Trois conseils pour se mettre au trail

Chaque année, le trail attire de plus en plus de nouveaux coureurs de tous les niveaux désireux de découvrir d’autres horizons, au-delà du bitume. « Le trail reste de la course à pied, la base est la même mais l’environnement et les parcours sont différents et demandent forcément quelques adaptations au niveau de l’entraînement« , explique notre spécialiste, Manu Gault, un des meilleurs traileurs français, victorieux d’épreuves prestigieuses comme la CCC, la SaintéLyon ou l’Éco-Trail de Paris. « Les coureurs qui souhaitent se diriger vers la course nature n’ont pas d’inquiétude à avoir, le trail est largement abordable, sans réelles difficultés, le nombre et la variété des distances et des parcours permettent de répondre à toutes les attentes. » Que vous commenciez une première saison ou que vous reveniez après un arrêt subi ou volontaire, voici comment franchir les étapes sans risques et épingler (pourquoi pas) un premier dossard cet année.

Phase 1 : travailler la quantité

Courir lentement et (très) longtemps demande de l’entraînement, on ne peut pas se lancer dans des distances de plusieurs kilomètres sans avoir au préalable bâti un bon foncier. « L’important est de commencer doucement de longues balades tranquilles en alternant marche et course à pied, c’est fondamental pour construire la base. L’endurance reste le socle de la course à pied. » Durant trois à cinq semaines, vous allez augmenter le kilométrage et allonger progressivement les distances jusqu’à atteindre 20 à 30 kilomètres en rando- course (alternance marche et course). « C’est un minimum pour développer une bonne endurance. Vous pouvez faire quelques portions en footing plus actif, mais on doit vraiment s’astreindre à rester le plus longtemps possible en endurance fondamentale. » Commencez dès à présent à sortir en nature. « Sous-bois, chemins légèrement vallonnés et non accidentés sont désormais vos nouveaux terrains de jeu« . N’hésitez pas à utiliser un cardiofréquencemètre pour être sûr de conserver une allure régulière et de courir dans la bonne zone aérobie, en endurance. 

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Phase 2 : introduire de la qualité

« L’ordre est important. Pour bien faire, il faut construire les étages les uns après les autres. Le travail en qualité, c’est-à-dire en vitesse et en résistance, se fait dans un deuxième temps, après avoir déjà construit son endurance », explique Manu. Durant cette deuxième phase, on commence progressivement à introduire un peu de vitesse, « sans être trop intensif et en restant toujours maître de ses sensations ». Une deuxième phase qui doit s’étendre sur quatre à cinq semaines, toujours en parallèle d’un travail de maintien (et/ou de développement) de l’endurance. Il s’agit d’un travail de prise (ou de reprise) de vitesse, sous la forme de 30 secondes x 30 secondes, assez court. « C’est une bonne formule pour attaquer cette deuxième étape, des entraînements assez courts pour solliciter l’organisme mais sans exagérer sur l’intensité. » L’idéal est de placer un maximum de sorties sur chemins ou sur sentiers, comme durant la première phase. « C’est toujours important de s’entraîner en fonction des conditions rencontrées en compétition. »

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Phase 3 : intensité et résistance

Durant plusieurs semaines, vous vous êtes bâti une bonne condition physique, votre organisme est désormais apte à soutenir un entraînement plus intensif. En trail, le travail de résistance est forcément un peu plus long que pour la préparation d’une course sur route, car l’objectif est de durer le plus longtemps possible. Les phases d’endurance actives (ou de seuil) seront donc un peu plus longues. « Là aussi, il vaut mieux s’entraîner sur un parcours assez vallonné, c’est l’idéal pour s’habituer à ses futurs trails. » Cette troisième phase de la préparation sera plutôt consacrée au développement du système « à plein régime ». « C’est maintenant que l’on met en place un travail plus intensif, avec notamment des séances de côte et du dénivelé. » Même si, en trail, l’entraînement est moins codifié que pour la course sur route, le travail en VMA (vitesse maximale aérobie) reste un fondamental « incontournable dans la préparation ». Une séance par semaine est un minimum pour correctement se préparer. Ce type d’entraînement permet également de travailler les qualités de pieds, la foulée, la tonicité musculaire et l’influx nerveux.

