SaintéLyon, votre plan sur 4 semaines

Voici un plan sur 4 semaines pour coureurs expérimentés qui préparent la SaintéLyon. La séance du lundi est optionnelle. Une séance active (vendredi/samedi) peut être effectuée une fois par semaine, de nuit, à la frontale. Une expérience d’une année minimum de course à pied est indispensable avant d’attaquer la préparation. Les 75 kilomètres ne s’improvisent pas. Découvrez ce plan concocté par Manu Gault.

Semaine 1

  • Lundi : 55 min footing + récupération en endurance + gainage 10 min
  • Mercredi : 35 min endurance + 10 min éducatifs + 10 x 400 m + récup 50 s + 5 min retour au calme + étirements 10 min
  • Jeudi : 55 min footing vallonné avec 150 m D+. Travail pus actif en côtes + 4 lignes droites pour finir. Rester bien gainé
  • Samedi : 35 min endurance puis 3 x 6 min vite sur route + 3 min de récup + retour au calme 10 min en endurance
  • Dimanche : 2h40 sortie longue avec dénivelé en endurance avec 600 à 800 m D+

Semaine 2

  • Lundi : 50 min footing allure douce + gainage 10 min
  • Mercredi : 35 min endurance + 10 min éducatifs + 10 x 500 m + récup 1 min(sur route ou sur piste) + 5 min retour au calme + étirements 10 min
  • Jeudi : 55 min endurance sur parcours vallonné avec 150 m D+ et travail plus actif en côtes + 4 lignes droites pour finir
  • Vendredi : 35 min endurance + 3 x 10 min au seuil + 3 min de récup + 10 min footing endurance
  • Dimanche : 3 h sortie longue en endurance avec dénivelé avec 700 à 900 m D+ sur terrain vallonné

Semaine 3

  • Lundi : 55 min footing + récupération en endurance + 10 min gainage
  • Mercredi : 35 min endurance + 10 min éducatifs puis 6 x 1000 m + récup 1 min 30 + 5 min retour au calme + étirements 10 min
  • Jeudi : 1 h endurance sur parcours vallonné avec 200 m D+, travail d’allure en côtes + 4 lignes droites pour finir.
  • Vendredi : 35 min endurance + 10 min/8 min/ 6 min au seuil avec 3 min de récupération + 10 min footing en endurance
  • Dimanche : 2h20 séance longue allure mixte endurance douce/active avec 800 à 1000 m D+ (à réaliser sur sentiers)

Semaine 4

  • Lundi : 50 min footing allure douce + gainage
  • Jeudi : 30 min endurance + 12 x (30 s x 30 s) lent + 5 min retour au calme + étirements 10 min
  • Vendredi : 40 min footing tranquille + 4 lignes droites
  • Dimanche : SaintéLyon

6 mauvaises habitudes à bannir pour retrouver la ligne

Comment perdre du poids en courant ?

S’affamer

Sur le papier, cela peut paraître la bonne méthode. En effet, moins la ration énergétique est importante, plus l’organisme doit puiser dans ses réserves pour couvrir la dépense énergétique.

Cependant, en vous affamant, la seule chose que vous allez réussir à faire c’est être moins performant et risquer les blessures. Sans parler de votre humeur, qui va vite devenir massacrante ! « Même en période de restriction, il faut pouvoir s’entraîner sans altérer la performance, ce doit être le fil rouge des coureurs« , tempête Gilles Dreux, notre diététicien. De plus, les comportements extrêmes (comme s’affamer) ne sont pas sans conséquence sur la qualité de l’amaigrissement. Une perte de poids rapide et importante s’effectue toujours au détriment de la masse musculaire. En résumé, vous allez peut-être perdre rapidement vos 2/3 kilos, mais vous perdrez surtout du muscle et vous nuirez à votre entraînement. Ce qu’il faut faire ? Adopter une alimentation saine et équilibrée, suffisamment rassasiante mais sans excès.

