Puma dynamise le Run In Lyon

Puma est partenaire officiel du Run In Lyon. Après un succès retentissant courant du mois de Septembre à Marseille, c’est au tour de Lyon de réunir les amoureux du running. Et pour animer cet événement, l’équipementier allemand a décidé de proposer des animations à tous les coureurs en amont de l’événement. Puma vous propose de les retrouver le vendredi 3 octobre et le samedi 4 octobre, sur la place Bellecour afin de prendre part à l’ensemble des animations proposées. Vous pourrez notamment, immortaliser votre participation grâce au monde « FOREVER FASTER » de Puma. Il sera également possible de participer à une loterie interactive pour gagner de nombreux lots, tels qu’une paire de running PUMA FAAS.

Toutes les infos sur www.runinlyon.com

Cookies maison pour la récupération

Cookies maison pour la récupération

Des études menées en Australie ont montré qu’un apport en caféine et en glucides après l’entrainement ou la compétition pouvait aider à récupérer plus vite. Voici donc une recette de cookies maison qui vous aideront dans votre récupération.

Ingrédients

  • 2 cuillères à café de café en poudre
  • 100 g de dattes émincées
  • 100 g de figues sèches émincées
  • 50 g de noix
  • 1 cuillère à café de graines de chanvre
  • 1 cuillère à café de cardamome
  • 1 cuillère à café de zestes d’orange
  • 2 cuillères à soupe de chocolat en poudre
  • 1 cuillère à café d’extrait de vanille

Recette

Dans un bol, mélangez le café dans 5 cl d’eau bouillante. Laissez reposez. Passez au mixeur les dattes, les figues, les noix, les graines de chanvre, l’extrait de vanille, la cardamome, les zestes. Ajoutez le café et le chocolat. Mixez jusqu’à obtention d’une pâte. Etalez et formez des disque assez épais. Déposez dans une assiette recouverte de papier sulfurisé et laissez prendre au réfrigérateur 30 minutes.

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Apports nutritionnels par cookie

  • 177 kcal
  • 7 g de lipides
  • 30 g de glucides
  • 5 g de fibres
  • 5 g de protéines
  • 15 mg de caféine

Quand faut-il s’arrêter de courir ?

courir sous la chaleur

Vous ressentez une douleur soudaine, brutale et qui s’amplifie avec l’effort, dans les pieds, les tibias ou les hanches.

Peut-être est-ce une fracture de fatigue, une périostite tibiale, une aponévrosite plantaire, un syndrome de l’essui-glace. Il faut vous arrêter de courir et consulter.

Vous boitez.

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C’est peut-être le signe d’une déchirure musculaire ou ligamentaire (une fracture ou une entorse). N’importe quelle douleur qui vous oblige à modifier la forme de votre foulée doit être sérieusement prise en compte.

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Vous ressentez des douleurs dans la poitrine, souffrez de suffocation, transpirez de manière excessive.

Il peut s’agir d’une crise d’angine de poitrine, d’un infarctus débutant, d’un oedème pulmonaire. Dans tous les cas, c’est une urgence médicale.

Votre température corporelle est élevée, votre peau est sèche ou vous souffrez de vomissements.

Cela peut être un coup de chaleur, une hyperthermie d’effort (surtout en milieu chaud et humide). Attention, c’est sérieux.

Vous avez des maux de ventre ou de la diarrhée.

Il peut s’agir d’une ischémie digestive, d’un trouble gastro-intestinal, courant chez les coureurs sur les longues distances.

Courir moins pour courir mieux

mortalité
Courir moins pour courir mieux

Il est fréquent de voir des coureurs, champions de l’entraînement, qui s’épuisent à la tâche à enchaîner des séances longues et éreintantes. Même quand on prépare un marathon, la qualité d’une séance doit toujours primer sur la quantité de kilomètres parcourus, au risque de vous épuiser et de ne plus tirer de bénéfices de vos entraînements. Runner’s World France vous explique comment courir moins pour courir mieux.