Mizuno Wave Rider 18 : Un succès qui ne se dément pas !

Sobre et Innovante

Concernant le design, Mizuno vous sert cette année un dégradé Noir et blanc avec une pointe de vert et un écusson argenté « Wave Rider » à hauteur du talon, un look plutôt réussi. Le logo Mizuno est de nouveau brodé et non plus thermocollé comme sur la 17. Alors que la tendance était à l’allègement depuis le modèle numéro 16, Mizuno a décidé de revenir en arrière avec 260 grammes au compteur contre 250 pour les Rider 17. Ce n’est pas un changement fondamental en termes de sensation mais cela confirme que cette chaussure n’a pas vocation principale à la vitesse. La Rider 18 est bien évidemment « équipée » de toutes les nouvelles technologies Mizuno avec entre autres un système d’amorti plus léger (U4ic), une semelle extérieure plus résistante (X10) et une atténuation des vibrations (SmoothRide).

Un confort appréciable sans en rajouter

Contrairement à la tendance actuelle « chaussons », la Rider 18 n’offre pas un confort excessif, pas de rembourrage et présente même un aspect un peu rigide pendant les premières minutes. C’est une chaussure qu’il faut façonner à son pied et après quelques heures, on ne regrette pas d’avoir persévéré. On se sent bien pendant les entrainements et ce, à diverses allures, du simple footing à la séance de VMA sur piste ou en nature. Il y a la place suffisante tant au niveau du talon que des orteils, une chaussure vraiment agréable à porter.

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Un mélange intéressant d’amorti et de dynamisme

Le maintien est très bon avec un ajustement parfait avec le pied. Comme sur les précédentes versions, l’amorti, avec le système Wave, n’a plus à faire ses preuves, c’est le gros point fort de cette Rider 18, elle peut enchainer les kilomètres sans problèmes en atténuant les chocs et vibrations même si le drop de 12mm peu, au prime abord, être déconcertant. Le dynamisme reste excellent et la chaussure répond de très belle manière en accélérant le rythme de votre course.

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Verdict : Mizuno Wave Rider 18, la chaussure polyvalente par excellence

La Rider 18 se positionne ainsi comme LA chaussure polyvalente, du 10km au marathon, celle qui vous accompagnera sur vos sorties longues et vos fartlecks. Pour les coureurs avides de records sur 10km, il est préférable de s’orienter vers les racers Sayonara ou Hitogami dans la gamme Mizuno. Les personnes ayant déjà adopté la Rider 17 ou des versions précédentes ne seront pas déroutées puisque cette nouvelle édition s’inscrit dans la continuité. Pour les autres, il ne vous reste plus qu’à tester ce modèle, vous ne serez pas déçus !

Caractéristiques

  • Amorti avant : 3/6
  • Amorti arrière : 5/6
  • Souplesse : 5/6
  • Poids : 260 g (43 H)
  • Type de chaussure : Neutre (universelle)
  • Drop : 12 mm
  • Prix : 140€

Notes

  • Confort : 4/5
  • Stabilité : 5/5
  • Dynamisme : 4/5
  • Accroche 4/5

Note de Nico : 17/20

Notre testeur 

  • Nicolas Dalmasso
  • 26ans, 1,78m, 68kg
  • Contrôleur aérien
  • Court depuis l’âge de 18 ans, 6 à 7 sorties hebdomadaires
  • 31min sur 10km, 1h12min sur semi-marathon, participera au Marathon de Paris cette année (objectif : moins de 2h35)

Course et asthme, on fait le point ?

L’asthme peut toucher tout le monde, et à n’importe quel âge. Il se manifeste sous différentes formes (il peut être chronique, allergique ou dit « du sportif »), mais, dans tous les cas, il handicape celui ou celle qui en souffre. Dans trois quarts des cas, l’asthme, qui est une inflammation des bronches, est d’origine allergique (plus encore chez les enfants). Ce qui ne veut pas dire que toutes les allergies respiratoires sont à classer dans la catégorie des maladies asthmatiques. Les acariens, les pollens, les poils d’animaux et l’ensemble des pollutions atmosphériques font partie des allergènes courants qui rendent la vie des asthmatiques plus compliquée. Mais il en existe une multitude et il est impératif dans tous les cas de rechercher les responsables de l’allergie respiratoire, qu’elle soit asthmatique ou pas, et de poser un diagnostic.

