Trouvez vos petits défauts cachés

ANOMALIE 1

La callosité des pieds est différente

La symétrie est très importante en course à pied. Pourtant, nous avons parfois des callosités qui apparaissent d’un côté du corps, comme un durillon sur un orteil et pas sur l’autre. Il n’y a rien d’étrange à cela.

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LA FLEXION DU MOLLET

Tenez-vous debout, pieds nus, face à un mur, les hanches bien droites et le gros orteil et le genou d’une de vos jambes en contact avec le mur. Reculez le pied et laissez 3 cm d’écart avec le mur. Penchez-vous vers l’avant de façon à ce que votre genou touche le mur tout en gardant le talon au sol. Reculez progressivement jusqu’à ce que vous ne puissiez plus toucher le mur avec votre genou sans devoir lever le talon. Changez de côté. Si vous vous retrouvez plus loin du mur d’un côté que de l’autre, votre flexion du genou est asymétrique et nécessite votre attention. Pour améliorer la flexion du mollet le moins souple, vous pouvez essayer de faire rouler une balle de tennis sur votre muscle afin de le détendre.

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L’EXTENSION DE VOTRE GROS ORTEIL

Demandez à quelqu’un de tirer sur un orteil, puis sur l’autre. Si vos orteils n’ont pas la même amplitude, il vous faut agir ! Faites rouler une balle de golf le long de la plante de pied dont l’orteil est le moins souple et répétez plusieurs fois.

ANOMALIE 2

La semelle est plus usée sur une chaussure que sur l’autre.

Plusieurs facteurs peuvent causer une usure prononcée sur l’une des chaussures, comme une différence de longueur entre les jambes ou une posture de course trop cambrée.

OPTEZ POUR DES SURFACES PLANES

Si vous empruntez souvent un chemin bombé, essayez de courir sur un terrain plus plat et changez de temps en temps de trottoir. S’il y a plus de 1 cm d’écart entre vos jambes, portez une petite talonnette. Pour des différences moindres, un peu de kinésithérapie et quelques exercices devraient pouvoir régler le problème.

RÉÉQUILIBREZ VOTRE CORPS

Certains coureurs ont des jambes de même longueur, mais leur corps laisse penser le contraire. Cette « jambe courte fonctionnelle » peut trouver son origine dans des problèmes de dos. Si vous avez un nerf coincé dans le dos, le muscle auquel il est relié risque d’avoir quelques défaillances et votre jambe pourrait connaître des dysfonctionnements. Dans ce cas, consultez un spécialiste du dos. Un dysfonctionnement de la région lombo-pelvienne (rotation dans les hanches ou le bassin) peut être la cause de ce déséquilibre. Un kinésithérapeute ou un chiropraticien vous indiqueront les exercices nécessaires pour remettre votre bassin ou votre hanche en place.

ANOMALIE 3

L’horizon ne vous apparaît pas droit.

Si vous avez l’impression que l’horizon bouge verticalement, ceci est peut-être un signe d’overstride : vous passez plus de temps que nécessaire en contact avec le sol, augmentant ainsi les risques de vous blesser au niveau des genoux.

RACCOURCISSEZ ET ACCÉLÉREZ VOTRE FOULÉE

Accélérez votre foulée jusqu’à 170-180 pas par minute en diminuant le temps pendant lequel vos pieds touchent le sol et en augmentant votre vitesse moyenne. Lorsque vos pieds entrent en contact avec le sol, faites en sorte de les relever aussi vite que possible.

ANOMALIE 4

Traces de boue sur les mollets

Elles sont généralement le signe d’une mauvaise extension des hanches.

ESSAYEZ L’EXTENSION…

Placez une bande élastique autour de votre cheville droite et attachez l’autre extrémité à quelque chose de stable devant vous. Tenez-vous debout avec le genou gauche légèrement incliné et la jambe droite libre de mouvement. Tirez-la vers l’arrière jusqu’à extension de votre hanche, puis ramenez-la en position de départ. Faites 3 fois 12 à 15 reps par jambe, un jour sur deux.

… ET L’ABDUCTION

Pivotez à 90° vers la droite. Faites un pas au-dessus de la bande pour qu’elle passe derrière le tendon d’Achille de votre pied gauche. Écartez les jambes en poussant sur la jambe prise dans la bande. Faites 3 fois 12 à 15 reps par jambe, un jour sur deux.

