Comprendre la phase de récupération en course à pied

Nous avons chacun une expérience de l’entraînement, nous connaissons nos allures et les différents efforts pour courir plus vite et plus longtemps. Mais nous oublions souvent un aspect important : le temps de récupération lors des séances de fractionné ou de seuil est essentiel, et fait entièrement partie de l’exercice.

Diminuez ou augmentez la durée de repos, et vous ne développerez pas les mêmes qualités et n’obtiendrez pas non plus les mêmes résultats. La récupération dépend directement de l’intensité de l’effort. Inutile pour autant de vous précipiter sur votre cardio, la phase de repos est facilement mesurable et se calcule en fonction de quatre critères : la durée, l’intensité (passive, ou active en jogging), la distance et la régularité. Les récupérations sont toujours adaptées à la durée de l’effort. On définit habituellement trois grands types de séances d’entraînement, nécessitant chacun un temps de repos spécifique : le fractionné court, le fractionné long et le seuil (ou fartlek). Voici comment optimiser votre récupération en fonction de ces trois fondamentaux de la course à pied.

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Récupération sur fractionné court

Après un effort intense et court (de 30 secondes à 1 minute), la récupération sera équivalente au temps d’effort. « Avec des temps de repos suffisamment courts, votre fréquence cardiaque ne descend pas trop bas. Le but est de toujours garder une intensité de travail élevée, même lors des phases de récupération », explique James Theuri, champion de France 2013 de 10 kilomètres. « Privilégiez aussi une récup’ active pour justement éviter cette baisse d’intensité entre chaque fraction. »

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Pour quel résultat ?

Pour développer sa vitesse de récupération, une aptitude essentielle pour récupérer rapidement pendant et après l’effort. Également utile pour solliciter toutes les filières énergétiques (vitesse, résistance, soutien), le temps de repos sur fractionné court fait partie de l’entraînement et va compter dans la préparation de distances rapides comme le 5 000 mètres ou le 10 kilomètres.

Récupération sur fractionné long

En général, sur le fractionné long (800 à 2 000 mètres), la récupération est calculée en fonction de la moitié du temps d’effort. Ainsi, sur un 800 mètres couru en 3 minutes 20,
la récupération sera de 1 minute 40 environ. De cette manière, l’organisme va « développer une bonne résistance à la fatigue ».

Pour quel résultat ?

Pour améliorer son temps de soutien en compétition. Si le fractionné long est moins rapide que le fractionné court, l’effort est tout aussi exigeant. Pour commencer,
la récupération est généralement passive (en marchant), mais le but est de passer progressivement sur une récupération active, de manière à solliciter simultanément les filières anaérobies et aérobies.

Adidas Adios Boost 2.0, un record du monde sous la semelle !

2h02min57sec, c’est ce qu’affichait le chronomètre officiel lorsque le marathonien Denis Kimetto franchissait la ligne d’arrivée à Berlin. Le record du monde du marathon venait de tomber sous les 2h03min. A ses pieds, une paire d’Adidas orange. La Adios Boost 2.0 venait de s’offrir le record du monde. Déjà très fan de la version 1.0 nous attendions avec impatience, chez Runner’s World France, la sortie de la version 2.0. Puisque Adidas a eu la gentillesse de nous la faire parvenir par surprise, après plusieurs sorties avec la bête, nous vous donnons notre verdict.

Sur le papier : « quoi de neuf docteur ? »

Si l’on se fie uniquement à la fiche technique de cette nouvelle Adios, on peut être déçu. Après tout, pour une chaussure « record du monde » on pouvait s’attendre à quelque chose de révolutionnaire (moins de 150 g tout en ajoutant de l’amorti, un nouveau matériau jamais utilisé, des fusées cachées dans la semelle extérieure,…). Et pourtant, non, rien de tout cela. Au contraire à part un nouveau système « Quickstrike », censé ajouter du dynamisme à la chaussure, rien ne semble réellement la différencier de sa prédécessrice. Au contraire, la version 2.0 de cette Adios Boost s’alourdit même de 18 g (en 42,5 H). Alors, qu’en est-il sur le terrain ?

