Comment vaincre les points de côté ?

Comment vaincre les points de côté ?

Que vous soyez débutant ou confirmé, que vous couriez pour le plaisir ou en compétition, que vous soyez plutôt route ou plutôt trail, si vous courez vous avez forcément était confronté aux fameux points de côté, cette douleur soudaine qui nous attrape d’un côté du ventre. Sa cause est souvent liée au diaphragme précise Jordan Metzl, Docteur en Médecine, coauteur de The Athlete’s Book of Home Remedies. Ce muscle, situé sous la cage thoracique et qui nous aide à respirer, peut, comme tous les autres muscles que vous utilisez pour courir, fatiguer et cramper sous l’effort. C’est pourquoi les points de côté touchent d’avantage les débutants ou ceux qui tentent de repousser leurs limites.

Travaillez votre respiration

Réaliser juste 10 minutes d’exercices de respiration trois fois par semaine vous aidera à renforcer votre diaphragme. La pratique d’activités comme le Pilates ou le yoga peut être un bon complément. En plus de lutter contre les points de côté, une bonne respiration vous aidera à améliorer votre rendement de course et à réduire votre vulnérabilité devant les blessures.

Advertisement

Surveillez votre alimentation

Ce que vous mangez et ce que vous buvez avant une séance peut contribuer aux points de côté. Si votre corps est encore en pleine digestion, vous aurez moins de sang disponible pour votre diaphragme (et pour vos jambes également) et vous pourrez alors souffrir de spasmes. Les aliments riches en matières grasses et en fibres prennent plus de temps à être digérés et devront être évités une à deux heures avant une séance. Des études ont aussi montré que les boissons sucrées et les jus de fruits pouvaient fortement contribuer aux points de côté.

Advertisement

Echauffez-vous bien

Partir comme une fusée est parfois tentant quand on court, surtout quand on est juste au niveau du timing ou quand on est observé. Mais cela peut aussi vous attirer des ennuis au niveau de votre respiration et entrainer des points de côté difficiles à éliminer. Commencer par une marche active sur deux ou trois minutes, puis commencez lentement à courir. Il est recommandé de s’échauffer au minimum 20 minutes avant une séance intense.

Offrez-vous de l’air

Si la respiration est trop superficielle, elle n’apportera pas la quantité adéquate d’oxygène à vos muscles, y compris à votre diaphragme. Inspirer et expirer profondément peut aider à réduire la fréquence des points de côté. Attention cependant, profondément ne veut pas dire lentement. Des études ont montré que respirer « rapidement » selon le mode « inspiration sur deux foulées, expiration sur une » augmente la profondeur de votre respiration.

Marco Verratti : « Je n’aime pas courir ! »

Marco Verratti : « Je n’aime pas courir ! »

Marco, est-ce que tu aimes courir ?

Marco Verratti : Je cours beaucoup à l’entrainement et sur le terrain, il n’y a qu’à regarder les stats d’un joueur de foot à la fin d’un match, ce sont beaucoup de kilomètres, tous quasiment en sprint. Mais une fois chez moi, pour le plaisir, c’est rare que je cours. Je n’aime pas vraiment ça.

Est-ce que quand tu étais petit, tu aimais courir où ça a toujours été le foot ?

Advertisement

MV : Depuis petit j’aime le foot, je vis football. Je n’aime pas courir, pas parce que je n’aime pas l’effort, mais parce que je préfère les sports collectifs aux sports individuels. Je n’ai jamais aimé faire les choses seules. Et puis courir pour courir je ne comprends pas trop.

Advertisement

Pourtant je sais que chez toi tu as des tapis roulants et des vélos d’appartement, pourquoi ?

MV : (Rires) C’est pour mon frère et ma petite copine, eux ils aiment ça. Mais moi quand je suis à la maison je me repose, c’est déjà assez dur pendant la semaine.

Est-ce que tu penses que plus tard, quand le football sera terminé pour toi, tu pourrais te rediriger vers un autre sport, la course à pied par exemple ?

MV : (Rires) Je suis encore jeune. Mais j’ose espérer que quand ma carrière pro sera finie je pourrai toujours continuer à faire du foot. Avec des amis pour le plaisir. Pourquoi pas du football à 7. Et là je peux vous assurer qu’il faudra galoper, et encore plus. J’aime bien me dépenser mais il faut qu’il y ait autre chose derrière.

Pour toujours plus d’actualité, rejoignez-nous sur notre page Facebook : Runner’s World France.

