Le syndrome rotulien, comment s’en débarrasser ?

Le syndrome rotulien, comment s'en débarrasser?

Le syndrome rotulien peut porter plusieurs noms : syndrome femoro-patellaire ou fémoro-rotulien. Il décrit un dysfonctionnement et une inflammation à proximité de la rotule. Près de la moitié des syndromes du genou décrivent en fait un syndrome rotulien. Comment l’identifier, le soigner et recommencer à courir en toute tranquillité? Runner’s World France vous dit tout.

Les symptômes du syndrome rotulien

Les douleurs apparaissent pendant ou après de longues sorties, après de longs moments en position assise ou lorsque l’on descend des escaliers ou des pentes. On peut ressentir des élancements en début de course qui disparaissent une fois que le corps est chaud mais réapparaissent au repos ou lorsque l’on reste trop longtemps assis. Dans des cas extrêmes une douleur aiguë peut apparaitre dès le réveil au niveau de la rotule et des côtés du genou, une douleur qui ne diminuera pas dans la journée.

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Quels facteurs peuvent favoriser un syndrome rotulien ?

Les facteurs aggravants d’un syndrome rotulien sont :

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  • des pieds plats en pronation,
  • des genoux vers l’intérieur,
  • un renforcement musculaire du membre inférieur trop faible ou déséquilibré (trop de tension unidirectionnelle sur la rotule),
  • un problème d’alignement des membres inférieurs.

Comment traiter le syndrome rotulien ?

Comme pour toute douleur inflammatoire la glace est un bon allié. Glacez autant que faire se peut. Ensuite, il faudra être patient et attendre que la douleur disparaisse complètement même après une position assise prolongée. Il faudra également vous rapprocher d’un kiné qui vous aidera dans votre récupération et votre ré-athlétisation (phase importante qui permettra de reprendre progressivement la course sans bruler les étapes). Vous pourrez, à ce moment, effectuer des mouvements de renforcements. Vous pourrez également porter une genouillère qui permettra d’éviter les mouvements de trop grande amplitude du genou.

Peut-on quand même courir avec un syndrome rotulien ?

Nous vous le déconseillons. Cependant, si la douleur reste minime, cela est envisageable. Il vous faudra être raisonnable et diminuer votre volume d’entrainement. La douleur doit rester votre critère d’arrêt ou vous courrez à la catastrophe. Pourquoi ne pas essayer des disciplines annexes telles que la natation ou le vélo ?

Ne pas rechuter

L’angle formé par le genou est le responsable direct du syndrome rotulien. Le port d’une genouillère aidera à limiter les tensions, cependant, on conseille également de raccourcir les foulées en cas de syndrome rotulien. Comptabilisez le nombre de foulées que vous faites en une minute et diminuez votre amplitude de sorte à en faire 5 à 10% de plus. Votre performance en pâtira surement mais la légère flexion imposée à votre genou permettra de soulager les contraintes au niveau de la rotule. N’oubliez pas également de travailler régulièrement et de manière équilibrée le renforcement de l’ensemble des muscles de vos membres inférieurs, et de bien vous étirer après la course.

Le renforcement musculaire, à quoi ca sert ?

Lolo Jones, championne américaine de 100m haies le sait « Nos coachs nous bassinent les oreilles avec le renforcement musculaire, mais on connaît désormais son importance ». Il est vrai cependant, que même si on nous affirme que le renforcement musculaire permet une meilleure posture, d’éviter les blessures, et d’améliorer les performances, on ignore parfois quels sont les muscles concernés et comment ils agissent dans notre course. Pour vous aider à mieux cibler les zones à travailler, Runner’s World France vous présente les muscles qui interviennent durant différents moments de votre course.

La vitesse

Lorsque vous tentez d’allonger votre foulée ou d’augmenter votre fréquence, votre ceinture abdominale, vos fessiers et vos muscles lombaires vont vous permettre de conserver une stabilité idéale. Plus forts seront ces muscles et plus vous pourrez pousser le sol avec vigueur et rapidité.

