Controverses en course à pied, on fait le point

Controverses en course à pied, on fait le point !

Voici quelques controverses en course à pied opposant coureurs et chercheurs. Nous les avons trouvées particulièrement intéressantes. Et vous, de quel côté être vous ?

Récupérer après une grosse séance

La plupart des coureurs affirment que : les footings souples sont encore la meilleure façon de récupérer des séances d’intensité.

Advertisement

Mais des chercheurs pensent que : Une étude menée sur des coureurs durant la semaine qui suivait un marathon a démontré que ces séances ralentissaient le processus de récupération. Après un marathon, le mieux est de se reposer ou de changer de sport.

Advertisement

Les sorties au seuil et l’acide lactique

La plupart des coureurs affirment que : Les sorties au seuil sont surtout faites pour améliorer la tolérance à l’accumulation de l’acide lactique dans le sang.

Mais des chercheurs pensent que : l’acide lactique a été jugé inoffensif et peut même vous aider dans votre course. Ce ne sont pas des déchets et ils ne causent pas de douleurs ou de fatigue.

La plyométrie pour être plus fort

La plupart des coureurs affirment que : les exercices de plyométrie, comme les pas chassés, les talons-fesses, ou les sauts, sont un moyen de devenir plus fort et plus rapide.

Mais des chercheurs pensent que : ces exercices peuvent aussi bien amener à vous blesser, surtout si vous n’êtes pas déjà entrainé ou que vous les réalisez mal. Le seul bénéfice significatif est l’amélioration de la foulée ou de l’économie de course. Mais pour la plupart des courses, les risques ne valent pas le temps consacré.

De la glace pour récupérer

La plupart des coureurs affirment que : un bain glacé augmenterait le processus de récupération.

Mais des chercheurs pensent que… Une étude australienne, réalisée au cours de l’année 2007, a démontré que des coureurs n’allaient pas forcément mieux après avoir pris un bain de glace, plutôt qu’un bain normal dans l’eau tiède !

La course et l’oxygène

La plupart des coureurs pensent que : la façon dont vous courez dépend principalement de la façon dont vous êtes capable d’utiliser l’oxygène.

Mais des chercheurs pensent que : les principaux éléments influant sur votre course sont les muscles sollicités durant la course et non votre capacité respiratoire. Il y a sans aucun doute une plus grande corrélation entre votre temps au sprint et sur un marathon, qu’entre des résultats en aviron et sur marathon !

La sélection chaussures pour pronateurs

Brooks Adrenaline GTS 14

La pronation est un sujet récurrent quoique délicat chez les coureurs. Même si la majorité des coureurs possède une foulée pronatrice, dans des cas poussés à l’extrême cette tendance du pied à s’effondrer vers l’intérieur peut parfois entrainer des blessures. Même si la meilleure correction reste celle prodiguée par un professionnel (podologue) avec des semelles spécifiques taillées sur mesure pour le coureur, les marques proposent des modèles de chaussures possédant un renfort interne. Ce renfort permet essentiellement de lutter contre l’hyperpronation (pronation anormalement marquée) ou la pronation de fatigue (sur de longues distances, le pied s’effondre sous l’effet de la fatigue). Runner’s World France vous présente ici quelques modèles de référence de chaussures pour pronateur.

NB M1260 v3

NB M1260 v3

Cette troisième version de la NB 1260 se destine aux coureurs pronateurs, quelque soit leur poids, qui désirent s’attaquer à des moyennes et longues distances. L’insert T-Beam au niveau du médio-pied permet d’assurer la stabilité tout en assurant la torsion. Cette NB est composée de la semelle intermédiaire en Actevalite Lite pour permettre plus de légèreté. L’amorti est assuré par le système Abzorb au niveau du talon et le N2 Cushioning Tech accentue cet amorti sur l’ensemble du pied tout en favorisant la légèreté.

Advertisement

L’avis de Clément, 26 ans, 72kg : Cette NB 1260 possède un bon amorti et un chausson vraiment confortable. Ces deux éléments font qu’elle est vraiment agréable à porter. Le renfort pour la pronation joue parfaitement son rôle sans pour autant venir perturber le placement du pied à outrance. La toebox est un peu étroite mais au bénéfice d’un maintien vraiment performant. La chaussure manque un peu de souplesse entre l’arrière et l’avant du pied, affectant légèrement la transition arrière-avant.

