Nice – Cannes, le marathon le plus chaud de France !

Un plaisir goûté par 14 320 coureurs pour un des derniers marathons de l’année, sans conteste le plus beau de France, tandis que se tenait à l’autre bout de l’Europe, le mythique marathon d’Athènes. Notons aussi un bien beau salon avant la course où des acteurs de l’industrie du running présentaient leurs nouveautés dans un espace de taille raisonnable qui guidait le coureur entre les stands, à la manière des gros salons comme celui de Paris en Avril ou de New-York en novembre.

Nice avait ainsi des allures de ville très sportives tout au long de ce week-end avec une grosse présence de coureurs étrangers à l’air joyeux que l’on pouvait croiser dans les rues de Nice, les uns déambulant cours Saleya sur le marché aux fleurs, les autres attablés dans les cafés et les restaurants, prenant des forces (et des pattes) avant la course. Le parcours c’est bien ce qui fait avant tout la réussite de cette épreuve, même si le site de l’arrivée reste encore à améliorer vu l’encombrement ressentie une fois passé la ligne par la horde des finishers.

Les maires de Cannes (David Lisnard) et de Nice (Christian Estrosi) étaient de la partie, histoire de montrer que les récentes intempéries n’avaient en rien enlevé du dynamisme de la région, avec des temps de finisher plus que respectable : Christian Etrosi termine en 4h24’28’’ et David Lisnard en 3h08’12’’. A noter le podium de la française Diane Wolf à la 3ème place alors que le reste, chez les hommes comme chez les femmes est trusté par les kenyans et les éthiopiens.

MarathonAM15-31Les chiffres clés :

1er marathon de France après Paris avec 14 320 participants
8 300 marathoniens
1 450 équipes 2 X 21.1 km
520 équipes de 6 relayeurs
1 600 bénévoles
77% d’hommes et 23% de femmes
28% de participants étrangers
63 nationalités
Top 3 des nationalités :  France, Grande-Bretagne, Italie

MarathonAM15-23

Les résultats :

Marathon
Hommes
 1. Barnabas KIPTUM (KEN): 2h10’45’’ 2. Victor KIPCHIRCHIR (KEN): 2h12’23’’ 3. Michael CHEGE (KEN): 2h12’58’’
Femmes
 1. Rose CHEPCHUMBA (KEN) : 2h36’03’’ 2. Haji HALIMA (ETH): 2h46’22’’
3. Diane WOLF (FR): 2h53’23’’

MarathonAM15-44

MarathonAM15-46

La prochaine date ?

Rendez-vous le dimanche 13 novembre 2016 pour la 9e édition du Marathon des Alpes-Maritimes Nice- Cannes. Ouverture des inscriptions dès le mois prochain sur www.marathon06.com.

Vous aimez Nice, vous aimez le soleil, vous aimez les challenges ? Voici les prochaines dates à ne pas manquer :

Prom’Classic : 10 janvier 2016 – www.promclassic.com
Nice Carnaval Run : 14 février 2016 – www.nicecarnavalrun.com
Semi-Marathon International de Nice : 23 et 24 avril 2016 – www.nicesemimarathon.com.
Holi Run Côte d’ Azur : juillet 2016
Ultra-Trail® Côte d’Azur Mercantour : 2,3 et 4 septembre 2016 – www.ultratrail06.com

Indispensables, les glucides ?

« On a besoin de revoir notre approche concernant les glucides, lance Laurent Bannock, nutritionniste spécialisé dans les questions sportives, qui travaille autant avec les sportifs de haut niveau qu’avec les amateurs. Consommer beaucoup de glucides permet à votre métabolisme de mieux les assimiler ». Voilà qui semble ok jusqu’à ce que Laurent Bannock ajoute « à la place des graisses ! ». « En tant que coureur, poursuit-il, vous devriez puiser en priorité dans vos réserves de graisses. Alors pourquoi rester obsédé ainsi par les glucides ? ».

