Préparer son premier marathon : 7 erreurs à éviter

La réussite à un marathon dépend pour une bonne part de soi-même, de l’entrainement, de la gestion de course, du départ, des ravitaillement. Mais d’autres éléments sont par nature imprévisibles : la forme lors du départ, les caprices de la météo, un pépin physique… Peu importe l’expérience du coureur, chaque marathon a toujours une petite part d’inconnu, et finalement c’est aussi bien ainsi. Pour le reste, voici comment faire pour éviter les principales erreurs lorsque l’on prépare son premier marathon.

Erreur n°1 : Courir tout le temps

Si vous commencez tout juste à courir, vous devrez d’abord commencer par alterner marche et course à pied. « Il faut augmenter progressivement le temps de course, sur environ quatre semaines, avant de courir sans vous arrêter, explique Jean de Latour, entraineur de course hors stade. Courez en trottinant doucement et alternez avec des phases de marche. » Deuxième élément important, la préparation physique générale (PPG) : « Il faut se mettre en condition physique et développer une harmonie générale du corps. Ce ne sont pas seulement les jambes qui travaillent ; le haut du corps, la sangle abdominale doivent être bien gainés« , conseille notre spécialiste.

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Comment faire ?

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Pour les débutants complets, commencz par 2 minutes de course en trottinant, suivies de 2 minutes de marche, à nouveau suivies de 2 minutes de course. Une série à répéter sur environ 20 minutes. Augmentez progressivement les phases de course à pied, en rajoutant 1 minute à chaque nouvelle séance. Essayez de mettre en place cet entrainement spécifique durant quatre à six semaines, puis commencez alors à courir 20 minutes sans vous arrêter. Un protocole à appliquer avant de commencer la préparation marathon proprement dite. Le but est de réadapter vos muscles à l’effort. Pour ceux déjà habitués à la course, commencez par des temps de course et de marche plus longs.

Erreur n°2 : Courir trop vite

« Pour beaucoup de débutants, le marathon est un défi que l’on se lance à plusieurs. Dans ce cas, essayez le plus possible de courir tout seul, à votre rythme, affirme notre entraineur. Une des principales erreurs est de vouloir en faire trop et trop vite, et le fait de courir en groupe va inévitablement vous pousser dans cette voie. » Avec, au bout, une blessure ou le risque de s’épuiser durant la préparation et de devoir faire une croix sur son marathon.

Comment faire ?

Essayez dans la mesure du possible de porter un cardiofréquencemètre. On en trouve désormais à des prix abordables. La mesure de la fréquence cardiaque durant l’effort reste encore le meilleur moyen de jauger celui-ci et d’apprendre à courir aux bonnes allures. D’autant plus que, désormais, les cardios ont tous un GPS qui peut vous donner votre vitesse, voire vous permettre de programmer différents types de séances.

Erreur n°3 : une préparation inadaptée

Si chaque marathon est différent, chaque préparation l’est aussi. Inutile de s’astreindre à des séances de côtes en haute montagne si le parcours de votre course est presque totalement plat. Des marathons comme celui d’Amsterdam ou de Berlin ne présentent pas de difficultés majeures, vous devrez donc privilégier des séances sur terrain plat afin de vous habituer au parcours. De la même manière, restez également fidèle à votre niveau et réaliste par rapport à vos objectifs et à vos capacités.

Comment faire ?

Essayez d’adapter le plus possible votre entrainement aux conditions que vous allez rencontrer le jour de la course. Pour des courses en ville, ou sur route, vous devrez avoir fait environ 70% de votre préparation sur le bitume pour habituer votre organisme à la répétition des impacts au sol. Cela implique également de bien choisir vos chaussures et d’alterner avec deux paires identiques, de façon à courir votre marathon avec des chaussures déjà faites à votre pied. Plus vous travaillerez à l’entrainement les conditions de course, plus vous mettrez de chances de votre côté.