Faites moins !

Inévitablement, lorsque la température extérieure chute et que les jours raccourcissent, il devient difficile de rester sur la piste. Pour rationaliser votre programme, il vous suffit d’optimiser chaque minute, chaque kilomètre et de vous donner à 100 % lors de chacun de vos exercices et chacune des courses auxquelles vous participez. Grâce à cette approche minimaliste, vous saurez dorénavant comment courir plus vite, plus loin, quelles que soient les conditions climatiques.

VISEZ LA VITESSE

Vous souhaitez établir un nouveau record personnel sur 5 km ou être simplement plus rapide ? Réalisez les 3 exercices suivants.

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Efforts courts

Courez 3 min à une allure légèrement supérieure à celle qui est
la vôtre sur 5 km. Trottinez 2 min. Répétez 2 à 6 fois, puis ajoutez un intervalle chaque semaine.

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Efforts plus longs

Courez 2 ou 3 km à votre allure sur 10 km. Trottinez. Répétez 2 à 4 fois.

Et enfin

Terminez par un fractionné (de difficulté moyenne) de 15 à 20 min.

LA DISTANCE

Si votre objectif n’est pas d’établir un nouveau record personnel, il est possible de vous préparer pour un marathon ou un semi en 3 ou 4 jours par semaine.

Plan minimal

Faites 2 courses de 30 à 45 min et une sortie longue : les unes permettent à vos muscles et os d’absorber les impacts et de se solidifier ; l’autre vous aide à augmenter votre endurance et apprend à votre corps à courir quand vous êtes en panne de carburant. Chaque semaine, augmentez
la distance de 10 à 15 %.

La régularité

4 à 8 semaines de courses basées sur la régularité représentent la meilleure préparation pour vos objectifs futurs de vitesse et de distance.

Juste le minimum

Courez 3 fois par semaine comme et où vous le souhaitez. En se fixant de trop grands objectifs, qu’ils ne parviennent finalement pas à atteindre, certains coureurs finissent par ne rien faire. En réalité, courir 20 à 30 min suffit à booster votre force musculaire et votre capacité aérobie. Le simple fait de trottiner 15 min dans un parc est bénéfique. Choisissez un jour de semaine pour ce faire. Pourquoi ne pas vous dégager un créneau tous les lundis.

Coûte que côte

Les parcours inclinés peuvent s’avérer très éprouvants physiquement et mentalement. Mais de simples ajustements et une approche progressive peuvent réduire l’ampleur du défi qu’ils représentent et booster votre forme. Entraînez-vous plus facilement à franchir ces obstacles en respectant ces 8 étapes.

LE CERVEAU

Abordez l’ascension avec un mental de vainqueur. Souvenez-vous que votre entraînement est la meilleure preuve que vous êtes capable de venir à bout de cette côte.

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LES MAINS

Vous devez faire en sorte de garder les mains relâchées. Cela permettra à tout votre corps de  rester décontracté.

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LES JAMBES

Adoptez une foulée aérienne et poussez bien sur les jambes. Vous aurez ainsi l’impression de moins subir la pente et de bondir jusqu’à son sommet.

LES PIEDS

Utilisez vos mollets et vos quadriceps pour bien pousser sur vos avant-pieds. La pose des talons et l’action de freinage qui en découle sont encore plus importantes lors d’une ascension que sur un parcours plat et risquent de vous ralentir de façon significative.

LA TÊTE

Gardez la tête droite et les épaules relâchées. Ceci vous permettra de maintenir un rythme respiratoire régulier. Il est inutile de l’incliner vers la pente.

LES YEUX

Gardez les yeux rivés sur un point devant à environ 6 m. Cela devrait vous permettre de garder la tête bien droite et vous évitera de trop
penser au défi qui vous attend.

LES BRAS

Ce sont vos bras qui vous emmèneront jusqu’au sommet, mais ne les sollicitez pas plus qu’il ne faut pour autant. Leur mouvement doit rester proportionnel à la difficulté de l’ascension. Gardez vos coudes à 90°. Appliquez-vous à bien ramener vos coudes derrière vous ; ils reviendront naturellement vers l’avant.

