Bien gérer ses sorties longues

Voici quelques réponses aux questions concernant les sorties longues et les interrogations connexes portant sur la nutrition, le repos et la récupération.

Quel intérêt ?

– Pour renforcer le cÅ“ur.
– Elles ouvrent les pores, concentrent l’énergie sur les muscles en action et purgent les muscles fatigués.
– Pour renforcer les ligaments et les muscles des jambes.
– Elles sollicitent les fibres musculaires rapides pour aider à la fibrillation lente nécessaire à certaines tâches, telle que le marathon.
– Pour aider à brûler les graisses.
– Elles boostent la confiance. Le fait de savoir que vous pouvez courir longtemps à l’entraînement vous aide à vous dire qu’avec l’adrénaline de la compétition, vous serez capable de le faire également le jour J.
– Elles peuvent vous rendre plus rapide. Passez de 10 à 15 km, ne changez rien d’autre, et vous constaterez des progrès sur votre prochain 10 km.

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Quelle durée ?

Ce n’est pas une science exacte, mais il existe 2 règles générales.

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Le temps est un bien meilleur repère que la distance parcourue, qui dépend de l’âge, de la forme physique et de la distance pour laquelle vous vous préparez. Cette sortie ne doit pas être inférieure à 45 min et ne doit pas dépasser 3 h pour les athlètes chevronnés et ceux préparant un marathon ou une ultradistance.

Le but de la sortie longue n’est pas de couvrir une certaine distance, mais d’avoir une course de qualité le plus longtemps possible. Faites en sorte de passer progressivement de 1 h 30 à 2 h de course. C’est le minimum (15 à 25 km) pour maintenir un degré d’endurance élevé. N’augmentez pas la durée de vos sorties longues de plus de 15 min à la fois. Procédez graduellement. Si vous courez 30 min au maximum, passez à 1 h en augmentant de 5 min chaque semaine. Ces quelques minutes de plus font la différence, alors que l’excès mène aux blessures.

À quelle vitesse ?

Vous voulez courir le marathon en 3 h 30 ? Cela correspond à une allure de 5 min/km, donc vous vous entraînez à cette allure. Mais la course à pied n’est pas toujours logique. Il y a de bonnes raisons de ne pas forcer lors des 30 premiers kilomètres.

Si les sorties longues à allure de course sont des sessions d’entraînement pour votre esprit, ce sont de véritables courses pour votre corps, et elles peuvent mener au surmenage, aux blessures et autres maladies. Courir vite sur de longues distances est une grosse erreur. Il n’y a aucune raison de forcer. Vous devez courir à une allure à laquelle vous vous sentez à l’aise.

Les courses longues et rapides n’ont aucun intérêt. Les sorties longues ont pour but de développer votre endurance. Vous serez surpris de voir à quel point elles réduisent votre fréquence cardiaque au repos et rendent votre cœur plus efficace.

L’allure idéale est de réduire d’au moins
50 secondes/km par rapport à votre allure marathon. L’intensité de l’effort est faible et doit rester constante. Vous devez être capable de tenir une conversation tout en courant.

Vous pouvez même marcher un peu sur des distances plus grandes. Il est parfois bon de marcher si vous en ressentez le besoin, voire de faire une pause.

À quelle fréquence ?

Mieux vaut vous limiter à 1 sortie longue par semaine. Il s’agit, en effet, d’un entraînement intensif nécessitant repos et entraînements légers avant et après. La tendance opposée est assez discutable. Certains coureurs peuvent laisser 2 à 3 semaines s’écouler entre 2 sorties longues, d’autres réaliseront une sortie longue en milieu de semaine s’ils doivent se limiter à une session plus courte lors du week-end. On recommande parfois de diviser par deux le nombre de kilomètres parcourus pour obtenir le nombre de jours de repos nécessaires entre 2 sorties longues. Comptez donc environ 15 jours de repos pour une sortie de 25 à 30 km, et 3 semaines, si vous courez au moins 30 min tous les 2 jours. Ceci peut également s’appliquer lors d’une préparation de marathon.

Quel jour ?

Courir le dimanche est une tradition, car c’est le jour où les gens ont le plus de temps. La plupart des marathons ont également lieu le week-end. Mais ce n’est pas une obligation. Paula Radcliffe, détentrice du record du monde de marathon a d’ailleurs déclaré à ce propos : « Je suis assez flexible à ce niveau, car je ne sais jamais quand je vais participer à une course. »

N’est-ce pas lassant ?

Contrairement aux idées reçues, les sorties longues ne sont pas ennuyeuses et pénibles. Il faut simplement savoir les aborder de la meilleure des façons, c’est-à-dire avec des amis. Trouvez-vous donc un groupe d’amis ou un partenaire régulier pour vos sorties du samedi ou du dimanche.

Élaborez un plan général (2/2)

3. Échauffez-vous

Votre corps a besoin d’au moins 15 min pour augmenter la circulation sanguine vers les principaux groupes musculaires. De plus, selon une étude de 2012, l’échauffement dynamique confère une plus grande flexibilité aux ischio-jambiers et une plus grande force aux quadriceps. Cette flexibilité accrue permet de prévenir certaines blessures, notamment lors de courses fractionnées. Pensez donc à débuter vos entraînements par un peu de jogging ou de pliométrie afin d’activer les principaux muscles de course. Les coureurs matinaux ont particulièrement besoin de s’échauffer, car nous bougeons peu lorsque nous dormons.

