Pourquoi votre fréquence cardiaque augmente rapidement ?

Questions de coureurs du 26 juillet 2014

Pourquoi ma fréquence cardiaque augmente rapidement en début de course malgré un départ lent (7/8 km/h) et quels sont les exercices à faire pour éviter ça ? (j’ai 58 ans et pratique en plus la natation et vélo). Marc.

Bonjour Marc, nous avons évoqué votre cas avec notre cardiologue qui nous suggère trois cas possibles :

  • Vous êtes inquiet des valeurs indiquées par votre cardiofréquencemètre mais vous ne souffrez pas. Dans ce cas. Allez-y tranquillement en conservant un rythme lent au départ mais oubliez la montre ! Courez aux sensations et au bout de quelques minutes tout se stabilisera
  • Vous êtes en surentrainement. Le surentrainement conduit à une augmentation du rythme cardiaque même au repos. C’est un signe de fatigue avancée et votre corps réclame du repos. Accordez-vous un break !
  • Vous avez peut-être un problème cardiaque. C’est le cas de figure qui nous plait le moins. Malgré tout, si cela est nouveau pour vous et que vous aviez l’habitude de courir à une fréquence cardiaque plutôt basse auparavant, peut-être que quelque chose ne tourne pas rond. Nous vous conseillons de consulter un médecin du sport, ou encore mieux, un cardiologue. Cela permettra d’exclure tout problème cardiaque et ce professionnel pourra vous conseiller dans votre pratique.

5 astuces pour éviter les courbatures

Les courbatures apparaissent bien souvent, après l’effort. Elles sont liées à des microlésions ou microdéchirures dues à des contractions prolongées du muscle. Elles sont souvent le signe d’un effort intense mais également d’une récupération mal intégrée. Voici 5 astuces qui vous permettront d’éviter les courbatures.

Bien s’échauffer

C’est primordial. L’échauffement fait partie de la préparation et de la performance. Il va permettre de faire monter le muscle en température mais également de travailler son élasticité. Ainsi, il ne sera pas pris à défaut au début d’un effort soudain et vous limiterez le risque de microlésions.

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Bien s’étirer

Attention, bien ne veut pas dire trop. Ici il faut essayer de décontracter le muscle à la suite de son effort, mais si vous étirez de trop, ou mal, vous risquerez d’aggraver une microlésion. Un étirement juste après l’effort doit être doux, sans à-coup, et ne doit pas faire mal. Il faut simplement chercher à détendre le muscle et non à le faire travailler. Vous ne devez ressentir aucune tension musculaire. Passez 30 secondes sur chaque mouvement en pensant « relâchement et respiration ». Prenez de grandes inspirations, et sur l’expiration amplifiez le mouvement lentement. La moindre tension doit stopper la progression. Si çà tire c’est que vous êtes déjà en train de solliciter le muscle, inutile donc de vouloir à tout prix aller plus loin.

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Bien s’hydrater

C’est une évidence que l’on répète régulièrement tant elle n’est pas encore appliquée. L’hydratation est la base de la performance musculaire. En cas de déshydratation, le plasma sanguin devient plus épais, réduisant ainsi l’efficacité de la circulation sanguine. Les nutriments et l’oxygène apportés aux muscles diminuent. C’est pourquoi, tout au long de votre effort, vous devrez conserver une hydratation conséquente pour palier à la perte en eau due à l’effort.

Trottiner

Effectuer un petit footing de récupération post-effort permet d’éliminer plus rapidement les toxines dans les muscles. Il a été montré qu’en moyenne, les muscles avaient besoin d’une heure et demie pour éliminer passivement les toxines après un effort intense. Avec un footing léger, ce temps est réduit à 12 minutes.

Demandez de l’aide

De nouvelles méthodes permettent également de diminuer les douleurs musculaires post-effort. Les bains de glace par exemple, ou plus exactement, l’alternance entre bains froids et bains chauds, permettent d’activer la vaso-dilatation au niveau des muscles et relancent ainsi le retour veineux capable d’éliminer les toxines. De la même manière, de nouvelles technologies permettent de réactiver ce retour veineux. C’est le cas des manchons de compression ou de l’électrostimulation. Au-delà du discours commercial, nous avons expérimenté ces méthodes, et nous vous l’assurons, elles fonctionnent.

Peut-on avoir tendance à chuter ?

