Prenez garde au sucre !

© Mitch Mandel

Qu’est-ce que vous avez mangé ce midi ?  Et combien de sucres ? Certainement bien plus que vous ne le pensez. Et bien plus que vous ne le souhaitiez. Car aujourd’hui, les sucres ajoutés ont envahi nos assiettes. Pain, sauce salade, yaourts… le sucre se cache partout. Pire, selon un rapport de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA, désormais ANSES), la consommation de sucres simples, et notamment de sucres ajoutés, n’a cessé d’augmenter depuis 15 ans en France. Sodas, confiseries, pâtisseries et autres desserts lactés caracolent en tête des apports de sucres, alors que la consommation de fruit, de lait ou de sucre de table tend à diminuer.

L’OMS TIRE LA SONETTE D’ALARME

Or, les dernières recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) visent encore à diminuer les doses de sucre ingérées chaque jour. Jusqu’ici, la norme admise par toutes les autorités scientifiques s’arrondissait autour de 10 % des apports caloriques/ jour. Dans son rapport de mars 2015, l’OMS propose d’abaisser ce seuil à 5 %, soit l’équivalent de 25 g de sucre par jour, pour des « bénéfices santé additionnels ». Le but ? Prévenir les caries, mais aussi tenter de juguler l’obésité et le diabète qui deviennent de plus en plus préoccupants à l’échelle de la santé mondiale. Soit. Mais encore faut-il savoir où se trouve le sucre en question. Des bonbons, c’est du 100 % sucre. Une canette de soda, c’est 35 g de sucre. D’autres produits sont, quant à eux, moins faciles à cerner.

PAS QUESTION DE LE DIABOLISER

L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), qui a déjà diffusé plusieurs spots pour mettre en garde les consommateurs sur ses sucres moins « visibles », propose via le site Internet mangerbouger.fr de mieux comprendre les étiquetages des produits et les infos nutritionnelles. Parallèlement, il n’est pas question de diaboliser le sucre, qui doit représenter entre 5 et 10 % des apports caloriques quotidiens. Les aliments qui contiennent naturellement du sucre, comme les fruits ou les produits laitiers, font de leur côté partie intégrante d’une alimentation équilibrée, car ils contiennent aussi des nutriments intéressants comme les minéraux, les vitamines, les fibres… Toute la nuance réside donc dans ce que l’on appelle les sucres ajoutés, qui n’apportent pas grand-chose d’autre que des calories inutiles. L’idée est alors de favoriser les produits les moins transformés possible et de partir à la chasse aux sucres ajoutés sur les étiquettes.

CHASSE AUX ÉTIQUETTES

Vous pourrez trouvez sur les étiquettes des produits ceux qui contiennent trop de sucre ajouté.

SUCRE ET SANTÉ

Trop de sucre nuit à la santé ; voici les principaux risques qu’une surconsommation peut provoquer.

DIABÈTE

Une alimentation trop riche en sucre augmente les risques d’obésité et de diabète de type 2. Une étude qui date de 2015 a ainsi établi un lien plus direct entre la consommation régulière de sodas et la maladie.

GRAISSE ABDOMINALE

La surconsommation de boissons sucrées serait responsable d’une accumulation
de graisse au niveau du ventre et des organes. Cela pourrait jouer un rôle dans la résistance à l’insuline et le diabète de type 2.

MALADIES CHRONIQUES

Le sucre serait également incriminé dans des maladies comme les troubles cardio-vasculaires et certains cancers. Une surconsommation fait augmenter le taux de mauvais cholestérol et de triglycérides.

FAIM

Le sucre joue sur certaines hormones contrôlant la satiété et pousse à manger toujours plus. En effet, l’excès de sucre entraîne une hypoglycémie réactionnelle… et l’hypoglycémie est le signal de la faim.

MOINS DE SUCRE MAIS PLUS DE GOÛT

Des menus bien pensés qui correspondent aux besoins des coureurs et sans ajout de sucres inutiles.

PETIT DÉJEUNER POST-ENTRAÎNEMENT

  • 2 œufs brouillés avec 100 g d’épinard, 50 g de champignons émincés et un 1⁄2 oignon
  • 1 poire saupoudrée de cannelle
  • 2 tranches de pain complet

EN-CAS EN MATINÉE

  • 100 g d’airelles séchées
  • 20 amandes
  • Un verre de thé glacé non sucré

DÉJEUNER

  • 1 dos de saumon grillé avec du riz complet (60 g cru)
  • 1 assiette de chou-fleur à la vapeur saupoudré de parmesan

DESSERT

  • 1 part de cake avec un coulis de fruits rouges

DÎNER

  • 1 soupe de tomates aux vermicelles ou 1 grande salade composée (type taboulé)
  • Une petite assiette de légumes et un houmous (ou guacamole) maison
  • Un fromage blanc avec quelques fruits et 1c. à café de miel

Quantité totale de sucre ajouté : 35 g

Test chaussures : Brooks Transcend 4

Brooks Transcend 4 modèle homme

UNE ENDURANTE FAITE POUR LES LONGUES DISTANCES, 170 €

Volumineuse sans être encombrante, la Brooks Transcend 4 est la suite logique de la Transcend 3. « Le drop est sécurisant et l’amorti se répartit bien sous le pied, ce qui convient à une foulée médio-pied comme la mienne », précise Florian, testeur RW. On sent toujours le rail de maintien, mais beaucoup moins que sur la version précédente. La Transcend 4 est adaptée à de longues sessions d’entraînement, sur route mais aussi en nature grâce à son excellente stabilité. « Je l’utilise pour mes sessions d’endurance et pour mes courses de plus de 10 km », ajoute Florian.

Poids homme : 309 g
Poids femme : 249,5 g
Drop homme : 10,8 mm
Drop femme : 12 mm

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Associez les bons aliments pour booster votre forme

Les associations alimentaires ne sont donc pas toujours anodines. Sans que cela influe nécessairement sur la santé, vous avez peut-être vous-même remarqué que certaines combinaisons influaient directement sur la digestion ? Faire les bonnes associations peut donc être une manière simple d’optimiser ses repas. Attention, il ne s’agit pas ici d’adopter un régime dissocié, mais bien de conserver une alimentation équilibrée et variée. Le tout étant de mixer les bons aliments pour booster sa forme et éviter les petits tracas digestifs ! Piochez dans ces quelques idées et testez vous-même d’autres combinaisons…

nutrition 2Duo gagnant pour le petit déjeuner : thé vert + toasts (effet rassasiant, moins d’envie de grignotage)

Les toasts, tartines ou autre céréales du matin ont un avantage de taille pour les coureurs (surtout si ceux-ci sortent s’entraîner peu après le petit déjeuner), c’est qu’elles permettent de refaire le plein de glucides, nutriment indispensable pour tenir la distance. Mais si vous les consommez seules, vous risquez d’avoir un pic du taux de glycémie, d’où une grosse faim et une grosse envie de sucré et de gras en milieu de matinée. Le thé vert pourrait atténuer ces effets et réduire les fringales.

