Préparez votre meilleur 10 km spécial intermédiaire

Les courses d’entraînement de 5 à 6 km comprennent une session de travail de vitesse. Il est important de vous entraîner à courir à l’allure que vous vous êtes fixée afin que vos muscles s’habituent à la sensation générée par cette allure. Votre corps va commencer à percevoir les exigences liées à cette allure et procéder aux adaptations cruciales pour établir un nouveau record. La course la plus longue de ce programme est de 11 km, soit 1 km de plus que votre objectif de compétition. Facile !

Les mots-clés

Jogging :Les courses du lundi et du jeudi doivent être réalisées à une allure confortable.

Advertisement

Longue distance : La longue course du samedi doit être une course facile. Si le parcours de votre course est vallonné, choisissez un parcours assez similaire.

Advertisement

Cross-training : Le cross training le lendemain de la longue sortie est optionnel. Les meilleures activités à basse intensité sont le cyclisme, la natation et le yoga.

Vitesse : Le mercredi est réservé au travail de vitesse. Échauffez-vous pendant 5 à 10 min, puis récupérez en réalisant un jogging de 1,5 km.

Courses répétées de 1,5 km : Courez 1,5 km à l’allure que vous vous êtes fixée pour le 10 km ou 10 secondes plus vite. Récupérez en courant lentement pendant la moitié du temps qu’il vous a fallu pour réaliser votre 1,5 km. Répétez.

Courses répétées de 800 m : Courez 800 m à l’allure d’un 5 km. Récupérez avec une marche active pendant 3 min. Veillez à ne pas récupérer complètement entre chaque répétition, mais d’être capable de participer à une conversation avant le prochain enchaînement.

Préparez votre meilleur 10 km spécial débutant

« Le 10 km est une course attrayante car vous pouvez vous y préparer sans bouleverser vos habitudes, indique Kim Maxwell, coach de course à Minneapolis et fondatrice du Kim Maxwell Fitness. De plus, le 10 km comporte aussi bien des éléments de vitesse que d’endurance. » La coach a conçu un programme d’entraînement pour les débutants sur 4 courses par semaine, plus une séance optionnelle de cross training. À vous !

Les premières sorties doivent durer 15 min. Celles réalisées en semaine durent moins de 30 min et la sortie la plus longue n’excède pas 8 km. À partir du moment où votre plus longue course de la semaine atteint 6 à 8 km, vous réussirez à boucler un 10 km, avec le sourire à l’arrivée.

Advertisement

Mots clés

Concentrez-vous sur la durée plutôt que sur la distance que vous parcourez afin d’emmagasiner de la confiance. Vous êtes fatigué ? Ralentissez !

Advertisement

Cross-training : Le cross training à faire le lendemain de la longue distance dépend de votre état de forme. Les meilleures activités à basse intensité sont le cyclisme, la natation et le yoga.

Accélérations : Faites quelques accélérations. Elles permettent d’habituer vos jambes aux changements de rythme. Il ne s’agit pas là d’un sprint : accélérez simplement votre allure. Vous pouvez utiliser la ligne droite d’une piste d’athlétisme comme repère. Si vous n’avez pas accès à une piste, mesurez 100 m sur un terrain gazonné. Gardez vos pieds bien centrés et visualisez soit la ligne d’arrivée, soit un concurrent que vous souhaitez dépasser.

Restez motivé !

Qui en effet ne s’est jamais dit : « Je n’ai pas la tête à ça aujourd’hui » en laçant ses chaussures ? S’inscrire à un 5 km et se fixer chaque jour des mini-objectifs est un excellent moyen de vous donner envie d’enfiler vos chaussures quoi qu’il arrive. 

Planifiez. Difficile de courir quand on est fatigué. Si possible, planifiez vos séances au moment de la journée où vous êtes le plus en forme. Si votre seule option est de vous entraîner après le travail, mettez-vous en tenue de course dès que vous rentrez chez vous.

