Nous répondons aux questions des coureurs !

Questions de coureurs : Runner's World vous répond.

Comment gérer son alimentation sur une course à étape de 12 jours en totale autonomie ? (Vincent)

Partir sur une course à étape de 12 jours est déjà un grand défi, alors quand c’est en totale autonomie c’est encore pire. D’ailleurs, notre diététicienne l’affirme, répondre à votre question est en soit un challenge ! Il va falloir optimiser l’apport énergétique tout en prenant en compte le poids des aliments et penser à la couverture optimale en nutriments, oligoéléments, vitamines, fibres, etc… Un vrai casse-tête chinois. Tous ces éléments sont propres à chacun et il est compliqué de les évaluer sans plus d’informations. Il faudra se focaliser sur les sacrifices que vous et votre corps êtes prêts à faire. Pour identifier vos besoins et votre surplus, le mieux est de prendre rendez vous chez une diététicienne du sport. Si vous ne savez pas à qui confier votre nutrition, suivez ce lien.

Je suis végétarienne et allergique au gluten, que puis-je manger avant et pendant un marathon ? (Isabelle)

Advertisement

Avez-vous réellement identifié votre allergie au gluten ? Si c’est le cas nous vous proposons pour le « pendant » de vous diriger vers la marque Punch Power qui est une marque française à base de produits bio ! Certains de leurs produits ont été pensés pour des gens intolérants au gluten. En ce qui concerne « l’avant » il va falloir faire un mix entre légumineuses et céréales pour optimiser la couverture en acides aminés. Dans les céréales évitez le blé, l’épeautre, le seigle, l’avoine et l’orge. Comme pour Vincent (voir question précédente) nous vous conseillerons de confier votre alimentation à un professionnel, d’autant que votre cas semble complexe.

Advertisement

Comment trouver le bon équilibre entre entrainement et récupération? Combien de séances hebdomadaires pour progresser de manière optimale sans risquer le sur-entrainement? (Jérémy)

Cette question est très complexe et la réponse très subjective. Chacun est différent et les capacités de récupération des personnes ne sont pas les mêmes puisqu’elles dépendent de nombreux facteurs (alimentation, sommeil, charge de travail, qualité propre du corps, etc…). Un sportif de très haut niveau est capable de s’entrainer plus de 10 fois par semaine avec des entrainements doublés dans la journée, mais son emploi du temps consiste à dormir, manger, courir, manger, dormir. Ce n’est pas le cas de monsieur tout le monde, et ne pas attacher d’importance à son environnement serait une erreur fatale. Je vous conseille donc d’augmenter progressivement la charge de vos entrainements si vous en ressentez le besoin, mais tout en restant à l’écoute de votre corps. Une journée dure au boulot ? N’hésitez pas à annuler la séance du soir, ou du moins, de l’adoucir. Ne cherchez jamais à rattraper une séance, une séance perdue est perdue, tant pis. Ne vous faites pas avoir par votre envie, les symptômes du surentrainement sont la fatigue, l’irritabilité, et souvent, l’envie de courir encore et encore…Mais souvent la blessure n’est pas loin. Ecoutez votre corps. Une douleur n’est jamais anodine et doit être prise au sérieux, même si la gestion des blessures vient avec l’expérience. Enfin, ne négligez pas votre hygiène de vie. C’est bête à dire, mais le sommeil et l’alimentation sont deux éléments essentiels dans notre sport !

Pour finir, sachez que l’on a deux pics de forme, en moyenne, dans l’année. Il faut que ces deux pics arrivent au bon moment. Trop d’intensité à l’entrainement et vous risquez d’anticiper, trop mou et là c’est le retard assuré. Ecoutez-vous et, si vous en avez un, demandez conseil à votre coach, il vous connaît surement mieux que vous ne le pensez.

Comment être sûr de choisir la bonne chaussure? (Pascal)

Si nous n’avions qu’un conseil à vous donner : allez en magasins spécialisés ! Acheter ses chaussures sur internet ou dans une grande distribution peut s’avérer pratique mais il est monnaie courante de se tromper dans son choix. Un grand nombre de magasins spécialisés proposent désormais des services inégalables afin de trouver chaussure à votre pied (analyse de foulée sur tapis, tests podologiques, etc…). Vous serez pris en charge par des spécialistes qui trouveront de suite la chaussure qu’il vous faut. Malgré tout, dans les grandes lignes, voici les points que vous devez identifier avant de faire votre choix. Quelle est votre pratique (trail ou route) ? Pour quelle distance ? Quelle est la fréquence de vos entrainements ? Quel objectif vous fixez-vous en compétition ? Quelle est votre foulée (pronatrice ou universelle, médio-pied ou plutôt talon) ? Quel est votre poids ? Et enfin et pas des moindres, quel est votre budget ? Une fois toutes ces cases remplies, il sera rare de voir deux chaussures s’affronter. Si c’est le cas, choisissez au look !