S’il est d’origine allergique, l’asthme sera plutôt considéré comme « intermittent », notamment si les crises sont espacées. Dans le cas d’un asthme chronique (on parle d’« asthme persistant »), la prise en charge inclut un traitement de fond à suivre même en dehors de toute crise. Mais, dans tous les cas, il est préférable de pouvoir identifier ce qui va déclencher la crise d’asthme : un allergène, un environnement atmosphérique particulier (pic de pollution, par exemple), un médicament ou même un aliment. Le stress peut parfois être avancé comme élément favorisant. Ce qui est certain, c’est que la crise d’asthme en elle-même est souvent vécue comme un moment stressant voire angoissant : on se sent oppressé, on a du mal à respirer, on se met à avoir des quintes de toux irrépressibles… L’asthme quel qu’il soit n’est pas une maladie anodine, et il demande une prise en charge sérieuse. Au moindre doute, il faut consulter son médecin traitant qui orientera le cas échéant vers un pneumologue.

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Gérer son asthme

Faire du sport quand on est asthmatique ? Il y a encore quelques années, cela aurait été une hérésie ! Aujourd’hui, on sait que course et asthme ne sont pas incompatibles. Au contraire, même. Une pratique sportive bien conduite permet, chez les asthmatiques comme chez tous les autres pratiquants, de rester en bonne santé. Les bénéfices du sport ne sont pas à négliger, y compris chez les asthmatiques. Par ailleurs, certains sportifs de haut niveau doivent eux-mêmes composer avec une forme d’asthme, ce qui ne les empêche pas d’avoir des résultats. De nombreux nageurs médaillés olympiques ou ayant eu une grande carrière ont ainsi déclaré être asthmatiques (Dawn Fraser ou Mark Spitz, par exemple, mais aussi Franck Esposito côté français). La natation, voie sportive rêvée pour les asthmatiques ? La natation fait en effet partie de ces sports qui sont le plus souvent conseillés aux asthmatiques, car l’environnement chaud et humide diminue l’inflammation.

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Mais, à part la plongée sous-marine, interdite aux asthmatiques, il n’existe pas vraiment de sport contre-indiqué. La course à pied peut donc tout à fait être poursuivie ou même démarrée en cas d’asthme, même si la pratique en extérieur induit des risques qu’il faut prendre en compte (par rapport aux pollutions atmosphériques, notamment). Dans tous les cas, toute pratique sportive (running compris) doit être parfaitement encadrée; il faut évidemment prendre sérieusement le traitement prescrit par son médecin et suivre impérativement les recommandations d’usage : ne pas s’entraîner quand l’air est froid et sec, ou en cas de pic de pollution, bien s’échauffer, bien s’hydrater… et, surtout, rester à l’écoute de son corps et ne pas faire plus que ce que l’on peut. Le mieux est de rester dans une zone de confort, qui permet de concilier sport et asthme, sans risquer la crise. Et si cela ne va pas, vous ne devez pas hésiter à en reparler au spécialiste.

Une crise, et alors ?

Quand Stéphane a commencé à ressentir une gêne après ses entraînements, il n’a pas tout d’abord fait le lien avec l’asthme. Sportif depuis son plus jeune âge, et coureur régulier depuis des années (il court aujourd’hui de 3 à 4 fois par semaine), il n’avait jamais eu de troubles jusqu’à récemment. Mais quand les symptômes sont devenus plus réguliers, il s’est inquiété : « Après chaque sortie un peu rythmée, lors de mes étirements, j’étais pris d’une quinte de toux assez désagréable et qui durait environ une demi-heure. J’avais l’impression d’avoir fumé trois paquets de cigarettes alors que je suis non fumeur ! D’autre part, lors de certains entraînements, je sentais mon souffle un peu court et ma respiration siffloter. Ça ressemblait à tous les symptômes de l’asthme du sportif. » L’asthme du sportif (ou asthme d’effort) ?

