Une course optimale avec le casque à conduction osseuse Philips Sport TA A7607

C’est désormais plus qu’un simple effet de mode : les casques à conduction osseuse semblent avoir remplacé tout à coup les anciens casques à coque fermée. Il suffit de faire un tour du côté des berges de la Seine, à Paris, ou le long des plages paradisiaques de la Méditerranée voire à proximité des rouleaux de surfs de Biscarosse pour constater ce très large changement de paradigme. Yanis, rugbyman amateur, a en tout cas tout de suite apprécié de ne plus être coupé de son environnement immédiat : « J’ai découvert le casque à conduction osseuse, et c’est une révélation. La liberté qu’offre cette technologie est incroyable. Je l’utilise dans la vie de tous les jours pour passer mes appels dans le cadre de mon boulot tout en étant consciente des éléments qui m’entourent. Il m’accompagne aussi lors de mes séances de musculation, je peux ainsi profiter de ma musique durant mes séances et ne pas me fermer des gens qui m’entourent et surtout il ne tombe pas ! Je recommande. » Lisa, une jeune mère de famille qui pratique le sport chaque jour après avoir déposé des deux enfants à l’école, a été très surprise de la qualité de ces nouvelles gammes : « C’est un casque très pratique Depuis l’achat je l’utilise tous les jours durant mon sport mais également dans les transports et j’en suis très contente et satisfaite. C’est une nouvelle technologie qui mériterait d’être connue. Je vais également en acheter à mes enfants comme il y en a pour eux aussi. » Ce casque est en effet aussi un très bon produit pour les enfants, puisqu’ils ne s’isolent pas du monde et subissent moins d’agression sonore.

Le LED mis en avant

Manuel, lui aussi coureur au quotidien, mais cette fois le soir après le travail, arrive aux mêmes conclusions : « C’est un très bon casque pour courir, léger, confortable, un bandeau lumineux qui offre une meilleure visibilité dans l’obscurité. Le fait d’entendre l’environnement autour également grâce à la conduction osseuse, le son est bon pas trop fort en basse, mais c’est la technologie qui veut ça. » Le plus séduit de tous est sans aucun doute Anissa, une commerciale qui trouve dans le sport et le fitness le moment idéal pour se libérer du stress de son poste à enjeu et responsabilité : « Je ne le quitte plus ! J’ai acheté cecasque à « conduction osseuse » pour me motiver à aller courir. Et c’est un succès ! Finalement, il me sert aussi durant mes randonnées et pour la muscu. C’est très agréable d’entendre ce qui se passe autour et surtout il ne tombe pas ! C’est un casque ouvert, donc ce sont de nouvelles sensations ; on n’est plus dans une bulle fermée mais bel et bien ouvert à l’environnement extérieur pour une meilleure vigilance. La LED rouge à l’arrière est un vrai plus. Ce que j’aime aussi c’est que la musique est possible partout. On ne le sent pas sur les oreilles, et on peut interagir avec les autres en même temps. Je conseille ce produit à mon entourage qui l’adore dès les premières impressions. C’est étonnant au début mais tellement pratique ! » 

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Changer ses habitudes

Pour certains, l’adaptation a pris un peu de temps, mais c’est pour mieux devenir ensuite fan numéro 1 de cette nouvelle gamme. Moussa était sceptique au début, mais a vite été conquis : « Après l’avoir utilisé pendant un certain temps, je dois dire que je suis impressionné. La première chose qui m’a frappé, c’est le confort. Pas de pression sur les oreilles, pas de sueur après une utilisation prolongée, juste un bandeau confortable qui repose légèrement sur mes tempes. C’est une expérience totalement différente de celle des écouteurs traditionnels. La qualité sonore est également impressionnante. Certes, elle est différente de celle des écouteurs traditionnels, mais elle a son propre charme. Les basses sont légèrement moins présentes, mais les sons sont clairs et nets. De plus, le fait de pouvoir entendre les sons environnants tout en écoutant de la musique est un avantage indéniable en termes de vigilance, surtout lorsqu’on se déplace à l’extérieur. »

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Le casque à conduction osseuse Philips Sport TA A7607 est disponible au prix de 199,99€ philips.to/3HK2yhz

Disponible également chez FNAC / Darty

Des entrainements personnalisés avec l’Apple Watch. Le test de Training Peaks.