LE TORSE

Inclinez-vous légèrement vers la pente. Ceci permettra à votre bassin de mieux porter vos jambes et de maintenir votre élan.

LES CONSEILS

COMMENCEZ DOUCEMENT

Trottinez 10 min pour vous échauffer. Marchez 2 min. Montez une pente douce à allure modérée pendant 5 s, puis revenez en marchant jusqu’à votre point de départ. Recommencez l’ascension en courant pendant 7 s. Revenez à votre point de départ en marchant. Redémarrez l’ascension en courant 10 s, puis revenez de nouveau à votre point de départ en marchant.

PROGRESSEZ LENTEMENT

Ne foncez pas tête baissée ! Respectez les étapes. Commencez par 2 séries
de 10 s. Faites l’ascension de la côte pendant 10 s, puis revenez en marchant. Recommencez. Puis, réalisez 2 séries de 15 s, suivies de 2 autres de 20 s.

RÉPÉTEZ

Programmez une course en pente tous les 7 ou 14 jours. Lorsque vous vous en sentez capable, augmentez la durée ou le nombre de répétitions jusqu’à ce que vous atteigniez un total de 10 courses en côte.

GARDEZ LA FORME

Lorsque vous montez une côte, réduisez la taille de votre foulée et gardez vos pieds près du sol. Faites en sorte de garder votre tête, votre poitrine et vos hanches alignées sur une ligne horizontale imaginaire.

CHOIX DE SURFACE

L’herbe ou les chemins de terre sont généralement les plus adaptés pour votre corps. Seuls les terrains n’offrant aucune adhérence sont à proscrire.

ALLEZ PLUS LOIN

Voici une petite variante pour terminer une séance : celle-ci consiste à maintenir le même effort pendant au moins 1 min supplémentaire lorsque vous vous trouvez au sommet, même si vous avez envie de relâcher votre effort.

Place au changement !

Au pire, le fait de changer légèrement vos habitudes rendra vos entraînements plus variés et plus intéressants. Au mieux, vous gagnerez en puissance et en vitesse sur le long terme. Modifiez une chose à la fois et voyez ce qui fonctionne pour vous.

QUAND C’EST FACILE

Faites entre 4 et 8 exercices de cadence de 30 s lorsque vous courez. Comptez le nombre de fois où votre pied droit touche le sol. Faites en sorte d’augmenter ce nombre en adoptant une foulée moins aérienne.

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SUR UN TERRAIN PENTU

Essayez de chanter. Si vous n’y parvenez pas, c’est que votre allure est trop soutenue. Vous devez toujours être en mesure de chanter ou de parler dans une côte.

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QUAND VOUS COUREZ VITE

Courez accompagné. Ne faites pas la course, mais ne vous laissez pas distancer non plus par l’autre personne. Encouragez-vous plutôt mutuellement et fixez-vous un objectif commun (puis, félicitez-vous et fêtez-le !).

PENDANT UNE SORTIE LONGUE

Accordez plus de place à la marche dans votre préparation. Testez différents ratios marche-course. Par exemple, alternez 45 s de course et 1 min de marche.

L’EFFORT SOUTENU PENDANT 1 H

Vous êtes-vous déjà interrogé sur le moment le plus opportun pour
courir de toutes vos forces ?

Cet exercice couvre de nombreux aspects, tels que la vitesse et l’endurance, et vous permettra d’améliorer votre sens de l’effort. Il sollicite tout votre métabolisme énergétique et s’intégrera facilement dans votre planning, aussi chargé soit-il. Il est aussi bien adapté aux coureurs de niveau intermédiaire qu’aux plus expérimentés et ne prendra que 60 min de votre temps. Ne vous souciez pas de l’allure ; il n’est ici question que d’effort. Vous pouvez donc ranger votre montre GPS et sortir des parcours balisés.

Le kilomètre test

J’ai commencé à avoir recours au contre-la-montre il y a 20 ans avec mes coureurs pour prédire leurs performances lors d’une saison de préparation. Le kilomètre chronométré vous offre non seulement un test grandeur réelle, mais vous aide également à déterminer votre allure sur longue distance et vous permet d’évaluer concrètement vos progrès. Facile à mettre en place, il ne nécessite aucun jour de récupération. Faites-le 1 fois par semaine.