Partagez. Trouvez-vous un partenaire : un membre de votre club de course, votre chien, un bon livre audio ou encore un podcast… L’astuce, c’est de trouver quelque chose ou quelqu’un qui vous donne envie et vous oblige à vous entraîner.

Advertisement

Variez. Parfois, ça aide de penser à autre chose qu’aux kilomètres qu’il reste à courir. Donnez-vous des petits défis, comme identifier le plus grand nombre de cris d’oiseaux, de variétés de fleurs ou d’arbres tout au long de votre sortie. Ou bien faites votre parcours habituel à l’envers, pour voir si vous remarquez de nouvelles choses.

Advertisement

Courez un 5 km et perdez du poids !

Certains coureurs n’arrivent pas à maigrir. Pourquoi ? Parce qu’ils ne courent pas assez longtemps ou pas avec suffisamment d’intensité pour présenter un déficit calorique à la fin de la journée. Solution : l’entraînement fractionné. Alterner travail de vitesse et récupération est plus efficace que courir à un rythme constant, car votre corps a besoin de plus d’énergie. Effectuez l’entraînement fractionné suivant dans le cadre d’un programme sur 5 semaines à l’allure d’un 5 km.

Semaine 1

Débutant : 5 à 8×400 M, avec 200 M de récupération (jogging)

Advertisement

Intermédiaire : 10×400 M, avec 200 M de récupération (jogging)

Advertisement

Avancé : 12×400 M, avec 200 M de récupération (jogging)

Semaine 2 et 3

Débutant : 3 à 4×800 M, avec 400 M de récupération (jogging)

Intermédiaire : 5×800 M, avec 400 M de récupération (jogging)

Avancé : 6×800 M, avec 400 M de récupération (jogging)

Semaine 4

Débutant : 3 à 4×1000 M, avec 400 M de récupération (jogging)

Intermédiaire : 5×1000 M, avec 400 M de récupération (jogging)

Avancé : 3×1600 M, avec 400 M de récupération (jogging)

Semaine de la course

Débutant : 6×400 M, avec 400 M de récupération (jogging)

Intermédiaire : 6×400 M, avec 400 M de récupération (jogging)

Avancé : 8×400 M, avec 400 M de récupération (jogging)

Renforcement

À faire 1 à 2 fois par semaine, après une séance à allure souple.

Pont

Allongez-vous sur le dos, genoux pliés, talons au sol, orteils relevés. Soulevez le bassin. Redescendez. Répétez 30 secondes. Plus dur : tendez la jambe gauche pendant 30 secondes. Changez de jambe.

Pompes

Placez-vous en position de pompes. Pliez vos coudes à 90°. Maintenez 3 secondes et remontez. Effectuez 10 à 15 répétitions. Plus dur : levez une jambe.

Squat – chaise

Debout devant une chaise, les pieds écartés. Tendez les bras devant vous et descendez en squat jusqu’à ce que vos fessiers touchent la chaise. Relevez-vous. Effectuez 20 répétitions. Plus dur : levez légèrement la jambe gauche et descendez en squat, puis levez la jambe droite.

Gainage latéral

Allongez-vous sur le côté gauche, les jambes serrées et le coude gauche sous votre épaule avec l’avant-bras sur le sol. Soulevez le bassin et maintenez 30 secondes. Changez de côté. Plus dur : effectuez des mouvements de haut en bas avec le bassin sans toucher le sol.

Le plan pour votre premier 5 km

Pourquoi les courses de petite distance ont-elles de plus en plus de succès ? C’est simple : parce qu’avec un minimum d’entraînement, tout le monde peut les finir. Avec l’émergence des fun runs, comme la Color Run (qui a rassemblé une dizaine de milliers de personnes à Paris en 2014), l’Electric Run ou les courses de zombies, il y a de plus en plus de choix pour les coureurs débutants ou ceux qui veulent s’amuser sans se prendre la tête avec un entraînement complexe. Quel que soit votre objectif de course – faire un bon temps, terminer ou vous éclater –, ce guide vous aidera à être en bonne condition pour prendre le départ.