C’était une option que de nombreux coureurs souhaitaient. C’est désormais chose faite, la dernière version d’iOS et WatchOS autorise l’utilisation de l’API par des applications tierces. Si l’Apple Watch avait démocratisé l’accès de nombreux exercices pour de multiples sports, et permis la création d’exercices plus personnalisés dans les dernières versions de ces iOS, il n’était pas encore possible de tout centraliser de manière aisée. Ce qui était dommage pour les coureurs qui souhaitaient personnaliser leur entraînement en créant soi-même ses programmes ou en suivant les conseils d’un coach.

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Training Peaks, c’est quoi ?

TrainingPeaks est l’un des principaux journaux d’entraînement en ligne disponibles sur le marché. Il vous permet de planifier et d’enregistrer vos séances d’entraînement, de tracer vos itinéraires, de télécharger des données à partir d’une montre d’entraînement, d’un moniteur de fréquence cardiaque ou d’un GPS, et bien plus encore. Il est maintenant possible d’envoyer des entraînements structurés de vélo et de course à pied depuis TrainingPeaks directement vers l’application d’entraînement de l’Apple Watch. Cette intégration associe l’efficacité prouvée de l’entraînement et du coaching personnalisés de TrainingPeaks aux puissantes capacités d’entraînement de l’Apple Watch.
« L’Apple Watch est devenue un appareil d’entraînement encore plus demandé par les athlètes de TrainingPeaks », explique Dirk Friel, cofondateur de TrainingPeaks. « De nombreux utilisateurs nous ont fait part de leur souhait de voir TrainingPeaks et l’Apple Watch collaborer plus étroitement. Plus précisément, que leurs séances d’entraînement TrainingPeaks planifiées soient disponibles dans la puissante application d’entraînement de l’Apple Watch. »

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Désormais, d’un simple toucher, les athlètes pourront facilement envoyer leurs séances d’entraînement depuis TrainingPeaks directement vers l’application d’entraînement de l’Apple Watch, ce qui facilitera le suivi et la réalisation de chaque étape de leur entraînement directement sur leur appareil. Et grâce à la magie de l’envoi automatique, ils peuvent visualiser la semaine d’entraînement suivante de leur entraîneur ou de leur plan d’entraînement directement sur leur montre, ce qui rend l’expérience encore plus transparente.

« Cette intégration avec l’Apple Watch n’est pas seulement une avancée technologique, c’est un bond en avant pour rendre l’entraînement de haute qualité accessible et pratique à la fois pour les athlètes d’élite et les amateurs de tous les jours », explique Friel. « Elle résume parfaitement notre vision, qui est d’apporter des instructions expertes à davantage d’athlètes grâce à une technologie conviviale. » souligne Dirk Friel.

Une intégration fluide et pleine de promesses

Le principe est toujours identique : vous préparez vos séances dans votre calendrier Training Peaks (ou votre coach les prépare pour vous). Une fois le jour J arrivé, il ne vous reste plus qu’à envoyer l’exercice dans votre montre Apple Watch et commencer votre séance. Naturellement, une fois votre séance terminée, toutes les données sont synchronisées en retour sur l’application Training Peaks ce qui vous permet à vous et à votre coach de voir les points positifs et les éventuels problèmes rencontrés lors de l’exercice. Une fonctionnalité si vous commencez un entraînement pour une course longue type marathon ou trail ou si vous vous êtes donné un objectif précis. Une fois que vous avez terminé une séance d’entraînement, vous verrez toutes vos statistiques comme d’habitude synchronisées à partir de votre Apple Watch, mais si vous vous entraînez avec un coach, il peut également voir vos statistiques. Vous pourrez lui envoyer un message sur l’application pour l’informer de vos progrès. Très utile pour ajuster un plan trop intense ou trop calme et vous assurer d’atteindre vos objectifs.