Laurent Bannock n’est pas le seul aujourd’hui à remettre plus ou moins en question le « tout glucides ». « Les pros du marketing et les industriels ont fait des glucides le seul aliment indispensable pour les sportifs de haut niveau. On dirait une sorte de religion pro-glucides ! explique de son côté le professeur Tim Noakes. Les sportifs croient qu’ils ne peuvent trouver de l’énergie nulle part ailleurs ». Tim Noakes, auteur de « The lore of running » en connait pourtant un rayon sur la course à pied et l’alimentation… ce qui ne l’empêche pas d’avoir créé la polémique récemment en défendant le régime paléo, une diète hyper protéinée et pauvre en glucides essentiellement à base de viande, fruits à coques (et oléagineux), fruits et légumes qui se rapproche de ce que mangeaient nos ancêtres.

Pour Tim Noakes, consommer moins de glucides n’est pas uniquement bon pour la performance, c’est aussi (et avant tout presque) un choix alimentaire qui permet de rester en meilleure santé. Sa théorie ? Certaines personnes ne peuvent tout simplement pas métaboliser de grandes quantités de glucides. Et pour ces « intolérants », non seulement ces grandes quantités de glucides vont perturber le métabolisme des graisses, mais elles vont engendrer aussi des pertes de performances, des problèmes de poids et de santé. Sur quoi se base Tim Noakes ? Sur sa propre expérience. En tant que coureur d’ultra, il enchaîne aux alentours de 200 kilomètres toutes les semaines. Il suit alors le régime alimentaire classique des sportifs, composé essentiellement de glucides, celui qu’il prône depuis 33 ans. Mais voilà. Tim Noakes doit toujours se battre avec son poids et pire, développe un diabète de type 2, une pathologie dont sont prédisposés les membres de sa famille. Il s’intéresse alors aux glucides et revoie complètement sa copie. « Il n’y a pas de raison valable de consommer plus de 200 g de glucides par jours, continue-t-il. Certains athlètes en avalent près de 700 g par jour ! Cela peut causer chez certains sujets prédisposés, comme moi, un diabète de type 2. »

REDISTRIBUER LES CARTES

Même si vous n’avez pas de prédisposition génétique qui pourrait expliquer une certaine intolérance vis-à-vis des glucides, la surconsommation de glucides peut néanmoins altérer vos performances. « Si vous mangez beaucoup de glucides, votre organisme s’habitue et s’adapte. Il devient alors très efficace pour métaboliser les glucides, insiste Laurent Bannock. Votre corps doit aller puiser son énergie dans ce que vous lui fournissez. Si vous voulez booster vos performances et votre endurance, vous devez réhabituer votre corps à utiliser aussi l’énergie qui provient d’une autre source : les lipides. Si votre organisme est capable à la fois de métaboliser les lipides et les glucides, il pourra conserver puis utiliser ses réserves glucidiques au meilleur moment, en fin de course par exemple. Par ailleurs plus votre métabolisme de base sera efficace, et plus vous préserverez votre santé. »

Tim Noakes partage ce point de vue. « Les humains, explique-t-il sont programmés pour consommer en premier lieu des graisses quand ils fournissent un effort. C’est pourquoi nous en stockons autant, surtout comparativement aux sucres. Même si certains argumentent en disant que pour un effort très intense sur une courte durée l’organisme va surtout avoir besoin de sucres, la majorité des sportifs qui surconsomment les glucides sont plutôt ceux qui fournissent un effort d’endurance. » C’est le cas de la majorité des coureurs.

Alors comment faire pour que l’organisme puise avant tout dans les graisses ? C’est assez simple, d’après Laurent Bannock, puisqu’il suffit de manger moins de glucides et plus de graisses, de « bonnes » graisses, évidemment. C’est le contenu de votre assiette qui détermine la façon dont se conduit votre corps, explique le nutritionniste. Vous devez donc remplir votre assiette à hauteur de 50% de légumes (y compris légumes farineux comme les panais, les petits pois…) et consacrer encore 25% aux protéines maigres et bonnes graisses, autrement dit des aliments riches en oméga-3.