VOTRE COURSE

Sur piste ou chemin balisé, commencez par un footing de 10 min, puis entamez votre kilomètre. Effectuez 4 accélérations sur 100 m en augmentant progressivement votre vitesse, puis en la maintenant, avant de ralentir et de revenir à votre point de départ en marchant afin de récupérer entre chaque répétition. Marchez 3 min avant de démarrer votre kilomètre. Pensez à toujours prendre au moins 2 jours de repos avant cet exercice.

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VOTRE ALLURE

Démarrez toujours doucement afin d’économiser suffisamment d’énergie pour finir fort. Lors du premier tour de piste, courez un peu moins vite que ce que vous estimez être votre allure normale.

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VOS PROGRÈS

Augmentez progressivement votre vitesse pour que les 2 derniers tours soient les plus rapides. Quand vous aurez fini, vous devriez vous sentir incapable de courir plus d’un demi-tour supplémentaire à cette allure.

MISE EN APPLICATION

Servez-vous du chrono que vous avez réalisé lors de votre dernier kilomètre test pour vous fixer un objectif lors de votre prochain 5 km. Ajoutez 20 secondes à ce chrono pour obtenir l’allure à laquelle vous devez courir votre 5 km et 2 ou 3 min à votre allure pour vos sorties longues ainsi que vos courses de récupération.

DÉCOUPAGE

Courez 10 à 15 fois 200 m à votre allure pour 5 km ou un peu plus vite avec un repos de 60 s entre chaque course. Faites en sorte que vos chronos pour chaque course ne diffèrent pas de plus de 5 s.

ALLURE PROGRESSIVE

Entamez une course de 5 à 13 km à une allure très modérée. Au terme de chaque kilomètre, augmentez votre allure de 6 s/km pour atteindre votre allure de course ou jusqu’à la fin de votre sortie.

LIMITEZ LES CONTRÔLES

Faites 3 courses de 1 600 m (4 tours de piste) à l’allure à laquelle vous courrez un 10 km en vous accordant 3 min de repos à chaque fois. Lors de la première course, contrôlez le chrono à chaque tour de piste. Puis un tour sur deux, puis sur quatre.

PASSEZ AU 5 KM

Faites un 5 × 1 km. Courez 800 m à votre allure 10 km, puis accélérez jusqu’à Votre allure 3 km sur les 200 derniers mètres.

SÉANCE PYRAMIDALE…

Cet entraînement tient son nom du fait qu’il débute par des distances qui augmentent petit à petit avant de décroître. Commencez par exemple par 120 m, puis ajoutez 20 m à chaque répétition jusqu’à ce que vous ayez atteint 200 m et revenez à 120 m. Courez à votre allure sur 400 m et revenez en marchant pour récupérer.

… OU PRESQUE

Si vous êtes à court de temps, courez 400 m, 800 m, 1200 m, 1600 m, 2000 m à une allure supérieure à votre allure habituelle sur 10 km, sans puiser trop dans vos réserves. Trottinez sur 400 m entre chaque course.

REPS ACCÉLÉRÉES

Parcourez 200 m 6 à 10 fois avec 3 min de récupération ou 300 m 5 à 8 fois avec 5 min de récupération. Dans les deux cas, adoptez une allure 800 m au risque d’être épuisé sur la dernière répétition.

SÉANCE DE SIMULATION

Cette séance reproduit les conditions d’un 800 m. Faites 2 séries combinant 500 m et 300 m ou 600 m et 200 m à l’allure que vous vous êtes fixée pour un 800 m en vous accordant 60 s de récupération au maximum.

SACHEZ ACCÉLÉRER

Élaborez un circuit d’une distance comprise entre 800 m et 1 km. Une fois échauffé, réalisez un tour de circuit à votre allure 5 km, puis trottinez 5 min. Répétez 5 fois en augmentant votre vitesse de 3 s.

DÉCOMPOSEZ VOS LONGUES DISTANCES

Courez 5 min à votre allure marathon, puis 1 min à votre allure 10 km. Continuez ainsi pendant 30 min.