Lors de notre test, le déroulement des exercices a été là aussi extrêmement fluide. Conçu par un entraîneur d’ultra marathon, la première séquence de la séance nous emmenait sur un échauffement tout ce qu’il y a de plus classique : des courses puis des moments de pause pour récupérer. On enchaînait ensuite par une course classique sur quelques kilomètres. La montre suit les indications à la lettre du rythme préétabli de votre exercice et n’hésite pas à vous rappeler à l’ordre si vous allez trop rapidement ou contraire trop lentement. Les notifications peuvent être nombreuses mais vous permettent de vous améliorer et de travailler selon vos rythmes prédéfinis.

Le vrai plus est l’analyse des données par votre coach ou par l’application Training Peaks. Il est toujours difficile de comprendre comment se dépatouiller avec les très nombreuses données collectées par votre montre. Et Training Peaks est justement adapté pour ce type d’analyse, de quoi enrichir et votre pratique et votre compréhension de votre course.

A noter que Runner’s World US propose des plans personnalisés Training Peaks. Plus d’informations : www.trainingpeaks.com/affiliates/runner-s-world-marathon-plans

https://www.apple.com/fr/shop/buy-watch

10 avantages étonnants de la course à pied

La réponse est oui Oui, car les bienfaits de la course à pied pour votre corps et votre esprit sont énormes. Voici 10 des meilleurs..

1. La course à pied peut vous aider à vivre plus longtemps

Plusieurs études ont démontré les bienfaits de la course à pied et de l’exercice physique en général sur l’allongement de la durée de vie.

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Tout récemment, une étude publiée en 2023 dans l’International Journal of Environmental Research & Public Health a révélé qu’une course à pied de 75 minutes par semaine pouvait vous faire gagner 12 années de vie. Portant sur 4 400 sujets, cette étude a comparé ceux qui couraient au moins 75 minutes par semaine à ceux qui couraient moins de 10 minutes par semaine, et montre que l’on peut tirer de grandes satisfactions d’une petite quantité de course à pied.

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L’étude nationale sur les coureurs et les marcheurs du Lawrence Berkeley National Laboratory, en Californie, confirme ces résultats. Après avoir suivi plus de 154 000 coureurs et marcheurs depuis 1991, l’étude a révélé qu’une course à pied hebdomadaire de trois à sept miles seulement réduit le risque d’accident vasculaire cérébral, de maladie cardiaque, de diabète et d’hypercholestérolémie. Dans une étude portant sur 55 000 personnes, des chercheurs de l’université d’État de l’Iowa ont constaté que le fait de courir trois fois par semaine pendant 17 minutes en moyenne réduisait de 55 % le risque de crise cardiaque fatale ou d’accident vasculaire cérébral.

Tous ces éléments viennent étayer la thèse selon laquelle la course à pied fait des merveilles pour votre longévité

2. Elle peut réduire votre risque de cancer

Si la course à pied ne guérit pas le cancer, de nombreuses recherches suggèrent qu’elle peut contribuer à le prévenir. Une analyse de 170 études publiée dans le Journal of Nutrition a montré que l’exercice régulier est associé à un risque plus faible de développer certains cancers, notamment le cancer du côlon (où le risque chez les personnes pratiquant régulièrement l’exercice a été réduit de 40 % à 70 %), le cancer du sein (30 % à 40 %) et le cancer du poumon (30 % à 40 %).

Une autre étude a procédé à une analyse génétique de près de 131 000 femmes du monde entier, dont près de 70 000 avaient reçu un diagnostic de cancer du sein invasif. Elle a révélé que les personnes susceptibles de pratiquer « une activité physique globale plus importante, une activité vigoureuse plus importante et un temps de sédentarité plus faible » – sur la base de leur ADN – présentaient un risque de cancer du sein invasif inférieur de 41 % à celui des personnes inactives. Cela signifie qu’une activité physique telle que la course à pied pourrait contribuer à protéger votre corps contre des maladies telles que le cancer du sein.

3. Elle vous permet de garder l’esprit vif

les avantages physiques de la course à pied sont énormes, mais il ne faut pas oublier les avantages psychologiques.

