La distance idéale pour le fractionné ?

L’entrainement biquotidien, la double ration du coureur.

Le moyen le plus efficace est de déterminer un « rythme objectif ». Cela va vous permettre de vous adapter à ce rythme, de bien l’intégrer et vous maintiendrez plus facilement cette allure en compétition. Lorsque vous faites du fractionné à une allure « objectif », la distance de chaque fraction doit être suffisamment longue pour être ressentie comme difficile, mais assez courte pour que vous puissiez la tenir sans avoir besoin de beaucoup récupérer après. Certains recommandent par exemple 5 x 800 m pour préparer un 5 km, 4 x 1 200 m pour un 10 km, 2 x 3 000 m pour un semi-marathon et 2 x 4 500 m pour un marathon. Les périodes de récupération entre chaque fraction doivent être limitées à 1 ou 3 minutes, en fonction de la distance travaillée.

Ce type de séance de vitesse ne représente seulement qu’une partie d’un entraînement structuré, quelle que soit la distance préparée. Essayez aussi des séances de fractionné à allure plus rapide que votre rythme de course, mais sur de plus petites distances. Ces entraînements vont améliorer votre puissance musculaire et votre allure « objectif » vous paraîtra plus facile. « Si vous êtes un coureur débutant, selon Jean-Pierre Monciaux, les premières distances de fractionné doivent être courtes, avec des temps d’effort inférieurs à 30 secondes. Ensuite, grâce à l’entraînement, vous allez progresser et pouvoir fractionner sur des distances plus longues, à déterminer dans le cadre d’une préparation structurée. »

Prêt à courir contre vents et marée ?

L’un des grands plaisirs de la course ? L’extérieur bien sûr ! Profiter des saisons, nez au vent, s’aérer le corps comme l’esprit, avant ou après une longue journée enfermé dans un bureau, sentir le soleil caresser la peau, renouer avec la nature, loin des pollutions urbaines, profiter du paysage même… Bref, la pratique en extérieur, c’est que du bonheur ! Sauf… quand le thermomètre flirte avec les négatives. Là, l’enthousiasme et le plaisir retombent comme un soufflé trop cuit.

Dedans ou dehors ?

Si, en hiver, la course en extérieur est tout à fait de l’ordre des possibles, hypothermie et gelures ne sont pas pour autant de simples vues de l’esprit. Soyons honnête, les risques pour la santé existent, le nier serait imprudent. Mais rassurez-vous néanmoins, en suivant les précautions d’usage et en restant à l’écoute de son corps, on peut courir au cœur de l’hiver sans prendre de risque. « Quand on court dans le froid, la température du corps peut baisser. On a en effet tendance à courir moins vite, d’où une production de chaleur des muscles moindre.

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C’est ce qui peut induire l’hypothermie ou provoquer des gelures » explique le docteur Jean-Claude Chatard, médecin-chef français d’un centre d’entraînement sportif au Qatar, mais aussi ancien médecin et chercheur en médecine du sport à Saint-Etienne. La première habitude à intégrer quand on s’entraîne l’hiver est de rester à proximité de son domicile. Ainsi, en cas d’une brusque chute des températures ou de pluies intempestives, on peut rentrer sans tarder et se mettre au chaud !

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Pour Stephen Fealy, coureur assidu mais aussi médecin du sport dans un hôpital de New York, sur la côte est des États-Unis : « On ne devrait théoriquement pas courir plus de 30 minutes à l’extérieur quand les températures descendent en dessous de zéro. » En plus du risque d’hypothermie et de gelures, ce docteur américain explique que le froid diminue la capacité de l’organisme à ressentir la douleur. Une blessure peut ainsi passer inaperçue ou une ancienne douleur se réveiller et s’amplifier pendant la course sans que l’on s’en rende compte.