Questions de coureurs du 26 juillet 2014

Lors de mon dernier 10 km, j’ai chuté en avant après avoir trébuché sur une pierre dans un chemin caillouteux. Il m’était déjà arrivé de trébucher à l’entrainement sur une aspérité du sol, en parvenant à me rattraper. Dois-je attribuer cela au hasard/malchance? Ou bien y a-t-il des causes à identifier et/ou des exercices pour remédier à cela? Merci beaucoup. Mathilde.

Chère Mathilde, pour le moment, deux cas ne suffisent pas à vous cataloguer comme « cascadeuse malgré vous » ! Il vous faut d’abord identifier à quel moment de votre run cela se produit. Si c’est au début, le corps, n’étant pas très chaud, peut manquer de réactivité. Si c’est au contraire à la fin, le manque de lucidité, la transpiration dans les yeux, la fatigue musculaire, peuvent amplifier le risque de trébucher ou de glisser. Dans le premier cas, échauffez-vous davantage, et ouvrez l’Å“il dès le départ. Dans le second cas, il vous faudra travailler votre résistance musculaire avec des exercices dédiés. Essayez la caféine aussi. Elle vous aidera à rester en alerte. Elle prend environ 60 minutes à être assimilée, alors, anticipez votre prise. Si les chutes ont tendance à se reproduire malgré tout. Premièrement, apprenez à vous réceptionner pour éviter de vous blesser. Deuxièmement, allez consulter. Vous avez peut-être un dérèglement de l’oreille interne, ou un autre problème latent capable d’expliquer cela. Bon courage à vous, et dans l’espoir de vous croiser…sur vos deux pieds !

Optimiser sa préparation pour un marathon

Comment récupérer entre vos fractionnés ?

Vous avez ingurgité une bonne portion de protéines, frissonné dans un bain glacé et vous maîtrisez l’art de l’automassage sur le bout des doigts… Bref, vous faites tout votre possible pour accélérer votre récupération d’après-course, pas vrai ? Peut-être pas tant que ça… L’efficacité du travail de récupération dépend de plusieurs facteurs. Lorsqu’il s’agit de leur routine d’après-course, certains coureurs élite emploient moins d’aides à la récupération lors de périodes spécifiques pour maximiser les gains à l’entraînement. Voici comment s’y prendre pour optimiser sa préparation à un marathon.

La phase de base (semaines 1 à 6)

Votre axe d’entraînement : construire le kilométrage.

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Nous avons tendance à considérer les effets de l’entraînement sur le stress (gonflement, douleur, épuisement des réserves de glycogène) comme négatifs, en essayant de les éliminer le plus rapidement possible. Mais ce sont autant de signaux qui indiquent que votre corps se répare et se reconstruit. Si vous prenez d’emblée un bain de glace et des pilules antigonflement avant même que ce dernier n’arrive, alors votre cerveau ne recevra pas le message indiquant qu’il faut que vos muscles se renforcent.

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Votre plan de récupération.

Programmez un repas ou une collation avec au moins 10 grammes de protéines et 40 grammes de glucides, une ou deux heures après la fin d’une séance difficile. Veillez à dormir de 7 à 9 heures la nuit suivante et adoptez une alimentation équilibrée (adoptez cette hygiène de vie au quotidien, où que vous en soyez dans votre phase de préparation). Zappez bains glacés et les anti-inflammatoires : lorsqu’ils sont pris régulièrement, ils retardent la récupération.

La phase de construction (semaines 7 à 12)

Votre axe d’entrainement : des séances difficiles et plus longues. 

Il s’agit de la phase la plus délicate pour trouver l’équilibre entre stress et récupération. Vos séances sont de plus en plus dures et votre corps peut avoir besoin d’une aide supplémentaire pour rebondir. Mais n’allez pas trop loin. Certains athlètes de haut niveau prennent un supplément en antioxydants pendant cette période d’entraînement intense, par exemple pendant la première semaine d’un bloc d’entraînement en altitude pour aider leur corps à s’adapter à l’air raréfié. Une fois la dite semaine passée, pas la peine de continuer les pilules !

Votre plan de récupération.

Prenez un bain glacé après votre séance la plus éprouvante et portez des chaussettes de compression le reste de la journée. Evitez les anti-inflammatoires, sauf avis médical pour soigner une éventuelle blessure.

La phase de pic (semaines 13 à 16)

Votre axe d’entraînement : Être fin prêt pour le jour J.