« Gardez les féculents pour les repas post-entraînement et optez pour une assiette composée de 50% de glucides et 50% de protéines dans l’heure qui suit la sortie, précise encore Laurent Bannock. Puis dans les deux heures qui suivent prévoyez de vous ravitailler avec des légumes, des protéines, les lipides et des glucides, le tout en proportions équivalentes. »

D’autres experts encore s’engouffrent dans cette voie. Anita Bean, auteure de L’Alimentation du sportif (éd. Chantecler) ajoute : « de nouvelle études tendent à penser que l’on peut « apprendre » aux muscles à utiliser les graisses plutôt que les sucres pour fonctionner en suivant un régime pauvre en glucides ». Néanmoins tempère-t-elle, ces régimes pauvres en glucides sont plus adaptés aux coureurs qui seraient prédisposés à développer un diabète et à ceux qui s’entraînent sur des distances moyennes ou courtes.

Vous pouvez aussi moduler intelligemment les prises de glucides en gardant toujours en tête cette règle : « basse pour les entraînements, haute pour les courses ». « Suivre un régime pauvre en glucides pendant les périodes d’entraînement et au contraire riche en glucides 24 heures avant la course peut vous donner un avantage non négligeable, poursuit ainsi Anita Bean. Car vous aurez ainsi la meilleure « diffusion » de l’énergie pendant la course, entre les graisses et les sucres. »

Dans ce cas-là, attention à votre consommation en boissons isotoniques pendant la course, car elles sont extrêmement riches en glucides, à raison de 30 g ou plus par 500 ml. « Elles ne sont absolument pas adaptées lors d’un effort de moins de 60 minutes, continue-t-elle. Contentez-vous d’eau pour vous hydrater. » Si votre métabolisme sait puiser directement dans les graisses, les boissons sucrées pendant l’effort n’ont aucun intérêt, puisque vous n’en avez pas besoin. En revanche, si votre métabolisme est habitué aux glucides, vous ressentirez ce besoin en sucres. Or qui dit apport trop important en sucre, dit risque plus important de développer certaines pathologies.

Enchaîner les compétitions pour progresser

Beaucoup de champions choisissent d’enchaîner les épreuves, et de baser une partie de leur entraînement sur les compétitions. Une stratégie qui peut s’avérer très intéressante (à condition d’avoir déjà un minimum d’intérêt pour la course).

Jouez sur la pré-fatigue

En additionnant les distances et en jouant sur les intensités, vous allez utiliser la compétition comme un entraînement amélioré. Un levier qui vous permettra de pousser votre effort. L’intensité et la durée seront suffisantes pour vous apporter un plus par rapport à entraînement classique.

Comment faire : Pour une course de 5 km, vous pourrez par exemple continuer à courir une fois passée la ligne d’arrivée. Sur un 10 km, rajouter une récupération en endurance de 10 à 20′, à l’arrivée. Vous pourrez également organiser votre semi-marathon comme une sortie longue en endurance, en y intégrant des fractions courues à allure marathon.

Diversifiez les distances

Inutile de répéter sans cesse les mêmes compétitions. Les distances courtes sont idéales pour appréhender la tactique et la stratégie. « Ce sont des courses intenses qui apprennent à mieux se connaitre dans l’effort ». Les compétitions plus longues (type semi-marathon) sont par définition plus étirées. « Elles permettent un travail sur le mental en s’habituant à gérer les coups de pompe ».

Comment faire : Essayez de vous inscrire sur des courses qui vont vous permettre de travailler les qualités dont vous aurez besoin pour bien préparer votre objectif prioritaire. Pour un marathon par exemple, essayez de trouver un semi avec un départ tôt le matin, et avec un parcours plutôt urbain.

Ménagez-vous

« Ne vous inquiétez pas du chrono final, l’objectif n’est pas là ». Tout l’intérêt est d’avoir une meilleure connaissance de ses allures et d’intégrer naturellement les bons rythmes. Il faudra donc toujours garder à l’esprit qu’il s’agit d’abord d’un entraînement, pour un objectif plus important.

Comment faire : Courez la première moitié 5% plus lentement puis terminez aussi vite que vous le pourrez. Autre possibilité, courez la première moitié 5% plus vite, une manière de s’endurcir et d’apprendre à s’accrocher. Qualité essentielle pour un compétiteur.

