Questions de coureurs, c’est par ici !

J’ai arrêté la course à pied depuis un an pour des problèmes de dos qui ne se sont pas vraiment arrangés. J’ai 50 ans et une usure des vertèbres L4 et L5 mais bizarrement, en faisant de l’exercice je me sens mieux, c’est après que je souffre. Faut-il que j’abandonne la course à pied?

Il est vraiment compliqué de répondre à votre question. Vous semblez avoir des antécédents et les vertèbres sont des parties sensibles du corps. La 4e et 5e lombaire sont des vertèbres qui vont beaucoup jouer sur l’équilibre général de votre bassin et de vos membres inférieures. De même, elles accuseront le coup si vous forcez trop.
Nous supposons que vous avez dû consulter pour ce problème ? Que vous a-t-on dit ? Allez consulter un médecin du sport, faites les examens cliniques nécessaires. Seul un spécialiste qui connaître votre dossier saura vous dire si oui ou non vous pouvez continuer.

Quel entrainement dois-je faire après une tendinite du TFL ? J’avais l’habitude de courir 2 à 3 fois par semaine (7-8 km/h).

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S’agit-il d’un syndrome de l’essuie glace ? Nous venons de rédiger un article à ce sujet que vous pourrez trouver ici. Cependant, attendez d’avoir l’avale de votre médecin pour recommencez. Ensuite pensez à bien vous hydratez et vous étirer doucement mais régulièrement. Reprenez progressivement en n’augmentant pas trop vite la distance et le temps. Respectez la règle des 10% : pas plus de 10% de plus, en terme de kilométrage ou de temps, par semaine. Enfin, écoutez votre corps. A la moindre douleur, stoppez, glacez et si besoin, allez consulter.

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Je voudrais savoir comment faire après un long arrêt de 2 ans. J’ai du mal a reprendre mes 4 séances hebdomadaires comme avant et surtout à refaire des séances d’endurance. J’arrive à faire du fractionné (mais pas avec les chronos d’avant) et pour l’endurance je fais du vtt car je n’arrive plus à courir plus de 20 min sans marcher tandis qu’en vtt je pars 2 heures. J’ai pris 20 kg en 2 ans. Je voudrais retrouver mon niveau d’avant pour la fin d’année voir début d’année prochaine car je me suis inscrit au triathlon de Gérardmer en septembre et je fais un raid (vtt, course à pied, canoë) en octobre si vous pouviez m’aidez en m’orientant.

Je pense que vous voulez brûler les étapes, malheureusement… Certes vous étiez un bon coureur. Mais depuis vous vous êtes arrêté 2 ans et avez pris du poids. Même si vous avez conservé votre niveau au vélo, celui de la course à pied a fatalement diminué. Même des athlètes de haut niveau ont besoin de temps pour revenir après une longue coupure. Recommencez par les fondamentaux. Partez du principe que vous n’êtes plus celui d’avant pour accepter de vous voir si « lent ». Partez sur 2 ou 3 séances hebdomadaires sur un mois. Puis rajoutez en une. Gardez à l’esprit le mot clé de votre retour : plaisir. Sans cela vous risquerez de disparaître à nouveau du circuit.
Enfin, si vous arrivez à faire du fractionné, très bien pour vous. Mais le fractionné est là pour perfectionner, pas pour apprendre (ou dans votre cas réapprendre) à courir. Nous vous conseillerons donc 2 sorties d’une heure en endurance fondamentale (allez lentement !!! Plus qu’auparavant) et une séance de fractionné par semaine. Et vous ferez le point au bout d’un mois. Si vous n’arrivez pas à tenir une heure sur votre sortie mais que vous n’estimez pas être allé trop vite, coupez votre séance en 2 fois 30 minutes en marchant 5 minutes entre les deux. Enfin, surveillez vos articulations et d’éventuelles douleurs. La prise de poids peut vous jouer des tours. Alternez avec le vélo et la natation puisque vous voulez faire du triathlon. Ces deux sports portez auront trois avantages : vous faire travaillez votre cardio, vous faire perdre du poids, et vous éviter les blessures.