Erreur n°4 : Une mauvaise hygiène de vie

Préparer un marathon demande un investissement physique important. L’organisme a donc besoin de repos et de carburant pour faire face au volume d’entrainement. Le sommeil est fondamental, c’est lorsque vous dormez que votre corps se régénère et répare les traumatismes et les lésions. Le repos est donc votre meilleur allié. De la même manière, vos muscles ont besoin de glucides pour travailler. A vous mettre en place une alimentation équilibrée, faisant la part belle aux sucres lents (pâtes, riz, pommes de terre), aux protéines (jambon, oeufs, poissons) et aux vitamines (fruits et légumes), en évitant les graisses et les sucres rapides.

Comment faire ?

Essayez de vous reposer suffisamment, au minimum 7 heures de sommeil par jour. Pour cela, vous devrez mettre en place un rituel d’endormissement (lecture, musique douce) pour vous habituer à dormir plus tôt. Préparez des menus hebdomadaires et ne faites pas de recettes au jour le jour. Vos deux repas quotidiens doivent être équilibrés et variés sur une semaine au minimum, c’est une règle de base.

Erreur n°5 : ne pas avoir testé l’alimentation

Apprendre à boire et à manger en courant, cela se prépare à l’entrainement. Vous devez absolument arriver le jour de la course en ayant déjà testé vos gels énergétiques (et éventuellement votre alimentation solide) et votre hydratation. Surtout, ne changez rien lors de votre marathon. Vouloir boire du soda lors des ravitaillements sans en connaître les effets sur votre organisme, c’est le meilleur moyen de rater sa course. Idem pour le petit déjeuner et l’alimentation les jours précédant le marathon. N’essayez jamais de nouvelles choses, vous devez toujours avoir testé votre alimentation avant la course.

Comment faire ? 

Les sorties longues du week-end sont idéales pour essayer ces gels, expérimenter différents types de boissons (sachant que l’eau est toujours ce qu’il y a de mieux), s’entrainer à boire en courant. Si vous le pouvez, mélangez dans votre bouche votre gel avec de l’eau avant de l’avaler. Il passera encore plus vite dans le sang, et la sensation est plus agréable. Même conseil concernant votre équipement : testez vos chaussures et vos vêtements techniques lors d’une ou deux courses tests. Prévoyez les vêtements techniques adaptés aux conditions climatiques.

Erreur n°6 : partir sur un faux rythme

« Il faut absolument faire sa première partie de marathon en restant facile. Les sensations doivent être bonnes. Pour cela, il faut partir doucement, à son rythme et surtout pas trop vite. » L’erreur est assez fréquente. Porté par le rythme et l’ambiance, le coureur se laisse griser sur la première partie de course et finit forcément par le payer au deuxième semi. « Dites-vous que cette deuxième partie de course est un juge de paix, ajoute notre spécialiste, le marathon commence à partir du 32e kilomètre (pour les plus entrainés). La fatigue morale et physique se fait alors vraiment sentir. »

Comment faire ?

Respectez le rythme que vous aviez prévu, une allure que vous aviez préparée à l’entrainement durant des semaines de préparation. Respectez tous les ravitaillements : il vaut mieux perdre quelques minutes pour s’hydrater et bien se ravitailler, vous allez forcément les rattraper lors des 10 derniers kilomètres de course. Le mur du marathon est toujours lié à un problème de manque de kilométrage et d’alimentation. Deux paramètres sur lesquels il est facile de jouer.

Erreur n°7 : ne pas enchaîner

Ne faites rien du tout durant la première semaine après le marathon. Respectez un repos complet. Mais à partir de la deuxième semaine, vous pourrez reprendre une activité physique non traumatisante, grâce à un sport porté (natation, vélo), mais sans forcer. Ce n’est qu’à partir de la quatrième semaine que vous allez recommencer à trottiner doucement. Trois footings dans la semaine, d’une durée de 20 à 45 minutes, pas plus. Vous avez également quatre semaines pour réfléchir à votre course, prévoir un nouvel objectif et profiter des acquis de la préparation marathon pour enchainer et progresser.

Comment faire ?

« Une préparation au marathon, contrairement aux apparences, n’est pas si dure que cela. C’est un excellent entrainement pour améliorer son système cardio-vasculaire et ses capacités musculaires« , analyse Jean de Latour. C’est donc le bon moment pour commencer à courir régulièrement, sur des bases solides avec une bonne forme physique. Inutile pour autant de programmer un autre marathon. « S’essayer sur des courses de 10 kilomètres est un excellent moyen de progresser en vitesse et en résistance« . Augmenter votre vitesse de base sur 5000 mètres ou sur 10 kilomètres vous fera progresser sur les distances plus longues.

