Les fruits quand on court, une combinaison gagnante pour cet été

Les fruits quand on court, une combinaison gagnante pour cet été.

En période estivale on cherche de bonnes idées fraiches afin de s’alimenter convenablement, apporter au corps tout ce dont il a besoin et conserver une hydratation optimale. Manger des fruits quand on court permet de répondre à quelques problématiques en terme de nutrition sportive. Runner’s World France vous donne quelques idées pour colorer vos assiettes et vous assurer un apport en vitamine C, en potassium, en bêta-carotène et autres phytonutriments.

Sur le grill

Cuisiner vos fruits sur le grill va vous permettre de les faire caraméliser grâce au fructose qu’ils contiennent. N’importe quel fruit assez dur, comme l’ananas, ou la mangue, peut être grillé, ainsi que les fruits qui peuvent se consommer avec la peau (pêches, prunes, etc…)

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Enlevez la peau si nécessaire puis retirez noyaux et graines. Coupez les fruits en deux ou trois et faites-les tremper 10 minutes dans l’eau (additionnée ou non de cannelle ou de menthe). Badigeonnez- les de beurre fondu puis embrochez-les avant de les faire griller sur toutes les faces.

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Les brochettes d’ananas et de cubes de porc sont délicieuses en plat. En dessert, essayez les prunes fourrées au chocolat. Il suffit de placer un carré de chocolat au centre des prunes dénoyautées, de les piquer puis de les faire griller.

Dans le four

Les fruits riches en eau gagnent à être cuits lentement. Cela permet aussi de récupérer la pulpe et le jus, toujours riches en nutriments.

Coupez les fruits, pelés et épépinés, en rondelles ou en quartiers dans un plat à gratin beurré. Parsemez avec un aromate ou une épice et une préparation sablée à crumble (farine, beurre et noisettes concassées). Enfournez à 180°C (th. 6) pendant 30 à 60 minutes selon les fruits. Plus les fruits ont une chaire ferme, plus ils auront besoin de cuisson.

Pour un petit plaisir d’après-course, pensez au gratin de fraises et de rhubarbe, recouvertes d’un mélange de sucre brun et de noix concassées.

Dans la casserole

Les fruits pochés sont aussi goûteux qu’intéressants sur le plan nutritionnel. Le sirop obtenu pendant la cuisson est plein de vitamines et peut parfaitement accompagner le fruit poché.

Placez les fruits entiers ou coupés en deux dans une casserole. Pelez-les si nécessaire. Couvrez d’un liquide : de l’eau, du vin, du jus de fruits, un peu de sucre ou de miel. Ajoutez de la cannelle, de la vanille, de la muscade. Laissez mijoter sur feu doux jusqu’à ce que les fruits soient tendres (de 10 minutes pour des cerises jusqu’à 1 heure pour des poires). Egouttez-les et faites réduire le sirop. Arrosez les fruits avec ce dernier avant de déguster.

Les fruits pochés se conservent cinq jours au réfrigérateur et sont parfaits en snack, avant une course. A essayer : les abricots pochés dans du jus d’ananas et de mangue, servis avec du yaourt brassé et des amandes effilées.

Soulager les douleurs dans la nuque

Soulager les douleurs dans la nuque

Faites-vous partie de ces coureurs qui souffrent régulièrement de tensions et de douleurs dans la nuque? Votre posture est peut-être responsable de ces douleurs. Les élévations latérales avec un élastique pourraient être le moyen le plus simple  et le plus efficace pour les limiter et gagner en maintien, d’après une étude parue dans BioMed Research International. Testé sur des travailleurs sédentaires pendant deux minutes par jour, cet exercice a permis au bout de dix semaines de faire baisser de 40% les douleurs dans la nuque ou toutes les tensions au niveau du cou. Les muscles de leur épaules se sont aussi renforcés.

Pour réaliser l’exercice : en position debout, placez un élastique sous vos pieds puis attrapez-le de chaque côté avec les mains. Levez lentement vos bras de chaque côté du corps jusqu’à ce qu’ils soient à la verticale. Revenez à la position de départ.

3 astuces pour éviter les chiens !

3 astuces pour éviter les chiens !

Avec l’été qui est là on rencontre de plus en plus d’animaux (seuls ou accompagnés de maitres laxistes) en liberté. Même si bien souvent, nos amis les bêtes ne représentent aucun danger réel, il est possible de tomber nez à nez avec un molosse affamé. Pour éviter le drames, Runner’s World France vous confie 3 astuces de Thierry K., major de la brigade cynophile du raid, pour éviter les chiens et leurs dents pointues.