Advertisement

Les plus :

  • Son amorti
  • Son confort
  • Son maintien

Les moins :

  • Son prix
  • Son manque de souplesse à l’arrière.

Poids : 305g (43H), Prix : 160€

Mizuno Wave Paradox

Mizuno Wave Paradox

La Mizuno Wave Paradox offre un contrôle de la pronation et un maintien du pied sans pour autant sacrifier la souplesse et le dynamisme de la chaussure. L’amorti est assuré par le fameux système Wave, qui permet une meilleure dispersion des ondes de chocs, associé au SRtouch et à la nouvelle semelle U4IC qui permet de réduire de 30% le poids sans sacrifier le confort et la durabilité. Le nouveau système SmoothRide permet une plus grande flexibilité et réduit les phases d’accélération et de décélération pour plus de confort.

L’avis de Nico, 25 ans, 67kg : Le mesh est très respirant et aucun soucis de frottement à signaler. La chaussure est ainsi très agréable à porter. On sent fortement l’effet correctif de pronation. Du coup, la structure est imposante visuellement parlant et on pourrait croire à une chaussure lourde. Or, les nouvelles technologies Mizuno permettent d’obtenir un poids correct de 320 g. L’amorti est intéressant et lorsque l’on souhaite accélérer, la chaussure répond bien avec beaucoup de dynamisme.

Les plus :

  • Son confort
  • Son amorti
  • Son dynamisme

Les moins :

  • Son prix
  • Un petit trou sous la semelle

Poids : 320g (42 H), Prix : 150€

Kalenji Kiprun LD

La Kiprun LD est la chaussure stable de la gamme performance route chez Kalenji. Avec une version pronation, la stabilité, assurée par le système Arkstab, se trouve renforcée. La zone en TPU Pebax® au niveau de la semelle intermédiaire favorise une transition arrière – avant du pied. Le nouveau concept K-RING de chez Kalenji augmente l’amorti au niveau du talon de 12% par rapport au modèle de 2013. Ce modèle 2014 a également revu sa ligne puisque les technologies présentes lui ont permis de perdre 2mm de drop, favorisant ainsi le dynamisme de la foulée.

L’avis de Gaëlle, 26 ans, 52kg : Premières impressions visuelles sur la chaussure Kalenji Kiprun LD : un look sympa avec des couleurs flashs à la mode et une ligne plutôt fine. Dès les premières foulées, je ressens un très bon maintien du pied, une très bonne stabilité avec une bonne adhérence au sol. La chaussure dispose d’un bon amorti et la semelle soutien parfaitement la voûte plantaire. Cette chaussure, malgré son poids un peu élevé, apporte un bon dynamisme couplé à un bon amorti.

Les plus :

  • Son amorti
  • Son prix
  • Son maintien

Les moins :

  • Son poids
  • Sa souplesse

Poids : 275g (39F), Prix : 89,95€

Asics Gel Kayano 20

Asics Gel Kayano 20

Nous vous avions déjà présenté ce best-seller de chez Asics lors de notre shoes guide du numéro 45. Ce coup-ci il s’agit de la version féminine du best-seller Asics que nous vous présentons ici. Cette Kayano est LA solution ultime contre la pronation grâce au fameux système de maintien Dynamic DuoMax. Au niveau de l’amorti c’est le non moins célèbre Gel d’Asics qui fait le boulot. Un très bon mesh FluidFit se charge de la respirabilité.

L’avis de Gaëlle, 31 ans, 1m58, 50kg : Si je devais choisir un mot et un seul pour qualifier cette Kayano ce serait confort ! Son chausson est un vrai cocon et le pied y trouve parfaitement sa place. L’énorme amorti et le maintien prononcé permettent de renforcer cette sensation. La chaussure répond bien aux impulsions et on ressent bien la transition talon – avant du pied. Cependant elle est un peu lourde pour la chausser sur des distances courtes. Sur un marathon elle saura offrir la stabilité et le confort parfaits. En plus, elles possèdent un look très girly !