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Les montées

Les fessiers et les abdominaux vont permettre de maintenir la ceinture pelvienne. Si votre renforcement musculaire est correct vous serez plus stable en montée et donc vous pourrez pousser plus fort. A ce moment ce sont vos fesses et vos ischios-jambiers qui prendront le relais.

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Les descentes

Lorsque vous dévalez les pentes vous avez besoin de bons fessiers pour vous aider à absorber et contrer le mouvement naturel qui vous entraine. Aussi fun que cela puisse paraître, sans un contrôle de vos muscles, ce seront vos quadriceps et vos genoux qui devront supporter la charge supplémentaire de votre corps, ce qui pourra conduire à une fatigue extrême, à des douleurs, voire même, à des blessures.

L’endurance

Lorsque vous êtes proche de la ligne d’arrivée, un bon renforcement musculaire vous permettra de maintenir votre allure et de conserver votre rendement, même avec la fatigue. Avec de bons abdos et de bons muscles lombaires il est plus facile de maintenir une bonne position. Si vos muscles sont faibles, vous vous affaisserez et imposerez davantage de contraintes à vos membres inférieurs.

Les mouvements latéraux

Les changements de trajectoire ne sont pas si rares en course à pied. Un carrefour sur route, une épingle à cheveux en trail, un obstacle à éviter, ces changements sollicitent énormément votre corps et surtout, vous font perdre votre rythme. Vos obliques, vos fessiers et vos adducteurs, seront alors les muscles qui vous permettront de gérer ces changements de trajectoires avec facilité, sans rajouter de la contrainte à vos autres muscles.

Sexologie : Courir aide-t-il à atteindre l’orgasme ?

Sexologie : Courir aide-t-il à atteindre l'orgasme ?

Vous le savez certainement, le fait de faire du sport permet de se sentir mieux dans son corps et mieux dans sa tête… et par là même de pallier certains symptômes liés à la déprime ou à la dépression. Mais ce n’est pas tout. Une étude récente menée par l’Université d’Austin aux Etats-Unis sur des femmes a établi une possible relation entre la pratique sportive et certains effets indésirables d’une catégorie d’antidépresseurs. Ainsi, faire du sport en parallèle d’un traitement à base d’inhibiteur de sérotonine (ISRS) permettrait ainsi de limiter la baisse de libido souvent consécutive à la prise de ce médicament. Plus de libido et une meilleure faculté à atteindre l’orgasme, dans les deux cas, les sportives étaient gagnantes. Dernier élément mis en avant dans l’étude, les femmes qui s’étaient entrainées juste avant le sexe avaient un meilleur ressenti pendant l’acte.

Vous savez ce qu’il vous reste à faire mesdames!

Championnats du Monde de Skyrunning, le Mont Blanc au sommet

Ce week-end avaient lieu les championnats du Monde de Skyrunning à Chamonix-Mont Blanc. On retrouvait plusieurs formats de courses dont le 80km (ultra), le 42km (marathon), et le kilomètre vertical. L’épreuve du combiné regroupait quant à elle le marathon et le kilomètre vertical.

Le 80km théâtre d’une course folle

Alors que la météo s’annonçait peu clémente en fin de week-end le soleil avait répondu présent pour le 80km jeudi. Mais il n’était pas le seul à vouloir briller sur les sommets de la vallée de Chamonix. Deux noms ont résonné sur cette course, celui de Luis Alberto Hernando (ESP) et celui du roi François d’Haene (FRA). Le premier avait décidé de tuer la course dès les premiers kilomètres. Parti seul en tête, il comptabilisait déjà près de 9 minutes d’avance sur ses poursuivants à mi-course. Oui mais le géant d’Haene n’avait pas encore livré son attaque. Dans le dernier quart de la course le français a tout donné pour revenir sur l’espagnol, pointant même à moins d’une minute derrière à quelques kilomètres de la fin. Cependant, Hernando avait su conserver quelques forces pour donner le dernier coup de rein et décrocher le titre de champion du Monde de Skyrunning Ultra. François d’Haene finit à 3 minutes. L’australien Ben Duffus complète le podium.