Pourquoi suis-je sujet aux crampes ? (Ludovic)

C’est un mal commun à de nombreux coureurs et pourtant les crampes sont assez faciles à éviter. Leurs causes peuvent être diverses et varier d’une personne à l’autre. La principale est souvent le manque d’hydratation. Il faut alors boire bien avant que la sensation de soif n’apparaisse. Après, il sera trop tard. On conseille bien souvent une bonne gorgée toutes les 15 minutes. Lorsque vous transpirez vous allez également perdre du sodium qui entrainera d’avantage de crampes. Il faudra alors envisager la prise de pastilles de sel ou des complément énergétiques adaptés. Enfin, pensez à vous étirez régulièrement. Même si le sujet fait débat, des muscles bien étirés se porteront mieux que des muscles contracturés.

Championnats du monde en salle, journée mitigée pour les français

Billaud derrière Pearson !

On avait vu une Cindy Billaud très en jambes lors des Championnats de France Indoor, la jeune française confirme ici sa forme en signant le deuxième temps des séries du 60m haies en 7″87,  à égalité avec l’américaine Ali, et derrière l’intouchable Sally Pearson qui signe un chrono de 7″79, son meilleur de la saison. Si l’australienne semble dominer la discipline de la tête et des épaules, les portes sont grandes ouvertes pour Cindy Billaud qui peut rêver d’une médaille mondiale.

Elle a déclaré en zone mixte après sa course : « Je devais faire une course propre et mon entraineur m’a demandé de ne pas trop casser à la fin. Je crois que je casse pas trop mal quand même. Je devais rester facile. Faire 7″87 dans ces conditions est de très bonne augure pour demain. Je me concentre sur moi pas sur les autres, çà ne veut rien dire en séries. J’ai toujours cette petite douleur à la cuisse qui me gêne et je viens de me faire mal à la cheville en tombant. Je vais aller mettre du froid mais ce devrait être bon pour demain« .

Advertisement

Yoann Kowal out

Longtemps dans les pointes de Bernard Lagat (USA), Yoann Kowal a finalement été éliminé dès les séries du 3000m. Le français n’a malheureusement pas pu répondre à l’accélération posée à 1000m de l’arrivée. A cours de forme il revient sur les raisons de son échec : « Aujourd’hui j’ai la preuve que l’on ne prépare pas des championnats du monde en salle  en 10 jours. C’était un peu prétentieux de vouloir entrer en finale sans préparation. Je termine essoufflé comme je l’ai rarement été. Je n’ai pas de regret d’être venu, je suis juste déçu d’être éliminé si tôt. J’espère que la DTN ne regrettera pas de m’avoir amené, je suis le seul demi-fondeur et je ne fais pas honneur aux valeurs du demi-fond français. J’ai quand même pu prendre de l’expérience ici, notamment dans la gestion du stress, c’est un bon point pour Zurich qui se déroulera sur le même format de deux courses en 3 jours. En ce qui concerne ma course, j’étais bien jusqu’au 2000m je suis resté dans les pointes de Lagat, mais ensuite c’est allé trop vite, j’ai failli tomber tout seul tellement j’étais épuisé. Maintenant je vais aller me reposer une semaine, puis je partirai pour un mois de préparation à Cap Breton en Avril, j’enchainerai ensuite avec un mois de préparation à Font Romeu avec Mahiedine. L’objectif c’est 100% Zurich! »

Advertisement

Et du côté des internationaux ?