Quelles séances pour reprendre la course sans se blesser ?

Quelles séances pour reprendre la course sans se blesser ?

Samedi dernier, nous vous expliquions comment reprendre l’entrainement en 3 semaines. Aujourd’hui nous allons vous donner quelques séances pour reprendre la course sans risquer de vous blesser en voulant griller les étapes.

Reprendre la course lorsque l’on est un coureur débutant

  • Vous avez conservé une activité physique en vacances : réalisez trois fois par semaine 20 à 45 minutes en endurance durant 3 semaines. Ajoutez ensuite une séance de 30-30 en 4e semaine. Reprenez ensuite l’entrainement normalement.
  • Vous vous êtes complètement arrêté pendant les vacances : reprenez en alternant marche et course à pied. 10 minutes de marche + 10 minutes de course sur 30 minutes maximum, parait être une bonne séance pour commencer. Elle pourra être réalisée 3 fois par semaine. Vous devrez rajouter 2 minutes au total toutes les semaines. Selon vos sensations, rajoutez une séance de 30-30 en 4e semaine.

Reprendre la course lorsque l’on est un coureur confirmé

  • Vous avez conservé une activité physique en vacances : réalisez trois séances d’endurance de 45 minutes à 1 heure la première semaine. Lors de la deuxième semaine ajoutez une séance de 30-30. Augmentez la durée des séances à la troisième semaine. Vous pourrez ensuite commencer à intégrer des séances de seuil et de vitesse.
  • Vous vous êtes complètement arrêté pendant les vacances : réalisez 3 séances de 20 à 45 minutes en endurance la première semaine. Augmentez la durée des séances en deuxième semaine. Lors de la troisième semaine, ajoutez une séance de qualité (30-30 ou 10 x 200 mètres).

Qu’est-ce que le 30-30 ?

Le 30-30 est une séance consistant à alterner 30 secondes en courant vite, suivies de 30 secondes en endurance. Chaque série comprend généralement 10 répétitions, elle est précédée par 15 minutes en endurance (échauffement) et suivie de 15 minutes en endurance (retour au calme).

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Qu’est-ce que l’endurance ?

Il s’agit de l’allure comprise entre 60 et 75% de sa fréquence cardiaque maximale. Ou rythme auquel vous êtes capable de parler sans vous fatiguer, ni être essoufflé.

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Quelles céréales faut-il manger pour rester mince ?

Quelles céréales faut-il manger pour rester mince ?

Des études ont montré que ceux qui mangent des céréales au petit déjeuner sont plus minces, ont un taux de cholestérol et un indice de masse corporelle plus bas. Après un régime, ils se maintiennent mieux que ceux qui avalent autre chose ou sautent le petit déjeuner. Mais attention, il y a céréales… et céréales ! Pour le meilleur dans votre bol, suivez le guide Runner’s World France.

Contrôlez calories et proportions

Lorsque vous achetez des céréales, lisez bien les étiquettes. Choisissez celles qui présentent moins de 200 calories par portion de 30 à 40 g et moins de 5 g de graisses. Du côté des mueslis, privilégiez ceux qui ne sont pas enrichis en huile de palme ou de noix de coco, souvent plus caloriques. Pour un bon muesli allégé et fait maison, essayez le « super-muesli » made in Runner’s World.

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Misez sur les appellations « 100% céréales complètes « 

Vous trouverez plus d’antioxydants (qui limitent la dégénérescence cellulaire) dans les céréales complètes comme le blé, l’avoine, l’orage, le riz brun et le seigle.

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Faites le plein de fibres

Prenez des céréales qui contiennent 5 g de fibres ou plus par portion. Mieux, jetez votre dévolu sur celles qui contiennent des « fibres solubles » (notamment dans l’avoine et l’orage) et qui permettent de réduire le taux de cholestérol.