Je souhaite m’équiper d’une paire de running dite de transition, mais le choix est vaste, et les équipementiers rivalisent d’innovations et de subtilités technologiques. Quel serait, selon vous, le modèle ou la marque à privilégier? Je songe à des Newton, mais j’aimerais bien votre avis!

Si l’on a bien compris votre question vous cherchez une chaussure capable de vous amener progressivement vers une foulée naturelle et/ou minimaliste ? Les Newton sont des bonnes chaussures. Malheureusement, il est difficile de vous conseiller pleinement. La paire qui conviendra chez l’un ne conviendra pas chez l’autre. Vous devez essayer, vous faire votre propre impression et laisser parler votre cœur mais surtout, votre foulée. Si nous devions vous donner un conseil ce serait celui-ci. Vous avez déjà des chaussures de course, une marque qui doit vous convenir ? Dans ce cas regardez ce qui se fait dans cette marque en « foulée naturelle ». Réduisez le drop (différence de hauteur talon – avant du pied). Si vous aviez un modèle de drop 8mm, choisissez le modèle de la marque en 4mm et sans aucun soutien plantaire. Beaucoup de marques vous proposeront une solution adaptée.

A la rentrée prochaine j’envisage de faire la Paris-Versailles (16km avec du dénivelé), un 10km, puis les 20km Paris. Ces courses sont à une semaine d’intervalle, aurais-je le temps de récupérer ou faut-il faire un choix afin de courir dans les meilleurs conditions possibles ?

Clairement il semble impossible de prétendre à un record sur chacune des courses. Même en entrainement elles sont trop rapprochées. Soit vous prenez la Paris-Versailles comme une sortie longue en dessous de votre rythme de course et vous enchainez sur le 20km à fond, soit vous en choisissez une seule. On a pour règle de dire qu’il faut s’accorder une période sans compétition dont le nombre de jours équivaut au nombre de kilomètres. Par conséquent, pour un 16km il faudra respecter deux semaines au minimum sans compétition. Nous vous conseillerons donc de choisir une des courses et de vraiment y prendre un maximum de plaisir.

François d’Haene : « Je vais tenter le doublé »

Actuellement en récupération active à la suite de sa victoire sur l’Ultra Trail du Mont Fuji, François d’Haene nous a accordé une interview exclusive. Les pieds dans l’eau, sur la plage de l’Hotel hôte de la course, le Tamassa, le traileur du e est revenu sur son nouveau statut de favori du trail international.

Il nous également livré ses meilleurs et ses pires souvenirs et nous a parlé de ses ambitions 2014. « Je voulais un peu moins voyager pour profiter de ma petite fille, finalement je me suis dit pourquoi ne pas tenter de faire un doublé un peu inédit, l’Ultra Trail du Mont-Blanc en août et la Diagonale des Fous en Octobre à La Réunion. Il ne manquait finalement qu’une course pour jouer dans l’Ultra Trail World Tour, c’est pourquoi on a choisi l’Ultra Trail du Mont Fuji. »

Retrouvez l’interview intégrale de François d’Haene en vidéo :

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http://youtu.be/PYw64-zA4Sc

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Courez le Cross du Figaro avec Slendertone !

le-cross-du-figaro

Le dimanche 18 mai se tiendra le désormais célèbre Cross du Figaro. Cette course, aux portes de Paris, est un événement populaire ouvert à toutes les tranches d’âge. Le Cross du Figaro figure au calendrier de la Fédération Française d’Athlétisme et les départs seront donnés par catégorie.

La course principale de 12 kilomètres verra partir successivement 8 vagues hommes et femmes entre Cadet (à partir de 16 ans) et Vétérans 4 (+70 ans). Une course de 6 kilomètres, Madame Figaro, est réservée aux femmes. Pour cette 42e édition du Cross du Figaro plusieurs milliers de coureurs sont attendus dans ce Domaine magnifique du Parc de Saint Cloud.

Slendertone partenaire du Cross du Figaro

A l’occasion de cette 42e édition Slendertone, la marque d’électrostimulation, devient partenaire du Cross du Figaro. Un prix Slendertone sera remis aux vainqueurs du Cross du Figaro et de la course Madame Figaro.

