Une solution pour le gluten !

Si vous faites partie de ces coureurs intolérants au gluten, voilà une nouvelle qui devrait vous réjouir. Les chercheurs de l’Inra et de l’Inserm qui ont travaillé avec des équipes canadienne et suisse ont trouvé une protéine humaine (l’élafine). Elle serait capable de diminuer la réaction inflammatoire en cas d’intolérance au gluten (maladie cœliaque). Cette découverte publiée début avril dans l’American Journal of Gastroenterology est prometteuse pour toutes les personnes ne pouvant supporter le gluten.

Nous attendons avec impatience l’arrivée de cette nouvelle protéine sur le marché diététique français.

Gagnez votre préparation sportive pour la prochaine saison avec Mon Stade en cliquant ici.

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Le concombre, l’ami du coureur

Le concombre, l'ami du coureur.

Très rafraîchissant et ultralight, le concombre s’avère être l’un des meilleurs aliments pour le coureur en été. Ses 10 kilocalories pour 100 grammes permettent d’en abuser sans modération.

Les bienfaits nutritionnels du concombre

Bien pourvu en fibres, en vitamines (en quantité modérée mais bien diversifiées) et oligoéléments, le concombre est un légume intéressant à plusieurs niveaux. Sa richesse en minéraux (potassium, chlore, phosphore, calcium…) est très intéressante, surtout en regard de sa faible valeur énergétique. « La teneur globale en minéraux avoisine 0,6g pour 100g, ce qui, compte tenu de l’apport calorique modeste du concombre, donne à cet aliment une densité minérale remarquablement élevée : 6 grammes pour 100 kilocalories. La densité minérale moyenne des légumes frais est de l’ordre de 2 à 4 grammes pour 100 kilocalories, » rappelle l’Agence Pour la Recherche et l’Information en Fruits Et Légumes frais (APRIFEL).

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Le concombre, l’ami du sportif !

Le concombre est l’aliment idéal pour les entrainements en été ! Composé à 96% d’eau, il est tout à fait indiqué pour se réhydrater après une sortie. Grâce à son faible apport glucidique (seulement 2g pour 100g), les coureurs qui surveillent leur ligne peuvent en consommer sans risquer de mettre à mal leur programme diététique.

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Comment préparer le concombre ?

Pour le rendre plus digeste, pensez à l’éplucher et l’épépiner. Vous pouvez aussi le faire dégorger avec un peu de gros sel (il faut alors le rincer à l’eau claire). Vous pouvez le consommer tel quel, juste arrosé d’un filet d’huile d’olive ou, mieux, mixé avec du fromage blanc (façon tzatziki). Vous bénéficierez alors des atouts du concombre avec un plus de protéines.

Dopage : Teddy Tamgho suspendu un an !

Dopage : Teddy Tamgho suspendu un an !

On l’a appris aujourd’hui, Teddy Tamgho, champion du Monde et détenteur du record du Monde indoor du triple saut a été suspendu un an par l’IAAF pour trois « no show » successifs aux contrôles antidopage. En effet, en tant qu’athlète de haut niveau, l’athlète français doit signaler tous ses déplacements sur le logiciel ADAMS afin de pouvoir justifier son positionnement en cas de contrôle inopiné. Teddy Tamgho a manqué à son devoir à trois reprises et consécutivement, manquant ainsi les contrôles du 19 décembre 2012, du 28 janvier et 18 mars 2014.

De bonne foi ?

L’IAAF l’a bien fait remarqué, la bonne foi de Teddy Tamgho semble réelle mais la loi est la même pour tous. En effet, le champion tricolore avait affirmé ne pas avoir entendu la sonnerie lors du deuxième contrôle et avoir dû, lors du troisième contrôle, se rendre inopinément en Espagne pour visiter son entraineur sans avoir réussi à se connecter au système ADAMS. Tamgho s’était par ailleurs déjà plaint auparavant de ce système qui ne fonctionnait pas forcément de manière optimale.

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Une sentence minimale

Teddy Tamgho encourait entre un et deux ans de suspension pour ses erreurs, il s’en sort avec la plus petite peine. Blessée au tibia depuis novembre dernier, Tamgho profitera de cette sentence pour préparer son retour. Il ne manquera donc « que » les championnats d’Europe en Salle. Cela ne l’avait pas empêché de remporter le titre mondial outdoor en 2013. Notons cependant, que Teddy Tamgho peut faire appel de la décision.