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Négliger les protéines

Riche en protéines, la viande est aussi (selon les morceaux choisis) parfois riche en graisses. On pense donc que pour retrouver la ligne, mieux vaut l’éliminer et consommer principalement des légumes.

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Cependant, les protéines ont un effet de satiété important. Si vous prenez un repas sans protéines, vous aurez beaucoup plus de mal à tenir jusqu’au repas suivant sans craquer. Ensuite, si vous adoptez un régime alimentaire trop restreint en protéines, vous favorisez la fonte musculaire. « Même en période d’amaigrissement, il faut intégrer des protéines à chaque repas en favorisant les viandes blanches et les poissons« , insiste notre diététicien.

Boire de l’alcool

D’après de nombreuses études, un verre de vin à chaque repas permet de conserver un système cardio-vasculaire en bonne santé. Et ce n’est pas un petit verre ou un apéro qui va ruiner tout le régime !

Et pourtant… »L’alcool a un métabolisme différent de celui des glucides, des protéines et des lipides, car il favorise le stockage des graisses« , explique Gilles Dreux. Et ce quel que soit l’alcool, vin ou alcool fort. Par ailleurs, lorsque l’on boit, on ne mange pas ! Du coup notre cerveau n’analyse pas ces apports comme de réels ajouts caloriques, alors qu’avec 70 kilocalories au verre (de 10 cl), le vin (comme tous les alcools) est énergétique. « L’alcool est l’ennemi numéro 1 pour celui qui veut retrouver la ligne« , conclut notre expert. Conclusion : si vous voulez retrouver la ligne, c’est zéro alcool !

S’autoriser des excès parce que l’on court

Avec tout ce que l’on élimine en courant et les efforts pour retrouver la ligne, on peut se faire plaisir au moins une fois ou deux par semaine.

« En période d’équilibre, l’activité physique permet d’éliminer les petits excès, poursuit notre expert. Mais en période de restriction, les excès sont plus pénalisants qu’en période normale car l’organisme est en quelque sorte « à l’affut » et cherche à refaire ses réserves de graisses. Donc chaque écart se paie cash. » Tous les efforts de la semaine peuvent être anéantis par un seul repas !

Ne rien manger avant l’entraînement, se gaver après

En courant à jeun, on perd beaucoup, on peut ainsi s’autoriser à manger ce que l’on veut après ! Non ?

« Chez les coureurs qui sont habitués à courir à jeun et qui n’arrivent rien à avaler avant, ne pas manger avant l’entraînement n’est pas en soi un problème. Cela permet en outre de puiser plus directement dans les réserves de glycogène. » Mais cela n’autorise en aucun cas de se gaver après. L’objectif de l’alimentation après l’entraînement, c’est de refaire les réserves sans surplus. Si vous vous gavez vous emmagasinez un surplus…qui sera stocké. C’est avant tout un problème de comportement et d’approche psychologique de l’alimentation ; or il faut toujours rester dans la modération, donc manger avant et après , mais de manière rationnelle. Le repas d’après entraînement doit en effet se composer de glucides et de protéines (évitez les graisses). Et n’oubliez pas de vous hydrater.

Consommer des gels, barres et autres boissons isotoniques lors des sorties courtes

Ces produits dits « de nutrition sportive » ne sont pas considérés comme des encas caloriques (contrairement aux gâteaux, par exemple) et permettent de courir plus vite (et donc de dépenser plus!).

En réalité, ces produits sont très caloriques et formulés pour répondre aux besoins des sportifs dans des conditions particulières. « Pour les sorties de moins d’une heure, il faut seulement prendre de l’eau, prévient Gilles Dreux. Les gels et les barres sont des concentrés d’énergie, donc de calories. Sur des efforts courts, ils n’ont pratiquement aucune incidence sur la performance. » En revanche, les apports caloriques sont bien réels ! Vous pouvez vite ingurgiter plus de calories que celles que vous brûlez en courant.

Course et asthme, est-ce compatible ?

Qu’est-ce que l’asthme ?