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Slendertone propose également à tous les participants de bénéficier d’un massage de récupération Slendertone Optimum.

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Nous vous présentions cet appareil dans notre dossier électrostimulation (découvrez l’article ici). Vous pourrez juger par vous-même de l’efficacité du Slendertone Optimum en vous rendant à la tente Slendertone à l’arrivée de votre course.

Dejame vivir : le nouveau film de Kilian Jornet

Il y a un an, Kilian Jornet, le traileur du Team Salomon, nous présentait son premier film, A Fine Line, issu de son projet « Summits of My Life ». En ce printemps 2014, Kilian a sorti son deuxième film : Dejame Vivir. Il y retrace les exploits qu’il a réalisés lors de la saison 2013, notamment les records de l’ascension du Mont-Blanc et du Mont Cervin en Italie. Runner’s World France a eu la chance de pouvoir visionner son film en avant-première. Nous vous le présentons aujourd’hui.

Summits of My Life, un projet de vie

Pour ceux qui ne connaissent pas Kilian Jornet, il s’agit du traileur considéré comme le meilleur du monde. Ce jeune Catalan, né et élevé à plus de 2000m d’altitude, a tout gagné aussi bien en ski d’alpinisme qu’en trail. Pour se trouver un nouveau défi, il a décidé de s’attaquer aux records d’ascension de tous les plus hauts sommets du monde, en commençant par le Mont-Blanc en 2013 et en terminant par l’Everest en 2015. Toutes ces ascensions devront être réalisées sans assistance ni artifices, de la manière la plus légère et naturelle possible : c’est là toute l’essence du projet Summits of My Life.

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Dejame vivir : un retour en enfance

On connaissait un Kilian Jornet timide, un Kilian attristé par la perte de son idole, Stéphane Brosse, dans Dejame vivir (laissez-moi vivre, en français dans le texte) on découvre une nouvelle facette de ce fascinant personnage. Kilian est un gamin, un gamin qui aime s’amuser, jouer, vivre libre comme l’air. Un gamin qui sait cependant, parfaitement ce qu’il veut et ce dont il a besoin pour être heureux : la montagne. A travers ce film, l’athlète Catalan envoie un message fort aux médias et au monde de la montagne. Il semble nous dire « je sais que c’est dangereux, je sais que ce n’est pas à faire, mais c’est ce dont j’ai besoin pour être heureux, c’est ce dont j’ai besoin pour vivre, c’est MON oxygène ».

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On y découvre également un Kilian Jornet qui pousse régulièrement la chansonnette. Un aspect de sa personnalité que nous ne connaissions pas.

Kilian nous amène dans son quotidien et celui de Mateo Jacquemoud, son jeune compère de Chamonix. Une grande place est faite également à Bruno Brunod, l’une de ses idoles de toujours, à qui il a dérobé le record du Mont Cervin l’été dernier. Dans Dejame Vivir on découvrira également comment Kilian a pu préparer les deux records du Mont Cervin et du Mont-Blanc. On vivra également ses réussites, ainsi que son échec au Mont Elbrouz (Russie) de l’intérieur.

En somme, vous pensiez avoir tout vu de Kilian Jornet ? Il en est rien ! Dejame vivir nous offre une vision toujours aussi fraiche de ce traileur hors du commun.

Sébastien Montaz et Zikali, une équipe qui marche

On ne pouvait évoquer le projet Summits of My Life sans parler de Sébastien Montaz. Ce jeune réalisateur de films de sports extrêmes est à la base du projet. Sébastien nous emporte dans ses images toujours plus magnifiques les unes que les autres. Les caméras embarquées et vues à la première personne sont un peu plus présentes dans ce deuxième volet afin de renforcer cette volonté de Kilian de s’ouvrir davantage. On retrouve cependant, des prises de vue aérienne tournantes et des prises fixes à des endroits improbables, marque de fabrique du réalisateur français.

Du côté de la musique, on se doit de souligner l’énorme travail musical du groupe Zikali, qui a encore fait des merveilles. Chaque instant est rythmé, souligner, amplifier par une musique riche et juste. Nous avons été encore une fois conquis.

