Faites un check-up

Running group getting set to race along waterfront, New York, USA

Avant de commencer votre programme d’entraînement, faites un bilan santé chez votre médecin, surtout si vous vous blessez régulièrement ou s’il y a des antécédents de crise cardiaque, de diabète ou d’autres maladies chroniques dans votre famille. Si vous avez plus de 40 ans ou si votre indice de masse corporelle (IMC) est supérieur à 35, consultez votre médecin. Les questions suivantes vous aideront à déterminer si vous devez prendre rendez-vous.

QUESTION 1 : Votre médecin vous a-t-il déjà dit que vous avez une maladie cardiaque et que vous devez pratiquer une activité physique ?

QUESTION 2 : Avez-vous mal dans la poitrine quand vous faites du sport ?

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QUESTION 3 : Au cours du dernier mois écoulé, avez-vous eu mal dans la poitrine quand vous ne faisiez pas de sport ?

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QUESTION 4 : Perdez-vous l’équilibre à cause de vertiges ou perdez-vous souvent connaissance ?

QUESTION 5 : Souffrez-vous d’un problème osseux ou articulaire (dos, genou ou hanche) qui pourrait empirer suite à un changement d’activité physique ?

QUESTION 6 : Prenez-vous actuellement des médicaments pour votre tension artérielle ou une maladie cardiaque ?

QUESTION 7 : Y a-t-il une autre raison qui vous empêcherait de faire du sport ?

Si vous avez répondu… oui à au moins l’une de ces questions, consultez votre médecin avant de faire plus de sport ou avant d’évaluer vos aptitudes physiques.

Les bienfaits du sport sur le corps

young couple crossing street to river

Si vous vous entraînez régulièrement, vous le savez déjà : quel que soit l’état de votre vie, courir vous fera du bien. Mais ce n’est pas tout. Des chercheurs ont découvert beaucoup d’autres raisons d’ajouter un peu de mouvement dans votre vie, et nous avons trouvé comment améliorer votre condition physique, votre mental et votre santé. Qu’attendez-vous ?

Courir rend plus heureux

Cela dépasse la fameuse ivresse du coureur de fond, aussi appelée runner’s high – sécrétion d’endorphines, les hormones du bien-être. Des chercheurs ont établi qu’une seule séance de sport (30 min de marche sur un tapis) peut instantanément améliorer l’humeur d’une personne souffrant de trouble dépressif majeur. D’autres études suggèrent que la pratique d’une activité physique contribue à mieux gérer l’angoisse et le stress, même après l’entraînement. Toujours selon une étude, courir seulement 30 min pendant 3 semaines améliorerait la qualité du sommeil, l’humeur et la concentration.

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Courir fait maigrir

Il est universellement reconnu que vous brûlez des calories en courant, mais la véritable bonne nouvelle est que vous brûlerez encore des calories après l’entraînement, dans votre canapé, devant votre série préférée. Des études ont établi que la pratique régulière d’une activité physique stimulait l’afterburn effect – le fait de perdre des calories après une séance de sport. Les scientifiques appellent cet effet « excès de consommation d’oxygène post-exercice » (EPOC, en anglais). Pas besoin de courir très vite pour en bénéficier. Cet effet survient quand vous courez à une intensité correspondant à 70 % de votre VO2max (quantité d’oxygène maximale que vous pouvez consommer par minute en courant). Traduction : un peu plus vite que votre allure de footing.

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Courir maintient votre cerveau en forme

Vous avez peur de « perdre la tête » en vieillissant ? Courir régulièrement vous aidera à la garder sur les épaules. Une étude de 2013 publiée dans Psychonomic Bulletin & Review a conclu que les preuves qu’une activité physique régulière contribue à lutter contre le déclin cognitif lié à l’âge sont « irréfutables ». Les études ne cessent d’établir que les adultes plus âgés qui jouissent d’une bonne condition physique ont de meilleurs résultats aux tests mentaux que leurs pairs non sportifs.

Courir renforce les genoux…

… ainsi que les articulations et les os. On sait depuis longtemps que la course à pied augmente la densité osseuse et ralentit la perte osseuse liée à l’âge. Mais vous avez sûrement entendu vos amis ou votre famille vous dire que « courir abîme les genoux ». Pas d’après la science. Des études montrent que, si vous vous entraînez progressivement (en suivant les plans du chapitre suivant), courir améliorera la santé de vos genoux.

Courir fait vivre plus vieux

Même si vous vous contentez de la quantité de sport minimale recommandée par l’OMS (30 min d’exercice physique par jour, 5 jours par semaine), vous vivrez plus longtemps. Selon plusieurs études, quand différents types de personnes commencent à pratiquer une activité physique, elles vivent plus longtemps.

Courir prévient le cancer

Le sport ne soigne pas le cancer, mais de nombreuses preuves montrent qu’il le prévient. Une analyse de 170 études publiée dans Journal of Nutrition a établi que l’exercice physique régulier est associé à un risque plus faible de certains cancers. Voici quelques exemples :

CANCER DU COLON : Risque réduit de 40 à 70 %
CANCER DU SEIN : Risque réduit de 30 à 40 %
CANCER DE LA PROSTATE : Risque réduit de 10 à 30 %
CANCER DE L’ENDOMÈTRE : Risque réduit de 30 à 40 %
CANCER DU POUMON : Risque réduit de 30 à 40 %

Comment le running a-t-il transformé ma vie

Running early in the morning

« Je pratique la course à pied depuis mon plus jeune âge et cela m’a poussé à devenir l’homme que je suis aujourd’hui. J’ai fait des études dans le management sportif, puis obtenu une bourse dans une université américaine. Enfin, j’ai créé la course de mes rêves en 2013, l’Oxy’Trail. Si un jour je n’avais pas commencé et persisté dans la course à pied, qu’en serait-il de tout ça ? » Benoît Ponton

« J’ai commencé la course à pied il y a 2 ans pour sensibiliser la population sur la situation des enfants dans les zones de combats en Syrie, en portant des tee-shirts imprimés avec le message “Save children from Syria”. Puis j’ai découvert l’action des Casques blancs syriens, des sauveteurs bénévoles issus de la société civile. Depuis, je cours en portant leur casque et j’arrêterai de le faire seulement quand la guerre sera terminée. » Pascal Hanrion

« J’ai débuté le running lorsque j’ai commencé à faire des crises d’angoisse, pendant une période de ma vie relativement stressante. Avant ça, je trouvais ce sport ennuyeux et pas très captivant. Ensuite, le running est devenu la solution clé pour gérer mon stress, le moyen de décompresser et d’évacuer toute l’énergie négative qui m’oppressait. Sortir courir, c’est l’occasion de me retrouver seule avec moi-même (et ma musique), c’est le moment où je m’autorise à ne plus penser aux petits (ou gros) problèmes de la vie. Après une séance de running, je me sens mieux, plus légère, mieux dans ma tête. Le running a donc été le remède miracle qui m’a permis de gérer la pression. » Anaïs Ducasse

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« Un jour, j’ai rencontré ce qui allait devenir mon équipe. Un an après, j’allais soutenir les gars qui couraient le marathon… et l’idée a fait son chemin : en 2016, je finissais mon premier marathon. Je ne le savais pas encore, mais cela m’a donné la force de prendre les bonnes décisions et de mettre en place tous les changements qui définissent ma vie d’aujourd’hui. En 2017, deuxième marathon : ma volonté d’avancer et ma gratitude envers la vie n’ont jamais été aussi vives ! » Julie Quatrehomme

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« Après avoir fini mon marathon Nice-Cannes en 2013, on m’a annoncé que j’avais un cancer du sein. Je n’ai jamais accepté d’arrêter de courir et j’ai décidé de me battre comme je pouvais pour continuer. J’ai même fait 3 courses de 10 km, à mon rythme, accompagnée de mes super copines toujours prêtes à m’aider. 2 mois après la fin des traitements, je bouclais le marathon de Florence, telle une renaissance. » Nadia Jas

« Le running, c’est mon punching-ball ! Mon métier, celui d’infirmière en milieu hospitalier, est harassant. Il y a 3 ans, j’ai frôlé le burn-out ! Mais heureusement, la course à pied était là. Elle a été mon médicament, car mes séances de course sont des instants pour moi et rien que pour moi. Ils me ressourcent véritablement. Depuis, je cours 3 fois par semaine en essayant de découvrir la beauté des paysages qui nous entourent. » Nadine Deneuville