Les règles changent durant cette ultime phase de préparation. Vous entrez dans vos dernières semaines, votre conditionnement physique est établi. Il n’y a désormais rien de plus important que vous reposer et soigner vos maux et douleurs mineures.

Votre plan de récupération.

Déployer l’attirail de récupération tous azimuts. Bains de glace après chaque séance, une séance par semaine chez un kinésithérapeute du sport, pratiquez au minimum l’automassage et soyez très rigoureux sur l’échauffement et les étirements.

Comment changer de course à la dernière minute ?

Je comptais participer à un 10 km plat le 19 octobre, celui-ci a été annulé. J’envisage de participer à la place à un 16 km plat lui aussi le même jour. Le problème est que, cette année, je n’ai couru à l’entrainement que jusqu’à 12 à 13 km, plus régulièrement 10 km . Cela sera-t-il suffisant pour courir un 16 km? 

Chère Jocelyne, il est vraiment très rare, à l’entraînement, de courir l’intégralité de votre distance. Vous imaginez, dans le cas contraire, les coureurs d’ultra-trail devraient parcourir le dimanche plus de 150 km en montagne ! Non, à l’entraînement il est préférable de viser la qualitatif, plutôt que le quantitatif. Or, un bon entraînement pour un 10 km est ce qu’il y a de plus qualitatif. Désormais, vous souhaitez remplacer cette course par une course avec 60 % de distance en plus. Vous avez déjà réalisé 13 km. Cela ne me semble pas impensable. Surtout, l’erreur à ne pas commettre est de vouloir, d’ici là, tenter 16 km en sortie longue. Il est trop tard pour cela. Trouvez simplement une allure agréable et réalisez 10 km dans la semaine à venir. La semaine prochaine, reposez-vous ou faites simplement un ou deux footings faciles.

Pour la course, je vous conseille de partir sur un rythme inférieur d’1km/h par rapport à votre rythme 10 km et de profiter pleinement du moment sans aucune pression. Vous n’aurez pas de record à battre. Ce n’est pas une course référencée (contrairement à un 10 km ou un semi-marathon) donc, vous n’aurez pas de temps indicatif sur lequel vous basez. Tout ce dont vous aurez à vous préoccuper c’est votre plaisir. Au 13e kilomètre les choses se compliqueront un peu. A ce moment précis, réalisez simplement qu’il ne vous reste que 3 kilomètres et que vous venez déjà de réaliser plus de 4 fois cela. Je ne doute aucunement de votre capacité à terminer cette course. Alors, faites-vous plaisir !

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Tout savoir sur la caféine

Café et course à pied : pour ou contre ?

Un mécanisme complexe

Comment la caféine peut-elle booster les performances ? En fait, la caféine stimule une substance chimique produite par le cerveau, l’adénosine. Elle réduit les temps de réaction, permet d’être plus alerte et sans que l’on ait l’impression de produire plus d’efforts.

Ne déshydrate pas

La caféine, prise dans des doses raisonnables, ne va pas impacter votre déshydratation. Mais attention, la prise de caféine ne doit pas vous faire perdre de vue que vous devez toujours avoir une hydratation optimale pendant une course.

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Des effets personnels

La caféine ne produit pas les mêmes effets chez tout le monde. Certaines personnes sont très sensibles. Testez-vous avant une course. Si vous vous sentez nerveux, stressé, que vous sentez votre cÅ“ur s’emballer, diminuez les doses !

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Une forme d’accoutumance

Ca peut arriver ! Au fil des courses , les effets, sur les performances deviennent moindres. Votre organisme s’est habitué. Diminuez alors les apports en temps normal pour les augmenter à nouveau juste avant une course.

Le bon timing

Il faut bien 60 minutes pour que la caféine produise ses effets. Pensez donc à prendre 1 heure avant le départ.

Moins fort que l’entrainement.

Si la caféine peut booster les performances à hauteur de 4 à 5 %, l’entraînement, c’est 50 % du résultat, voire plus. Il ne faudrait pas se tromper de carburant !

4 séances sur tapis pour atteindre vos objectifs

tapis roulant

Contrairement aux idées reçues, les séances sur tapis peuvent être multiples et variées, comme lorsque vous courez en extérieur. Elles se font en fonction de votre objectif mais aussi de la période de préparation dans laquelle vous vous trouvez. Au cours d’une semaine ou d’un mois, voire de toute votre période de préparation, les séances doivent être progressives dans le volume, privilégiant donc la qualité, en enchaînant, par exemple, les stimulations des différentes zones cardiaques. Voici quatre exemples de séances sur tapis à faire lorsque votre motivation est aussi basse que la température.