Un corps sain

Une bonne planification des séances va vous aider à garder la forme, si vous maintenez une certaine intensité et un kilométrage minimum. « Vous faites moins de kilomètres, mais vous les faites en qualité » conseille Fernand Kolbeck, plusieurs fois champion de France de marathon et entraîneur. Pour cela, vous devez réaliser des séances moins longues, certes, mais un peu plus intenses, en courant un peu plus vite qu’en endurance fondamentale et surtout, en faisant du fartlek en nature, c’est sans doute le meilleur entraînement. Cela dit, tous les coureurs devraient s’en tenir à une planification hebdomadaire, avec un minimum de trois séances. Si vous aviez l’habitude de courir de 60 à 90 kilomètres par semaine, pour préparer votre marathon d’automne, par exemple, vous pourrez, en diminuant votre kilométrage de 50% et conserver votre niveau de forme.

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Mais attention, si vous courriez moins, la diminution du kilométrage risque effectivement de vous faire perdre votre niveau. Respectez deux séances de qualité, pour maintenir votre VO2max : une courue en fartlek, en nature (jeu de variation d’allure et de distance en fonction du terrain en nature) et une courue au seuil (80-90% de votre Fréquence Cardiaque Maximale). La troisième séance sera consacrée à une sortie longue, en endurance. Faites la moitié de la distance de vos précédentes sorties longues.

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Un esprit sain

Vous voulez vous entraîner, mais votre emploi du temps ressemble à celui d’un ministre en campagne. Evidemment, on culpabilise toujours d’aller courir et de laisser la gestion des tâches communes au conjoint. Dîtes-vous que lorsque la période est stressante, la course à pied est encore plus nécessaire et importante à votre équilibre. Si votre partenaire ou vos enfants vous reprochent d’aller courir en cette période, essayez de leur expliquer qu’après votre sortie, vous serez plus détendu et encore plus attentif à eux. Vous diminuez votre stress, la mauvaise humeur, et serez beaucoup plus présent à leurs côtés.

Une motivation intacte

Gardez la motivation en vous inscrivant, si possible, à quelques courses de 10 km à venir. C’est un excellent entraînement en qualité et un bon moyen de garder la forme, en outre, vous allez en retirer un réel plaisir « le but n’est pas de battre un record personnel, mais de conserver sa motivation, son envie et son niveau« .

Courir au minimum 3 fois par semaine

Courir 3 fois par semaine pendant 6 semaines en suivant, par exemple, ce plan d’entraînement vous permettra de courir moins tout en continuant à progresser.

  • Jour 1 : Vitesse. 4 x 800 m ou 5 x 1000 m à 90-100% de votre Fréquence Cardiaque Maximum. Récupération : égale au temps de course.
  • Jour 2 : Fartlek. 30′ à 45′ en nature vallonnée à allure seuil (75-85% FCM)
  • Jour 3 : Endurance. 15 km en endurance fondamentale (vous devez pouvoir parler en courant). Vous pourrez rajouter 2 km tous les 15 jours.

4 mauvaises habitudes en course à pied à corriger d’urgence !

4 mauvaises habitudes en course à pied à corriger d'urgence !

Parce que la façon dont vous analysez chaque situation peut être déterminante sur le plan psychologique pour les succès futurs, voici 4 habitudes en course à pied qu’il vous faut corriger pour retrouver la bonne attitude.

Vous vous fixez des objectifs trop ambitieux, irréalisables.

Solution : adaptez vos objectifs à votre niveau et à votre entraînement. N’oubliez pas non plus de respecter une hygiène de vie cohérente avec la course.

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La seule satisfaction que vous avez, c’est quand vous passez la ligne d’arrivée avant les copains. Seul votre temps compte et celui de vos adversaires évidemment.

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Solution : soyez satisfait quand vous avez bien suivi votre entraînement, quand vous vous sentez bien dans la course. Concentrez-vous sur l’équilibre que vous tirez de la course.

Votre entraînement est très rigide, tant pis si vous avez mal ou si vous êtes blessé.

Solution : si vous sentez que vous n’êtes plus en forme, levez le pied et laissez à votre corps suffisamment de temps pour récupérer.