Semi-marathon de Boulogne-Billancourt 2014

C’est parti ! Un comité de réception accueillera le premier arrivant dans 59 minutes, au cas où le record serait battu.

Avec son parcours plat et hyper roulant, Le semi-marathon de Boulogne Billancourt est l’une des courses les plus rapides de France. Les Parisiens et coureurs viennent ainsi de tout le pays (depuis 1997) pour réaliser le meilleur chrono de la saison. Le départ sera donné à 10h de l’Hôtel de Ville, dimanche 15 novembre. Le record, en 2013, du Kenyan Franklin Chepkwony en 1h00’11 » sera-t-il battu ? Et vous, avez-vous votre dossard ? Runner’s World, partenaire de l’événement, a décidé de vous faire redécouvrir l’édition 2014 en quelques clics.

L’édition 2014 s’est achevée après l’arrivée du 6778e participant, en 2h48’07’’. Lors de cette course, 42 coureurs ont couru en moins d’1h15, 49,6% des athlètes ont battu leur record personnel et 35,5% ont dépassé leur objectif. Pour les résultats et statistiques du cru 2015, il faudra attendre encore quelques jours.

Crédit photo 9 : Anthony Chaumontel
Crédit photos 1 à 8 : Résultatsphotos.com

Réussir sa course quand tout va mal

© Red Bull Content Pool

Imaginez le cauchemar : vous êtes à 3 kilomètres du départ. Vous aviez prévu de filer à 4 minutes au kilomètre et, en regardant votre montre, vous constatez que votre allure est désormais loin de cet objectif. Et le reste du parcours tient plus d’une longue côte que de la promenade de santé… Bref, vous ne reviendrez pas.

NE LÂCHEZ RIEN, JAMAIS

Personnellement, j’ai déjà connu des courses qui ressemblaient plus à des exercices de motivation qu’à un effort physique ! Tant que vous n’êtes pas blessé, il est important de continuer car, à ce moment précis, tous les autres coureurs vivent exactement les mêmes difficultés que vous et rien n’est forcément perdu. En revanche, soyez sûr que si vous abandonnez une fois, le mal sera fait et il sera difficile de ne pas céder à nouveau. Autrement dit, vous risquez de graver dans votre cerveau le début d’une mauvaise habitude, qui peut, peut-être, se transformer en handicap psychologique.

ADAPTEZ-VOUS

Essayez plutôt de vous accrocher aux autres, même s’ils vous paraissent moins forts. La question est d’ordre psychologique. Vous devez passer à un nouvel objectif pour transformer cette mauvaise performance en une chance de progresser. Peut-être allez-vous tenir parmi les coureurs et vous mesurer à eux ? Vous devez avant tout voir votre effort comme un nouveau challenge pour vous remotiver. Tentez aussi de raccourcir votre foulée. Assurez-vous que vous n’êtes pas trop en arrière, en appui sur vos talons. Restez à l’écoute de votre foulée, votre posture.

DIVISEZ POUR MIEUX GAGNER

Cela consiste à avancer en fonction de distances déterminées. Concentrez-vous sur le prochain kilomètre ou le prochain ravitaillement, sans penser à la distance dans sa globalité. Le but est de diviser l’effort pour, au final, couvrir la totalité de la distance. Psychologiquement, le fait de ne « pas tourner en rond dans votre tête » par rapport à la distance qu’il vous reste à parcourir avant de franchir la ligne d’arrivée est déterminant, car c’est la tête qui commande les jambes et non l’inverse.

RESTEZ CONCENTRÉ

La meilleure chose à faire consiste à vous recentrer sur votre effort en vous fixant de nouveaux objectifs. Cela vous permettra de vous concentrer sur autre chose et d’oublier cette mauvaise passe. Lors d’une mauvaise course, vous aurez besoin de revenir aux fondamentaux, comme la respiration. Concentrez-vous sur votre inspiration et sur votre expiration. Vous pouvez également caler votre respiration sur votre foulée. Cela peut vous aider à reprendre un bon rythme et à vous sentir mieux.

