maquereaux fumés

Ce poisson est riche en acides gras oméga-3 qui réduisent fortement les douleurs articulaires et écourtent les raideurs articulaires au réveil, selon les chercheurs de la Harvard Medical School aux états-Unis.
Par semaine : filets x 2

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