Attention aux sucres ajoutés

Choisissez des céréales nature, qui contiennent moins de 16 g de sucres ajoutés par portion. A la place du sucre, vous trouverez les bons glucides nutritifs des céréales.

Récupérez avec les protéines

Les coureurs ont besoin de protéines pour récupérer. Cherchez les céréales qui en contiennent 8 à 10 g et nappez-les de lait écrémé ou de lait de soja pour plus de protéines. Ces dernières, à faible valeur biologique, ne remplacent pas les protéines animales, mais c’est toujours çà de pris.

Boostez votre petit déjeuner

Décuplez les bienfaits nutritionnels de vos céréales en ajoutant des noix pour la vitamine E et les bonnes graisses, des fruits frais ou secs pour la vitamine C et A et les antioxydants ainsi qu’une boisson probiotique de type Danactive pour ses propriétés actives concernant le système immunitaire, le calcium, qui contribue à la construction des os, et la vitamine D.

Reprendre l’entrainement en 3 semaines

Reprendre l'entrainement en 3 semaines

Il existe trois catégories de coureurs, d’un côté ceux qui ont laissé leurs baskets au placard, qui ont oublié le sport et qui ont profité des vacances bien méritées. De l’autre, ceux qui ont malgré tout continué à courir sur la plage ou le long des sentiers côtiers, ou qui sont passés au vélo ou à la natation pour profiter de l’été. Et enfin ceux qui ont commencé à courir en vacances, et veulent continuer une fois rentrés chez eux. Trois situations, avec trois réponses forcément différentes. Runner’s World France vous explique comment reprendre l’entrainement en fonction de votre état de forme post-vacances.

Vous avez choisi de faire un long break

Diminuer ou arrêter l’entrainement durant vos vacances est généralement une très bonne chose, explique Renaud Longuèvre, préparateur physique et coach d’Eloyse Lesueur (championne d’Europe de saut en longueur). « Les coureurs ayant préparé un marathon au début de l’année ou qui ont enchainé plusieurs courses sur route avant l’été ont accumulé un certain volume d’entrainement. Conséquence : une certaine usure physique et psychologique. » Le fait d’avoir vraiment coupé avec la course à pied vous a permis de régénérer vos muscles et de récupérer des efforts consentis durant des mois d’entrainement. Vous allez revenir plus en forme que jamais, et surtout avec l’envie de courir.

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J’ai commencé à courir au printemps

« Le mieux est de recommencer par quelques séances de remise en forme, en salle de sport, un entrainement croisé, centré sur la préparation générale, explique notre spécialiste de la préparation physique. Vélo elliptique, rameur, stepper…l’objectif est de se refaire une santé. Durant ces séances, vous allez travailler le renforcement musculaire du bas et du haut du corps, sans oublier la sangle abdominale. » On appelle cela une préparation physique générale (PPG), à l’inverse d’une préparation spécifique centrée sur la course. Dès la deuxième semaine, vous reprendrez progressivement la course en endurance, sans dépasser les 30 minutes en continu.

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Je cours depuis plusieurs années

Dans le cas de coureurs plus expérimentés, Renaud recommande de se concentrer sur la technique de course : « Recommencez doucement, en endurance, sans dépasser 15 à 20 minutes. Essayez plutôt de revoir les éducatifs, sous forme de pas chassés, talons-fesses ou montées de genou. Sans dépasser une heure d’effort. » Augmentez progressivement les séances en endurance avant de réintroduire de l’intensité à la fin du mois, sous forme d’intervalles (30 secondes vite, 30 secondes lent par exemple). Favorisez une reprise ludique et programmez les sorties que vous appréciez.

Vous avez continué à faire du sport

Pour vous, les choses sont un peu plus simples. Mais là aussi, tout dépend de votre niveau de départ et du niveau de « désadaptation musculaire ». Si vous avez continué à courir, même une fois par semaine, vous avez maintenu une certaine adaptation à la course (surtout si vous avez privilégié le fartlek, par exemple), vous pourrez donc reprendre plus rapidement un entrainement structuré. Privilégiez des sorties ludiques, faites-vous plaisir pour garder l’envie et la forme le plus longtemps possible. Pour les coureurs ayant surtout pratiqué la natation, le vélo ou la randonnée, pas de réelles difficultés non plus. Vos qualités de pieds (foulée, posture, technique) ont légèrement régressé, mais vous avez maintenu une bonne adaptation cardio-vasculaire à l’effort. Evidemment, tous les coureurs ne sont pas logés à la même enseigne, et nous sommes tous différents en fonction de qualités physiologiques intrinsèques. Notre entraineur préconise une reprise progressive.