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En main : Oldschool

En main, la même impression se dégage. Rien de bien nouveau en somme. On a bien affaire à une Adios Boost. Légère, fine, avec une semelle Boost (lapalissade?), un système Torsion et sa magnifique semelle Contiental (ne vous fiez pas à son impression de fragilité, cette semelle extérieure est redoutable d’efficacité et de longévité, en tout cas, elle l’était sur la version 1). Le seul changement se situe au niveau de l’empeigne. La couleur bien sûr, mais également la texture, semblent avoir changé. Un des rares bémols que nous avions pu souligner lors du test de la Adios Boost 1.0 venait de son empeigne un peu rustre car peu souple avec une sensation plastifiée. Ici, on retrouve une empeigne bien plus douce, au tissage agréable au toucher. Un bon point pour Adidas donc. Au look, les assemblages des matériaux, donne, à notre sens, un petit look oldschool à la chaussure. Seule la couleur orange vient réveiller tout cela, tout en restant, malgré tout, dans une certaine retenue. On apprécie.

Aux pieds : Ca dépote

Une fois enfilées ces Adios surprennent premièrement par leur étroitesse de chausson… Davantage que dans la version précédente. Les pieds larges et amoureux du « courir naturel » n’apprécieront pas. Personnellement, nous adorons. C’est un peu comme rentrer dans un châssis d’une voiture de course, c’est étroit, parfois inconfortable, mais on sait que l’on ira vite et que l’on ne bougera pas d’un iota. La sensation de douceur de l’empeigne se confirme ici. Disparue la sensation désagréable de l’ancienne version.

Il est donc temps de s’en aller l’user sur le macadam. De suite, on retrouve ce qui a fait le succès de l’Adios Boost, du confort à l’impact et un dynamisme à couper le souffle. Le pied trouve rapidement et naturellement sa position au sol. La chaussure assure un amorti agréable à basse vitesse, mais dès que l’on la sollicite un peu, elle répond au quart de tour. On se sent léger, fort, rapide. L’analogie avec le sport automobile est toujours d’actualité. Imaginez la fierté que vous pouvez ressentir lancé dans un bolide italien rouge, cheveux au vent. C’est un peu la même chose ici, à la seule différence que ce sont vos jambes le moteur, les chaussures, elles, ne sont que le châssis et la carrosserie. Mais quelle mécanique ! Ca roule, ça déroule. Sur piste, sur route, ou même sur chemin, rien ne lui fait peur. On apprécie particulièrement les montées où l’on se sent léger. Un peu moins les descentes, où un appui un peu lourd peut avoir tendance à taper, mais rien d’insurmontable malgré tout.

La pluie s’en vient ! L’ennemi du coureur sur route. Pourtant, la semelle Continental de l’Adios Boost fait des miracles. Dans des virages serrés sur route, on passe, sur piste, même à pleine vitesse, on passe. Rien ne l’arrête, ou en tout cas, rien que nous avons pu rencontrer.

Verdict : Pour de la vitesse

Cette Adios Boost 2.0 est encore une fois une nouvelle réussite. Nous avouons honteusement, avoir été un peu déçu de ne pas trouver un modèle révolutionnaire par rapport au précédent, mais après tout, il est compliqué de révolutionner une révolution… Nous avons été un peu surpris par l’étroitesse du chausson mais avons grandement apprécié sa douceur et son confort qui manquait à la version initiale. Pour le reste c’est de l’Adios Boost tout craché : une chaussure destinée aux amoureux de vitesse sur route, à la poursuite de leur record.

