Indispensables, les compléments alimentaires ?

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On les trouve sous forme de comprimés, de gélules ou de tisanes. À en croire les fabricants, les compléments alimentaires offriraient tous les bienfaits. Relaxation en période de stress, affûtage ou performance sportive, il n’est pas facile d’y voir clair dans la jungle des étiquettes de produits décrits comme miraculeux.

Bien souvent, ces arguments d’étiquetage font mouche auprès de coureurs blessés ou en baisse de forme. « Les sportifs doivent savoir que la performance dépend en premier lieu de l’entraînement et d’une alimentation saine, car les compléments alimentaires ne peuvent pas remplacer une alimentation équilibrée, diversifiée et adaptée aux besoins de la pratique sportive », affirme d’emblée le Dr Gilbert Pérès, médecin physiologiste du sport, responsable du diplôme d’université de nutrition du sport à la faculté de médecine de la Pitié-Salpêtrière.

Tout simplement parce qu’ils ne sont pas prévus pour ça:« Ils répondent à un besoin bien spécifique pour compenser ponctuellement une insuffisance d’apport, mise en évidence par un médecin ou un diététicien », poursuit le spécialiste. Il faut donc absolument abandonner l’idée qu’en avalant des poignées de cachets concentrés en vitamines, minéraux ou oligoéléments, nous serions plus endurants ou plus rapides.

« Il y a aujourd’hui beaucoup de discussions autour des compléments alimentaires. Sur un plan sportif, en termes de performance, ils n’ont jamais fait la preuve d’une quelconque efficacité », juge le Dr Pérès, par ailleurs vice-président de la Société française de nutrition du sport. Un certain nombre de fabricants de compléments alimentaires s’appuie sur des études impossibles à vérifier, ou tout simplement inexistantes.

LE MARKETING DE LA VITAMINE

D’après l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA), une grande partie des messages publicitaires présents sur les étiquettes serait tout simplement faux. Sur 2.000 produits évalués, 90 % des allégations n’ont pu être démontrées, selon l’EFSA. Édifiant. Pour Michèle Rivasi, députée européenne (ELVV) et membre d’une commission sur la sécurité alimentaire, « les produits enregistrés comme compléments alimentaires profitent d’un vide juridique aberrant ». Les industriels classent leurs produits dans la catégorie du «dispositif médical », plutôt que dans celle des « compléments alimentaires ». Paradoxalement, cette classification « leur permet d’échapper aux études cliniques obligatoires pour prouver leur efficacité ». Ce qui n’empêche pas les industriels de proposer ensuite à la vente ces mêmes produits comme compléments alimentaires.

Selon cette eurodéputée, « l’EFSA devrait élargir les études cliniques obligatoires aux produits enregistrés dans la catégorie des dispositifs médicaux », ce qui pourrait empêcher les dérives. « Le problème est d’autant plus important avec les sportifs, s’insurge Michèle Rivasi. C’est un public captif, beaucoup plus sensible aux produits supposés naturels pouvant apporter un éventuel gain de performance ou de récupération. » Le marché des compléments alimentaires est donc un marché juteux, car les produits sont souvent coûteux. Un point de vue partagé par le Dr Menuet, médecin du sport spécialisé en nutrition du sport : « Internet via des sites peu scrupuleux, offre aujourd’hui la vente à domicile, avec des arguments qui collent aux attentes : l’annonce d’effets miraculeux.» Sans oublier les potentiels effets secondaires, jamais mentionnés sur les étiquettes.

ÉNERGIE ET RÉCUPÉRATION

Les gels énergétiques ou les gâteaux pour le sport restent néanmoins couramment utilisés par les sportifs, notamment lors des efforts de longue durée (type marathon), essentiellement pour leurs propriétés énergétiques. Ils peuvent en effet apporter le sucre nécessaire aux muscles lorsqu’il vient à manquer et que les réserves en glucides s’épuisent. Mais il faut garder à l’esprit que ces produits peuvent être facilement confectionnés « à la maison ».

En prenant, par exemple, un mélange d’eau et de jus de fruits, du sel, des abricots ou d’autres fruits secs, du miel ou des céréales. Ce n’est pas très compliqué à faire, et la recette affichera sans doute la même valeur énergétique que bien des produits vendus en magasins spécialisés. Mais pour les marathoniens et les sportifs d’endurance, la question se pose également en termes de transport et d’utilisation, car il est moins aisé de sortir son tupperware au 30e kilomètre que d’avaler un gel, « même si le gel ne va pas aider à la réhydratation, ce qui est le plus important dans ce type d’effort ».

En ce qui concerne la récupération, les choses sont sensiblement différentes. « Pour certains compléments, l’intérêt a été démontré, nuance le Dr Menuet. Des acides aminés comme l’ornithine et la citrulline permettent d’optimiser la reconstruction de la cellule musculaire qui a été broyée pendant l’effort. Ces acides aminés peuvent donc trouver leur place dans le conseil apporté à un sportif soumis à de grosses charges d’entraînement pour optimiser la récupération. » D’autres compléments à base de betterave rouge crue, de dérivés de blé ou de gelée royale (miel) peuvent aussi apporter des bénéfices en termes de récupération.

UN NÉCESSAIRE TRAVAIL DE PÉDAGOGIE

Aujourd’hui, le comportement du sportif a beaucoup changé. Il recherche un résultat rapide, comme dans beaucoup d’autres domaines. L’objectif principal est d’obtenir des effets immédiats sans prendre le temps d’écouter son corps et de réfléchir à son sport. « Le sportif consent moins à mettre en place une démarche sérieuse sur le contenu de son assiette. On est dans le même constat que le cycliste à qui on n’apprend pas à écouter son corps. En revanche, on va lui parler de watts, de capteurs de puissance…», analyse le Dr Menuet.