Le constat est identique pour les coureurs du soir qui ont passé leur journée assis. On recommande souvent aux athlètes de faire un jogging de 10 à 15 min ainsi que quelques étirements dynamiques (tels que des montées de genoux) avant de débuter l’entraînement.

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N’oubliez pas également de laisser le temps à vos muscles de se refroidir. Trottinez quelques minutes afin de permettre à votre corps de revenir à la normale après un exercice intense. Accordez-vous au moins 10 min de récupération après une séance au seuil ou du fractionné, ou profitez du dernier ou des deux derniers kilomètres d’une sortie longue ou facile pour débuter le processus de récupération.

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4. Pensez au renforcement

Certains athlètes dédient 2 h par semaine au renforcement musculaire et 3 h à la préparation foncière (planches, levées de jambes ou quelques abdos post-course). On recommande de consacrer 1 journée au développement de puissance avec des exercices de musculation et de pliométrie (fentes en marchant, box jumps), le reste du temps étant dédié au renforcement musculaire général.

La priorité doit être donnée au travail foncier. Si vous ne pouvez faire qu’1 séance musculaire par semaine, dédiez 1 séance à la puissance et la suivante à la force et à la stabilité. Si le temps vous manque, diminuez le nombre de répétitions et augmentez les poids. 4 répétitions à votre poids maximum peuvent suffire à développer rapidement votre force.

Libre à vous de choisir le timing. Si le renforcement a lieu après un exercice intense, vous pouvez vous reposer le lendemain. Dans tous les cas, mieux vaut le planifier lors d’une journée d’activité légère plutôt que de s’abstenir.

5. Prenez le temps de récupérer.

Pour vous sentir le mieux possible et aider votre corps à se reconstruire entre chaque session, optez pour des collations riches en protéines après la course, surtout lorsque celle-ci a été intense ou a duré plus d’1 h.

Veillez aussi à dormir suffisamment et à utiliser le rouleau en mousse autant que nécessaire. Le rouleau supprime les cicatrices que nous avons tous dans nos muscles. Utilisez-le surtout sur vos membres inférieurs 15 à 20 min par jour. Essayez d’y avoir recours au moins 5 min tous les jours et un peu plus après un entraînement intense.

6. Préparez votre course

Si vous avez une course comme objectif, faites en sorte de démarrer vos sorties longues à la même heure que celle de son départ. Mieux vaut réaliser 2 répétitions lors des semaines précédant le jour J pour savoir ce que vous allez manger la veille, comment vous allez vous ravitailler et ce que vous porterez.

Votre allure lors de ces essais doit être identique à celle de la course. Vous en tirerez de nombreux enseignements. Vous pourriez découvrir, par exemple, que s’il est adapté aux courses légères, votre estomac ne supporte pas votre porridge d’avant-course lorsque votre vitesse est plus élevée.

Vous seul devez décider du début de votre préparation. Certains coureurs de semi et de marathon se préparent pendant plusieurs semaines tandis que les coureurs de 5 et 10 km ont besoin de moins de temps. L’accent doit être mis sur le repos, tout en conservant un degré d’intensité élevé. Faites des répétitions plus courtes et moins nombreuses à votre allure habituelle lors des sessions de vitesse. Le but est d’entretenir la mémoire et la réactivité de vos muscles.

7. Sachez improviser

Ne soyez pas esclave de votre planning. Soyez flexible dans les situations suivantes :

Vos amis font une sortie longue qui ne correspond pas à votre planning.
Allez-y, mais maintenez votre allure si l’un d’entre eux choisit de courir au seuil.

Vous avez soudainement envie de participer à un 5 km. Amusez-vous autant que vous le pouvez. Sachez juste que cela peut compromettre votre prochain entraînement.

Vous avez manqué un fractionné, vous décidez de le faire la veille d’une sortie longue.
Apprendre à courir avec des jambes lourdes peut vous aider à mieux gérer les fins de courses intenses. Mais cela reste à éviter.

Vous êtes épuisé.
Les erreurs et les tests font partie de l’élaboration d’un programme. À vous d’estimer la dose de repos qu’il vous faut. Soyez à l’écoute de votre corps.

Retrouvez la première partie du plan ici.

Élaborez un plan général (1/2)

Entre le travail, la famille et les obligations sociales, la vie peut parfois ressembler à une partie de Tetris : tant de pièces à placer correctement en un temps limité. Si vous décidez de courir dès que vous le pouvez, vous risquez de ne pas courir souvent, et lorsque vous le ferez, vous n’en tirerez pas autant de bénéfices qu’avec une approche plus réfléchie. Car un plan d’entraînement vous donne une ligne directrice et un cadre. Il vous permet aussi de varier.

La variété offre des avantages physiques. Les accélérations sur de petites portions sont bénéfiques à la vascularisation du cœur et facilitent la perte de poids.
La musculation permet d’éviter les blessures et d’améliorer votre densité osseuse. Votre plan d’entraînement offre l’avantage de prévenir tout excès, car repos et efforts intenses y sont équilibrés. Il vous permet également d’emmagasiner de la confiance pour votre prochaine course.

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Les coaches et les plans d’entraînement types vous permettent de mieux structurer votre entraînement, mais une approche plus personnelle peut également s’avérer efficace. En suivant quelques règles de base, vous devriez être en mesure de planifier votre propre entraînement ou de personnaliser un programme type.