The Trail Yonne : il est encore temps !

Il n’est pas nécessaire d’escalader des sommets pour découvrir des paysages de trail intéressants. Même si le trail de montagne reste incontournable, certaines régions de plaine méritent le détour. C’est le cas du département de l’Yonne (89) qui regorgent de petits sentiers plus beaux les uns que les autres.

Les organisateurs de The Trail Yonne l’ont bien compris et vous proposent pour cette deuxième éditions, six épreuves :

  • The Trail 110 – environ 110 km et 2500 m D+
  • The Trail 85 – environ 85 km et 2000 m D+
  • The Trail 63 – environ 63 km et 1400 m D+
  • The Trail 35 – environ 35 km et 800 m D+
  • The Trail 18 – environ 18 km et 500 m D+
  • The Trail Marche Nordique – environ 24 km et 500 m D+

Il est possible d’effectuer le 85 km et le 35 km par relais de 4 coureurs. Toutes les courses partiront de la ville de Sens à 15h00 et le premier arrivé du 110 km sera attendu aux alentours de minuit.

Advertisement

Ce sont pas moins de 14 villes et villages qui seront traversés par les courses de The Trail Yonne, offrant ainsi festivités et ambiance aux coureurs.

Advertisement

Attention, les inscriptions se clôturent le 20 avril!!!

Découvrez en vidéo, le teaser de la course.


Teaser The Trail Yonne 2014 par the-trail

Retrouvez toutes les informations nécessaires sur le site de The Trail Yonne.

Marathon de Londres : pas le bon Mo!

Marathon de Londres : pas le bon Mo!

Il y avait du beau monde sur la ligne de départ de ce Marathon de Londres 2014. Deux noms revenaient régulièrement en bouche : Wilson Kipsang – détendeur du record du monde du marathon en 2h03’23 » – et Mo Farah – double champion olympique de 5000m et 10000m.

Mo Farah, pas si mal, mais peut mieux faire

A l’arrivée, les avis étaient mitigés en ce qui concernait la prestation du double champion olympique britannique Mo Farah. Le spécialiste du fond sur piste voulait clairement briller à Londres pour son premier marathon, devant son public. Il n’aura finalement pas démérité avec une 8e place et un chrono de 2h08’21 ». Malgré tout, c’est un Mo Farah déçu qui s’est présenté au micro de la BBC : « J’ai fait ma course mais je suis déçu parce que j’étais incapable de réaliser ce que le public attendait Je reviendrai, je ne vais pas terminer de cette manière« . Sans doute rêvait-il notamment du record britannique détenu depuis 1985 par Steve Jones (2h07’13 »).

Advertisement

Wilson Kipsang en toute facilité

Lui n’a pas tremblé. Le détenteur du record du monde Wilson Kipsang s’est imposé aisément lors de cette édition 2014 du Marathon de Londres, terminant même au galop sur les derniers hectomètres. Il s’empare par ailleurs du record de l’épreuve (qu’il améliore de onze secondes) avec un chrono de 2h04’29 ».

Advertisement

Les podiums

Hommes.

  • Wilson Kipsang (KEN) : 2h04’29 »
  • Stanley Biwatt (KEN) : 2h04’55 »
  • Tsegaye Kebede (ETH) : 2h06’30 »

Femmes.

  • Edna Kiplagat (KEN) : 2h20’21 »
  • Florence Kiplagat (KEN) : 2h20’24 »
  • Tirunesh Dibaba (ETH) : 2h20’35 »

5 bonnes raisons de limiter sa consommation d’alcool quand on court

5 bonnes raisons de limiter sa consommation d’alcool quand on court.

1. L’alcool déshydrate

On s’est tous réveillés un jour avec la bouche pâteuse et la tête lourde après avoir descendu quelques verres de trop la veille. L’alcool perturbe la réabsorption de l’eau au niveau des reins. En clair : plus vous buvez, plus vous urinez et plus vous vous déshydratez. Ces pertes s’ajoutent pendant l’effort à une transpiration accentuée par l’augmentation de la température périphérique du corps. Oubliez les remèdes de grands-mères, il n’y a qu’un seul moyen efficace de lutter contre la gueule de bois : boire beaucoup d’eau.

2. L’alcool nuit à la récupération

L’alcool ralentit l’action de l’enzyme LDH, qui permet l’élimination de l’acide lactique. Son accumulation favorise l’apparition de douleurs musculaires et de blessures.