On appelle ainsi ce type d’asthme parce qu’il est consécutif à un effort physique important. Il est plutôt facilement identifiable, la crise ayant toujours lieu juste après un entraînement sportif. Les mécanismes de cet asthme n’ont pas encore révélé tous leurs secrets, mais une chose est certaine, l’asthme du sportif, comme les autres formes d’asthme, n’est pas incompatible avec le sport. Après visite chez un pneumologue, Stéphane s’est vu attribuer un traitement qui lui permet de continuer à courir : « Un quart d’heure avant chaque sortie, mon pneumologue m’a prescrit une bouffée de ventoline. Ça permet de diminuer l’inflammation et de ne pas être handicapé par une quinte de toux ou un problème respiratoire. » Ce qui, comme pour toutes les autres formes d’asthme, doit impérativement s’accompagner de précautions et de bons gestes en cas de temps sec, de pollution, etc…

Votre plan semi-marathon en 1h50 sur 6 semaines

Pour qui ?

Pour des coureurs débutants qui sont capables de courir au moins 1h15 en endurance sans forcément avoir déjà bouclé un 10 km. Il faudra tenir une vitesse moyenne de 11,5 km/h le jour de la course. La VMA du coureur est alors estimée à 12 ou 13 km/h.

Un peu de lexique

Endurance : footing « tranquille » couru entre 60 et 75 % de votre fréquence cardiaque maximale (FCM). C’est l’allure fondamentale de toute préparation. Elle doit représenter la majeure partie du volume d’entraînement.

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Vitesse maximale aérobie (VMA) : elle correspond à la vitesse atteinte par un coureur lorsque celui-ci atteint sa consommation maximale d’oxygène. Soit une allure de course intense calculée en kilomètre/heure. La VMA permet de déterminer la vitesse demandée lors des différents entraînements.

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Footing actif : une allure légèrement plus soutenue qu’en endurance, en privilégiant la posture (restez droit) et la tonicité.

Votre plan semi en 1h50

Semaine 1

  • Mercredi : 20 min endurance +10 x 300 m en 100% VMA (récup 45 s) + 20 min endurance
  • Jeudi : 1h30 min en endurance
  • Samedi : 20 min endurance + 5 x 1000 m en 85% VMA (récup 2 min) + 20 min endurance
  • Dimanche : 1h15 en endurance

Semaine 2 

  • Mercredi : 20 min endurance +10 x 200 m en 100% VMA (récup 30 s) + 20 min endurance
  • Jeudi : 1h15 min en endurance
  • Samedi : 20 min endurance + 10 x 400 m en 100% VMA (récup 1 min) + 20 min endurance
  • Dimanche : 1h30 en endurance

Semaine 3 

  • Mardi : 1h15 min en endurance
  • Jeudi : 1h30 min en endurance
  • Samedi : 1h15 min en endurance
  • Dimanche : 1h15 en endurance

Semaine 4

  • Mercredi : 20 min endurance +10 x 500 m en 95% VMA (récup 1 min) + 20 min endurance
  • Jeudi : 1h15 min en endurance
  • Samedi : 20 min endurance + 6 x 1000 m en 85% VMA (récup 2 min) + 20 min endurance
  • Dimanche : 1h45 en endurance

Semaine 5

  • Mercredi : 20 min endurance +10 x 400 m en 100% VMA (récup 1 min) + 20 min endurance
  • Jeudi : 1h en endurance
  • Samedi : 20 min endurance + 10 x 200 m en 100% VMA (récup 30 s) + 20 min endurance
  • Dimanche : 1h15 en endurance

Semaine 6

  • Lundi : 1h en endurance
  • Mercredi : 45 min en endurance
  • Samedi : 20 min endurance + 4 min actif + 20 min endurance
  • Dimanche : SEMI-MARATHON