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Questions de coureurs du 21 juin 2014

Questions de coureurs du 26 juillet 2014

Je comptais commencer ma préparation le 15 juin pour mon premier semi (marseille) qui a lieu le 14 septembre. Mais voilà plus d’un mois que je souffre de douleurs dorsales. Après des séries d’examens et des séances d’ostéopathie, et deux petites virées aux urgences, on me dit qu’il s’agit de vertèbres ou côtes qui se déplacent, puis qu’il s’agit d’une dechirure musculaire, d’une névralgie, d’une contracture… La semaine passée, j’ai fait deux petites sorties de 5 km pour reprendre doucement. La douleur s’est nettement atténuée mais la gêne est là. Et avant hier matin je me suis levée coincée par deux grosses contractures au-dessus et en dessous de l’omoplate droit qui me font toujours bien mal… Alors que faire? Que mon conseillez vous? Repos? Reprise? Patience? Soins? Il me tarde de refouler l’asphalte. J’attends vos conseils et avis.

La première règle à respecter, même si elle semble évidente, est de ne jamais courir en cas de douleur…ensuite pour plus de détails je vous invite à consulter les réponses de notre spécialiste (cliquez ici). Dans votre cas, il semblerait qu’avant toute chose, la priorité soit de réellement identifier la cause de votre mal. Tant que vous ne l’aurez pas fait avec certitude vous continuerez à accumuler les traitements sans grand succès. Une fois la cause réellement identifiée vous aurez plus de facilités à soigner les conséquences.

Je suis abonnée au magazine depuis environ 18 mois (depuis que je cours) et je viens de lire votre article sur l’hydratation dans le numéro de juin. Je m’entraîne trois fois par semaine et je commence à participer à des 10 km (j’ai fait ma première course et je suis inscrite pour la deuxième ce week-end). Je cours en moyenne 45-50 min sur deux sorties avec petites côtes et / ou fractionné et environ 1h10-1h20 pour la sortie longue. J’ai fait 1h04 pour ma première course. Pour le moment je ne bois que de l’eau lorsque je cours (avec un peu de bicarbonate après la sortie longue ou la course) et après l’entraînement ou la course. Est-ce que je dois prendre des boissons avec électrolytes ou est-ce que ce n’est pas nécessaire vu que je ne cours pas beaucoup plus d’une heure et ce sur des distances de 7-8 à 12 km ?

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Tout dépend de vos besoins. Si vous ne soufrez d’aucune douleur ou ne ressentez aucun manque, pourquoi vouloir changer quoique ce soit ? Hydratez-vous bien, beaucoup, c’est essentiel. Ensuite, si vous êtes habituée avec des électrolytes, très bien, continuez. Ensuite, chacun voit midi à sa porte. Continuez à vous entrainer trois fois par semaine comme vous le faites et vous progresserez. Si vos besoins changent, revenez vers nous !

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Le jeudi 29 mai je me suis fait une déchirure suite à un effort consécutif dans une descente, au départ petite douleur au creux du genou. On pensait initialement à une contracture, puis le diagnostic établi aux urgences a révélé une déchirure, strapping, kiné, osthéo.. Le kiné m’a conseillé de faire du vélo sans aucun risque ainsi que du canoë (hier), résultat aujourd’hui j’ai des difficultés à marcher, j’ai l’impression que même si ma jambe a désenflé, d’être toujours au même point. J’ai une douleur côté externe de la jambe au-dessus du mollet, et une douleur intérieure au mollet. Je voudrais avoir votre avis sur les déchirures, aujourd’hui j’ai limité mes déplacements… Puis-je continuer à faire du vélo sans risque? 

Avant tout, il faudrait savoir comment a été établi votre diagnostic aux urgences. Si la déchirure a été vérifiée, vous n’avez pas grand chose à faire à part de prendre votre mal en patience. Il faut plusieurs semaines pour soigner une déchirure. Les solutions ne sont pas nombreuses, il faut privilégier le froid. Ensuite, c’est votre kiné qui se chargera de vous procurer les soins qui accéléreront la cicatrisation. Ne reprenez pas sans avoir été complètement soigné sinon vous pourrez non seulement retrouver votre douleur, mais également empirer la blessure initiale. Pourquoi ne pas vous mettre à la natation en attendant? Ecoutez votre corps et votre kiné pour le vélo. Si des douleurs apparaissent arrêtez immédiatement.