Le thermomètre n’est par ailleurs pas le seul élément à prendre en compte. Le vent a aussi son importance. À 0 °C, avec un vent soufflant à 30 km/h, la température ressentie par la peau est de -6 °C. Et, plus les températures sont basses, plus cet effet est grand. Un conseil : démarrez face au vent. « Si vous vous lancez dos au vent, certes vous serez poussé et vous vous échaufferez plus rapidement, mais gare au retour, prévient-il. Transpirant, le vent en pleine face et contraint de ralentir l’allure, vous augmentez le risque d’hypothermie. »

Bien chaussé

S’il fait froid dehors, en toute logique, vous allez adapter votre tenue, ajouter une ou deux couches de vêtements, enfiler des gants et porter un bonnet. Et les chaussures ? Les mêmes que d’habitude ? « Non » prévient Jay Smith, professeur de médecine américain et auteur d’une étude sur l’amorti des chaussures en hiver. « Quand il fait froid, les capacités d’amorti des chaussons et des semelles des chaussures diminuent, explique-t-il. Le risque de blessure est donc plus grand. »

Ce médecin a étudié 4 matières de semelles intermédiaires et il est arrivé à la conclusion que les semelles en polyuréthane étaient celles qui souffraient le plus l’hiver et, du coup, absorbaient le moins les chocs. Par ailleurs, plus la semelle d’usure sera épaisse, plus vous serez protégé du froid du sol. Veillez également à choisir avec soin le matériau qui compose le dessus de la chaussure. Un textile non imperméable n’est pas adapté s’il vente, pleut ou neige, car vous aurez très rapidement les pieds gelés !

Les chaussures ne sont pas le seul point que les coureurs négligent en hiver. Beaucoup oublient de s’hydrater correctement. À tel point que l’un des maux les plus fréquents lors des marathons en hiver reste la déshydratation ! Un comble… « Pesez-vous avant et après des entraînements comparables » conseille le docteur Chatard. Attention aussi à ne pas sortir trop couvert. « En pratique, ce n’est pas parce que l’on transpire moins qu’il ne faut plus boire, continue notre expert français. Dans le froid, la sudation est moins forte, le corps se refroidit plus facilement, mais les besoins en eau restent réels. » Emportez donc systématiquement une bouteille d’eau pendant les entraînements et pensez à boire régulièrement, même sans sensation de soif.

Le bon endroit

Même des surfaces souples comme l’herbe peuvent réserver de mauvaises surprises. En cas de gel, le sol devient très dur et quelquefois glissant. Vous pouvez tout à fait alterner course en extérieur et entraînement en salle, sur un tapis de course, et limiter ainsi les risques d’accident. Choisissez aussi votre lieu de promenade. Une route en plaine exposée aux vents n’est pas forcément le choix plus judicieux si l’hiver n’est pas clément. Alors que les sous-bois, plus abrités, sont une bonne option. Inspirez-vous des habitués des grands froids. Les Canadiens par exemple courent systématiquement en forêt l’hiver, car il y fait toujours plus « chaud » de quelques degrés. Ils évitent aussi les routes qui longent les fleuves.

Quoi qu’il en soit, si la météo ne permet vraiment pas de courir sereinement, n’hésitez pas à pousser la porte d’une salle de sport. Mieux vaut courir tout l’hiver sur un tapis de course –même si l’on ne reproduit pas les conditions réelles d’épreuve – que ne pas courir du tout. Souvenez-vous de Christine Clark, cette coureuse américaine tout droit venue d’Alaska, seule représentante américaine sur marathon aux J. O. de 2000. Par la force des choses, elle s’était entraînée presque exclusivement sur tapis de course !

Courir avec des poids accrochés aux chevilles améliore la puissance ?

L’entrainement biquotidien, la double ration du coureur.

Pour vous donner une idée, sachez qu’un coureur de 70 Kg absorbe pour les deux jambes 110 tonnes d’impact à chaque kilomètre et demi. Les poids que vous pourriez vous accrocher aux chevilles – même s’il ne s’agit que de quelques centaines de grammes – soumettraient les articulations de vos genoux ou de vos chevilles à de trop fortes tensions et pourraient même entraîner des tendinites ou des problèmes musculaires.