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1. Trois bons jours

Trois bonnes journées par semaine, c’est tout ce dont vous avez besoin pour progresser. Si vous faites une longue sortie un jour, une sortie au seuil le lendemain et du fractionné le troisième jour, vous constaterez des progrès, et pas seulement au niveau de votre vitesse. Les fractionnés accélèrent la combustion calorique tout en boostant votre forme physique et votre confiance.

Les longues sorties développent votre endurance et votre mental et vous n’avez pas besoin d’aller très loin pour en tirer profit. Les athlètes qui ne préparent pas un semi-marathon ou plus peuvent se limiter à 12 km. Augmentez progressivement votre distance (pas plus de 1 km par semaine) tout en gardant une allure modérée. La majorité des coureurs planifient leur longue sortie le week-end, lorsqu’ils ont plus de temps.

Les jours chargés de la semaine sont idéaux pour les courses fractionnées : selon une étude de 2012, ces séances ont tendance à réduire le risque de haute pression sanguine, alors qu’une étude de 2015 a démontré que le fractionné facilite la combustion calorique post-course. Les intervalles peuvent être compris entre 30 secondes et 1 km avec des périodes de marche ou de jogging. Votre allure doit être proche de celle d’un 5 km.

La course au seuil (effort soutenu sans trop forcer) combine les propriétés bénéfiques d’endurance d’une sortie longue à celles de vitesse d’une course fractionnée. Elle entraîne votre corps et votre cerveau à accélérer puis à maintenir votre allure.

Si vous choisissez de ne pas vous reposer les 4 autres jours de la semaine, allez-y doucement.

2. ACCORDEZ-VOUS DES PAUSES

Le temps de repos nécessaire est très variable. Il dépend de l’âge, de l’expérience et de votre propension aux blessures. Mieux vaut éviter de courir de façon intense 2 jours d’affilée (une longue sortie, même à une allure facile, est considérée comme un exercice intense).

Sachez également que « repos » ne signifie pas « absence totale d’activité ». Certains athlètes nagent lors de leurs jours de repos. Une étude menée en 2010 a montré que des triathlètes ayant nagé après une course fractionnée intense avaient mieux récupéré que d’autres étant restés inactifs. Si vous n’aimez pas nager, il existe d’autres formes de récupération active telles que le yoga, la marche ou encore les balades à vélo. Mais accordez-vous au moins 1 journée par semaine de repos complet (voire 2 si vous débutez, revenez de blessure ou si vous êtes surmené).

Retrouvez la seconde partie du plan.

L’entraînement en 15 points

1. Bien démarrer

Que ce soit votre première sortie, une reprise ou que vous souhaitiez simplement progresser, moins vous avez couru ces derniers temps, plus votre marge de progression est grande lors des 10 premières semaines. Malheureusement, moins vous avez couru récemment, plus vous avez de risques de vous blesser en précipitant les choses. C’est pourquoi il est important de vous fixer 2 objectifs connexes lorsque vous débutez ou reprenez le running : maximiser vos progrès tout en minimisant les risques de blessures.

2. Bien s’échauffer

Ne confondez pas de légers étirements et un bon échauffement. Les étirements vous font rarement transpirer ou accélérer votre rythme cardiaque, ce qui est pourtant l’objectif de l’échauffement. Ce dernier débute idéalement par une marche ou une course légère afin de préparer votre corps. Marchez d’un bon pas pendant 5 min, puis courez à votre rythme. Au terme de votre course, résistez à l’envie de vous arrêter et laissez votre corps récupérer lentement avec une marche de 5 min. Enchaînez ensuite avec des étirements statiques pendant que vos muscles sont encore chauds et plus flexibles.

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3. Planifier

Tout endroit adapté à la marche l’est aussi à la course à pied. Les parcs, chemins de randonnée et terrains de sport sont à privilégier plutôt que les rues fréquentées, tandis que les surfaces tendres (herbe ou terre) sont préférables aux pavés. Dans tous les cas, mieux vaut courir que rester chez soi. Repérez les meilleurs parcours près de chez vous. Cela vous permettra de gagner du temps tout en évitant de vous perdre et de réaliser la sortie que vous aviez planifiée.

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4. Bien manger

La nutrition est un vaste sujet en sport, mais, généralement, les règles en matière de régime pour un coureur sont proches de celles d’un autre athlète. 3 domaines d’intérêt priment chez le coureur : (1) contrôlez votre poids, car les kilos en trop vous ralentissent ; (2) mangez léger après une sortie ou une course ; (3) buvez 250 à 500 ml d’eau ou de boisson riche en glucides après avoir couru afin d’éviter toute déshydratation.

5. Être raisonnable

Vous êtes maintenant capable de courir 15 km par semaine, mais ce serait encore mieux d’en parcourir 30, non ? Et bien, pas vraiment. Kenneth Cooper, figure du monde du fitness, a établi une formule simple pour améliorer ses performances. Courez 3 ou 5 km, 3 à 5 fois par semaine. Appliquez la règle du F.I.T. : Fréquence (courez au moins 1 jour sur 2), Intensité (maintenez une allure confortable) et Temps (environ 30 min). Il est important de progresser doucement et régulièrement. Soyez la tortue plutôt que le lièvre. Hâtez-vous lentement.

6. Trouver votre allure

Maintenir une allure confortable peut paraître simple, mais les novices ont souvent tendance à être trop exigeants, ce qui engendre fatigue et découragement. Votre allure naturelle se situe généralement entre 1 et 2 min/km en deçà de votre vitesse optimale sur 1 km. Vous pouvez également utiliser un moniteur de fréquence cardiaque et courir à 65 % de votre fréquence cardiaque en activité. Enfin, une autre possibilité est d’être attentif tout simplement à votre respiration. Si vous êtes en mesure de discuter pendant que vous courez, alors, cela signifie que votre allure est bonne.