« C’est tout un travail de pédagogie qui reste à entreprendre, constate le Dr Pérès. On économise sur les fruits et légumes en se rabattant sur les compléments alimentaires. Or, les produits naturels sont mieux assimilés par l’organisme. Il faut adopter une alimentation équilibrée, diversifiée et peu transformée pour préserver le plus de nutriments essentiels dans son assiette. »

La nutrition sportive est un domaine pointu qui demande une connaissance du sport et de l’athlète, et qui, selon le Dr Menuet, « n’a rien à voir avec la diététique d’une personne sédentaire car les mécanismes physiologiques, biologiques et hormonaux qui entrent en jeu sont complexes et relèvent d’une connaissance et d’une expérience spécifiques ». Gare aussi à l’automédication, car mal consommés, les compléments alimentaires peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé et mener l’athlète à un dopage involontaire.

Je me drogue, si, si

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Personne n’est à l’abri. Méfiez-vous, sans même que vous vous en rendiez compte, cela peut vous tomber dessus. Sournoisement, sans prévenir, alors que l’on se croit loin de tout ça.

On commence par une petite dose et puis on l’augmente. Toujours un peu plus. Et quand on prend conscience du problème, il est déjà trop tard. Je me suis fait avoir. Et pourtant, je n’avais aucune raison d’être sur mes gardes. Moi, le footeux gardien de but qui arrivais volontairement en retard aux entraînements pour éviter de courir les trois tours de terrain en échauffement, comment aurais-je pu imaginer qu’un jour je me retrouverais au départ de courses comme le Marathon des Sables, la Diagonale des Fous, l’UTMB et quelques autres plaisanteries de ce genre ?

Tout commence par un pari, ou un défi personnel, je ne sais plus trop. Et si je faisais le Paris-Versailles ? Seize kilomètres ? Même pas peur. Je me souviens encore du jour où autour de mon terrain de foot au fin fond de la Champagne dont j’avais précisément mesuré la longueur (90m) et la largeur (45m), j’avais réussi à faire 30 tours sans m’arrêter et sans couper dans les coins. Un « half Paris-Versailles », examen de passage réussi pour valider ce qui m’apparaissait alors comme une aventure. La côte des Gardes de Meudon et cette interminable ligne droite d’arrivée en faux-plat et au bout l’envie d’aller voir un peu plus loin. Deux ou trois semaines pour se remettre et on se retrouve au départ des 20km de Paris – parenthèse : à l’époque, pas besoin de s’inscrire six mois à l’avance pour avoir un dossard. Six mois plus tard, j’étais sur les Champs-Elysées, dossard du Marathon de Paris sur le torse. Troisième course de ma vie, troisième perfusion d’adrénaline et 3h58’59’’ plus tard la sensation de faire partie du clan des « vrais » coureurs à pied. Marathonien ! ça en jette non ?

Illustration de N. Buchanan
© N. Buchanan

Après, c’est un peu la spirale que certains connaissent bien. On se met à acheter des magazines spécialisés, à regarder des vidéos sur le net et à guetter le moindre reportage sur une des nombreuses courses dans le monde qui se revendiquent comme « la-course-la-plus-dure-du-monde » justement. On croise ceux que l’on croit alors être devenus des surhommes, on les envie presque quand on voit les gros plans sur leurs ampoules et qu’on les voit grimacer de douleur. Et s’ils se mettent à pleurer ou à crier, c’est carrément l’extase. Bref, j’avais mis le doigt de pied dans l’engrenage et je n’étais pas prêt d’en sortir. Découverte de l’ultra qui ne portait pas encore ce nom. Sparnatrail, 6000D, Ultra 6000D, Diagonale des Fous, toujours plus long, toujours plus dur. Toujours plus de ces courbatures qui vous font vous sentir vivant. Et voilà comment on se retrouve sur la place de l’église à Chamonix pour l’UTMB, avec Vangelis dans les tympans et le Mont-Blanc en fond d’écran. Cette année-là, en 2010, la météo a décidé d’abréger la balade. À peine quelques heures d’évasion dans la montagne. Même pas le temps de souffrir, même pas le temps d’entrer dans cette autre dimension bien connue des coureurs d’ultra où le cœur et les tripes prennent le relais du physique. Une dimension avec en plus des montagnes à gravir et à descendre, de véritables tempêtes cérébrales à traverser avant de retrouver la quiétude recherchée.

Histoire de se diversifier, je n’ai bien évidemment pas pu résister à la tentation triathlon Ironman : 3,8km de natation, 180km de vélo et un marathon pour nous achever. Elle est pas belle la vie ? Sur Youtube, j’ai revu les images de Julie Moss, sur la course d’Hawaï en 1982, titubant sur les derniers mètres avant de franchir la ligne d’arrivée à quatre pattes. Elle rampait. Je l’enviais. C’est fou. On m’avait dit « tu verras, c’est surtout du mental ». Alors forcément, je ne me suis jamais trop entraîné. Même pas 2000km de vélo dans l’année avant de me lancer sur un Ironman, une diététique où le BigMac tenait une part au moins aussi important que les concombres et carottes râpées, mais puisque c’est le mental qui compte, autant se faire plaisir. Le plus incroyable, c’est que ça a marché. Les tee-shirts et les médailles de finishers se sont empilés dans les tiroirs. Alors pourquoi ? Pourquoi glisser peu à peu vers cette démesure ? Je me suis souvent posé la question. Y répondre par le traditionnel « repousser mes limites » serait sans doute un peu simple voire même simpliste et malhonnête.