HORS-PISTE

Trottinez 10 min sur un chemin plat, puis adoptez l’allure qui est la vôtre sur 1 m pendant 1 min 40, puis trottinez de nouveau (ne marchez pas) et accordez-vous 3 min de récupération. Accélérez encore une fois pendant 1 min 40. Commencez par 4 séances, puis augmentez petit à petit jusqu’à 10. Cet exercice ne nécessite pas de piste.

VOS BRAS

Lorsque vous commencez à fatiguer, concentrez-vous sur le mouvement de vos bras. Ceux-ci étant synchronisés avec vos jambes, plus leur balancement est rapide, plus vous courez vite. Évitez de lancer vos poings vers l’avant, balancez plutôt vos coudes vers l’arrière (A) et laissez vos bras revenir naturellement vers l’avant. Gardez un angle de coude légèrement inférieur à 90° tout au long du mouvement (B). Tels des leviers, vos coudes feront de vos bras de véritables moteurs et non plus des ancres.

6 conseils pour mieux courir

En matière d’allure, les meilleurs coureurs ne sont pas uniquement rapides, ils font aussi preuve de régularité, un élément essentiel quand on commence à participer à des courses officielles. Ne vous en remettez pas qu’à votre GPS, car vous n’apprendrez alors jamais à suivre votre compteur interne. Voici comment régler avec précision votre allure.

1. SENSIBILISEZ-VOUS

La plupart des débutants accordent peu d’importance à leur allure lors de leurs premières courses. Pour y remédier, il vous faut prendre conscience de la relation existant entre votre allure et votre sens de l’effort. En vous focalisant sur des indices tels que votre respiration et votre cadence, vous imprégnerez votre corps des différentes sensations physiques correspondant aux différentes
vitesses de course.

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2. LE KILOMÈTRE TEST

2 fois par semaine, chronométrez-vous sur 1 km à mi-parcours d’une sortie peu éprouvante. Maintenez votre allure, le but étant de collecter des données vous permettant de calibrer votre compteur interne. Notez votre chrono ainsi qu’une estimation de l’effort que vous avez fourni sur une échelle de 1 à 10 et faites des commentaires.

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3. TESTEZ VOS FRACTIONNÉS

Après quelques semaines, faites-en de même lors de vos courses fractionnées pour avoir une idée précise de votre allure la plus rapide. Puis, faites en sorte de chronométrer les premiers et derniers kilomètres de l’un de vos entraînements afin de mieux mesurer la différence entre votre cadence et l’allure que vous vous êtes fixée dans un état de relative fraîcheur et sous l’effet de la fatigue.

4. OUBLIEZ VOS GADGETS

Essayez de deviner vos temps avant de consulter votre montre.
Si vos premières estimations sont approximatives (attendez-vous à un écart de 45 s à 1 min/km environ), celles-ci s’affineront avec le temps. Comptez à peu près 6 mois avant d’être capable de prendre conscience de votre allure et de la réguler.

5. SACHEZ EMBRAYER

Avant de parvenir à changer d’allure à la demande, votre dernière tâche consiste à apprendre à varier vos cadences. Il vous sera facile de trouver votre propre cadence, mais cela n’a d’intérêt que si vous êtes capable de la tenir. En réalité, les montées, les virages serrés ou des personnes sur votre chemin rendent cela tout à fait impossible. Les exercices nécessitant des changements de rythme vous aideront à retrouver rapidement votre allure de prédilection après chaque ralentissement.

6. ALTERNEZ VOTRE VITESSE

L’exercice le plus simple consiste à passer d’une vitesse à une autre. Vous pouvez par exemple alterner entre 1 km à l’allure que vous êtes fixée et le suivant 1 min moins vite, et ce pendant 2 ou 4 km. Consultez votre montre tous les 200 m pour vous assurer de votre allure, puis tous les 500 m. Utilisez cet exercice lors de chacun de vos entraînements.

Améliorez votre entraînement longue distance

COUREZ EN BONNE COMPAGNIE

Alterner les courses à plusieurs et les sorties en solitaire peut se révéler très bénéfique. Optez pour la première option en sorties longues où le soutien est très appréciable, la seconde sur de petites distances pour travailler votre allure et aiguiser votre force mentale.