L’asthme (du latin asthma : « respiration difficile ») est une maladie des voies aériennes inférieures, notamment des bronchioles, définie comme étant une gêne à l’expiration. Plusieurs mécanismes interviennent : une inflammation de la paroi des bronches, avec un Å“dème ; un bronchospasme (diminution du calibre des bronches) ; une hyperactivité bronchique avec sécrétion. Un asthmatique en crise a du mal à expirer de l’air et, de ce fait, à respirer. Il peut s’agir d’une atteinte chronique, d’un asthme allergique ou de la forme particulière qu’est l’asthme d’effort.

Quelles différence entre l’asthme et l’asthme du sportif ?

L’asthme du sportif, ou bronchospasme induit par l’effort, survient au cours d’un effort intense (de 5 à 10 minutes après la fin de l’exercice). La demande en oxygène augmente pendant l’effort, le sportif respire plus en augmentant sa fréquence ventilatoire et son volume inspiré. Du fait de ces forts flux, les voies aériennes s’assèchent et se refroidissent. A l’arrêt de l’exercice, elles se réchauffent, ce qui provoquent un Å“dème des parois, facteur déclenchant de la crise. On pense également qu’il pourrait survenir une déshydratation de la muqueuse.

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Certains sont-ils plus disposés à développer un asthme du sportif ?

Les athlètes de haut niveau sont plus atteints par l’asthme induit par l’exercice que la population générale. Leur entraînement intensif favoriserait l’apparition d’une inflammation, propice au spasme. Les exercices aérobies intenses par temps froid représentent le type d’activités capables de déclencher l’asthme.

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Quels sont les symptômes qui doivent inquiéter ?

  • Dyspnée (difficulté respiratoire) avec sifflements à l’expiration survenant le plus souvent après l’effort.
  • Toux à l’effort.
  • Douleurs à la poitrine.
  • Difficultés à récupérer après l’effort.

Comment concilier course et asthme ?

  • Bien choisir son sport quand on est asthmatique.
  • Bien s’échauffer, réchauffer l’air inspiré (buff sur la bouche ou le nez…).
  • Garder une petite activité musculaire à la récupération.
  • Eviter une activité physique en cas d’infection respiratoire, de pollution, d’irritants (fumées, gaz d’échappement…).
  • Attention aux efforts intenses en cas de temps froid et sec.
  • Si on est asthmatique, avoir un traitement optimisé par son pneumologue et avoir toujours sur soi un spray de bronchodilateur.

3 postures de course à pied à bannir.

Quelles séances pour reprendre la course sans se blesser ?

Fessiers en arrière

Certains coureurs basculent trop le bassin en arrière quand ils courent, comme s’ils allaient s’asseoir. Cela tire trop sur les ischios et les fléchisseurs. Ce qui induit de la fatigue musculaire et un risque de blessure accru. Basculez votre bassin vers l’avant en étirant vos deux mains croisées au-dessus de votre tête pendant que vous courez.

Epaules rentrées, bras inefficaces

Beaucoup de personnes courent en conservant une tension au niveau des épaules. Les épaules rentrées empêchent un bon balancement des bras. Les membres inférieurs sont en connexion directe avec le haut du corps, y compris les bras et les épaules. Pour corriger cette posture, avant chaque entraînement, montez les bras de chaque côté et décrivez des cercles. Cela permet d’assouplir les épaules et d’adopter un bon balancement des bras. Des épaules relâchées permettent d’éliminer les tensions dans le cou et le haut du dos. Un bon balancement des bras évite des rotations inutiles du bassin.

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Tête en bas

Certains courent en fixant toujours le sol. Même si vous avez envie de savoir où vous mettez les pieds, ce n’est pas la bonne posture ! Cela crée un déséquilibre et favorise les chutes. Pour corriger cela, gardez vos yeux au sol si vous le voulez, mais relevez la tête et tout le haut du corps. Garder la tête bien droite permet de conserver un bon alignement depuis le bassin jusqu’à la pointe des cheveux !

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Grand Raid de la Réunion, François d’Haene favori sans pression !