J’ai un problème lors de mes courses pour m’alimenter. En effet , j’ai testé de nombreux articles : gels , boissons , bananes , fruits secs … Et malheureusement de nombreux maux de ventre apparaissent !!! Que me conseillez vous ?

Si vous avez fait le tour de tout ce qui existe (c’est un peu notre cas également) et que rien ne vous convient, pourquoi ne pas essayer de vous faire des « compléments » naturels ? Personnellement nous avons essayé des aliments tels que du pain d’épice. Dans nos boissons nous avons mélangé une pincée de sel, du miel, du jus de raisin, un léger jus de citron et de l’eau. Ensuite, si c’est le fait de vous alimenter qui crée vos problèmes, il faut peut être traiter un problème en amont ? Vous avez éventuellement des troubles digestives. Un traitement en probiotiques peut aider. Mais le meilleur conseil que nous pouvons vous donner serait d’aller consulter un spécialiste. Un diététicien du sport saura surement vous conseiller les meilleurs solutions correspondant à votre cas.

Courses des héros, ils courent pour les autres

Courses des héros, ils courent pour les autres.

Courir pour le plaisir, courir pour soi, voilà ce que recherchent la plupart des runners. Cependant, certains d’entre eux ont besoin d’une motivation supplémentaire. Alvarum leur en a donné une. En effet, pour pouvoir participer à la Course des Héros chaque coureur doit tenter de récolter au minimum 250 euros au profit de différentes associations partenaires. Pour ce faire, chaque coureur possède un espace personnel sur la page d’Alvarum.

Ils seront donc 3000 héros ce dimanche 22 juin à s’élancer pour 6 kilomètres au parc de Saint Cloud. En cinq éditions, Alvarum a ainsi permis de récolter 5 millions d’euros pour 300 causes différentes. Pour vous inscrire et vous aussi devenir dans le futur un héros, connectez-vous sur le site de la Course des Héros : http://www.coursedesheros.com/ 

ITRA (et UTMB), une éclaircie à travers les nuages ?

ITRA (et UTMB), une éclaircie à travers les nuages?

L’ITRA (International Trail Running Association) est une association internationale toute récente qui a pour vocation de fédérer et de promouvoir toutes les actions internationales du trail. Le soucis? Certains réticents accusent l’ITRA de manquer d’indépendance et de nouer des liens bien trop proche avec certaines courses et notamment avec l’UTMB. Runner’s World France a participé à une table ronde qui avait pour but d’éclaircir la situation. Qu’en est-il réellement?

Le débat ITRA – UTMB

A l’origine, l’idée de fédérer l’ensemble des actions nationales et internationales du trail semble essentielle pour le développement de la discipline. Cela fait des années que l’ensemble des acteurs s’interrogent sur la légitimité de telle ou telle fédération pour prendre la responsabilité du trail running. Certains événements malheureux entre 2006 et 2010 ont accéléré les choses et d’un point de vue national, la Fédération Française d’Athlétisme s’est saisie du dossier. Cependant, d’un point de vue international tout restait flou. Ainsi est né, il y a 9 mois, l’ITRA. Cette association internationale, née dans la vallée de Chamonix et désormais localisée en Suisse, souhaite prendre en charge le développement du trail running sur le plan international. Mais un problème se pose. On retrouve à la tête de l’ITRA, de l’UTMB (Ultra Trail du Mont Blanc) et de l’UTWT (Ultra Trail World Tour) les mêmes personnes, ou du moins des personnes très proches. Certains acteurs du trail pensent aujourd’hui que l’ITRA a vu le jour pour permettre à ses personnes de se remplir les poches et pour mettre en avant l’UTMB. Les responsables de l’ITRA ont décidé de répondre aujourd’hui à toutes les critiques.