Votre classement est votre seul objectif au final. Si vous n’avez pas la place escomptée, vous êtes presque accablé. 

Solution : votre classement et votre temps doivent vous satisfaire mais ne doivent pas être une source de frustration. Le plaisir réside dans bien des choses : la distance accomplie, le partage avec d’autres coureurs, la médaille de finisher, etc… De plus, on apprend de ses victoires, mais on apprend encore plus de ses échecs !

5 exercices de renforcement musculaire pour soigner son genou

5 exercices de renforcement musculaire pour soigner son genou

Habituellement, la méthode conseillée aux coureurs souffrant des genoux fait la part belle au renforcement musculaire des quadriceps. Mais les problèmes de genou peuvent tout aussi bien provenir des hanches ou du bassin : « C’est tout simplement mécanique, les quadriceps et les ischio-jambiers partent des hanches et s’insèrent à hauteur des genoux, le bassin peut donc jouer un rôle dans les douleurs liées à l’articulation du genou« , confirme Fabrice Roos, kinésithérapeute du sport et ultra-traileur. Une relative faiblesse des muscles de la hanche va fausser la biomécanique naturelle de course, avec pour conséquence l’apparition de blessures comme le syndrome fémoro-patellaire ou le syndrome de l’essuie-glace (fascia lata). Cette série de mouvements peut soulager, voire améliorer ces blessures fréquentes chez le coureur. Pour que les exercices soient efficaces, ils sont à réaliser quotidiennement durant au moins six semaines, si possible après avoir couru. Après un mois et demi, vous pourrez diminuer la fréquence à trois fois par semaine pour maintenir les acquis. Essayez, et vous verrez, ça marche !

Renforcement musculaire du moyen fessier

Travail sur le moyen fessier qui stabilise le bassin et la cuisse. Bouclez la bande élastique autour d’un objet attaché au sol. Restez debout face à cet objet, la bande enroulée autour de votre cheville droite. Levez la jambe droite légèrement en arrière dans un angle de 45°. Mettez lentement en tension l’élastique pendant 3s, puis relâchez-le doucement pendant 3s. Réalisez 10 répétitions de chaque côté. Répétez cela sur 3 séries.

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Renforcement musculaire des extenseurs de la hanche

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Travail sur les extenseurs de la hanche, grands fessiers et ischio-jambiers, qui jouent un rôle important dans la biomécanique de course. Il s’agit ici de la même position que pour l’exercice du moyen fessier. Cette fois, tirez votre jambe droite vers l’arrière. Mettez lentement en tension l’élastique pendant 3 secondes, puis relâchez-le doucement pendant 3 secondes. Là encore, réalisez 3 séries de 10 répétitions.

Renforcement musculaire des fléchisseurs de la hanche

Renforcement des fléchisseurs de la hanche qui aident le moyen fessier à garder votre bassin et vos cuisses alignées pendant la course. Le dos tourné à l’objet autour duquel vous avez attaché la bande élastique, enroulez la bande autour de votre cheville droite. Poussez la jambe tendue vers l’avant, mettez lentement en tension l’élastique durant 3 secondes puis relâchez-le doucement pendant 3 secondes. Encore une fois, réalisez 3 séries de 10 répétitions.

Renforcement musculaire de la sangle abdominale, rotation interne

Travail sur les fléchisseurs de la hanche, rotateurs et adducteurs. Commencez ces exercices à partir de la deuxième semaine. La bande enroulée autour des hanches, tournez le dos au point de fixation. Debout avec le pied droit tourné à 45° vers l’intérieur, le mouvement consiste à amener la jambe droite vers l’avant en tournant le pied vers l’intérieur. Le bassin peut tourner légèrement vers la gauche. Touchez le sol avec la pointe du pied et revenez ensuite à votre point de départ. Toujours 3 séries de 10 répétitions.