Il faut (se) l’avouer, le regard des autres est gratifiant. Glisser dans une conversation que l’on a couru le Marathon des Sables ou l’UTMB fait toujours son effet auprès d’un public averti. Et pour les publics moins avertis, il suffit de décrire la distance, le dénivelé ou le temps passé à courir – du moins à avancer – non stop, sans oublier d’ajouter « une des courses les plus dures du monde », pour voir jaillir la petite lumière d’admiration dans le regard de l’auditoire. De quoi faire frétiller l’ego. Sans être médecin, l’histoire de la sécrétion d’endomorphines est sans doute aussi une réalité. Et puis peut-être est-ce aussi le moyen de se prouver quelque chose ou de prouver à d’autres. Un étudiant en psychologie se régalerait probablement à faire une thèse sur les motivations des coureurs d’ultra. Si vous avez des infos, envoyez-moi la copie.

Aujourd’hui, les années ont passé, mon corps a vieilli et me fait chaque jour sentir un peu plus violemment que ma philosophie du « plutôt la démesure à la demi-mesure », n’est pas sans conséquence. Mais je rêve encore de l’Otillo, cette épreuve disputée dans l’archipel de Stockholm où les participants alternent course à pied et natation. Je rêve encore d’extrême du côté du triathlon avec des mythes comme le Norseman ou le Swissman. Je continue de m’émerveiller à chaque fois que je regarde l’Intérieur Sport diffusé sur Canal + consacré à la Barkley (pas de site web sur cette épreuve, désolé). Mais j’ai aussi compris que ce n’est pas toujours la taille qui compte ; que le nombre de kilomètres et l’accumulation de dénivelé ne sont pas forcément proportionnels au plaisir ressenti sur la ligne d’arrivée.

Même si la souffrance est devenue un argument de vente sur le mode « venez chez nous, vous allez en baver », certains organisateurs sont restés fidèles aux vieilles valeurs de convivialité, de plaisir. Grâce leur soit rendue. Il n’existe pas de petites ou de grandes courses, il n’y a pas forcément besoin d’en avoir bavé pour être un – vrai – coureur heureux. J’ai fini par le comprendre et l’admettre. Peut-être la maturité. A 46 ans, il était temps.

4 astuces pour débuter la course

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1. Tenir la distance

Si vous avez du mal à tenir le kilométrage que vous vous êtes imposé (même si ce n’est que 5 kilomètres), divisez le parcours en plusieurs parties et restez concentré sur chaque partie (au lieu de penser à l’arrivée… très lointaine).

2. Rester connecté

Forums, blogs, sites de course à pied… Surfez et trouvez sur le Net de quoi alimenter votre motivation en échangeant avec les autres. Vous n’êtes pas adepte de la Toile ? Tenez un journal ! Sorties, distances, ressentis : en notant toutes vos impressions et caractéristiques à chaque entraînement, vous serez moins enclin à les zapper.

3. S’inscrire à la course

Si vous voulez tenir tout l’automne, pourquoi ne pas programmer une course en fin d’année ? Il y a de nombreuses corridas en décembre, des courses festives de 5 et 10 kilomètres. Pour un objectif plus poussé (battre un record personnel, participer à un premier marathon…), prévoyez une course au printemps.

4. Se renouveler

Le même parcours à chaque entraînement ? Il y a de quoi lasser, même pour les plus motivés. Dès les premières semaines qui suivent la reprise, pensez à alterner les parcours, leur distance, leur difficulté (avec côtes ou pas). Vous pouvez aussi varier les terrains.

Une journée parfaite pour un coureur au top !

Une journée bien organisée peut ainsi vous permettre d’être plus performant lors de vos sorties. Bien sûr, il ne s’agit pas ici de chambouler complètement votre planning, mais en suivant ces quelques pistes et en vous adaptant au rythme chronobiologique quand vous le pouvez, vous pourriez noter une différence quand vous enfilez les baskets.

6H RÉVEIL MATINAL

Vous voulez perdre du poids ? Levez-vous tôt… et partez courir, avant même de petit-déjeuner. Une étude publiée dans le Journal of Physiology montre ainsi que les footings matinaux à jeun permettent de brûler plus de calories. Certaines études ont également mis en avant que les personnes qui naturellement se levaient plus tôt, avaient tendance à avoir une hygiène de vie plus saine, notamment à pratiquer plus d’exercices et à avoir une alimentation plus équilibrée et plus diététique que les lève-tard.

6H05 RÉHYDRATEZ-VOUS

La nuit, l’organisme voit ses réserves en eau baisser, car on continue de respirer (et d’expirer de la vapeur d’eau, par exemple) et on régule sa température corporelle, mais sans boire. Il est donc primordial de boire un grand verre d’eau au réveil pour se réhydrater correctement.

6H15 SÉANCE MASSAGE

Peu importe le moment de la journée où vous avez prévu de courir, un massage au saut du lit est une bénédiction pour les muscles. Simple à utiliser, le rouleau de massage permet de détendre les muscles superficiels et de dénouer les tensions musculaires tout en stimulant les muscles profonds. « C’est important pour booster la performance », explique David Reavy, physiothérapeute américain.
– Un entraînement en fin de journée ? Accordez-vous une seconde séance massage juste avant.

6H30 SÉANCE MUSCULATION

Soulever des poids le matin pourrait avoir une répercussion sur les entraînements de la fin de journée. C’est en tout cas ce que suggère une étude publiée dans le Journal of Science and Medecine in Sport qui montre que les athlètes qui font un peu de musculation le matin augmentent leur vitesse en sprint l’après-midi. À condition de ne pas trop charger les poids.