Les plus :

  • Son confort
  • Son maintien
  • Son amorti

Les moins :

  • Son prix
  • Son poids

Poids : 245g (38,5F), Prix : 175€

Brooks Adrenaline GTS 14

Brooks Adrenaline GTS 14

L’Adrenaline GTS se destine aux coureurs avec une légère pronation. Considérons là davantage comme une chaussure assurance tous risques. En effet cette Brooks ne lésine pas sur le maintien, la stabilité, l’amorti et le confort. Sa semelle MoGo couplée au système ADN permet un amorti irréprochable tout en conservant légèreté et dynamisme. Le contrôle de pronation est progressif puisque une triple densité en diagonale a été ajoutée au niveau de la semelle intermédiaire pour un contrôle plus doux. Le déroulé du pied est très souple grâce au système Crash Pad Catepillar, petits plots indépendants sur l’ensemble du pied.

L’avis de Philippe, 42 ans, 68 kg : Meilleurs choix Runner’s World US 2014 et chaussure la plus vendue aux USA, la nouvelle GTS 14 est plus que jamais orientée usage intensif sur route. Un modèle qui offre un maximum d’amorti (hauteur de talon impressionnante) et apporte un grand confort pour un poids acceptable (267 gr). Le bon compromis pour coureur occasionnel et débutant, pour attaquer le bitume le pied dans un chausson.

Les plus :

  • Confort
  • Résistance
  • Stabilité

Les moins :

  • Hauteur sous talon
  • Chaussure typée entraînement long

Poids : 320g (42,5 H), Prix : 130€

Saucony PowerGrid Hurricane 16

Saucony PowerGrid Hurricane 16
Saucony PowerGrid Hurricane 16

Saucony propose une excellente chaussure pour pronateur avec cette Hurricane 16. La semelle bi-densité permet de maitriser le contrôle de pronation ainsi que de gérer la stabilité complète du pied. Le maintien du pied est renforcé avec la technologie Sauc-Fit. L’amorti est assuré par le PowerGrid maintenant cher à Saucony. La semelle extérieure XT-900 renforce le confort de la chaussure tout en offrant un bon dynamisme et en assurant une meilleure résistance.

L’avis de Guillaume, 28 ans, 57kg  : Cette Saucony estidéale pour différentes sorties sur route ou sur chemins dégagés, la Hurricane 16 a été élaborée pour fluidifier la foulée et améliorer la transition arrière-avant. La chaussure est stable mais peut encore gagner un peu en dynamisme pour devenir une vraie compétitrice, elle devra également s’alléger un peu. En bref, la Hurricane 16 est une chaussure se situant entre la racer et la trail qui permettra aux pronateurs de s’adonner à leur passion sans risquer la blessure.

Les plus :

  • Son amorti
  • Sa stabilité
  • Sa transition arrière/avant

Les moins :

  • Son poids
  • Son dynamisme

Poids : 317g (42,5 H), Prix : 150€

Robin Williams, acteur et coureur

Robin Williams, acteur et coureur !

Une triste nouvelle est venue obscurcir le monde du cinéma en début de cette semaine. L’acteur Robin Williams est décédé à l’âge de 63 ans. Si la thèse du suicide est avancée, l’enquête n’a pas encore aboutie. Quoiqu’il en soit, nous avons voulu, chez Runner’s World France, rendre hommage à ce grand acteur et humoriste américain. Acteur, pas seulement. En effet, Robin Williams était également un excellent coureur ! Saviez-vous que lors de ses études, « Madame Doubtfire » a réalisé un temps impressionnant de 1min58sec8 sur 800m en 1969 ? Un temps à en faire pâlir plus d’un. Il le disait lui-même « j’adore le cross-country! ».

Il aimé tellement la course à pied qu’il réalisa même un sketch sur les marathoniens. Nous vous le proposons ici en vidéo. Malheureusement, cette vidéo est en anglais…un bien petit hommage pour un si grand homme.

Advertisement

Jimmy Vicaut déclare forfait

Jimmy Vicaut déclare forfait!!!

Après un temps canon de 10sec06 en séries, en relâchant sur les 20 derniers mètres, Jimmy Vicaut faisait partie des favoris pour le titre de champion d’Europe du 100m. Pourtant, hier soir son coach nous annonçait que la blessure qui l’avait immobilisé sur une grande partie de cette saison s’était réveillée. En effet, le sprinteur français a ressenti hier une douleur aux ischio-jambiers.