  • On l’a déjà évoqué, Sally Pearson a écrasé les séries du 60m haies. Outre le chrono (7″79) c’est sa puissance et sa facilité qui impressionnent. Elle devrait difficilement être inquiétée pour l’or…à moins que?
  • Blanka Vlasic (CRO) a frôlé l’élimination aux qualifications du saut en hauteur féminin. Elle n’a pas réussi à franchir la barre de qualification et s’est faite repêchée de justesse à la place. Un avertissement sérieux pour la star de la discipline.
  • Ashton Eaton (USA) est très bien lancé pour remporter l’Heptathlon. L’actuel détenteur du record du monde du Décathlon et de l’Heptathlon (6645 points) possède 3653 points au bout de quatre épreuves. Il sera dur à déloger de la première place, surtout que l’on sait que le bonhomme adore les grands championnats.
  • Les séries du 60m ont été remportées par Richard Kilty (GBR) en 6″53, Dwain Chambers (GBR) finit ée des séries avec un chrono de 6″57. Nesta Carter (JAM), finit quand à lui, avec le 4e chrono en 6″58.
  • La première médaille de ces championnats a été obtenues par Nadine Broersen (NED) qui remporte le pentathlon en l’absence de Jessica Ennis, avec un total de  4830 points.
  • Ryan Whiting (USA) remporte le concours du lancer de poids avec un jet à 22m05.

Les Foulées du Mégara, on vous emmène en Tunisie !

Les Foulées du Mégara, Runner’s World vous emmène en Tunisie !

3 parcours pour une seule fête

C’est dans un cadre idyllique riche d’une histoire vieille de 10 000 ans que se dérouleront les Foulées du Mégara le dimanche 23 mars prochain. Pour cette version 2014 le choix a été fait de jumeler 3 courses : le semi-marathon de la Marsa (course officielle de 21,1km), la Marsoise (course à allure libre de 5km) et la « Fun and Run » sur une distance de 1km avec l’option de courir déguisé.

3000 coureurs pour 12 nations

Alors que l’édition 2013 avait vu courir 2000 participants, ce n’est pas moins de 3000 coureurs de 12 nationalités différentes qui participeront aux Foulées du Mégara 2014. On retrouvera sur les différentes épreuves des coureurs venus des USA et du Canada, de Grande Bretagne, de France et d’Allemagne, du Kenya, du Zimbabwe, de Gambie et du Nigeria, du Maroc et d’Algérie et, bien entendu, un grand nombre de Tunisiens.

Advertisement

Et pourquoi pas vous ?

Et si vous preniez un bain de soleil ? Les inscriptions pour les Foulées du Mégara sont encore ouvertes et il est toujours possible d’y participer. Pour cela il vous suffit de vous connecter sur le site des Foulées du Mégara.

Advertisement

Les autres courses du week-end

  • Championnats du Monde en Salle : Nous vous l’annoncions en début de semaine, les Championnats du Monde en Salle d’Athlétisme débutent aujourd’hui. Malgré de maigres chances de médailles du côté français, le spectacle promet d’être au rendez-vous. Runner’s World France sera bien évidemment présent sur l’événement pour vous le faire vivre de l’intérieur. Pour voir les chances de médailles françaises cliquez ici.
  • La Foulée du Chasselas : samedi 8 mars. Au programme : courses de 13 et 5 Km, marche sportive de 8 Km et des courses pour les enfants de 900m et 2km (plus d’informations).
  • Le Semi-marathon et 10kms de Bourg en Bresse : samedi 8 mars (plus d’informations).
  • Le Trail des 3 châteaux : 20km en nocturne le samedi 8 mars, 21.5km et 30km le dimanche 9 mars, randonnée de 18km le dimanche (plus d’informations).
  • Le Trail du Massif de Fontfroide : dimanche 9 mars, 24km (plus d’informations)
  • Le Marathon des forts du Périgord : dimanche 9 mars, 42.2km (920 D+) (plus d’informations)
  • Les 10km et Semi-marathon de Blagnac : dimanche 9 mars (plus d’informations).

Quelle chaussure pour la boue ?

Quelle chaussure pour la boue? Suivez le guide Runner's World!

La Sportiva C-Lite 2.0

La Sportiva est une marque bien connue des amoureux de la montagne, un peu moins des coureurs. Et pourtant la marque propose de très bons produits en ce qui concerne les trails un peu exigeants ou le skyrunning. Parmi ces produits on peut noter La C-Lite 2.0, une chaussure pour la boue très technique. Elle marie parfaitement légèreté, dynamisme et accroche. Elle possède un Stabilizer au niveau de la semelle intermédiaire qui lui permet d’assurer la stabilité du pied. La tige est taillée d’une seule pièce pour augmenter le confort tout en privilégiant la légèreté. Le matériau qui la protège de la boue et de l’eau est aussi anti-abrasif. Il est possible d’ajouter des clous At Grip à la semelle si la boue est vraiment très présente sur le parcours ou sur de la neige.