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L’ITRA ce n’est pas l’UTMB

Cela a pris du temps avant que le sujet n’arrive sur la table mais la famille Poletti – dont le mari Michel préside l’ITRA et dont la femme Catherine dirige l’UTMB- souhaitait se défendre de mettre tous leurs oeufs dans le même panier. Il faut savoir que Michel Poletti a été désigné, contre sa volonté initial, président de l’ITRA, car il semblait, dans le groupe de fondateurs, être le plus compétent pour ce poste. D’autres personnes, d’origines différentes, et n’ayant aucun lien avec l’UTMB siège au bureau de l’ITRA et veillent eux aussi au bon fonctionnement de l’association. Michel Poletti a voulu éclaircir certains points : « Nous sommes une association à but non lucratif, si nous réalisons des actions payantes, cela n’ira pas dans les poches des Poletti. Cela ira dans les caisses de l’ITRA, pour l’ITRA. De plus, il s’agit d’une association, n’importe qui peut se présenter au bureau pour peu qu’il soit membre de l’association et donc, prendre ma place« . Les autres membres de l’ITRA (portugais, italiens, espagnols, etc…) soulignent également que la confusion ITRA – UTMB n’est qu’une question franco-française et que ce point n’est souligné nulle-part ailleurs. L’ITRA, comme l’UTMB reconnaissent que leur communication n’a pas été optimum, loin de là, et que les questions et craintes sont légitimes. Ils souhaitent améliorer tout cela pour l’avenir et de travailler avec l’ensemble de la communauté trail running.

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Les missions de l’ITRA

Le premier point abordé a été cette question de points qualificatifs et de la certification des courses. Pour rappel, pour s’inscrire à l’UTMB il est nécessaire de posséder 8 points à récolter sur un ensemble de courses du circuit trail running. Pour certifier les distances et les dénivelés, l’ITRA a décidé de faire certifier les courses moyennant 100 euros pour les non-affiliés. Il n’en fallait pas plus pour faire le lien ITRA – UTMB et accuser encore une fois les Poletti de vouloir s’en mettre plein les poches. Là-dessus, quelques explications ont été apportées. En effet, désormais, on ne parlera plus de points UTMB mais de points ITRA qui permettront à n’importe quelle course qui le souhaite d’effectuer une sélection par points en amont des inscriptions. Ainsi l’UTMB s’appuiera, comme d’autres courses, sur le travail de l’ITRA et non l’inverse.

Ensuite a été abordée la question des élites et sur la volonté de créer ou non un championnat du monde de trail, et d’une possible évolution dans le monde olympique. Cette question délicate a divisé les avis et ne semble pas être prioritaire. Catherine Poletti a réagi sur le sujet « En ce qui concerne l’UTMB, nous ne souhaitons pas être un jour le support d’un tel championnat, tout simplement car nous souhaitons voir des coureurs courir notre course, et non des nations. » Un travail encore long doit être mené sur le sujet et cela se fera surement sur plusieurs années.

Enfin, a été évoqué le point de la santé, de la sécurité et du dopage. Si l’ITRA existe aujourd’hui c’est également pour tenter de mettre en place un règlement international officiel avec des contrôles anti-dopage fréquents et ainsi veiller à la bonne (et propre) évolution du trail-running.

En conclusion, beaucoup de choses ont été dites lors de cette table ronde. Le sentiment général qui s’en dégage est qu’effectivement l’ITRA, l’UTMB et l’UTWT sont extrêmement liés. Cependant, une volonté claire d’identifier le rôle de chacun semble exister. L’ITRA est une entité neuve qui essaie de faire ses preuves. L’ensemble des acteurs souhaitent voir le trail running évoluer de manière propre et saine. Il faudra encore du temps avant que les choses ne deviennent claires pour tout le monde, mais le travail effectué aujourd’hui semble, finalement, aller dans le bon sens. Laissons à l’ITRA le bénéfice du doute et nous pourrons tirer le bilan des actions menées le moment venu.

Laura Weightman se livre à Runner’s World

Votre 10 km en 6 semaines

Qu’est-ce qu’a représenté pour toi cette finale olympique à Londres ?

Laura Weigthman : Quand j’étais petite je regardais les jeux à la télé, c’était énorme de voir l’engouement que les gens avaient. Voir le stade s’enflammer pour les courses, çà me donnait envie d’y être. J’ai pu non seulement réaliser ce rêve en courant aux JO, mais en plus de cela, j’ai pu accéder à la finale, devant mon public. C’est un rêve qui est devenu réalité. Je pense que c’est indescriptible.