Courir votre premier 5 Km

La plus grande satisfaction est de terminer sa première course. Le 5 km est un objectif raisonnable et réalisable, et le sentiment d’accomplissement que vous en tirerez vous donnera confiance en vous pour vous fixer des objectifs plus grands par la suite. 

Advertisement

Si vous n’avez pas l’habitude de courir, intégrez progressivement des périodes de course de 20 à 30 secondes au cours de vos 30 min de marche. 3 à 4 fois par semaine, alternez course à pied et marche, et augmentez progressivement le temps de course en réduisant celui de marche. L’objectif est de se rapprocher de 30 min de course non-stop hebdomadaires. Utilisez cette approche pour chaque séance ci-dessous. Croisez votre entraînement avec du vélo ou de la natation. Pour les exercices de fractionné, courez plus vite pendant 1 min toutes les 5 min. Répétez ce programme hebdomadaire sur 5 semaines.

Advertisement

Lundi : Repos
Mardi : 15 min de Jogging
Mercredi : Repos ou entraînement
Jeudi : 20 min de côtes
Vendredi : 15 min de jogging
Samedi : Repos ou entraînement
Dimanche : Sortie longue de 25 à 35 min

Courir plus vite

Tous les coureurs peuvent faire un 5 km pour travailler leur vitesse. Si vous voulez battre votre record, inscrivez-vous à plusieurs courses, et entraînez-vous pour courir chacune d’elle plus vite que la précédente. Si vous êtes un coureur confirmé, une préparation pour un 5 km vous permettra d’introduire des séances de qualité pour gagner en vitesse.

Les séances de qualité incluent des exercices de fractionné, un travail au seuil et un travail des côtes. Pour préparer un 5 km en 5 semaines, effectuez des exercices de fractionné en semaines 1, 3 et 5. Courez au seuil et faites une sortie longue en semaines 2 et 4. Pour progresser au fil des séances, ajoutez une répétition, 1 min ou 1 km. Les autres jours de la semaine, croisez votre entraînement et récupérez 1 ou 2 jours.

Débutant

Fractionné : 5 min de jogging (ou marche), puis 1 min de course à allure soutenue (allure visée pour le 5 km). Répétez 5 fois.

Au seuil : 3,2 km de course à l’allure d’un 10 km (= allure d’un 5 km + 20 secondes tous les 1,6 km), avec 10 min d’échauffement et retour au calme

Progressif : 4,8 km de course progressive (jogging au début et accélération de 15 secondes tous les 1,6 km)

Intermédiaire

Fractionné : 5×1000 m de course à l’allure d’un 5 km, avec 4 min de récupération en marchant entre chaque.

Au seuil : 4,8 km à l’allure d’un 10 km, avec 1,6 km d’échauffement et retour au calme.

Progressif : 6,4 km de Course progressive (jogging au début et accélération de 20 secondes tous les 1,6 km)

Avancé

Fractionné : 1,6 km de course à l’allure d’un 5 km, puis 800 m à l’allure d’un 3 km, puis 2×200 m à l’allure d’un 800 m, avec 400 m de récupération.

Au seuil : 8 à 11 km à l’allure d’un semi ou marathon (= allure d’un 5 km + 45 secondes tous les 1,6 km), avec 1,6 km d’échauffement et retour au calme.

Progressif : 9,6 km de Course progressive (jogging au début et accélération de 30 secondes tous les 3,2 km).