Les « 15 rapides »

Privilégiez cet entraînement les jours où vous avez peu de temps devant vous. Echauffez-vous pendant 10′ en augmentant progressivement votre vitesse jusqu’à être en endurance facile et maintenez-la sur 3′. Augmentez votre vitesse et maintenez-la pendant 2′. Si vous haletez et avez du mal à trouver votre souffle, c’est normal. Marchez 30sec, puis recommencez la séquence (10+3+2). Terminez toujours en douceur avec une marche courte.

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Le booster d’allure

Echauffez-vous pendant 6′ en alternant 30sec de footing et 30sec de marche. Augmentez graduellement votre vitesse et courez pendant 30sec. Marchez 30sec. Continuez ces 30/30, tout en augmentant la vitesse de chaque nouvelle session de course. Faites autant de cycles que possible.

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Les séquences

Après un échauffement de 10′, augmentez votre vitesse jusqu’à ce que votre allure de course soit confortable. Courez ainsi 2′, puis marchez pendant 1′. Recommencez cette séquence 2min/1min 3 fois, puis augmentez le ratio : courez 3′ et marchez 2′. Répétez cette séquence 3 fois. Terminez l’entraînement en courant deux séquences 2min/1min  suivies de deux 1min/1min.

La côte

Augmentez graduellement la vitesse de votre tapis jusqu’à atteindre une allure de course tranquille qui vous convient. Courez à cette vitesse durant 3′. Augmentez le dénivelé positif de 2% pendant 1′, puis de 4% pendant 1′. Ramenez alors le dénivelé à zéro et reposez-vous durant 1′ en marchant tranquillement. Augmentez à nouveau le dénivelé de 4% et courez durant 2′. Alternez les séquences de course en dénivelé positif et les allures douces de 1′ sur le plat aussi longtemps que vous le pouvez.

Toutes ces séances sur tapis peuvent être adaptées à chacun en modifiant les vitesses, les temps de course, de récupération et par la substitution de périodes de marche par de la course lente.

Votre 10 km en 1h

Débutez le plan par une semaine préliminaire de repos ou de récupération active (2 séances de 5 km sans forcer).

Semaine 1

  • Mardi : 4 km. Alternez marche et course sans forcer si possible le matin à jeun.
  • Jeudi : 5 km avec 2 x 500 m. Après 2 km d’échauffement progressif, faites les 500 m à allure rapide. Entre les courses, récupérez sur 500 m en marchant. Terminez sans forcer en décontraction.
  • Dimanche : 5 km. Courez de manière continue en restant en aisance respiratoire.

Semaine 2

  • Mardi : 4 km. Alternez marche et course sans forcer si possible le matin à jeun.
  • Jeudi : 5 km avec 3 x 500 m. Après 2 km d’échauffement progressif, faites les 500 m à allure rapide. Entre les courses, récupérez sur 500 m en marchant. Terminez sans forcer en décontraction.
  • Dimanche : 6 km. Courez de manière continue en restant en aisance respiratoire.

Semaine 3

  • Mardi : 5 km. Alternez marche et course sans forcer si possible le matin à jeun.
  • Jeudi : 6 km avec 4 x 500 m. Après 2 km d’échauffement progressif, faites les 500 m à allure rapide. Entre les courses, récupérez sur 500 m en marchant. Terminez sans forcer en décontraction.
  • Dimanche : 7 km. Courez de manière continue en restant en aisance respiratoire.

Semaine 4

  • Mardi : 5 km. Alternez marche et course sans forcer si possible le matin à jeun.
  • Jeudi : 7 km avec 4 x 500 m. Après 2 km d’échauffement progressif, faites les 500 m à allure rapide. Entre les courses, récupérez sur 500 m en marchant. Terminez sans forcer en décontraction.
  • Dimanche : 8 km. Courez de manière continue en restant en aisance respiratoire.

Semaine 5

  • Mardi : 5 km. Alternez marche et course sans forcer si possible le matin à jeun.
  • Jeudi : 8 km avec 5 x 500 m. Après 2 km d’échauffement progressif, faites les 500 m à allure rapide. Entre les courses, récupérez sur 500 m en marchant. Terminez sans forcer en décontraction.
  • Dimanche : 6 km. Courez de manière continue en restant en aisance respiratoire.