7H PETIT-DÉJEUNER

Dans l’heure qui suit la séance, rechargez les batteries et réhydratez-vous. Un petit déjeuner complet doit comporter impérativement une portion de protéines (pour la construction musculaire) et des glucides complexes (pour les stocks de glycogène).

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© Mark Matcho

9H30 MARCHE ACTIVE

Si vous avez une activité sédentaire, prenez l’habitude de vous lever régulièrement pour marcher pendant quelques minutes. Plusieurs études concordantes ont ainsi mis en évidence que la position assise prolongée était la principale cause de maladies graves (diabète, problèmes cardio-vasculaires…) quelle que soit l’intensité de la pratique sportive à côté.

10H30 EN-CAS

Autant on peut courir le matin à jeun avant le petit déjeuner si la sortie n’est pas trop longue. Autant il est préférable d’avaler un en-cas dans la matinée si l’entraînement a lieu pendant la pause déjeuner ou en début d’après-midi. Comptez 200 à 400 kcal et évitez les aliments riches en graisses et en fibres (crampes d’estomac pendant l’effort).

12H30 PAUSE DÉJEUNER

C’est l’heure de déjeuner et vous avez passé la matinée en réunion ? Prenez le temps de vous dérouiller complètement avant la suite de la journée. L’idée ? Prendre 5 minutes pour vous échauffer comme si vous alliez courir : petites foulées, déroulements d’épaules, levées de genoux, talons-fesses…

14H SIESTE

D’après le Journal of Sports Science, une sieste permettrait d’être plus alerte et plus rapide en fin de journée. De son côté, l’INPES (Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé) rappelle que pour être efficace, la sieste doit être courte (de 10 à 30 min) et se faire dans un endroit calme (fermez la porte de votre bureau) entre 12h et 15h, quand « la vigilance de l’organisme baisse naturellement ».

15H30 REGAIN D’ÉNERGIE

Vous n’avez pas pu faire de sieste ? Ne laissez pas l’après-midi grignoter vos dernières forces et ruiner votre entraînement de fin de journée : buvez un café ! Des chercheurs anglais ont étudié l’effet de la caféine sur un groupe de cyclistes. Résultat ? Ceux qui avaient bu un café 1h avant l’entraînement boostaient leur performance de près de 5 % comparativement à ceux qui avaient bu seulement un déca !

17H TRAVAIL DE VITESSE

Une séance de fractionné ? Placez-la plutôt en fin de journée. Des chercheurs tunisiens ont montré que les sportifs qui travaillaient la vitesse étaient plus rapides à 17h que le matin à 7h. Ce serait en partie grâce aux fibres musculaires, plus flexibles en fin de journée.

18H RAFRAÎCHISSEMENTS !

L’entraînement a été difficile ? Vous sentez vos muscles et articulations endoloris ? Vous avez une douleur plus ciblée mais bénigne ? Le froid est votre allié. Appliquez de la glace ou prenez un bain/une douche le plus froid possible dans les 15-20 min qui suivent la séance.

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© Mark Matcho

19H MASSAGE DU SOIR

Une étude menée par une université de l’Ohio aux États-Unis montre que les massages réalisés juste après l’entraînement ont plus d’effets bénéfiques sur les muscles que s’ils ont lieu 1 ou 2 jours après. Le massage du soir est aussi intéressant parce qu’il favorise le retour au calme après la journée et met ainsi dans de bonnes dispositions pour bénéficier d’un sommeil réparateur.

21H EXTINCTION DES FEUX

Vous avez une course prévue le lendemain ? Un record à battre ? Couchez-vous plus tôt. Une étude américaine montre que dormir plus qu’à l’accoutumée (une dizaine d’heures) boosterait les performances du lendemain.

Clément Gass, coureur non-voyant

Découvrez notre reportage qui lui est consacré, en version plus longue et plus détaillée. Cette fois-ci, le jeune homme s’est attaqué à un trail avec un système GPS révolutionnaire et sa canne, sans assistance humaine.

Images de Philippe Vogel et Joseph Pasquier

Bien gérer son budget running

© Ian Coble

Pour Samir Baala, coach sportif et plusieurs fois champion de France de marathon, investir de l’argent en plus n’est pas forcément un mauvais calcul, « bien au contraire, c’est une mise gagnante pour atteindre plus rapidement ses objectifs, tout en évitant les pépins ». En course à pied comme dans la finance, investir intelligemment peut vous permettre d’engranger de jolis bénéfices. Voici donc quelques idées simples pour faire fructifier votre capital running.

Budget running
© Thomas MacDonald

Légende : € Peu cher / €€ Accessible / €€€ Budget à prévoir

€ SITE DE PARTAGE ET APPLIS GPS

Qu’ils se nomment Strava (www.strava.com) ou Runtastic (www.runtastic. com/fr), les sites de partage de performances séduisent aujourd’hui des millions de sportifs. « C’est comme se défier virtuellement, mais avec des séances ou des compétitions bien réelles », explique Thierry, coureur parisien et utilisateur de Strava. Vous pouvez aussi suivre et analyser plus finement votre progression. Le principe est simple : enregistrez vos sorties et vos courses et partagez-les. Puis défiez la communauté. Course, vélo, triathlon… Les bénéfices sont garantis.
Investissement : 6 €/mois (offre premium)

€€ POIDS, BALLON ET TAPIS DE GYM

« La souplesse, le gainage, le renforcement musculaire sur le haut du corps sont essentiels pour les coureurs, mais malheureusement ils sont souvent laissés de côté », explique Olivier Gaillard, coach sportif et entraîneur de course hors stade. Poids légers, tapis ou ballon de gym peuvent s’avérer aussi utiles que votre paire de running. Un bon gainage et une posture équilibrée restant de toute façon un gage de réussite et de performance, peu importe son niveau.
Investissement : 20 à 100 €