Quels sont tes objectifs pour cette saison et celles à venir ?

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LW : Je vais déjà tenter de remporter l’or aux Championnats d’Europe à Zurich cet été. Je pense que, même si chaque course est différente, çà devrait être dans mes cordes. Après, j’ai beaucoup appris de ces dernières années et j’ai encore des choses à apprendre. Concrètement, je veux intégrer le meilleur niveau mondial. Etre médaillé olympique, c’est le but de tout athlète de haut niveau.

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Comment t’entraines-tu ? Peux-tu nous décrire une journée type pour toi ? Combien de séances et de kilomètres fais-tu par semaine ?

LW : Je m’entraine tous les jours ou presque. Je commence ma journée par une course d’environ 10 kilomètres puis je rentre pour le petit déjeuner. Je participe ensuite à des séances spécifiques de gym, de musculation, de stretching. Arrive l’heure du déjeuner puis repos. En fin d’après-midi, je repars pour une autre séance de course à pied. En fonction de mes sensations je mets la séance dure plutôt le matin ou plutôt en fin de journée. Avec mon coach on travaille beaucoup aux sensations. J’ai également des séances spécifiques sur piste, elles sont obligatoires pour travailler la vitesse. Ca fait beaucoup d’entrainements et beaucoup de kilomètres mais il n’y a pas de secret.

Aurais-tu des conseils pour les gens souhaitant débuter la course à pied ?

LW : L’erreur la plus basique serait de vouloir en faire trop, trop vite. Il ne faut pas se mettre des objectifs intenables. Il faut clairement identifier un but raisonnable et se donner les moyens d’y arriver progressivement, en prenant son temps. Un bon moyen d’y parvenir serait de trouver une association de coureurs, ou de courir avec des amis. Quand on court à plusieurs on obtient une motivation supplémentaire qui va aider à maintenir le cap. Vous aurez envie de sortir vous entrainer parce que quelqu’un vous attend. Les séances sont également plus agréables en groupe.

Et que pourrais-tu conseiller à ceux qui veulent réaliser de grosses performances en course à pied ?

LW : Je pense que pour les athlètes de bon niveau souhaitant progresser, l’inscription dans un club est indispensable. Ou du moins, ils devront tenter de bénéficier des conseils d’un coach. Il apportera une vision extérieure et il permettra de structurer les entrainements. Passé un cap, il ne suffit plus de courir pour progresser, il faut prendre d’autres paramètres en compte, le coach est là pour çà.

Laura Weigthman en chiffres :

2010 : 6e aux Championnats du Monde Junior, Moncton (Canada)

2012 : 11e des Jeux Olympiques de Londres

2013 : 2e des Championnats d’Europe par Equipe, Gateshead (Angleterre)

Record du 1500m : 4’02’’99

Quelles chaussures pour débutants? (spécial trail)

Saucony Xodus 4.0

Le trail est une discipline plus exigeante pour vos pieds que la course sur route. Il faudra apporter une attention particulière au confort mais également au maintien. La chaussure dépendra également de l’utilisation que vous en ferez (type de terrains, distances abordées, météo, etc…). Nous vous présentons ici 6 modèles de chaussures pour débutants qui vous apporteront une transition parfaite pour aborder les sentiers en toute tranquillité.

Brooks Adrenaline ASR 10

Brooks Adrenaline ASR 10.

Cette Adrenaline ASR 10 est la chaussure la plus polyvalente et la plus confortable de chez Brooks et peut-être même une des références en terme de polyvalence sur le marché. Elle possède un mesh déperlant qui permet de conserver votre pied à l’abri de l’humidité tout en évacuant la transpiration. On retrouve les technologies DNA et BioMogo pour assurer un amorti confortable tout le long du pied. Le système Hydroflow s’occupe d’absorber les chocs.

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L’avis de Philippe, 42 ans, 68 kg : Une chaussure de trail polyvalente et particulièrement stable, pour un mariage parfait entre courses natures (sur sol sec) et courses sur route. Cette Adrenaline apporte un excellent compromis pour les coureurs souhaitant passer de la route au trail en conservant de l’amorti, du grip et une vraie stabilité. La chaussure passe partout idéale pour courir les sentiers côtiers de Bretagne et pour prendre un maximum de plaisir une fois revenu sur la route. Pour coureur universel à pronateur.