Vous avez commencé à courir en vacances

Bravo, vous faites désormais partie de la famille des coureurs. Peut-être avez-vous apprécié les sorties matinales sur la plage ou les randonnées en montagne ? Evidemment, une fois rentrée de vacances, l’environnement n’est pas tout à fait le même. Peu importe, l’essentiel est de continuer à courir et de profiter de votre nouvelle forme. Si vous êtes capable de courir 20 à 45 minutes en endurance sans vous arrêter, vous êtes bien parti pour arriver à courir 1 heure d’ici fin septembre. Mais tout dépend de votre forme et du nombre de sorties durant vos vacances. « C’est aussi le bon moment pour se fixer un objectif d’automne, une course sur 5000 mètres ou sur 10 kilomètres. C’est un bon moyen de progresser en inscrivant la course dans son hygiène de vie« , analyse Renaud Longuèvre.

Reprendre l’entrainement en 3 semaines !

Semaine 1 :

  • Début de semaine : endurance pendant 45 minutes
  • Milieu de semaine : endurance pendant 50 minutes
  • Fin de semaine : endurance pendant 1 heure

Semaine 2 :

  • Début de semaine : endurance pendant 45 minutes
  • Milieu de semaine : 20 minutes très lent puis 10 x 30-30 puis 10 minutes très lent
  • Fin de semaine : Endurance active pendant 30 minutes

Semaine 3 :

Reprise de l’entrainement habituel

Muesli fait maison !

Muesli fait maison !

Ingrédients (pour 5 portions environ)

  • 210 g de flocons d’avoine traditionnels
  • 40 g de son
  • 40 g de germe de blé
  • 100 g d’amendes émincées
  • 1 pincée de cannelle
  • 80 g de miel
  • 60 ml d’huile de colza
  • 1 poignée de raisin sec

Recette du muesli

Préchauffez le four à 150°C (thermostat 5). Dans un bol, mélangez l’avoine, le son, le germe de blé, les amendes, et la cannelle. Faites chauffer l’huile et le miel, puis portez à ébullition. Versez dessus le mélange de céréales et remuez jusqu’à ce que le mélange soit homogène. Posez une feuille de cuisson doublée sur la plaque de votre four et étalez uniformément la préparation. Faites cuire 40 à 50 minutes, jusqu’à ce que ce soit doré, en mélangeant toutes les dix minutes. Ajoutez les raisins. Laissez refroidir et conservez dans un récipient hermétique. Vous pouvez ajouter des fruits rouges pour colorer le tout.

Coureurs, augmentez l’intensité des séances pour progresser

Coureurs, augmentez l'intensité des séances pour progresser

Des efforts très brefs et très intenses améliorent non seulement la résistance et la vitesse, mais peuvent également jouer sur la forme générale. Pour vous aider à planifier l’augmentation d’intensité des séances, Runner’s World vous donne 3 idées de travail spécifique.

Augmentez l’intensité des séances de piste

La piste est le lieu privilégié pour travailler la haute intensité. Elle a une distance étalonnée et une surface adéquate. En outre, vous allez aussi améliorer votre technique de course, la rendre plus efficace, et favoriser la coordination neuromusculaire.

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Entrainement : commencez par 2 x 100 mètres, en intégrant 40 mètres à haute intensité (vitesse maximale, sprint). Récupérez avec 2 ou 3 minutes de marche ou de jogging entre chaque fraction. Vous pouvez progressivement monter jusqu’à 6 x 150 mètres, avec, dans chaque intervalle, 80 mètres courus à haute intensité. Récupération sur 1500 mètres en jogging. Au fil du temps, et selon les sensations, vous pourrez pousser jusqu’à 10 fractions par séance, en augmentant la distance jusqu’à 300 mètres (haute intensité sur 200 mètres.) On peut aussi jouer sur le temps de récupération (800 mètres en jogging).