Une étude publiée dans le Psychonomic Bulletin and Review a apporté des preuves « insurmontables » que l’exercice régulier contribue à freiner le déclin mental lié à l’âge. L’étude Frontiers in Aging Neuroscience a également révélé que les adultes de plus de 50 ans qui font de l’exercice aérobique bénéficient d’une meilleure fonction cognitive et d’une amélioration de la circulation sanguine dans le cerveau. De plus, une autre étude publiée dans le Journal of Alzheimer’s Disease a révélé que les personnes qui couraient 15,3 miles par semaine avaient un risque de mourir de la maladie d’Alzheimer inférieur de 40 % à celui des personnes qui ne couraient pas.

Les avantages cognitifs de la course à pied méritent donc d’être gardés à l’esprit.

4. C’est bon pour vos articulations

désolé, messieurs les opposants ! Contrairement à la légende, la course à pied n’abîme pas vos genoux. Au contraire, elle peut renforcer vos genoux et vos autres articulations. Des recherches menées par l’université de Stanford, en Californie, ont montré que les coureurs de loisir usaient moins leurs articulations que les non-coureurs. En outre, une étude publiée dans Osteoporosis International a montré que les coureurs âgés avaient une densité minérale osseuse plus élevée que les sédentaires et les nageurs du même âge

5. La course à pied apaise le stress

vous êtes-vous déjà senti plus détendu et plus énergique après avoir couru ? Si c’est le cas, vous n’êtes pas le seul, car la course à pied est souvent citée comme une activité qui vous aide à vous libérer de la charge mentale et à réduire les sentiments de stress et d’anxiété.

Une petite étude menée par Asics a mesuré les ondes cérébrales des participants avant et après une course de 20 minutes, et a constaté que même cette séance d’exercice relativement courte entraînait une réduction de 58 % des niveaux de stress cognitif.

6. Cela ne coûte pas cher

Nous avons tous des budgets et des priorités différents, et vous pouvez bien sûr dépenser beaucoup d’argent pour des articles de course haut de gamme tels que des chaussures avec plaques de carbone , des vêtements high-tech et des gadgets GPS si vous le souhaitez. Mais si vous allez à l’essentiel, tout ce dont vous avez besoin pour commencer et ressentir les bienfaits de la course à pied, c’est d’une paire de chaussures décentes et d’une tenue confortable qui ne gratte pas. En ce qui concerne les sports, la course à pied est l’un des plus abordables que vous puissiez choisir de pratiquer.

7. C’est le moment idéal pour s’occuper de soi

la course à pied est un excellent moyen de vous donner la permission de faire quelque chose rien que pour vous. Pendant que vous parcourez les kilomètres, vous pouvez écouter de la musique, lire un livre audio ou votre podcast préféré, ou laisser votre téléphone à la maison, vous déconnecter complètement du réseau et être simplement attentif à votre respiration, aux images et aux sons qui vous entourent.

Que ce soit pour échapper aux enfants ou à votre boîte de réception, ou simplement pour prendre l’air tant que vous le pouvez, le fait de vous réserver du temps pour courir vous aide à maintenir l’équilibre de votre vie.

8. Vous pouvez profiter de la nature

En parlant d’air frais, aller courir est vraiment une raison idéale pour sortir et profiter des bienfaits thérapeutiques de la nature. Une étude publiée dans Environmental Science & Technology a montré que les personnes qui font de l’exercice en plein air font état d’un regain d’énergie et d’une diminution du sentiment de dépression, et qu’elles sont plus enclines à répéter leurs séances d’entraînement.

Une autre étude publiée dans Scientific Reports a montré que les personnes qui passaient deux heures par semaine dans la nature étaient plus susceptibles de se déclarer en bonne santé et d’être satisfaites de leur vie. Courir dans un environnement naturel est également bon pour augmenter votre taux de vitamine D – dont beaucoup de Britanniques sont carencés – il n’y a donc pas de meilleure raison d’aller courir sur les sentiers ou dans votre parc local pour votre prochaine course.

9. La course à pied vous permet de garder le contrôle

adaptable et flexible, la course à pied est le summum de la personnalisation – vous pouvez choisir précisément comment et quand vous voulez l’aborder.