Notre avis : Sur le terrain La Sportiva montre incontestablement son amour pour la montagne et la boue. Elle accroche bien, même très bien. Au niveau stabilité elle assure. Le confort est réel et la tige fabriquée d’une seule pièce joue très bien son rôle. Elle est légère et dynamique, un vrai régal dans les montées. Là où elle montrera ses limites, ce sera sur des parties plus roulantes avec des terrains plus techniques ou plus durs. Elle est faite pour la boue et çà se sent.

Advertisement

Poids : 290g (42,5) – Prix : 110€

Advertisement

Salomon S-Lab Fellcross 2

Voici venir la guerrière de chez Salomon, la chaussure pour la boue par excellence. On retrouve traditionnellement une semelle Contagrip® pour une accroche à toute épreuve. Le poids est une hérésie tant il est petit. La membrane imperméable permet de garder le pied au sec. Le laçage QuickLace™ de chez Salomon permet de ne rien laisser trainer une fois la chaussure lacée.

Notre avis : Aucun terrain boueux de trail ne pourra résister à cette Salomon S-Lab Fellcross. Elle est faite pour çà! Elle impressionne par son poids extrêmement petit. Sur terrain gras çà accroche vraiment très fort, que ce soit en montée ou en descente. Par temps pluvieux on conserve les pieds au sec grâce à la membrane. Comme toutes spartiates elle minimalise un petit peu le confort, notamment au niveau de l’avant-pied, où la toebox est légèrement étroite, pensez à prendre une pointure en plus. Le pare-pierres est, cependant, d’une efficacité redoutable.

Poids : 160g (42 2/3) – Prix : 170€

Puma Faas 500 TR GTX

Il s’agit ici de la chaussure pour la boue de chez Puma. Version GTX de la Puma Faas 500 TR, elle associe une membrane Gore-Tex à la technologie StormCell de chez Puma pour une protection totale contre l’humidité. La languette est cousue afin d’éviter aux projections de boue ou de cailloux de pénétrer dans la chaussure. La semelle Puma Faas offre un amorti appréciable pour un poids réduit. Le drop de cette chaussure pour la boue est de 4mm.

Notre avis : Niveau confort, il s’agit d’un véritable chausson, elle est extrêmement confortable. Elle reste dynamique malgré un certain surpoids et offre un déroulé très naturel du pied. Le pied trouve sa place et est bien maintenu. Le pare-pierres est convenable. En course, on prend rapidement confiance et on peut se lâcher aisément. Ses crampons assurent une bonne tenue même sur terrain gras, même si elle n’offrira peut être pas la même tenue qu’une Fellcross par exemple. Malgré tout avec sa membrane Gore-Tex elle est idéale pour partir dans le mauvais temps à l’assaut des sentiers.

Poids : 360g (42,5H) – Prix : 130€

Adidas XT4

Adidas XT4

Cette Adidas à la base faite pour la compétition est une vraie chaussure pour la boue. Sur des terrains polyvalents elle peut parfois se montrer limitée et un peu rigide, alors que sur la boue sa semelle Continental à gros crampons sait y faire. Elle est aussi ultralégère et possède un prix très compétitif.

Notre avis : Cette XT4 sait transformer son point faible sur des terrains rocailleux en atout majeur dans la boue. Elle allie légèreté, accroche et dynamisme. Ses gros crampons lui confèrent une tenue de route irréprochable. Sa position haute, si gênante dans les cailloux, lui permet ici de s’en sortir parfaitement. De plus, elle possède un dynamisme vraiment intéressant. Le gros point noir, est l’absence de membrane imperméable qui laisse la chaussure livrée à elle-même en cas de terrain humide…dommage.

Poids : 280g (42 2/3) – Prix : 100€

Dynafit MS Feline GTX

On termine ce petit guide avec notre petit coup de coeur. Version Gore-Tex du modèle phare de Dynafit, la Feline Superlight, cette MS Feline GTX possède des crampons spécifiques pour terrain humide ou pour de la boue. Elle possède un pare-pierres hors-normes qui protégera votre pied contre tous les chocs. La semelle est composée de trois matières à duretés différentes pour répondre à toutes les sollicitations du pied et du terrain.

Notre avis : Cette Dynafit possède tout ce que nous recherchons dans une chaussure pour la boue : légèreté, dynamisme, accroche, stabilité, confort. Le pied est confortablement installé. Niveau accroche il n’y a rien à dire, la boue est son élément. Le débourrage se fait sans problème. La chaussure est dynamique et peut s’exporter sur des terrains plus durs (attention à ne pas trop en abuser, elle est avant tout faite pour les terrains gras). Si l’on doit lui trouver un bémol on s’attardera sur le trou dans la languette qui sert à l’ajuster. Quelle idée de faire un trou dans une chaussure en Gore-Tex? L’eau et la boue peuvent avoir tendance à s’y engouffrer…dommage…

Poids : 315g (42) – Prix : 155€

Comment traiter les périostites ?