FIXEZ-VOUS UN OBJECTIF PRÉCIS

Tout l’intérêt d’une sortie longue est de vous préparer pour votre course. Mais si vous visez un parcours vallonné, ne vous entraînez pas sur terrain plat, ce ne sera pas suffisant. Même chose si vous évoluez sur un terrain tendre alors que la course se déroule sur de l’asphalte.

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VARIEZ VOTRE ENVIRONNEMENT

Effectuer toujours le même parcours lors de vos sorties longues peut générer un sentiment de lassitude. Utilisez une montre GPS et prenez des détours, ou fixez-vous un nouvel objectif en prenant le bus ou le train et en rentrant ensuite chez vous à pied.

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ADOPTEZ LA BONNE ALLURE

On a souvent tendance à adopter une allure trop élevée. Gardez-la pour la course ! Courir 45 s moins vite que l’objectif que vous vous fixez lors d’un marathon suffit amplement. Prenez soin d’espacer vos entraînements : un travail de vitesse la veille ou le lendemain d’une sortie longue n’a aucun effet sur la plupart des coureurs.

PRÉFÉREZ LES PETITES BOUCLES

Remplacer une sortie longue par plusieurs boucles de distance moindre peut vous aider à affronter une distance intimidante. Par exemple, plutôt que de vous focaliser sur une sortie de 24 km, faites 3 segments de 8 km à la fois. Effectuer une boucle en partant de son domicile peut s’avérer très utile en cas de mauvais temps ou de besoin de ravitaillement.

REPÉREZ CE QUI EST LE MIEUX POUR VOUS

Alimentation, tenue vestimentaire, heures de sommeil : notez tout afin de mieux repérer ce qui fonctionne pour vous. Le fait de courir quelles que soient les conditions météorologiques peut vous permettre de mieux choisir votre tenue le jour J.

PLANIFIEZ VOTRE ITINÉRAIRE

Préservez votre énergie mentale en optant pour un parcours qui semble cohérent. Avez-vous tendance à écourter vos sorties lorsque vous courez à proximité de votre domicile ? Si oui, éloignez-vous afin d’éliminer toute tentation.

ALIMENTEZ-VOUS EN FONCTION DE LA DISTANCE

Si c’est la première fois que vous vous fixez comme objectif de courir 1 h, prenez des gels énergétiques avec vous. Pour toute sortie de plus de 90 min, attendez-vous à consommer
240 à 300 kcal par heure, soit 50 à 75 g de glucides. Il est conseillé de commencer
à vous alimenter tôt et de façon régulière.

SOIGNEZ VOTRE RÉCUPÉRATION

Les sorties longues sont très éprouvantes et nécessitent plusieurs jours de repos avant et après l’effort. Certains coureurs peuvent se contenter d’une sortie longue toutes les 2 ou 3 semaines.

ALLEZ PLUS LOIN GRÂCE À LA MUSIQUE

Courir avec de la musique peut vous permettre d’oublier combien vos jambes vous font souffrir. Il a été prouvé que la musique peut accroître l’endurance des coureurs de 10 à 15 %. Vous pouvez par exemple essayer Spotify. Cette appli de streaming musical propose une fonction dédiée au running, qui sélectionne les titres en fonction de votre allure.

9 (très) bonnes raisons de pratiquer la course

9 (très) bonnes raisons de pratiquer la course

1. BON POUR LE CŒUR

Une sortie de course à pied suffit pour déclencher une diminution de la tension artérielle pendant 12 à 16 h, augmenter le taux de lipoprotéines de haute densité (HDL) ou « bon cholestérol », et diminuer le taux de triglycérides. Courir 4 fois par semaine entraînerait la baisse la plus importante des « mauvais » lipides sanguins (comparé à d’autres activités physiques).

2. COURIR POUR ÊTRE DE BONNE HUMEUR…

C’est ce que révèlent 105 études rassemblées par l’université d’État de Chicago sur les effets positifs des exercices aérobiques (avec apport d’oxygène) sur l’humeur et l’état d’esprit.

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3 … ET STIMULER VOTRE VIE AMOUREUSE

Une étude publiée dans la revue Archives of Sexual Behavior a montré que courir 1 h – 4 fois par semaine pendant 9 mois – améliorait la qualité et la quantité des rapports sexuels.