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Augmentez l’intensité des séances sur chemins

Pour ajouter un peu de piment à l’exercice. Courir sur un parcours accidenté va améliorer votre temps de réaction et vos réflexes, avec pour effet une meilleure coordination neuromusculaire, et donc un meilleur niveau technique lors des trails ou des courses nature.

Entrainement : en raison du terrain et des obstacles, l’entrainement en haute intensité sera moins rapide que sur piste mais pas pour autant moins efficace, car vous remplacez une difficulté (la vitesse) par une autre (la concentration). Vous pouvez intégrer un cycle de 5 accélérations de 30 secondes à grande vitesse (pas maximale) dans un footing de 20 secondes. Bientôt, vous pourrez aller jusqu’à 10 x 60 secondes dans une course de 40 secondes. Ensuite, vous pourrez monter d’un cran, avec 5 cycles (de 5 x 30 secondes), et pousser encore jusqu’à 10 x 1 minute très vite, avec 1 minute de récupération.

Augmentez l’intensité des séances en côtes

Les côtes sont un très bon endroit pour la haute intensité. Le dénivelé de la pente atténue l’impact au sol, limite l’amplitude du mouvement et donc les risques de blessures des ischio-jambiers. Autre avantage, le travail en côte permet un renforcement musculaire naturel, un avantage certain pour le trail, comme pour les courses sur route.

Entrainement : sur une côte de 100 mètres environ avec un dénivelé moyen, commencez avec 3 x 30 secondes à grande vitesse (mais pas en sprint). Récupération en jogging dans la descente. Une fois que vous serez habitué à ce travail, augmentez la durée du cycle, 4 x 1 minute en montée, récupération en jogging dans la descente en rajoutant de 30 à 60 secondes en marchant et/ou en courant. Vous pourrez aller jusqu’à des fractions de 2 minutes en montée.

Tout savoir sur le sucre !

Tout savoir sur le sucre !

Quand on parle de « sucre », on devrait toujours garder en tête qu’il en existe de différentes sortes avec des qualités variables. Nous vous proposons ici un petit tour d’horizon des différents sucres que l’on peut trouver dans nos produits alimentaires. Pour savoir quel type de sucre est contenu dans vos aliments, lisez bien les étiquettes.

Les sucres naturels

  • Le sucrose : c’est un sucre blanc tel qu’on le connait et que l’on consomme couramment. Il peut également être brun. Il est obtenu à partir de la betterave ou de la canne à sucre.
  • Le fructose : c’est le sucre obtenu à partir des fruits. Il a un pouvoir sucrant nettement supérieur à celui du saccharose, ce qui permet d’en utiliser moins pour un goût sucré identique. En revanche, il peut provoquer chez certaines personnes ballonnements et flatulences.
  • Le glucose : dans sa forme en poudre, on l’appelle généralement « dextrose », pour ne pas confondre avec le sirop de glucose. Peu utilisé dans l’industrie agroalimentaire, il est en revanche bien représenté en nutrition sportive, dans les boissons de l’effort notamment, car il a des vertus antioxydantes.
  • Le lactose : c’est le sucre naturellement contenu dans le lait et les produits laitiers. Il peut être une bonne alternative juste avant ou juste après une course.
  • Le miel : vous pouvez le retrouver dans certaines barres ou les gels pour sportifs, car il contient des vitamines du groupe B ainsi que des antioxydants. Attention en revanche, il est lourd en termes de calories.