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Chez les filles Emelie Forsberg (SWE) a largement dominé la course en accentuant son avance sur son amie Anna Frost (NZL) au fur et à mesure.  Magdalena Laczak (POL) complète le podium. La fraicheur de ses dames a étonné. En effet, les féminines ont semblé moins affecté par l’épreuve que les messieurs.

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Kilian Jornet pour un triplé historique !

Kilian Jornet se disait moins en jambes depuis son retour du McKinley où il a établi un nouveau record. Cela ne l’a pas empêché de décrocher trois titres de champion du Monde de Skyrunning ce week-end ! Il a au passage décidé de s’attribuer un nouveau record d’épreuve. Le catalan s’élançait vendredi pour le kilomètre vertical. Parti « prudemment » il a laissé parler la poudre dans la montée pour s’emparer du record de l’épreuve en 34’18. Non content de s’adjuger un titre, Jornet a récidivé le dimanche matin sur le Marathon du Mont-Blanc en remportant l’épreuve à 2 minutes de Michel Lanne. Le catalan devient donc triple champion du Monde puisqu’il remporte également le combiné (KV+Marathon).

Tous les résultats

80km du Mont-Blanc

Hommes

1 – Luis Alberto Hernando (ESP) : 10:25:52

2 – François d’Haene (FRA) : 10:29:33

3 – Ben Duffus (AUS) : 10:52:33

Femmes

1 – Emilie Forsberg (NOR) : 12:38 :49

2 – Anna Frost (NZL) : 12:46:52

3 – Magdalena Laczak (POL) : 12:58:51

Stats : 1119 partants dont 115 femmes, 549 abandons

KM Vertical 

Hommes

1 – Kilian JORNET (ESP) : 00:34:18

2 – Bernard DEMATTEIS (ITA) : 00:34:36

3 – Urban ZEMMER (ITA) : 00:34:37

Femmes

1 – Laura ORGUE-VILA (ESP) : 00:41:29

2 – Stevie KREMER (USA) : 00:41:37

3 – Christel DEWALLE (FRA) : 00:41:50

Stats : 404 partants dont 61 femmes- 3 abandons

Marathon du Mont Blanc

Hommes

1 – Kilian Jornet  (ESP) : 03:23:39

2 – Michel Lanne (FRA) : 03:25:50

3 – Thomas Owens (UK) : 03:26:20

Femmes

1 – Elisa Desco (ITA) : 03:53:33

2 – Megan Kimmel (USA) : 03:54:51

3 – Stevie Kremer (USA) : 03:55:36

Stats : 2291 partants dont 372 femmes

Résultats Championnat du monde de Skyrunning pour les épreuves :

– Ultra-marathon 80km : Luis Alberto HERNANDO et Emelie FORSBERG

– Kilometer Vertical,  Kilian JORNET et Laura ORGUE-VILA

– Skymarathon –  Kilian JORNET et Elisa DESCO

– Combiné de 2 épreuves, Kilian JORNET et Stevie KREMER

Questions de coureurs du 28 juin 2014

Questions de coureurs du 26 juillet 2014

Je voudrais préparer le marathon du Médoc en 3h45 / 4h00. Pour m’entrainer je cours le mardi, le jeudi, le samedi et le dimanche. Sur les plans il y a des sorties deux jours de suite peut-on les changer ou les inverser ?

Il est conseillé de suivre son plan d’entrainement. En effet, un plan prévoit des séances individuelles qui entrent dans un ensemble. Ainsi, une séance longue est souvent prévue à la suite d’une séance de côtes et non l’inverse. Les jours de repos sont importants également. Si vous échangez, vous perdrez le maximum d’efficacité du plan. Dans votre cas, soit vous changez vos jours de courses pour vous adapter au plan (déconseillé), soit vous trouvez un plan adapté à votre emploi du temps. N’oubliez jamais que le sport doit être un plaisir et non une contrainte. Ainsi votre plan doit s’adapter à vous afin de limiter ces contraintes.

Je voudrais courir un marathon d’ici mi-novembre et je voudrais donc m’organiser dès maintenant. Comment dois-je découper mes entrainements jusque là (entre condition physique, vitesse, sorties longues, etc…) ? Je me demande aussi quand est-ce que je pourrai débuter des entrainements spécifiques pour le marathon (je m’entraine 6/7 jrs) ?