Après avoir essayé malgré tout de faire le forcing pour tenter de participer à la demie-finale ce soir, Jimmy Vicaut a finalement dû déclarer forfait. Le leader des bilans européens ne pourra donc pas défendre ses chances sur la distance reine laissant la place libre à un autre français : Christophe Lemaitre. Le sprinteur d’Aix les Bains, avide de grands championnats, a impressionné hier avec un temps facile de 10sec16. A lui de saisir sa chance et de défendre son titre européen.

Eviter les blessures en course à pied (ou les gérer), la force du mental.

Eviter les blessures en course à pied (ou les gérer), la force du mental.

Nous le savons, pour s’épanouir dans sa pratique sportive il faut non seulement être prêt physiquement, mais également mentalement. Un esprit sain dans un corps sain, le vieil adage n’a pas pris une ride. Aussi, nous vous présentons ici quelques astuces mentales qui vous permettront d’éviter les blessures ou vous apprendront à mieux les gérer.

Ayez un plan

Essayez de visualiser précisément ce que vous allez faire à chacune de vos sorties de course à pied, avant même de commencer à courir. Cela vous évitera de trop en faire. Sans un programme préétabli, vous seriez tenté de repousser vos limites et d’en demander trop à votre corps, ce qui vous rendrait plus vulnérable à la blessure.

Advertisement

Restez souple

Pour beaucoup de coureurs, l’attitude vis-à-vis de l’entrainement tourne souvent à l’obsession ! Ils ne veulent jamais manquer un jour et, s’ils le font, ils s’enferment dans une abominable culpabilité. Cela signifie que c’est la course à pied qui a pris le contrôle de leur vie et non l’inverse. Autorisez-vous à prendre un jour off et à vous détendre si vous ne pouvez pas honorer un entrainement pourtant programmé. Si vous ne vous accordez jamais de repos, vous risquez de perdre le côté ludique de la course à pied. Cela vous amènera à une certaine lassitude, puis à de la fatigue…un terrain propice aux blessures les plus diverses.

Advertisement

Ecoutez votre corps

Ne fermez pas les yeux sur les signaux que vous envoie votre corps. C’est normal de ne pas prêter attention à une ampoule et de continuer à courir sur un trail vraiment beau, en pleine montagne… Cependant, dissocier le corps et l’esprit peut parfois vous amener à de sérieuses blessures. Pour faire la différence entre une fatigue ou une tension générale du corps et l’apparition d’une vraie blessure, tenez à jour un journal de course à pied, dans lequel vous inscrirez comment vous vous sentez après chacune de vos sorties.

Gardez votre calme

Si jamais vous vous blessez, que vous devez lever le pied et prendre du repos sans courir, restez positif. Cela va peut-être prendre un peu de temps avant que vous alliez mieux, mais c’est souvent la seule manière, à long terme, de se remettre sur les bons rails. A défaut de pouvoir courir, nagez ou mettez-vous au yoga et profitez-en pour étirer vos muscles. Ne restez pas sans rien faire. L’optimisme dans ce cas est essentiel, car c’est ainsi que vous resterez bien concentré sur ce que vous devez faire pour sortir au plus vite de votre état et revenir à la course à pied le plus vite possible, sans toutefois avoir brulé les étapes.

Conservez au moins une de vos habitudes

Si vous êtes blessé et que vous ne pouvez plus courir, conservez quand même au moins une habitude d’entrainement, ou encore adoptez en une que vous conserverez après être revenu au top de votre forme. Essayez de trouver un dérivatif auquel vous aller rester fidèle, au moins pendant votre convalescence : piscine, vélo, musculation…

Laissez-vous aller

Donnez-vous au moins cinq minutes par jour pour faire sortir tout ce que vous avez en vous : criez, jurez, tapez dans un sac de frappe… Bref, n’importe quoi, du moment que cela vous soulage quant à votre état physique et ce qui vous empêche de courir. Etre mis sur la touche peut vraiment s’avérer difficile à supporter, surtout si vous avez l’habitude de beaucoup vous entrainer. Soyez honnête par rapport à la colère ou à la frustration que vous ressentez ! C’est le meilleur moyen de continuer à avancer.