« Au niveau personnel, le running m’a permis de reprendre le contrôle de mon corps et de mon esprit. J’ai ainsi pu me dépasser, atteindre des objectifs et surtout reprendre confiance en moi. Enfin, j’ai découvert que, grâce au running, notamment en participant à des courses, je rencontrais d’autres coureurs. Aujourd’hui, je ne pourrais plus vivre sans. » Mohamed El Khoulali

« Si l’on me demandait de résumer la pratique de la course à pied en un mot, je choisirais “rencontre”. En effet, en participant à des courses, j’ai pu aborder et connaître un tas de personnes. Elles ont toutes des objectifs différents des miens. Toutefois, un point commun nous rassemble : pas de grasse matinée le week-end ! » Isabelle Graduel

« J’ai commencé le running pour maigrir. Mais à présent, c’est l’inverse. Je perds du poids pour pouvoir courir plus longtemps. Pour le moment, je cours des semi-marathons. Mon prochain objectif, c’est le marathon de Paris. La course à pied m’a tellement apporté : la confiance et le dépassement de soi. Merci le running ! » Cécile Juskowiak

« Perdre du poids : c’est pour cette raison que j’ai commencé à courir. Mais, petit à petit, des tensions familiales sont venues s’immiscer dans ma vie. Les sorties running sont vite devenues indispensables. Ce sont les seuls moments où je peux me défouler et me retrouver seule pour extérioriser. Aujourd’hui, la course à pied est une nécessité pour mon équilibre. Le running me permet de me fixer des objectifs et de tout faire pour les dépasser. » Cécile Déon

« Comme beaucoup, j’ai décidé de courir pour perdre du poids. Mais peu à peu, d’autres facteurs m’ont fait comprendre que la course à pied faisait partie intégrante de mon être, comme l’oxygénation du cerveau et aussi comme thérapie contre mon cancer du sein. » Nathalie Burlin

« Le running m’apporte une véritable satisfaction, celle de se dépasser et de repousser toujours plus loin ses propres limites. J’ai trouvé un équilibre de vie, mais aussi de l’humilité et du partage. » Manuela Machado

« Avant de courir, je fumais un paquet de cigarettes par jour. Mon entourage me suppliait d’arrêter car je me fatiguais à vue d’œil. Aujourd’hui, je ne fume plus et j’enchaîne les bonnes performances en compétition. » Stéphane Godinot

« J’ai commencé à courir le jour où les médecins m’ont diagnostiqué un problème au sphincter. Cette anomalie avait entraîné une prise de poids importante. Je me suis mis au running pour maigrir et cela m’a transformé ! » Yann Guindé 

« J’avais 19 ans lorsqu’on m’a diagnostiqué un diabète. Après avoir passé plusieurs semaines à l’hôpital, mon moral était au plus bas. J’ai donc décidé de me reprendre en main et de recommencer à jouer au football, ma passion. Mais j’ai dû également courir pour retrouver une bonne condition physique. Et c’est là que j’ai eu un déclic. Au fur et à mesure des sorties, j’ai fait la connaissance de personnes qui m’ont donné envie de continuer à m’améliorer, contrairement au football, où les mentalités sont diamétralement différentes. Le running m’a permis de revivre, tout simplement. » Julien Mélon

« Courir nous a permis à ma famille et à moi de découvrir de nouveaux endroits du monde : Paris, Toulouse, Tarbes, Rome, Barcelone, Venise, Madrid, Bruxelles et, récemment, Jérusalem. » Marie-Lise Razat Le Nagard

Changez de pied

Running early in the morning

COMBATTRE LE STRESS

Des muscles bien entraînés sont plus efficaces pour éliminer le stress corporel et la dépression, rapportent des chercheurs suédois.

À CŒUR OUVERT

Courir de 5 à 10 min tous les jours permet de réduire de 45 % les risques de mourir d’une maladie cardiaque, explique The American Journal of Cardiology.

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UN MEILLEUR MENTAL

4 semaines d’exercices améliorent votre réflexion, démontre l’école de médecine de Dartmouth (New Hampshire). 30 min de course à pied, quant à elles, accélèrent votre temps de réflexion et de raisonnement, selon l’université de l’Illinois.

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ESQUIVER LE DIABÈTE

Les sprints peuvent améliorer la sensibilité à l’insuline, diminuant le risque de contracter un diabète de type 2, explique des chercheurs de l’université Heriot-Watt (Édimbourg).

Le dictionnaire du running

Running shoes.

A

ACCÉLÉRATIONS Exercices intégrés dans une séance consistant à accélérer sur 80-100 m pour augmenter sa fréquence cardiaque et sa foulée. Elles doivent être courues à 80 % de son effort maximal en trottinant entre chaque pour récupérer.

Table des matières

ALLER-RETOUR Itinéraire consistant à courir jusqu’à un point et à revenir au point de départ. C’est un moyen pratique de courir dans un lieu que l’on ne connaît pas. C’est aussi une bonne option quand on veut courir un peu plus loin qu’avant car on ne peut pas « couper ».

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ALLURE Vitesse de course exprimée en minutes par kilomètre. Pour un effort donné, elle variera beaucoup d’un jour à l’autre, selon la météo, l’état de fatigue et d’autres facteurs. C’est bien d’avoir une idée globale de votre allure, mais n’évaluez pas systématiquement votre forme physique en vous basant sur l’atteinte d’un objectif d’allure. Cela vous pousserait à vous entraîner trop intensément et vous seriez dégoûté. Si vous débutez la course à pied, mieux vaut vous concentrer sur la durée de vos séances ou sur le temps que vous consacrez à vous entraîner. Si vous courez régulièrement, vous accélérerez naturellement.

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AQUAJOGGING Courir contre la résistance de l’eau dans le fond du bassin apporte beaucoup des bienfaits de la course à pied. Une ceinture de flottaison vous aidera à rester bien droit et à garder l’équilibre.

B

BAIN D’EAU FROIDE
Immersion des jambes dans un bain d’eau froide pendant 15 à 20 min. L’eau froide resserre les vaisseaux sanguins et diminue l’activité métabolique, atténuant de cette façon l’œdème et la dégradation des tissus. Quand vous sortez du bain, les tissus sous-jacents se réchauffent, ce qui stimule la circulation sanguine, éliminant les toxines des cellules. La bonne nouvelle ? Seuls les coureurs élites ont vraiment
besoin de s’y plonger…

BANDELETTE ILIO-TIBIALE Bande épaisse et fibreuse qui relie les hanches et les genoux. Elle contribue au fléchissement et à la rotation des hanches et à l’extension des genoux. Si vous augmentez le nombre de kilomètres trop rapidement, elle risque d’être trop contractée, entraînant le syndrome de la bandelette ilio-tibiale (également appelé syndrome de l’essuie-glace).
Elle est aussi souvent irritée si vous courez régulièrement sur des routes bombées.

BLESSURE DE FATIGUE
Toute blessure causée par trop de kilomètres ou trop d’intensité avant que le corps ne soit prêt. Les blessures de fatigue les plus courantes chez les coureurs sont le genou du coureur, le syndrome de l’essuie-glace (voir ci-dessus) et la fasciite plantaire.

C

CADENCE Nombre de fois que les pieds touchent le sol en une minute. Cette mesure est souvent utilisée pour évaluer l’efficacité de course. Avoir une fréquence de foulée élevée (170 pas par minute ou plus) réduit le risque de blessure et permet de courir plus vite. Plus précisément, la fréquence fait référence au nombre de fois où les 2 pieds touchent le sol. Si vous avez une fréquence de 170 pas par minute, votre pied droit et votre pied gauche toucheront tous les deux 85 fois le sol.

CHAUSSETTES DE COMPRESSION Chaussettes serrées qui soutiennent et protègent les muscles pendant et après l’entraînement.

CINQ KM Une course d’une distance de 5 km. C’est la distance idéale pour une première course.

COURSE/MARCHE Méthode popularisée par le coureur olympique Jeff Galloway. Les intervalles de marche permettent à un coureur de se sentir fort jusqu’à la fin et de récupérer rapidement tout en lui procurant la même endurance et la même condition physique qu’une sortie de course à pied continue. En courant et en marchant, vous faites travailler différents groupes de muscles, ce qui permet de prévenir la fatigue. Pour plus d’efficacité, commencez à faire des pauses en marchant avant de vous sentir fatigué, dès le premier kilomètre. Si vous attendez d’être fatigué, la marche
n’aura pas le même effet.

D

DIX KM Course d’une distance de 10 km. Ce format est très populaire est France. Des courses de 10 km sont régulièrement organisées les week-ends, même lors de certains marathons.