Une étude menée par l’université d’État de Pennsylvanie, aux États-Unis, a ainsi montré que l’amidon combiné aux antioxydants contenus dans le thé vert (notamment l’épigallocatéchine gallate, plus connu sous le nom de EGCG) pouvait réguler le taux de sucre dans le sang et diminuer le pic glycémique de 50 %. La dose d’EGCG référence pour l’étude correspondait à celle contenu dans 35 ml de thé vert. Ces mêmes 35 ml de thé vert fournissent aussi 45 mg de caféine, de quoi démarrer du bon pied le matin.

Bonus. Ajoutez une tranche de citron dans votre thé. D’après une étude publiée dans Molecular Nutrition & Food Research, le jus de citron permettrait une meilleure absorption par l’organisme des antioxydants contenus dans le thé vert.

En cuisineEn été, le thé vert peut tout à fait se consommer froid. Vous pouvez aussi tenter la gelée : faites infuser le thé vert dans un demi-litre d’eau puis portez à ébullition. Incorporez 2 g d’agar-agar préalablement dilué dans un fond d’eau froide. Laissez refroidir dans des moules.

nutrition 3Duo gagnant pour le déjeuner : lentilles + poivron vert (le plein d’énergie)

Les lentilles sont très bien pourvues en fer (8 mg aux 100 g), qui aide au transport de l’oxygène dans le sang et les muscles. C’est donc une option très intéressante pour les coureurs et les lentilles peuvent parfaitement convenir à un déjeuner de sportif. Mais parce que le fer contenu dans les végétaux est non héminique (contrairement au fer héminique contenu dans les produits carnés), il est moins bien absorbé par l’organisme. « La vitamine C contenue dans les poivrons rouges est un exhausteur particulièrement efficace du fer non héminique car elle le rend plus soluble et donc mieux assimilé par les intestins », explique Ilana Katz, diététicienne du sport à Atlanta. Les légumes foncés à feuille ont également des taux intéressants en fer alors que les tomates et les brocolis sont bien pourvus en vitamines C.

Bonus. La vitamine C est aussi connue pour booster les défenses immunitaires, l’idéal pour lutter contre la fatigue et les petits bobos.

En cuisine. L’association fer + vitamine C permet toutes sortes de recettes. Pensez aux poêlées de légumes, par exemple. Attention en revanche, la vitamine C est fragile et n’aime pas les cuissons vives. Dans le même ordre d’idées, quand vous pressez une orange, buvez le jus rapidement.

nutrition 4Duo gagnant avant l’entraînement : flocons d’avoine + fraises (course plus intense)

Les glucides contenus dans un bol de flocons d’avoine aux fraises (58 g aux 100 g, rien que pour l’avoine) permettent de donner une bonne dose d’énergie juste avant un entraînement. La combinaison des antioxydants de l’avoine et de la vitamine C des fraises est notamment bénéfique pour le système cardio-vasculaire. Une étude menée par une université américaine a en outre mis en évidence que la combinaison entre la vitamine C et les antioxydants contenus dans l’avoine pouvait avoir un effet délétère sur le mauvais cholestérol.

Bonus. Optez pour des fraises bios si vous le pouvez, ou mieux celles de votre jardin. Sinon, lavez-les soigneusement. Si vous n’en trouvez pas encore, pensez aux versions surgelées.

En cuisine. Les flocons d’avoine peuvent se préparer de différentes façons et s’incorporer dans des recettes aussi bien salées que sucrées : vous pouvez en faire des crêpes, par exemple, les utiliser dans un crumble ou en remplacement de la chapelure sur une viande blanche.

nutrition 5Duo gagnant après l’entraînement : céréales + lait (meilleure récupération)

Des céréales et du lait ? C’est l’accord parfait, non ? Un duo consommé au quotidien par des millions de personnes à travers le monde ! Mais d’un point de vue scientifique aussi, les céréales et le lait font recette. Des chercheurs de l’université d’Austin ont révélé que des céréales complètes associées à du lait écrémé avalées après un entraînement (à allure modérée) qui avait duré deux heures avaient eu des bénéfices non négligeables sur le stock de glycogène et la synthèse de protéines, deux éléments qui comptent dans la récupération postentraînement. « Les sucres naturels,
les acides aminés et les électrolytes du lait se combinent avec les glucides des céréales pour offrir au muscle ce dont il a besoin après l’effort »,
explique ainsi Marni Sumbal. Or mieux vous récupérez, et plus vous pouvez vous entraîner intensément.

Bonus. Une étude parue dans le British Journal of Nutrition montre que les protéines contenues dans le lait augmentent la rétention de l’eau en fin d’exercice… et permettent ainsi de rester mieux hydraté.

En cuisine. Si vous n’êtes pas fan du bol de céréales avec du lait, vous pouvez préparer le mélange sous forme de verrine, avec du fromage blanc battu et des céréales façon crumble.

Nutrition 6Duo gagnant pour le dîner : salade + huile d’olive (diminution des risques de maladies cardio-vasculaires)

Les légumes crus en salade ont tout bon. Une salade colorée (carotte, tomates, pousses d’épinards, par exemple), c’est la certitude de faire le plein d’antioxydants, dont le lycopène et le bêtacarotène. En revanche, pour ne pas anéantir les effets bénéfiques des légumes, veillez à ne pas noyer la salade sous une sauce grasse. Les antioxydants ont besoin de bonnes graisses pour être bien assimilés. Une étude datant de 2012 montre que les graisses insaturées contenues dans l’huile de colza, l’huile d’olive, les amandes ou l’avocat boostent l’action des antioxydants, au contraire des graisses saturées (sauce crème, par exemple) qui les rendent moins efficaces. Une cuillère à café d’huile d’olive sur la salade suffit pour avoir un système cardio-vasculaire au top.

Bonus. Les acides gras mono-insaturés ont une influence sur le cholestérol sanguin en abaissant le mauvais et en augmentant le bon. Ils sont aussi une source d’énergie.

En cuisine. Avec la salade, tout est permis, ou presque ! Utilisez en priorité des légumes de saison, ils sont meilleurs au goût et n’ont pas besoin d’être relevés par un assaisonnement, et variez au maximum les associations, mais aussi les coupes (en dés, finement émincés, voire même râpés, les légumes peuvent se tailler de nombreuses façons) et les contenants.

Nutrition 7Duo gagnant pour un snack de soirée : yaourt à la grecque + graines de chanvre (des muscles forts)

Un petit snack en soirée, après le dîner, aurait des vertus sur les muscles. C’est en tout cas ce que dit une étude parue dans Medicine & Science in Sports & Exercise en 2012, qui dit que consommer 40 g de protéines laitières une demi-heure avant d’aller se coucher les jours où l’on s’est entraîné plus tôt dans la journée permettrait une meilleure construction musculaire pendant la nuit. Le yaourt à la grecque affiche un taux de protéines deux fois supérieur aux autres yaourts, alors que les graines de chanvre donnent du goût et apportent encore des protéines supplémentaires (10 g environ dans trois cuillères à café).