Découvrez le teaser du film :

Soutenez le projet Summits of My Life en devenant ami et en achetant le DVD du film ainsi que les bonus ici.

Syndrome de l’essuie glace, comment s’en sortir ?

Syndrome de l’essuie glace, comment s’en sortir ?

Le syndrome de l’essuie glace, ou plus médicalement, syndrome de la bandelette ilio-tibiale, est une pathologie tendineuse du fascia-lata. En des termes plus simples, les insertions du muscle externe de votre cuisse, reliant le bassin au genou, souffrent d’une inflammation.

D’où vient le syndrome de l’essuie glace ?

Lors de la course, dans certaines conditions, la bande fibreuse de vos muscles externes vont venir frotter sur la terminaison osseuse du fémur (l’os de votre cuisse). Cela est souvent dû à un déséquilibre aussi bien fonctionnel de votre corps (décalage dans les os du bassin ou de la jambe) que de votre position de course. L’augmentation soudaine du nombre de kilomètres peut être la cause de ces déséquilibres.

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Syndrome de l’essuie glace, comment le diagnostiquer ?

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Les douleurs sont situées sur l’extérieur du genou. Souvent la palpation suffit à identifier la zone douloureuse. Pour cela, pliez votre genou. Posez votre doigt sur l’os externe de votre genou, à hauteur de la pliure. Puis tendez votre jambe sans bouger le doigt. Remontez en palpant vigoureusement le long de la face externe de votre cuisse. Vous devriez sentir deux bandes dures. Il s’agit de votre tenseur du fascia lata (TFL) et de l’insertion du grand fessier. Si une douleur se déclare sur le passage de ces bandes, vous souffrez certainement d’un syndrome de l’essuie glace. La douleur peut être amplifiée par un test en flexion et extension en étant en appui sur un seul pied.
Au départ temporaire, la douleur devient permanente si le coureur se refuse à stopper son activité.

Comment traiter un syndrome de l’essuie glace ?

Comment toutes douleurs tendineuses, le repos et la glace sont les premiers gestes à adopter en cas de syndrome de l’essuie glace. Tout traitement devra ensuite faire l’objet d’une prescription médicale par un spécialiste. Viendra ensuite une phase importante de renforcement et d’assouplissement des muscles de la cuisse et du fessier. N’oubliez pas qu’un muscle fort doit aussi être un muscle souple. Si votre muscle n’arrive pas à se relâcher vous tirerez sur les fibres et donc sur les insertions tendineuses. N’oubliez pas également de vous hydrater.

Syndrome de l’essuie glace, comment s’en sortir ?

Le syndrome de l’essuie glace, ou plus médicalement, syndrome de la bandelette ilio-tibiale, est une pathologie tendineuse du fascia-lata. En des termes plus simples, les insertions du muscle externe de votre cuisse, reliant le bassin au genou, souffrent d’une inflammation.

D’où vient le syndrome de l’essuie glace ?

Lors de la course, dans certaines conditions, la bande fibreuse de vos muscles externes vont venir frotter sur la terminaison osseuse du fémur (l’os de votre cuisse). Cela est souvent dû à un déséquilibre aussi bien fonctionnel de votre corps (décalage dans les os du bassin ou de la jambe) que de votre position de course. L’augmentation soudaine du nombre de kilomètres peut être la cause de ces déséquilibres.

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Syndrome de l’essuie glace, comment le diagnostiquer ?

Les douleurs sont situées sur l’extérieur du genou. Souvent la palpation suffit à identifier la zone douloureuse. Pour cela, pliez votre genou. Posez votre doigt sur l’os externe de votre genou, à hauteur de la pliure. Puis tendez votre jambe sans bouger le doigt. Remontez en palpant vigoureusement le long de la face externe de votre cuisse. Vous devriez sentir deux bandes dures. Il s’agit de votre tenseur du fascia lata (TFL) et de l’insertion du grand fessier. Si une douleur se déclare sur le passage de ces bandes, vous souffrez certainement d’un syndrome de l’essuie glace. La douleur peut être amplifiée par un test en flexion et extension en étant en appui sur un seul pied.
Au départ temporaire, la douleur devient permanente si le coureur se refuse à stopper son activité.

