L’augmentation du kilométrage, lors d’une préparation marathon, a tendance à réveiller les anciennes douleurs. Pour améliorer votre souplesse et votre force, essayez de vous habituer à faire des étirements légers, sans forcer, après chacune de vos séances et complétez également avec des massages. Appuyez-vous contre un mur, étendez une jambe vers l’arrière et étirez doucement en soufflant, durant 30 secondes, puis faites de même avec l’autre jambe. Essayez aussi de faire régulièrement des talons-fesses, c’est un bon moyen de renforcer vos ischio-jambiers.
Améliorer sa souplesse et renforcer sa musculature
Cela va vous permettre de mieux encaisser les chocs lors des impacts au sol. Un exercice simple et facile à réaliser : la figure du pont. Allongez-vous sur le dos, gardez vos pieds bien à plat sur le sol, tibias vers le haut, puis essayez de lever votre ventre vers le haut. Faites des séries de 3 x 30 s, en tenant la position. Gardez toujours vos fessiers bien serrés. Répétez cet exercice trois fois par semaine.
Perd-on tu poids lorsque l’on s’entraîne pour un marathon ?
Donc oui… Sur le papier ! Plus vous vous dépensez, plus vous brûlez des calories. Mais cela ne veut pas nécessairement dire que vous allez perdre du poids. Car, si vous vous entraînez plus, vous risquez aussi d’avoir plus faim et donc de manger plus. Si vous voulez perdre un peu de poids pour être plus performant le jour du marathon, OK. Mais attention aux restrictions trop importantes qui nuiraient à votre entraînement et à votre course. Mieux vaut réduire un petit peu le nombre de calories par jour, jusqu’à un tiers des apports de départ, et miser sur une alimentation variée et équilibrée pour vous délester de toute graisse superflue. Vous perdrez ainsi environ 500 g par semaine, l’idéal pour conserver une bonne foulée et améliorer son chrono.
La course à pied c’est difficile ?
Il faut donc lentement faire chauffer votre moteur. Une bonne solution consiste à commencer par marcher pendant 3 minutes, à courir pendant 15 secondes, puis à marcher de nouveau pendant 45 secondes. Répétez ce cycle au moins deux fois, tout en augmentant votre temps de course à pied par tranche de 20 ou 30 secondes à chaque fois. Une fois ces trois cycles terminés, mettez-vous à courir à votre allure normale, sans forcer.
Fessiers, adducteurs, quadriceps : musclez-vous en douceur
Voici quelques exercices qui vous aideront à renforcer vos quadriceps, vos adducteurs, les muscles arrière de votre cuisse et vos fessiers. Avant de réaliser ces exercices, échauffez-vous. Faites des petites séries en commençant lentement puis augmentez progressivement l’effort.
Durée : 20 à 30 minutes d’exercices
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ToggleQUADRICEPS
Penchez-vous légèrement vers l’avant en prenant appui contre un mur. Placez le pied de la jambe d’appui à environ 3 pas du mur. Placez l’autre pied derrière. Pliez le genou avant lentement. Changez de jambe d’appui et recommencez.
Les pieds légèrement écartés, pliez les genoux. Levez une jambe doucement vers l’avant et fléchissez un peu plus l’autre. Conservez l’équilibre avec les bras. Puis changez de jambe.
ADDUCTEURS
Couchez-vous sur le côté droit et tendez le bras droit sous la tête. La jambe reste tendue sur le sol, la jambe gauche est repliée sur le sol. Levez maintenant la jambe droite afin que le pied ne touche plus le sol. Gardez la position 10 à 15 secondes puis changez de côté.
MUSCLES DU FESSIER ET ARRIÈRE DE LA CUISSE
Couchez-vous sur le ventre, la tête posée sur les mains. Levez la jambe tendue et conservez la pose 10 à 15 secondes, puis changez de jambe.
La meilleure activité de cross training pour perdre du poids ?
En effet, un travail en force va augmenter votre masse musculaire maigre au détriment de la masse grasse et, comme les muscles brûlent plus de calories que la graisse, vous augmenterez votre dépense calorique globale quotidienne. Cela, par conséquent, augmentera vos chances de perdre du poids et de vous assécher. Pour prendre du muscle, il faut vous entraîner en musculation au moins deux fois par semaine. Passez les trois quarts de votre entraînement sur les groupes musculaires les plus importants, tels que les pectoraux, le dos et les cuisses (quadriceps, ischio-jambiers).