7. Décoder la douleur

Les coureurs se blessent. La plupart des blessures sont musculo-squelettiques et peuvent se soigner rapidement en prenant un peu de repos ou en adoptant une attitude appropriée. Nombreuses sont les blessures auto-infligées et causées par des comportements excessifs. Changer ses habitudes suffit parfois pour soigner une blessure. Si vous n’êtes pas en mesure de courir régulièrement sans douleur, alternez course et marche. Si cela vous est également impossible, marchez ou faites du vélo, voire de la natation. Puis, revenez progressivement à la course.

8. Le kilomètre test

Lorsque l’on débute, on a très vite envie de connaître son meilleur temps au kilomètre, alors autant prendre l’habitude de le mesurer. Très vite vous allez le calculer sur des distances plus longues, mais mieux vaut s’en tenir au kilomètre test dans un premier temps. Considérez cela comme un test d’allure, pas une course. Courez à une allure à peine soutenue et comptez sur votre forme physique pour vous améliorer.

9. Être équilibré 

Le running sollicitant principalement les jambes, vous devez réaliser d’autres exercices pour travailler l’ensemble du corps. Ceux-ci doivent vous permettre de développer des muscles différents et étirer ceux qui travaillent le plus lorsque vous courez. Étirez-vous toujours les jambes après avoir couru et travaillez la partie supérieure de votre corps (avec quelques exercices classiques tels que les pompes ou les tractions), afin que celle-ci tire également profit de votre activité.

10. Se ménager

Néophytes ou athlètes confirmés, la plupart des coureurs ont besoin de se ménager. Les débutants et les coureurs expérimentés ne se ménagent pas de la même façon. Si vous débutez, contentez-vous d’1 journée intense par semaine en courant soit plus longtemps et plus lentement, soit moins longtemps mais plus vite que d’habitude.

11. Récupérer 

Votre corps profite des jours de repos ou allégés pour réparer ses fibres musculaires et augmenter votre capacité à assimiler les nutriments et l’oxygène. Si vous ne lui accordez pas suffisamment de temps de récupération, vous vous exposez aux blessures. Prévoyez donc au moins 1 journée de repos complet par semaine et évitez d’enchaîner 2 jours intenses. Lors d’une préparation spécifique, réduisez de 15 à 20 % votre distance hebdomadaire toutes les 4 semaines et ne franchissez un nouveau palier que lorsque vous vous y sentez à l’aise.

12. Gérer les pics et les paliers

Si les progrès sont rapidement perceptibles, vous aurez aussi des périodes de stagnation. Ce n’est pas forcément un mal. Cela signifie que vous vous êtes adapté à votre entraînement et avez atteint un nouveau palier. Intégrez quelques côtes, augmentez la durée de vos courses fractionnées ou optez pour des répétitions plus longues ou plus rapides afin d’intensifier votre entraînement et d’élever ainsi votre niveau.

13. Courir régulièrement

Tous les coaches vous le diront : la régularité est la clé. Vous ne progresserez pas si vous ne vous entraînez qu’1 fois par semaine, et si vous répétez les courses intenses au cours d’une même semaine, reposez-vous la suivante. C’est en maintenant un minimum d’effort que vous progresserez, même s’il s’agit de 2 ou 3 sorties de 30 min par semaine. Prévoyez de courir de façon moins « soutenue » lors de périodes moins propices (hiver, gros projets professionnels, changements importants, etc.).

14. Savoir patienter

Que vous débutiez ou repreniez après une coupure, modifiez graduellement la distance et l’intensité de vos sorties. Mieux vaut vous limiter à une augmentation hebdomadaire de 10 %. Si vous parcourez 30 km par semaine avec une sortie longue et un entraînement de vitesse, ajoutez 1 km à votre sortie longue et 500 m à une sortie moins intense, tout en ajoutant une répétition de 500 m à votre session de vitesse, soit un total de 2 km de plus. Évitez d’augmenter l’intensité et la distance simultanément. Mieux vaut se concentrer d’abord sur la distance lorsque l’on débute.

15. Être vainqueur

L’avantage de la course à pied, c’est que tout le monde est vainqueur. Contrairement à d’autres sports, il n’y a ni adversaire à battre ni arbitre. Vous fixez vos propres normes. En gagnant en distance ou en établissant un nouveau RP, vous êtes vainqueur, quels que soient les résultats des autres concurrents ce jour-là.

Le guide d’achat des montres GPS

Vous trouverez facilement un modèle qui correspond aussi bien à votre budget qu’à votre degré d’affinité avec la technologie. Les prix varient entre 70 € et 450 € en fonction de la complexité.

De 70 € à 190 €

BONNE LISIBILITÉ Vous devez être en mesure de lire clairement les indications tout en courant.

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CHRONOGRAPHE Vous
devez au moins pouvoir chronométrer l’intégralité
de votre course et suivre l’évolution de votre temps
au tour si vous faites
du fractionné.

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JOURNAL DE DONNÉES Vous n’avez pas toujours le temps d’analyser vos données juste après l’entraînement. Votre appareil doit être en mesure de conserver les informations relatives à plusieurs sessions d’entraînement.