1. Restez calme

Cela demande du sang-froid, mais surtout, ne courez-pas : vous renforceriez son instinct de prédation. Parlez-lui sur un ton apaisant. Evitez les gestes brusques, ne le regardez pas droit dans les yeux pour ne pas le défier du regard, et montrez que vous êtes en confiance avec une présentation de la paume de la main en écartant peu le bras du corps.

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2. Soyez le patron

Ne criez pas, prenez l’ascendant avec un ton ferme. Ne lui faites pas face pour ne pas lui laisser penser que vous souhaitez la confrontation et respectez une distance de sécurité d’au moins 5 mètres.

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3. Écartez-vous

Ne lui fermez pas la route pour le laisser prendre la fuite. Dans le pire des cas, sacrifiez un bras pour protéger les zones sensibles du corps et tentez de l’attraper par le collier ou par la gorge pour le décoller du sol et lui faire lâcher prise, résistez au réflexe de retirer brusquement la partie mordue et accompagnez au contraire le geste pour éviter d’aggraver la blessure.

Sachez également que, contrairement à la pensée commune, il n’y a pas de race plus dangereuse que d’autres, ce sont les propriétaires irresponsables qui sont la cause de la plupart des accidents, qui, statistiquement, sont davantage causés par les petits chiens.

Des causes connues

L’animal a une tendance naturelle à poursuivre et attraper dans sa gueule tout ce qui fuit devant lui. Si vous faites intrusion sur son territoire, il peut se sentir menacé et devenir à son tour menaçant. A moins de 5 mètres, il n’a pas d’autre issue que d’attaquer ou fuir, s’il le peut. Toutes les morsures sont septiques, car la flore dentaire canine comporte de nombreux germes.

Interprétez les attitudes hostiles

Si le chien a le corps tendu, la tête en avant, les yeux dilatés, les babines retroussées et la queue dirigée vers le haut montrant sa confiance, l’attaque est imminente. Un chien apeuré dont le regard est fuyant, la queue portée très basse est susceptible de mordre par peur. Ces attitudes sont renforcées par des grognements, des aboiements, voire des claquements de dents.

La course à pied a la côte!

La course à pied a la côte!

Parce que la pratique de la course à pied est passée de phénomène de mode à phénomène de société en quelques années, la Fédération Française d’Athlétisme a décidé de mener l’enquête sur la pratique. Une initiative originale et totalement inédite car jamais auparavant la FFA n’avait passé ainsi au crible une pratique sportive. Une étude globale qui a fait intervenir un panel d’experts du running dans un premier temps, puis un large échantillon de pratiquants. Le but ? Mieux comprendre l’engouement suscité par la course à pied ces dernières années pour accompagner au mieux les coureurs de France et de Navarre. Il faut savoir que nous sommes tout de même près de 8,5 millions à user les runnings en France. Bernard Amsalem, président de la FFA, explique ainsi :  » A travers les résultats de cette étude, nous avons la conviction que la Fédération est plus légitime que jamais pour accompagner les coureurs en quête de progression, mais aussi de conseils santé et bien-être. » Forte de ces résultats, la FFA compte bien jouer un rôle auprès des coureurs et prévoit d’ores et déjà l’organisation du premier sommet de la course à pied en novembre de cette année. Affaire à suivre.

EDF Cenis Tour : les inscriptions c’est maintenant !

EDF Cenis Tour : les inscriptions c'est maintenant !

Vous cherchez une course à taille humaine qui vous permettra de vous évader, de découvrir de paysages somptueux, dans un cadre familial. Ne cherchez plus! L’EDF Cenis Tour est fait pour vous. Cet événement trail qui se tient dans la Vanoise regroupera, le 3 août prochain, 4 courses autour du Lac du Val Cenis. Au programme un 17km (1040m D+), un 30km (1700m D+), un 50km (2600m D+) et un 73km (4300m D+).

Nous avons eu l’occasion l’année dernière de participer au 50km et ce fut un vrai bonheur. Ce trail regroupe tout ce que nous recherchons en montagne. Le nombre d’inscrits est raisonnable et permet de profiter pleinement de la montagne. Les paysages sont magnifiques. Le dénivelé est réel et les terrains techniques (vous nous direz des nouvelles de la montée du Fort de la Turra). Nous vous conseillons réellement cette course ! Les inscriptions sont ouvertes sur le site de l’EDF Cenis Tour (www.edfcenistour.com) jusqu’au 29 juillet. Les inscriptions seront ensuite possibles sur place en fonction du nombre de dossards encore disponibles.