  • Amorti avant : 3/6
  • Amorti arrière : 4/6
  • Souplesse : 5/6
  • Poids : 228 g (42,5 H)
  • Drop : 10 mm
  • Prix : 150€

Notes

  • Confort : 3/5
  • Stabilité : 5/5
  • Dynamisme : 5/5
  • Accroche : 5/5

Note Runner’s World : 18/20

The North Face et l’UTMB se séparent

Nous venons de l’apprendre à l’instant, après 12 ans de collaboration, The North Face arrête son partenariat avec l’UTMB. L’équipementier était pourtant un élément incontournable de la semaine trail chamoniarde. Afin d’en savoir un peu plus sur cette séparation nous avons contacté les responsables de communication de TNF qui nous ont confié qu’après 12 ans, la marque avait décidé de se focaliser sur le Lavaredo Ultra Trail et la Transgrancanaria.

Catherine Poletti, directrice de communication et de course de l’UTMB, a tenu à remercier The North face :« En 12 années d’aventures partagées, l’Ultra-Trail du Mont-Blanc® et The North Face® ont tissé les liens solides nécessaires pour donner à l’événement sa dimension internationale. L’UTMB® poursuit son chemin avec le même esprit d’équipe et de partage que celui dont il a fait preuve depuis le début ».

Columbia Sportswear pour la suite !

Le nom du successeur de The North Face était connu avant même l’annonce de la séparation avec l’UTMB. C’est le groupe Columbia Sportswear (Columbia, Mountain Hardwear et Montrail) qui devient partenaire officiel de la course. Un partenariat dont se félicite le groupe. « Nous sommes très enthousiastes de soutenir cet événement emblématique et de renommée internationale qui rassemble un si grand nombre d’athlètes outdoor prêts à relever de nouveau défis pour le sport», annonce Franco Fogliato, SVP Général Manager EMEA de Columbia Sportswear Company. « Nos marques se sont engagées à fournir des produits et des technologies uniques pour soutenir tous les participants et les passionnés de l’outdoor dans les conditions les plus extrêmes. »

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Michel Lanne tire son bilan

Michel Lanne est une figure incontournable du trail français. Ce personnage haut en couleurs, est toujours bien classé sur des courses de rang. En 2014, il a remporté la Romeufontaine, s’est classé 2e du Trail du Ventoux et du Marathon du Mont-Blanc, et premier français à Zegama. Un palmarès impressionnant pour ce gendarme du PGHM à l’accent du Sud, qui a décidé de se lancer dans l’organisation, puisqu’il est en charge du Serre-Che Trail, dernière manche du Salomon Skyrunners Series. Michel Lanne a décidé de livrer ses meilleurs moments de l’année 2014 à travers une interview de Robert Goin, attaché de presse Salomon, que nous vous proposons ici .

Trois résultats préférés

« Une course me tenait particulièrement à cÅ“ur et je la classe en première position : le Marathon du Mont-Blanc. Je suis vraiment heureux d’avoir décroché ce titre de vice-champion du monde de Skyrunning, un peu plus de 2 minutes derrière Kilian. Vient Ensuite, ma sixième place au Marathon de Zegama-Aizkorri qui a été un de mes plus beaux souvenirs de coureur. Cette course est vraiment particulière pour moi et rentrer dans le top 10 est très difficile. L’ambiance qui y règne est vraiment unique et exceptionnelle. En troisième position, je place ma victoire sur le championnat du Canigou. Cette course historique est incontournable pour le Pyrénéen que je suis et l’accrocher à mon palmarès de la saison représente une belle satisfaction. »

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Meilleur moment sportif

« Si je devais garder un seul moment de ma saison de trailer 2014, il s’agirait de cet instant où j’ai franchi la ligne d’arrivée du Marathon du Mont-Blanc. Cette deuxième place venait récompenser un long travail de préparation, pas mal de sacrifices aussi. Mais surtout, c’était un rêve de gosse que j’ai eu le bonheur de partager avec mes proches et ma petite famille. Parce que mes résultats, c’est aussi un peu grâce à eux. » 