UTILISATION FACILE Vous ne devez pas avoir besoin de consulter le manuel de l’utilisateur avant d’aller courir. Son fonctionnement doit être intuitif et simple.

De 170 € à 250 €

CARDIOFRÉQUENCEMÈTRE S’entraîner à courir à une certaine fréquence cardiaque est une bonne alternative à un objectif de vitesse. Une montre de milieu de gamme doit pouvoir mesurer votre fréquence cardiaque à la minute et établir une moyenne.

VITESSE ET DISTANCE Distance, durée et vitesse sont les informations de base pour un coureur désireux d’améliorer son chrono sur une course. Ces 3 paramètres sont mesurés grâce à un podomètre placé sur votre pied ou, pour les modèles plus high-tech, via la technologie GPS intégrée à la montre.

COMPTEUR DE CALORIES Si vous courez pour surveiller votre ligne, cette fonctionnalité est indispensable.

De 250 € à 450 €

ALTIMÈTRE Un modèle haut de gamme doit vous permettre de mesurer le dénivelé, un paramètre des plus utiles si vous préparez une course en montagne.

ZONES D’ENTRAÎNEMENT Il est très utile de pouvoir paramétrer votre course, que ce soit en termes de vitesse, de fréquence cardiaque ou autre. Il est possible, sur les certaines montres, de régler des alarmes vous aidant à rester dans votre zone cible.

GESTION DE DONNÉES Vous avez la possibilité d’uploader vos stats d’entraînement (connexion USB ou Bluetooth) grâce aux meilleurs appareils. Votre journal de bord en ligne vous permet d’analyser vos performances en détail et de les partager sur les réseaux sociaux.

Trouvez vos chaussures idéales

Les chaussures de course à pied se classent selon 4 grandes catégories : amorti neutre, stabilité, légèreté et trail. Toutes ces particularités ont été conçues pour répondre à différents besoins biomécaniques, qui varient d’un coureur à l’autre.

La présentation ci-contre vous aidera à mieux comprendre ce qu’offrent les 4 types de chaussures et vous donnera un petit aperçu de celui qui vous correspondrait le mieux. Nous vous conseillons de consulter un podologue avant d’acheter votre première paire de chaussures ou, soyons plus réaliste, de vous rendre dans une boutique spécialisée pour effectuer une analyse de votre foulée. La façon dont votre pied frappe le sol sera regardée de très près, ce qui vous permettra de choisir un modèle avec un soutien adapté à votre pied et à votre foulée.

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Les premiers pas

Avec les bons conseils, vous trouverez assez facilement votre chaussure idéale. Une fois que vous aurez déterminé la catégorie qui vous correspond, vous aurez le choix parmi de nombreux modèles. Il ne vous restera plus qu’à trouver celui qui vous procurera le plus de confort, de maintien et qui garantira votre performance selon vos objectifs – ce dernier critère peut faire peur quand on débute. Essayez plusieurs modèles, écoutez les conseils et surtout, ne prenez aucune décision précipitée si vous n’êtes pas sûr de vous.

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Que me faut-il ?

Avant de consulter un spécialiste, utilisez notre guide présentant les différents types de chaussures pour ne pas vous laisser dépasser par la science et trouver le modèle le mieux adapté pour vous.

 Stabilité

Recommandé si vous êtes légèrement ou moyennement pronateur (cheville qui bascule vers l’intérieur lors de l’impact avec le sol) avec une voûte plantaire basse ou normale. Il vous faut une chaussure qui offre un bon soutien et un bon amorti au niveau de la semelle intermédiaire.

Amorti neutre

C’est parfait si vous avez besoin d’un maximum d’amorti au niveau de la semelle intermédiaire et d’un minimum de soutien au niveau de la voûte plantaire. Cela convient parfaitement à ceux qui ont une foulée efficace et qui frappent le sol avec l’avant ou le milieu du pied.

Légèreté

Les chaussures légères se présentent sous différentes formes. Performance : conçues pour la compétition. Minimalistes : elles offrent peu d’amorti et permettent à votre pied de bouger naturellement. « Barefoot » (pieds nus, ndlr) : plus légères et procurent peu ou pas d’amorti.

Trail

Les chaussures de trail sont généralement plus robustes que les chaussures de route. Elles sont amortissantes et la semelle extérieure présente des crampons pour une meilleure adhérence. Elles sont équipées d’autres éléments, comme des renforts aux orteils, pour protéger votre pied.

 

Ce que vous devez savoir avant de courir

Où courir ?

Trouvez des itinéraires sûrs, sans trop de circulation, que vous pouvez emprunter par tous les temps. Si vous vous entraînez sur la route et qu’il n’y a pas de trottoir, courez dans le sens inverse des voitures. Nous vous conseillons cependant de changer de côté dans les virages, vous pourrez ensuite retraverser quand vous en sortirez. Lorsque vous serez prêt à vous aventurer sur une piste d’athlétisme, courez toujours dans le sens inverse des aiguilles d’une montre et prenez les couloirs extérieurs pour laisser passer les coureurs plus rapides. Si vous courez sur un tapis, assurez-vous qu’il soit suffisamment lent pour que vous couriez normalement – se tenir aux rampes peut provoquer des blessures.

Quand courir ?

C’est simple : prévoyez de courir quand vous êtes sûr de pouvoir le faire. Pour un grand nombre de coureurs, il est plus facile de courir tôt le matin. Mais si ça ne colle pas avec votre emploi du temps quotidien, trouvez votre moment idéal, et – c’est la chose la plus importante – réservez ce créneau pour votre séance de course à pied. N’oubliez pas vos affaires, ne vous laissez pas distraire et ne cherchez pas d’excuses (vous en trouverez très facilement).