Ce genre de poids peut aussi vous déséquilibrer et entraver votre foulée pour vous faire tomber. La meilleure manière de renforcer les muscles de vos jambes c’est de courir en côte de manière répétée. C’est en effet dans l’entraînement en côte que réside le secret de la puissance des jambes. Essayez par exemple courir sur votre rythme de compétition de 5 ou 10 Km sur une côte d’environs 5 à 8 % pendant 2 à 5 min sans vous arrêter. Commencez par faire 3 répétitions puis montez progressivement jusqu’à 10. Essayez de réalisez cet exercice au moins une fois par semaine.

Entraînement pour développer votre V02 MAX

Reprise de l'entraînement

1 Augmentez progressivement le volume d’entraînement, en séance et en volume kilométrique.

Passez de 2 à 4 séances par semaine de 30 minutes à 1 heure, voire 1 h 15’ de course en endurance fondamentale (< à 70 % de votre VMA).

2 Augmentez le volume de vos séances de fractionnés (1 par semaine) qui se déroulent à 100 et 105 % de votre VMA.

Exemple de progression possible
8 x 30 s à VMA, 30 s en endurance fondamentale
7 x 200 m, récupération égale au temps de la répétition,
10 x 200 m,
7 x 300 m,
6 x 400 m, etc.

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3 Stabilisez le volume obtenu (proche de 4 000 m) et jouez sur le temps de récupération.

Transformez aussi une séance de footing en séance plus résistante (r = résistance), par exemple de 20 min à 40 min, à l’allure 10 km (5 à 10 min au kilo). Exemple de progression possible :

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2 x (10 x 200 m) à 105 % de la VMA, r = temps de course – 5 à 10 min, récupération entre les 2 séries de 3 min, dont 1 min trottée,
2 x (7 x 300 m),
2 x (5 x 400 m),
(10 x 200 m) x (6 x 300 m), etc.

Mon plan d’entrainement personnalisé

Un plan d’entraînement, ça n’a rien de très compliqué. C’est vrai, tout le monde peut vous en concocter un. Par exemple, prenez mon ancien entraîneur d’athlétisme quand j’étais au lycée dans les années 60. Il essayait de nous faire courir dix séries de 400 m en 60 secondes. Nous étions des coureurs de fond. Autant dire que nous n’y parvenions pas. Il ne s’agit pas de séances choisies au hasard ou copiées sur d’autres coureurs à qui elles correspondent dont vous avez besoin, mais bel et bien d’un programme d’entraînement « individualisé » et réaliste.

Ces trente dernières années, Jack Daniels, un chercheur, docteur en physiologie de l’exercice physique, a mis en place un protocole qui permet de concevoir de tels entraînements, sans risques. Il a ainsi travaillé avec des dizaines d’athlètes de haut niveau, comme Jim Ryun, lors de sa préparation physiologique liée aux problèmes d’altitude pour les Jeux olympiques de Mexico, en 1968. Il a également entraîné d’autres athlètes américains tels que Joan Samuelson, Alberto Salazar et Peter Gilmore, un inconnu qui a pourtant couru le marathon de Boston en avril 2006, en 2 h 12 min 45 s, puis a enchaîné en novembre de la même année avec celui de New York, en 2 h 13 min 13 s. Jack Daniels s’est également occupé de coureurs moins talentueux, d’étudiants de l’université de Cortland State, à New York, mais aussi de débutants choisis pour tester ses programmes d’entraînement.

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Depuis la publication de son livre, Daniels’ Running Formula, en 1998, des milliers d’entraîneurs de lycées et d’université ont adopté sa méthode. En fait, il semble même que les progrès réalisés par l’ensemble des coureurs de fond américains sur ces dix dernières années soient en partie liés aux méthodes de ce Jack Daniels… dont le nom n’a rien à voir avec la marque éponyme de boisson alcoolisée !