Restez en contact

Gardez le contact avec votre sport en continuant de voir ou de téléphoner à vos partenaires d’entrainement ou de compétition. Vous pouvez aussi devenir bénévole, lors d’une course qui se déroule près de chez vous. Ce n’est pas parce que vous ne pouvez plus courir qu’il faut couper les ponts avec la belle communauté des coureurs. En gardant le contact, vous serez d’autant plus enclin à prendre les bonnes décisions pour revenir à votre meilleur niveau, c’est à dire à écouter les conseils du médecin et ne pas reprendre l’entrainement trop tôt. Et, surtout, continuez à lire Runner’s World !

Gardez les pieds sur Terre

S’entendre dire, par un médecin, qu’il faut arrêter de courir pendant quelques semaines ou quelques mois peut aller jusqu’à créer une légère crise d’identité. Pour certains, courir renvoie à qui ils sont et non pas ce qu’ils font. Un problème de genou peut donc être ressenti comme la pire des nouvelles. Si être à l’arrêt vous déprime, consultez un psychologue sur quelques séances ne peut que vous aider à relativiser et donc à aller mieux.

Voyez les choses du bon côté

Bien qu’une blessure puisse être considérée comme une vraie catastrophe, il est important de relativiser. Essayez de comparer votre mal avec quelque chose d’encore plus grave, comme perdre votre emploi par exemple. Mettez les choses en perspectives. Cela va vous permettre d’accepter le fait que votre blessure fait partie de la course à pied, au même titre que le repos ou les séances de fractionné. Presque tous les coureurs à pied se blessent au moins une fois. Si vous gardez la bonne attitude par rapport à votre blessure, vous allez vite être remis sur pied et elle ne sera plus alors qu’un lointain souvenir.

Découvrez les meilleurs séances pour préparer un 10km!

Votre 5 km en 6 semaines

Le 10km est la course sur route la plus complexe car il faut réussir à tenir le bon rythme. Pour être sûr de vous préparer au mieux, voici les meilleurs séances pour préparer un 10km en toute sérénité. Accrochez-vous, çà peut piquer!

Le 4×1000, la première montée en puissance

Huit semaines avant votre 10km, courez 4 répétitions de 1000m à allure compétition sur 10km. Respectez 2′ de récupération totale entre chaque fraction et surtout, terminez la séance ! Chercher à courir plus vite que votre temps de référence sur 10km est une erreur qui peut coûter très cher. S’en tenir à l’allure du 10km est déjà un excellent entrainement.

Advertisement

1000m + 2000m + 1000m : on maintient le cap !

Six semaines avant votre 10km, courez une répétition de 1000m à votre allure de compétition sur 10km, puis faites un footing de récupération de 3′. Ensuite, passez au 2000m à votre allure de compétition, récupérez 3’et faites le dernier 1000m à la même allure (pas plus vite). Impératif : réalisez ces 4km à votre allure sur 10km.

Advertisement

4 semaines avant votre 10km, augmentez encore le volume de la séance. Cette fois-ci, vous allez courir 3 répétitions de 2km à votre allure de compétition sur 10km. Respectez un temps de récupération de 2′ entre chaque fraction. Votre organisme va plus vite, vous vous fatiguez moins et vous vous préparez à gérer la résistance nécessaire pour courir un 10km. Courir 6km à vitesse spécifique est une excellente préparation.

2x3km : l’entrainement ultime

Si vous pouvez effectuer 2 répétitions de 3km à votre allure de 10km dans les deux dernières semaines avant la compétition, vous atteindrez votre objectif. C’est un entrainement simple à mettre en place, mais difficile à réaliser. Vous allez devoir vous préparer et progresser pour y arriver. Mais c’est précisément cette progression sur plusieurs semaines qui va vous permettre de réaliser votre meilleur temps sur cette distance. Faites un footing de récupération de 1’30 entre les deux répétitions.

Trail Ubaye Salomon : les records sont tombés

Trail Ubaye Salomon : les records sont tombés ! (photo : Robert Goin)

Ce dimanche 10 août se tenait près de Barcelonnette, le Trail Ubaye Salomon. Au programme, trois épreuves de 12, 23 et 42 km, les deux dernières comptant pour le Challenge des trails courts et longs de Provence. Sur ces deux distances, les records hommes sont tombés.