Brooks Ricochet

Après avoir enchaîné les kilomètres avec les Transcend et les Hyperion, c’est au tour des Ricochet. Et ce que je peux constater, c’est qu’elles représentent un parfait compromis entre les deux précédents modèles. Les Transcend étaient tout confort et proposaient un excellente stabilité, mais un peu trop imposantes et lourdes, en limitant les sensations au sol. Les Hyperion, idéales pour mon profil, étaient trop orientées vitesse et pas assez renforcées pour des distances supérieures au semi-marathon – moi qui ne court pas le marathon en 2h30… Les Ricochet offrent un soutien considérable et un bon amorti pour la longue distance. Le tout dans un certain minimalisme, tant le mesh est léger et proche du pied.

Un modèle pour tous les goûts

Ces nouvelles venues de Brooks sont légères et extrêmement agréables à porter. Elles sont assez costaudes pour m’emmener terminer mes marathons en m’offrant de bonnes sensations pour apprivoiser le bitume. Le maintien du talon est assuré par une structure assez rigide sans être dérangeante. Un vrai plus. Le retour d’énergie est également à souligner, très intéressant sur des sorties rapides notamment. Les Ricochet me semblent un excellent choix pour une bonne paire passe-partout de course de fond, et traduisent bien l’effort de la marque de fournir des modèles pour tous les goûts.

Modèle Homme Modèle Femme

Advertisement

Établissez un record lors de votre prochain 10 Km

Tout le monde (ou presque) peut courir un 10 km. Peu importe que vous vous considériez comme un coureur de longues distances ou un sprinter. Si vous avez toujours évité cette distance parce que vous pensez qu’elle ne vous procurera pas de plaisir, vous devriez tout de même essayer. Varier les distances et les types de courses auxquelles vous prenez part peut s’avérer bénéfique pour votre santé et vous permettre d’éviter les blessures. Vous pourrez aussi accroître votre vitesse lorsque vous vous attaquerez à des courses plus longues.

Quel que soit votre objectif, les 5 conseils suivants peuvent vous permettre d’établir un nouveau record personnel au cours de votre prochain 10 km.

Advertisement

Arrêtez de stressez

Les 10 km sont des événements sportifs très populaires. Vous allez passer la matinée au milieu d’étrangers venus vous encourager, vous alimenter, vous offrir de l’eau et célébrer le fait que vous vous adonnez à une activité bonne pour votre santé. Les athlètes accomplis prennent part aux 10 km, mais sont tout aussi inquiets que vous de ne pas atteindre leur objectif. Plutôt que de vous focaliser sur tous les pépins que vous pourriez rencontrer pendant les mois, les semaines, les jours et les minutes qui précèdent le moment où vous franchirez la ligne d’arrivée, concentrez-vous sur tous les bénéfices que vous allez en tirer. Si vous faites cela, vous pourrez vous présenter sur la ligne de départ détendu, prêt à ne faire qu’une bouchée de cette course.

Advertisement

Testez vos limites

On pense ne pouvoir courir qu’à une certaine allure, mais en fait, nous pouvons tous courir plus que ce que nous nous imaginons. Modifiez progressivement l’allure à laquelle vous courez habituellement. Vous pouvez, par exemple, laisser votre montre chez vous et courir en compagnie de quelqu’un d’un peu plus rapide que vous. Demandez-lui de modifier son allure tout au long de la course, sans toutefois vous informer du moment ou de la vitesse à laquelle il compte courir. Faites vous-même le test et vous serez étonné de voir à quel point vous êtes plus rapide lorsque vous vous efforcez de suivre le rythme imposé par votre ami, plutôt que de vous en tenir à une allure que vous vous êtes vous-même fixée.

Ne tardez pas à vous présenter sur la ligne de départ. Vous éviterez ainsi les bousculades.