E

ÉCHAUFFEMENT Période de marche ou de footing de 10 à 20 min avec une séance d’entraînement. L’échauffement permet d’accélérer progressivement la fréquence cardiaque, la respiration et le débit sanguin vers les muscles. Il prépare le corps à une activité plus intense. Un bon échauffement est essentiel pour s’entraîner efficacement sans se blesser.

ÉLECTROLYTES Minéraux présents dans le sang et d’autres fluides qui portent une charge électrique permettant à l’organisme de fonctionner. La transpiration ou une hydratation excessive peuvent diminuer leur niveau, endommageant alors la fonction musculaire. Lors d’un entraînement intense, ajoutez des électrolytes dans votre boisson
– il existe des calculateurs en ligne pour connaître la dose optimale.

ENCHAÎNEMENT Une séance comprenant un entraînement de vélo suivi d’un entraînement de course à pied. Souvent pratiqué par les triathlètes et les duathlètes
pour préparer une course.

ENDORPHINES Substances chimiques dans le cerveau à l’origine de la sensation d’euphorie du coureur.

ENTRAÎNEMENT EN ALTITUDE Les coureurs élites s’entraînent en altitude pour avoir plus de globules rouges dans le sang et améliorer le transport de l’oxygène dans les muscles. En altitude, la quantité d’oxygène dans le sang diminue car il y a moins d’oxygène dans l’air. Les reins sécrètent alors plus d’érythropoïétine (EPO), qui stimule la production de globules rouges. Après un séjour prolongé en altitude, les coureurs peuvent s’entraîner plus intensément et avoir de meilleures performances pendant plusieurs semaines. Si vous allez à une altitude plus élevée que celle à laquelle vous êtes habitué, vous risquez de courir moins vite. Commencez votre sortie plus lentement et montez en intensité petit à petit. Attention à la déshydratation, car l’air est plus fin et plus sec. Buvez beaucoup et reposez-vous.

F

FARTLEK « Jeu d’allures » en suédois. Type d’entraînement consistant à varier les allures au gré de ses envies.

FASCIA PLANTAIRE Tissu conjonctif épais situé sur le dessous du pied, s’étendant du talon jusqu’à la base des orteils. Il peut être facilement enflammé pour les mêmes raisons qui entraînent une irritation du tendon d’Achille, dont une augmentation trop rapide de la distance ou de l’intensité des séances et un manque de souplesse des mollets.

FINISHER Quand vous participez à une course chronométrée et que vous franchissez la ligne d’arrivée, vous devenez « finisher ».

FOULÉE C’est la façon dont les pieds se déplacent quand on court. Les types de foulées les plus courants sont la pronation et la supination. Dans une boutique de running spécialisée, vous pouvez faire analyser votre foulée pour trouver la paire de chaussures qui vous convient le mieux et éviter ainsi les blessures.

FRACTIONNÉ Également appelé « intervalles » ou « répétitions », le fractionné est un type de séance effectuée à une allure plus rapide que l’allure habituelle. Une séance de fractionné se fait sur une piste, sur un tapis de course ou sur un bout de route plat, pour renforcer le système cardio-vasculaire.

FRÉQUENCE CARDIAQUE : Nombre de battements du cœur par minute. En vous entraînant avec votre fréquence cardiaque et non plus avec votre allure, vous pouvez suivre plus efficacement l’intensité de votre effort. Pour cela, vous devez connaître votre fréquence cardiaque maximale (FCM) pour déterminer la fréquence cardiaque qui correspond à l’effort que vous souhaitez fournir.

FROTTEMENTS Irritations et cloques présentes sur la peau causées par le frottement des vêtements sur la peau ou peau contre peau.

G

GENOU DU COUREUR Le terme technique pour cette blessure fréquente est « chondromalacie rotulienne ». Il s’agit d’une inflammation du dessous de la rotule, souvent provoquée par une augmentation trop rapide du nombre de kilomètres courus. Avoir un poids de santé ainsi que des quadriceps et des muscles de la hanche puissants et souples réduit le risque de blessure.

GEL Pratique pour les sorties longues et les courses de fond, le gel concentre des produits énergétiques (environ 100 kcal par gel) sous forme liquide. La plupart d’entre eux doivent être avalés avec de l’eau pour être digérés plus facilement. Le nombre de gels dont vous avez besoin dépend de votre corpulence et de la distance que vous courez. En règle générale, il est conseillé de consommer 2 gels par heure (entre 30 et 60 g) lors d’une
sortie longue d’au moins 1 h.

GLYCOGÈNE C’est sous cette forme que les glucides sont stockés dans les muscles et le foie pour être transformés en glucose, nécessaire pour procurer de l’énergie pendant l’entraînement. La quantité de glycogène stockée dépend de la quantité de glucides que vous consommez. Il est stocké (pour que vous puissiez puiser dedans pendant une course) quand vous faites le plein de glucides.

GPS De nombreuses montres de running ont une fonction GPS pour enregistrer la distance que vous courez. Cela peut être utile pour mesurer votre progression et découvrir de nouveaux parcours.

H

HYDRATATION Gestion de l’apport en eau avant, pendant et après l’entraînement.

I

INDICE DE MASSE CORPORELLE (IMC) Estimation de la graisse corporelle pouvant être utilisée pour déterminer si vous avez un poids ne mettant pas en danger votre santé. L’IMC est obtenu en comparant la taille et le poids. Il peut être utilisé pour les hommes et les femmes de tous âges.

ISCHIO-JAMBIERS Ce sont les longs muscles situés à l’arrière de vos jambes. Des ischio-jambiers forts et souples sont nécessaires pour bien courir, car ils permettent de fléchir les genoux et d’allonger les muscles de vos hanches. S’ils ne sont pas assez puissants ou s’ils sont contractés, ce sont d’autres muscles, moins bien équipés, qui feront le boulot. Les débutants qui travaillent assis toute la journée doivent intégrer des exercices de renforcement et des étirements à leur routine.

L

Loterie Système d’inscription pour les courses très prisées comme le marathon de New York. Les coureurs doivent s’inscrire à la loterie. Ils pourront participer à l’événement s’ils sont tirés au sort.

 

M

MARATHON Course de 42,195 km. La plupart des experts sont unanimes : mieux vaut avoir couru régulièrement pendant un an avant de commencer l’entraînement pour un premier marathon.

MENEURS D’ALLURE Coureurs bénévoles qui courent à une allure prédéterminée lors d’une course – toutes les allures et tous les niveaux sont représentés. Ils sont un point
de référence : trouvez celui qui court à l’allure que vous visez pour éviter de courir trop vite ou pas assez.

MINIMALISME Tendance récente pour les runnings, loin des modèles aux semelles ultra-amortissantes et aux talons épais, devenus la norme ces dernières décennies. Les adeptes affirment que les modèles plus proches du sol et plus légers permettent d’avoir une foulée plus naturelle et plus performante une fois qu’on s’y est habitué. Beaucoup de coureurs chevronnés préfèrent courir avec plusieurs types de chaussures, y compris les minimalistes.

MUR Référence au moment où un coureur n’a plus d’énergie, où sa respiration devient difficile et où il commence à avoir des pensées négatives. Cela arrive souvent au 32e km d’un marathon, mais il peut survenir avant ou après et sur d’autres courses. Le corps n’a plus de carburant : il a besoin de glucides (boissons énergétiques et gels) pour les transformer en énergie.

N

NEGATIVE SPLIT Tactique consistant à courir la deuxième moitié d’une course plus vite que la première.

NUMÉRO DE DOSSARD Numéro imprimé sur le dossard permettant d’identifier chaque coureur d’une course.

O

ORTHÈSES Semelles portées à l’intérieur des runnings pour traiter ou prévenir les blessures. Elles peuvent être rigides ou souples et de longueurs variables selon le type de blessure qu’elles doivent traiter. Elles sont recommandées par un professionnel de santé spécialisé dans le sport pour traiter un déséquilibre ou une faiblesse morphologique.

P

PISTE Une piste fait 400 m de distance. 4 tours, soit 1 600 m, représentent environ 1 500 m. Les coureurs parlent de la « piste » en référence à une séance de fractionné effectuée sur une piste.

POINT DE CÔTÉ Douleur aiguë que l’on ressent sous la cage thoracique (et pouvant remonter plus haut). Il est provoqué par une crampe du diaphragme, des gaz dans les intestins, une mauvaise position ou un estomac plein. Généralement, le point de côté survient lors d’un entraînement intense ou d’une course. Pour s’en débarrasser, identifiez le pied qui frappe le sol quand vous inspirez et expirez, et inversez.
Si c’est le pied droit, inspirez quand vous frappez le sol avec le pied gauche. Si cela ne change rien, arrêtez de courir et levez vos bras au-dessus de votre tête. Penchez le haut du buste vers l’avant en vous inclinant légèrement vers le côté opposé au point de côté jusqu’à ce que la douleur diminue.