Advertisement

3.  Attention aux calories

Un petit verre, une poignée de cacahuètes, quelques chips… L’apéritif est un piège à calories. Sur son blog, le médecin nutritionniste Jean-Jacques Menuet passe en revue l’apport calorique des différentes boissons (235 kcal, par exemple, pour un seul whisky coca). Le total d’un « apéro-musclé » peut vite dépasser les 1000 kcal, soit de 30 à 40% des apports journaliers recommandés. www.medecinedusportconseils.com

Advertisement

4. Un mauvais carburant

Les calories apportées par l’alcool se transforment en chaleur plutôt qu’en énergie. Elles ne sont donc d’aucune utilité pour le sportif. « C’est un peu comme mettre le mauvais carburant dans une voiture. Ca fait chauffer le moteur », décrit Frédéric Maton, médecin de l’Institut de Recherche en Bien-être, Médecine et Sport santé (IRBMS) et président de la Société Française de Nutrition du Sport (SFNS). L’alcool augmente par ailleurs les risques d’hypoglycémie.

5. Le geste perturbé

La consommation d’alcool entraine des troubles de l’équilibre et de la coordination. « La foulée d’un coureur sera donc moins fluide, moins aérienne », explique Jean-Jacques Menuet. Si vous aviez l’intention de boire quelques verres la veille d’une course pensez-y à deux fois : l’alcool met plusieurs heures à être éliminé par l’organisme. Cette durée varie d’une personne à l’autre.

Réussir son premier marathon : 5 astuces de Paula Radcliffe

Réussir son premier marathon : 5 astuces de Paula Radcliffe

Paula Radcliffe, détentrice du record du monde du marathon en 2h15’25 », nous a gentiment accordé une interview lors d’une présentation Nike, à deux jours du Marathon de Londres. Elle vous livre ses cinq astuces pour réussir son premier marathon.

Planifiez votre premier marathon

Afin d’être certain de ne pas bâcler sa préparation, il faut identifier clairement son premier marathon et prévoir une préparation suffisamment longue et étalée. Si vous ne le faites pas vous pourrez alors vous précipiter sur certaines phases et oublier le plaisir! Le plaisir c’est le maître mot!

Advertisement

Respectez la règle des 10%

Quand on prépare son premier marathon et qu’on débute dans la course à pied, une règle simple existe : celle des 10%. Chaque semaine vous ne devrez pas augmenter votre distance ou votre vitesse de plus de 10%. C’est un moyen de laisser au corps le temps de s’adapter. Sans çà vous risquez la blessure.

Advertisement

Trouvez du soutien auprès de vos proches

Pour courir un premier marathon, il est souvent plaisant de se sentir soutenu. Vos proches doivent comprendre votre motivation et essayer de vous encourager. Cela ne fera qu’augmenter le plaisir et la motivation.

Courez en groupe ou en club

L’avantage de courir en groupe, ou même en club, vous permettra de rester motiver. Vous aurez moins tendance à balancer vos séances si vous savez que vous êtes attendu et qu’en plus ce sont des amis. De plus, si certains membres du groupe sont plus expérimentés, vous pourrez bénéficier de bons conseils afin d’éviter les erreurs de débutant.

Attention à la nutrition

Un marathon est une épreuve exigeante. Il faudra faire certains sacrifices et accorder une importance capitale à la nutrition, mais également à l’hydratation. Votre corps sera alors plus apte à encaisser les entrainements et sera en bien meilleure condition le jour J.

Lyon Urban Trail : courez Lyon autrement

Lyon Urban Trail : courez Lyon autrement (photo Gilles Reboisson)

Le dimanche 13 avril aura lieu la septième édition du LUT (Lyon Urban Trail). Au programme de ce trail urbain, trois courses chronométrées (36, 23 et 12 kilomètres) et une randonnée de 12 kilomètres.

Un parcours plein de nouveautés

Chaque année, le parcours du Lyon Urban Trail propose des nouveautés aux participants. Pour cette édition 2014, les coureurs du 12 et du 23 kilomètres pourront découvrir le tube modes doux de la Croix-Rousse, tunnel de 1,7 kilomètres reliant la Saône au Rhône. Un spectacle de son et lumières est même prévu pour animer la course. D’autres surprises attendront les coureurs tout au long du parcours en plein coeur de Lyon.

Advertisement

La folie des Urban Trails

Le Lyon Urban Trail a été pionnier de ce phénomène consistant à amener le trail à se confronter aux « sentiers » urbains. Les parcours y sont diversifiés entre, bitumes, pavés, parc, escalier, sous-bois, etc… Une manière différente de découvrir des parcours urbains situés en bas de chez vous. Désormais ce sont plus d’une vingtaine de villes en France et en Europe qui ont décidé d’organiser leur trail urbain.