Découvrez le teaser de la 5e édition en vidéo.

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EDF Cenis Tour – Teaser 2014 par Cenistour

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6 sacs de trail pour cet été !

Il existe  des sacs de trail de toutes sortes et pour toutes les distances. Le volume du sac varie en fonction de la distance visée et du matériel à apporter avec soi. Le but premier de ces sacs de trail reste malgré tout de vous offrir une solution aisée et pratique pour amener avec vous le carburant liquide dont vous aurez besoin au cours de vos longues sorties et/ou compétitions.

Mizuno EnduraPak 2.0

Mizuno EnduraPak 2.0

Dans sa volonté de s’ouvrir au monde du trail, la marque japonaise Mizuno continue de développer ses produits dédiés à la montagne. Le sac Mizuno Enurapak 2.0 a été conçu pour apporter des solutions aux coureurs sur des moyennes et longues distances. Sa poche à eau Hydropack de 2 litres permet une autonomie suffisante entre les ravitaillements. Deux poches avant zippées permettent de ranger barres, gels, et autres petits casse-croutes. Le dos est respirant et permet de bien évacuer la transpiration. Des détails réfléchissants à l’avant et à l’arrière du sac permettent d’être bien vus en cas de course de nuit.

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Notre avis : Un sac qui s’ajuste assez facilement, avec des réglages au niveau des bretelles, de la poitrine et du ventre. Il possède également deux poches filets sur le côté qui permettent de ranger des barres ou des gels. On regrettera cependant l’absence de poche à l’avant du sac pour un accès facilité en course.

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70€, www.mizunoshop.fr

Salomon Advanced Skin 12 Set

Salomon Advanced Skin 12 Set
Salomon Advanced Skin 12 Set

Le Salomon Advanced Skin est un sac très complet. Sa coupe ergonomique lui permet d’être porté comme une veste et de ce fait, d’être très discret. Il est offre un volume totale de 12 litres, ce qui permet d’apporter avec soi quelques affaires pour de long trajets. Il propose une poche à eau d’une capacité maximum de 2 litres. Deux poches latérales zippées, deux poches à la poitrine et quelques poches dissimulées permettent de ranger tout le nécessaire de course. Deux grandes poches centrales permettent également d’amener du linge de rechange et le matériel obligatoire.

Notre avis : Ce Salomon Advanced Skin 12 Set est un véritable coup de cœur, il s’ajuste assez facilement et permet de transporter tout le nécessaire même sur de longues distances. Les poches antérieures à la poitrine peuvent être utilisées pour y insérer deux grandes gourdes, augmentant ainsi la capacité d’eau que l’on peut transporter. Les poches latérales sont un peu en arrière mais restent accessibles sans défaire le sac. Ce Salomon est agréable et se fait vraiment oublier, un véritable plaisir.

160€, www.salomon.com/fr

Kalenji Sac Trail

Kalenji Sac Trail.

Kalenji a décidé de revoir ses solutions de portage en eau sur les trails. Fin juillet paraitra donc ce nouveau Sac Trail d’une contenance variable de 9 à 14 litres grâce à sa poche soufflet. Le sac possède une poche à eau de 2 litres. Une fonction « gilet » permet d’assurer le maintien du sac pour plus de confort. Le sac possède une multitude de poches dont deux grandes poches porte-bidons à l’avant. Le composant externe est déperlant pour maintenir vos affaires au sec. Des élastiques permettent d’attacher des bâtons pour vos courses exigeantes en montagne.

Notre avis : C’est en exclusivité que nous avons testé ce sac et nous avons été agréablement surpris par l’avancée des technologies Kalenji. Ce sac « veste » est très léger et très discret. Il est modulable (de 9 à 14 litres) grâce à sa poche soufflet qui permet de fixer le sac en fonction du volume nécessaire. Ses poches antérieures permettent d’apporter, si on le souhaite, plus d’eau dans les bidons. La poche centrale est un peu difficile d’accès mais on peut y ranger le matériel obligatoire ou une éventuelle veste.

29,95€, www.decathlon.fr (à partir de fin juillet 2014).