Bertrand Brochot prudent mais gagnant

Parti prudemment sur le 23 km, Bertrand Brochot du team Optisport a su en garder sous le pied pour finalement l’emporter et améliorer le record, détenu jusqu’à lors par Fabien Antolinos, d’environ 1min30. Il a confié à Robert Goin, attaché de presse Salomon : « Le tracé était sympa et plutôt bien balisé hormis quelques passages en descente. Ce trail était pour moi un entraînement pour le championnat de France où j’aimerais essayer de décrocher un podium. »

Advertisement

Greg Vollet à la bataille sur le 42 km

Si Brochot a pu gérer sur le 23km, il ne fallait pas s’endormir sur le 42km où Greg Vollet du Team Salomon et Julien Navarro du Team New Balance se sont livrés une lutte sans merci. C’est finalement Vollet qui s’impose avec 36 secondes d’avance sur son poursuivant. Il améliore ainsi le record de Stéphane Ricard qui était de 3h50mn7s. « Julien m’a offert une belle résistance et il s’est rapproché de moi dans les derniers kilomètres. J’ai surmonté ma fatigue pour conserver ma première place. J’ai beaucoup aimé le parcours avec sa variété de paysages et les formes de ses montagnes et rochers. L’accueil et l’organisation étaient au top !»

Advertisement

Pas de record pour ces dames

Chez les dames on ne dénote pas de record, malgré une belle victoire de Sarah Vieuille (ASRHV) sur le 42km , de Laëtitia Dardanelli (Team Optisport) sur le 23km et de Chantal Baillon (team Altecsport) sur le 12 km.

Les résultats trail Ubaye Salomon

12 km

Dames

1 Chantal Baillon, Pierrelatte, team Altecsport, 01:04:46

2 Sylvie Faure-Brac, Pierrelatte, team Altecsport, 01:17:28

3 Virginie Auger, Juan-les-Pins, 01:18:17

Hommes

1 Mathieu Kern-Gillard, Manosque, CSMR, 00:59:33

2 Matthieu Barbier, Brignoles, SMAC, 01:00:28

3 Corentin Salle, La Perrière, team Optisport, 01:01:28

23 km

Dames

1 Laëtitia Dardanelli , Chorges, team Optisport, 02:20:15

2 Pauline Bruyère , Valeille, Team Ben Run, la Foulée Forézienne, 02:21:19

3 Sabine Ehrstrom , Villeurbanne, team Optisport, 02:23:06

Hommes

1 Bertrand Brochot, Senas, team Optisport, 01:50:30

2 Saïd Mansouri, Saint-Apollinaire, Gap Haute-Alpes-Athlétisme, 01:53:46

3 Régis Durand, Pouilly-lès-Feurs, team tTrail Isostar Ben Run, 01:55:09

42 km

Dames

1 Sarah Vieuille, Saint-Dié, ASRHV, 04:52:35

2 Karen Courcelle, Roquevaire, Vtt Garlaban, 05:04:47

3 Aude Diet, Lussan, Cévennes Trail Club / CEU, 05:04:49

4 Océane Boutarin , Divajeu, 05:14:31

5 Sylvaine Cussot, Uzès, team Asics, 05:26:58

Hommes

1 Greg Vollet, Allèves, Salomon, 03:48:09

2 Julien Navarro, La Crau, team New Balance, 03:48:48

3 Matthias Mouchart, Gap, 03:56:40

4 Ludovic Pommeret, Ferney-Voltaire, Hoka-Altecsport, 03:57:20

5 Gaël Reynaud, Val-des-Prés, team Optisport, 03:59:47

 Résultats et photos : http://www.trailubayesalomon.com

Planifiez votre recharge en glucides

Planifiez votre recharge en glucides !

Faire le stock de glucides avant une course semble inévitable pour tout coureur qui se respecte. Vous pouvez d’ailleurs retrouver notre article sur le sujet ici. Cependant, il est plus compliqué de bien planifier sa prise en glucides pour avoir le stock parfait le jour J. Runner’s World France vous donne quelques astuces.

6 semaines avant : entrainez-vous

Deux ou trois jours avant une sortie longue, augmentez les glucides et diminuez les lipides et protéines. Cela vous permettra de savoir quels aliments vous conviennent.

Advertisement

1 semaine avant : faites un plan

Surtout si votre course a lieu loin de chez vous. Faites des stocks de gels, de barres et de compléments. Préparez ou notez vos menus et vérifiez ce que vous pourrez manger sur place.