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Plus :

–       Sa polyvalence

–       sa légèreté

–       sa stabilité

Moins :

–       Son accroche

–       Son prix

Poids : 295g (42,5 H), Prix : 130€

Asics Gel Fuji Trabucco 2

Asics Gel Fuji Trabucco 2

La Fuji Trabucco 2 est la référence de polyvalence chez Asics. Elle est dotée du fameux amorti Gel au talon et à l’avant du pied, et du Duomax pour la stabilité. La tige en mesh assure la respirabilité, avec des éléments réfléchissants. Un range lacets est prévu dans la languette. Le pied est protégé par une plaque en PU. Les crampons à 90 degrés permettent une accroche sure quelque soit le type de terrain.

L’avis de Julie, 31 ans, 50kg: La Trabucco présente un look accrocheur et réussi, le chausson est confortable mais difficile à ajuster (lacets fins qui cisaillent les mains). Les gros points forts sont l’amorti de cette chaussure, et son accroche. La couture sur le dessus du pied peut gêner à la pliure et l’ajustement est difficile pour un pied fin comme le mien. La stabilité est bonne, la protection du pied également. Cette chaussure de trail très polyvalente s’adapte à tous les terrains par son accroche et son amorti, elle facilite la course par un déroulé du pied agréable et offre une bonne réponse aux accélérations.

Plus :

–       Son look

–       Son amorti

–       Son accroche

Moins :

–       Son confort

–       Son laçage

Poids : 280g (38 F), Prix : 120€

Puma Faas 500 TR

Puma Faas 500 TR

La Faas 500 TR offre une parfaite transition pour passer de la route au trail tout en conservant une foulée naturelle. Le drop de 4mm peut paraître un peu bas pour des coureurs débutants. Mais son épaisse semelle FAAS FOAM offre un confort et un soutien appréciables au pied, tout en favorisant la légèreté. La languette cousue empêche les cailloux de pénétrer la chaussure.

L’avis de Pascal, 43 ans, 67kg : Cette Puma est légère et très confortable. Un laçage bien reparti et montant permet de fermer le chausson avec une languette bien haute. Le talon est correctement maintenu avec un chausson qui épouse à merveille le bas du tendon d’Achille. La chaussure possède une semelle dynamique avec un appui idéal pour une foulée avant du pied. Elle présente une bonne accroche sur sol humide et dans les cailloux grâce à une bonne répartition des crampons. Un plaisir pour un trail court et mi-long avec des relances et chemins difficiles. Une astuce : un petit anneau au devant du laçage permet d’accrocher des guêtres !

Plus :

–       Son confort

–       Son laçage

–       Son dynamisme

Moins :

–       Son drop un peu bas (4mm)

–       Le maintien peut être un peu juste sur terrain technique.

Poids : 330g (42,5 H), Prix : 110€

Quechua MT 500.3

Quechua MT 500.3

Quechua propose une excellente solution pour les débutants avec la MT 500.3. Elle s’adresse aux coureurs de longues ou moyennes distances. Elle possède des crampons de 4mm pour une accroche optimale sur tous les terrains. La stabilité est assurée par le système X-stab, alors que sa semelle est composée de deux parties en Eva à différentes densités pour optimiser le maintien et le dynamisme.

Avis de Pascal, 43 ans, 67kg : Testée sur un trail de 73 kilomètres avec dénivelés positifs et négatifs, des cailloux, des racines, de la boue et un peu de macadam, cette chaussure offre un excellent confort. La chaussure est bien référencée et offre de bonnes protection pares-pierres. L’arrière du chausson monte bien pour protéger le tendon d’Achille. Le maintien est très efficace pour le pied et les orteils sont bien protégés dans les descentes. L’amorti et les excellents crampons favorisent une accroche sur tous types de terrains. Le rebond de la semelle est dynamique et favorise de bonnes relances. Un excellent compromis confort/dynamisme par rapport à un prix compétitif.