Asics Lightweight Fuji Backpack

Asics Lightweight Fuji Backpack

Le lightweight Fuji Backpack est le sac destiné trail de chez Asics. Comme son nom l’indique, ce sac mise sur la légèreté et l’efficacité. Sa contenance totale est de 6L ce qui le destine aux trails de courtes à moyennes distances. Un emplacement pour une poche à eau est disponible avec des encoches pour le tuyau, mais la poche n’est pas livrée avec le sac. Des poches repliables se situent au niveau des bretelles pour ranger gels et barres céréales.

Notre avis : Un sac qui a la classe. Son look claque et sa couleur est vraiment top. Il est petit mais possède pas mal de rangements pour, à l’arrière, des tenues et du matériel obligatoire et, à l’avant, les gels, barres et smartphone. Malheureusement, même si on peut y intégrer facilement une poche de 2 litres, celle-ci n’est pas fournie, il faudra vous en procurer une par vos propres moyens. Pour les petits gabarits, le sac peut s’avérer un peu large même avec les réglages au minimum – essayez le avant.

65€, www.asics.fr

Quechua Mountain Trail 10L

Quechua Mountain Trail 10L

Ce sac Quechua est conçu pour des trails de courtes à moyennes distances. Sa capacité de 10L permet malgré tout d’apporter quelques affaires avec soi. De plus, sa poche à eau de 2L offre suffisamment d’autonomie pour éviter la panne sèche entre deux ravitos. Le sac est léger puisqu’il ne pèse que 335 grammes. Deux poches latérales zippées viennent en complément de la poche dorsale pour pouvoir ranger petits aliments et téléphone portable.

L’avis de Nico, 25 ans : Ce sac est très agréable à porter en s’enfilant comme une seconde peau. Il vient se coller parfaitement au dos et ne bouge plus à la course avec les deux sangles au niveau de la poitrine et du ventre. Au niveau des rangements, les poches latérales sont facilement accessibles et assez larges pour y mettre des gels par exemple. Il est très léger et peut s’utiliser à l’entrainement comme en compétition. Son point faible se situe au niveau de la poche à eau qui n’est pas fixée et « ballotte » en courant, venant taper dans le dos, sauf si le sac est rempli.

29,95€, http://store.quechua.com/fr-FR

Raidlight Ultra Olmo 5L

Raidlight Ultra Olmo 5L
Raidlight Ultra Olmo 5L

Ce sac Raidlight Ultra Olmo offre une capacité totale de 5L pour des trails de courtes et moyennes distances. Dans le dos diverses poches permettent d’accueillir le matériel obligatoire et/ou une poche d’eau. A l’avant on retrouve deux porte-gourdes prévus pour recevoir deux gourdes à pailles de 750mL. Diverses poches zippées ou élastiques se dissimulent sur les côtés et sur les bretelles pour ranger les gels et les barres énergétiques. Petit plus bien pratique : un porte dossard ainsi qu’un porte bâton sont intégrés au sac.

Notre avis : Ce Raidlight est typiquement le genre de sac permettant de rester léger dans le dos tout en emportant une quantité d’eau raisonnable (1,5L au total) à l’avant dans les gourdes. Le fait d’avoir des gourdes permet de gérer sa consommation d’eau. Les diverses poches sont vraiment très pratiques car permettent de ranger les gels d’un côté, les barres de l’autre, et même de prévoir un endroit pour les emballages usagés. Attention quand même aux réglages un peu légers laissant les gourdes remonter au niveau du visage, cela peut devenir gênant à la longue.

79,90€, http://www.raidlight.com/fr/

Du lait contre l’arthrose !

Y'a un os...dans le lait!

L’arthrose du genou peut être consécutive à des lésions traumatiques dues à la pratique sportive (suite à une entorse du genou, par exemple). Tous les sportifs peuvent donc un jour ou l’autre être confrontés au problème. Problème qui rend la pratique du running plus compliquée, c’est le moins que l’on puisse dire. Cette nouvelle étude menée par l’hopital Brigham & Women, à Boston, confirmerait que la consommation régulière de lait (écrémé, en priorité) pourrait avoir un effet préventif sur l’arthrose du genou, en particulier chez les femmes.

Pourquoi l’aérobie nous fait tant de bien ?

Pourquoi l'aérobie nous fait tant de bien?