Bonus. Le yaourt à la grecque contient aussi des probiotiques, qui peuvent diminuer les problèmes de digestion, comme les crampes d’estomac ou les nausées.

En cuisine. Vous trouverez facilement des graines de chanvre en magasins bios. Pensez aussi à consommer régulièrement toutes sortes de graines, elles sont riches en bons nutriments.

Les marathoniens du team Nike tenteront de passer sous les 2 h sur le circuit de Monza !

Ce n’est un secret pour personne, Nike veut passer la barre mythique des 2 heures sur marathon. Si en décembre la marque à la virgule avait dévoilé les grandes lignes de son projet Nike Breaking2, il restait encore quelques zones d’ombres à éclaircir. Aujourd’hui, Nike dévoile plusieurs informations concernant la réalisation de son objectif, dont le parcours sur lequel les trois athlètes tenteront de passer sous les 2 heures.

UN MARATHON AU RYTHME D’UNE FORMULE 1

Pour atteindre leur objectif, l’équipe de Breaking2 a choisi une boucle fixe de 2,4 km alliant des parties du circuit du Grand Prix et du circuit de Formule Junior de l’Autodromo Nazionale di Monza, à Monza en Italie. « Pour favoriser l’exploit de nos athlètes, nous avons donc changé notre vision traditionnelle d’une course en ville pour se pencher sur un symbole de vitesse : une piste de formule 1, explique l’équipe du projet. L’emplacement couvre des éléments environnementaux essentiels : la température oscille autour des 15 degrés, le vent ne souffle pas à plus de 2 m/s et la pression de vapeur est inférieure à 12 mmHg ».

« De plus, ajoute Nike, le ciel est généralement couvert (ce qui réduit la charge thermique sur les coureurs) et les courants d’air ne changent pas radicalement de sens, car la situation du circuit est parfaite : loin de la côte et parmi de nombreux arbres ». D’autres paramètres sont venus confirmer le choix de l’équipe en charge du projet, comme la surface en asphalte et les sections bombées dépourvues de bord, créant un terrain dégagé et uniforme sur toute la boucle.

NIKE BREAKING 2 : UNE TECHNOLOGIE À LA HAUTEUR DE L’EXPLOIT

Pour qu’Eliud Kipchoge, Lelisa Desisa et Zersenay Tadese, les trois athlètes qui participeront à ce projet, réussissent l’exploit de passer sous la barre des 2 heures sur marathon, la marque à la virgule va les équiper de la chaussure Nike Zoom Vapor Elite avec une semelle intermédiaire Nike ZoomX. « La fonction doit déterminer la forme. Nous nous sommes appuyés sur des données aérodynamiques pour proposer une allure caractéristique et novatrice qui met clairement l’accent sur la vitesse », explique Stefan Guest, directeur principal de la création en matière de chaussures au sein du département innovation.

Si les chaussures de course traditionnelles sont généralement proches du sol, l’amorti progressif de la semelle intermédiaire Nike ZoomX de la Nike Zoom Vaporfly Elite, qui est nettement plus léger, plus souple et plus réactif que les mousses habituelles, se traduit par une hauteur de 21 mm à l’avant du pied. Conçue pour apporter aux coureurs un meilleur retour d’énergie tout en offrant un amorti adapté à la route, la Nike Zoom Vaporfly Elite est le fruit d’informations fournies par les sportifs, des analyses biomécaniques et une ingénierie de pointe.

Si Nike nourrit son public de plus en plus de précision, il reste néanmoins une question très importante à laquelle la marque à la virgule ne répond toujours pas : quand ?

Communiqué : Découvrez la Côte d’Azur avec l’Ultra-Trail® Côte d’Azur Mercantour du 25 au 27 août 2017

Qui ne connaît pas la Côte d’Azur et sa mythique Promenade des Anglais, son tapis rouge à Cannes, ses palmiers et ses belles plages privées ? Mais connaissez-vous le Haut Pays Niçois et ses multiples richesses ?  Pour accéder à ce petit paradis méconnu du grand public, il faudra prendre un peu de hauteur et réserver votre dossard pour l’Ultra-Trail® Côte d’Azur Mercantour, défini depuis sa première édition, comme l’Ultra-Trail le plus exigeant de France … Mais le jeu en vaut la chandelle, on vous le garantie !

10 000 m de dénivelé positif, 145 km depuis les galets des plages de Nice jusqu’au village perché de Saint Martin Vésubie, à 975 m d’altitude, aux portes du Parc National du Mercantour ! Un parcours dément et spectaculaire, entre mer et montagnes, qui vous amènera à la découverte d’un patrimoine naturel préservé au cœur d’une faune et d’une flore d’une densité exceptionnelle. Des paysages à couper le souffle, des panoramas à 360° avec la grande bleue à l’horizon, sans oublier des richesses naturelles telles que le Mont Chauve, le Plateau de la Madone, l’Archas sans oublier le Mont Pépoiri, point culminant de parcours à 2674 m ! Un cadre unique au monde traversant 18 communes entre Nice et Saint Martin Vésubie.

La Distance des 145 km vous semble trop longue ? Optez pour les distances plus courtes des Trails de la Vésubie : 70 km, 45 km, 25 km et 12 km la Vésubienne, votre épreuve féminine !

A noter que les épreuves du 145 km, 70 km, 45 km et 25 km sont qualificatives pour le prochain Ultra-Trail®  du Mont Blanc ! (dont 6 points pour le 145 km)

Rendez-vous dès aujourd’hui sur : www.ultratrail06.com

Récupération : faut-il marcher ou courir ?

Lors d’une séance de fractionné, nous sommes naturellement enclins à nous arrêter complètement lors des phases de repos pour mieux récupérer. Or pour récupérer plus vite, il est parfois plus efficace de trottiner en jogging. Mais attention, une bonne récupération dépend de nombreux paramètres. 

QUAND RÉCUPÉRER LORS D’UNE SÉANCE DE FRACTIONNÉ

Des chercheurs britanniques ont récemment mené une étude sur l’évolution des taux d’acide lactique durant une séance de fractionné. Ils ont notamment réussi à mesurer les différences d’évolution de ces lactates lors d’une récupération active (jogging léger) et passive (arrêt complet). Leurs résultats ont démontré qu’après un effort soutenu, le taux de lactate mettait en moyenne 90 secondes à redescendre. Ils en ont déduit que lors d’un fractionné court, il était peut-être plus intéressant de marcher que de faire un jogging. A contrario, une récupération en footing semble plus profitable lors d’une séance de fractionné long (de 3 à 5 minutes d’effort continu à VO2max), tout simplement car l’activité améliore l’élimination de l’acide lactique.

COURIR OU MARCHER : QUEL EST LE PLUS EFFICACE ?