Travaillez au moins trois, voire cinq fois votre sangle abdominale, avec deux exercices différents. Vous pouvez éventuellement renforcer les autres muscles (épaules, biceps, triceps, fessiers lombaires et mollets). Le principal n’est pas de prendre trop de muscles, car ils risqueraient de vous handicaper et de vous alourdir durant la course. Faire de la musculation réduira aussi le risque de vous blesser et améliorera votre foulée. En parallèle, pensez également à votre alimentation, le principal paramètre pour la gestion du poids et de l’effort.
Faut-il courir à jeun pour maigrir plus vite ?
Néanmoins, cela ne veut pas dire que vous allez maigrir plus vite. Lorsque vous courez, votre organisme utilise des lipides et des glucides. S’il ne trouve pas assez de glucides à brûler (car vous n’aurez pas mangé), il va certes puiser dans les réserves de graisse, mais il n’aura pas le même rendement. En clair, vous courrez moins vite et moins longtemps. Si votre objectif est uniquement de maigrir, ce peut être intéressant de temps en temps. Mais si vous visez la performance, préférez un en-cas, même léger. Et vivez votre entraînement pleinement !
Petite douceur
N’importe quel coureur qui a besoin, à un moment ou à un autre, de perdre quelques kilos aura probablement l’idée de faire l’impasse sur le sucre. Exit gâteaux, fruits, bonbons et autres confiseries : le sucre fait grossir, c’est dit. Peut-être êtes-vous également un habitué des produits allégés, étiquetés « sans sucre », « sans sucre ajouté » ou « sans calories »… Erreur ! Le sucre, sachez-le, est aussi indispensable à l’équilibre alimentaire que les autres nutriments. Et même plus encore. En tant que coureur, vous en avez besoin. Car le sucre, ne l’oublions pas, est un hydrate de carbone. Pour bénéficier de ses atouts, tout est question de mesure et de choix.
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ToggleDe toute façon, supprimer totalement les sucres de l’alimentation est mission impossible. Car il y en a tout simplement partout ! Y compris dans une escalope de poulet ! Mieux vaut donc apprivoiser cet hydrate de carbone, plutôt qu’essayer de l’éradiquer. De plus, de nombreuses études tendent à montrer que les adeptes des produits « light », notamment des sodas sans sucre, ont la fâcheuse habitude de compenser ce manque de « vrai » sucre… en en consommant bien plus par ailleurs. Penser donc que l’on va fondre en se ruant sur les ersatz de sucre est un leurre… Cela aurait même plutôt tendance à faire prendre du poids.
Une simple équation
Quels sont donc les besoins en sucre d’un coureur ? Les nutritionnistes s’accordent à dire que, pour une personne qui pratique une activité d’endurance, 10 % de la ration calorique journalière totale doit provenir des sucres rapides. Ainsi, un coureur dont la ration journalière s’élève à 2 000 calories pourra en intégrer 200 par le biais des sucres rapides (soit environ 50 g) : barres énergétiques, boissons de l’effort, miel… Ces sucres simples sont facilement et immédiatement assimilés, puis convertis en glucose – véritable carburant lors des entraînements. En revanche, attention. Autant les sucres sont utiles voire indispensables pour courir dans de bonnes conditions, autant, consommés en excès, ils peuvent avoir des effets délétères sur la santé. Des analyses sanguines trop élevées en triglycérides sont le signe d’un apport en sucre trop important, avec des conséquences néfastes, notamment sur le système cardio-vasculaire.
Or, les quotas sont vite atteints. Une barre de céréales, la sauce tomate des pâtes ou un bol de muesli peut facilement faire grimper l’addition à 15 ou 30 g. Autant dire qu’il n’est pas nécessaire de vider le paquet de bonbons pour être en surdose. Afin de contrôler au minimum vos apports en sucre, scruter les étiquettes peut être une aide importante : vous serez étonné de constater les différences de teneur en sucres d’un produit à l’autre, y compris pour des produits qui vous semblaient équivalents de prime abord. Certains yaourts par exemple peuvent contenir jusqu’à 25 g de sucre par portion, alors que d’autres se limitent à 6 g.