Fixez-vous 3 objectifs

Fixez-vous un objectif pour un jour de course « parfait » et un autre en cas de forte chaleur, de vent ou de méforme. Si, à mi-course, vous comprenez que vous n’êtes pas en mesure d’atteindre votre premier objectif, il vous en faudra un deuxième qui soit capable de vous motiver sur la dernière partie du parcours. Mais soyez réaliste : si vous n’êtes pas préparé à courir un 10 km en 5 min au kilomètre, vous n’y parviendrez pas par magie, même dans les meilleures conditions, et vous terminerez la course déçu et découragé. Enfin, il est important de se fixer un troisième objectif n’ayant aucun rapport avec votre chrono. Cet objectif de performance pourrait tout simplement consister à atteindre le sommet de la côte menant à la ligne d’arrivée en courant, et non pas en marchant, ou encore à vous alimenter correctement au moment le plus opportun et éviter la fringale.

Visualisez

Lors des jours précédant la course, prenez 5 à 10 min pour vous asseoir dans un endroit calme et visualisez le tracé de la course. Imaginez-vous en train d’avaler les bornes de kilométrages. Vous pouvez même vous représenter l’horloge digitale officielle de la course et imaginer le chrono que vous aimeriez y lire.

Pensez à démarrer lentement

Si vous vous laissez transporter par l’excitation de la course, vous pourriez courir plus vite que prévu et caler à mi-parcours. Afin d’éviter cela, choisissez de courir les premiers 10 % de la course à une allure moindre, en ayant en tête de finir plus fort. N’essayez pas de prendre de l’avance en courant plus vite que l’allure que vous vous êtes fixée. Gardez plutôt une allure régulière le restant de la course et conservez votre énergie supplémentaire pour accélérer lors des derniers mètres. Et si vous rencontrez des soucis, comme un lacet défait ou bien une irritation précoce, faites en sorte d’y remédier le plus rapidement possible, afin d’éviter que cela ne devienne un réel problème plus tard dans la course.

S’amuser sur un semi-marathon

Courir un semi-marathon est – ou devrait être – amusant. C’est une distance suffisamment longue pour exiger de la concentration et de la détermination, mais elle ne l’est pas non plus assez pour que vous ayez à faire de véritables sacrifices. Découvrez ici comment l’une de nos rédactrices a appris à jouer et à gagner au petit jeu du semi-marathon. Les quelques règles qui vont suivre devraient vous aider à réaliser vous aussi votre meilleure course. À vous de jouer !

KILOMÈTRE 1

Résistez à l’appel de la musique ! Bruce Springsteen, « The Boss », me donne envie de bouger dès le coup de feu du départ. Mais je me retiens, comme beaucoup d’autres.

Advertisement

KILOMÈTRE 3

Discutez avec votre meneur d’allure avant pour vérifier que sa stratégie s’accorde à la vôtre. J’avais prévu de suivre le groupe des 2 h, mais le meneur d’allure est en train de gagner du temps pour les montées plus tard.

Advertisement

KILOMÈTRE 5

Parcourez le guide du participant. Je sais qu’il y aura évidemment de l’eau aux ravitos, mais je ne sais pas où. Quand la foule se met à ralentir vers le 5e km, je dois faire un détour pour avaler une gorgée d’eau.

KILOMÈTRE 6

Courez 10 à 15 secondes plus lentement par kilomètre pendant le premier tiers de la course, proche de l’objectif pendant le deuxième, et un peu plus vite que l’objectif pour les derniers kilomètres.

KILOMÈTRE 8

Dans une course avec du dénivelé, répétez-vous : « J’adore quand ça monte ! » Cela devrait vous aider. Entraînez-vous aussi avec plus de montées que de descentes, et faites des côtes au milieu de la semaine.

KILOMÈTRE 9

Trouvez-vous un(e) partenaire (même si vous ne voyez jamais son visage). Je me retrouve « coincée » à quelques pas d’une coureuse et je décide de la suivre : j’ai raison, sa foulée est bonne.