L’aérobie? C’est un exercice physique qui sollicite 70% à 80% de la capacité cardiaque maximale. Autrement dit la course à pied (entre autres!), quand elle est pratiquée à allure modérée. En plus de vous maintenir en forme, de vous permettre de ne pas prendre de poids et de vous sentir bien dans votre tête, la course à pied comme tous les exercices en aérobie, permettrait aussi de vieillir mieux, en limitant notamment la dégénérescence neurologique. C’est ce que révèle une étude publiée dans le British Journal of Sports Medicine. C’est l’hippocampe, cette zone du cerveau plus directement impliquée dans la mémoire, qui tirerait ainsi un bénéfice de l’aérobie chez les femmes plus âgées, d’après les chercheurs canadiens qui ont mené cette étude.

Le mental en course à pied : 5 astuces pour repousser vos limites

travailler son mental

Pratiquer un sport d’endurance nécessite d’avoir non seulement un corps entrainé mais également un mental d’acier. « Un esprit sain dans un corps sain » comme le dit le vieil adage. Afin de vous aider à repousser vos limites Runner’s World France vous fournit 5 astuces de Mickaël Campo, docteur en psychologie du sport, pour renforcer votre mental en course à pied.

1. Ne pas anticiper la douleur

La peur d’avoir mal est une des sources les plus anxiogènes chez les athlètes de haut niveau. Parfois, cela les amène à ressentir des douleurs avant même d’avoir rencontré la situation qui est censée en être à l’origine. Ce sont les expressions physiques d’un stress psychologique. Un groupe de recherche aux États-Unis a clairement établi que les coureurs qui se pensaient capables de supporter les douleurs musculaires étaient plus performants que ceux qui s’en croyaient incapables. Pour faire partie de la première catégorie, « dédramatisez l’ampleur de cette anticipation, qui vous amène fréquemment à évaluer ces futures douleurs comme plus intenses et insurmontables qu’elle ne le seront« , explique Mickaël Campo. Revivez mentalement toutes les courses que vous avez finies, tous les challenges que vous avez relevés. Vous voyez bien que vous êtes fort!

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2. Tenir malgré la distance

Plutôt que de vous laisser envahir par le découragement, concentrez votre esprit sur quelque chose de rationnel : votre entrainement, votre performance, etc. Rappelez-vous pourquoi vous vouliez participer à cette course, pourquoi vous vous entrainez ainsi. « Avant la course, fixez-vous un objectif qui a du sens pour vous, qui vous rappelle pourquoi ce challenge est important pour vous. Faites appel à cet objectif autant de fois que vous vous trouvez en difficulté et, vous verrez, cela vous aidera à persévérer« , poursuit le Dr Campo.

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3. Franchir les difficultés

Si vous associez la douleur avec une pensée négative, vous aurez encore plus mal. Au contraire, quand vous êtes au creux de la vague, pensez positif ! « Les courses sont longues et le compétiteur a le temps de se parler intérieurement. C’est ce que l’on appelle le discours interne de l’athlète. Le pouvoir de la pensée est sans commune mesure et agit comme un coefficient de performance, amenant le coureur à réaliser des prouesses ! » Le pouvoir de la pensée positive est bien plus surprenant qu’on le pense habituellement. C’est même parfois une force incroyable. Concrètement, qu’est-ce que cela donne? Mickaël Campo répond : « L’idée est de réfléchir, avant la compétition, à un mot ou à une phrase que vous utiliserez sans cesse, du début à la fin de chaque difficulté (comme une côte en course). Ce mot ou cette phrase doit avoir un sens très fort pour vous, de manière à toucher votre motivation la plus profonde et vous permettre de franchir chaque obstacle. »

4. Dépasser le mur

Christophe, qui court 2 à 3 marathons par an, connaît bien ce phénomène, habituel sur ce genre de distance. « La première fois, on abandonne ! La seconde, on se dit que çà va passer. » Se préparer permet de mieux gérer. Même chose avec la douleur. Savoir que la douleur est inévitable mais qu’elle va passer (en dehors de toute blessure, évidemment) est un excellent moyen de se donner la force de continuer. Pendant ces moments difficiles, le mieux est de se conditionner sur la foulée, se dire que chaque mètre franchi est un mètre qui rapproche de la ligne d’arrivée et donc de l’arrêt de la douleur. L’inconfort est ainsi temporaire, donc plus acceptable.