€€ INSCRIPTION À UNE COURSE

Les coureurs ont toujours tendance à vouloir suivre un objectif. Que ce soit pour perdre du poids ou tout simplement améliorer leur forme physique. Mais rien ne vaudra jamais un dossard pour se motiver et se fixer un but. En vous inscrivant à une compétition, vous « officialisez » votre volonté de courir et d’atteindre un objectif. Pour certains coureurs, c’est essentiel. À vous de trouver la bonne course, celle susceptible de vous procurer la plus grande satisfaction possible.
Investissement : 10 à 300 €

€€€ LE CLUB

C’est encore le meilleur moyen de rencontrer des coureurs et de profiter d’une ambiance unique. Vous ne vous entraînez jamais seul et vous profitez des conseils d’un entraîneur diplômé. Et accessoirement de séances taillées sur mesure. Vous allez progresser et surtout approfondir votre sport.
Investissement : 100 à 200 € l’année (avec licence FFA)

€€€ LE COACH

C’est sans doute la meilleure solution pour être certain de progresser et d’atteindre son objectif quel qu’il soit. « Nous définissons d’abord un but à atteindre en fonction de la motivation du coureur, avant de prévoir un programme sur mesure, adapté aux contraintes et au niveau de forme », explique notre coach maison, Samir Baala. Un coach spécialisé en course à pied vous accompagnera à tous les niveaux.
Investissement : 30 à 60 € la séance.

Souriez, vous courez !

© Kagan McLeod

VOUS COUREZ LES JOURS OÙ RIEN NE VA

Vous courez quand vous avez besoin d’évacuer le stress, vous courez quand vous êtes en colère ? Très bien. La course est un excellent moyen d’évacuer et de décompresser. Mieux, elle vous rend heureux. Mais si elle peut faire office de parfait exutoire, c’est un peu dommage de la réduire à cela. Et si on prenait le problème à l’envers ? Si on vous disait que non seulement courir est tout bénef’ pour votre moral, mais aussi qu’être heureux vous permet de mieux courir…
Intéressant, non ? Jean-Paul Pes, auteur du Bonheur de courir : se réaliser par la course à pied (éditions Jouvence), rappelle que « la route et l’état d’esprit dans lequel on la parcourt sont plus importants que le but ; qu’il faut courir, comme dans la vie, émerveillé ». Comment ? En cultivant une certaine approche du bonheur par la course, mais aussi dans la vie de tous les jours. Essayez de suivre ces quelques pistes et vous verrez que vos entraînements n’en seront que plus profitables.

BIEN MANGER

Bien manger est important pour bien courir. Mais les aliments ont aussi une incidence sur notre moral. Le docteur David Servan-Schreiber, chercheur en neurosciences cognitives et auteur de Guérir le stress, l’anxiété et la dépression sans médicaments ni psychanalyse (éditions Pocket), rappelle ainsi que les oméga-3 n’ont pas leur pareil pour réguler l’humeur et l’équilibre émotionnel. De même que les aliments riches en fer, en magnésium, en vitamines B12 ou D. Au menu des coureurs heureux ? Cerises, huîtres, champignons, chocolat noir, épinards…

DORMIR

Difficile de se sentir bien pendant l’entraînement si on est exténué ! Même si les besoins en sommeil (7 à 8 h chez la majorité des gens) varient d’un individu à l’autre, un manque de sommeil peut avoir des répercussions directes sur le moral. Une étude publiée dans la revue Cognitive Therapy and Research établit un lien direct entre l’heure du coucher, le temps de sommeil et le moral.

RESPIRER PAR LE VENTRE

Pratiquée par les adeptes du yoga, la respiration abdominale est connue pour calmer et libérer l’esprit autant que le corps. Comment faire ? Posez une main sur le ventre, inspirez lentement puis expirez tout aussi lentement en creusant le ventre.

ÉCOUTER DE LA MUSIQUE

C’est bien connu, la musique adoucit les mœurs. Mais pas seulement. Plusieurs études ont montré que les coureurs qui écoutaient de la musique pendant l’effort ressentaient moins la douleur, se sentaient moins fatigués et étaient du coup plus performants que ceux
qui n’en écoutaient pas.

SE RÉPÉTER DES MANTRAS

C’est un peu le pouvoir de la pensée positive. Si vous éliminez les pensées négatives (« je n’en vois pas le bout, je vais m’arrêter, je m’ennuie… ») au profit de pensées positives (« j’ai déjà fait du chemin, je suis fier de moi, je vais y arriver… »), vous mettrez immédiatement votre esprit (et donc votre corps) dans de meilleures dispositions. Trouvez vos mantras (« je suis fort, c’est cool, je gère… ») et répétez-les dès le début de la course.

DISCUTER AVEC LES AUTRES COUREURS

Vous aimez courir ? Dites-le ! Notamment aux autres coureurs ! Avant une course, par exemple, cela permet de ne pas se focaliser sur soi et son propre stress, et donc de se sentir mieux. Par ailleurs, si les encouragements reçus sont de bons moyens de garder le moral, les études ont montré qu’encourager les autres était aussi une bonne source de satisfaction… De quoi avoir envie de sourire !