RELATIVISEZ

Vous pensiez pouvoir courir ce semi en 1h30min et, finalement, vous finirez autour de 1h45 min. Un drame ? Pas forcément. Si l’on fait un rapide calcul, un semi en 1h30 min donne un temps de 4min15s au kilomètre. La même distance courue en 1h45min donne une allure de 5 minutes au kilomètre. Soit 45 secondes de plus, au kilomètre. Sur le moment, difficile de se satisfaire d’un tel écart de temps, mais, en y réfléchissant, ce n’est pas si énorme.

POSITIVEZ

La meilleure séance d’entraînement reste toujours la compétition. En d’autres termes, considérez cette course comme une séance qui vous permettra de rebondir. Si vous vous concentrez sur un objectif à court terme – a fortiori un objectif raté – vous risquez de mettre en place de mauvais mécanismes psychologiques. Apprenez à appuyer sur le bouton « Reset » au bon moment. Ce sont autant de stratégies et de moyens possibles pour sortir de la spirale infernale en continuant à avancer. Vous allez substituer des pensées négatives par des buts positifs. Une démarche mentale qui peut tout changer et peut-être vous remettre en course, même dans les pires moments. C’est une expérience fondamentale pour la suite de votre vie de coureur.

Des exercices montre en main

Quelques minutes chaque jour suffisent pour obtenir de bons résultats. Vous vous sentirez mieux dans votre corps et dans votre tête.

EN 10 MINUTES

Échauffez-vous avec 1 à 2 minutes de marche rapide, puis alternez 2 minutes en courant et 30 secondes en marchant. Si vous le sentez, augmentez progressivement la vitesse des séquences de course. Répétez le cycle 5 fois. Récupérez en marchant pendant 1 minute. Si vous avez des escaliers, montez-les et descendez-les, un par un, puis deux par deux, en courant, à pieds joints… Toutes les minutes, faites une vingtaine de sauts sur place (flexion des genoux jusqu’à 90°). Vous pouvez aussi vous essayer à la corde à sauter, très efficace, et qui ajoute une note ludique.

EN 15 MINUTES

Montez et descendez tranquillement un escalier deux ou trois fois de suite pour vous échauffer. Ensuite, montez les marches en courant et redescendez-les en marchant. Répétez quatre fois. Faites 1 minute de pause en marchant au bas de l’escalier, puis reprenez l’exercice jusqu’à la fin du temps imparti. Si vous êtes dans une cage d’escalier, grimpez 2 étages en courant, puis redescendez en marchant. Recommencez tant que vous en avez le temps et terminez en marchant.

EN 20 MINUTES

Sur un aller-retour. À l’aller : marchez 1 minute puis alternez 30 secondes de marche et 30 secondes de course, durant 3 minutes. Les 6 minutes qui suivent, alternez des séquences de course et de marche, au rythme que vous voulez. À la 10e minute, faites demi-tour. Au retour : pendant 9 minutes, marchez et courez, en alternant comme vous le voulez, mais tâchez d’augmenter systématiquement l’effort sur les séquences de course. La minute restante, récupérez en marchant jusqu’à votre point de départ. Veillez à conserver une progression dans le temps de course tenu et au niveau de l’intensité.

EN 30 MINUTES

Marchez pendant 2 minutes, puis alternez 30 secondes de marche et 30 secondes de course pendant 6 minutes. Les 20 minutes suivantes, alternez 1 minute de course normale, 1 minute de course rapide, 1 minute de course normale et 1 minute en marchant. Répétez le cycle 5 fois. Terminez en marchant pendant 2 minutes.

Marathon de New York … Mais pas que

Les athlètes professionnelles ont aussi pris part à la " Fifth Avenue Mile ".

Vous ne pourrez pas vous inscrire à l’épreuve phare ? Votre conjoint est inscrit mais pas vous ? Pas de panique : vous pouvez participer à une ou plusieurs de ces autres activités, également organisées par le New York Road Runners (NYRR).