L’étude britannique a mis en évidence qu’il fallait attendre environ 1 minute et 30 secondes pour observer une diminution des lactates, il serait donc logique de penser qu’il suffirait de marcher pour bien récupérer. « Ce serait peut-être le cas si le but de la séance était simplement d’aller le plus vite possible, mais le véritable objectif de l’entraînement est d’abord d’apprendre à courir plus vite lors d’une compétition. Ce n’est pas la même chose, tempère notre entraîneur. Une récupération active en footing va aussi entraîner l’organisme à acquérir certaines qualités – résistance, vitesse, finish – indispensables », explique Gilles Rocca, entraîneur de course hors stade à Reims.

Tout dépend aussi de la distance et de l’intensité de l’exercice (VMA, survitesse). Mais pour une séance de fractionné de 10 x 200 mètres, par exemple, la récupération se fera donc plutôt en marchant pour un temps égal au temps de la fraction. « Ici, une récupération en marchant permet de réaliser un travail de développement de la VMA en utilisant complètement le temps de récupération. »

EFFORT CONTINU

Les marathoniens ou les coureurs préparant un semi-marathon peuvent essayer de courir des intervalles longs à une allure comprise entre le seuil et l’allure 10 kilomètres (selon la VMA de chacun), la récupération se fera alors à un rythme légèrement moins soutenu que le seuil. Ce type de récupération va habituer l’organisme à mieux résister à l’effort demandé, « car on est proche du déséquilibre aérobie ». Les muscles vont évacuer plus rapidement les et apprendre à mieux les recycler.

S’entraîner en altitude pour booster ses performances

Les sportifs de haut niveau, qu’ils soient coureurs, cyclistes ou triathlètes connaissent bien les bénéfices de l’entraînement en altitude. Plus on monte, plus l’oxygène se fait rare, avec pour conséquence une baisse de l’oxygénation des poumons, puis du sang. Ce phénomène est naturel, avec des bénéfices quasi-immédiats. En réponse à cette hypoxie, l’organisme met en place, dès lors que l’on s’élève du niveau de la mer, toute une série d’adaptations.

« Il n’y a pas vraiment d’altitude idéale, mais plus on monte, plus l’adaptation est importante, explique le Dr Daniel Hardelin, médecin du sport au Centre national d’entraînement en altitude (CNEA) de Font-Romeu. Mais à partir d’une certaine altitude, l’exercice devient de plus en plus difficile, la vie permanente n’est tout simplement plus possible. Sans oublier qu’il est souvent difficile de fractionner sur un glacier. »

Autre révélateur de l’intérêt des sportifs pour l’entrainement en altitude, le développement du marché des fameux systèmes à hypoxie, ces appareils (tente ou masque) permettant de recréer les mêmes conditions atmosphériques qu’en altitude. Les coureurs professionnels – cyclistes ou coureurs – ont désormais largement intégré ces outils à leur préparation.

Globules en masse

Les coureurs kenyans ont peut-être naturellement trouvé la bonne formule, celle qui offre le meilleur compromis entre altitude et charge d’entraînement. Les Kalenjin (ethnie d’appartenance des coureurs kenyans) vivent et s’entraînent toute l’année sur les hauts plateaux de la Vallée du grand rift, à 2 000 mètres d’altitude. Résultat ? Depuis 40 ans, ces coureurs-nés ont trusté les podiums et remporté près de la moitié des médailles d’or en course de fond et demi-fond (Jeux olympiques et championnats du monde confondus).

« C’est un processus tout à fait normal, analyse le Dr Hardelin. La diminution du taux d’oxygène dans l’air agit comme un stimulus qui provoque une augmentation naturelle du nombre de globules rouges dans le sang. » Ces globules assurent le transport de l’oxygène dans l’organisme et dans les muscles. Le rendement musculaire est donc amélioré par un meilleur apport d’oxygène. « Cela fonctionne surtout avec la filière aérobie, précise le Dr Hardelin, c’est-à-dire pour les entraînements en endurance. » Résultat : les performances sont augmentées lors du retour en plaine. Cette production de globules rouges est déclenchée par une hormone dont on a beaucoup parlé à la rubrique des faits divers (surtout lors du Tour de France) et répondant au doux nom d’érythropoïétine, ou EPO.

L’hormone va stimuler la production de globules rouges pour les libérer dans le sang. « L’organisme commence à produire de l’EPO dès que le coureur pose son sac au chalet. On observe un pic autour des 24 h, mais il faut attendre plusieurs jours avant qu’elle ait réellement un effet mesurable sur l’augmentation des globules rouges. » On comprend mieux pourquoi certains sportifs en consomment de manière artificielle. « Les proportions ne sont toutefois pas les mêmes. Les coureurs qui se dopent prennent des doses très importantes, voire à un niveau dangereux. »

Accro à l’altitude

Cette adaptation physiologique est évidemment intéressante pour les sportifs d’endurance. Beaucoup font régulièrement le déplacement au CNEA de Font-Romeu (1850 mètres d’altitude).  « C’est vrai que leur piste d’athlétisme est assez fréquentée, s’amuse la Britannique Paula Radcliffe, détentrice du record du monde de marathon et fidèle de la station. J’adore Font-Romeu, c’est un endroit beau et pur. Ce cadre est très motivant et compte aussi beaucoup dans le stage en altitude. Cela me motive et me pousse à obtenir les meilleurs résultats possibles. »

Pour preuve, l’athlète y possède un appartement, et il n’est pas rare de la croiser au détour d’un chemin. Mais si l’adaptation biologique est profitable aux marathoniens, elle ne se fait pas immédiatement. « Il faut attendre environ une semaine pour constater l’augmentation du nombre de globules rouges dans le sang, explique le Dr Hardelin. Mais le processus commence immédiatement par d’autres biais. Dès son arrivée, l’individu respire naturellement plus vite, sa fréquence cardiaque s’accélère. Cette hyperventilation permet d’augmenter l’apport en oxygène. » Sans oublier que d’autres mécanismes  interviennent au sein des cellules et des tissus pour améliorer le transport des molécules.

Résultats prouvés

Entraîneurs et spécialistes s’accordent à dire qu’il faudrait passer au moins deux semaines en altitude pour obtenir des résultats significatifs. Mais cette durée n’est pas gravée dans le marbre. « Certains individus répondent plus ou moins bien aux effets de l’altitude. Tout le monde ne s’acclimate pas de la même façon. Certains seront peut-être plus endurants et d’autres ne constateront pas d’amélioration significative de leurs performances », souligne le Dr Hardelin. Cependant, une acclimatation d’une petite semaine en montagne apporte déjà des bénéfices physiologiques, « notamment au niveau de l’augmentation des capillaires qui se développent et irriguent mieux les muscles ». Après un séjour en altitude bien préparé, des études ont montré une amélioration des chronos sur marathon d’environ 5 %. Un coureur « valant » donc 3 h 30 pourrait théoriquement descendre à 3 h 20. Ces bénéfices perdureront ensuite un certain temps.