Tout savoir sur le test d’effort

« En pratique, la course à pied induit un certain nombre de modifications physiologiques, en fonction de l’âge, du niveau de pratique et du type de sport. Évaluer et mesurer directement ces modifications donnent une indication assez fiable du niveau de forme et des capacités », explique le docteur Stéphane Doutreleau, cardiologue, médecin du sport et traileur émérite. Encore faut-il savoir choisir le moment dans sa saison pour réaliser le test, « car les résultats ne sont valables qu’à un instant T ». Évidemment, on peut toujours refaire une épreuve à d’autres moments de l’année pour évaluer sa progression. Dans tous les cas, les résultats obtenus sont autant de paramètres fondamentaux pour l’entraînement. La fréquence cardiaque maximale (FCM), la VO2 max, la vitesse maximale aérobie (VMA) et les vitesses de course dans différentes zones d’entraînement (seuils, VMA) permettent de planifier des séances personnalisées et donc beaucoup plus bénéfiques pour le coureur.

ÉLECTRODES ET MASQUE À OXYGÈNE

La phase de préparation est toujours un peu déroutante : « C’est vrai qu’il y a beaucoup d’électrodes, mais cela nous permet de suivre et d’évaluer la réponse cardiaque à l’effort, en temps réel », corrige notre médecin qui voit défiler dans son laboratoire d’exploration une majorité de sportifs. Le test se déroule en présence d’un cardiologue et d’une assistante. Avant de monter sur le tapis, on enregistre la taille et le poids mais aussi la lactatémie du coureur, le taux de lactate dans le sang. « On applique une crème chauffante sur le lobe de l’oreille pour faire affluer le sang et on en prélève une goutte. On peut ainsi mesurer précisément le taux de lactate avant, pendant et après l’effort. » Pour finir, on passe le masque étanche, « un passage obligé qui permet entre autres de mesurer la VO2 max du coureur, en calculant le débit d’oxygène par minute et par kilo ».

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LE TAPIS

Après un quart d’heure de préparation le test démarre. « Il vaut toujours mieux passer un test d’effort dans son sport de prédilection, un tapis de course pour les coureurs ou un ergocycle (vélo) pour les cyclistes, le résultat sera plus fiable. L’environnement doit également être dédié, car si l’on cherche à obtenir des données utiles pour l’entraînement, il faut passer un test à visée sportive et pas seulement pour la recherche d’une éventuelle pathologie cardiaque. » Le test débute doucement, à 10 km/h, « Petit à petit, toutes les 1 minute 30 secondes, on augmente la vitesse de 1 km/h, l’objectif étant évidemment d’aller le plus loin possible. » Au début l’allure est assez facile à tenir, mais la difficulté se cache dans l’accumulation, car à chaque nouvelle vitesse on doit augmenter l’allure en supportant la fatigue déjà accumulée. « Le médecin suit le coureur en permanence, en lui donnant les informations sur l’épreuve et en contrôlant la progression. Mais à partir d’un certain moment, l’effort devient nécessairement plus intense. C’est aussi l’objectif visé. »

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LE BOUT DU ROULEAU

Lorsque vous n’arrivez pas à franchir un palier (c’est à dire tenir 1 minutes trente à la même vitesse), le médecin réduit la vitesse du tapis. La fin est toujours délicate et, à cause de la fatigue, il est assez difficile de suivre le tapis, même si la vitesse diminue. Descente de l’engin, puis, dernière étape, le prélèvement d’une dernière goutte de sang à l’oreille, « pour mesurer l’augmentation de la lactatémie dans le sang durant l’effort ». Ce test vous permettra donc de connaître votre niveau réel. Il ne vous restera plus qu’à programmer votre cardiofréquencemètre pour vos séances à venir.

COMMENT FAIRE POUR PASSER UN TEST D’EFFORT ?

Le test est remboursé par la Sécurité sociale s’il est prescrit comme examen pour une recherche de pathologie. Pour un test uniquement à visée sportive, il coûte environ 125 euros, selon les laboratoires, et n’est pas remboursé. Mais autour de 40 ans, il est recommandé à tous les sportifs. Il faut absolument passer l’épreuve sur un tapis roulant et non sur un vélo ou un rameur. Prévoyez aussi votre équipement de course (vêtements d’été), et une bonne douche à la fin. Vous allez beaucoup transpirer.

5 aliments bons pour le coeur

LÉGUMES À FEUILLES

Pourquoi ?