Renforcement musculaire de la sangle abdominale, rotation externe

Renforcement des extenseurs de la hanche, rotateurs et abducteurs. Ces exercices sont également à commencer à partir de la deuxième semaine. La bande élastique toujours enroulée autour des hanches, face au point de fixation, déplacez la jambe droite vers l’arrière en la faisant tourner vers l’extérieur. Votre bassin tourne légèrement vers la droite pour accompagner le mouvement. Touchez le sol avec la pointe du pied puis revenez à la position de départ. Attention à ne pas creuser le bas du dos. Réalisez 3 séries de 10 répétitions.

Votre 5 km en 6 semaines

Votre 5 km en 6 semaines

Ce plan d’entraînement fonctionne quelques soit votre objectif. Avant de commencer il vous faudra définir votre allure 5 km et 10 km, en fonction du temps objectif. Vous devrez aussi prévoir 2 séances de 10 à 30 minutes par semaine de footing facile ou de vélo / natation. Vous pouvez placer vos séances comme vous le souhaitez, au cours de la semaine, mais respectez toujours un jour de repos complet. Commencez vos entraînements intensifs par 10 minutes de footing, puis faites des étirements actifs. Les coureurs expérimentés peuvent ajouter du kilométrage sur les sorties longues.

Semaine 1

  • Seuil : 3 à 5 km, à allure modérée.
  • Fractionné : 4 x 800m, à allure du 5 km. 2 minutes de footing ou de marche entre chaque fraction.
  • Long : 7 à 11 km faciles.

Semaine 2

  • Seuil : 3 x 1000 m à allure 10 km. Récup : 1 minute en footing.
  • Fractionné : Pyramide 400 / 600 / 800 / 600 / 400 m à allure du 5 km. 2 minutes de footing entre chaque fraction.
  • Long : 10 à 13 km faciles.

Semaine 3

  • Seuil : 6 km à un rythme soutenu, en accélérant progressivement. Commencez doucement et accélérez pour atteindre votre allure du 5 km dans les derniers 800 m.
  • Fractionné : 2 x (3 à 4 x 400 m) à allure du 5 km. 90 s de footing entre les fractions.
  • Long : 8 à 10 km faciles.

Semaine 4

  • Seuil : 5 km à allure soutenue.
  • Fractionné : 6 x 800 m à allure du 5 km. 3 minutes de footing ou de marche entre chaque fraction.
  • Long : 10 à 13 km faciles.

Semaine 5

  • Seuil : 3 km à allure modérée, puis 5 km en accélérant progressivement jusqu’à atteindre votre allure du 5 km dans les derniers 800 m.
  • Fractionné : Pyramide 400 / 600 / 800 / 600 / 400 m à allure du 5 km. 2 minutes de footing entre chaque fraction.
  • Long : 11 à 15 km faciles

Semaine 6

  • Seuil : 4 x 800 m, à allure du 5 km. Récupération : 2 minutes en footing.
  • Fractionné : 6 à 8 km faciles (2 ou 3 jours avant la course au maximum).
  • Long : jour de la course !

Deux semaines pour s’affûter avant un marathon

Deux semaines pour s'affûter avant un marathon

A quelques semaines du jour J, vous entrez dans la dernière ligne droite de votre préparation d’automne, votre entraînement marathon a atteint son pic et vous allez aborder la phase d’affûtage. « C’est une période assez critique où le volume et l’intensité de l’entrainement vont nécessairement diminuer« , prévient Gilles Rocca, entraîneur de courses hors stade 3e degré, à Reims, « mais le coureur ne doit pas pour autant arrêter complètement la préparation. L’objectif est de maintenir une certaine sollicitation musculaire et cardio-vasculaire, mais sans accumuler de la fatigue. Toute la difficulté est de maintenir et de faire fructifier ses acquis, tout en permettant à l’organisme de récupérer de la préparation« .

Un  juste équilibre à trouver selon chaque coureur, pour arriver sur la ligne de départ en étant physiologiquement prêt à affronter 42,195 kilomètres sans que l’organisme ne soit à nouveau obligé de se réadapter durant les premiers kilomètres. Suivez les conseils de Runner’s World France pour s’affûter avant un marathon.