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Comment commencer chaque séance ?

Débutez chacun de vos entraînements avec l’objectif de terminer « fort ». Quelle que soit la durée de votre séance, commencez lentement pour vous échauffer, puis augmentez progressivement votre allure (et votre fréquence cardiaque).

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À quelle vitesse courir ?

Si votre capacité respiratoire est si grande que vous pouvez chanter en courant, vous courez sûrement trop lentement. Si vous êtes essoufflé (vous hyperventilez), vous courez trop vite. La règle d’or : vous devez être capable de tenir une conversation. Ajustez votre allure pour fournir le bon niveau d’effort.

Est-ce que je triche si je marche ?

Pas du tout. C’est même une bonne idée quand vous commencez la course. Faire une pause en marchant permet d’éviter la fatigue musculaire et retarde la diminution des réserves de glycogène – votre principale source d’énergie. Vous courrez plus longtemps (en temps total) que si vous courez sans interruption. Pas la peine de marcher si vous n’en ressentez pas le besoin. Et en progressant, vous n’en aurez plus besoin !

Quelle distance courir ?

Ne vous préoccupez pas du nombre de kilomètres pendant vos premières sorties. Concentrez-vous sur le développement de votre condition physique et faites en sorte que la course devienne une habitude. Les bienfaits pour la santé sont le résultat d’une élévation régulière de votre fréquence cardiaque. Alors, pour commencer, sortez de chez vous et courez. Quand vous serez plus expérimenté et confiant, vous pourrez investir dans un gadget pour enregistrer vos données.

Faut-il courir tous les jours ?

Non, pas tout de suite. Il est important que votre corps ait le temps de bien récupérer pour qu’il puisse s’adapter à votre programme d’entraînement et aux nouveaux efforts que vous lui imposez. Dans un premier temps, vous pouvez courir 3 à 5 fois par semaine.

Que faire si je manque une séance ?

Reprenez là où vous en étiez sans culpabiliser. En effet, même si vous avez raté plusieurs séances d’entraînement, vous n’avez pas autant perdu que vous ne pourriez le penser. Cela ne doit surtout pas vous perturber ni vous décourager. Envisagez plutôt la course à pied comme un projet à long terme et replacez les séances manquées dans le contexte des centaines à venir. Vous avez tout le temps !

Que faire en cas de douleurs ?

Si vous avez mal partout et que la douleur diminue lorsque vous bougez, vous avez des courbatures. C’est tout à fait normal, c’est le signe que votre corps s’adapte. En revanche, une douleur concentrée sur une zone précise (le genou, par exemple) et qui augmente quand vous bougez peut être le signe d’une blessure. Il vaut mieux alors consulter votre médecin.

Quand dois-je m’étirer ?

Les éducatifs à la fin de l’échauffement (montées de genoux, talons-fesses, pas chassés), permettent de travailler l’amplitude du mouvement et préparent les muscles à courir. Après votre séance, des étirements statiques de 40 à 60 secondes par position permettent à vos muscles de regagner leur longueur d’origine, de récupérer et de prévenir les blessures.

Commencer à courir, les premiers pas

Le philosophe chinois  Lao Tseu a écrit :   « Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas. » Cette citation résonne particulièrement quand on commence la course à pied. Le voyage peut être long et difficile. Vous ne serez pas performant tout de suite, vous ne progresserez pas facilement et brûler les étapes est rigoureusement impossible. Mais avec de la persévérance, vous atteindrez un jour votre objectif : être en bonne condition physique, perdre du poids, gagner une médaille ou un peu tout cela à la fois.

Quelle que soit la motivation qui vous a poussé à lacer vos baskets pour la première fois, vous pourrez très vite arrêter de vous considérer comme un « débutant ». Vous serez devenu un véritable runner avant d’avoir eu le temps de dire ouf. Vous prendrez du plaisir à l’entraînement, améliorerez votre condition physique et pourrez vous tourner en toute confiance vers de nouveaux objectifs. Et nous allons vous aider à y parvenir.

Pour réussir, vous allez devoir suivre un programme d’entraînement rigoureux. Nous vous le présentons dans les pages suivantes, accompagné d’un petit guide qui résume l’essentiel des choses à savoir pour débuter la course à pied et rester motivé.

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Mental fort et volonté : c’est tout ce qu’il faut pour commencer à se mettre en mouvement. Vos jambes vont certes vous porter, mais seulement après que votre cerveau le leur ait commandé. Et vous seul pouvez décider de vous engager dans l’aventure du running et enfiler vos baskets, sortir de chez vous et ne pas vous arrêter avant d’avoir atteint votre objectif. Commencez aujourd’hui. Il n’y a pas de meilleur moment que maintenant !

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49 raisons d’aimer courir

1. Bonjour le ventre plat

Une étude réalisée par l’université de Dublin a permis de découvrir qu’un adulte de 63,5 kg brûlait 391 calories pendant 30 min de course à pied, contre seulement 277 en faisant du vélo et 272 en jouant au tennis. Traduction : vous perdez votre ventre jusqu’à 40 % plus vite.

Table des matières

2. Renforcez vos os

15 min de footing lent 3 fois par semaine suffisent à réduire de 40 % le risque de développer de l’ostéoporose, d’après une étude menée par la National Osteoporosis Society.