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Les légumes à feuilles vert foncé (épinards, par exemple) se distinguent par la présence de vitamine E, qui aurait la faculté de limiter la formation de caillots dans le sang.

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La bonne dose ?

Des légumes à chaque repas, en variant au maximum les variétés (légumes à feuilles, légumes rouges, verts…).

NOIX

Pourquoi ?

De nouvelles recherches montrent que les noix contiennent des antioxydants bénéfiques (les polyphénols) bénéfiques pour le système cardio-vasculaire.

La bonne dose ?

14 cerneaux par jour.

ORANGES ET KIWIS

Pourquoi ?

Ces fruits sont très bien pourvus en vitamine C, qui participe à la bonne santé des parois des vaisseaux sanguins.

La bonne dose ?

Cinq fruits et légumes par jour, en intégrant une orange ou un kiwi dans la ration.

POISSON GRAS

Pourquoi ?

Ils sont riches en oméga 3, des acides gras essentiels qui limitent le nombre de triglycérides et régulent le cholestérol.

La bonne dose ?

35 g par jour contribueraient à diminuer de 50 % le risque de crise cardiaque

VIN ROUGE

Pourquoi ?

Grâce à la présence de polyphénols et d’antioxydants, dont le puissant resvératrol, le vin rouge est bon pour les artères.

La bonne dose ?

Un verre par jour.

Usain Bolt fait le show à New York

À l’occasion du lancement de la tant attendue Ignite de chez Puma, Usain Bolt a fait le show à Times Square. Le sprinteur Jamaïcain effigie de la marque allemande est apparu à travers nuage de fumée et jeux de lumière pour révéler au monde du running cette nouveauté 2015.

« J’ai toujours apprécié une bonne entrée en scène, a-t-il déclaré, et celle-ci a été épique. Les gens ont couru pendant des heures par un temps très froid, on voyait le compteur monter et, quand il est arrivé tout en haut, on peut dire que cela a été un véritable feu d’artifice. IGNITE est une formidable chaussure de running, avec ses crampons PUMA ; je passe beaucoup de temps à m’entraîner avec car elle m’aide véritablement à soutenir mes niveaux d’énergie. J’adore IGNITE pour ça. »

L’homme le plus rapide du monde a également ajouté « Je suis très content d’être de retour à New York avec PUMA. La ville me rappelle des souvenirs très chers – je passe toujours un super moment quand je viens ici, pour courir ou pour autre chose. J’adore y revenir. »

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En attendant de la retrouver en France, nous vous proposons de retrouver Usain Bolt en vidéo à Times Square.

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Retrouvez également le teaser de la chaussure par Usain Bolt.

Kalenji Kiprace Trail 2 : copie (presque) parfaite ?

Nous avons eu l’occasion de tester la nouvelle chaussure de trail de Kalenji dédiée à la compétition. Un poids plus que raisonnable, un drop rabaissé, une accroche de malade, une flexibilité agréable et un prix défiant toute concurrence, voici les atouts de cette nouvelle version de la Kiprace Trail conçue par l’équipe de Thierry Breuil, vice champion du monde de trail en équipe avec la France.

Une recette qui marche

L’aspect de la Kalenji Kiprace Trail 2 n’est pas très différent du modèle précédent. On retrouve une chaussure légère, qui semble posséder une grosse accroche et une certaine flexibilité. Elle affiche un poids de 285 g en 43 (245 g en 39 chez les femmes) pour un drop de 6 mm.

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A l’étroit…

Aux pieds la Kiprace Trail 2 se montre avare en espace. Ce point ne nous avait pas particulièrement choqué sur la version précédente. Cette V2 serre particulièrement au niveau du médio-pied, même pour les pieds fins. Ce sentiment doit alors s’avérer particulièrement désagréable pour des coureurs aux pieds larges ou adeptes de toe box généreuses. Pour le reste, on se sent bien en contact du sol avec un drop rabaissé par rapport à une XT5 par exemple. La chaussure confirme son impression de légèreté. A voir ce que cela peut donner en course.

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Une accroche impressionante !