« Idéalement, il faudrait programmer sa compétition dans les deux ou trois jours qui suivent la fin du stage. Mais chez certains, les effets vont perdurer plusieurs semaines après le retour en plaine. » Malheureusement, tous ces précieux globules rouges fabriqués en montagne disparaîtront complètement en quelques mois. Pour finir, sachez que le manque d’oxygène rend la séance plus difficile : vous serez donc obligé de pousser un peu plus pour réaliser correctement l’exercice. Par conséquent, vous allez devoir tolérer un effort plus important sans être obligé d’augmenter l’intensité ou le kilométrage. Vos articulations vous diront merci.

À consommer avec modération

A partir d’une certaine altitude, il n’est plus possible de suivre une préparation. Inutile donc de vouloir courir le plus haut possible. « On risque même un certain « désentraînement », car le sportif va devoir  diminuer la qualité et le volume des séances. On ne peut pas imposer les mêmes charges à son organisme qu’au niveau de la mer. » Certains sportifs peuvent également être sujets au mal des montagnes (à partir de 1 500 m) et souffrir de maux de tête. La vue et l’équilibre peuvent également être affectés. Pensez également à bien vous hydrater, car en altitude l’air est plus sec. Enfin, sachez qu’à trop fortes doses, l’EPO peut avoir des conséquences graves, le sang s’épaississant et le taux de globules rouges devenant trop important. Des caillots se forment et augmentent les risques de phlébite.

Comment gérer les problèmes de dos ?

Soulager les douleurs dans la nuque

Quel que soit l’endroit où il se situe, le mal de dos est insidieux et handicapant. La douleur plus ou moins sourde rend les gestes du quotidien difficiles et nuit à la qualité de la vie. Car le dos n’est pas un élément accessoire de l’anatomie humaine. Il permet les mouvements de torsion et de flexion, veille à la mobilité de l’ensemble du squelette, assure le soutien du buste, etc. Au cœur du mécanisme, le rachis (plus communément appelé « colonne vertébrale »), composé de ses 24 vertèbres (7 cervicales, 12 dorsales, 5 lombaires) séparées par des disques intervertébraux. Pourtant, la colonne vertébrale n’a pas seulement un rôle mécanique, elle assure aussi un rôle protecteur puisqu’elle renferme la moelle épinière. Un réseau complexe de tendons, nerfs et muscles vient ensuite se greffer sur le rachis pour assurer la solidité de l’ensemble et permettre les mouvements. 

Au final, le dos est, vu de l’extérieur, un extraordinaire mécanisme de précision. C’est aussi ce qui peut faire sa faiblesse. Une musculature un peu faible, un « tassement » vertébral, un problème articulaire, des douleurs posttraumatiques… Les origines des douleurs au niveau du dos sont aussi nombreuses que difficiles à trouver. D’autant que les causes et les situations qui génèrent les douleurs peuvent aussi être variées : faux mouvement, travaux physiques, traumatisme… Pire, des éléments apparemment sans lien et extérieurs comme le stress peuvent se révéler désastreux pour notre dos. Mais la cause principale du mal de dos n’est peut-être pas celle à laquelle on aurait pensé en premier lieu !

Le sport pour avoir moins mal au dos

La sédentarité ! C’est aujourd’hui la cause la plus couramment identifiée en cas de mal de dos. Voilà qui remet largement en balance les « mauvaises » habitudes des Français, plus enclins à ne plus bouger du tout quand ils ont mal au dos, voire à ne pas bouger a priori, car ils pourraient avoir mal au dos ! C’est même devenu un enjeu de santé publique, puisqu’un document consacré au mal de dos édité par l’Inpes, l’Assurance maladie et le ministère de la Santé nous rappelle que « de nos jours, la sédentarité est à l’origine de la plupart des maux du dos, car elle entraîne un affaiblissement des muscles en général, et de ceux qui maintiennent le dos en particulier. La plupart du temps, les douleurs de dos proviennent des muscles, ligaments et articulations du dos qui
ne sont plus assez habitués à bouger et se “fatiguent” donc rapidement ».

Or pour se muscler, dos compris, nous sommes bien d’accord sur le fait que le sport n’a pas son pareil. C’est aussi l’exercice physique qui permet d’acquérir une meilleure mobilité et une meilleure souplesse, et un meilleur équilibre aussi, trois des clés d’un physique qui respire la santé. « La pratique d’une activité physique régulière contribue à une meilleure récupération et à un plus grand bien-être des personnes qui souffrent du dos », conclut ainsi le document du ministère de la Santé. D’accord. Mais quel sport ?

Jusqu’à il n’y a pas si longtemps, mal de dos et course à pied semblaient, de l’opinion générale (médecins compris), incompatibles. Vous avez mal au dos ? Ben raccrochez les baskets ! La course à pied « trop traumatisante », générant trop d’impacts, était même parfois placée sur le banc des accusés. On lui préférait des sports « portés », comme le vélo ou la natation, supposés moins traumatisants pour le dos.

Aujourd’hui, on est largement revenu sur cette idée reçue, comme l’explique notre expert, le docteur David Popesco : « La lombalgie est le mal du siècle. Alors que les médecins du travail empêchaient certains travailleurs de revenir à des postes considérés comme responsables de leurs problèmes de santé, on s’aperçoit actuellement qu’une activité physique, même contraignante pour la colonne, est moins délétère qu’un travail de bureau, au cours duquel les disques intervertébraux se déshydratent et s’affaissent. Il en est de même pour les sports asymétriques (tennis ou golf, par exemple) et pour la course à pied qui pourraient contribuer à améliorer la symptomatologie des lombalgies. »

Savoir s’arrêter pour mieux repartir

Pour autant, ce n’est pas parce que mal de dos et course à pied ne sont pas incompatibles sur le papier qu’il faut se forcer ou faire fi des signaux envoyés par notre organisme. Un mal de dos n’est jamais anodin et il ne va pas disparaître comme par enchantement, course ou pas. Il est évident que quand la douleur rend la moindre foulée impossible, il n’y a pas d’autres options que d’arrêter… et consulter. Selim, 49 ans, souffre de lombalgies à répétition. Des douleurs de plus en plus accrues qui lui gâchent la vie et l’amènent à consulter. « J’étais complètement bloqué du dos. Mon médecin a diagnostiqué une arthrose bien avancée et m’a conseillé d’arrêter de courir. » De toute façon, il lui aurait été bien difficile de chausser les baskets dans ces conditions et de continuer ses trois entraînements par semaine !

Par ailleurs, seule une consultation médicale poussée permettra au médecin d’identifier l’origine des douleurs, de poser un diagnostic et… de traiter. Des examens complémentaires seront peut-être nécessaires, tout comme un passage chez le kinésithérapeute, l’ostéopathe et/ou le podologue. À ce stade, il s’agit surtout de soulager, mais aussi d’identifier le problème pour le régler sur le fond. En parallèle, il peut être vivement conseillé de travailler sa musculature dorsale et abdominale via des exercices ciblés et en intégrant à sa routine d’entraînement quelques séances de gainage ou de core training. Il n’est pas inutile non plus de travailler la souplesse du dos, là encore par le biais d’exercices ciblés. Enfin, aux traitements allopathiques, aux séances de manipulation (chez un kiné ou un ostéopathe) et de renforcement musculaire pour les coureurs s’ajoute une remise en forme plus globale (hygiène de vie, sommeil, gestion du stress…), mais aussi un changement d’habitudes quand celles-ci sont directement responsables des douleurs.