PRONATION Roulement naturel du pied vers l’intérieur lors du déroulé.

PUCE Petit objet en plastique accroché aux lacets d’un coureur pour suivre sa progression et enregistrer son temps lors d’une course. La puce est activée lors du passage sur le tapis électronique au départ et à l’arrivée. Si vous l’oubliez, votre temps ne sera pas officiellement enregistré.

Q

QUADRICEPS Les 4 principaux muscles situés sur le devant des cuisses. Ils stabilisent les genoux après l’attaque du pied au sol. Les coureurs débutants qui passent la majeure partie de leur journée assis ont souvent des quadriceps plus raides et plus courts ; il est donc nécessaire de les renforcer et de les étirer pour bien courir et relâcher la tension au niveau des genoux.

R

RAVITAILLEMENT (points de) Endroits d’une course où des bénévoles distribuent aux coureurs de l’eau et des boissons énergétiques. Sur les courses plus longues comme les semi-marathons et les marathons, on y trouve de la nourriture.

RECORD PERSONNEL Terme utilisé pour décrire la meilleure performance (vitesse ou distance) d’un coureur sur une course.

RÉCUPÉRATION Lors d’une séance d’entraînement, la récupération consiste à marcher ou à trottiner entre 2 séries courues à une allure rapide. La récupération permet à votre fréquence cardiaque de diminuer : lorsque votre cœur bat moins vite, vous pouvez repartir et vous avez retrouvé l’énergie nécessaire pour accélérer. De manière plus générale, la récupération fait référence à un jour de repos ou à un footing facile, ce qui permet à votre corps de s’adapter au stress de l’entraînement et à gagner en puissance.

RÉGIME HYPERGLUCIDIQUE Augmentation du pourcentage de glucides dans votre alimentation les jours précédant une course d’endurance qui dure au moins 90 min, comme un marathon ou un semi-marathon. Cela permet de stocker du glycogène dans les muscles et le foie pour l’utiliser pendant la course. Pour une efficacité optimale, suivez ce régime pendant la semaine de récupération ; celui-ci améliore les performances des coureurs et prévient l’épuisement des réserves de glycogène pendant la course.

RÈGLE DES 10 % N’augmentez jamais la distance ou l’intensité de plus de 10 % d’une semaine à l’autre. Cela permet d’éviter les blessures. Cette formule fonctionne bien pour de nombreux coureurs, mais elle n’est pas universelle. Certains runners ne parviennent pas à augmenter la distance de plus de 5 % d’une semaine à l’autre, au risque
de se blesser.

RÉPÉTITIONS Elles correspondent aux segments rapides que vous répétez lors d’une séance de course à pied, avec une récupération entre chacun d’eux. Si vous préparez un marathon, vous pouvez faire 6 répétitions de 1 000 m. Pour les courses plus courtes (5 km, par exemple), vous pouvez effectuer des répétitions de 400 m à votre allure de course.

RÉPÉTITIONS EN CÔTE Séances consistant à courir vite dans une côte et à redescendre en trottinant pour récupérer, à répéter plusieurs fois. Cette séance permet de travailler la puissance des jambes, la vitesse et la capacité aérobie. Elle permet également de réduire le risque de blessure : vous courez vite moins longtemps et l’inclinaison de la pente permet de réduire votre foulée, diminuant ainsi l’impact de chaque attaque du pied.

RETOUR AU CALME Période d’activité physique légère, comme une marche après une sortie longue ou intense, pour diminuer la fréquence cardiaque et faire circuler le sang dans les jambes.

RGCE « Repos, glace, compression, élévation ». Ces mesures atténuent les douleurs, diminuent l’œdème, protègent les tissus abîmés et accélèrent leur cicatrisation. Elles sont plus efficaces lorsqu’elles sont appliquées juste après une blessure. La méthode RGCE est généralement appliquée pour traiter les courbatures et les douleurs (ischio-jambiers tendus, entorses, etc.).

S

SAS DE DÉPART Zones délimitées au départ d’une course pour scinder les coureurs en différents groupes d’allures. Plus un coureur sera rapide, plus il partira dans les premiers sas. Ces sas sont particulièrement importants sur les grandes courses, comme les marathons, auxquels participent les coureurs élites.

SÉANCE DE QUALI Séance plus rapide ou plus longue qu’un footing quotidien. Dans une préparation marathon ou semi-marathon, cela fait référence aux sorties longues, aux séances de fractionné, aux sorties à allure soutenue, qui nécessitent une journée ou deux de récupération.

SEMI-MARATHON Course de 21,0975 km. Beaucoup de coureurs aiment cette distance d’endurance qui ne nécessite pas une préparation marathon.

SORTIE LONGUE LENTE Toute sortie plus longue qu’une sortie standard, qui constitue une séance de base dans la préparation d’un marathon et d’un semi-marathon. Elle permet de développer l’endurance et la résistance psychologique, essentielles pour franchir la ligne d’arrivée.

SOUTENU Quand les coureurs parlent de faire une sortie « à allure soutenue », il s’agit généralement d’une sortie de 5-8 km à une allure plus rapide que d’habitude, qu’ils peuvent tenir sur une course de 1 h. Pour ce faire, vous devez vous concentrer pour maintenir votre effort, mais ce n’est pas aussi intense qu’un sprint ou une course de 5 km. Les sorties à allure soutenue sont un bon moyen de développer votre condition physique sans faire des séances difficiles sur piste.

SPÉCIFIQUE L’entraînement doit être adapté à la discipline pour laquelle vous vous préparez pour optimiser la performance. Les sorties longues, par exemple, contrairement au vélo, sont spécifiques à la préparation d’un marathon et d’un semi-marathon car elles préparent vos muscles à l’activité qu’ils vont faire pendant la course : couvrir une longue distance pendant plusieurs heures.

SUPINATION Roulement insuffisant vers l’intérieur après l’atterrissage du pied. Cela peut exercer un stress supplémentaire sur le pied, pouvant entraîner un syndrome de l’essuie-glace, une tendinite du tendon d’Achille ou une fasciite plantaire. Les coureurs qui ont une voûte plantaire élevée et des tendons d’Achille raides ont tendance à avoir un pied supinateur.

SURENTRAÎNEMENT Baisse des performances qui se produit quand on a « poussé » son corps au-delà de sa capacité à récupérer. Cela peut entraîner de la fatigue, de mauvaises performances à l’entraînement et
en compétition, de l’irritabilité et une perte d’enthousiasme à courir. Le surentraînement aigu peut provoquer des troubles du sommeil et de la fonction immunitaire, une perte d’appétit et l’arrêt des règles.

T

TEMPS DE PASSAGE Temps nécessaire pour courir une distance donnée. Si vous courez un 800 m (soit 2 tours de piste), vous regarderez votre temps de passage (sur votre montre) après le premier tour pour essayer de courir à la même allure pendant
le deuxième.

TENDON D’ACHILLE Tendon situé à l’arrière du pied qui relie les muscles du mollet à l’os du talon. Les coureurs débutants qui augmentent trop rapidement la distance et/ou l’intensité de leurs sorties peuvent souffrir d’une tendinite du tendon d’Achille. Cela est particulièrement fréquent chez les débutants qui ne pratiquaient pas de sport depuis des années et pour les femmes qui portent souvent des talons, ce qui raccourcit et durcit le tendon. En vous étirant les mollets et les chevilles, vous relâchez la pression exercée sur votre tendon.

TEST DE LA CONVERSATION Moyen de vérifier si on court en fournissant un effort confortable. Pendant la plupart de vos footings faciles, vous devriez être capable de discuter. Si vous ne réussissez pas à prononcer plusieurs mots à la fois, vous courez sûrement trop vite. Ralentissez jusqu’à ce que vous puissiez dire une phrase entière. Vous courrez plus longtemps et vous progresserez plus facilement.

TRAIL Pratique de la course à pied hors route. Le trail est de plus en plus populaire dans le monde, surtout en France, notamment parce que courir dans la forêt ou en montagne est plus attirant que partager le bitume avec les automobilistes. En trail, la surface est aussi plus souple que l’asphalte, ce qui est bon pour les articulations. En revanche, vous risquez de courir moins vite. Essayez de courir en fournissant un effort confortable plutôt que de viser une allure spécifique.