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Vous avez un gros volume d’entrainement donc vous progresserez vite. Quelque soit l’objectif que vous vous êtes fixé, nous ne pourrons que vous conseiller de commencer votre préparation par de la préparation physique générale avec beaucoup de renforcement, des séances faciles et sur des terrains faciles (pelouse par exemple). Vous intégrerez ensuite un cycle de vitesse, et enfin du volume. Pour plus de spécificités il faudra vous rapprocher d’un coach qui saura vous concocter un programme adapté à votre personne. Vu votre nombre de séances hebdomadaires, vous devrez être capable de faire quelque chose de vraiment bien !

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Bonjour, je cours avec des Saucony Kinvara 4 et j’ai des sensations de brulures sous les pieds après 7 km. A mon dernier marathon, j’ai du arrêter 10 minutes au 35e km car la douleur était devenue trop intense. Avez-vous des suggestions?

Nous avons eu une personne comme vous. Je ne connais pas personnellement la Kinvara, mais je n’ai jamais eu de soucis avec Saucony. Malgré tout, le confort d’une chaussure est personne-dépendant. Premier conseil, changer de chaussettes. Prenez des chaussettes spécialisées. Un mauvais choix dans les chaussettes peut causer de gros problèmes qu’on attribue ensuite à la chaussure. Deuxième conseil, utilisez des crèmes anti-frottements, ces crèmes grasses permettent d’hydrater la peau et d’éviter les brulures. Troisième conseil, changez de chaussures, malheureusement, celles-ci ne veulent pas du bien à la peau de votre plante de pied.

Je souhaite m’équiper d’une nouvelle paire de running qui puisse me permettre de courir de manière confortable avec mon hallux valgus. Cette chaussure doit bénéficier d’un avant-pied plutôt large. Y-a-t_il des marques ou des modèles qui existent pour ça ?

Avez-vous lu notre article consacré à l’hallux valgus dans le dernier numéro de Runner’s World (numéro 47) ? Il pourrait être intéressant pour vous. Ensuite il y a beaucoup de chaussures qui possèdent des toebox larges. C’est notamment le cas de chaussures à foulée naturelle, où l’écartement des orteils est un critère important. C’est le cas par exemple de la nouvelle Nike Free ou de certaines Altra. Cependant, ces chaussures requièrent une certaine expérience de course. Pour votre cas, nous vous conseillerons de vous rapprocher d’un podologue qui vous confectionnera des semelles adaptées et/ou de vous rendre dans un magasin spécialisé. Ce genre de magasins possède des vendeurs qui connaissent tous les modèles sur le bout des doigts, vous pourrez tout tester et vérifier votre confort, même en situation. Nous savons que désormais internet propose des prix plus attractifs mais parfois, le conseil juste n’a pas de prix !

Asafa Powell remplace Usain Bolt

Asafa Powell remplace Usain Bolt

Le forfait d’Usain Bolt au Meeting Areva a été une vraie déception pour le public francilien ainsi que pour l’organisation du Meeting. Il a donc fallu trouver une alternative correcte rapidement. Et quoi de mieux qu’un Jamaïcain pour remplacer un Jamaïcain ? Oui mais voilà, Asafa Powell a beau être un ancien détendeur du record du monde sur 100m, sa suspension pour dopage a sérieusement terni son image. On le sait, le public français est très sensible à ce genre de problèmes. Asafa Powell aura donc une triple mission sur ce Meeting Areva, le samedi 5 juillet : tenter de faire oublier l’absence d’Usain Bolt – surement la plus compliquée -, essayer de convaincre le public parisien qu’il s’est racheté une conduite – ce n’est pas gagné non plus -, tenter de remporter le 100m.

