5 bonnes raisons de limiter sa consommation d’alcool quand on court.

1. L’alcool déshydrate

On s’est tous réveillés un jour avec la bouche pâteuse et la tête lourde après avoir descendu quelques verres de trop la veille. L’alcool perturbe la réabsorption de l’eau au niveau des reins. En clair : plus vous buvez, plus vous urinez et plus vous vous déshydratez. Ces pertes s’ajoutent pendant l’effort à une transpiration accentuée par l’augmentation de la température périphérique du corps. Oubliez les remèdes de grands-mères, il n’y a qu’un seul moyen efficace de lutter contre la gueule de bois : boire beaucoup d’eau.

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2. L’alcool nuit à la récupération

L’alcool ralentit l’action de l’enzyme LDH, qui permet l’élimination de l’acide lactique. Son accumulation favorise l’apparition de douleurs musculaires et de blessures.

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3.  Attention aux calories

Un petit verre, une poignée de cacahuètes, quelques chips… L’apéritif est un piège à calories. Sur son blog, le médecin nutritionniste Jean-Jacques Menuet passe en revue l’apport calorique des différentes boissons (235 kcal, par exemple, pour un seul whisky coca). Le total d’un « apéro-musclé » peut vite dépasser les 1000 kcal, soit de 30 à 40% des apports journaliers recommandés. www.medecinedusportconseils.com

4. Un mauvais carburant

Les calories apportées par l’alcool se transforment en chaleur plutôt qu’en énergie. Elles ne sont donc d’aucune utilité pour le sportif. « C’est un peu comme mettre le mauvais carburant dans une voiture. Ca fait chauffer le moteur », décrit Frédéric Maton, médecin de l’Institut de Recherche en Bien-être, Médecine et Sport santé (IRBMS) et président de la Société Française de Nutrition du Sport (SFNS). L’alcool augmente par ailleurs les risques d’hypoglycémie.

5. Le geste perturbé

La consommation d’alcool entraine des troubles de l’équilibre et de la coordination. « La foulée d’un coureur sera donc moins fluide, moins aérienne », explique Jean-Jacques Menuet. Si vous aviez l’intention de boire quelques verres la veille d’une course pensez-y à deux fois : l’alcool met plusieurs heures à être éliminé par l’organisme. Cette durée varie d’une personne à l’autre.

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