U

ULTRAMARATHON Course plus longue qu’un marathon. Les ultras
les plus populaires sont les courses
de 50 km, 80 km et 100 km. Beaucoup d’entre eux se courent sur des chemins ou sur d’autres terrains naturels.

V

VÊTEMENT TECHNIQUE Vêtement fabriqué avec des fibres synthétiques qui permettent d’évacuer la transpiration. Ces fibres n’absorbent pas l’humidité comme le coton, et elles empêchent les frottements.

VO2MAX Correspond à la quantité maximale d’oxygène que l’on peut consommer par minute pendant un effort. La VO2max est déterminée par la génétique, le sexe, la composition corporelle, l’âge et l’entraînement. Les coureurs qui ont une VO2max naturellement élevée ont plus de facilité à courir plus vite car leur cœur peut délivrer plus d’oxygène à leurs muscles. Le fractionné permet de développer votre VO2max ; votre cœur doit pomper le sang plus rapidement.

Les meilleurs compléments

Lorsqu’il est question de compléments alimentaires, il est difficile de différencier la poudre de perlimpinpin des super-compléments. Certaines recherches suggèrent même que les suppléments multivitaminés pourraient faire plus de mal que de bien. Ils pourraient causer des troubles de l’estomac, et preuve a été faite qu’ils accentuent le taux de mortalité. Mieux vaut, dans tous les cas, faire en sorte de tirer en premier lieu les bénéfices d’une alimentation équilibrée. Ceci dit, les coureurs souffrent souvent de carences alimentaires pénalisantes. Ainsi, certaines aides à la récupération et autres facilitateurs de performances testés scientifiquement dont les vertus ont été prouvées sont parfois les bienvenus. Découvrez les pilules, les poudres et les potions dignes d’intérêt – et de confiance.

Performance accrue

Plus qu’un rempart contre les maladies, les suppléments peuvent aussi booster vos performances.

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Jus de betterave
Les nitrates du jus de betterave boostent votre énergie et votre vitesse.
Dose : Selon des scientifiques de l’université d’Exeter en Angleterre, absorber 140 ml de ce breuvage avant la course permet d’avoir de meilleurs résultats.

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Glutamine
Une recherche publiée dans le Journal of Applied Physiology a démontré que cet acide aminé aide les athlètes à refaire leur stock de glycogène musculaire après un exercice intense.
Dose : Une tablette par jour en période de kilométrage important.

Créatine
Cet acide nitrogène facilite la contraction des muscles. Une prise post-exercice booste vos performances lors d’un entraînement profond.
Dose : Mélangez 3 à 5 g dans une boisson de récupération avec du
petit-lait et du lait.

Caféine
Les effets de ce stimulant sur la concentration, sur la fatigue et la performance ne sont plus à prouver.
Dose : Les tablettes effervescentes SiS GO Hydro+Caffeine contiennent 75 mg
de caféine.

Récupération totale

Grâce à ces suppléments, vous serez prêt pour votre prochaine course.

Protéines de lactosérum
Le petit-lait facilite le développement des muscles maigres et le corps l’absorbe plus vite que n’importe quelle autre protéine. Il est donc idéal si votre estomac a du mal à assimiler les aliments riches en protéines au cours de la fenêtre métabolique (30 min après la course).
Dose : Mélangez 30 g de protéines de lactosérum avec 250 ml de lait, 1 demi-banane surgelée et une poignée de fruits rouges pour obtenir le ratio idéal entre glucides (¾) et lipides (¼).

Protéine de soja
Issue de la graine de soja, elle est la meilleure alternative au lait. C’est une source de protéine complète. Faites donc le plein d’acides aminés nécessaires à la synthèse des fibres musculaires.
Dose : Ajoutez-en 1 cuillerée dans vos smoothies post-course ou mélangez-la
à vos céréales.

Malate de citrulline
Selon plusieurs études, le malate de citrulline permet de moins ressentir la fatigue. En effet, sur un groupe de sportifs ayant consommer du malate de citrulline pendant 13 jours, 71,3 % d’entre eux affirmaient ne pas ressentir de fatigue particulière.
Dose : 3 sticks Stimium MC3 du laboratoire Biocodex par jour pendant 20 jours vous permettront d’optimiser votre récupération musculaire, d’accélérer l’élimination des déchets et de favoriser l’oxygénation de vos muscles.

Jus de cerise
Cet anti-inflammatoire naturel aide à réduire les douleurs musculaires et les états de faiblesse suite aux sessions intenses, selon une étude parue dans le Scandinavian Journal of Medicine & Science in Sports.
Dose : 30 ml par jour, après certaines courses et entraînements intenses.

Prévention de blessures

Restez sur la bonne voie.

Glucosamine
Même si l’effet protecteur de la glucosamine sur les articulations n’a pas été prouvé, celle-ci semble apaiser les douleurs. Faites un essai pendant 3 mois. Le sucre aminé fonctionne mieux associé à de la chondroïtine.
Dose : Une tablette de 1 500 mg de glucosamine et une autre de chondroïtine par jour.

Vitamine D
La déficience en vitamine D est très courante, notamment en hiver. C’est un réel souci, car la vitamine D est vitale pour la santé des os, mais également celle de vos muscles si l’on en croit une étude présentée par la Society for Endocrinology.
Dose : 1 000 UI de complément de cholécalciférol (un dérivé de vitamine D3) par jour. Demandez d’abord conseil à votre médecin.

Spiruline
Également loué pour ses effets sur la performance, cet extrait d’algue pourrait prévenir les lésions des tissus mous. La spiruline permet de limiter la détérioration des muscles squelettiques chez le coureur selon une étude publiée dans le European Journal of Applied Physiology.
Dose : 2 à 4 capsules par jour.

Soutien médical

Soutenez vos efforts et revenez plus fort !

Colostrum
Obtenu à partir du premier lait produit par une vache ayant vêlé, le colostrum renforce votre système immunitaire en cas de fatigue physique et mentale intense, comme lors d’une préparation à un marathon. Plusieurs études ont montré qu’un apport complémentaire de quelques semaines peut protéger des infections respiratoires.
Dose : 3 à 10 g dans 300 ml d’eau par jour.

Fer
Les athlètes préparant une épreuve d’endurance sur une longue distance peuvent avoir besoin d’un complément de fer, notamment les femmes.
Dose : 200 mg de sulfate ferreux, 1 à 3 fois par jour. Demandez d’abord l’avis de votre médecin.

Huile de poisson
Meilleure source naturelle d’oméga 3, les bienfaits de l’huile de poisson sont multiples, que ce soit sur la pression artérielle ou la stabilité émotionnelle. Elle est également disponible sous forme de capsules. Les qualités étant variables, assurez-vous que la quantité combinée de DHA et d’EPA est proche de 1 000 mg.
Dose : 2 capsules par jour.

Probiotiques
Ceux-ci pourraient jouer un rôle protecteur important lors des entraînements à forte intensité, pendant lesquels votre nombre de cellules immunitaires est moindre, vous rendant momentanément vulnérable aux blessures.
Dose : Une pilule contenant au moins 2 milliards de cultures actives 2 à 4 fois par jour.

Le super régime

Lorsque nous entendons le terme «  superaliments  », une liste d’ingrédients exotiques nous vient à l’esprit. Quelqu’un veut des nouilles de varech ? Mais non, les aliments ne sont pas forcément inconnus ou obscurs pour être qualifiés de « super » ! Prenez les lentilles par exemple : elles ont une grande valeur nutritive. Et ces ingrédients ne sont pas simplement « nutritionnellement » bons, ils aident également à perdre du poids. Les lentilles peuvent accélérer votre perte de calories et les œufs vous tenir éloigné des en-cas compulsifs jusqu’au déjeuner. Les 11 aliments présentés procurent des nutriments importants pour les coureurs.

Boosteurs de métabolisme

Les haricots

En plus d’être riches en fibres et protéines, les haricots détiennent un autre super pouvoir : l’amidon résistant (un type de glucide qui arrive à l’intestin sans être digéré). Les aliments qui sont riches en cet amidon peuvent forcer votre corps à utiliser de l’énergie supplémentaire pour les éliminer. Des chercheurs de l’université du Colorado aux États-Unis ont démontré qu’un adulte ayant mangé un repas contenant de l’amidon résistant présente un taux métabolique de base (besoins énergétiques dits incompressibles ou minimums pour subvenir aux fonctionnement de l’organisme) plus élevé après le repas.
Tirez le meilleur : Purée de haricots avec un peu d’ail et une pointe d’huile d’olive : un plat parfait pour les végétariens  !