Pas non plus de Vicaut

C’est une autre déception pour le public parisien, Jimmy Vicaut a dû déclarer forfait pour le Meeting Areva suite à sa blessure à la cuisse contractée lors des championnats d’Europe par équipe! Si la venue d’Asafa Powell ressemble plus à de la poudre aux yeux de la part des organisateurs qu’à une réelle sensation, elle aurait pu constituer malgré tout un bon test pour Jimmy Vicaut. Christophe Lemaitre aura donc champ libre pour tenter de récupérer le leadership français et pourquoi pas, tenter de remporter cette course. Le vrai danger viendra du Trinidien Richard Thompson, qui a réalisé il y a peu la meilleure performance mondiale de l’année en 9 »82. Une course, qui finalement, en l’absence du maitre Bolt, pourrait offrir un spectacle resserré.

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La start list du 100m masculin (sauf forfait de dernière minute)

  • Ashmeade Nickel (JAM) (PB = 9″90, pas de course cette saison)
  • Bailey-Cole Kemar (JAM) (PB = 9″93, SB = 10″16)
  • Nesta Carter (JAM) (PB = 9″78, SB = 10″02)
  • Kim Collins (SKN) (PB = 9″97, SB = 10″11)
  • Christophe Lemaitre (FRA) (PB = 9″92, SB = 10″31)
  • Asafa Powell (JAM) (PB = 9″72, pas de course cette saison)
  • Michael Rodgers (USA) (PB= 9″85, SB = 10″03)
  • Richard Thompson (TTO) (PB = 9″82, SB = 9″82)
  • Ujah Chijindu (GBR) (PB = 9″96, SB = 9″96)

Quelle est la meilleure application pour courir ?

Pumatrac 2.0

Pumatrac 2.0

Après un lancement réussi sur Iphone en octobre 2013, Puma a décidé d’étendre son application à Android en lançant la version 2.0 de Pumatrac. Cette application n’est pas réellement comme toutes les autres puisqu’en plus de vous proposer les fonctions de bases : distance, temps de course, musique, etc… l’application va analyser l’influence des paramètres extérieurs (comme la phase lunaire, la météo, le lieu, l’altitude, la playlist, l’heure de la journée, le jour de la semaine, la saison et l’activité des médias sociaux) sur votre performance.

Notre avis : Cette application est unique en son genre. Après quelques temps de prise en main elle fournit des informations vraiment pratiques sur nos performances. Elle va même jusqu’à nous motiver et donner des conseils. Ainsi lorsque le réveil sonne vous pourrez obtenir des messages comme « ne vous rendormez pas, vous êtes meilleur le matin ». On a l’impression avec PumaTrac d’obtenir l’expertise accordée aux athlètes de haut niveau en ce qui concerne l’analyse de leur performance.

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www.puma.com/pumatrac/

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RunKeeper

RunKeeper

RunKeeper est l’application de running numéro 1 dans le monde avec pas moins de 7 millions d’utilisateurs. L’application propose le même suivi basique d’une sortie de course à pied en ajoutant un volet social, permettant de partager avec des amis RunKeeper, et un volet objectifs et performances. Les concepteurs ont fait appel à des entraineurs pour vous proposer des plans d’entrainement avec plusieurs catégories : Apprenez à courir, Perdre du poids (attention à la correspondance livre/kg!!), Préparation à la course ou encore Remise en Forme.

Notre avis : RunKeeper est simple d’utilisation. Son côté social et partage est très intéressant. Les programmes sont très utiles, notamment pour aiguiller des coureurs débutants qui pourraient s’épuiser et se décourager à courir 15km dès leurs débuts. De plus, vous pouvez synchroniser vos séances avec le calendrier et être averti le matin de votre run du jour. Amis coureurs, plus d’excuses pour rester au lit le matin ou sur le canapé en fin de journée !!!

www.runkeeper.com

Runtastic 5.0

Runtastic 5.0

Runtastic est une application qui va utiliser le GPS de votre Smartphone pour cartographier et suivre vos sorties running. Vous pourrez analyser votre temps de course, votre vitesse, la distance parcourue ainsi que le dénivelé, les calories dépensées, etc… Vous pourrez également écouter de la musique et bénéficier des conseils Runtastic.