Les sucres artificiels

  • La saccharine : c’est le plus ancien des édulcorants artificiels découverts. On le reconnait facilement à son goût amer et métallique, assez désagréable. Controversée depuis toujours, la saccharine a mauvaise presse mais reste cependant utilisée tant qu’aucune étude ne prouve ses effets nocifs.
  • Le sucralose : cet édulcorant au fort pouvoir sucrant est aujourd’hui assez largement utilisé dans l’industrie alimentaire car il résiste bien à la chaleur. Il est aussi utilisé comme conservateur. Son goût serait celui qui se rapproche le plus de celui du vrai sucre.
  • L’aspartame : grâce à son pouvoir sucrant 200 fois supérieur à celui du saccharose, l’aspartame est l’un des édulcorants les plus utilisés aujourd’hui dans l’industrie agroalimentaire mais aussi pharmaceutique. Ces dernières années, certaines voix se sont élevées pour parler d’effets nocifs sur la santé.
  • L’acésulfame-K : avec l’aspartame, c’est l’autre édulcorant le plus fréquemment rencontré dans les produits courants. Il est souvent couplé avec l’aspartame et le sucralose. Au goût, il est souvent perçu comme le meilleur des édulcorants.
  • Polyols : contrairement aux autres édulcorants, les polyols, les sucres de l’alcool, apportent des calories. On les connait sous les noms de sorbitol, maltitol, xylitol. Ils sont surtout utilisés dans les confiseries « sans sucre » : chewing-gum, bonbons pour la gorge, etc…

Boissons énergisantes, coureurs attention au danger !

Boissons énergisantes, coureurs attention au danger !

Entre boissons énergétiques et boissons énergisantes, c’est la grande confusion. Pourtant, ces deux types de boissons n’ont rien en commun et, surtout, la version énergisante est déconseillée aux sportifs. Runner’s World France vous aide à faire la différence.

Boisson énergétique VS boisson énergisante

La boisson énergétique, adaptée aux besoins du sportif, est aussi appelée « boisson diététique glucidique de l’effort ». Elle fournit de l’énergie et lutte contre la déshydratation grâce aux sels minéraux et aux vitamines qu’elle contient.

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La boisson énergisante, ou « energy drink », n’a rien à voir avec cela. Elle contient de fortes doses de caféine et/ou de taurine, une substance suspectée d’avoir un effet néfaste sur le muscle cardiaque, et contient beaucoup trop de sucres, de 4 à 14 cuillères à café par contenant.

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Les dangers des boissons énergisantes

L’engouement pour les boissons énergisantes ne fait pas de doute. L’année dernière il s’est vendu en France près de 30 millions de litres de ces boissons, commercialisées sous des marques au marketing bien aiguisé. Pourtant, ces boissons à base de caféine, de taurine ou de guarana font l’objet d’une surveillance accrue de la part de l’Agence nationale de la sécurité de l’alimentation (Anses) depuis leur arrivée sur le marché français. L’an dernier, l’organisme signalait dans un rapport une trentaine de cas de consommateurs ayant fait l’expérience d’effets indésirables (crises cardiaques, épilepsie, insuffisance rénale aiguë). Et rappelait que « ces boissons sont réservées à l’adulte, déconseillées aux femmes enceintes, qu’elles doivent être consommées avec modération et que, contrairement aux boissons énergétiques, la consommation de boissons énergisantes n’est pas adaptée à la pratique d’une activité physique intense« .

Or, selon une enquête de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), la première à dresser un état des lieux sur la consommation de ces boissons énergisantes sur le Vieux Continent, 52% des adultes et 41% des adolescents (qui sont les principaux consommateurs) en boivent dans le cadre de leur activité sportive. La faute à une trop grande confusion, entretenue par les firmes fabriquant ces « boissons énergisantes », qui investissent parfois massivement dans l’univers du sport. Alors, faites bien la différence.

4 nouveaux objectifs en course à pied pour la nouvelle saison

4 nouveaux objectifs en course à pied pour la nouvelle saison.

La nouvelle saison reprend, et l’on peut parfois avoir l’impression de répéter encore les mêmes choses. Si vous ne savez pas quoi faire, pourquoi ne pas viser plus haut ? Runner’s World France vous donne quelques objectifs en course à pied qui vous aideront à dynamiser cette nouvelle année de running.

Vous avez commencé la course à pied l’année dernière ? Cette année, courez régulièrement.

Vous preniez plaisir la saison passée à sortir les runnings de temps en temps, quand la motivation le permettait. Cette année, on passe la vitesse supérieure. Planifiez un entrainement spécifique pour chaque jour de la semaine : endurance le lundi, seuil ou vitesse le mercredi, sortie longue le week-end. En composant un planning personnalisé, vous courrez plus facilement en évitant la monotonie. Vous progresserez aussi plus vite.