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Les lentilles

À l’instar des haricots, elles contiennent de l’amidon résistant. Elles sont également riches en fer dont le corps à besoin pour puiser dans les calories.
Tirez le meilleur : Ajoutez des lentilles à votre salade. Et essayez de vous préparer régulièrement des soupes de lentilles pour votre déjeuner.

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Les piments

L’université américaine de Californie a récemment émis l’hypothèse suivante : la capsaïcine contenue dans les piments forts stimulerait le métabolisme après un repas et déclencherait la satiété.
Tirez le meilleur : Saupoudrez vos plats de piment de Cayenne ou de chili (des ragoûts aux fruits cuits) et utilisez les piments jalapeños dans les marinades.

Brûleurs de graisse

Les graines de sésame

Les graines et l’huile de sésame contiennent de la sésamine, aux effets brûle-graisse. Elle augmente la production de cétones qui entretiennent les muscles qui, à leur tour, brûlent les graisses. On y trouve également des lignanes qui aident le foie à produire les enzymes nécessaires à l’assimilation des graisses.
Astuce : Utilisez l’huile de sésame dans vos sauces. Nappez votre poulet ou votre poisson avec des graines de sésame avant la cuisson.

Le bœuf nourri à l’herbe

Il est non seulement plus savoureux que le bœuf nourri au maïs, mais aussi plus équilibré en acides gras oméga 3 et 6. L’alimentation occidentale est en général trop riche en oméga 6 (qui peut causer des inflammations) et trop faible en oméga 3 (qui apaise les inflammations). Le bœuf nourri à l’herbe contient également beaucoup d’acide linoléique dont le corps a besoin pour renforcer les muscles et faire fondre la graisse.
Astuce : Le bœuf nourri à l’herbe est coûteux. Pour limiter les frais, réduisez votre consommation de viande rouge et privilégiez la qualité quand vous avez l’intention de vous faire plaisir.

Le vin rouge

La peau des raisins contenus dans le vin rouge renferme du resvératrol, un polyphénol qui aide à réduire les risques de maladies cardiaques. De plus, le resvératrol freine la production d’hormones de stress, qui forcent le corps à accumuler la graisse. Désormais, vous culpabiliserez moins devant votre verre de vin rouge anti-stress/brûle-graisse ! À consommer au quotidien, avec tout de même une certaine modération.
Astuce : Pas particulièrement difficile, elle consiste à apprécier votre verre de brûleur de graisse et déstressant. Ayez une consommation quotidienne raisonnable, car il ne faut jamais abuser des bonnes choses.

Le thé vert

Le thé vert booste la combustion des graisses grâce à un composé phytochimique : l’épigallocatéchine gallate. Elle favorise l’oxydation des graisses et la thermogénèse (production d’énergie pendant la digestion). Le thé vert n’est pas le seul à avoir des vertus brûle-graisse : L’American Journal of Clinical Nutrition (disponible uniquement en anglais) affirme que les consommateurs de thé (aussi bien noir que vert) brûlent plus de calories et de lipides que ceux qui n’en boivent pas.
Astuce : Échangez votre seconde tasse de café contre une tasse de thé vert. Ajoutez votre thé vert glacé non sucré à un smoothie ou mélangez-le avec une boisson énergisante pour un coup de boost caféiné qui brûlera des graisses.

Soyez rassasié

Les œufs

Les œufs contiennent tous les acides aminés essentiels et constituent une protéine complète. Ils fournissent également les nutriments nécessaires à la réparation et au renforcement musculaire et vous aident à vaincre les démons du grignotage en milieu de matinée. Les protéines empêchent votre glycémie d’augmenter puis de chuter (c’est ce qui cause la sensation de faim).
Faites le plein : Essayez de faire cuire une douzaine d’œufs durs pour avoir un petit déjeuner facile à consommer tout au long de la semaine.

La soupe

Boire un bol de soupe va aider à modérer l’apport calorique qui va suivre. Elle a un double effet : elle coupe vraiment la faim (elle remplit l’estomac) et sa chaleur accentue l’effet rassasiant. Les boissons chaudes ont un effet psychologique plus grand que les boissons froides en matière de satiété.
Faites le plein : Préférez les soupes maigres aux autres plus crémeuses et riches en calories.

Les avocats

Ces fruits crémeux sont riches en acides gras mono-insaturés, à la fois bons pour le cœur et pour la faim. Consommés lors d’un repas, les avocats tiennent plus longtemps dans l’estomac et ralentissent la digestion. Selon une récente étude, des personnes obèses ayant mangé un demi avocat au déjeuner ont vu leur envie de grignoter diminuer de manière significative.
Faites le plein : Mettez de l’avocat dans votre salade du midi ou dans un sandwich au lieu de la mayonnaise, qui est moins diététique.

Les pommes de terre

Inutile de jeter ces tubercules dans le panier des glucides peu nutritifs tels que le riz ou le pain blanc. Riches en amidon résistant (sans compter la vitamine C et le potassium), les pommes de terre ont des vertus rassasiantes et retardent les crampes d’estomac 2 à 3 fois plus longtemps que d’autres amidons.
Faites le plein : Arrosez une patate cuite d’un peu d’huile d’olive et saupoudrez de parmesan, plutôt que d’ajouter de la crème et du beurre.

Running et grossesse, nos réponses à vos questions

Jusqu’à récemment, l’idée de voir une femme enceinte en train de courir pouvait choquer. Aujourd’hui, la communauté des coureurs soutient les futures mamans, même si certains considèrent toujours que courir pendant la grossesse est une activité irresponsable.
Si votre partenaire ou vous attendez un heureux événement, vous serez désireux de savoir ce qui est mieux pour maman et bébé. La bonne nouvelle ? Courir permet de garder la santé pendant la grossesse et garantit bien-être et sveltesse après l’accouchement. Par ailleurs, la gamme étendue de poussettes de running vous permet de courir avec bébé à partir de 6 mois. Que vous soyez futur papa ou maman ou considériez simplement l’idée, les pages qui suivent vous apporteront toutes les infos nécessaires avant et après l’arrivée de votre enfant.

Je cours actuellement 3 fois par semaine. Puis-je continuer pendant ma grossesse et, si oui, pendant combien de temps ?

Oui. Les professionnels de santé encouragent à faire de l’exercice pour maintenir une bonne condition physique et un poids sain, notamment parce que l’obésité pendant la grossesse est un problème de plus en plus fréquent. De nombreuses femmes auront couru pendant plusieurs semaines avant de découvrir qu’elles sont enceintes. Mais ne vous inquiétez pas, cela n’a pas d’incidence sur votre santé ni sur celle du bébé. Au contraire, rester active vous fait du bien à tous les 2. Cependant, ne courez que si vous vous en sentez capable. Vous allez sûrement être très fatiguée au cours du premier trimestre. Généralement, c’est au cours du trimestre suivant que les femmes « rayonnent » et ont beaucoup plus d’énergie. Lors du dernier trimestre, vous risquez d’éprouver une sensation inconfortable ; il sera alors temps de penser à inclure d’autres types d’exercices. Cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas courir jusqu’à l’accouchement, si vous vous sentez bien. Le plus important est que vous restiez à l’écoute de votre corps. 

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Y a-t-il des risques associés à la course pendant la grossesse ?

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Le risque le plus important est la surchauffe. En effet, si votre température corporelle (déjà plus élevée au cours de la grossesse) augmente, il peut alors y avoir un risque pour le bébé. Vous pouvez cependant gérer celle-ci en limitant l’intensité des exercices. Si vous avez un cardiofréquencemètre, ne dépassez pas 75 % de votre capacité maximale. Sinon, gardez un rythme qui vous permet de parler et n’oubliez pas que votre vitesse peut varier en fonction des conditions extérieures et de votre état de fatigue. Assurez-vous d’être toujours hydratée et évitez les séances intenses à une allure soutenue, le fractionné ou encore la course par forte chaleur. Participez aux événements sportifs pour le plaisir, mais mettez la compétition sur pause. 

Soyez toujours à l’écoute de votre corps. Si vous perdez du sang ou si vous ressentez un étourdissement, des palpitations ou encore une douleur, arrêtez-vous et consultez un médecin. Contrairement aux croyances populaires, l’exercice n’est pas une cause majeure de fausse couche. Votre bébé ne sera ni secoué ni blessé si vous courez.

À partir du deuxième trimestre, votre ventre se dessine. Prenez alors en considération que votre centre de gravité a changé et que votre équilibre est mis à l’épreuve. Choisissez des parcours sans danger, en évitant les parcours de trail. Gardez en mémoire que l’hormone de grossesse qui circule dans votre corps assouplit vos articulations et vos ligaments pelviens en prévision de l’accouchement, et soyez consciente que cela peut augmenter le risque de blessure. Limitez enfin à 10 secondes les étirements après l’effort. 