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Bilan de la saison

« Il est vrai que je suis assez satisfait de ma saison. Certes, elle aurait pu être encore meilleure, mais du coup il me reste plein d’objectifs à atteindre en 2015 ! Je suis déjà très content d’avoir évité les soucis de santé. Ne pas être embêté par des blessures, c’est quand même super agréable ! Ma collaboration avec Chris Malardé, mon entraîneur, est vraiment idéale. On gère ensemble les plannings d’entraînement, de course et notre complicité porte ses fruits. Au niveau familial, professionnel et sportif, l’équilibre est parfois un peu compliqué à trouver, mais avec de la volonté, on y arrive. Je sais que je peux compter sur le soutien de ma petite famille et l’aide précieuse de Jean-Mi Faure-Vincent. Et ça, c’est vraiment important à mes yeux. »

Première expérience en tant qu’organisateur

« Organiser le Serre Che Trail Salomon était un énorme défi et un projet aussi exigeant que passionnant. C’était aussi une tâche supplémentaire dans mon emploi du temps déjà bien chargé, mais cela valait la peine ! Après cette première édition, je pense que le bilan est super positif. Voir tous ces sourires de coureurs à l’arrivée, recevoir les remerciements de centaines de trailers heureux d’avoir passé un bon moment dans mes montagnes, travailler avec une super équipe de bénévoles, c’est juste parfait. Sur le plan humain et sportif, c’est une expérience incroyablement enrichissante. En 2015, je reste bien évidemment l’organisateur du Serre Che Trail Salomon, aux côtés de mes deux amis, Olivier Gaucher et Rodolphe Godin. »

Déménagement à Annecy

« L ‘année 2014 a aussi été l’année du changement sur le plan professionnel, puisque j’ai quitté les Hautes-Alpes cet automne pour venir travailler au PGHM d’Annecy. Ce déménagement a un petit peu perturbé ma deuxième partie de saison, mais maintenant que je suis bien installé et que je découvre mon nouveau terrain de jeu Haut-Savoyard, tout est idéal pour que la fin de saison et la suivante se passent à merveille. »

Bilan de santé, quand est-il nécessaire chez le coureur ?

Vous connaissez votre fréquence cardiaque maximale, vos pulsations au repos, votre VO2 max… Quid de votre pression artérielle ? De votre niveau de sucre dans le sang ? Beaucoup de runners – vous en faites peut-être partie – pensent, parce qu’ils sont sportifs, qu’ils ne souffriront pas de problèmes d’hypertension ou de diabète, par exemple. Mais prenez garde, car, quel que soit le niveau de pratique, la course à pied ne modifie pas les facteurs de risques importants, tels que les antécédents familiaux, les gênes ou l’âge. La meilleure façon de protéger votre santé sur le long terme, c’est de prendre les devants et d’informer votre médecin de l’intensité de votre pratique.

La pression du sang

Il n’y a pas de symptômes précoces concernant l’hypertension, mais plus elle passe inaperçue et reste non traitée, plus elle entraîne des dommages sur votre cÅ“ur et vos vaisseaux sanguins en augmentant les risques de faire une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral (AVC). Courir maintient la pression artérielle sous contrôle, car l’exercice physique aide à dilater les vaisseaux sanguins et permet au sang de mieux circuler. Pour autant, ce n’est pas pour cela que vous êtes à l’abri. A chaque printemps qui passe, vos risques augmentent. Votre alimentation aussi joue un rôle primordial : le sel, les graisses saturées et l’excès d’alcool sont des facteurs aggravants. Certains traitements médicamenteux favorisent par ailleurs l’hypertension.

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Quand consulter ?
A partir de 18 ans, puis tous les ans.

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Votre objectif.
Une pression artérielle inférieure à 120/80 mmHg (dite « 12-8 » dans le langage courant).

Le cholestérol

Une partie du cholestérol est nécessaire pour construire les membranes des cellules saines et protéger vos cellules nerveuses. Mais une autre partie, le mauvais cholestérol (LDL), s’accroche en revanche aux artères, entrave le flux sanguin vers le cÅ“ur et peut déclencher de l’inflammation. Le bon cholestérol (HDL) absorbe et élimine l’excès de ce mauvais cholestérol. Le running est une excellente façon d’augmenter le HDL. Mais, parce que les raisons précises de cet impact positif ne sont pas totalement identifiées, et que personne ne connait la « dose » requise pour un effet maximum, chaque coureur doit se soucier de son cholestérol. Les femmes doivent y attacher une importance toute particulière car, après la ménopause, le bon cholestérol a naturellement tendance à baisser et le mauvais à augmenter.