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4. BRÛLEZ DES CALORIES

Une étude grecque a découvert que les dépenses énergétiques au repos et l’oxydation des graisses restaient élevées 24 h après 1 h de course. Après 48 h, les dépenses énergétiques étaient encore plus élevées de 133 kcal par rapport au taux enregistré avant la séance — l’équivalent de 3 biscuits Pim’s.

5. MOINS DE FRINGALES

D’après une étude de l’université anglaise de Loughborough, courir à haute intensité coupe l’appétit pendant 2 h. Une autre étude a montré qu’un entraînement d’endurance modérée augmente la sensibilité à l’insuline.

6. GAGNEZ EN EFFICACITÉ

De nombreuses études ont démontré qu’un effort physique, ne serait-ce que de 30 min, améliore les fonctions cognitives, dont la mémoire, la capacité de concentration et la cognition spatiale.

7. VOUS VOUS SENTIREZ MIEUX

Selon une étude menée par l’université James Cook en Australie, 1 seule séance de course à pied permettrait d’accroître la confiance en soi chez des femmes de tous âges, habituellement sédentaires. Les femmes plus âgées se sont également senties en meilleure forme et plus sereines après l’entraînement. Alors les jours où vous n’êtes pas motivé, lisez cette liste pour vous booster !

8. VOUS BOOSTEZ VOTRE SYSTÈME IMMUNITAIRE

Il suffit de courir 45 min. C’est ce qu’a révélé une étude réalisée par l’université d’État de l’Iowa : des souris ont été infectées par la grippe, et la charge virale des souris qui avaient couru pendant 15 min avant l’infection était inférieure à celle des autres souris.

9. VOUS RESTEREZ JEUNE PLUS LONGTEMPS

En moyenne, les coureurs conservent l’intégralité de leur mobilité 16 ans de plus que les personnes qui ne courent pas, selon une étude de l’université Stanford (États-Unis). Des expériences sur des animaux ont montré que courir sur un tapis peut limiter les effets du vieillissement sur les cellules : moins de signes de vieillissement, plus de masse musculaire, une fertilité plus élevée et une plus grande sociabilité chez les personnes plus âgées…

Débutez la course à pied en cinq étapes (5/5)

Débutez la course à pied en cinq étapes (5/5)

NE LÂCHEZ RIEN

COUREZ PLUS LONGTEMPS

Augmenter la distance des sorties permet d’améliorer l’endurance, de perdre du poids et de reprendre confiance sur piste. Ce plan vous aidera à développer votre endurance pour finir un 10 km et la puissance pour courir un 5 km. Il comprend des séances de côtes et de fractionné (pour la puissance). Préparez des itinéraires agréables pour mieux apprécier vos sorties longues.

Durée du plan 7 semaines.

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Première séance 3 km.

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Objectif Courir 10-11 km sans vous arrêter pour être capable de courir une course de 5 km ou terminer un 10 km.

Êtes-vous prêt ? Vous courez déjà 30 min 5 jours/semaine et vous pouvez courir 5 km.

Variante Pas assez ambitieux ?
Passez directement à la deuxième semaine. Trop rapide ?
Répétez une semaine.

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Il y a toujours un moment où on n’a pas envie de courir. Plus d’excuse ! Essayez ces astuces pour rester motivé et enfiler vos baskets. Il est plus facile de rester motivé quand vous courez régulièrement — même si vous n’avez pas envie.

NOTEZ VOS ENTRAÃŽNEMENTS

Une habitude est constituée d’éléments récurrents (heure, lieu, musique, partenaires), d’une récompense (chocolat, massage) et d’un programme (la séance). Notez votre plan quelque part, pour l’avoir sous les yeux.

TROUVEZ UN HORAIRE ET UNE CHANSON

Courez chaque jour à la même heure et écoutez la même musique avant votre séance : vous créez ainsi un « chemin neuronal » qui transforme l’activité en habitude.

RÉCOMPENSEZ-VOUS

Faites quelque chose que vous appréciez juste après votre séance. Votre cerveau commencera à associer l’exercice physique à une récompense immédiate.

REMPLISSEZ VOTRE PROGRAMME…

… avec les choses qui vous feront vous sentir bien. Par exemple, courez avec des amis. Ils seront de bonne compagnie et vous aideront à suivre de près vos progrès.