SE RÉCOMPENSER

Attention, il ne s’agit pas nécessairement de récompenses matérielles. Au contraire. Il s’agirait plutôt de trouver des sources de plaisir supplémentaires, liées à la pratique de la course à pied. Car le plaisir joue indiscutablement sur le sentiment de bien-être et sur le moral. Des exemples ? Une sortie entre amis juste pour le fun, un bon massage après un entraînement difficile…

(RE)DÉCOUVRIR LA NATURE

La nature a un effet bénéfique sur le moral, car c’est un environnement apaisant, qui libère des tensions. Une étude menée par l’université Rutgers, aux États-Unis, a montré que les personnes qui recevaient des fleurs avaient un meilleur moral dans les 3 jours qui suivaient. Une autre étude a montré que le simple fait de contempler de l’eau avait un effet calmant. Prendre le soleil (avec protection) est aussi excellent pour le moral. Conclusion ? Vous oubliez le tapis de course et vous vous mettez au trail !

Le guide du parfait supporter

© Leif Parsons

AVANT LA COURSE

BIEN REPÉRER LA COURSE

D’un point à un autre
La course commence à un point A et se termine à un point B. C’est le cas par exemple du marathon de Vannes, en Bretagne. Il fait partie des plus anciens marathons français. Le marathon de Paris, qui a eu lieu au mois d’avril, rentre aussi dans cette catégorie, avec un départ de la plus belle avenue du monde, les Champs-Élysées, pour une arrivée avenue Foch.

Aller-retour
La course commence dans une direction et revient à son point de départ, en empruntant le même parcours en sens inverse.

La boucle
Le départ et l’arrivée sont en général au même endroit : le parcours forme une grande boucle, ou deux (comme celui de La Rochelle). 

supporter

LE JOUR DE LA COURSE

REPÉREZ LES ENDROITS STRATÉGIQUES
C’est surtout vrai pour les petites courses. Trouver le bon village, la zone du départ ou les dossards relève parfois du jeu de piste. Certes, les courses sont généralement bien indiquées, mais il peut arriver de tourner assez longtemps avant d’arriver au départ.

LA CONSIGNE
Puisque vous serez (de fait) chargé de l’intendance, l’endroit est forcément stratégique. Beaucoup de courses proposent une consigne à bagages, un endroit surveillé où votre coureur pourra déposer son sac avant de prendre le départ. C’est un service utile (voire déterminant), car il vous permet de déposer d’éventuels vêtements chauds juste avant le départ, ou bien des affaires de toilette, et de les retrouver à l’arrivée. Certaines épreuves proposent même un service de transport de sacs, si l’arrivée diffère du départ.

CONSEILS ÉLÉMENTAIRES
Perdre vos clés d’hôtel ou votre carte bleue peut réellement gâcher la fête. Vérifiez bien les sacs et toutes les fermetures. Prévoyez des doubles, utilisez éventuellement un cadenas et conservez la clé en lieu sûr. Marquez très clairement votre sac et inscrivez sur une étiquette votre nom, un numéro de téléphone et votre numéro de dossard.

PENDANT LA COURSE

Placé derrière les barrières, vous allez profiter du spectacle et surtout encourager votre champion. N’oubliez pas qu’il compte sur vous et qu’inconsciemment ça fait toujours plaisir d’être applaudi durant un effort. En tant que responsable du comité de soutien, votre responsabilité est importante. Faites-vous voir (et entendre) mais ne soyez pas trop voyant.

À faire
Applaudissez chaleureusement, criez, hurlez. Exprimez votre fierté ! Pensez à vos pancartes avec le nom du coureur, et n’oubliez pas les ballons. Prévoyez même les confettis, ça fait toujours plaisir un jour de fête (surtout trempé de sueur après 30 bornes de course…). Sur les pancartes, soyez bref, et soyez drôle mais pas lourd. Et n’hésitez pas à donner de la voix : « Ils sont pas fatigués, ils sont pas fatigués… », à répéter, encore et encore.

À ne pas faire
Ne restez pas figé, encouragez chaleureusement votre coureur. Les courses sont avant tout une fête, alors profitez-en. Inutile d’écrire au stylo-bille sur un grand panneau blanc, utilisez plutôt un gros marqueur ou carrément de la peinture. N’inscrivez pas des slogans impossibles à lire ou trop longs. Ne criez pas à votre coureur qu’il est en retard sur son objectif (grave erreur, sanction possible à l’arrivée).

SPECTATEUR, RESTEZ PRO !

  • Utilisez une pancarte, un marqueur permanent, de la colle ou des paillettes, pour fabriquer un panneau pouvant être lu facilement à une distance d’au moins 30 m.
  • Personnalisez votre panneau.
  • Il est plus facile de suivre votre coureur sur un marathon faisant un aller-retour ou une boucle. Essayez de trouver des points de passage qui vous permettent de vous déplacer vite.
  • Faites une liste des phrases d’encouragement personnalisées à crier dans la foule (et pas difficiles à comprendre, SVP : on ne peut pas penser et courir en même temps).
  • Pensez aussi à immortaliser ce moment historique. Il faudra prendre un cliché d’un sujet en mouvement (parfois rapide). Alors exercez-vous à l’avance.
  • Entraînez-vous à faire du surplace durant un long moment, et prévoyez tout l’équipement nécessaire.

SACHEZ DÉCODER LES BONS GESTES

  • Un poing unique levé au ciel : un geste assez volontaire avec une signification précise (très personnelle).
  • Les deux bras levés : signe de triomphe et de réussite (vous pouvez souffler).
  • Le doigt pointé vers son partenaire de course : il l’a fait.
  • Le V de la victoire : tout le monde comprend.
  • Les deux mains sur le visage : satisfaction, joie et incrédulité face à la réussite d’un tel défi.
  • La tête baissée : généralement le coureur est déçu de sa performance (attention danger, soyez concentré et attentif).
  • Le visage grimaçant : inutile de vous faire un dessin, n’insistez pas et laissez-le parler.
  • Le geste incompréhensible et multiple : sans doute votre coureur est-il encore en forme (bravo).
  • Le baiser sur le bitume : réservé au vainqueur (ou au pape).