Quand consulter ?
La première fois autour de 20 ans, ensuite lorsque votre médecin vous le recommandera.

Votre objectif.
Un cholestérol total inférieur à 200 mg/dl. LDL inférieur à 100 mg/dl et HDL supérieur à 60 mg/dl.

La thyroïde

Un dérèglement de la thyroïde peut énormément compliquer votre entraînement. Cette glande située à la base du cou fabrique des hormones qui agissent sur tous les organes vitaux et fournissent au corps de l’énergie pour fonctionner. Lorsque la thyroïde ne produit pas assez d’hormones thyroïdiennes, on parle d’hypothyroïdie, qui peut vous laisser faible et complètement à plat. A l’inverse, un niveau élevé d’hormones thyroïdiennes (hyperthyroïdie) accélère le rythme cardiaque et peut vous rendre nerveux. Six millions de Français sont touchées par un dysfonctionnement thyroïdien. Courir constitue un moyen de soutenir un fonctionnement sain de cette glande (bien que le surentraînement puisse conduire à l’hypothyroïdie), mais le plus souvent ces déséquilibres sont une histoire de génétique.

Quand consulter ?
A partir de 35 ans, puis tous les trois à cinq ans.

Votre objectif.
Un niveau de TSH compris entre 0,5 et 5 m UI/ml.

Le taux de fer (ferritine).

Le fer est essentiel dans la production de l’hémoglobine, qui transporte l’oxygène des poumons vers les muscles. Si votre hémoglobine est basse, vous pourriez en payer le prix fort à l’entraînement, d’autant que le coureur a tendance à posséder des réserves en fer inférieures en raison de l’augmentation du volume sanguin durant l’effort. Pourtant, aucun signe avant-coureur flagrant ne permet de déceler une carence naissante. Une fatigue accrue, un manque d’énergie, des douleurs musculaires ou articulaires font partie des symptômes, mais peuvent aussi être assimilés à une grippe ou à un surentrainement. En revanche, si vos réserves en fer ne sont pas rapidement reconstituées, des problèmes cardiaques peuvent survenir.

Quand consulter ?
Lorsque de tels symptômes apparaissent, et tout particulièrement pour les végétariens et les femmes.

Votre objectif.
Un taux au-dessus de 25 ng/ml.

Le taux de sucre (glycémie)

Généré par les glucides que vous mangez, le sucre dans le sang (le glucose) est une source importante de carburant pour votre corps. C’est grâce à sa combustion que les cellules obtiennent l’énergie nécessaire à leur survie et à leur fonctionnement. Pour utiliser ce carburant, votre corps a besoin de l’hormone qui permet le transfert du sucre vers les cellules (insuline). Courir abaisse le taux de sucre dans le sang, car les muscles brûlent du glucose pour fonctionner. Pour autant, cela ne vous dispense pas de faire cet examen sanguin, surtout si vous avez des antécédents familiaux de diabète. A ses débuts, cette maladie passe souvent inaperçue. Vous pourriez avoir davantage faim ou soif, être fatigué ou de mauvais humeur.

Quand consulter ?
A partir de 45 ans (ou plus tôt en cas d’antécédents familiaux), puis chaque année.

Votre objectif.
Un taux en dessous de 100 mg/dl.

3 astuces pour bien courir en automne !

En automne, on voit les journées raccourcir, la nuit tomber plus vite et l’air se rafraîchir. Ce n’est pas une raison pour se laisser abattre, bien au contraire. Les objectifs de fin d’année sont tout proches, il va falloir s’accrocher. Voici 3 conseils pour vous aider à mieux courir en automne.