Advertisement

Romain Houzé, chef de projet sur le Lyon Urban Trail a expliqué à Robert Goin, attaché de presse Salomon, les raisons d’un tel succès : «Avec sans doute plus de 7500 participants cette année, cette épreuve unique dans le monde de la course à pied est aujourd’hui un des fleurons des événements de masse Lyonnais. Pionnier du genre, Lyon Urban trail peut se vanter d’avoir inspiré de nombreuses villes françaises et européennes mais reste la référence absolue en terme de qualité de parcours proposé. Lyon Urban trail, c’est la découverte insolite d’un patrimoine exceptionnel. Un terrain de jeux idéal avec son relief tourmenté, ses deux collines imposantes, son architecture cosmopolite, ses fleuves majestueux et ses innombrables ruelles escarpées, qui devraient laisser à chaque traileur des images pleins les yeux et quelques courbatures. Merci à la Ville de Lyon pour son accueil toujours exceptionnel, en ouvrant notamment les portes de nombreux sites et de l’hôtel de ville pour le sprint final. Merci aussi aux villes de Sainte-Foy-lès-Lyon et de Caluire-et-Cuire de jouer plus que le jeu.»

Les têtes d’affiche sur le 36 kms

Zhanna Vokueva, Salomon, Russie

Thibaut Baronian, Salomon, France

Yoan Meudec, Sigvaris, France

Mickael Pasero, New Balance, France

Sébastien Spehler, Adidas, France

Dimitris Theodorakakos, Salomon, Grèce

Jonathan Wyatt, Salomon, Nouvelle-Zélande

Christine Tarbis, Salomon, France et Yann Alarcon, Salomon espoir, France, seront au départ du 23 kilomètres.

5 trucs que les coureurs doivent savoir sur les genoux !

5 trucs que les coureurs doivent savoir sur les genoux !

Courir ne favorise pas l’arthrose

Une étude scientifique a suivi pendant 18 ans des coureurs et des non-coureurs et a montré que 20% des coureurs développaient de l’arthrose alors que ce taux s’élevait à 32% chez les non-coureurs. De plus, il a été montré que les coureurs ont deux fois moins d’arthrose que des marcheurs réguliers. Cette étude a même montré que les coureurs avec l’allure la plus élevée étaient ceux qui développaient le moins d’arthrose.

Le premier point est vrai quelque soit votre âge

La perte de cartilage, y compris dans le genou, est un phénomène naturellement lié à l’âge. Cependant, il n’y a aucune évidence que courir accélère le processus. Il a même était montré que des gens montrant des risques de développer de l’arthrose ont vu leur cartilage se renforcer en commençant une course régulière douce.

Advertisement

Aucun complément alimentaire ne peut faire repousser le cartilage

Malgré de nombreuses publicité à ce sujet, aucun complément alimentaire ne peut, de manière certaine, améliorer le cartilage du genou. Certains compléments, comme la glucosamine, peuvent protéger certaines parties du cartilage. Mais des études menées sur des individus prenant de la vitamine D ont montré qu’il n’y avait aucune amélioration majeure sur leurs douleurs articulaires au bout de 2 ans de traitement.

Advertisement

Les problèmes aux genoux viennent souvent d’ailleurs

Le corps est une machine complexe. Une douleur au genou n’arrive jamais sans raison et est souvent la conséquence d’un déséquilibre souvent situé bien plus haut (vertèbres, bassin) ou bien plus bas (chevilles). Un bilan ostéopathique peut permettre, alors, d’identifier ces déséquilibres et de tout réajuster. Il est conseillé, lors d’une pratique sportive régulière, de se faire suivre par un ostéopathe, une fois tous les 3 à 6 mois. Vous éviterez ainsi tous les désagréments des blessures chroniques.

Sauvez vos genoux, gardez la ligne

Une étude américaine a montré que chaque kilo supplémentaire sur votre corps, entrainait 4 kilos de contraintes supplémentaires sur vos genoux lorsque vous courez. Ainsi, garder la ligne vous aidera à garder vos genoux en forme !

5 erreurs à éviter quand on court

5 erreurs à éviter quand on court.