Plus :

–       Son prix

–       Son accroche

–       Son confort

Moins :

–       Son amorti

–       Sa souplesse

Poids : 345g (43H), Prix : 79,95€

Saucony Xodus 4.0

Saucony Xodus 4.0

La Saucony Xodus 4.0 est un passe-partout. Avec elle vous assurera confort et stabilité quelque soit le type de terrain. Le système Pro-Lock renforce le maintien du pied. Le mesh possède une doublure HydraMax qui protège l’intérieur de la chaussure de l’humidité tout en évacuant la transpiration. La semelle ProGride Lite assure l’amorti et la transition arrière/avant de la foulée. La Xodus possède une semelle Vibram, référence en terme d’accroche et de durabilité.

L’avis de Guillaume, 28 ans, 57kg : Les Xodus paraissent très robustes et elles prennent toute leur dimension une fois dans les sentiers. Une bonne stabilité et un poids tout à fait correct confèrent à la chaussure un équilibre certain. Le rapport amorti/dynamisme est cohérent mais on sent que la marque a davantage mis l’accent sur le confort et la sécurité du trailer que sur la performance. Elle saura séduire de très nombreux coureurs, du débutant, recherchant le confort et la sécurité, aux plus aguerris avides de kilomètres en pleine nature.

Plus:

–       Sa stabilité

–       Son confort

–       Sa robustesse

Moins :

–       Son prix

–       Son manque de dynamisme

Poids : 318g (42,5 H), Prix : 130€

Adidas Response 20 Trail

Nous vous avions déjà présenté cette Adidas Response 20 Trail en version féminine. Cette fois-ci nous vous donnons notre avis sur la version masculine. La Response 20 Trail est la chaussure pour débutants chez Adidas. Une attention toute particulière a été apportée à l’accroche grâce au système Traxion et sa semelle AdiWEAR. L’amorti est assuré par l’Adiprene + et le système Formotion.

Notre avis : On se sent en sécurité aves ces Response 20 aux pieds. Le pied trouve facilement sa place et la chaussure offre un confort agréable. Lorsque l’on commence à courir on sent que l’amorti est présent. Dans les sentiers, encore une fois, c’est du très bon boulot réalisé par Adidas car la chaussure accroche méchamment, que ce soit en montée grâce au système Traxion, ou en descente avec la petite languette située à l’arrière du talon et qui augmente la surface de contact. Petit plus appréciable pour quelqu’un débutant la course à pied, la chaussure est compatible avec l’application MiCoach qui vous permettra de retracer vos trajets.

Plus :

–       Son accroche

–       Son confort

–       Son amorti

Moins :

–       Son poids

–       Son manque de dynamisme.

Poids : 360g (42 2/3 H), Prix : 110€

Adidas Boost Battle Run : défendez vos couleurs!

Adidas Boost Battle Run : défendez vos couleurs!

Après le gros lancement de leur chaussure, l’Adidas Energy Boost l’année dernière, Adidas capitalise sur la ville parisienne en lançant un nouveau concept événementiel et populaire innovant s’adressant aux runners urbains de la Capitale. Le principe? 10 quartiers emblématiques de Paris s’affronteront lors de 9 courses et d’un 1 run final. Des meneurs de quartiers seront là pour guider leur communauté. Ces meneurs ont été choisis pour leur popularité : tatoueurs, coiffeurs, commerçants, ils font partie intégrante de la vie du quartier et auront à cœur d’amener leurs coureurs à la victoire finale.

Les 10 quartiers représentés dans cette Boost Battle Run sont :

  • Battignolles
  • Bir-Hakeim
  • Odéon
  • Pigalle
  • Jaurès
  • Les Abesses
  • République
  • Bastille
  • Belleville
  • Sentier

Les informations sont disponibles sur le Facebook d’Adidas Running (cliquez ici)

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Attention, la première course débute le 4 juillet.

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Anita Active, elles courent en soutiens-gorge !

Anita Active, elles courent en soutiens-gorge! (crédit photo : Frédéric Poirier)

A l’occasion du 10km l’Equipe, Anita Active a décidé de militer pour la santé de la poitrine des femmes sportives en équipant toute une équipe féminine de soutiens-gorge de sport. Une action qui n’est pas passée inaperçue.

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Entraînez-vous !

Une bonne santé

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Alimentation

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