Le renforcement parfait pour tous

© Peter Yang

Si vous avez déjà subi une blessure au pied, au genou ou au dos, il y a de grandes chances que le problème puisse venir de votre bassin, « le gainage abdominal et la stabilité des hanches sont les deux parties du corps que tout coureur devrait absolument travailler », explique Fabrice Roos, kinésithérapeute du sport.

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© Andrea Manzati

ABDOMINAUX SUR LE DOS

Allongé sur le dos, les genoux repliés. Placez une main sous le bas du dos et l’autre sur le ventre. Utilisez vos abdominaux pour soulever la tête et les épaules, sans écraser la main dans le creux lombaire. Tenez la posture 10 secondes avant de relâcher en respirant lentement.
Faites 3 séries de 10 répétitions.

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© Andrea Manzati

ABDOMINAUX LATÉRAUX

Allongez-vous sur le côté gauche, puis relevez le bassin et les genoux en vous appuyant sur votre avant bras et sur votre pied gauche. Respectez un alignement parfait. Maintenez la position 30 secondes en respirant lentement. Puis redescendez votre bassin près du sol et remontez-le lentement 5 fois de suite.
Faites une pause et répétez l’exercice côté droit. Faites 3 séries de chaque côté.

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© Andrea Manzati

ÉLASTIQUE AUTOUR DES CHEVILLES

Une bande élastique enroulée autour des chevilles. Vous êtes allongé sur le côté gauche. Pliez vos genoux à 90° derrière vous, levez progressivement la jambe droite vers le haut en gardant vos genoux écartés et votre bassin en place. Puis redescendez.
Faites de 8 à 12 répétitions avant de changer de côté (3 séries).

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© Andrea Manzati

MARCHE EN RÉSISTANCE

Enroulez une bande élastique autour des chevilles. Debout sur vos pieds écartés dans la largeur des épaules, fléchissez légèrement vos genoux en gardant un bon alignement hanches-genoux-pieds. Faites un pas vers le côté droit, lentement, puis suivez avec votre pied gauche.
Faites 8 pas à droite, puis 8 pas à gauche dans la même série. Répétez 8 fois.

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© Andrea Manzati

BALLON DE GYM ET ISCHIO-JAMBIERS

Allongez-vous sur le dos, les bras tendus de chaque côté, les pieds en repos sur un ballon de gym, puis soulevez vos hanches, votre dos et vos jambes afin qu’ils forment une ligne bien droite. Repliez vos genoux et faites rouler le ballon lentement vers vous, puis éloignez-le.
Faites 3 séries de 8 répétitions.

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© Andrea Manzati

ABDOMINAUX EN RÉSISTANCE

Enroulez une bande élastique au-dessus de vos genoux, allongez-vous sur le côté gauche. Repliez vos genoux derrière vous à 90°, puis soulevez votre bassin en vous appuyant sur votre avant-bras. Écartez et rapprochez vos genoux, en maintenant vos chevilles ensemble.
Faites 8 à 12 répétitions, puis changez de côté (3 séries).

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© Andrea Manzati

RÉSISTANCE SUR UNE JAMBE

Allongez-vous sur le dos avec vos genoux repliés. Tendez votre jambe gauche. Tout en vous appuyant sur votre pied droit, en restant bien gainé, soulevez alors vos hanches du sol afin d’aligner les épaules, le bassin et les genoux. Puis redescendez.
Faites 10 mouvements, puis changez de pied d’appui (2 séries).

Bien reprendre l’entraînement

Pour beaucoup d’entre nous, c’est une inconnue qui revient régulièrement au cours de la saison. Sur quelle base reprendre son entraînement ? Difficile de situer son niveau après une coupure subie ou volontaire. Si le test d’effort est encore la meilleure solution pour évaluer sa forme, il n’est pas toujours accessible. Restent donc les tests de terrain. Des séances type « Varneval » ou « Léger-Boucher », qui permettent de déterminer la vitesse maximale aérobie (VMA) et qui s’appuient sur le même principe : courir de plus en plus vite par paliers successifs, jusqu’à atteindre son maximum.