C’est sans doute le point fort de cette Kiprace Trail 2. L’accroche observée en course est impressionnante pour une chaussure qui se veut légère et rapide. Testée dans diverses conditions et sur de gros pourcentages, aussi bien en descentes qu’en montées, la Kiprace ne se laisse jamais déborder. Les crampons « tripode » de 5 mm jouent parfaitement leur rôle et l’espacement est suffisant pour permettre un débourrage efficace.

Plus souple ?

En ce qui concerne le dynamisme nous avons eu l’impression que la chaussure offrait davantage de flexibilité que sur la version précédente. Cela se traduit par un déroulé plus fluide et une foulée plus dynamique sur les parties roulantes. Ici, pas de K-Ring, cher aux modèles plus « conventionnels » de Kalenji. L’amorti est assuré par le concept CS® que nous trouvons, personnellement, plus agréable. Le maintien de la chaussure quant à lui est suffisant. Lors de nos tests sur terrain techniques on a failli se laisser surprendre, mais on ne risque pas non plus de perdre une cheville à chaque pierrier. Enfin, la petite poche range-lacets dans la languette est appréciable.

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Verdict : un produit de très bonne qualité.

Pour ne pas fâcher Monsieur Thierry Breuil, nous ne dirons pas que cette Kiprace Trail 2 est le meilleur rapport qualité/prix du marché. Non, on dira simplement qu’il s’agit ici d’un produit de très haute qualité. Une chaussure légère, flexible, avec une accroche de malade, voilà ce qui place cette Kiprace Trail 2 comme l’une des meilleurs chaussures pour de la compétition sur trails courts (roulants ou techniques). Malgré tout, nous ne pouvons pas esquiver une remarque sur son prix. A moins de 80 euros (79 ,95€), Kalenji élimine toute concurrence directe. Un petit carton jaune malgré tout, Monsieur Breuil, pour ce chaussant particulièrement étroit qui mériterait d’être retravaillé !

  • Amorti avant : 2/6
  • Amorti arrière : 4/6
  • Souplesse : 5/6
  • Poids : 285 g (43 H)
  • Drop : 6 mm
  • Prix : 79,95€

Notes

  • Confort : 2/5
  • Stabilité : 3/5
  • Dynamisme : 5/5
  • Accroche 5/5

Note Runner’s World : 15/20

Assistez à la finale Boost Battle Run !

En début de saison, Adidas lançait sa Boost Battle Run. Cet événement avait pour but de se faire affronter, au cours de runs spontanés au coeur de la Capitale, les quartiers les plus célèbres de Paris.

Le 21 février, aura lieu la grande finale de la Boost Battle Run afin de déterminer quel est le quartier le plus Boosté !

C’est à la Villette que se tiendra ce dernier rendez-vous. Entre programmation artistique et programme sportif la soirée promet d’être animée.

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Le programme

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Les inscriptions se font sur boostparis.fr

Retrouvez la Boost Battle Run en vidéo

Que faire en cas de crampes ?

Les crampes, contractions musculaires spontanées du muscle, est l’une des douleurs les plus fréquentes chez le coureur. Même si des astuces permettent de limiter leur apparition, une fois qu’elles se manifestent il est difficile de s’en débarrasser. Voici 4 astuces de notre expert, Thierry Bredel, personal trainer, pour tenter de faire passer les crampes.

1. LE BON RÉFLEXE

Pensez à l’étirement, qui est l’opposé de la contraction (et donc de la crampe). Il faut ainsi étirer directement le muscle concerné, en allant en sens inverse. Attention à bien tenir l’étirement jusqu’à la fin de la crampe. Allez-y progressivement et ne forcez pas, vous risqueriez de vous blesser si vous êtes trop brusque.

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2. JUSTE APRÈS LA CRAMPE

Il faut masser gentiment (et en respirant) le muscle endurci. Si vous zappez cette étape, vous aurez des courbatures le lendemain.

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3. AU RETOUR DE L’ENTRAÎNEMENT

Vous pouvez tremper le muscle dans de l’eau tiède légèrement salée.

4. EN PRÉVENTION

Pensez à boire suffisamment. Pour une course de plus de 15 kilomètres, prévoyez de l’eau avec une pincée de sel et des gels sucrés.

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Entraînez-vous !

Une bonne santé

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Alimentation

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