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Comment traiter un syndrome de l’essuie glace ?

Comment toutes douleurs tendineuses, le repos et la glace sont les premiers gestes à adopter en cas de syndrome de l’essuie glace. Tout traitement devra ensuite faire l’objet d’une prescription médicale par un spécialiste. Viendra ensuite une phase importante de renforcement et d’assouplissement des muscles de la cuisse et du fessier. N’oubliez pas qu’un muscle fort doit aussi être un muscle souple. Si votre muscle n’arrive pas à se relâcher vous tirerez sur les fibres et donc sur les insertions tendineuses. N’oubliez pas également de vous hydrater.

7 astuces pour allonger votre sortie longue

7 astuces pour allonger votre sortie longue.

1. Ralentissez

Cela va sans dire, mais en courant plus lentement vous conserverez de l’énergie pour des kilomètres bonus. Vous devez vous sentir à l’aise et être capable de tenir une conversation sur une sortie longue. Courez un à deux km/heure en dessous de votre allure marathon. Faites vous plaisir.

2. Ajoutez des kilomètres progressivement

Pour laisser les blessures et la fatigue au placard, n’ajoutez pas plus de 2 ou 3 kilomètres d’une sortie longue à l’autre.

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3. Faites une sortie longue par semaine

Choisissez bien votre jour, vous ne devez pas être pressé par le temps et bâcler votre séance. Vous ne devez pas non plus à avoir à accélérer votre rythme pour être dans les temps. Toutes les 3 à 4 semaines, sautez la séance pour vous accorder un peu de repos et éviter le surentrainement.

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4. Allez-y, faites une pause, vous pouvez marcher !

On vous l’assure vous obtiendrez les même bénéfices en terme d’endurance qu’un run sans pause. Puis très vite, sans vous en rendre compte, la pause aura disparu de votre sortie longue.

5. Mettez de l’essence dans le moteur

Pour des runs supérieurs à 1 heure vous devrez compléter votre hydratation par une boisson énergétique. Vous devrez apporter de l’eau à votre corps toutes les 10 minutes, et de l’énergie complémentaire toutes les 15 à 20 minutes. Vous devrez essayer différents produits pour trouver celui qui vous convient le mieux (attention aux intolérances gastriques).

6. Segmentez votre sortie longue

Une sortie longue peut, à elle-seule, être redondante. Dans ce cas, segmentez là. Donnez de l’animation à votre cerveau en découpant votre sortie longue en petits segments qui représenteront des objectifs intermédiaires. Vous verrez la sortie longue vous paraitra déjà bien moins terrifiante comme cela.

7. Soyez patient

Construire son endurance prend du temps. Il faudra vous armer de patience, ce sera dur, ce sera long, mais un jour vous comprendrez que tout cela en valait la peine.

Wings For Life World Run : Baronian plus rapide que les voitures (ou presque !)

Il y a quelque temps nous vous présentions le teaser de la première édition de Wings for Life World Run (découvrez l’article ici). Cette course un peu folle au profit de l’association Wings for Life a pour principe de ne pas posséder de ligne d’arrivée. Les 710 coureurs se sont donc élancés ce dimanche 4 mai à Hennebont (Bretagne) sans savoir ce qui les attendait. Derrière eux, en chasse, un groupe de voitures dont l’allure augmentait au fil des kilomètres. Une fois qu’une voiture doublait un coureur celui-ci terminait sa course.

Baronian en vainqueur, Vasseur 2e mondiale

A ce petit jeu c’est le coureur du Team Salomon, Thibault Baronian, qui a été le plus rapide ET le plus endurant. Il a réalisé 59,3 kilomètres en 4h04min avant de se faire rattraper par la dernière voiture. Chez les femmes on peut souligner l’excellente performance de Nathalie Vasseur qui remporte l’épreuve en 3h39min et s’empare par la même occasion de la deuxième performance mondiale (rappelons que la Wings For Life World Run se décline sur 31 pays, chaque course s’élançant exactement au même moment que la course française !!!).