Comment traiter les périostites ?

Identifier les symptômes de la périostite

Il faut être prudent lorsque l’on aborde les thématiques santé. Une douleur au niveau de la zone tibiale n’est pas obligatoirement une périostite. Cette dernière peut en effet être confondu avec le syndrome des loges, un problème musculaire lié à une augmentation de pression dans une loge. Il faut alors songer à mesurer les variations de pression et éventuellement envisager une intervention chirurgicale. Les symptômes du syndrome des loges sont : des douleurs aux jambes, des sensations anormales au niveau des nerfs et éventuellement des faiblesses musculaires.

Des douleurs dans la partie inférieure de la jambe peuvent également être liées à une fracture de fatigue qui est bien plus sérieuse qu’une simple périostite.  Une radio de la zone est alors fortement conseillée pour éviter tout faux diagnostique. Cependant, il existe quelques indices pour vous aider à identifier une périostite.

Advertisement

Une périostite est souvent plus étendue qu’une fracture de fatigue. Passez votre doigt tout le long de votre périoste (membrane qui entoure le tibia) et si vous arrivez à définir une zone précise de douleur aigue ceci est un signe de fracture de fatigue. De plus, les fractures de fatigue, sont le plus souvent, moins douloureuses le matin car les os se sont reposés pendant la nuit. Les périostites sont, au contraire, plus douloureuses car les tissus se raidissent pendant la nuit.

Advertisement

Les causes fréquentes de périostites

Il peut y avoir de nombreux facteurs responsables de périostites comme une surpronation, des étirement inadaptés, de mauvaises chaussures, ou des contraintes réparties sur une seule jambe durant la course (comme une route courbée, ou de courir dans le même sens sur une piste). Bien souvent, une seule jambe est concernée et il s’agit de la jambe forte du coureur : un droitier est généralement plus touché à la jambe droite.

Comment traiter une périostite ?

  • Les spécialistes s’accordent sur une chose, lorsqu’une périostite se déclare, vous devez stopper votre activité physique, ou, du moins, réduire fortement votre charge d’entrainement. Le glaçage est la première étape afin de calmer l’inflammation.
  • Des étirements légers du tendon d’Achilles et du mollet peuvent aider à soulager la douleur. Vous pouvez également essayer cet étirement : à genoux sur un tapis d’étirement, les genoux et chevilles resserrés et les doigts de pieds pointés vers l’arrière, vous descendez en douceur pour venir vous asseoir sur vos mollets en poussant vos chevilles vers le sol jusqu’à sentir une légère tension dans les muscles antérieurs de votre tibia. Maintenez la position 10 à 12 secondes, relâchez et répétez plusieurs fois.
  • Vous pouvez marcher sur vos talons pendant 30 secondes puis alterner avec une marche normale pendant 30 secondes. Répétez 4 fois. Cet exercice est excellent pour soigner les périostites mais également pour les prévenir. Essayez alors de l’exécuter 3 fois par jour.
  • Si vous souhaitez malgré tout continuer à courir, strappez vous la jambe, en partant de la cheville pour aller jusque sous le genou (attention à ne pas trop serrer non plus…). Continuez jusqu’à ce que la douleur disparaisse complètement. Cela peut prendre de 3 à 6 semaines.
  • Essayez les entrainements croisés pour laisser votre périoste récupérer tranquillement. Privilégiez alors la natation ou le vélo.
  • Quand vous reprenez l’entrainement, allez-y progressivement. Augmentez votre kilométrage lentement, pas plus de 10% par semaine.
  • Assurez-vous que vos chaussures correspondent à votre pratique, à votre morphologie et à votre foulée, attention notamment aux pronateurs. Pensez à avoir deux paires différentes et à échanger entre les deux afin de varier les contraintes sur vos jambes.
  • Evitez, tant que faire se peut, les surfaces dures, puis réintroduisez-les progressivement.
  • Si vous courrez sur des routes à fortes courbures, revenez dans le même sens qu’à l’aller. De la même manière, sur piste pensez à changer de sens de rotation.

En espérant que tous ces conseils vous seront bénéfiques. Ils ne remplacent, bien évidemment pas un avis médical, si les douleurs persistent, pensez à consulter rapidement.