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Deux semaines avant le marathon

« On allège la préparation d’environ 40% au niveau du kilométrage, tout en maintenant des séances de qualité un peu moins longues, mais pas forcément moins intenses car il faut continuer à solliciter le haut de la filière aérobie. En période d’affûtage, on ne coupe pas complètement avec la vitesse ou le seuil, on conserve un certain travail, indispensable pour que l’organisme soit prêt à répondre immédiatement dès les premières foulées du marathon. »

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Pour aider le coureur à s’affûter pour un marathon, voici un exemple de cycle hebdomadaire deux semaines avant la course (pour un coureur valant 3h30).

Une semaine avant le marathon

« A sept jours du marathon, on allège encore le kilométrage de 60%, tout en maintenant toujours un minimum de volume et d’intensité. L’affûtage devient encore plus fin. Avec deux séances de qualité pour solliciter encore un peu le haut de la filière aérobie. Les trois derniers jours sont plus consacrés au repos, c’est à ce moment que l’on doit se concentrer sur la diététique, en commençant le plein de glucides bien avant la veille de la course. »

Exemple d’un cycle hebdomadaire une semaine avant la course, pour un coureur valant 3h30.

De cette façon, la période d’affûtage amorce naturellement l’entrée dans la course, sans coupures. Entre la fin de la préparation spécifique et la phase d’affûtage, toutes les séances s’enchaînent naturellement. Cela évite aussi au coureur de trop gamberger, car diminuer brusquement l’entraînement après une préparation longue est toujours un exercice assez difficile à gérer psychologiquement.

 

9 choses à savoir sur le soja

9 choses à savoir sur le soja

Pourquoi le soja a-t-il autant la cote, notamment du côté des sportifs ?

Le soja est un légume sec digeste et riche en protéines. Les sportifs qui souhaitent s’orienter vers une alimentation à tendance végétarienne ou simplement limiter leur consommation de viande bénéficient de ces atouts.

Quelles sont ses principales caractéristiques ?

D’un point de vue nutritionnel, le soja se caractérise par sa richesse en protéines, en minéraux (phosphore, magnésium, zinc, manganèse, cuivre), en vitamines du groupe B et en fibres, qui permettent de réduire le taux de cholestérol sanguin ainsi que le taux de sucre dans le sang. Notons également que le soja est un aliment à indice glycémique bas, ce qui est très important, notamment dans les activités qui demandent un effort physique important ou soutenu, comme l’endurance. Enfin, le soja ne contient ni gluten, ni lactose. Notons tout de même de grandes variations selon le type de produit : le « lait » ou jus de soja, le tofu ou la farine ont des profils nutritionnels différents, liés à la concentration ou à la dilution du soja à l’état brut. Par exemple, le lait de soja ne contient que 4% de protéines, contre 13% pour le tofu ou 45% pour la farine.

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Quels sont les différents dérivés ou formes de soja ?

On peut classer le soja jaune (à ne pas confondre avec le soja vert – haricots mungo) en deux catégories : les produits non fermentés et les produits fermentés. Nous conseillons de privilégier la consommation de ces derniers, car la fermentation rend le soja plus digeste encore, sa richesse enzymatique est supérieure et il est plus savoureux. Le miso, les sauces soja, le tempeh (d’origine indonésienne), le natto (d’origine japonaise) et les yaourts de soja sont fermentés ou lactofermentés. Les autres produits comme les grains secs entiers (qui permettent de réaliser lait ou toffu maison), le lait de soja, les crèmes soja cuisine, les crèmes dessert aromatisées, les flocons, les protéines de soja texturées et la farine ne sont pas fermentés. Précisons aussi que le soja est une source de protéines économique si on le compare à la viande ou au poisson.

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Est-ce facile de se procurer ces produits en magasin ?

Tous ces produits se trouvent facilement dans tous les magasins de produits biologiques, à l’exception du natto que l’on trouve plus facilement dans les épiceries japonaises.

Le soja est-il une bonne alternative pour les coureurs qui ne désirent pas manger de viande ?