KILOMÈTRE 10

Faites confiance à votre entraînement. Si vous suivez votre plan et ce que vous avez mis dedans, vous ne devriez pas vous écrouler. Soudainement, je me dit : « C’est bon, je gère. »

KILOMÈTRE 13

Avalez un gel énergétique. N’oubliez-pas que quand vous ingérez un gel, vous avez besoin de le faire passer avec du liquide. Pensez donc bien à le faire aussi à l’entraînement, avec une boisson de l’effort ou de l’eau.

KILOMÈTRE 14

Restez dans votre bulle. Pour m’aider à garder le rythme, j’imagine que je suis en train de courir dans une grande boîte rectangulaire. Je ne peux pas y faire de trop grandes foulées, ni trop bouger les bras.

KILOMÈTRE 16

Écoutez. Dans les côtes de fin de course, il se peut que vous entendiez des coureurs cherchant désespérément leur respiration autour de vous. Rappelez-vous à quel point vous aimez cet exercice.

KILOMÈTRE 17

Rappelez-vous que vous avez déjà été aussi mal en courant. Vous risquez de ne plus entendre que le son de vos poumons sur le point d’imploser, mais ne paniquez pas pour autant.

KILOMÈTRE 19

Croyez en vous : il faut vous convaincre que vous pouvez tenir l’allure la plus rapide possible sur ces 2 derniers kilomètres. Vous allez y arriver, car vous avez démarré doucement.

Métro boulot rouleau

Un simple rouleau en mousse peut servir de masseur pour les tissus musculaires, et ainsi soulager les muscles fatigués. Sa forme arrondie et son instabilité lui permettent également d’être utilisé lors d’exercices comme la planche. Se balancer sur un rouleau en mousse demande à votre corps de développer plus de muscles pour arriver à réaliser ce mouvement. Essayez de l’effectuer 2 à 3 fois par semaine (les jours où vous avez prévu un run facile, afin de ne pas vous épuiser) afin de renforcer votre corps de manière complète, améliorer vos performances et vous protéger des blessures.

1. PLANCHE

Renforce : abdominaux, fessiers, dos et épaules

Advertisement

Comment faire : Placez vos paumes sur le rouleau, les mains au niveau des épaules. Gardez les coudes légèrement fléchis, le dos bien droit et le cou relâché. Maintenez le rouleau dans cette position et tenez pendant 30 secondes. Répétez 3 fois.

Advertisement

2.  SQUAT AU MUR

RENFORCE quadriceps, fessiers et abdominaux

comment FAIRE Les pieds légèrement écartés (au niveau des épaules), tenez-vous debout, le rouleau entre votre milieu du dos et le mur. Descendez doucement en position de squat jusqu’à ce que le rouleau atteigne vos omoplates. Remettez-vous droit et effectuez 3 séries de 8 à 12 répétitions.

3. PONT EN LEVANT LA JAMBE

Renforce : Fessiers, ischio-jambiers, quadriceps et abdominaux

Comment faire : Allongez-vous sur le dos, talons sur le rouleau. Levez les hanches vers le plafond, puis tendez votre jambe droite. Descendez-la et reposez les hanches au sol. Effectuez 3 séries de 8 à 12 répétitions avec chaque jambe.

4.  POMPES EN LEVANT LA JAMBE     

Renforce : Poitrine, triceps, abdominaux et fessiers

Comment faire : Commencez en position de planche, sur le rouleau. Baissez la poitrine vers le rouleau en gardant les coudes rentrés. Levez la jambe droite, puis baissez-la. Faites une nouvelle pompe, puis levez la jambe gauche. Alternez de jambe pendant 3 séries de 8 à 12 répétitions.

5. POMPES EN LEVANT LE BRAS

Renforce : Biceps, triceps, poitrine, épaules et abdominaux

Comment faire : Mettez-vous en position de pompe avec votre paume gauche au sol et votre droite sur le rouleau en mousse. Effectuez une pompe et levez le rouleau jusqu’à ce qu’il soit parallèle à votre poitrine. Réalisez 3 séries de 8 à 12 répétitions avec chaque bras.