La course peut-elle convenir à toutes les futures mamans ?

Il ne serait pas judicieux de commencer la course si vous n’avez jamais pratiqué cette activité ou si vous avez fait une longue pause. Il se peut que votre médecin vous le déconseille si vous avez eu des saignements ou si l’on vous a diagnostiqué une béance du col de l’utérus. Si vous avez des saignements vaginaux, des douleurs abdominales ou que votre bébé bouge différemment, arrêtez-vous et consultez votre médecin immédiatement. 

Mon partenaire n’est toujours pas persuadé des bienfaits de la course. Comment puis-je le convaincre ?

De nombreuses études révèlent que les femmes qui continuent à courir pendant la grossesse ont un travail plus court et plus supportable ainsi qu’un risque plus faible de complications à l’accouchement. 

Par ailleurs, des chercheurs ont également découvert que les femmes enceintes pratiquant un entraînement intense diminuaient le risque d’accouchement prématuré ; une autre étude a établi qu’elles avaient moins de risque de devoir recourir à la césarienne. Il est aussi reconnu que les mamans qui font de l’exercice modérément et régulièrement améliorent le développement neurologique de l’enfant et diminuent le risque d’obésité infantile. 

L’exercice peut aider le bébé à se placer correctement et la mère à surveiller la prise pondérale, mais aussi à booster son moral, un facteur très important pour lutter contre
la dépression prénatale.

Une récente étude américaine a également révélé que l’aérobic réduit les symptômes typiques de la grossesse tels que la nausée, les brûlures d’estomac et les crampes. 

Aurai-je besoin d’un nouvel équipement adapté à mes changements physiques ?

Il existe des tenues sportives de maternité qui vous aideront à vous sentir à l’aise une fois que vous aurez étiré vos Lycra habituels. De nombreuses marques proposent des tenues de yoga parfaitement adaptées. D’autres encore des tee-shirts, des vestes ou des pantacourts et leggings avec ceinture en partie sans coutures.

Votre tour de poitrine va augmenter tout au long de la grossesse et vous risquez de ressentir une gêne. Mesurez-le régulièrement et investissez dans une brassière de sport qui vous procurera un soutien et un amorti à toute épreuve. Les marques Anita Active, ZSport et Shock Absorber ont chacune à leur catalogue des soutiens-gorge adaptés au running.

La prise pondérale et les changements de posture inhérents à la diffusion de l’hormone relaxine peuvent faire augmenter votre pointure et causer une surpronation. Prenez avec vous une gourde d’eau sur le parcours, même si vous n’y êtes pas habituée. Un simple cardiofréquencemètre peut également vous être d’une aide précieuse pour contrôler l’intensité de votre effort.

J’éprouve des difficultés à courir avec mon gros ventre. Comment puis-je
garder la ligne ?

Le cross-training est un moyen efficace pour que vous ne preniez pas plus de poids que nécessaire et renforciez votre endurance. Il vous aidera aussi à retrouver la ligne après avoir accouché. Évitez de faire du vélo en fin de grossesse car vous pourriez tomber. Quant au vélo elliptique, il risque de trop solliciter le bassin et les hanches. 

La marche est aussi une bonne alternative. La natation, quant à elle, est une activité parfaite pour tout le corps, qui vous garde au frais en soutenant vos articulations. De simples exercices avec des poids légers peuvent vous aider à développer votre endurance en prévision de l’accouchement. Il est aussi conseillé d’effectuer des exercices du plancher pelvien pendant toute la grossesse et de rejoindre un cours de Pilates ou de yoga prénatals, qui vous permettent de garder la ligne, de rester active et de préparer votre corps à l’accouchement.

19 conseils pour les athlètes féminines

La connaissance apporte le pouvoir en course comme dans tout autre domaine. Plus vous en savez en matière d’entraînement, de nutrition et de santé, plus grandes seront vos chances de victoire, que ce soit en fitness, en perte de poids, en performance de course ou simplement pour le plaisir. Cet article regorge d’informations qui vous aideront à atteindre vos objectifs. Ces conseils concernent la santé, la psychologie, la grossesse, la perte pondérale, la maternité, l’entraînement et la course et répondent aux besoins particuliers des femmes.

Les bienfaits de l’anaérobie

Les athlètes féminines pratiquant des séances d’anaérobie maîtrisée telles que les fractionnés, montées et fartlek peuvent gagner considérablement en force et en vitesse. La raison ? Un effort en anaérobie intense est l’un des stimulants les plus puissants des hormones naturelles de croissance humaine (qui contribuent à renforcer les muscles et à améliorer les performances).

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Gloire matinale

La course est un moyen incroyable de garder la forme sans perdre de temps : il est possible de caler une séance dans les emplois du temps même les plus chargés. L’exercice dès l’aube vous permet de transpirer comme il faut avant de vous préparer pour le boulot.         

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Courir pendant la grossesse

Les médecins affirment qu’un exercice modéré pendant une grossesse normale est parfaitement sûr pour votre bébé. Courir ne devrait causer aucun trouble pendant le 1er trimestre et devrait convenir à la plupart des femmes au 2e trimestre. En revanche, peu de femmes peuvent continuer les 3 derniers mois qui précèdent l’accouchement. La précaution la plus importante à prendre est d’éviter la fièvre : une température corporelle supérieure à 38 °C peut augmenter le risque de trouble à la naissance. Assurez-vous de ne pas surchauffer, et en cas de doute, contrôlez votre température après une séance. Si celle-ci dépasse les 38,3 °C, il faudra probablement lever le pied.

Choisir ses chaussures

Les femmes ont en général un pied moins large que les hommes, il est donc préférable d’acheter des chaussures de running conçues spécialement pour femmes. Ceci dit, tout le monde est différent : si vous avez un pied large, il se peut que vous vous sentiez plus à l’aise dans les chaussures destinées aux hommes. En un mot, achetez la chaussure qui convient le mieux à votre pied. Commencez par vous rendre dans un magasin spécialisé en running où l’on pourra analyser votre démarche. Et si vous avez des interrogations (ou souffrez de cloques ou de blessures dues à des chaussures inadaptées), consultez un podologue sportif.

Réduire les taux de cancers

Une étude américaine a révélé que les athlètes féminines produisent une forme moins puissante d’œstrogènes que leurs consœurs sédentaires. En conséquence, elles diminuent de moitié le risque de développer un cancer du sein ou de l’utérus et réduisent de 2/3 le risque de diabète le plus commun chez les femmes.

Les sœurs unies

Avoir une partenaire ou courir régulièrement dans un groupe de femmes entretient la motivation et assure votre sécurité. C’est aussi bien plus amusant que de courir seule. Les femmes sont plus que de simples partenaires d’entraînement : elles sont à la fois confidentes, conseillères et coachs.

Adopter le bon régime

Les 2 minéraux à surveiller le plus chez les athlètes féminines sont le fer (particulièrement en période de règles) et le calcium. Les produits laitiers, les légumes feuillus vert foncé, les brocolis, les sardines en boîte et le saumon constituent de bonnes sources de calcium tandis que le foie, les céréales sèches enrichies, le bœuf et les épinards sont riches en fer. En outre, la vitamine C vous aide à absorber le fer.

Parler à votre médecin

Les femmes qui s’entraînent intensément auront sûrement besoin d’un test sanguin plus poussé que le test de fer habituel, tout comme celles ayant vécu une grossesse dans les 2 dernières années ou qui consomment moins de 2000 kcal par jour. En effet, ces tests ne servent qu’à détecter l’anémie, qui est le stade final de la déficience en fer. Demandez des tests plus poussés qui révèleront votre taux de ferritine sérique, votre capacité de saturation en fer et votre TIBC (capacité totale de fixation du fer).

Le plus des règles

Pas besoin de boycotter une course simplement à cause de vos règles. Si vous souffrez de crampes, la course apaise généralement les symptômes en libérant des endorphines (des hormones chimiques qui soulagent la douleur). Les séances de vitesse et de montée sont particulièrement efficaces, mais veillez à utiliser un tampon et une serviette hygiénique pour une protection optimale.

La peau victorieuse

Courir contribue à garder une peau saine. Les dermatologues affirment que l’effort stimule la circulation, le transport des nutriments et aide à éliminer les déchets. Ceci conduit à une diminution de la graisse sous-cutanée et rend la peau plus propre et les traits du visage plus marqués.