Consultez un kiné

Ce peut être une literie à changer, une position en voiture à améliorer pour celles et ceux qui font beaucoup de route, un geste à modifier (quand on porte régulièrement des cartons, par exemple), etc. Votre médecin (ou votre kiné) sera votre principal allié pour déceler ce qui dans votre comportement (au travail, dans les loisirs, à la maison) peut induire lombalgies, cervicalgies et autre douleurs au niveau du dos. Quant à la course, elle peut tout à fait être reprise dans de meilleures conditions (sauf avis médical contraire bien entendu) une fois que les douleurs ne la rendent plus impossible. Mais là aussi, il faut adopter de bonnes attitudes. Une mauvaise paire de chaussures de running, un terrain trop dur ou un entraînement mal conduit (sans échauffement ni retour au calme, par exemple) peuvent générer tensions dorsales et douleurs. Même si vous n’avez encore jamais souffert du dos, adopter de bonnes habitudes de course peut prévenir des douleurs futures. 

«  On peut courir plusieurs mois avec une chaussure inadaptée et avoir des douleurs bien après, le temps que les structures soient lésées  », explique ainsi Mickaël Bregmestre, pédicure et podologue du sport. Après avoir vu ostéopathe et kiné, Selim a pu reprendre la course. Mais il a aussi vu un podologue pour un problème de pieds pronateurs, qui était passé jusque-là inaperçu.

Peut-on progresser en course grâce au vélo ?

cross-training

Le premier avantage du vélo est qu’il s’agit d’un sport porté, donc sans impact articulaire, contrairement à la course à pied. « En triathlon, on constate que les deux tiers des pathologies sont d’abord liées à la course à pied, explique le Dr Claude Marblé, médecin en charge de l’équipe de France de triathlon. Le vélo ou la natation sont des sports bien moins traumatisants pour les articulations, ils provoquent donc moins de blessures que la course à pied.» Le cyclisme est un sport d’endurance basé sur la longueur et l’intensité de l’effort, par conséquent il peut compléter de manière très intéressante une préparation en course à pied. 

« C’est d’ailleurs le principal intérêt du vélo pour un coureur, pouvoir effectuer un travail foncier sans subir de traumatismes. Et on réalise un travail cardio-vasculaire toujours intéressant dans un sport d’endurance tel que le vélo.» Si les séances sont correctement réalisées et s’articulent bien dans la préparation générale du coureur, celui-ci a tout à y gagner. Que vous prépariez votre premier triathlon ou tout simplement pour diversifier l’entraînement, vous pouvez espérer au final progresser et devenir un bien meilleur coureur.

D’abord trouver son vélo

Avant de rentrer vos premiers itinéraires dans le GPS, il faut d’abord trouver le bon vélo. Le vieux biclou prenant la poussière au fond du garage peut-il pour autant se transformer en machine de course ? Tout dépend de l’état de l’engin en question. Évidemment, vous ne transformerez pas le vélo à garde-boue de grand-père en machine de compétition ultralégère. Il faudra alors en acheter un nouveau. «La taille est aussi très importante, il faut que le vélo soit bien adapté au cycliste pour éviter les blessures liées à des positions non naturelles», conseille Cyrille Neveu, champion du monde 2002 de triathlon et vainqueur de nombreuses épreuves comme la redoutée course d’Embrun. « Il vaut mieux faire vérifier le vélo et le faire régler à sa taille par un professionnel. En outre, vous devrez participer aux différents réglages pour éviter tout risque de blessure à cause d’un matériel inadapté », insiste le docteur Marblé.

Travailler le coup de pédale

Les cyclistes débutants doivent connaître les règles de base : «C’est un sport beaucoup plus technique qu’il n’y paraît, analyse Cyrille Neveu, par ailleurs organisateur du triathlon de l’Alpe d’Huez. Beaucoup de coureurs pensent qu’ils seront efficaces sur un vélo car ils ont l’habitude de s’entraîner régulièrement, mais ce ne sont pas les mêmes muscles qui travaillent. » Par ailleurs, les cyclistes débutants font souvent les mêmes erreurs. La première erreur est de vouloir «trop écraser la pédale en produisant un gros effort pour pousser la pédale vers le bas, et tirer ensuite fortement la pédale en haut». Pour corriger cela, Cyril Neveu suggère d’essayer d’abord de pédaler avec une seule jambe sur un home trainer, pour s’entraîner à pédaler « rond », c’est-à-dire de manière symétrique et sans à-coups. « Beaucoup pédalent surtout avec la pointe des pieds, il faut plutôt essayer de pousser le pied avec le talon.»

La seconde erreur la plus courante est de chercher à pédaler « tout en force», car «au début on a tendance à prendre un trop gros braquet, alors que l’objectif est plutôt de travailler en vélocité et en souplesse, bref de faire mouliner les jambes, explique Frédéric Belaubre, trois fois champion d’Europe et cinq fois champion de France de triathlon. Il faut plutôt essayer de travailler en hyperfréquence et de maintenir une cadence d’au moins 80 à 100 tours/minute sur un parcours plat. Si vous ne parvenez pas à maintenir la bonne cadence, vous devrez alors réduire un peu le braquet ». Il est aussi très important de savoir prendre les côtes et de bien négocier les virages. Le conseil est d’intégrer un groupe de cyclistes plus expérimentés ou de partir rouler avec un ami plus aguerri. « S’entraîner en groupe, en paquet, c’est très bien pour rouler, on peut apprendre beaucoup au contact des autres cyclistes. Cela permet aussi de tenir un certain rythme », complète Fred Belaubre.

Vélo et course, les mêmes entraînements ?

Les habitués des termes techniques de la course à pied ne seront pas trop dépaysés par les séances de vélo. On parle de séances de récup, de séances longues, de séances au seuil, de côtes, sans oublié le fractionné. Que vous prépariez un premier triathlon ou que vous souhaitiez simplement travailler l’endurance, pour Fred Belaubre, « il est préférable de s’en tenir aux sorties faciles durant vos premiers tours de roue et durant un certain temps, pour que les muscles puissent s’adapter progressivement aux nouveaux efforts». Quand vous serez prêt, rien n’empêche, si vous le souhaitez et selon les objectifs de chacun, d’intégrer des séances plus soutenues dans la préparation. Pour un débutant, une séance de côtes doit comporter quatre côtes difficiles, de 2 minutes chacune, avec 3 minutes de récupération en moulinant entre chaque côte. « Pour préparer un triathlon, il faudra faire des séances de côtes ou de fractionné une fois par semaine, sans oublier les séances au seuil sur de plus gros braquets et sur des durées plus longues », conseille Fred, par exemple « un effort à intensité de course, durant 10 minutes ou plus, précédé d’un échauffement, avec un retour au calme pour terminer la séance». Un peu comme en course à pied.