L’avis de Nico, 25 ans, marathonien : Cette application n’offre que très peu de possibilités en version gratuite. Un suivi de performance basique nous propose temps, distance, vitesse moyenne avec un suivi GPS et le nombre de calories dépensées. On peut également courir en musique avec un lecteur intégré à l’appli et relié à votre bibliothèque. Un des plus de la version payante est la PowerSong. J’ai trouvé cette idée géniale puisque lorsqu’un coup de mou arrive au milieu de votre run, vous déclenchez cette chanson que vous avez préalablement choisie et elle vous redonne un coup de boost.

www.runtastic.com/fr

Nike+ Running

Nike+ Running

Incontestablement l’une des références sur le marché des applis, Nike+ Running convient aussi bien aux débutants qu’aux coureurs plus confirmés désireux de battre leurs propres records. Le GPS et l’accéléromètre de votre smartphone permettent d’enregistrer la distance, l’allure, et la durée de vos courses. Grâce à sa plateforme très intuitive, l’application vous permet de partager vos courses et de vous faire encourager par vos amis.

L’avis de Stéphane, coureur polyvalent : Cette application – gratuite – est idéale pour les coureurs néophytes. Très simple d’utilisation, elle offre une interface ludique et très bien conçue. Durant vos entrainements, un commentaire audio permet de suivre en temps réel vos performances, l’allure et le nombre de kilomètres parcourus. Autre petit atout non négligeable, l’appli permet de déclencher en un clic votre powersong pour vous booster en cas de coup de mou. Enfin, les plus téméraires pourront organiser des face-à-face avec leurs amis en leur lançant des défis Nike+. De quoi devenir de vrais addicts.

www.nikeplus.nike.com

Strava

Nous ne connaissions pas cette application et elle est devenue notre coup de cœur ! C’est Thierry Breuil, le champion de trail de chez Kalenji qui nous l’a faite découvrir. Lui et Thomas Lorblanchet du Team Asics sont des affectionados de Strava. Ses atouts ? Outre le parcours et la vitesse concernant votre run, vous entrez dans une réelle communauté. Comme dans Facebook, vous ajoutez des amis et vous comparez vos résultats aux leurs. Si vous passez sur un tronçon prédéfini et que vous établissez le meilleur temps du tronçon vous devenez le KOM : King Of Mountain. Vous décrocherez également de nombreux trophées au fur et à mesure de vos performances.

L’avis de Thierry Breuil : Je cherchais une application avec laquelle courir et Thomas m’a proposé Strava. Quand j’ai vu que, quand je passais sur des passages où il avait été, je lui prenais le KOM, j’étais tout content. Le fait d’être en communauté comme cela est vraiment motivant. J’ai aussi opté pour la version payante qui permet de créer soit même des tronçons où les gens pourront alors se confronter.

www.strava.com

Les étirements avant la course : pour ou contre ?

Les étirements avant la course : pour ou contre ?

Les étirements font l’objet d’importants débats. A la base recommandés, ils pourraient finalement, dans certains cas être néfastes. Avant une course, certains proposent que les étirements permettent de mettre le muscle en condition. D’autres précisent qu’une tension trop importante dans les muscles peut réduire la performance. Alors que penser de tout cela?

Une nouvelle étude brésilienne parue dans le fameux journal scientifique Plos ONE a apporté de nouveaux éléments au débat. La question des étirements statiques avant une course y est largement abordée.

Il est désormais courant d’admettre que les étirements statiques (ceux que vous effectuez en maintenant une position fixe pendant plusieurs secondes) peuvent affecter la force et la performance musculaire. Cela pourrait venir de changements neuromusculaires ou de problèmes au niveau de la fibre musculaire elle-même. Ces effets touchent plus particulièrement les sprinteurs, cependant, pour les coureurs de fond, il existe également des évidences montrant que les étirements statiques peuvent affecter la performance musculaire. Pour faire simple, il semblerait que les étirements augmentent les besoins énergétiques à une allure donnée. Une étude similaire a montré des résultats identiques sur un groupe de cyclistes.

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La nouvelle étude brésilienne s’est intéressée particulièrement à 11 coureurs occasionnels qui se sont livrés à une série de tests en laboratoire. Chaque coureur a dû courir 3 kilomètres avec et sans étirements avant la course et chaque résultat a été comparé. Les résultats de l’étude ont montré que l’ensemble des coureurs subit un départ plus lent après s’être étiré que sans étirements. Cependant, une fois les premières minutes passées, et une fois que le coureur se retrouve bien installé dans sa course, les allures se rejoignent et l’effet négatif des étirements se dissipe. Voilà donc un résultat intéressant qui tend à renforcer cette nouvelle vision négative des étirements. Et vous, qu’en pensez-vous ?