© JP Vidot

Alors que personne ne l’attendait l’année dernière, François d’Haene s’est imposé sur le Grand Raid de la Réunion. La semaine prochaine, le traileur français remettra son titre en jeu. Et pourtant, au vu de sa saison et en l’absence de Kilian Jornet, on voit mal qui pourrait lui voler la victoire. Vainqueur de l’Ultra-Trail du Mont Fuji, vainqueur de l’UTMB et détenteur du record, depuis un an, à chaque fois que d’Haene a fait une apparition sur un Ultra, il l’a emporté haut la main.

Un plateau relevé

Les adversaires de François d’Haene sont nombreux : Iker Karrera, Javier Dominguez, Jason Schlarb, Stefano Ruzza, Tsuyoshi Kaburaki, Gediminas Grinius, Antoine Guillon, Ludovic Pommeret, Pascal Blanc, Freddy Thévenin, Didier Mussard, Julien Chorier, Xavier Thévenard, Patrick Bohard, Cyril Cointre, Aurélien Collet, Antoine Guillon, Christophe Le Saux, David Pasquio, Fabrice Armand… Mais, pour autant, à La Réunion, peut sont capables de dire aujourd’hui qui pourrait venir chercher le géant français sur un tel terrain.

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Un terrain, qu’il affectionne, par ailleurs, particulièrement : « Le Grand Raid de la Réunion c’est vraiment une ambiance particulière, avec des paysages à couper le souffle, un public omniprésent et nombreux qui vous pousse tout au long des sentiers de jour comme de nuit. L’an passé j’avais pu profiter à fond de tout cela puisque j’ai eu une avance assez confortable dés la mi-course me permettant de gérer mon effort et de savourer celle-ci. Le parcours est impressionnant de par sa longueur et sa diversité. Nous y croisons des climats, des paysages et des terrains vraiment différents en commençant par un univers plutôt volcanique puis très tropical dans le cirque de Cilaos, avant de pénétrer dans la chaleur de Mafate, pour enfin ressortir sur le versant ouest de l’île et retrouver la chaleur du bord de la côte. »

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Deux doublés historiques

Si François d’Haene remporte cette édition 2014 du Grand Raid de La Réunion, il marquerait doublement l’histoire. Tout d’abord, il rentrerait dans le cercle très fermé des doubles vainqueurs consécutifs de la course (ils sont pour le moment 4 à avoir réussi cet exploit : Esparon, Libelle, Marie-Louise et Trousselier). D’Haene peut également tenter le doublé UTMB-GRR dans la même année.

Il sera alors le seul homme à avoir enchaîner ces deux courses : « En début de saison je me suis fixé un gros challenge : enchaîner l’UTMB et la Diagonale des Fous, juste avec l’idée de faire ces 2 courses du mieux que je pouvais et le mieux placé possible. Ma victoire sur l’UTMB est un merveilleux cadeau qui forcément laisse la possibilité à un rêve d’un doublé quasi inimaginable au départ, mais surtout me place dans une très bonne dynamique à l’approche de la course. Je ne peux pas dire que j’ai complètement digéré le tour du Mont-Blanc et que je repars pour la Diagonale avec un état de fraicheur optimal, mais j’ai retrouvé le goût de faire des sorties longues, de retourner en montagne pour de belles journées et j’ai hâte de revenir à la Réunion. »

En route pour le titre mondial

En plus de tous ses succès, François d’Haene vise également le titre de l’Ultra-Trail World Tour. Avec sa victoire au Mont Fuji et celle de l’UTMB, une place dans le top 10 à La Réunion lui garantirait le titre. « Encore un autre défi qui me donne un peu plus de motivation. En bref je suis très motivé par cet ultra trail à La Réunion qui au terme de cette saison magique ne peut être qu’un beau bonus quelle qu’en soit l’issue ! Au départ de l’UTMB je n’avais pas trop de pression au vu des courses que j’avais déjà réalisées cette saison. Favori ou non, au Grand Raid j’en aurai encore moins et je prendrai avec grand plaisir ce statut que je partage néanmoins avec bon nombre de très grands sportifs et prétendants à faire la course devant. »

Des propos recueillis par Robert Goin, attaché de presse Salomon.