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L’an dernier, j’ai eu la chance de rencontrer Jack à Flagstaff, en Arizona. Il est aujourd’hui entraîneur du hors-stade au centre d’entraînement de haute altitude de la Northern Arizona University. Nous avons beaucoup parlé de son livre, de ses programmes d’entraînement et de sa vision du sport en général. Pour la plupart de mes questions, il a regardé dans ses énormes dossiers : « Toutes les études que j’ai là remontent aux années 60, 70 et 80 » m’a-t-il dit. Puis, d’ajouter : « Il faudrait peut-être que je les fasse publier, un de ces jours ! » Oui, Jack, il faudrait…

En attendant, voici un petit condensé simplifié de ses fameuses méthodes d’entraînement. Bien sûr, quelques pages dans un magazine ne peuvent pas remplacer un livre de 280 pages (que je vous recommande vivement, si vous lisez l’anglais), mais vous pouvez quand même vous baser sur les règles suivantes pour créer votre propre programme :

1. N’en faites pas plus qu’il n’en faut

En d’autres termes, visez des bénéfices d’entraînement optimaux avec le moins de travail possible. C’est là le point clé des séances d’entraînement de Jack Daniels. Si je vous dis que vous pouvez réussir à courir à la vitesse de 3 min 10 s au kilomètre, en vous entraînant, au choix, 50 ou 130 kilomètres par semaine, que choisissez-vous ? La réponse est évidente. Pourtant, beaucoup de coureurs s’entraînent trop et de manière pas assez efficace. Leurs résultats ne s’améliorent pas. Au contraire, ils régressent. Jack, lui, essaye de réduire au maximum le temps d’entraînement tout en cherchant à améliorer constamment les résultats et à diminuer les risques de blessures. Le principe de base de cette règle ? Lorsque vous faites une séance, demandez-vous pourquoi vous la faites. Est-ce que vous travaillez l’endurance, la vitesse, la puissance ? Vous avez la réponse avant même d’avoir commencé ? Bravo, vous êtes bien parti, car cela veut dire que vous vous entraînez déjà de manière intelligente.

2. Évitez les blessures

Comment ne pas être sensible à cette vieille rengaine ? C’est toutefois plus facile à dire qu’à faire ! Pour vous éviter le piège du surentraînement, Jack propose de vous en tenir à votre kilométrage hebdomadaire habituel, au moins pendant les trois premières semaines. Puis, si vous vous en sentez capable, vous pouvez augmenter votre kilométrage hebdomadaire total, en fonction du nombre d’entraînements que vous réalisez. Par exemple, si vous courez quatre fois par semaine, vous pouvez ajouter au bout des trois premières semaines environ 4 kilomètres, répartis sur toute la semaine (et non pas 4 kilomètres à chacune des séances, bien entendu).

3. Suivez un programme d’entraînement progressif qui vous mènera peu à peu à votre pic de forme de compétition

Selon Jack, le programme idéal dure vingt-quatre semaines ou plus, et passe d’un type d’entraînement à un autre : endurance, entraînement au seuil, fractionné long et fractionné court. Dans le même temps, Jack s’est rendu compte que de nombreux coureurs ne démarraient pas suffisamment tôt leur plan d’entraînement. Dans son livre, il propose des variations sophistiquées sur ce même thème des vingt-quatre semaines précompétition.

4. Régler la plage d’utilisation de votre cardio sur « endurance fondamentale »

C’est la base, les fondations, de tout programme d’entraînement. Cette plage doit être comprise entre 60 et 70 % de votre fréquence cardiaque maximale (FCMax).

5. Si vous voulez courir trois à quatre fois par semaine, faites deux à trois séances en endurance fondamentale

Ces sorties s’effectuent à une allure modérée et il ne faut pas avoir peur de marcher si vos pulsations et le cardio s’emballent afin de redescendre dans la plage définie précédemment.

6. Au début, une fois tous les quinze jours (sur un cycle de 8 semaines), puis toutes les semaines, vous effectuerez une sortie longue de 1 h 15 à 1 h 30.

Cette séance ne se quantifie pas en kilomètres mais en temps, car nous courons tous à des allures différentes pour travailler la même qualité.

7. Si vous faites au moins trois entraînements par semaine, vous pouvez réaliser, en alternance avec le fractionné, une séance au seuil.