Les fruits apportent également leur lot de sucre, mais ce n’est pas le même type de sucre. Il s’agit de fructose, qui se comporte, lui, comme un sucre lent. Ainsi, si vous avez envie de sucré, il sera toujours préférable de choisir des produits non raffinés au goût sucré que des produits qui n’ont aucun autre intérêt nutritionnel que celui d’apporter du sucre. Les fruits, pour en revenir à cet exemple, apportent en plus des vitamines, des fibres et des minéraux. Alors que les bonbons, a contrario, n’amènent que du sucre… sans aucun autre nutriment intéressant. De la même façon, les glucides complexes contenus dans les céréales, les farines complètes, les pâtes et le riz ont des propriétés nutritionnelles très intéressantes. Les glucides ne sont donc pas tous à mettre dans le même panier.
Coup de pouce
S’il est des moments où les sucres rapides sont les bienvenus, c’est bien pendant la course. Car ce sont les seuls nutriments à donner un coup de fouet immédiat, une bonne dose d’énergie, à l’instant même où on les avale. La bonne option ? Les boissons « sport » ou les barres destinées aux sportifs. Des produits ciblés, spécialement conçus pour les besoins spécifiques pendant l’effort, qui sont généralement bien dosés. Attention cependant à ne pas tomber dans l’excès. Vous ne combattrez pas toute fatigue en vous gavant de barres ou de boissons… Au contraire ! Vous vous exposez à des douleurs abdominales qui ne pourront qu’aller à l’encontre de vos performances.
Pensez aussi aux sucres rapides juste après l’entraînement. Ils sont plus adaptés que les sucres complexes (glucides lents) par exemple alors que les muscles ont besoin de reconstituer leurs réserves en glycogène. En revanche, les glucides lents restent la bonne alternative avant la course ou après une course de plus d’une heure. Pour être sûr de trouver le produit sucré qui vous convient, n’hésitez pas à en essayer des différents, de façon à avoir en poche celui qui n’occasionnera aucun dérangement intestinal le jour J.
Faut-il prendre un jour de repos après l’entraînement ?
Si vous courez à une allure qui vous convient, et sur un terrain plutôt souple (trail running), vos muscles, vos tendons et vos pieds sont généralement prêts à recourir 24 heures après. Mais, si votre entraînement s’est fait avec des côtes, ou sur une durée supérieure à ce que vous avez l’habitude de faire, ou encore si vous vous sentez juste fatigué, c’est une bonne idée de prendre un jour de repos avant de réattaquer.
Si vous voulez quand même bouger les jours où vous avez décidé de ne pas courir, essayez de marcher pendant au moins 30 minutes non-stop, à une allure facile. Autre conseil : mangez toujours quelque chose, une demi-heure après avoir fini un entraînement. Les glucides, mais aussi les protéines vont vous aider à recharger vos batteries musculaires en vue de la prochaine sortie. Vous pouvez également « tester » votre organisme en vous entraînant 2 jours de suite, mais en planifiant après 48 heures de repos, de marche ou de natation, à un rythme tranquille. Pour améliorer vos capacités, notez qu’il est aussi important de ne pas toujours s’entraîner aux mêmes heures ou les mêmes jours et de casser la monotonie de l’entraînement. L’alternance est un vecteur de progression.
Les meilleures chaussettes pour éviter les ampoules ?
Vous devez utiliser des chaussettes techniques en synthétique et éviter à tout prix les chaussettes en coton. Les chaussettes en fibres techniques offrent une meilleure évaporation de l’humidité et permettent d’éviter les frottements car elles sont très serrées autour du pied. Les chaussettes en coton auront toujours tendance à favoriser les irritations et les frottements. De plus, elles conservent l’humidité dans leurs fibres. C’est exactement le même principe qu’avec les T-shirts en coton. Lorsque l’on court, une fois mouillé, l’humidité ne s’évapore pas car le coton est hydrophile. D’une manière générale, il vaut mieux courir en utilisant des vêtements techniques en fibres synthétiques. Même s’ils sont un peu plus chers à l’achat, ils dureront plus longtemps et vous procureront plus de confort.