Oui, je trouve que le soja est une bonne solution pour les sportifs qui veulent diminuer ou supprimer la viande de leurs menus. Avec les lentilles corail, il est le légume sec le plus facile à digérer. Mais il ne suffit pas. Ses acides aminés (protéines) doivent être complétés au cours du repas par des fruits oléagineux, des céréales ou des produits laitiers.

Peut-on remplacer complètement la viande ou les produits laitiers par du soja ?

Le lait de soja ne contient pas de calcium, il ne peut donc pas remplacer les produits laitiers d’un point de vue nutritionnel. C’est un aliment intéressant, mais pas un aliment miracle. Il n’en existe pas d’ailleurs. C’est très important de souligner que, dans l’alimentation, la variété est primordiale. On ne peut pas manger tout soja (lait, tofu, crème soja cuisine, crème soja dessert, yaourt…) sans tomber dans un excès.

Quels aliments ou groupes d’aliments ont autant de qualités nutritionnelles que le soja ?

Tous les aliments ont leur importance et, encore une fois, la variété, la fraîcheur et la qualité de notre alimentation sont gage de bonne santé et d’énergie. Notre corps a besoin de protéines qu’apporte le soja (et les légumes secs en général) ou encore la viande ou le poisson. Mais il a aussi besoin de vitamines, des minéraux et des substances actives des fruits et légumes frais, des acides gras des huiles végétales et les fruits oléagineux, des enzymes des produits fermentés (choucroute, kéfir, miso, yaourt…), sans compter tous ces aliments merveilleux que sont les herbes fraîches, les épices ou les algues qui apportent également une bonne dose de plaisir. A chacun de trouver son équilibre et d’écouter les messages délivrés par le corps avant, pendant, et après le repas.

Est-il possible de faire des recettes savoureuses à base de soja, car ce n’est pas au départ un aliment très attrayant ?

Oui, bien sûr. En cuisine, il faut considérer le soja et ses dérivés comme des aliments à part entière avec leurs caractéristiques de goût et de texture propres et non comme de simples alternatives. On réalise des plats délicieux avec le soja et de manière tout à fait simple, à condition d’avoir un peu d’inspiration ou quelques astuces. Par exemple, le tofu peut décevoir si on le coupe en cubes et qu’on l’ajoute à une salade. Par contre, si on le mixe en pâte, crème ou mousse avec des aromates qui donnent du goût (ail, herbes fraîches, jus de citron, tomates séchées, huiles parfumées…), on obtient de délicieuses sauces ou tartinades. On peut aussi inventer des déclinaisons sucrées, car le tofu se marie avec tout. On peut aussi râper le tofu et l’ajouter à une sauce tomate ou à des légumes cuits, ce qui permet de réaliser des plats rapides et nourrissants.

Portrait de notre spécialiste : Amandine Geers.

Amandine Geers a créé avec Olivier Degorce « What’s for Dinner« , une structure associative engagée et pluridisciplinaire ayant pour objet l’information, la rencontre et l’échange autour des questions d’alimentation et d’écologie. Dès 2002, Amandine commence à animer des ateliers de cuisine bio qui rencontrent un franc succès à Paris en en province. Elle propose des recettes saines et savoureuses, ponctuées d’astuces pour mieux intégrer les produits bios dans notre alimentation de tous les jours. Elle est l’auteur (avec Olivier Degorce) de plusieurs livres de cuisine bio.

Revivez la Spartan Race avec Reebok

Revivez la Spartan Race avec Reebok et Runner's World

Nous avons eu la chance d’être invités par Reebok à la Spartan Race France qui s’est tenue en région parisienne le 13 septembre dernier. Au programme 13 kms et 25 obstacles les plus loufoques les uns que les autres. Ils ont été plus de 6000 guerriers à répondre présents, seuls ou en équipe, à ce défi physique.

Reebok, en association avec Runner’s World, vous propose quelques images pour revenir sur cette événement. A quand votre tour? Spartans quel est votre métier ?

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Entraînez-vous !

Une bonne santé

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Alimentation

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