Ces séances très importantes permettent d’être plus à l’aise à une allure donnée (donc de courir plus vite pour une même dépense d’énergie). Comment définir ce fameux seuil ? Échauffez-vous pendant 20 minutes, à allure lente, puis accélérez légèrement toutes les 3 minutes (augmentation de 5 à 10 pulsations cardiaques). Quand vous commencez à avoir du mal à respirer régulièrement (vous ne pouvez plus tenir une conversation), vous êtes au seuil. À partir de ce moment-là, il ne faut plus accélérer car, si vous continuez, vous passez dans un autre registre où l’acide lactique arrive à grande vitesse. Enfin, sachez que le volume global d’une séance au seuil peut aller jusqu’à 40 minutes, soit en continu, soit en fractionné. Je vous conseille de commencer par exemple par 4 x 5 min, 4 x 7 min, 3 x 10 min, 3 x 12 min, 2 x 20 min, etc.

8. Si vous faites au moins quatre entraînements par semaine, courez environ 8 % de votre total hebdomadaire en fractionné long.

Ce type de séance améliore votre VO2 Max et votre capacité à courir vite. Réglez-vous sur votre rythme au kilomètre, sur une allure de 5 km.

9. Si vous remplissez la condition de l’étape n° 8, vous pouvez, en alternance une semaine sur deux, courir 2 % de votre kilométrage hebdomadaire en fractionné court.

Ces séances améliorent votre résistance, votre vitesse, la fréquence de votre foulée et votre relâchement lorsque vous courez à un bon rythme. Votre cadence sera votre rythme au kilomètre sur une allure de 5 km, moins 25 à 50 s par kilomètre.

10. Positivez

Si vous vous sentez dans un bon jour, dites-vous que ce n’est pas un hasard. C’est le fruit de votre travail à l’entraînement. Il n’y a pas de secret. À l’inverse, les jours « sans » sont aléatoires. On en connaît tous. Ils ne doivent donc pas vous inquiéter, à moins bien sûr qu’ils ne deviennent majoritaires. Auquel cas, vous devez essayer de comprendre pourquoi (le surentraînement peut-être ?). Bref, félicitez-vous des jours « avec » et ne vous focalisez pas trop sur les jours « sans ».

Porter des talons peut provoquer des tendinites ?

« Même s’il est vrai qu’à force de porter des talons hauts, votre tendon d’Achille peut perdre de sa force, pied à plat, cela ne suffit pas à déclencher une tendinite » explique Olivier Rabache. N’importe quelle coureuse qui néglige les étirements ou ne s’hydrate pas correctement a plus de risque de développer ce genre de tendinite. Toutes les sportives auraient même intérêt à porter, chaque jour, des chaussures de course à pied adaptées à leur morphologie. Mais nous savons bien que c’est impossible. Par conséquent, il faut simplement que celles d’entre vous qui affectionnent les talons hauts prennent les précautions suivantes : assise à votre bureau, enlevez vos chaussures et étendez une de vos jambes devant vous, jusqu’à ce qu’elle soit parallèle au sol. Jambe tendue, cherchez maintenant à amener votre pied vers vous puis tendez-le ensuite le plus possible devant vous. Réalisez cet exercice une dizaine de fois pour chaque jambe, et le plus souvent possible, afin que le port des talons hauts et votre pratique de la course à pied continuent à coexister sans problème.

Deuxième plan d’entraînement au 10 km

PREMIÈRE SEMAINE

1) 20’ footing + 10 x 1’30’’ rapide (environ 430 m) récupération 1’15’’ trot + 10’ footing lent

Essayez de toujours faire la même distance sur 1’30’’

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2) 1 h footing autour de 12 km/h

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3) Piste : 20’ footing + 6 x 800 m : 2’55’’ (+/- 2’’) récupération : 2’ trot +10’ footing lent

4) 50’ footing facile + 6 x 100 m rapide sur pelouse, récupération 100 m trot

SECONDE SEMAINE

1) 1 h footing autour de 12 km/h

2) 20’ footing + 8 x 2’ rapide, récupération 1’30’’ trot +10’ footing lent

Essayez de toujours faire la même distance sur 2’

3) 1 h 20’ footing lent (maxi 11 km/h)

4) 30’ footing + 10 x 30’’ en côte, récupération trot sur la distance +10’ footing lent