Advertisement

2 ou 3 jours avant : pensez glucides

Jusqu’au jour de la course, 85 à 95% de vos apports journaliers doivent être composés de glucides. Mangez après les entrainements, vos muscles reconstitueront ainsi plus facilement leurs réserves.

La veille : faites le plein

Votre diner ne doit pas être trop lourd ou trop copieux, mais doit vous permettre de faire le plein de glucides. Ne dînez pas trop tard, afin de ne pas perturber votre sommeil, mais surtout pour vous réveiller en ayant faim !

Le matin même : encore des glucides

Trois heures avant le départ, avalez 150g de glucides (yaourt, pain, boisson de l’effort…). Si le départ est très tôt, mangez 3 heures avant, puis recouchez-vous.

Une journée axée sur les glucides pour un coureur de 75kg

Petit Déjeuner.

  • 2 tranches de pain avec 2 cuil. à café de confiture (71g)
  • 1 banane (27g)
  • 200 g de fromage blanc ou de yaourt aux fruits (41g)
  • 240 ml de jus d’orange (26g)

En-cas

  • 2 barres Granola nature (29g)
  • 240 ml de boisson isotonique (14g)

Déjeuner

  • 1 grosse pomme de terre en robe des champs, avec 250g de ratatouille (69g)
  • 1 petit pain rond (40g)
  • 240 ml de chocolat au lait (26g)
  • 1 biscuit (type cookie) (56g)

Goûter

  • 1 barre énergisante (42g)
  • 240 ml de boisson isotonique (14g)

Diner

  • 1 burrito mexicain au poulet avec sauce salsa, riz et haricots rouges (105g)
  • 1 petit paquet de bonbons (51g)

Total : 661 grammes.

Glucides et course à pied, et si on faisait le point ?

Glucides et course à pied, et si on faisait le point ?

Quand vous dégustez une assiette de pâtes, la majorité des glucides – hydrates de carbone – sont stockés sous forme de glycogène dans les muscles et le foie. Le glycogène est la forme la plus accessible d’énergie que possède l’organisme. Mais ce n’est pas la seule. Lors d’une course, vous allez brûler du glycogène mais aussi de la graisse. En revanche, cette dernière n’est pas aussi accessible, ce qui veut dire que votre organisme doit fournir plus d’efforts pour la convertir en carburant. Si vous courez alors que vos réserves en glycogène sont épuisées, vous allez très vite découvrir le « mur ». Ce phénomène survient quand le glycogène n’est plus disponible. Votre organisme ne fonctionne plus à la même vitesse, car il doit puiser dans les réserves de graisses. Etre correctement alimenté en glycogène ne permet pas de courir plus vite, mais plus longtemps.

Faire les bons choix !

Mieux vaut miser sur la diversité : galettes, tortillas, céréales, pains, lentilles, haricots secs, mais aussi gaufres, pancakes, fruits et yaourts. En plus d’être de bonnes sources de glucides, ce sont aussi des aliments digestes pour les intestins fragiles.

Advertisement

Gaffe aux fibres !

Contenues en quantité dans les fruits, elles peuvent entrainer des désordres intestinaux à l’effort. Préférez la banane, faible en fibres, ou épluchez pêches, pommes, poires, et autres fruits à peau, car les fibres sont le plus concentrées dans la peau !

Advertisement

Vive les graisses !

Avant le départ, misez aussi sur les graisses et mangez une bonne platée de pâtes au beurre, par exemple. Après 50 minutes d’effort, l’organisme consomme des graisses et non plus du glycogène.

Quelle quantité de glucides faut-il manger ?

Pour préparer une course longue, anticipez pendant 2-3 jours avant le départ en augmentant la dose de glucides. Si vous courez très peu à ce moment-là, le glycogène reste stocké dans les muscles. C’est tout bénef ! Pour savoir quels sont vos besoins, estimez que 85 à 95% de ce que vous avalez doivent être des glucides. Comptez 4 grammes de glucides par kg de poids (soit 600g pour 75kg, ce qui équivaut à 2400 calories par jour). Augmentez vos apports caloriques en période d’entrainement intensif. Si vous ne mangez pas plus en quantité, ce qui compte, c’est de manger plus de glucides.