Chaussures running – Les meilleures paires du moment

© Nick Ferrari

Voici notre sélection des meilleures chaussures de running du moment. Faites votre choix !

LE CHOIX DE LA RÉDACTION : NIKE AIR ZOOM STRUCTURE 20, 120 €

© Matt Rainey

Nike a recatégorisé ses chaussures et la Structure s’est trouvée une nouvelle place dans les « chaussures de vitesse » – catégorie surprenante pour une chaussure très stable. Pour un meilleur soutien, un bloc de mousse incliné et plus élevé au niveau du bord intérieur médian de la chaussure a été inséré et fusionné selon le procédé de moulage de la marque à une mousse plus souple qui compose le reste de la chaussure. Ce procédé de moulage par compression permet d’éliminer les colles et autres matériaux d’assemblage qui rendent une chaussure rigide. L’unité Zoom Air au niveau de l’avant-pied procure une plate-forme ferme lors du déroulé. Le mesh de l’empeigne est tissé d’un seul tenant pour mieux envelopper le pied et procurer plus de confort.

Poids homme : 303,3 g
Poids femme : 249,5 g
Drop homme : 10,6 mm
Drop femme : 7,8 mm

NIKE Air Zoom Structure 20, Chaussures de Running Compétition Homme, Gris (Schwarz/Weiß-Cool Grau), 42 EU

L’AVIS DE LA TESTEUSE

NOM : Amanda
ÂGE : 38
TAILLE : 1,71 m
POIDS : 54 kg
KM PAR SEMAINE : 30
LIEU DE RÉSIDENCE : Paris (75)
PROFESSION : linguiste

« La cale au niveau de la voûte plantaire apporte un bon soutien, mais l’amorti est moins prononcé que sur la Structure 19. Le système de laçage se ressent bien au niveau du maintien : il est plus traditionnel sur le bas, et les câbles en Flywire de la 19 reviennent sur le haut pour apporter plus de flexibilité.»

MEILLEURE ÉVOLUTION : SAUCONY TRIUMPH ISO 3, 170 €

© Matt Rainey

L’année dernière, Saucony a ajouté une mousse dynamique au niveau de la semelle intermédiaire de la Triumph, sa chaussure d’entraînement haut de gamme pour coureurs neutres. L’équipementier en a rajouté une couche cette année. La chaussure est dotée d’un « bloc » plus épais au niveau du talon pour une meilleure réactivité lors de l’attaque du talon. Les tests réalisés dans notre labo ont montré une nette amélioration de la réduction de l’impact au sol; la chaussure est également plus souple que son prédécesseur – 2 qualités bien accueillies par nos testeurs, qui ont aussi apprécié la toe-box spacieuse. En revanche, ils ont trouvé que le modèle chaussait un peu petit. Le mesh technique assure un maintien ferme à l’avant du pied; il a été allégé au niveau du médio-pied pour réduire le poids général de la chaussure mais il maintient le pied bien en place.

Poids homme : 309 g
Poids femme : 252,3 g
Drop homme : 11,8 mm
Drop femme : 10,4 mm

SAUCONY TRIUMPH ISO 3

L’AVIS DU TESTEUR

NOM : Philippe
ÂGE:44
TAILLE:1,82m
POIDS : 68 kg
KM PAR SEMAINE : 50-60
LIEU DE RÉSIDENCE : Strasbourg (67)
PROFESSION : responsable coaching Runner’s World

« Cette nouvelle version est superbe. L’amorti talon est plus accentué, l’avant pied est assez flexible, et l’espace pour les orteils est parfait ! Il est bien plus large que sur la Triumph ISO 2. Cette chaussure est idéale pour les sessions d’entraînement qui se terminent à un bon rythme.»

MEILLEUR ACHAT : MIZUNO WAVE SAYONARA, 130 €

© Matt Rainey

La toute première Sayonara était très différente des versions qui ont suivi. Elle est devenue plus grande et plus souple au fil des déclinaisons. Cette version reprend la même configuration de la semelle intermédiaire et de la semelle extérieure que la V3, mais elle est beaucoup plus rigide. Si certains de nos testeurs l’ont trouvée un peu trop raide, c’est une bonne nouvelle pour nos testeurs rapides et efficaces qui ont couru avec lors de leurs séances à allure soutenue et qui aiment sentir le bitume sous leurs pieds. Mizuno a su mettre juste ce qu’il faut d’amorti sans alourdir la chaussure. Les testeurs ont également aimé le mesh aéré qui permet d’évacuer la chaleur.

Poids homme : 260,8 g
Poids femme : 201,3 g
Drop homme : 10,2 mm
Drop femme : 9,2 mm

Mizuno Wave Sayonara 4, Chaussures de Running Compétition Homme, Jaune-Yellow (Safety Yellow/White/Dazzling Blue), 44 EU

L’AVIS DU TESTEUR

NOM : Grégory
ÂGE : 55
TAILLE : 1,80m
POIDS : 78 kg
KM PAR SEMAINE : 56
LIEU DE RÉSIDENCE : Orange (84)
PROFESSION : gestionnaire logistique

« Cette chaussure est rapide. Le chaussant au niveau de la toe-box est parfait. L’amorti est suffisant pour les sorties longues et la chaussure est assez légère pour les séances de fractionné. C’est une chaussure neutre, mais elle procure beaucoup de soutien pour les plus costauds. C’est une superbe chaussure polyvalente à avoir chez soi. »

Saucony Guide 10, 140 €

© Matt Rainey, Saucony, Guide 10, Mens

La Guide 10 tient ses promesses, même si la chaussure s’éloigne un peu de la version précédente. Lors des tests réalisés dans notre labo, elle a reçu de meilleures notes pour l’amorti et la stabilité que la Guide 9. Tout le mérite revient à la couche de mousse dynamique que Saucony a placée directement sous la semelle intérieure et sur toute la longueur pour une foulée souple. L’équipementier a également retravaillé les crampons en chevron de la semelle extérieure pour une meilleure adhérence et une foulée plus douce.

Saucony – Guide 10 Homme – gris – 46

Poids homme : 286,3 g
Poids femme : 238, 1 g 
Drop homme : 8 mm 
Drop femme : 8,5 mm

Asics Gel-Cumulus 18, 140 €

© Matt Rainey, Asics, Gel Cumulus 18, Womens

Les coureurs avec une forte attaque du pied ont besoin d’une grosse chaussure comme la Cumulus pour réduire l’impact. Mais même les testeurs à la foulée plus douce ont apprécié la semelle très souple. D’ailleurs, comme son nom l’indique, courir avec cette chaussure est comme courir sur un nuage. Elle est vraiment confortable aussi bien pour des séances courtes que des plus longues. En revanche, on ne « s’enfonce » pas trop dans la semelle, à l’inverse de nombre de chaussures avec beaucoup d’amorti.