Vous pouvez courir seul ou avec d’autres, de manière récréative ou pour préparer des courses, pendant 15 minutes ou pour un marathon complet, le matin à la première heure ou comme dernière activité pour terminer votre journée. L’avantage particulier de la course à pied est qu’il ne s’agit pas d’une activité unique, mais d’une activité qui peut s’intégrer dans votre vie en fonction de votre emploi du temps. C’est à vous de décider

10. La course à pied peut vous rendre plus heureux

Lorsque vous allez courir, vous pouvez laisser la négativité à la porte, car des études ont prouvé que la course à pied peut améliorer votre humeur et votre sentiment général de bien-être.

Une étude, menée par l’université calédonienne de Glasgow, a interrogé plus de 8 000 habitués du parkrun sur leur santé et leur bien-être. En moyenne, ils ont obtenu un score de 4,4 sur 6 au questionnaire d’Oxford sur le bonheur, ce qui est supérieur au score moyen de 4 pour la population générale. En outre, 89 % des participants au parkrun ont déclaré que courir régulièrement les rendait plus heureux et avait un impact positif sur leur santé mentale – et c’est peut-être l’un des meilleurs avantages de la course à pied que vous puissiez obtenir.

La course en toute vigilance avec le casque à conduction osseuse Philips Sport TA A7607

Au-delà des lois qui interdisent, à raison, de conduire un vélo avec un casque audio, il faut bien avouer que notre pratique du sport à pied —jogging, marche rapide, randonnée, course— pourrait être réglementée de la même manière. S’il est très agréable de s’isoler sur le tapis de course avec un casque audio qui nous coupe du monde, il n’en va pas de même pour nos courses en milieu urbain, ou même rural. Les exemples ne manquent pas quant aux dangers de ne pas savoir appréhender son environnement sonore : une voiture qui klaxonne, un cycliste qui doit freiner en urgence, un animal qui se précipite vers vous, quelqu’un qui demande de l’aide, etc.

Une technique au service de la vigilance

Philips Audio a fait sensation en se lançant dans une gamme de casques à conception ouverte, et à conduction osseuse. Son modèle qui pèse environ 30 grammes —le TAA7607— agit à partir de vibrations sonores minuscules qui atteignent votre oreille interne sans se disperser dans l’air. Ainsi, l’oreille n’est jamais bouchée, et vous pouvez totalement entendre clairement, en arrière-fond, l’environnement sonore dans lequel vous évoluez. Selon les ingénieurs de la marque qui sont à l’origine de ces trois produits, les coureurs sont ainsi « plus conscients de leur environnement et plus confortable ». Et c’est bien le cas, après notre séance de test, il est évident que ce changement de paradigme technique va beaucoup apporter au confort et à la sécurité des sportifs.

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Des détails qui en disent long

Outre le design parfaitement pensé pour ne pas faire peser le poids (léger) du casque sur la tête et éviter que le casque ne puisse tomber en courant, l’important est également dans les détails qui sont proposés. On appréciera particulièrement les LED de course qui permettent d’être visibles dans l’obscurité, ainsi que de retrouver plus facilement son casque en cas de perte. Le A7607 dispose d’un LED rouge très long qui vous rend même encore plus visible. Bien sûr, vous pouvez en contrôler l’activation ou l’intensité directement via l’application Philips Headphones. Au-delà de l’étanchéité à la poussière et d’une bonne résistance à l’eau (norme IP66), il faut également souligner les alertes sonores en provenance des réseaux sociaux, transmis par bluetooth depuis votre smartphone.

De la batterie pour plus de communication

Côté batterie, les casques nouvelles générations de Philips Audio offrent neuf heures pleines par charge, ce qui permet de ne pas avoir à le recharger à chaque course. Un simple quart d’heure de charge offre une heure d’autonomie supplémentaire, si vous êtes pressés. Et côté appels téléphoniques, la marque a pensé à proposer deux micros de haute qualité, à conduction osseuse et un autre doté d’une IA qui permet d’éliminer au maximum les bruits de fond. Vous pouvez passer au micro à conduction d’un simple switch, et ainsi éliminer totalement les bruits de souffle si vous êtes dans un environnement venteux.

Le casque à conduction osseuse Philips Sport TA A7607 est disponible au prix de 199,99€ philips.to/3HK2yhz

Disponible également chez FNAC / Darty

Philips affirme sa signature sonore. Rencontre avec Benoît Burette.