Persévérer

Ce ne sont pas trois gouttes de pluie et une température soudain devenue plus frisquette qui doivent vous confiner dans votre home sweet home. Un coureur digne de ce nom doit évidemment affronter toutes les conditions, même les plus mauvaises. C’est aussi à cela que l’on reconnaît un runner passionné. Une averse annoncée à l’heure de votre sortie ? Equipez-vous en conséquence. La nuit pointe le bout de son nez ? C’est le moment de sortir votre frontale ! Elle ne fait pas uniquement partie d’une liste interminable de matériel obligatoire, elle peut également vous servir à l’entraînement !

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Prendre des forces

L’approche de l’hiver se prépare. Autant sur le terrain que dans son assiette. Car même si vous suivez assidûment votre programme d’entraînement, négliger l’alimentation serait une grave erreur. Les besoins énergétiques changent selon les saisons. A vous de vous nourrir en conséquence afin d’aborder vos sorties sans craindre la sortie de route.

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Garder le cap

Allez, plus que quelques jours, voire quelques semaines, et votre objectif de fin de saison s’offrira à vous. Plus question de reculer, bien au contraire. La dernière ligne droite est importante, ne serait-ce que pour se situer physiquement et psychologiquement. Les derniers jours d’entraînement servent souvent d’indicateur quant à vos performances futures. Restez motivé et surtout concentré. Le plus dur est derrière vous – vos séances de fractionné ou votre travail en côte sont là pour vous le rappeler – et le meilleur reste à venir. Pensez-y lorsque vous serez dans le sas de départ.

10 aliments indispensables pour le coureur

Manger du saumon, une bonne idée.

Avocats

L’avocat est riche en bonnes graisses, les graisses insaturées. Il peut tout à fait remplacer une mayonnaise ou une sauce grasse dans un sandwich. Il aurait des propriétés anti-inflammatoires.

Baies (et fruits rouges)

Elles sont très riches en antioxydants. L’avantage des antioxydants ? Ils luttent contre le vieillissement des cellules et permettent une meilleure récupération.

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Légumes surgelés

Ils sont une excellente option quand on ne peut pas consommer des légumes frais (manque de temps, hors saison,…), car les légumes sont cueillis à maturité puis simplement surgelés sans adjonction de sel ou de graisses. Comme ils sont généralement prédécoupés, ils permettent de préparer des repas sains et équilibrés rapidement.

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Yaourt à la grecque

Crémeux, il peux facilement remplacer une sauce crème fraîche par exemple. Il est rassasiant et bien pourvu en protéines.

Légumes à feuilles

Riches en vitamines C, potassium et fibres, les légumes à feuille (épinard, choux, etc.) sont très intéressants pour la santé et peu caloriques.

Bœuf maigre

La viande est la meilleure source de protéines. C’est aussi un apport intéressant en fer. Choisissez les morceaux les plus maigres : rumsteck, steak haché à 5 % de matières grasses, rond de gîte, filet mignon…

Houmous

Même si le houmous est riche, c’est une bonne alternative à la sauce ou au snack plus gras, car pourvu en protéines et en graisses insaturées. Evitez d’arroser d’huile.

Popcorn

Finalement peu calorique, il peut remplacer avantageusement des gâteaux industriels et autres chips en cas de craquage.

Quinoa

Le quinoa est riche en glucides lents, en protéines et en acides aminés. C’est donc un aliment de choix pour les sportifs. Vous n’aurez pas faim 1 heure après être sorti de table.

Saumon

Intéressant pour ses apports en oméga 3, un acide gras essentiel. Il fait le plein de protéines aussi.

10 collations saines pour faire le plein avant votre séance

Barres énergétiques maison, suivez la recette Runner's World

Avant de partir s’entraîner il est très important de s’assurer que l’on dispose de toute l’énergie nécessaire au risque de passer complètement à côté de sa séance. Voici quelques idées de collations saines et riches en nutriments et glucides, faibles en gras et en fibres, fournissant l’énergie dont vous aurez besoin.

Pour une séance de 60 à 90 minutes

Vous souhaitez courir plus d’une heure ? Alors vous aurez besoin de plus de carburant, notamment pour terminer votre séance fort et sans coup de pompe.