L’APRÈS-COURSE

BIEN UTILISER LA COUVERTURE DE SURVIE
Sur les grands marathons internationaux, les bénévoles donnent généralement une couverture de survie en « Mylar » à l’arrivée. Ces couvertures très légères et dorées ont un côté argent et un côté or (à placer toujours vers l’extérieur).

1 : Façon robe

Enroulez tout simplement la couverture autour de vous, sous vos bras (utile pour se déshabiller en public).

2 : Le style jupette
Moins fréquent, mais plus élégant. Voilà une bonne option si votre torse est relativement chaud et que vos jambes sont frigorifiées. Ou si vous avez subi un petit accident de parcours.

3 : Façon cape
De loin la méthode la plus populaire. Il vous suffit de draper la couverture sur vos épaules, et de rabattre les deux coins avant devant vous en les tenant avec une main.

4 : En turban
Nous n’avons jamais réellement croisé d’exemples sur de vraies courses. Mais pourquoi pas, le style est à étudier.

SACHEZ RESTER DIGNE (PARFOIS)
Certains pensent qu’il est suffisant de porter sa médaille de finisher et de se pavaner le long du parcours en regardant les autres coureurs. Votre champion a eu sa médaille (peu importe le temps), il a bien le droit de la montrer et d’en faire profiter les autres (y compris les moins rapides). Sachez toutefois rappeler aimablement votre champion à l’ordre si le style est trop voyant (notamment avec la couverture de survie).

UN BRIN DE TOILETTE
Il est tout à fait possible de se débarbouiller après la course ; pour certains, c’est même indispensable. Vous pouvez oublier la salle de bains privative, mais votre coureur pourra tout de même faire un brin de toilette. Si par malheur rien n’a été prévu, alors abritez-le derrière une portière ou autre chose. Il pourra utiliser une bouteille ou des lingettes pour bébé pour faire une première toilette en attendant la chambre d’hôtel. Restez pro jusqu’au bout, et profitez-en pour lui rappeler d’enfiler des vêtements secs et propres.

Apprenez à parler compétiteur

© Matthew Reamer

Vous allez rencontrer beaucoup de coureurs et découvrir une ambiance unique. Pour mettre toutes les chances de votre côté, voici quelques définitions utiles pour décrypter le langage codé de la compétition.

DOSSARD (OU BIB NUMBER)

C’est votre numéro de course personnel et unique qui vous sera attribué et qui vous permettra d’être classé à l’arrivée. Il s’attache avec des épingles à nourrice (la plupart des courses en fournissent), mais il existe aujourd’hui des clips en plastique aussi efficaces et qui abîment moins nos précieux T-shirts techniques.

PAQUET DE COURSE

Sur certaines courses, au moment du retrait de dossard, on vous donne également un T-shirt et quelques gadgets (barres énergétiques, boisson, objets divers), le tout dans un sac en tissu. Notre conseil : conservez bien le sac. Il est idéal pour transporter ses baskets.

EXPO

Sur les plus grosses courses, des expositions peuvent être organisées. Vous y trouverez tout ce qu’il faut pour courir (et même plus), à des prix bien souvent plus attractifs. Ne faites surtout pas l’erreur de vous équiper avec du matériel non testé à l’entraînement pour votre première course, mais rien ne vous empêche de faire le plein de bonnes affaires. Les expos sont aussi l’endroit idéal pour récupérer des échantillons gratuits (gels, crèmes) toujours utiles dans un sac de course.

SAS DE DÉPART

Sur les courses qui attirent beaucoup de coureurs, les organisateurs prévoient des sas attitrés. Il s’agit de zones spécifiques situées sur la ligne de départ. Les coureurs les choisissent en fonction du chrono qu’ils estiment faire. Les plus rapides partiront donc devant, les coureurs sans objectif particulier plutôt derrière. L’affectation dans les sas se fait lors de l’inscription.

PUCE DE CHRONOMÉTRAGE

C’est l’indispensable bout de plastique de quelques grammes que l’on fixe aux lacets de ses chaussures (ou intégré dans le dossard). Il contient la puce électronique qui permettra d’enregistrer automatiquement vos temps de passage. À chaque distance importante (5 km, 10 km, semi…), vous passerez sur un tapis et vous entendrez un bip caractéristique. Le signal que votre passage a été enregistré. Ce système est infaillible et permet d’éviter la triche.

SAC DE COURSE

Certaines courses (les ultratrails, notamment) vous autorisent à préparer un sac de rechange à récupérer sur une étape ou à la fin de la course. Profitez-en pour y mettre des affaires propres et sèches, votre alimentation ou vos affaires de douche. Bref, tout ce qui vous sera utile pendant ou après la course.

FERMETURE DES ROUTES

Sur les gros marathons par exemple, les rues sont évidemment interdites à la circulation pour éviter les accidents. Mais la majorité des courses (10 km, semi-marathon…) peuvent avoir lieu en partie sur routes ouvertes. Même si les organisateurs essaient généralement de faire passer les coureurs par des zones interdites à la circulation, restez vigilant.

SAS D’ARRIVÉE

Une fois la ligne passée, la course se poursuit sur quelques centaines de mètres. Ce sas permet d’éviter les embouteillages à l’arrivée, les coureurs continuent ainsi à marcher un certain temps afin d' »étirer » le flux des coureurs qui passent la ligne et donc d’éviter les bouchons.