Les 10 erreurs à éviter

Quelques heures après avoir terminé mon dernier marathon, j’ai porté un toast au goût amer à cette course que j’étais déjà impatiente d’oublier. Pour m’y préparer, j’ai pourtant manqué un nombre incalculable de petits déjeuners avec mes enfants, et pour y participer, j’ai presque entièrement vidé mon compte en banque. Mais au lieu d’atteindre ce record personnel que je m’étais fixé et que j’avais promis à mes potes d’entraînement, j’ai dû m’arrêter plusieurs fois aux toilettes, j’ai eu des problèmes avec mon équipement et subi une fringale assez effrayante à mi-parcours. Comment ai-je pu faire autant de choses de travers ?

Pas besoin d’être un débutant pour se rater sur une course. J’en suis à 7 marathons et 12 semi-marathons, mais j’ai entendu de nombreux autres coureurs plus expérimentés expliquer qu’eux aussi avaient commis des erreurs – les mêmes d’ailleurs qui ont gâché ma course. Trop, c’est trop ! Après avoir discuté avec de très bons coachs, j’ai maintenant toutes les cartes en main pour éviter de répéter les mêmes bêtises sur mon prochain marathon. Et je vous en fais profiter !

Advertisement

Mon erreur n°1

Je me suis mal entraînée

La leçon à retenir : Ajustez votre entraînement à l’objectif visé

Advertisement

Si vous voyagez, pensez à étudier la surface, la météo, le dénivelé… Les coureurs visant une course sur route devraient effectuer 65 % de leur préparation sur le bitume, même si faire des exercices en côte et des sorties trails sur des chemins dégagés pour des runs faciles contribue à éviter la blessure.

Si votre course se déroule sous un climat chaud, faites des sorties pendant les moments les plus chauds de la journée.

Idéalement, les personnes vivant au-dessus de 2 000 m d’altitude devraient essayer de faire leurs sorties longues (à allure marathon) à des altitudes plus basses. Au contraire, les gens vivant dans des endroits sans relief devraient effectuer des sorties plus haut. Des sorties en côte à grande intensité peuvent également vous habituer à être privé d’oxygène. Enfin, soyez réaliste : abaissez votre objectif de 10 à 30 secondes par kilomètre pour une course plate au-dessus de 1 500 m, et encore plus sur un parcours vallonné.

Mon erreur n°2

Je n’étais pas assez concentrée

La leçon à retenir : préparez votre corps, mais aussi votre esprit

Étudiez le profil de la course et planifiez vos entraînements en fonction du terrain que vous allez affronter. Pour contrer le stress, utilisez la visualisation et des mantras qui renvoient à la puissance et à la force. Préparez-vous à devoir utiliser ces images et ces mots. Une fois le départ donné, gérez votre course kilomètre par kilomètre.

Mon erreur n°3

Je ne me suis pas ravitaillée

La leçon à retenir : mangez pendant l’effort

Pendant l’entraînement, exercez-vous à manger avant et pendant vos sorties. Mangez 75 à 125 kcal au cours du petit déjeuner. Si vous avez de nombreuses heures de libre avant le départ, mangez une barre énergétique 2 h avant et buvez progressivement une boisson de l’effort jusqu’au départ. Le coureur moyen brûle environ son poids en calories à chaque kilomètre. Prenez votre premier ravitaillement au 10e km, et donnez-vous pour objectif de compenser 25 à 30 % des calories que vous allez brûler entre ce moment et la ligne d’arrivée.

Mon erreur n°4

Je suis arrivée en retard

La leçon à retenir : arrivez en avance

Vous devez prendre l’avion pour vous rendre sur place ? Cela peut prendre à votre corps jusqu’à 24 h pour récupérer du gonflement et de la déshydratation qu’une cabine pressurisée peut provoquer. Pour minimiser ces problèmes, bannissez l’alcool et la caféine, emportez votre propre eau et portez des chaussettes de compression dans l’avion. Essayez d’arriver au moins 48 h avant le départ pour avoir le temps de faire un petit jogging de 30 min afin de vous défouler, et passez quelques heures sur le village de la course.