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Garder la forme pendant les vacances d’été !

garder la forme

Avec la fin de la saison sportive et l’arrivée des vacances les entrainements sont plus laborieux et la forme générale en pâtit. Les voyages et les départs accentuent tout cela. Pour éviter de tout perdre pendant l’été il est important de conserver une certaine activité. Voici les clés d’un été sportif pour garder la forme.

Anticipez les vacances

Le départ en vacances est une période compliquée à gérer avec son lot de stress et ses problèmes d’organisation. Pour éviter de vous en rajouter avec la course à pied, et pour ne pas culpabiliser, anticipez votre départ en prévoyant une grosse séance en amont. Une sortie longue ou une séance ardue en terme d’allure vous permettront de vous vider la tête et ensuite, de profiter du début des vacances comme période de récupération.

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Trouvez de la compagnie…

Si vous ne pouvez vraiment pas vous passer de votre dose de course à pied, pourquoi ne pas rejoindre un club d’athlétisme sur place. Cela peut paraître incongru mais sachez que nombreux sont les étrangers qui le font lors de leur passage en France alors pourquoi ne pas faire la même chose et partager ainsi de nouvelles expériences ? Vous pouvez même vous inscrire à une course sur place, un excellent moyen de mixer vacances et passion sportive.

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… ou allez-y seul !

Si vous préférez les runs en solitaire prévoyez à l’avance vos sorties. Regardez les itinéraires sur Google Maps ou un équivalent. Renseignez-vous également auprès du personnel de l’hôtel ou de l’office du tourisme. Certains hôtels proposent désormais des sorties groupées qui allient footing et visite de certaines merveilles locales à découvrir.

Pas de violence, c’est les vacances !

Si rater une séance est pour vous impensable, envisagez au moins de revoir vos objectifs à la baisse. Détendez-vous, profitez de la plage et de la piscine, mangez et ne focalisez pas sur votre sortie. Quand vous irez (parce qu’il faut bien y aller à un moment) ne vous focalisez pas sur les distances ou sur la vitesse, l’important est de se faire plaisir. Ne l’oubliez pas, c’est les vacances.

Et si vous coupiez ?

Après tout, c’est la fin de saison, vous avez tout donné cette année, pourquoi ne pas vous accorder un break ? Tous les athlètes de haut niveau le font, alors pourquoi pas vous ? Il faut deux semaines pour commencer à ressentir une baisse significative de vos performances. Par conséquent, une semaine off ne risque pas de vous affecter. Reposez-vous, détendez-vous, après tout, vous l’avez bien mérité !

Asics OutRun the Sun : ils ont battu le soleil !

Outrun the Sun
Asics OutRun the Sun : ils ont battu le soleil!

Asics avait décidé de se lancer sur une course contre le soleil le 21 juin, le jour le plus long de l’année. L’Asics OutRun the Sun réunissait deux équipes de la marque nippone afin de défier le soleil autour du Mont-Blanc. Le but? Boucler 162 kilomètres autour du géant de l’Europe en partant au levé du soleil et en arrivant avant le coucher.

Deux teams ont été constitués pour l’occasion :

  • Un team Ultra-Trail composé de 4 coureurs avec entre autres Xavier Thévenard et Thomas Lorblanchet.
  • Un team Enduro composé de 6 coureurs auquel appartenait notamment Sylvaine Cussot.

Chaque team avait exactement 15 heures 41 minutes et 35 secondes pour faire le tour du Mont-Blanc. Défi relevé pour le team Ultra-Trail qui a bouclé son parcours en 15h 02 minutes, établissant ainsi un nouveau record du tour du Mont-Blanc. Frustration cependant pour le team Enduro qui passe à 38 secondes du temps maximum. Ce fut malgré tout une très grande expérience sportive et humaine du côté d’Asics. Une belle promotion aussi !

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