Asics Gel Cumulus 18, Chaussures de Running Entrainement Homme, Vert (Green/White), 46.5 EU

Poids homme : 329 g
Poids femme : 266,5 g
Drop homme : 8,6 mm
Drop femme : 8,4 mm

Mizuno wave Enigma 6, 170 €

© Matt Rainey, Mizuno, Wave Enigna 6, mens

Reconnue pour être rigide, cette Wave Enigma 6 reste fidèle à la réputation de la marque : ça tape à l’impact. « La rigidité de la semelle est telle qu’elle empêche un bon déroulé du pied. L’amorti est très bon pour une attaque talon, mais il l’est moins pour une attaque médio-pied, ce qui est mon cas, explique Rodolphe, testeur Runner’s World. » Son atout : son chaussant moelleux au mesh aéré est très confortable. Pour conclure, elle reste une bonne chaussure d’entraînement pour coureurs universels lors de sorties longues sur route et chemins secs.

Mizuno Wave Enigma 6, Chaussures de running entrainement homme – Gris (Dark Shadow/silver/nautical Blue), 43 EU

Poids homme : 320,3 g
Poids femme : 260, 8 g
Drop homme : 12,6 mm
Drop femme : 10,3 mm

Brooks Adrenaline GTS 17, 140 €

© Matt Rainey, Brooks, Adrenaline GTS 17, Womens

Contrairement à la précédente version, dont les coureurs se plaignaient du manque d’espace au niveau de l’avant-pied, l’Adrenaline GTS 17 a corrigé le tir : « La chaussure est large et on se sent comme dans un chausson, con e Mickaël, testeur Runner’s World. » L’amorti est « un peu rigide, ce qui est parfait pour les séances à allure soutenue ». Et la stabilité de la chaussure est excellente, grâce « au principe de laçage particulier et au renforcement sur la partie arrière », toujours selon Mickaël.

Brooks Adrenaline Gts 17, Chaussures de Course Homme, Bleu (Electricbrooksblue/Black/Nightlife), 45 EU

Poids homme : 309 g
Poids femme : 252,3 g
Drop homme : 12,9 mm
Drop femme : 11,3 mm 

Adidas Ultra Boost ATR, 179,95 €

© Matt Rainey, Adidas, Ultra Boost, mens

Similaire à l’Ultra Boost que nous vous avions déjà présentée, la version ATR offre une foulée avec du rebond et des petits changements la rendent particulièrement adaptée pour la course tout terrain ou sur la route en plein hiver. Le premier de ces changements est un film résistant aux intempéries qui recouvre l’embout de l’empeigne Primeknit pour éviter l’eau et la boue. La semelle extérieure a également été modifiée : une toile plate en caoutchouc a été ajoutée pour une meilleure adhérence.

Poids homme : 317, 5 g
Poids femme : 272, 2 g
Drop homme : 12 mm 
Drop femme : 12,3 mm

New Balance 860v7, 140 €

© Matt Rainey, New Balance, 860V7, Womens

Les coureurs à la recherche d’une chaussure qui procure beaucoup de soutien tout en offrant une foulée dynamique ont aimé la nouvelle 860. Une semelle intermédiaire composée de 2 couches de mousse offre une base stable pour de nombreux coureurs. Certains de nos testeurs l’ont néanmoins trouvée un peu trop rigide et auraient préféré plus d’amorti au niveau du talon. Pour la vitesse, le modèle a fait son effet. Essayez
la 860 avant de l’acheter : elle chausse petit.

Poids homme : 323,2 g
Poids femme : 263,7 g 
Drop homme : 10,9 mm
Drop femme : 11,7 mm

Altra Torin 2.5, 135 €

© Matt Rainey, Altra, Torin 25, Men

Pour cette nouvelle version intermédiaire, la Torin conserve la même construction avec des semelles intermédiaire et extérieure mais se dote de quelques petits ajustements. On retrouve la même foulée ultramoelleuse avec le zéro drop et une large toe-box. Le matériau au niveau de la pointe (au-dessus des orteils) a été surélevé pour plus d’espace entre le mesh et les orteils – changement apprécié par nos testeurs. Beaucoup d’entre eux ont également aimé le look et les matériaux modernes qui procurent confort et légèreté.

Altra Torin 2.5 Noir/Rouge Homme – Noir / Rouge, 41.5

Poids homme : 260,8 g
Poids femme : 207 g 
Drop homme : 0 mm
Drop femme : 0 mm

Puma Speed 500 Ignite, 110 €

© Matt Rainey, Puma, Speed 500 ignite, womens

Puma est en train de revoir sa gamme performance avec l’ajout d’une mousse plus dynamique et d’une bande de caoutchouc à l’avant-pied de la semelle extérieure pour un déroulé plus rapide. L’objectif est de vous faire courir plus vite – ou du moins de vous donner l’impression que vous êtes plus rapide. Gilles, testeur Runner’s World, les trouve « très adaptées pour des séances de vitesse et des sorties moyenne, moins pour un marathon ». La couche de mousse dynamique est située tout près du pied – Puma modifie la position et la quantité de cette mousse dans les chaussures de la gamme.

Puma Speed 500 Ignite – Chaussures de Fitness – Mixte Adulte – Rouge (Red/White/Black 01) – 42 EU (8 UK)

Poids homme : 275 g
Poids femme : 235,3 g
Drop homme : 6,5 mm
Drop femme : 5,8 mm

Mizuno wave Rider 20, 145 €

© Matt Rainey

Avec la Wave Rider, Mizuno revient cette année avec une petite nouveauté. Au-delà d’une esthétique qui s’affirme de modèle en modèle, l’amorti fait sa révolution. Une plaque CloudWave a été insérée au cœur de la semelle pour un amorti plus souple et une nouvelle semelle intermédiaire U4ic est censée assurer un meilleur dynamisme talon. Ce modèle anniversaire, qui marque 20 ans d’évolution, est une chaussure dynamique, légère et donc rapide; un produit polyvalent qui satisfera les coureurs neutres pour un usage régulier à intensif, mais un amorti ferme « qui demandera une petite période d’adaptation », selon Mathilde, testeuse Runner’s World.

Mizuno Wave Rider 20 – Chaussures de running Homme – orange Modèle UK 10,5 (EU 45) 2017

Poids homme : 290 g
Poids femme : 245 g
Drop homme : 12 mm 
Drop femme : 12 mm

Topo Athletic ST-2, 107,45 €

© Matt Rainey, Topo, ST2, Mens

Véritable chaussure minimaliste, la ST-2 est dotée d’une ne couche de mousse qui sépare votre pied du bitume. Certains de nos testeurs ont eu l’impression de courir pieds nus, mais ils lui ont attribué de bonnes notes pour sa flexibilité et son confort. Tous ont aimé l’enveloppe de l’empeigne. Le mesh élastique est doux contre votre peau – que vous portiez des chaussettes ou non. L’absence de contrefort talon rigide vous permet d’emporter les chaussures aplaties dans un sac quand vous voyagez. Point négatif : elles ne sont disponibles que par Internet.

Poids homme : 189,9 g
Poids femme : 153,1 g
Drop homme : 1 mm
Drop femme : 1 mm

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