Courir une bouteille d’eau à la main

En courant une bouteille d’eau à une main, vous déséquilibrez sans le savoir votre corps. A terme (d’autant que l’on garde généralement la bouteille du même côté), vous modifiez votre posture et votre foulée. Ce qui n’est pas sans conséquences sur le risque de blessure.

La solution? La ceinture conçue pour porter la bouteille ou les petits bidons (en petit format, le poids est bien réparti autour de la taille). Le centre de gravité n’est alors pas affecté.

Advertisement

Porter des baskets non adaptées

Ce n’est pas parce que la mode a envahi les rayons sportifs que tout ce qui ressemble à une basket peut être utilisé pour courir. De même, des chaussures, même de qualité, trop usées peuvent aussi être responsables de blessures.

Advertisement

La solution? Achetez vos chaussures en magasins spécialisés et n’hésitez pas à demander conseil pour les adapter à votre forme de pied et à votre foulée (apportez une vieille paire, cela renseignera le vendeur sur l’usure).

Enlever ses chaussures sans défaire les lacets

Jour après jour, entraînement après entraînement, mois après mois… C’est vrai qu’enlever les lacets est une perte considérable de temps! Mais à force, vous pouvez fragiliser, voire endommager ligaments et tendons au niveau des chevilles, surtout si vous forcez pour enlever le pied. Sans parler des tensions inutiles que vous faites subir à vos malheureuses chevilles!

La solution? Délacer! Vous pourrez aussi trouver en magasins spécialisés des petits clips qui bloquent les lacets et évitent les noeuds.

Donner son sang la veille d’une course

Cela peut prendre de quatre à huit semaines pour que l’organisme régénère complètement les globules rouges après un don de sang. Dans la vie de tous les jours, vous ne vous en rendez même pas compte, mais si vous voulez faire un chrono cela peut mettre à mal vos ambitions.

La solution? Si vous avez prévu de participer à une course, prévoyez votre don de sang après avoir franchi la ligne d’arrivée. Ou prévoyez le don deux mois avant le départ.

Zapper le renforcement musculaire

Vous êtes un coureur et le seul sport que vous pratiquez est la course à pied. C’est très bien! Mais la course est un sport qui développe essentiellement les muscles jambiers! Vous avez tout intérêt à travailler également le haut du corps ne serait-ce que pour gagner en stabilité et éviter les blessures!

La solution? Quelques minutes de renforcement musculaire, de core training ou un sport complémentaire peuvent vous permettre de nettement gagner en force et en stabilité.

Bekele s’empare de Paris

A 31 ans, l’Ethiopien Kenenisa Bekele a quasiment tout gagné dans les courses de fond internationales. Triple champion olympique du 5000m et du 10 000m, il ne manquait à ce phénomène qu’une victoire de rang sur la distance reine, celle du marathon. Et c’est Paris que Bekele a choisi pour sa grande première. Sûr de sa forme l’Ethiopien l’avait annoncé, le record de Paris tombera. Ce dimanche il est tombé.

Un record dans la douleur

Resté au chaud sur le premier semi, Bekele est parti seul à partir du 27e kilomètre. A un peu moins de 10 kilomètres de l’arrivée la course s’est corsée, l’Ethiopien signifiant d’un geste que sa cuisse le faisait souffrir. C’est peut être à cet instant que le record du monde lui a échappé, mais il a su faire preuve d’une solidité mentale afin de ne pas lâcher et de s’emparer du record de l’épreuve. Au final, Kenenisa Bekele boucle ce Marathon de Paris en 2h05’04 » (temps corrigé), soit 6 secondes de moins que le précédent record.

Advertisement

Mieux que Gebreselassie

Pour sa grande première sur un Marathon, Kenenisa Bekele fait mieux que son compatriote Haile Gebreselassie qui n’avait pu qu’accrocher une 3e place au Marathon de Londres en 2002, sa première course sur la distance. Bekele lui n’a pas tremblé, il remporte non seulement la course mais s’empare du record de la Capitale, de très bonne augure pour la suite.

Advertisement

Et derrière ?

Si tous les regards étaient dirigés sur la star Bekele, le premier français, Ahmed Ezzobayry, s’empare de la 10e place, en 2h15’34 ». Le podium lui, se complète avec la deuxième place de l’Ethiopien Getachew (2h06’49 ») et la troisième place du Kenyan Kanda (2h08’01 »). Chez les femmes c’est la Kenyane Flomena Cheyech qui s’impose en 2h22’42 ».

- Publicité -

Entraînez-vous !

Une bonne santé

- Publicité -
Advertisement

Alimentation

- Publicité -
Advertisement