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Vous avez couru pour le plaisir l’année dernière, pourquoi ne pas vous lancer sur un 10 kilomètres cette année ?

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Courir une première fois sans chrono et pour le plaisir, c’est pour beaucoup le début d’une pratique plus régulière. Mais les compétitions plus officielles avec dossards peuvent également vous apporter pas mal de satisfaction. Se lancer sur une distance mesurée, c’est aussi découvrir un nouveau monde. Outre l’ambiance des courses, toujours exceptionnelle, vous ne résisterez pas à l’envie d’améliorer votre chrono et de « monter » sur des distance plus longues (semi et même marathon).

Vous avez bouclé votre premier 10 kilomètres l’année dernière ? Essayez d’aller plus vite.

Pour aller plus vite vous allez devoir courir plus longtemps, et aussi un peu plus vite (travail de vitesse). Prévoyez une sortie longue un week-end sur deux environ, à allure très lente (endurance) de 3 à 4 kilomètres plus longue que votre distance cible (10 kilomètres). Pour améliorer votre vitesse, essayez de faire des séries de 30/30 (30 secondes vite suivies de 30 secondes de récupération), commencez par cinq séries et augmentez progressivement jusqu’à dix.

Vous avez battu votre record la saison dernière ? Alors, augmentez la distance cette année.

Votre résolution de cette nouvelle saison sera forcément en lien avec l’endurance. Il vous faudra allonger vos sorties longues pour construire un bon foncier. Programmez une séance longue tous les week-ends et augmentez la distance de 2 ou 3 kilomètres, jusqu’à atteindre 16 kilomètres pour un semi et 26 kilomètres pour un marathon. Le reste de la semaine, faites au moins trois sorties de 45 minutes minimum à l’allure souhaitée.

Faites les bons choix en course à pied !

Faites les bons choix en course à pied !

Chaque entrainement implique des choix. Quand et avec qui courir ? Quel parcours d’entrainement et quelle distance ? Si il est plus simple de répéter les mêmes habitudes, il est peut être intéressant de prendre un peu de recul pour réfléchir à d’autres options de course. Runner’s World France vous aide à faire les bons choix en course à pied.

Courir 10 minutes ou laisser tomber ?

Choix évident ! Sautez dans vos running et sortez courir, quelques minutes suffisent pour conserver l’adaptation musculaire acquise au fil des entrainements. Grâce à cette courte pause, vous pourrez évacuer le stress et la mauvaise humeur de la journée. Bonus supplémentaire, la douche ne sera peut-être pas obligatoire.

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Intérieur ou extérieur ?

La météo, comme le verglas ou la pluie, peut vous faire reconsidérer l’option du tapis de course. Cependant, dans la grande majorité des cas, les coureurs doivent toujours privilégier l’entrainement en extérieur. Les conditions rencontrées en extérieur, le vent relatif, le parcours, resteront toujours la meilleure solution pour préparer votre course, sans oublier que l’air est plus tonique.

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Entre amis ou seul ?

Courir avec un ami est un bon moyen de se motiver. Un partenaire de course peut vous aider à sortir certains jours de flemme et vous aider à progresser. Attention toutefois, car si vous êtes fatigué ou si vous revenez de blessure, vous allez déclencher l’effet inverse et limiter la guérison. Attention également à choisir un partenaire d’un niveau équivalent afin de ne pas vous ennuyer dans le cas ou votre niveau est supérieur au sien, ou, à l’inverse, ne pas être en surrégime si vous êtes d’un niveau inférieur.

Sentier ou bitume ?

Le trail apporte un côté ludique et peut améliorer votre quotidien de coureur. Au programme, de nouveaux paysages, de nouveaux objectifs, sur un sol moins traumatisant. Les coureurs ayant des problèmes de chevilles (hyperlaxité, par exemple) devront plutôt choisir le bitume.

Avec ou sans montre ?

Si le chrono vous motive et vous apporte des informations sur votre entrainementet votre progression, alors n’hésitez pas. Si, au contraire, il est surtout une source de stress, oubliez-le.

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Une bonne santé

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