5. Gérer l’épuisement sur une longue distance

Ne vous laissez pas happer mentalement par la douleur. Prenez-la comme une information (« mon organisme m’envoie un signal, c’est que j’ai parcouru beaucoup de kilomètres« ), mais sans qu’elle domine votre esprit. Détachez votre pensée du physique et concentrez-vous sur l’analyse : si cette douleur est là, c’est que vous êtes en train de parvenir à votre but, car on peut difficilement courir tous ces kilomètres sans aucun bobo. Si la douleur est inévitable, elle est aussi le signe que l’on est dans la performance, pas dans la balade ! « Une fois ce processus établi, une fois que vous aurez compris que vous êtes en train d’atteindre votre objectif, se distraire mentalement pendant cette période de fatigue peut vous aider à vivre ce moment-là en accéléré. Avec votre objectif d’arrivée en toile de fond, laissez votre esprit divaguer et se mettre en mode automatique, explique Mickaël Campo. Laissez votre objectif vous guider et votre esprit vagabonder et se distraire des sensations négatives.« 

10 bonnes raisons de courir un 5 km !

Gérer votre marathon
10 bonnes raisons de courir un 5 km !

Alors que les courses sur route connaissent un succès fou en France, allant du 10 km au marathon, le 5 km est une course beaucoup moins populaire. Pourtant elle offre de nombreux avantages que nous vous présentons ici.

1. Le 5 km pour garder la forme

Le travail en intervalles courts est beaucoup plus efficace que des courses sur longues distances pour conserver son poids de forme tout en assurant un excellent renforcement musculaire. Le travail en intervalles ne vous suffira pas pour courir un marathon, mais fera de vous un athlète affuté pour des distances telles que le 5 km qui nécessite avant tout de la force, de la vitesse et de l’endurance. En vous focalisant sur un 5 km vous obtiendrez une forme optimale. Si, si !

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2. A la maison !

Pas besoin d’aller visiter le monde ou de faire des milliers de kilomètres pour courir un 5 km, cette distance, bien que peu populaire, est sans doute la plus facile à tracer. Vous en trouverez donc bien une à proximité de chez vous.

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3. Stop aux blessures !

Vous n’en avez pas assez de vous blesser continuellement sur vos plans marathons? Ces sorties longues vous épuisent. Concentrez-vous alors sur une distance moins ingrate. Le 5 km est quand même bien moins exigeant et accordera un peu de repos à votre pauvre corps fatigué.

4. Du temps libre

Avec le 5 km, finies les sorties de 4 heures le dimanche matin. Vous pourrez faire la grasse matinée et profiter du repas de famille. Elle n’est pas belle la vie?

5. Sauvons les tétons !

Sur une course de 5 km vous n’aurez pas le temps de vous irritez les tétons (ou tout autre partie du corps). Finies les crèmes anti-frottements. Idem pour les sparadraps intempestifs qui vous arrachent les poils après chaque course. Le 5 km est vraiment la course parfaite.

6. De belles économies

Avec le prix des courses qui augmentent, voilà un argument de poids. Le 5 km ne coûte quasiment rien. Et pourtant vous aurez également le droit à votre petit tee-shirt, votre banane et votre médaille une fois la ligne d’arrivée franchie.

7. La course sans complaintes

La satisfaction d’un marathon vient avec les complaintes sous la difficulté de l’effort. Il est fréquent, en milieu de course d’atteindre un tel état qu’il devient difficile de repousser cette envie d’abandon. C’est un sentiment aussi incroyable que désagréable. Sur un 5 km, vous savez que vous allez finir. Le plaisir vient donc de la compétition elle-même, contre vous, contre la montre, contre les autres. On n’est pas bien là?

8. Pragmatique !

Si vous déraillez sur un marathon à cause d’une météo pourrie, d’un problème de voyage, de soucis de ventre ou autre chose, ce sont 16 semaines d’entrainement qui partent en fumée. S’en suit alors toute une remise en question, une dépression profonde, parfois même des tentatives de pendaison à l’aide des lacets de vos runnings… Sur un 5 km si vous échouez, vous n’avez qu’à rentrer en voiture et à recommencer la semaine suivante. Pratique !

9. Restons humain

Si vous donnez votre meilleur sur un 5 km vous souffrirez également, vous aurez mal, vous n’y échapperez pas. Cependant, cela vous prendra environ le temps d’un café pour récupérer. A quoi bon souffrir pendant des heures ?

10. Le style, bébé !

Pas de ceinture, pas de gourdes, pas de gels, pas de barres de céréales, pas de shorts avec 30 poches et lance-flammes intégré. Vous pouvez courir un 5 km avec un pagne si vous le souhaitez. 5 km jusqu’à la victoire, qui me suit ?

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Entraînez-vous !

Une bonne santé

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Alimentation

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