Au contraire, vous ne courez pas loin de chez vous ? Arrivez sur place 1 h avant le départ pour récupérer votre dossard, contrôler votre matériel, passer aux toilettes et être dans votre sas 20 à 30 min avant le départ.

Mon erreur n°5

J’ai trop mangé

La leçon à retenir : alimentez-vous correctement

Après plusieurs mois de préparation, les réserves de glycogène d’un coureur sont réduites de 50 ou 60 % par rapport à la normale. Afin d’avoir suffisamment d’énergie pour 3 à 4 h d’effort, il faut que ces stocks soient réalimentés. Cela veut dire qu’il faut commencer à refaire le plein de calories 72 h avant la course. Mangez 4 g de carbohydrates par kilo de poids de corps par jour. Votre régime alimentaire sur cette courte période doit se composer de 80 à 90 % de carbohydrates.

Ne touchez pas aux aliments riches en fibres qui risquent de laisser des résidus dans votre estomac. Privilégiez les bananes et les melons, les jus sans pulpe et les aliments blancs comme le riz, le pain et les pâtes.

Mon erreur n°6

Je n’étais pas bien équipée

La leçon à retenir : emportez des habits supplémentaires

Avant de voyager, faites une liste de tout ce que vous prévoyez d’emporter – jusqu’à la paire de lacets supplémentaire –, et cochez au fur et à mesure ce que vous mettez dans votre sac.

Choisissez des tenues différentes : une pour les grosses chaleurs, une autre pour les temps froids, et une dernière avec un haut respirant manches longues pour les températures intermédiaires. Emportez une visière pour un temps chaud, une casquette à la visière large pour les journées ensoleillées mais tempérées, et un bonnet léger et technique s’il fait froid.

Et si la température change pendant la course ? Envisagez alors de prendre des manchons pour vos bras ou un t-shirt léger manches longues que vous pourrez accrocher autour de votre taille. À part vos vêtements de base, ne portez pas d’habits chers ou d’objets ayant une valeur sentimentale. Enfin, dernier conseil : mieux vaut avoir trop froid que trop chaud !

Mon erreur n°7

J’étais mouillée et j’ai eu très froid

La leçon à retenir : emportez un kit de survie

Prenez un sac-poubelle pour vous asseoir dessus et un vieux sweat pour vous garder au chaud – la plupart des courses collectent désormais vos vêtements pour les donner à des œuvres de charité.

Mon erreur n°8

Je suis partie trop vite

La leçon à retenir : partez doucement

Courez les premiers kilomètres un peu moins vite que votre allure objectif. Ne paniquez pas si vous êtes rapidement en retard : vous avez des dizaines de kilomètres pour vous rattraper. 

Mon erreur n°9

J’ai raté mon après-course

La leçon à retenir : faites un planning

Repérez un endroit pas trop loin de l’arrivée, que vous pourrez rejoindre à pied malgré le parcours de la course et les routes barrées. Écrivez des indications au dos de votre dossard pour retrouver facilement cet endroit. Enfin, fixez-vous un horaire à respecter si vous résidez dans un hôtel.

Mon erreur n°10

J’ai oublié de m’amuser

La leçon à retenir : regardez autour de vous

Quand chaque foulée devient un enfer et que la motivation manque, levez la tête. Les marathons offrent généralement des parcours aux paysages merveilleux. Observez votre environnement et prenez conscience de sa beauté. Et surtout, n’oubliez pas une chose essentielle : vous êtes supposé prendre du plaisir !

- Publicité -

Entraînez-vous !

Une bonne santé

- Publicité -
Advertisement

Alimentation

- Publicité -
Advertisement