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3. Gommez vos imperfections

Courir tonifie les fessiers et les cuisses plus vite que n’importe quel autre sport, éliminant littéralement la graisse persistante, selon le docteur James Fleming, spécialiste anglais de la perte de poids.

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4. Défiez les éléments

Qu’importe si la météo annonce de la pluie, du vent ou de la neige – aucune excuse n’est bonne pour ne pas aller courir. Il vous suffit d’adapter votre tenue aux conditions climatiques. Et voyez cela comme un défi à relever.

5. Be happy

Une activité physique douce à modérée permet de libérer les endorphines naturelles dans votre corps, ce qui vous aide à vous sentir bien et à gérer votre stress. Alors si vous avez un coup de blues et que vous voulez retrouver le sourire, enfilez vos baskets et allez courir.

6. Le monde rien que pour vous

Une sortie matinale fait partie des rares choses qui vous motivent à vous lever tôt. Vous éprouverez une certaine satisfaction à savoir que pendant que le reste du monde est encore en train de bâiller, vous courez en regardant le soleil se lever. Fouler les rues désertes ou les chemins de campagne calmes est un excellent moyen de commencer la journée, pour votre tête et votre corps.

7. Améliorez la qualité de votre sommeil

Des chercheurs de la Stanford University School of Medicine ont demandé à des personnes sédentaires souffrant d’insomnie de courir entre 20 et 30 min tous les 2 jours. Résultat : ils s’endormaient 2 fois plus vite et dormaient environ 1 h de plus.

8. Gagnez des médailles

Les médailles ne sont pas l’apanage des coureurs olympiques. Il vous suffit de vous inscrire à une course et de franchir la ligne d’arrivée, on vous donnera alors une jolie médaille de finisher – la première d’une longue série – à accrocher au-dessus de votre cheminée.

9. Améliorez votre transit

D’après des experts de l’université de Bristol, les bénéfices de la course à pied se ressentent de la tête… aux toilettes. L’activité physique accélère le déplacement des aliments dans le gros intestin, limitant ainsi la quantité d’eau absorbée par votre organisme, ce qui ramollit vos selles.

10. Éloignez-vous du médecin

Une activité physique modérée rend vos cellules immunitaires plus actives ; elles sont alors prêtes à combattre une infection. Des études menées à l’université de Caroline du Nord
ont montré que les américains qui couraient pendant 15 min 5 fois par semaine prenaient 2 fois moins d’arrêts maladie
que leurs collègues sédentaires qui ne sortaient jamais leurs baskets du placard.

11. Découvrez le monde

Quel autre sport vous offre la possibilité de voyager aux quatre coins du monde au nom de la pratique d’une activité physique ? Du marathon de Berlin à celui de New York en passant par la découverte d’endroits insoupçonnés dans notre beau pays, la course à pied est un passeport pour découvrir le monde.

12. Pas besoin de consignes

Si vous pouvez marcher, vous pouvez courir. Repensez aux jours heureux de votre enfance et vous réaliserez que courir est l’un de nos instincts les plus primaires.

13. Grignotez sans culpabiliser

Vous n’entendrez jamais un médecin recommander à un patient de manger plus de sel, c’est pourtant exactement ce que vous devrez faire quelques jours avant un marathon. C’est l’excuse parfaite pour vous jeter sur un paquet de chips. Le sel qu’elles contiennent diminue le risque d’hyponatrémie, qui peut se déclencher si vous buvez trop d’eau sans sodium et qui peut entraîner une maladie voire, dans de rares cas, la mort.

14. Protégez votre cœur

Avoir un cœur en bonne santé est vital pour tout le monde, et courir est un excellent moyen de l’entretenir. Des études de l’université Purdue aux États-Unis ont montré que courir régulièrement pouvait réduire le risque de maladie cardio-vasculaire de 50 %.

15. Améliorez votre organisation

Qu’elle soit notée dans votre to do list mentale ou dans votre smartphone, votre séance quotidienne doit avoir une place importante dans votre calendrier. Elle vous aidera à mieux organiser votre journée : une fois que vous avez noté Course à Pied à l’heure choisie, vous avez tout le temps de réfléchir à l’emploi du temps du reste de votre journée.

16. Faites une pause créative

Les écrivains, les musiciens, les artistes et autres créatifs courent pour surmonter l’angoisse de la page blanche et travailler sans procrastiner. En effet, courir augmente le flux d’oxygène vers le cerveau, ce qui stimule les neurones. Cela permet de souffler, loin des problèmes du quotidien. Eh bien, c’est la même chose pour vous !

17. Pensez plus vite

Des chercheurs de l’université de l’Illinois aux États-Unis ont découvert qu’une augmentation de 5 % de la capacité cardio-respiratoire entraînait une progression (jusqu’à 15 %) à des tests mentaux.

18. Vous pouvez tout faire

Que vous vouliez simplement rester en forme ou tenir 12 rounds comme le boxeur Tony Yoka, champion olympique en 2016 à Rio, la course à pied est un bon début.

19. Éliminez les calories dans les montées

Trouvez une belle pente, prenez une profonde inspiration avant d’en attaquer l’ascension et intégrez-la dans votre programme pour brûler jusqu’à 40 % de calories en plus. Un coureur moyen de 70 kg brûlera 1299 calories en courant pendant 1 h sur une pente de 10 %, contre 922 calories sur du plat. Il faut monter pour perdre !