Débutants, à quelle vitesse dois-je courir ?

Débutants, à quelle vitesse dois-je courir ? 5 conseils Runner’s World pour trouver votre allure!

Au début, comptez en minutes, pas en distance. Ne tenez pas compte de votre vitesse ou des kilomètres parcourus lorsque vous débutez. La première étape est de se construire une condition physique générale et de s’habituer à l’exercice. L’important est le temps que vous passez à élever votre rythme cardiaque et non le nombre de kilomètres parcourus. De plus, vous réduirez les risques de maladies cardiovasculaires, de diabète et d’hypertension, c’est tout bénef !

Soyez vif ! Au début, il peut arriver que vous ayez envie de marcher. Ce n’est pas la fin du monde, il est normal que vous n’arriviez pas, dès le début, à maintenir une allure footing pendant plusieurs dizaines de minutes. Cela ne doit pas vous décourager. Si vous marchez, faites le à une allure soutenue. En fait, pour savoir si vous êtes à la bonne vitesse il vous suffit de faire un test simple. Si vous n’arrivez pas à maintenir une conversation c’est que vous allez trop vite, ralentissez ! Si vous pouvez pousser la chansonnette c’est que vous êtes bien trop lent, il serait temps de passer la seconde !

Débutez lentement ! Peu importe combien de kilomètres ou combien de temps vous avez prévu de courir, débutez votre séance lentement afin de laisser votre rythme cardiaque monter graduellement. Vous verrez que la sensation de course n’en sera que plus agréable. Vous voulez vous sentir fort et pensez qu’il faut aller vite pour çà. Mais aller trop vite vous fera terminer votre séance dans le rouge. Vous serez alors démoralisé et il n’en sera que plus dur de trouver la motivation nécessaire pour la prochaine séance. Vouloir aller trop vite est l’une des erreurs les plus communes du coureur débutant.

Advertisement

Ecoutez votre corps. Une fois que votre allure vous semble confortable, écoutez votre corps. Comment est votre respiration ? A quel rythme vont vos jambes ? Comment vont vos muscles ? Sentir comment votre corps se comporte à votre allure confort vous aidera à la retrouver aisément à chaque séance.

Advertisement

Courez relâchés. Quand l’on court pour la première fois il est fréquent de contracter les muscles qui ne sont pas directement impliqués dans la course. Cela peut vous bouffer l’énergie nécessaire pour votre séance. Aussi, lorsque vous courez, faites une petite check-list : ne froncez pas les sourcils, desserrez votre mâchoire, relâchez vos mains (imaginez simplement que vous tenez une feuille de papier dans votre main), et surtout, n’oubliez pas de respirer. Vous serez surpris de vous apercevoir à quel point la séance devient facile !

Rejoignez-nous sur notre page Facebook : Runner’s World France, et suivez-nous sur notre twitter @RunnersWorldFra

Semi de Paris, championnats de France de cross et Transgrancanaria, Runner’s World revient sur les résultats du week-end.

Semi de Paris, championnats de France de cross et Transgrancanaria, Runner’s World revient sur les résultats du week-end (Crédit Photo : Maindru/ASO)

Le Semi-Marathon de Paris : une domination éthiopienne

C’est peut être la plus grande surprise du week-end. On attendait le champion olympique de marathon Stephen Kiprotich, ce sera finalement l’éthiopien Mulle Wasihun qui s’imposera en 1h00’08”. Kiprotich finira loin, très loin de ses ambitions, à la onzième place de ce semi de Paris avec un chrono de 1h02’51”. Chez les femmes c’est également une éthiopienne qui s’impose. Yebrgual Melese remporte la course en 1h09’24”.

Cette 22e édition du Semi de Paris a été marqué par un record d’influence. Ce sont, en effet, 33 200 concurrents qui ont pris le départ ce dimanche 2 mars sous le soleil radieux de la capitale.