TROISIÈME SEMAINE

1) 1 h footing autour de 12 km/h

2) Piste : 20’ footing + 6 x 1000 : 3’40’’ (+/- 3’’) récupération 2’ trot +10’ footing lent

3) 50’ footing + 6 x 100 m rapide sur pelouse, récupération 100 m trot

4) 20’ footing + 3 x 7’ (14 km/h) récupération 4’ trot + 10’ footing lent

Essayez d’être régulier sur les 7’ et de toujours faire la même distance

QUATRIÈME SEMAINE

1) 1 h footing facile (11 km/h) course le dimanche

2) 25’ footing + 2 x 8 x 30 ‘’ rapide, 30’’ trot avec une pause de 4’ entre les 2 séries + 10’ footing lent

3) 25’ footing + 5 x 100 m facile, récupération 100 m trot

4) Compétition : 10 km

Premier plan d’entraînement au 10 km

PREMIÈRE SEMAINE

1) 1 h footing + 6 x 100 m rapide sur pelouse, récupération 100 m trot

2) 25’ footing +6 x 3’rapide (environ 840 m) récupération 2’ trot + 10’ footing lent

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3) 25’ footing +2 x 8’ de 45’’ rapide, 30’’ récupération trot, pause de 4’ entre les 2 séries +10’ footing lent

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4) 50’ footing + 6 x 100 m rapide sur pelouse, récupération 100 m trot

5) 20’ footing + 25’ rapide (4’ au km) +10’ footing lent

DEUXIÈME SEMAINE

1) 1 h footing + 6 x 100 m rapide sur pelouse, récupération 100 m trot

2) Piste : 20’ footing + 8 x 600 m : 2’ (+/- 2’’) récupération 2’ trot + 10’ footing lent

3) 1 h 15’ footing entre 12,5 et 13 km/h

4) 30’ footing +10 x 30’’ en côte, récupération trot sur la distance

5) 1 h 20’ footing, maxi : 12 km/h

TROISIÈME SEMAINE

1) 1 h footing + 6 x 100 m rapide sur pelouse, récupération 100 m trot

2) 25’ footing + 10 x 1’30’’ rapide (environ 480 m), récupération 1’15’’ trot +10’ footing lent

3) 1 h footing + 6 x 100 m rapide sur pelouse, récupération 100 m trot

4) Piste : 20’ footing + 7 x 800 m : 2’45’’ (+/- 2’’) récupération 2’30’’ trot + 10’ footing lent

5) 50’footing facile + 6 x 100 m rapide sur pelouse, récupération 100 m trot

QUATRIÈME SEMAINE

1) 1 h footing entre 12 et 13 km/h

2) 25’ footing + 8 x 2’ rapide, récupération 1’30’ trot +10’ footing lent

Essayez de toujours faire la même distance sur 2’

3) 1 h footing, commencez à 12 km/h pour finir à 15 km/h les 8 dernières minutes.

4) 1 h 20’ footing lent (maxi 12 km/h)

5) 30’ footing +10 x 45’’ en côte, récupération trot sur la distance +10’ footing lent

CINQUIÈME SEMAINE

1) 1 h footing entre 12 et 13 km/h + 6 x 100 m sur pelouse, récupération 100 m trot

2) Piste : 25’ footing + 6 x 1000 m : 3’25’’ (+/- 2’’) récupération 2’ trot +10’ footing lent

3) 50’ footing +6 x 100 m sur pelouse, récupération 100 m trot

4) 1 h 10’ footing facile, entre 11 et 12 km/h

5) 25’ footing +3 x 7’ rapide ( allure course) récupération 4’ trot +10’ footing lent

SIXIÈME SEMAINE

1) 1 h footing facile, entre 11 et 12 km/h

2) 30’ footing + 2 x 8’de 30’’ rapide, 30’’ trot, avec une pause de 4’ entre les 2 séries

3) 50’ footing + 6 x 100 m rapide, récupération 100 m trot sur pelouse

4) 30’ footing facile + 5 x 100 m relâché, récupération 100 m trot, course le lendemain

5) Compétition : 10 km

Zig Fuel

Alors si vous rêvez de faire un nouveau bond dans votre course à pied, c’est le moment d’essayer la conduite ultradouce de la Zig Fuel, la chaussure de course à pied dont la technologie est aujourd’hui la plus aboutie chez Reebok. Elle est destinée aux coureurs universels ou bien à ceux qui recherchent plus de stabilité pour un léger contrôle de la pronation.