Runner’s World : Quel est actuellement votre poste au sein de Philips ? Travaillez-vous uniquement sur la partie casque ?
Benoit Burette : Mon rôle est de garantir la qualité sonore des produits Philips Audio, et je fais également le lien entre le département Recherche et Développement et les équipes du marketing ou celles dédiées à la vente. L’audio étant par nature quelque chose de très subjectif, je participe également à la pluralité des opinions. Je consacre la majeure partie de mon temps sur les produits premium qui intègrent de nouvelles technologies. Nous devons garantir une signature sonore qui s’applique à l’ensemble de la gamme Philips Audio. Je suis un peu comme le gardien du temple : que ce soit une barre de son, un casque, une enceinte sans fil, je m’assure que le client puisse retrouver cette même qualité à travers tous nos produits. Une gamme comme celle de Philips étant relativement large, le but est maintenant de trouver des procédés permettant d’étendre cette signature sonore à l’ensemble des produits.

Comment définiriez-vous votre signature sonore ?
B.B : Dans le domaine de l’audio, tout est affaire de transparence. Nous avons chacun nos préférences concernant la qualité du son, et la signature sonore de Philips a été développée à travers des tests impliquant presque un millier de nos consommateurs à travers le monde, de l’Asie aux Etats-Unis, en passant par l’Europe. Lors d’une écoute à l’aveugle, les participants devaient régler le son de la musique, ce qui leur a permis de choisir la balance sonore qu’ils préféraient. Avec les résultats obtenus, nous avons créé une sorte de valeur médiane : il se trouve que beaucoup de participants s’arrêtaient à peu près sur une même balance. Nous avons donc défini notre balance à travers nos consommateurs, puis nous l’avons affiné pour qu’elle soit industrialisable et plaise à nos équipes.

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Le seul élément sur lequel nous avons proposé un parti pris est sur le son chaud —la partie basse du spectre de la voix, entre le bas de la voix et les basses— où nous avons tendance à être plutôt généreux. C’est une partie qui me parle particulièrement, car c’est un élément qui peut être difficile à rendre de manière crédible. Elle donne un certain corps, aussi bien à la voix qu’aux instruments. Elle peut se trouver notamment dans la zone de transfert de la barre de son, entre la barre de son et le son, qui est typiquement une zone difficile à traiter. Nous sommes dans une balance sonore qui cherche à être la plus transparente possible et qui puisse être compatible avec tout style de musique.

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Pouvez-vous revenir sur la naissance du projet du casque Philips ? L’idée d’origine était-elle déjà de faire un casque à conduction osseuse ?
B.B : En réalité, cette technologie n’est pas nouvelle. On l’utilisait déjà pour les boîtes à musique, où la conduction a travers une table en bois, ou une petite boite creuse permettait au son de prendre une nouvelle dimension. Nous avons voulu l’exploiter dans le domaine des haut-parleurs, mais c’était technologiquement plus adapté à l’esprit d’un casque a travers la conduction osseuse de la boite crânienne. Il y a deux aspects qui peuvent être assez surprenants avec cette technologie : lorsque l’on met un casque à conduction osseuse pour la première fois, la personne n’a rien dans les oreilles mais peut entendre, car il est relativement large au niveau du spectre. Nous avons également tout de suite vu l’aspect fonctionnel de ce casque : il est possible d’avoir une écoute sans l’occlusion d’un casque qui rentre ou couvre l’oreille.

L’arrivée de la technologie de conduction osseuse a été salvatrice pour les gammes de casques. A l’époque, nous produisions des casques à réduction de bruit, qui sont des casques cherchant à s’adapter à différents scénarios, comme le vélo, la course à pied… La méthode consistait à voir si nous pouvions identifier les bruits et les sons qui devaient être filtrés, tout en restant audibles. Mais nous commencions à voir les limites de la réduction de bruit active et la conduction osseuse est arrivée comme une alternative qui permet d’avoir une ambiance sonore et rester conscient de son environnement.