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Les deux vainqueurs ont remporté une invitation avec prise en charge complète pour une prochaine édition dans le pays de leur choix.

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Les vainqueurs mondiaux

La Wings For Life World Run se déroulait sur 31 pays en simultané. L’occasion de concourir à distance contre des athlètes aux quatre coins du monde. Les grands vainqueurs internationaux de cette édition 2014 sont l’Ethiopien Lemawork Ketema qui a parcouru une distance record de 78,5 kilomètres en un peu plus de 5h sur le parcours autrichien. L’athlète lauréate chez les dames est une Norvégienne : Elise Selvkvag Molvik qui a couru 54,7 kilomètres en 3 heures 48 minutes. Tous deux remportent un voyage autour du monde.

Découvrez la vidéo de l’événement en cliquant ici.

The Trail de l’Yonne : Une deuxième édition couronnée de succès

The Trail de l’Yonne : Une deuxième édition couronnée de succès.

La première édition de The Trail de l’Yonne avait déjà fait parler d’elle l’année dernière. Située à une heure au sud de Paris, ce trail de plaine voulait prouver à tous qu’il n’était pas nécessaire de se situer dans la Capitale ou en haute montagne pour organiser une étape incontournable du circuit de trial français. La première édition avait été un véritable succès avec des parcours époustouflant à travers les paysages de l’Yonne. La partie de nuit séduit beaucoup et l’ambiance y est très conviviale.

La deuxième édition promettait des surprises, The Trail de l’Yonne a su les tenir.

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Et de 2 pour Vimeney

Déjà grand vainqueur de la longue distance (110 kms) l’année dernière, Guillaume Vimeney a réédité l’exploit en remportant la deuxième édition en 10h12min

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« Parcours très sympa, plus dur que l’année dernière. Je suis parti vite, j’étais beaucoup plus rapide que l’année passée dans les côtes et les montées, en revanche le parcours s’est vraiment endurci surtout la boucle après Villeneuve-sur-Yonne où des côtes difficiles et cassantes se sont rajoutées et du coup 12 minutes de trop ! Le balisage était irréprochable, je me pose des questions sur les bénévoles qui l’ont fait. Ça devait être un énorme travail, il y a des balises tous les 100 mètres. J’espère que les bénévoles vont avoir du repos maintenant ! On prend beaucoup de plaisir à courir car on sait que pour se perdre il faut vraiment le vouloir ! »

Du côté des femmes c’est Stéphanie Labrugière qui l’emporte en 14h15’25’’.

1000 coureurs pour 14 villages

Ils étaient 1000 coureurs à s’engager sur les parcours de The Trail de l’Yonne (18, 35, 63, 85 et 110 kms). Au niveau du parcours ce sont 14 villages qui ont été traversés par les coureurs, proposant chacun une ambiance festive et chaleureuse.

« Je ne pensais pas que Sens était si près de Paris », « les images sont dans la tête », « des bénévoles très généreux » « une organisation au top », il était difficile de trouver autre chose que des sourires une fois la ligne d’arrivée franchie. Même la douleur semblait déjà loin.

« La satisfaction des coureurs, le grand nombre d’animations dans les villages, la mobilisation des bénévoles, nous donnent raison d’avoir pensé qu’il y avait une place pour la création d’un très grand trail proche de Paris, trail technique mais également grande fête populaire. L’Yonne est un terrain de jeu exceptionnel.  Comme nous l’avions annoncé nous projetons de faire de The Trail Yonne le plus grand trail français au nord de la Loire et je crois que nous sommes sur la bonne voie » déclare Henry Kam, l’organisateur de ce projet.