Trois règles quand on utilise un gps pour courir.

Règle n°1 : Ignorez-le

Evitez de consulter l’écran de votre montre au moins durant les 10 premières minutes de course. Les utilisateurs de GPS ont souvent tendance à partir trop vite, car ils laissent leur montre dicter la vitesse au lieu de prendre le temps de s’installer dans l’allure. Cela peut provoquer une fatigue plus importante et jouer sur les bénéfices de la séance. Il vaut mieux toujours comencer en restant à l’écoute de ses sensations, le GPS ne pouvant pas analyser le déroulement de votre journée et mesurer votre état de fatigue.  Faites-vous confiance (au moins au début) avant de suivre aveuglément les indications de votre montre.

Règle n°2 : L’allure n’est qu’une indication

Si vous courez sans montre, votre rythme va naturellement varier au cours de la sortie. Vous allez courir plus ou moins vite en fonction du parcours et des périodes, c’est normal. Si vous vérifiez constamment votre GPS, vous finirez par vous soucier prioritairement de l’allure, plutôt que de profiter réellement de votre séance. Installez-vous progressivement dans votre course et ne vous souciez pas trop de coller (ou non) à une allure exacte. Contrôlez plutôt votre allure moyenne une fois rentré chez vous, à la fin de l’entraînement. Aussi longtemps que vous serez plus ou moins à 5 secondes de votre objectif chronométrique, vous serez dans la bonne cible.

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Règle n°3 : Ne vous fiez pas (trop) à la distance affichée sur le GPS

Si vous utilisez le GPS en compétition, lors d’une course mesurée, vous allez remarquer que la distance de la course peut différer de la distance officielle. C’est normal, car le GPS calcule la distance effectivement parcourue, or les organisateurs de la course ont des outils bien plus précis pour mesurer un parcours. La distance est calculée en fonction de points de départ et d’arrivée qui sont les plus proches possibles. Il est peu probable que vous puissiez suivre exactement le même chemin (la fameuse ligne bleue du marathon). Durant la course, vous allez obligatoirement devoir prendre des tangentes et faire des évitements, vous courrez donc forcément plus. A l’arrivée, le chrono, mais surtout le plaisir de l’effort accompli sont sans doute plus importants que la distance parcourue.

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3 astuces pour évacuer les tensions musculaires en course à pied

1. Courir

Vous vous sentez au bord de l’explosion ? Certaines études ont montré que courir à une vitesse constante et suffisamment soutenue permettrait au cerveau de mieux lutter contre les idées noires et donc, de limiter les tensions musculaires.

2. Respirer

Mais pas n’importe comment. Le corps serait ainsi plus à même d’éviter les tensions musculaires et articulaires si vous respirez selon un tempo 3/2, autrement dit en inspirant pendant trois pas et en expirant pendant deux pas. Ce serait la meilleure méthode pour que l’impact se répartisse harmonieusement sur le corps, sans déséquilibre.

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3. Sortir des sentiers battus

Limiter les surfaces dures et alterner avec des entraînements de trail permettrait de préserver les articulations. C’est aussi un bon moyen de solliciter les muscles différemment.

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Boostez votre vitesse grâce au travail en pyramide.

Réaliser une séance test, une bonne idée pour prendre ses marques !

La pyramide est une séance redoutée chez les coureurs. Et pourtant, son bénéfice est grand. En effet, elle permet de travailler la vitesse de base, le changement d’allure, et la résistance à l’acide lactique grâce à une forte sollicitation de la filière aérobie. Vous ne savez pas ce qu’est une pyramide ? Runner’s World France vous dit tout.

La pyramide, qu’est-ce que c’est ?

Une pyramide est une séance composée de distances courtes sur piste, qui augmentent progressivement pour atteindre un maximum, puis diminuent pour revenir à la distance initiale. Les temps d’efforts sont relativement courts (entre 1 à 6 min) tout comme les temps de récupération. Le but ? Donner tout ce que vous avez… Vous verrez, vous nous remercierez !