Semaine 6

  • Mardi : 4 km. Alternez marche et course sans forcer si possible le matin à jeun.
  • Jeudi : 6 km avec 3 x 500 m. Après 2 km d’échauffement progressif, faites les 500 m à allure rapide. Entre les courses, récupérez sur 500 m en marchant. Terminez sans forcer en décontraction.
  • Dimanche : Compétition 10 km

4 astuces pour réussir votre préparation mentale

travailler son mental

Être performant en compétition, c’est également une question de préparation mentale et ce, quel que soit votre objectif : finir une course ou faire un chrono. Trop souvent, les coureurs abordent tardivement leur préparation mentale. Parfois certains ne se projettent en situation de compétition que quelques jours avant la course et la plupart, souvent, ne le font pas. C’est une erreur, car la force mentale se construit exactement de la même manière que les capacités en endurance, autrement dit, sur le long terme grâce à un entraînement régulier.

1. Aucune excuse !

Une des clés pour un mental fort est d’apprendre à se confronter à des situations difficiles, comme par exemple des jambes lourdes, un point de côté ou d’autres types d’inconfort, voire de douleurs. Une des solutions consiste à vous mettre en situation. « Pour cela, il est nécessaire de toujours donner le meilleur de vous-même à l’entrainement, que vous soyez dans un bon jour ou pas, qu’il fasse beau ou mauvais, que l’environnement en général soit favorable ou non » explique Frédéric Sultana, chercheur en physiologie du sport et ancien haut gradé de la marine nationale. Vous apprendrez ainsi à affronter l’adversité et à évaluer ce que vous êtes en mesure d’endurer. Bref, jouez avec l’échec. Le but de ce type d’entraînement est de peu à peu repousser votre seuil de tolérance aux moments pénibles. Sans que vous ayez à vous en soucier, votre mental se renforcera. « Si je peux le faire à l’entraînement, je peux le faire en compétition. » Par ailleurs, le fait d’évaluer de manière objective et parallèlement vos capacités physiques et mentales permet d’éviter une surestimation de l’une ou de l’autre, ou de l’une par rapport à l’autre.

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2. Fuir les pensées négatives

« Je ne peux pas« , « c’est trop dur« , « je suis trop lent« … Ce type de pensées négatives est une réelle perte d’énergie. Il y a plusieurs manières de contrer ces pensées, en fonction de votre vécu et de votre personnalité. « Vous pouvez vous répéter un credo, comme « calme et fort » ou encore « force et honneur », visualiser une situation positive (vous vous voyez réussir, passer la ligne, faire un bon chrono…), ou encore vous concentrer sur vous-même (focaliser votre attention sur votre respiration, la fréquence de votre foulée, votre posture…) » poursuit notre expert.

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3. Comprendre pour progresser

Ce qui peut se mesurer peut être amélioré. Si vous tenez à jour un carnet d’entraînement, notez-y également votre ressenti : comment vous vous sentez, quel était votre niveau de motivation, si vous étiez concentré, dynamique ou confiant, le tout sur une échelle de 1 à 10. Si par exemple, vous avez noté un 3 en face de la case concentration, vous pouvez vous interroger sur la cause de ce mauvais score. « C’est en trouvant la réponse que vous progresserez » analyse Frédéric Sultana. Il ajoute : « A ce titre, notez en retour toutes les astuces qui vous aident mentalement. Elles sont personnelles, parfois originales, et il serait dommage de les oublier. »

4. Soyez créatif

Rien de tel que l’inattendu ou la surprise pour marquer les esprits. Si vous possédez un Smartphone, programmez dans votre calendrier une phrase ou un mot qui vous plaît et vous motive particulièrement. Le lire juste avant de partir vous entraîner ou de vous aligner sur un départ aura un effet bénéfique. Autre idée de notre expert : « Enregistrez numériquement vos sensations à la fin d’un entraînement où vous vous êtes senti bien ou à la fin d’une course réussie et réécoutez ce message audio pendant votre échauffement. » C’est un moyen efficace d’ajouter une émotion positive qui va vous mettre dans un bon état d’esprit.

Carl Lewis donnera le départ du 10 km Paris Centre

C’est une véritable légende vivante. Carl Lewis, nonuple champion olympique en athlétisme, sera présent lors des 10 km Paris Centre ce week-end. C’est même lui qui donnera le départ de la course, où l’on attend près de 10 000 participants. Nous aurons, par ailleurs, l’occasion d’échanger un footing en sa compagnie samedi après-midi.

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