« Je ne suis pas favorable à ce type de tests, d’abord destinés à des coureurs qui se connaissent bien, or ce n’est pas le cas de tout le monde », explique Gilles Rocca, entraîneur de course hors stade. Ce type de test n’est pas toujours adapté, notamment aux débutants, qui ne connaissent pas leur intensité d’effort.« Ces coureurs n’iront sans doute pas jusqu’au bout de leur test et arrêteront avant leur maximum, sans savoir qu’ils pouvaient encore aller plus loin. » Les coureurs aguerris vous diront que pour se dépasser dans l’effort, il faut se connaître et savoir quand situer ses propres limites.

COURIR À LA SENSATION

En course à pied comme dans d’autres sports d’endurance, il n’y a pas que l’aspect physiologique qui compte. « L’aspect mental et la motivation jouent un grand rôle dans la performance », ajoute Gilles Rocca, qui suit tout au long de l’année le marcheur Yohann Diniz.« Pour tous ceux qui ne s’entraînent pas en club et ne bénéficient pas du suivi et du regard de l’entraîneur, il faut faire différemment, et plutôt s’en tenir à ses sensations en fonction de la durée d’effort. » En courant durant un certain temps, on peut obtenir une bonne indication du niveau, car « au bout d’un certain temps d’effort, le coureur va stabiliser sa vitesse. On aura alors une idée précise de la distance parcourue et de son allure maximale ». La méthode permet également de recueillir une indication sur une potentielle distance de prédilection. La solution est de répéter cette même séance test à différents moments de la préparation et de comparer l’évolution des distances parcourues.

Retrouvez une bonne alimentation !

© Shutterstock

Même si on a globalement tendance à manger plus léger en été, et notamment à faire la part belle aux fruits et légumes, on tombe souvent aussi dans certains travers, notamment en vacances, où l’on se relâche et on oublie les principes diététiques appliqués tout au long de l’année. En soi, rien de grave, à condition de remettre les pendules à l’heure à la rentrée et de repartir sur de bonnes bases.

DES REPAS À HEURES RÉGULIÈRES

On oublie le petit déjeuner en fin de matinée et les dîners tard dans la nuit… Avec la reprise, vous serez bien obligé de caler vos repas sur le rythme de vos journées, et c’est tant mieux ! Petit déjeuner, déjeuner, (possible) goûter, et dîner : prévoyez vos repas et conservez-les tous les jours à heures régulières. Pensez éventuellement aux en-cas et aux snacks de récupération lors de sorties longues.

UN DÉJEUNER DE SPORTIF

C’est le repas souvent négligé pendant les vacances, en raison de petits déjeuners tardifs et d’activités tout au long de la journée. Dès la rentrée, il faut redonner au déjeuner son rôle central dans l’alimentation. « Le déjeuner conditionne l’équilibre alimentaire, explique Gilles Dreux, responsable diététique du Carnac Thalasso & Spa Resort. Ce repas équilibré évitera la tentation du grignotage et permettra d’alléger le repas du soir, car les excès du dîner entraînent une prise de poids et limitent l’appétit pour le petit déjeuner. »

DU FAIT MAISON EN PRIORITÉ

Les plats tout préparés, bien que pratiques en vacances, sont très chargés en sel, graisses et additifs et pauvres en fibres, surtout si on les compare aux plats faits maison. « Donc on ressort les ustensiles de cuisine et on refait le plein de produits frais (fruits, légumes, poissons..) qui sont nutritionnellement beaucoup plus intéressants et vous permettront de combler un éventuel déficit en vitamines, minéraux et oligoéléments », conseille notre expert.

UNE DIÈTE SANS ALCOOL

L’été est fini, on zappe l’apéro et on troque le rosé frais contre un grand verre d’eau ! « La consommation d’alcool un peu trop fréquente a tendance à provoquer une forme d’encrassage de l’organisme, qui va avoir un impact négatif immédiat sur les performances sportives, explique ainsi notre expert. Une petite mise à l’eau sur quelques semaines va permettre de retrouver plus vite des bonnes sensations sportives. »

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Une bonne santé

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Alimentation

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