ÉVALUEZ LES RÉSULTATS

Essayez de rester motivé, même si vous ne voyez aucun résultat. Mesurez votre masse grasse et suivez les évolutions.

SOYEZ FLEXIBLE SUR LA DISTANCE

Les coureurs qui s’imposent un nombre précis de km/semaine se blessent parfois en voulant rattraper les kilomètres perdus…

LIBEREZ-VOUS L’ESPRIT AVANT LA SÉANCE

Le sport est un antistress reconnu, mais si vous débutez votre séance à bout de nerfs, ce sera plus dur. D’après une étude publiée dans la revue Medicine & Science in Sports & Exercise, faire du sport en étant stressé peut engendrer des périodes de récupération plus longues.

COUREZ PLUS VITE

Vous êtes passé progressivement de la marche rapide à la course à pied (jusqu’à 24 km par semaine). Ce dernier plan d’entraînement est composé d’exercices de fractionné pour augmenter votre capacité respiratoire et vous aider à mieux connaître et gérer votre allure lors des sorties plus longues.

Durée du plan 8 semaines.

Première séance Courir 3 km facilement.

Objectif Courir 13 km ; 4 x 800 à allure 5 km.

Êtes-vous prêt ? Vous devriez courir 29 km par semaine, dont une sortie de 8 km.

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Sommaire

  1. Étape 1: Avant de commencer…
  2. Étape 2: Maintenant, vous courez…
  3. Étape 3: Faites-en une habitude
  4. Étape 4: Progressez en club
  5. Étape 5:  Ne lâchez rien

Débutez la course à pied en cinq étapes (4/5)

Débutez la course à pied en cinq étapes (4/5)

PROGRESSEZ EN CLUB

Pour progresser, rien de tel que de courir avec d’autres personnes. Nos réponses à vos questions

Même si je suis quasiment certain que ce serait bien pour moi, j’ai peur de courir avec les autres. Que puis-je faire pour surmonter cette peur ?
Courir avec d’autres personnes peut vous pousser à progresser, mais c’est surtout plus agréable. Les coureurs sont amicaux, et votre club sera ravi d’accueillir un nouveau membre et de le soutenir dans ses progrès. Si vous envisagez de rejoindre un club, veillez à poser les questions ci-contre (67-75) avant de vous inscrire.

Dans un club, les athlètes courent souvent par groupes d’allure, donc il vous suffira de choisir celui qui vous convient le mieux. Vous craignez sûrement de ne pas être au top tous les jours, mais c’est normal : les coureurs aussi ont leurs « mauvais » jours.

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Pour vous familiariser avec la course à pied avec d’autres coureurs, vous pouvez rejoindre une communauté de coureurs en ligne, ou participer à des sessions gratuites organisées par de grands équipementiers.

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Quel type de club choisir ?
Si vous voulez courir en loisir, inscrivez-vous dans un club où il y a peu de coureurs élites.

Où ?
Cherchez les clubs situés près de chez vous, sinon vous trouverez facilement des excuses pour ne pas y aller.

Quels sont les avantages ?
Vous bénéficiez de réductions lorsque vous vous inscrivez à des courses. Demander au club s’il y a d’autres avantages.

Avec qui ?
Rencontrez les membres du club : y a-t-il une bonne cohésion de groupe ? Font-ils du covoiturage ?

Qui contacter ?
Il devrait y avoir un e-mail sur leur site. Si le club ne vous répond pas au bout de quelques jours, cherchez ailleurs.

Quel budget ?
Des frais peuvent s’ajouter au coût d’adhésion (achat de la tenue du club, etc.).

Puis-je essayer ?
Demandez si vous pouvez participer à quelques séances avant de vous inscrire.

Quid des blessures ?
Renseignez-vous sur la procédure en cas de blessure lors de l’entraînement et sur l’assurance.

Sommaire

  1. Étape 1: Avant de commencer…
  2. Étape 2: Maintenant, vous courez…
  3. Étape 3: Faites-en une habitude
  4. Étape 4: Progressez en club
  5. Étape 5:  Ne lâchez rien
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Entraînez-vous !

Une bonne santé

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Alimentation

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