Semi-marathon de Boulogne-Billancourt

Pour réussir au mieux votre course, Runner’s World vous propose de (re)découvrir le tracé en compagnie du coach Olivier Gaillard.

LE DÉPART

Un premier kilomètre plutôt plat, voire en faux plat, descendant jusqu’au quai du Point-du-Jour.

LE CONSEIL DU COACH
« Le premier kilomètre est à bien gérer, notamment pour éviter un départ trop rapide dû à l’excitation, la foule, un faux plat légèrement descendant … Il faut se sentir facile, l’allure ne doit pas être forcée, le coureur essaie de se mettre dans son rythme objectif le plus rapidement possible. »

LES 5 PREMIERS KILOMÈTRES

Pas de difficulté majeure, le parcours empruntant les quais de Seine avec un passage sous le pont de Billancourt et le pont de Sèvres côté Seine.

LE CONSEIL DU COACH
« Le premier quart de course ne présente pas de difficulté majeure, le coureur peut et doit prendre son rythme en essayant d’être le plus régulier possible. Ne pas chercher
à gagner du temps ici, les secondes gagnées pouvant se payer en minutes à l’arrivée. »

PREMIER RAVITAILLEMENT

Passage sous le pont de Saint-Cloud, puis ravitaillement du kilomètre 5 situé à 5,6 km juste en sortie du tunnel après la montée.

LE CONSEIL DU COACH
« Il ne faut rater aucun ravitaillement, y compris le premier, celui du kilomètre 5. Deux gorgées d’eau suffisent, une hydratation régulière et en petites quantités pourra éviter les problèmes de crampes en fin de course. »

La montée vers le Bois de Boulogne, la première grosse difficulté de la course
La montée vers le Bois de Boulogne, la première difficulté de la course

PASSAGE AU 10E KILOMÈTRE

Parcours plat jusqu’au kilomètre 10 et l’avenue de l’Hippodrome de Longchamp avant d’aborder la première forte difficulté à l’entrée du Bois de Boulogne: la plus importante montée juste avant le ravitaillement du kilomètre 10, puis faux plat montant jusqu’au kilomètre 11.

LE CONSEIL DU COACH
« C’est un premier moment clé à gérer. La course commence seulement ici, les 10 premiers kilomètres doivent avoir été gérés assez facilement, sans difficulté. Un bon faux plat débute 200 mètres avant le kilomètre 10 et se poursuit ensuite plus légèrement pendant quelques hectomètres. Il faut encaisser cette difficulté: diminuer le rythme de course, mettre un peu plus de fréquence dans la foulée, essayer d’éviter tout emballement de la fréquence cardiaque. Ne pas oublier le ravitaillement du kilomètre 10. Deux gorgées d’eau et peut-être un petit apport glucidique (pâte de fruit, gel…). »

JUSQU’AU 13E KILOMÈTRE

Parcours plat sans difficulté, voire rapide car il descend légèrement jusqu’au kilomètre 13 situé juste avant le carrefour des Anciens Combattants.

LE CONSEIL DU COACH
« La partie en faux plat descendant qui revient sur les quais permet de regagner naturellement les quelques secondes perdues dans le faux plat montant du kilomètre 10. Il ne faut malgré tout pas chercher à forcer l’allure: la foulée s’allonge naturellement, il faut se « laisser aller » dans la pente avec une attitude de course vers l’avant, et chercher à bien se relâcher au niveau du haut du corps. »

RAVITAILLEMENT DU 15E KILOMÈTRE

Parcours plat sans difficulté jusqu’au ravitaillement du kilomètre 15, puis passage sous le pont de Saint-Cloud côté Boulogne avec un relief qui descend sous le pont puis remonte à la sortie.

LE CONSEIL DU COACH
« Les kilomètres 15-16 sont un autre moment clé du semi-marathon. Arrivée aux trois quarts de la course, la lassitude peut commencer à se faire sentir, les jambes tournent moins bien. Il faut appréhender la course kilomètre après kilomètre. Le passage de pont doit être amorti au niveau des changements de rythme, toujours garder le même ressenti d’effort, pas d’emballement de la fréquence cardiaque. »

JUSQU’AU 17E KILOMÈTRE

Parcours plat sans difficulté avant un passage sous le pont de Sèvres côté Boulogne avec une belle descente dans une cuvette sous le pont, puis une remontée à la sortie (forte difficulté).

LE CONSEIL DU COACH
« Toujours se laisser descendre dans le faux plat descendant, et raccourcir la foulée dans la partie montante. Ce passage de pont à ce moment de la course fait mal mais
il ne faut rien lâcher, la fin est proche! » 

DIFFICULTÉ DU 19E KILOMÈTRE

Passage sous le pont de Billancourt, côté Seine avec un faux plat montant à la sortie du tunnel.

LE CONSEIL DU COACH
« Dernière difficulté, le faux plat en sortie de tunnel n’est pas énorme, mais après
19 kilomètres, on peut le percevoir comme une montagne. Mêmes consignes pour amortir les changements de rythme. Courage, les deux derniers kilomètres seront plats! »

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LE DERNIER KILOMÈTRE AVANT L’ARRIVÉE DEVANT L’HÔTEL DE VILLE

Le parcours remonte légèrement jusqu’à la place Marcel Sembat.

LE CONSEIL DU COACH
« Dernier kilomètre, la place Marcel­ Sembat est en point de mire, l’arrivée est quelques hectomètres derrière. C’est le moment d’engager ses dernières forces avec une accélération très progressive jusqu’à la dernière ligne droite d’arrivée! La médaille est bien méritée! »

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