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Votre séance « pyramide »

Après un échauffement d’environ 15 minutes en endurance, suivies de quelques lignes droites (100 mètres) à vitesse maximale, réalisez un enchaînement de 400 m/600 m/800 m/1000 m/1200 m à votre VMA. Respectez une récupération de 1 minute entre chaque fraction. Au sommet de cette pyramide, récupérez 2 minutes. Puis redescendez en réalisant 1200 m/ 1000 m/ 800 m/ 600 m/ 400 m. Respectez toujours 1 minute entre chaque fraction. Prévoyez un retour au calme d’environ 15 minutes en footing. Attention, il s’agit ici d’une séance soutenue, un bon test pour tout bon coureur qui se respecte.

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3 bonnes raisons de préférer le chocolat noir

1. Pour maintenir votre équilibre

Après deux semaines avec une dose de 100 g de chocolat noir au quotidien, des sujets de l’Université de l’Aquila, en Italie, ont montré une résistance à l’insuline inférieure aux consommateurs de chocolat blanc. Pourquoi donc s’en inquiéter ? Par que la résistance à l’insuline entrave la capacité de l’organisme à réguler le taux de sucre dans le sang, conduisant potentiellement à une prise de poids et au diabète de type 2.

2. Pour abaisser votre tension artérielle

Seulement 30 kcal de chocolat noir, soit l’équivalent de deux carrés à plus de 70 % de cacao, suffisent pour abaisser votre tension artérielle, selon une étude allemande réalisée à l’Université de Cologne. Ces scientifiques se sont livrés à un test en proposant à des sujets une ration quotidienne de chocolat blanc ou de chocolat noir pendant dix-huit semaines. Verdict : la consommation de chocolat blanc n’a eu aucun effet sur la tension artérielle, mais à contrario le groupe dévorateurs de chocolat noir, riche en antioxydants, a vu baisser sa tension artérielle systolique de trois points en moyenne.

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3. Pour booster votre capacité de résistance

En plus de réduire votre taux de cholestérol et de soulager l’inflammation, les antioxydants contenus dans le chocolat pourraient réduire les facteurs de risques cardiaques. Vous pourrez ainsi vous exercer en toute sécurité et pour longtemps. Une étude de l’Université de Harvard a, par ailleurs, montré que seules les pommes contiennent plus d’antioxydants pour 100 kcal. Comme s’il vous fallait encore une bonne raison d’y succomber sans culpabiliser.

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Gagnez du temps grâce au travail en côte !

Le travail en côte, une bonne idée pour booster votre foulée !

Le travail en côte est connu pour apporter de grands bénéfices au coureur. Mais si vous voulez vraiment en tirer le meilleur, il faut que vous soyez à fond. Pour preuve, une étude sur la question menée par l’Université de Oakland, aux Etat-Unis. L’expérience se déroulait avec 20 coureurs très expérimentés, qui devaient s’astreindre à différentes sessions (5 sessions d’intensité différente) pendant 6 semaines. Résultats : ceux qui avaient participé aux sessions les plus intenses étaient aussi ceux qui avaient le plus amélioré leurs performances. Mais si vous avez les jambes en coton en haut de la côte et que vous avez du mal à finir en sprint ne soyez pas trop déçu quand même : tous les groupes, quelle que soit la session, avaient quand même amélioré notablement leur temps sur 5 kilomètres, avec en moyenne un gain de 2 %. Conclusion, même si vous ne les faites pas à fond, incluez toujours des côtes dans votre plan d’entraînement.

Gains espérés grâce au travail en côte

Voici ce que vous pouvez gagner sur votre meilleur temps au 5 km en incluant un travail en côte dans votre entraînement.

Votre meilleur temps sur 5 km               Temps gagné (2 %)

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30 minutes                                                           36 secondes

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25 minutes                                                           30 secondes

20 minutes                                                           24 secondes

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Entraînez-vous !

Une bonne santé

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Alimentation

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