La semelle Zigtech de cette chaussure est très originale, mais c’est surtout ce qu’elle renferme qui est intéressant : de l’énergie à haute dose et du dynamisme en libre-service.

Quand vous courez, chaque impact de votre attaque talon sur le sol créé inévitablement de l’énergie. D’habitude, les fabricants de chaussures cherchent à contrôler le retour de cette énergie uniquement de manière verticale. Avec son design, la mousse de la semelle Zigtech répercute chaque impact d’un zigzag à un autre, c’est à dire de la verticale à l’horizontale à la verticale et ainsi de suite, créant une vague d’énergie qui se propage à travers toute la semelle de votre chaussure et vous propulse vers l’avant.

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Zigtech, c’est un peu comme une boisson énergétique, mais pour les pieds ! Courir sollicite durement les muscles et les articulations de vos jambes. Ils peuvent, en effet, subir jusqu’à trois fois votre poids à chacune de vos foulées. Grâce à la semelle Zigtech, ils n’auront plus à travailler aussi durement pour produire un même effort. Vous garderez plus d’énergie et votre foulée sera donc toujours beaucoup plus efficace.

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Il est temps de s’y mettre vous ne croyez pas ?

© Reebok

Lewis Hamilton s’enthousiasme pour la nouvelle technologie créée par Reebok : « L’énergie restituée par ZigTech est phénoménale. Je n’ai jamais vu une chose pareille avec une chaussure d’entraînement. Je peux maintenant m’entraîner plus intensément et plus longtemps ! »

De retour des sables

Après une étape de 40 km où mes pieds m’ont tellement fait souffrir que j’ai découpé mes chaussures pour en faire des sabots et oublié de m’hydrater (j’ai donc été perfusé de 3,5 litres au dernier CP avant de repartir regonflé à bloc), après une étape de 82 km réalisée en marchant et en deux fois (une nuit passée dans le désert au milieu d’autres pauvres diables en souffrance) et après une étape marathon de 42,195 km, toujours réalisée en marchant, j’ai fini par voir le bout de ce 25e Marathon des Sables. La dernière étape, celle de 22 km, est passée facilement, mais toujours en marchant. Depuis, je soigne mes pieds, j’ai pris rendez-vous chez le médecin et je claudique légèrement.

Les larges barrières horaires du MDS et la convivialité qui règne sur ses bivouacs chaque soir après les étapes font de cette course une première aventure idéale pour celui qui veut découvrir le désert et les courses d’ultra sous la chaleur. Le risque de blessure grave est réduit au minimum par une organisation sans faille et une équipe médicale de haut vol. Cette année, il y aura eu 4 coureurs piqués par des scorpions, 1 membre de l’organisation face à face avec un joli cobra et une coureuse perdue dans les dunes une après-midi et une nuit entière, mais rien de plus grave à déclarer. Le vrai danger de cette course à vrai dire ce sont les ampoules. Elles peuvent être douloureuses, très douloureuses et même vous contraindre à la marche forcée voire à l’arrêt définitif. Car le sable, la chaleur et l’effort répété chaque jour creuse les plaies. Vous pouvez toujours préparer vos pieds en les tannant des semaines avant l’épreuve, prévoir des chaussures plus grandes que la normale, porter des guêtres qui montent aux genoux et tout ce que vous voulez d’autres. Au final, sachez que nous ne seront jamais égaux devant ces satanées ampoules. Certains en ont, d’autres pas, c’est comme ça. Le Marathon des Sables ce n’est pas une simple épreuve de course à pied, c’est une course aventure, une vraie, où les années se suivent et ne se ressemblent pas. C’était mon 3e MDS. Je vais tout de même en garder un merveilleux souvenir.

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