N’en faites pas trop

Si la course rend vos règles plus claires, voire inexistantes, vos os sont peut-être en danger.

L’aménorrhée (absence de règles) traduit un taux faible voire nul d’œstrogènes (essentiels à la fixation des minéraux sur les os) dans le corps. Il est impossible d’inverser le processus, mais on peut l’arrêter en prenant des œstrogènes ainsi qu’une grande quantité de calcium. Si vos règles sont irrégulières ou absentes, consultez votre gynécologue.

Des bébés plus résistants

Si vous étiez une athlète aguerrie avant la grossesse, il se peut que votre bébé soit plus gros : une bonne nouvelle puisque jusqu’à un certain point, les bébés bien portants ont tendance à être plus résistants et à mieux surmonter les handicaps physiques. Des chercheurs américains ont révélé que les femmes qui brûlent jusqu’à 1000 kcal par semaine par l’effort donnent naissance à des bébés d’un poids 5 % plus élevé que ceux de mamans inactives. Quant aux femmes brûlant 2000 kcal par semaine, elles accouchent de bébés plus lourds de 10 %.

Soyez naturelle

Les femmes qui courent uniquement pour garder la ligne peuvent en arriver à perdre de vue ce que sont des mensurations saines. Une étude récente menée sur des milliers de femmes a révélé que 73 % d’entre elles se considéraient en surpoids alors que seules 44 % l’étaient réellement.

Dans l’intérêt de la sécurité

Les femmes qui courent seules ont quelques précautions raisonnables à prendre : laissez une note à la maison indiquant à quelle heure vous êtes partie, où vous allez courir et l’heure approximative de votre retour. Rendez-vous dans des endroits fréquentés et ne parcourez pas toujours le même chemin qui vous rendrait prévisible. Évitez de courir le soir et de porter des bijoux. Faites attention aux environs et aux visages familiers. Emportez votre carte d’identité, mais également votre nom et numéro de téléphone d’urgence.

Un bon soutien

Quelles que soient vos mensurations, il est judicieux de porter une brassière de sport lorsque vous courez. Vous vous sentirez plus à l’aise si vous maîtrisez le mouvement de votre poitrine. Optez pour une brassière qui s’étend horizontalement. Et surtout, essayez avant d’acheter. Une brassière de sport doit épouser confortablement vos formes sans être trop serrée. Courez ou sautez sur place pour voir si elle vous procure le soutien nécessaire.

La fin de grossesse et l’accouchement

Si vous avez couru en début de grossesse, il vaudrait mieux choisir une alternative plus douce, avec un impact moindre, à l’approche du terme et après l’accouchement. La diffusion de l’hormone relaxine pendant la grossesse tend à ramollir certains ligaments et tendons et à vous exposer davantage aux blessures, particulièrement autour du bassin. La marche, la nage, le vélo d’intérieur et l’aquarunning constituent de bonnes alternatives.

Marquez ces moments du mois

« Cette période du mois » (ou les quelques jours qui la précèdent) n’est pas la plus éprouvante pour les athlètes. La période la plus difficile commence une semaine avant le début des règles, soit une semaine après l’ovulation. C’est là que la progestérone atteint son taux le plus haut et entraîne une fréquence respiratoire beaucoup plus rapide que la normale pendant la course. Une ventilation excessive peut rendre l’effort plus éprouvant.

Assurez-vous de prendre le temps

Ce n’est pas parce que vous êtes en couple ou mariée, avez une carrière à gérer ou des enfants en bas âge (ou les 2) que vous n’avez pas le temps de courir. C’est l’activité la plus efficace pour réduire le stress sans trop vous prendre de temps. Vous en avez besoin. Vous octroyer ce moment (en laissant votre époux ou partenaire garder les enfants pendant votre séance, par exemple) vous sera bénéfique ainsi qu’à toute la famille.

L’allaitement post-running

Certaines études, bien que non prouvées, ont suggéré que les nourrissons n’aiment pas le goût du lait maternel après l’exercice, car celui-ci est chargé en acide lactique qui lui donne un goût amer. Il peut être judicieux de tirer votre lait pour plus tard ou d’allaiter avant la course.

Gagnez au mental

Pensez à vos héros en course à pied – qu’ils soient coureurs olympiques ou les « élites » de votre club d’athlétisme. Nous n’avons pas tous la chance d’avoir les fibres musculaires à contraction aussi rapide que l’éclair d’Usain Bolt, ni le talent inné des coureurs que nous voyons nous dépasser avec une facilité agaçante sur la piste. En revanche, certaines qualités que vous admirez chez eux – leur confiance, leur concentration et leur discipline – sont aussi en vous. Il vous suffit de libérer votre potentiel caché. Les stratégies mentales suivantes s’appuient sur des études classiques ainsi que sur les dernières découvertes dans le domaine de la psychologie de la performance, et sur des entretiens réalisés avec des psychologues du sport travaillant avec des sportifs professionnels. Ces conseils d’experts vous aideront à apprendre à penser, à ressentir et à agir comme un champion et vous pourrez enfin développer un état d’esprit qui vous permettra de libérer le Bolt qui est en vous.

Visualisez votre succès

Pour imaginer une très bonne performance, créez une image mentale claire de ce que vous voulez accomplir lors d’une course. Visualisez votre course idéale, avec les paysages, les bruits et les émotions que vous ressentiriez sur la ligne de départ – le calme et la concentration – et en franchissant la ligne d’arrivée – la force et le bonheur !

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Restez positif

Identifiez vos pensées négatives et surpassez-les avec des phrases positives. Par exemple : « Mon temps de passage n’est pas bon. Je me sens stressé. » Arrêtez. Respirez. Et pensez : « Je vais courir le prochain kilomètre plus lentement pour reprendre des forces et en toute confiance. »

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Persévérez

Développez votre force mentale en répétant régulièrement quelque chose de difficile, surtout si vous pensez que vous n’y arriverez pas. L’inconfort que vous ressentez lors d’une séance d’entraînement difficile est un élément essentiel pour vous renforcer mentalement. Une détermination inébranlable nécessite de continuer de mettre un pied devant l’autre pour traverser ces moments d’inconfort et d’insécurité et pour atteindre vos objectifs.

Ne paniquez pas

La plupart des sportifs élite sont stressés avant et pendant une compétition. Ils acceptent ce stress et s’en servent comme force pour mieux se concentrer sur leurs objectifs. Si vous êtes nerveux, rappelez-vous que c’est essentiel pour réaliser une bonne performance et interprétez ce que vous ressentez comme le fait que vous êtes prêt.

Incarnez la confiance

Une étude montre que placer son corps dans une position qui reflète la confiance en soi pendant quelques minutes peut entraîner une augmentation du taux de testostérone, une diminution du taux de cortisol, l’hormone du stress, et une sensation de puissance. Alors relevez la tête et redressez votre buste en tirant légèrement les épaules vers l’arrière.

Adaptez votre énergie

Il existe un lien étroit entre la qualité de votre performance et l’effort que vous fournissez : votre performance peut être moins bonne si votre effort est trop faible (vous êtes peut-être fatigué) ou trop élevé (vous êtes peut-être surexcité). Pour être bon, vous devez apprendre à trouver la bonne intensité. Vous n’êtes peut-être pas très actif à l’entraînement car vous vous dites : « Ce n’est pas important », mais vous serez sûrement très concentré lors d’une course en pensant : « C’est très important ! » La prochaine fois que vous courez, demandez-vous si vous fournissez un effort trop faible, trop élevé ou parfait. Adaptez-le en fonction. Une musique entraînante peut vous remotiver et les chansons plus douces vous calmeront. Les étirements dynamiques et les gammes vous mettront en condition pour courir vite. Pour vous détendre, asseyez-vous tranquillement et revoyez votre stratégie de course.

Évaluez vos progrès

Analysez régulièrement vos séances et vos courses. Posez-vous 3 questions :
1. Qu’est-ce que j’ai bien fait ?
2. Qu’est-ce que je peux améliorer ?
3. Qu’est-ce que je peux changer pour faire le meilleur résultat possible ?
Grâce à ce processus, vous apprendrez à vous féliciter quand il y aura de quoi et à tirer des leçons de vos erreurs.

N’oubliez pas d’oublier

Les coureurs élite ont une mémoire à long terme pour leurs réussites, mais à court terme pour leurs échecs. Nous échouons tous, mais les meilleurs d’entre nous ne s’attardent pas sur leurs échecs. Au contraire, ils se concentrent sur les aspects positifs de leur entraînement et de leurs courses et continuent d’avancer en restant confiants.

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