Advertisement

Le podium hommes :
1. Mulle Wasihun (ETH) 1h00’08”

Advertisement

2. John Lotiang (KEN) 1h00’41”

3. Mike Kigen (KEN) 1h00’45”

Le podium femmes :
1. Yebrgual Melese (ETH) 1h09’24”

2. Georgina Rono (KEN) 1h09’33”

3. Sarah Chepchirchir (KEN) 1h09’41”

Les championnats de France de cross : du soleil et de la boue

El Hassane Ben Lkhainouch est champion de France de cross long (crédit photo : KMSP/FFA)
El Hassane Ben Lkhainouch est champion de France de cross long (crédit photo : KMSP/FFA)

Les photos d’avant-course pouvaient inquiéter tant la boue était présente sur ce parcours des championnats de France de cross. Cela n’a pas empêché Laila Traby et El Hassan Ben Lkainouch de s’imposer sur le parcours long. Sur le cross court, ce sont Clémence Calvin et Florian Carvalho qui remporte le titre de champion de France. La bataille a été féroce, en témoigne l’état de la langue de Florian Carvalho après une bousculade au départ : “Je gagne mon premier titre de champion de France et je perds ma langue. J’ai fait les frais au départ des bousculades. Le vent de face m’a sauvé car sinon, le rythme aurait été beaucoup plus rapide et j’aurais eu du mal à revenir. Une fois qu’on se retrouve devant, c’est plus facile d’être relâché. La forme est revenue au bon moment. Cette victoire, c’est une étape que je savoure. Le cross, c’est la base de l’athlé. Ça forge le mental pour tout.

On peut également noter la deuxième place de Sophie Duarte qui perd son sprint face à Laila Traby, et ne réussit donc pas le doublé championnats d’Europe – championnats de France.

Les champions de France Séniors :

Hommes :

Cross Court : Florian Carvalho

Cross Long : El Hassan Ben Lkainouch

Femmes :

Cross Court : Clémence Calvin

Cross Long : Laila Traby

The North Face Transgrancanaria : Sébastien Chaigneau, deux mais pas trois !

Ryan Sandes remporte The North Face Transgrancanaria (crédit photo : Organisation)

Deuxième étape de l’Ultra-Trail World Tour, The North Face Transgrancanaria réunissait un plateau détonnant. Parmi tous ces athlètes se trouvaient de nombreux français qui avaient tous de grandes ambitions. Sébastien Chaigneau, vainqueur des deux dernières éditions était bien évidemment favori, mais Julien Chorier, Antoine Guillon, Pascal Blanc ou même Freddy Thévenin étaient également des prétendants côté français. Du côté des étrangers, Timothy Olson, Scott Jurek ou Javier Dominguez étaient autant de noms qui pouvaient marquer cette édition 2014. Finalement, c’est le sud-africain Ryan Sandes qui s’impose en 14h27, devant Julien Chorrier et Timothy Olson. Sébastien Chaigneau abandonnera finalement pour cause de douleurs musculaires.

Chez les femmes, c’est sans surprise que Nuria Picas s’impose en 16h44 devant Francesca Canepa (Italie) et Fernanda Maciel (Brésil).

Les podiums :

Hommes


1. Ryan Sandes : 14h27mn42s

2. Julien Chorier : 14h36mn28s

3. Timothy  Olson :14h39mn03s

Femmes


1. Nuria Picas : 16h44mn56s

2. Canepa Francesca :17h29mn19s

3. Fernanda Maciel :17h31mn58s

Les championnats du Monde en salle d’athlétisme, Runner’s Wolrd vous présente les français.

Runner's World vous présente les français à suivre aux Championnats du Monde d'Athlétisme en Salle (Sopot, Pologne)

L’objectif de la FFA

Lors de la présentation des vœux à la presse, le Directeur Technique National, Ghani Yalouz l’a précisé, pour ces mondiaux en salle aucune attente. Les championnats du monde en salle ne sont qu’un passage lors d’une saison qui s’annonce très longue. L’objectif clairement affiché est celui des championnats d’Europe de Zurich cet été. Tout comme à Barcelone, les bleus auront à cœur de briller afin de lancer la machine pour les Jeux de Rio en 2016. Ainsi, la fédération a laissé les athlètes libres de leurs choix, ne viendront que ceux qui souhaite intégrer ces championnats à leur préparation, laissant également la porte ouverte à des athlètes au niveau légèrement inférieur. Le seul objectif sera de mieux faire qu’à Istanbul où la France n’avait décroché que trois médailles (une de chaque couleur). Un objectif qui semble accessible sur le papier. Oui mais voilà, ils ne seront que 7 à porter les chances de médailles en Pologne : Yoann Kowal, Jérome Clavier, Kévin Menaldo, Garfield Darien, Pascal Martinot-Lagarde, Eloïse Lesueur et Cindy Billaud.

Les chances de médailles

Ce sont donc de minces chances de médailles que possèdent la France.