20. Stimulez votre libido

Une étude de l’université de Cornell, aux États-Unis, a révélé que les performances sexuelles des coureurs masculins correspondent à celles d’hommes de 2 à 5 ans plus jeunes. Quant aux femmes qui pratiquent la course à pied, la ménopause est retardée du même nombre d’années. Une autre étude réalisée par l’université de Harvard a montré que le risque d’impuissance chez les hommes de plus de 50 ans et courant au moins 3 h par semaine diminuait de 30 % par rapport à ceux qui faisaient peu ou pas de sport.

21. Remplacez vos addictions…

… comme la cigarette, l’alcool ou le grignotage par des alternatives positives. C’est ce qu’explique William Glasser dans son livre Positive Addiction (disponible en anglais). Si vous essayez de mettre fin à une addiction, intégrez la pratique de la course à pied à votre routine. Vous vous sentirez plus heureux et en meilleure santé en vous procurant une dose de quelque chose qui vous fera vraiment profiter de la vie.

22. Fini l’ennui

Même les déplacements les plus banals peuvent se transformer en entraînement de course à pied. Poster une lettre, sortir le chien… tout devient un bon prétexte pour enfiler vos baskets !

23. L’odeur d’une nouvelle paire de running

Vous avez essayé les quelques paires que vous préfériez dans le magasin et vous avez fait votre choix. Elles sont là, dans vos mains. Vous allez vivre beaucoup de choses ensemble. C’est le début d’une belle relation.

24. Aidez les autres

Des millions de coureurs à travers le monde mettent leur détermination à être en meilleure condition physique et en bonne santé au profit d’associations caritatives. Par exemple, la course Odyssea, qui œuvre pour la lutte contre le cancer du sein, a récolté plus de 5,2 millions d’euros en 10 ans grâce à 508 900 participants. Et puis, courir pour une bonne cause vous fera chaud au cœur et au corps.

Comment le running a-t-il changé ma vie ?

Je pratique la course à pied depuis mon plus jeune âge et elle m’a poussé à devenir l’homme que je suis aujourd’hui. J’ai réalisé des études dans le management sportif puis obtenu une bourse dans une université américaine. Enfin, j’ai créé la course de mes rêves en 2013, l’Oxy’Trail. Si un jour je n’avais pas commencé et persisté dans la course à pied, qu’en serait-il de tout cela ?
BENOÎT P. 

J’ai débuté la course à pied il y a 2 ans pour sensibiliser la population sur la situation des enfants dans les zones de combats en Syrie, en portant des tee-shirts imprimés avec le message « Save children from Syria ». Puis j’ai découvert l’action des Casques blancs syriens, des sauveteurs bénévoles issus de la société civile. Depuis, je cours en portant leur fameux casque blanc et je m’arrêterai de le porter uniquement lorsque la guerre sera terminée.
PASCAL H.

Après avoir fini mon marathon Nice-Cannes en 2013, on m’a annonçé que j’avais un cancer du sein. Je n’ai jamais accepté d’arrêter de courir et j’ai décidé de me battre comme je pouvais pour continuer. J’ai même fait 3 courses de 10 km, à mon rythme, accompagnée de mes super copines toujours prêtes à m’aider. 2 mois après la fin des traitements, je finissais mon marathon de Florence, telle une renaissance.
NADIA J.

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Au niveau personnel, le running m’a permis de reprendre le contrôle de mon corps et de mon esprit. J’ai pu me dépasser, atteindre des objectifs et surtout reprendre confiance en moi. Enfin, j’ai découvert que grâce au running, notamment en participant à des courses, je rencontrais d’autres coureurs. Aujourd’hui, je ne pourrais plus vivre sans.
MOHAMED E.K.

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Le running, c’est mon punching-ball ! Mon métier, celui d’infirmière en milieu hospitalier, est harassant. Il y a 3 ans, j’ai frôlé le burn out ! Mais heureusement, la course à pied était là. Elle a été mon médicament, car mes séances de course sont des instants pour moi et rien que pour moi. Ils me ressourcent véritablement. Depuis, je cours 3 fois par semaine en essayant de découvrir la beauté des paysages qui nous entourent.
NADINE D.

J’ai commencé le running pour maigrir. Mais à présent, c’est l’inverse. Je perds du poids pour pouvoir courir plus longtemps. Pour le moment, je cours des semi-marathons. Mon prochain objectif, c’est le marathon de Paris. Le running m’a tellement apporté : la confiance et le dépassement de soi. Merci le running ! CÉCILE J.

Perdre du poids : c’est pour cette raison que je me suis mise à courir. Mais petit à petit, des tensions familiales sont venues s’immiscer dans ma vie. Les sorties running sont vite devenues indispensables. Elles sont les seuls moments où je peux me défouler et me retrouver seule pour extérioriser. Aujourd’hui, la course à pied est une nécessité pour mon équilibre. Le running me permet de me fixer des objectifs et de tout faire pour les dépasser.
CÉCILE D.

Comme beaucoup, j’ai décidé de courir pour perdre du poids. Mais peu à peu, d’autres facteurs m’ont fait comprendre que la course à pied faisait partie intégrante de mon être, comme l’oxygénation du cerveau et aussi comme thérapie contre mon cancer du sein.
NATHALIE B.

Si l’on me demandait de résumer la pratique de la course à pied en un mot, je choisirais « rencontre ». Car en participant à des courses, j’ai pu aborder et connaître un tas de personnes. Elles ont toutes des objectifs différents des miens. Toutefois, un point commun nous rassemble : pas de grasse matinée le week-end !
ISABELLE G.

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