4 astuces pour améliorer vos entrainements en course à pied ?

4 astuces pour améliorer vos entrainements en course à pied ?

Les grands principes de l’entrainement en course à pied semblent avoir été gravés dans la pierre. Le fractionné, le seuil, la sortie longue, des séances fondamentales à réaliser si possible dans le bon ordre et chaque semaine. Sauf que çà ne fonctionne pas toujours comme cela, et qu’en matière d’entrainement, chaque coureur est différent. De plus, les facteurs extérieurs jouent un rôle important : la fatigue, les conditions météo ou tout simplement la lassitude. Il est grand temps de bousculer les lignes.

Faites plus de fractionné court

Les coureurs élites font systématiquement des lignes droites d’environ 100 mètres avant une séance de fractionné ou avant une course sur une courte distance (5 ou 10km). L’objectif est de préparer les muscles et l’influx nerveux. De cette manière, vous limitez les risques de blessures et vous améliorez l’efficacité de la séance. C’est aussi un peu plus ludique. Mais vous pouvez également vous ménager des accélérations après la séance. Vous allez ainsi vous entrainer à finir une course plus fort.

Advertisement

L’astuce : Ajoutez 5 à 8 lignes droites de 100m à la fin de vos séances d’endurance. Accélérez progressivement jusqu’à environ 90% de votre vitesse maximale, jusqu’au 70e mètre, puis ralentissez dans le dernier tiers. Marchez 40 secondes pour récupérer et recommencez.

Advertisement

Allongez l’intensité

Il est logique de s’entrainer le plus possible à l’allure visée. Certains n’hésitent pas à s’entrainer sur la distance totale de la course. Après tout, pourquoi pas, tant que les courses préparées ne dépassent pas 10km. Par exemple, un coureur préparant cette distance peut envisager de courir 3x3km au seuil, ou même un peu plus vite selon son niveau et son expérience. Gardez bien 3 à 4 minutes de récupération entre chaque fraction. L’investissement mental, et physique pour une bonne part, sont comparables à une vraie compétition. Partir au seuil sur la première fraction, poursuivre l’effort sur la deuxième, accrocher sur la troisième peut être un excellent exercice.

L’astuce : Divisez votre distance de course en 3 à 5 fractions égales et courez à votre allure objectif, puis récupérez environ la moitié du temps. Les plus aguerris peuvent envisager de faire 4 à 5 x 3km à leur allure course. Mais ne dépassez pas 15km.

Augmentez l’allure

Partez pour un 10km ou un semi-marathon (pour les coureurs préparant un marathon). Commencez en endurance et augmentez l’allure tous les quarts d’heure environ. C’est une séance très ludique et très libre. Vous pouvez choisir de rester au même rythme et d’augmenter toutes les 20 ou 30 minutes. Rien ne vous empêche de courir à moindre allure. Un excellent entrainement pour travailler la « surfatigue », autrement dit, vous habituer à tenir, voire à augmenter le rythme malgré l’accumulation de l’acide lactique.

L’astuce : Utilisez un 10km comme une séance de seuil. Commencez plus lentement puis, après 10 à 20 minutes, augmentez la cadence et tenez jusqu’à 3km de l’arrivée. Si vous le pouvez, augmentez encore l’allure, sinon, restez à votre rythme. Attention : il s’agit bien d’une séance d’entrainement. Ne vous laissez pas prendre au jeu et ne perdez pas votre objectif de vue.

Prenez la clé des champs

S’entrainer sur l’herbe est une bonne alternative à la route ou à la piste. La surface est moins traumatisante et renforce les qualités de proprioception du pied. Votre foulée va devoir s’adapter au terrain. De plus, courir sur l’herbe ralentit. Contrairement au bitume, surface plus rapide, vous allez apprendre à garder le contrôle de votre allure.

L’astuce : Ménagez-vous une séance d’entrainement sur l’herbe et entrainez-vous sur un temps déterminé plutôt que pour une distance donnée. Par exemple, si vous aviez prévu de faire 1200m sur pise en 04’40, il suffit d’adapter ce temps sur l’herbe.

- Publicité -

Entraînez-vous !

Une bonne santé

- Publicité -
Advertisement

Alimentation

- Publicité -
Advertisement