Advertisement
  • Cindy Billaud (60m haies) : la jeune hurdleuse a été la sensation des championnats de France en salle en améliorant son record sur une piste réputée très lente. Elle signe la 4e performance mondiale de l’année et peut donc clairement prétendre au podium à Sopot.
  • Pascal Martinot-Lagarde (60m haies) : PML s’est attaqué au record de Ladji Decouré aux Frances. Il a échoué. Mais avec un chrono de 7’’45 cette saison il est un candidat sérieux lors de ces mondiaux en salle.
  • Garfield Darien (60m haies) : même si Garfield possède, cette saison, un record inférieur à celui de PML en 7’’55, il possède un mental à tout épreuve et une volonté qui pourront peut être l’aider à grimper sur la boîte.

Les grands absents

Ils sont nombreux à manquer à l’appel lors des ces championnats du monde en salle pourtant quelques grands noms vont vraiment manquer à la délégation française

Advertisement
  • Renaud Lavillenie (perche) : c’est LE grand absent de ses championnats du Monde, une médaille quasi promise qui s’envole. Le nouveau recordman du monde du saut à la perche s’est malheureusement blessé au pied lors d’une nouvelle tentative à 6m21. Il sera absent et manquera fortement à la France.
  • Teddy Tamgho (triple saut) : voilà encore un recordman du monde (17m92 à Bercy en 2011) qui manque à l’appel. Après avoir remporté le titre mondial à Moscou l’été dernier, Teddy s’est de nouveau fracturé le tibia, mettant fin à sa saison hivernale avant même qu’elle n’ait commencé.
  • Le sprint français : ni Christophe Lemaitre ni Jimmy Vicaut ne seront présents à Sopot. Les deux sprinteurs français se réservent pour l’été. Dommage.

Alors que la Fédération Française d’Athlétisme faisait de ces championnats du monde l’occasion d’unifier une équipe en construction, ce ne sera qu’un tout petit comité qui partagera ces moments en Pologne. Le DTN précise « les athlètes iront d’abord à Sopot pour mouiller le maillot. Le nombre d’athlètes sélectionnés peut sembler faible mais ce qui est important pour le staff technique c’est l’engagement et le dépassement dont ils feront preuve lors de ces championnats. »

Le Président, Bernard Amsalem, a précisé : « nous allons en Pologne avec un contingent réduit mais nous y allons avec quelques chances de médailles ».

Les coureurs doivent-ils faire de la pédicure ?

Effectivement, prendre soin de ses pieds est très important pour s’entraîner dans les conditions les plus optimisées. Il est important de garder vos ongles courts pour aider à prévenir les ongles noirs. Faire une pédicure peut aussi être un excellent moyen de se faire plaisir après un de longues et dures séquences.

Ainsi, vous ne devriez certainement pas laisser le pédicure supprimer l’épaississement de votre peau, la peau calleuse : celle-ci sert de protection de blister pour vos pieds. Si elle est retirée, vous risquerez d’attrapez des cloques. Au lieu d’enlever vos callosités, demandez à votre pédicure de passer un plus de temps à masser les pieds et les mollets. Cela vous détendra énormément et vous fera un bien fou.

Comment construire son endurance et éviter les blessures

1. Ralentissez votre rythme. Vous économiserez de l’énergie pour les kilomètres de bonus. Vous devriez vous sentir à l’aise et capable de tenir une conversation. Une bonne règle de base : ajouter 90 secondes à deux minutes par kilomètre à votre rythme normal.

2. Effectuez une longue course par semaine. Choisissez une journée pour aborder une nouvelle distance (les week-ends ont tendance à mieux fonctionner pour la plupart des gens). Vous ne voulez pas vous sentir pressé de terminer votre course, alors assurez-vous de mettre de côté assez de temps pour le faire à un rythme facile. Tous les trois à quatre semaines, revoyez vos longues distances pour éviter le surentraînement.

3. Allez-y, faites des pauses de marche. Vous pourrez toujours profiter des avantages d’endurance de course non-stop.

Advertisement

4. Alimenter le réservoir. Si vous courez plus d’une heure, apportez un carburant riche en glucides et électrolytes. Pour maintenir votre niveau d’énergie cohérente, commencez en vous alimentant environ 30 minutes après le début de votre course et faites le plein à nouveau toutes les 15 à 20 minutes.

Advertisement

5. Soyez patient. L’endurance de construction prend du temps. Comme Grete Waitz, gagnant neuf fois du marathon de New York, dites-vous  » Allez de l’avant, mais soyez patient. »

- Publicité -

Entraînez-vous !

Une bonne santé

- Publicité -
Advertisement

Alimentation

- Publicité -
Advertisement