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Pour une séance de 60 minutes max

Si vous vous entraînez pendant une heure et moins à allure facile, vous pouvez tout à fait partir à vide. Mais avoir pris une petite collation ou un repas au préalable vous aidera à vous sentir plus dynamique tout au long de votre séance. Ces collations sont également idéales avant une séance courte et spécifique comme du travail de vitesse ou un entraînement en côte.

6 citations pour se motiver

4 mauvaises habitudes en course à pied à corriger d'urgence !

La course à pied est un sport exigeant qui met à rude épreuve non seulement le corps, mais aussi l’esprit. Dur dur en ces jours pluvieux et froids de trouver la motivation pour aller courir. Ou encore, difficile de se relancer dans une course lorsque le corps crie « STOP » de toutes ses forces. Parfois, le cerveau peut, non, il doit prendre le relais. Un leitmotiv permet alors de se relancer. Une petite phrase simple, quelque chose à se répéter sans cesse, et voilà que votre corps troque son statut de bourreau pour celui d’esclave. Esclave d’un esprit surpuissant.

Parfois, penser à un moment précis de joie, que ce soit dans le sport ou dans votre vie en générale, vous permettra de surmonter les obstacles. Parfois, certains mots peuvent également vous aider à trouver l’espoir et la force qu’il vous manque. Voici 6 citations célèbres qui vous aideront à vous motiver, ou du moins, vous pousseront à méditer.

  • « Il pleut ? Ca ne fait rien. Je suis fatigué ? Ce n’est pas la question. Je le fais parce que je dois le faire. » Emil Zatopek.
  • « La course, c’est une remise en question constante. Tu te demandes : Est-ce que je vais être nul ou le meilleur aujourd’hui ? » Peter Maher, médaillé olympique en marathon.
  • « Les obstacles sont ces terribles choses que tu vois une fois que tu perds tes objectifs de vue. » Henry Ford.
  • « La course, c’est une métaphore de la vie parce que tu en fais ce que tu te donnes la peine d’en faire. » Oprah Winfrey
  • « J’arrêterai le jour où je serai mort. » Ron Hill
  • « La course c’est mon amoureuse. » Toshihiko Seko, gagnant du Marathon de Londres.

5 bienfaits de la course à pied !

La course à pied, çà rapporte. Et ça rapportera d’autant plus que vous courrez longtemps. Voici 5 exemples de bienfaits de la course à pied tirés d’une pratique à long terme.

10 semaines = moins de cholestérol

Une heure de course quatre fois par semaine permet de faire diminuer le mauvais cholestérol de façon plus significative qu’avec d’autres activités, selon les dernières recherches.

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9 mois = plus de sexe

Une étude parue dans Archives of Sexual Behaviour tend à prouver que courir une heure quatre fois par semaine pendant 9 mois permet d’avoir des rapports sexuels plus nombreux et de meilleure qualité.

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6 ans = moins de risque d’AVC

Selon une étude publiée dans le Journal of Neurology, quatre sessions d’exercices (modérés à intenses) de 40 minutes, quatre fois par semaine pendant six ans, diminue de 50 % les risques d’AVC.

35 ans = vivre plus longtemps

Une équipe de la City Heart de Copenhague a étudié les taux de mortalité de coureurs et de non-coureurs après 35 ans, et il apparaît que la mortalité est diminuée de 44 % chez les coureurs. Deux heures de sport par semaine, divisées en deux ou trois séances, permettraient de gagner 6,2 années chez les hommes et 5,6 ans chez les femmes.

Toute la vie = rester jeune

Les coureurs vieillissent moins vite que les non-coureurs. Ils gagneraient 16 ans, selon des travaux menés par l’Université de Stanford. D’autres recherches menées sur les animaux montrent que l’utilisation du tapis de course permettrait de garder les cellules plus jeunes plus longtemps. A la clé ? Moins de cheveux gris, une meilleure masse musculaire, une fertilité boostée.

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Entraînez-vous !

Une bonne santé

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Alimentation

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