Les podiums

18 kms

Femmes

  •  Zimmermann Christelle  : 1h42m05s
  • Louis Barioulet Vanessa : 1h44m11s
  • Bouffant Linda : 1h44m26s

Hommes

  •  Wyndaele Romain : 1h12m53s
  • Rouger Guillaume : 1h13m27s
  • Guilhen Didier : 1h17m10s

35 kms

Femmes

  •  Teyssandie Sophie : 3h32m45s
  • Colas Martine : 3h37m42s
  • Anastasio Trine : 3h37m43s

Hommes

  •  Pouzet Stéphane : 2h48m00s
  • Languillat Peter : 2h57m46s
  • Alary Jerome : 2h59m15s

63 kms

Femmes

  •  Thevenot Virginie : 6h09m45s
  • Maupoux Murielle : 7h06m48s
  • Louannoughi Laila : 7h27m27s

Hommes

  •  Bachelard Cyrille : 5h33m22s
  • Desmet Laurent : 5h34m18s
  • Cornuau Damien : 5h36m18s

85 kms

Femmes

  •  Coulon Carine : 10h29m13s
  • Giraud-Berat Patricia : 13h22m37s
  • Fourgs Simone : 13h33m37s

Hommes

  •  Serguin Yann : 8h53m44s
  • Imbert Frederic : 9h20m14s
  • Teyssandie Marc : 9h35m44s

110 kms

Femmes

  •  Labruguiere Stephanie : 14h15m21s
  • Huot Catherine : 16h54m13s
  • Soulayrol Benedicte : 17h56m25s

Hommes

  •  Vimeney Guillaume : 10h12m06s
  • Verriere Emmanuel : 11h32m12s
  • Le boulanger Christophe : 11h38m13s

Nous tenions absolument à féliciter notre rédacteur en chef, Stéphane Aitaissa, qui tout juste revenu de son trail de 120 kms du Maroc, finit au pied du podium sur The Trail de l’Yonne 63 kms et remporte la course dans sa catégorie. Nous lui souhaitons désormais une excellente recuperation.

La prochaine édition aura lieu en mai 2015 avec pour ambition de dépasser les 2000 coureurs.

7 aliments pour conserver ses muscles

7 aliments pour conserver ses muscles.

Filet de porc

Déguster du filet de porc est un moyen savoureux et simple de rester mince et de faire le plein  de protéines de haute qualité. Le filet de porc contient aussi de la thiamine qui est une vitamine importante pour un métabolisme de glucides efficace en énergie mais également pour la réparation des fibres des muscles.

Par semaine: deux filets de 150 g.

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Lait chocolaté

Des chercheurs de l’Université du Connecticut aux États-Unis ont constaté que les coureurs buvant du lait chocolaté (préparé avec du lait écrémé), avant une course de quarante-cinq minutes, avaient une meilleure reconstruction protéique dans les trois heures qui suivaient la fin de l’entraînement.

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Par semaine: 330 ml x2.

Epinards

Les études menées par l’Institut Karolinska en Suède prouvent que l’oxyde nitrique présent dans les légumes préférés de Popeye réduisent la quantité d’oxygène nécessaire pour alimenter les muscles en activité de 5 %.

par semaine: 300 g x2.

Å’ufs

Un Å“uf couvre 10% de nos besoins en protéine par jour. La protéine d’œuf est la protéine alimentaire la plus équilibrée après celle du lait maternel. D’après Drew Price, nutritionniste du sport, cela signifie que cette protéine contient toutes les acides aminées indispensables dont les muscles ont besoin pour bien récupérer.

Par semaine: trois œufs.

Patate douce

La patate douce a un faible index glycémique et procure donc de l’énergie sur le long terme. On trouve également des traces d’oligo-éléments, à savoir le manganèse et le cuivre qui sont tous les deux nécessaires pour une fonction musculaire saine. D’après Drew Price, nutritionniste du sport, beaucoup de coureurs sont carencés.

Par semaine: trois patates douces.

Amandes

Les amandes sont l’une des meilleures sources d’alpha-tocophérol, également appelée vitamine E. Elles aident à limiter les dommages causés aux muscles par les radicaux libres pendant les efforts soutenus.

Par semaine: sept poignées d’amandes.

Jus de grenade

Les ellagitanins (ou tanins ellagiques), sont un phytonutriment que l’on trouve dans la grenade. Selon les physiologistes de l’Université du Texas, les tanins ellagiques réduisent l’inflammation et les courbatures des muscles après l’effort.

Par semaine: 200 ml x 3.

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