Quels étaient vos objectifs initiaux ?
B.B : L’élaboration du premier casque nous a permis de gagner des connaissances que nous avons appliquées sur les générations suivantes. Le premier casque a été développé en partenariat avec l’équipe de cyclistes Jumbo-Visma. Nous avions déjà le prototype de base mais avec cette collaboration, nous avons pu développer les réglages et l’optimisation de l’expérience auditive, ainsi que celle de la prise de voix. Pour les dernières générations, nous avons voulu adapter toutes les fonctionnalités dignes d’un casque de cette gamme de prix. Bien qu’il ait avant tout été pensé pour le sport, le casque peut être utilisé dans d’autres —avoir une réelle expérience sonore— sans avoir la même application : je vois beaucoup de collègues qui le portent à longueur de journée. C’est le confort et le maintien du casque sur la tête pendant l’effort qui va primer.

Pouvez-vous revenir sur les différences entre ce casque intra et les différents types de casques que comprend votre gamme ?
B.B : Notre dernier casque en date, le 5608, a pu bénéficier des toutes dernières technologies. Il est étanche à la sueur et à l’eau et nous avons ajouté une nouvelle technologie de micro nouvelle sur nos casques : le micro bénéficie d’un petit supplément au niveau du traitement du signal, ce qui permet de mieux éliminer le bruit et d’avoir une meilleure réception de la voix. Nous avons également augmenté la tenue de la batterie, qui tient désormais jusqu’à 6 heures sur une seule charge, suffisant pour un marathon. Il est au prix de 119 euros, plus cher que notre avant-dernier casque à 76 euros.

Chez nos casques lancés l’année dernière, la batterie peut tenir 9 heures en une seule charge. A la fois étanche à l’eau et la poussière, il possède un petit port magnétique pour le charger, ce qui permet d’avoir une intégration du chargeur un peu plus souple et rend le casque plus fin. Les lumières se trouvent à l’arrière, permettant aux coureurs d’être visibles même dans des zones sombres. Cela paraît n’être qu’un détail mais c’est un élément qui a été salué plusieurs fois par nos clients et qui nous distingue de la concurrence.

En parlant de concurrence, vous faîtes office de challenger sur ce segment, face à Shokz. Quels étaient vos objectifs en termes de ventes ?
B.B : Nous voulons rendre la technologie de la conduction osseuse accessible au plus grand nombre et un positionnement au niveau du prix était important. On devait aussi identifier des petits concepts qui vont nous différencier, comme les leds à l’arrière, ainsi qu’améliorer le plus possible la partie prise de voix. Il fallait entrer en concurrence sans nécessairement chercher à réinventer le casque ou la technologie, et se positionner au bon prix. Nous voulons mettre l’accent sur le confort et le maintien, qui sont les intérêts principaux de ce casque et de notre gamme/série.

Lors du test, j’ai été surpris par la qualité de son maintien et de son confort. Comment avez-vous travaillé sur cette partie en particulier ?
B.B : L’ergonomie est directement liée au confort et au maintien du casque sur la tête. Il y a plusieurs paramètres à prendre en compte pour la conduction et obtenir le meilleur couplage entre le casque et la boite crânienne, c’est-à-dire le meilleur contact entre ces deux zones. Il faut gérer cette balance entre les deux, à la fois avoir suffisamment de pression pour que le son passe de manière efficace et en même temps, qu’il y ait un confort à long terme pour l’auditeur. Le design qui passe par-dessus l’oreille et qui redescend relativement bas est un aspect qui permet justement de répartir idéalement le poids du casque entre les différentes zones de contact.

Le principe de la conduction osseuse possède une efficacité très variable à travers le spectre. On a besoin d’énormément de puissance pour délivrer un peu de volume sonore, alors que pour un intra, le couplage entre le haut-parleur et le tympan est presque d’un pour un. En termes d’efficacité, c’est l’un des désavantages de la technologie de la conduction osseuse. En ce qui concerne les hautes fréquences, cela va particulièrement dépendre de l’épaisseur du crâne, la largeur de la tête, du point de contact… La variation de qualité du son perçu va être beaucoup plus importantes avec les casques à conduction osseuse qu’avec n’importe quel autre type de casque. De notre côté, nous cherchons plutôt la qualité fonctionnelle pour être certain d’avoir des médiums équilibrés et intelligibles, surtout pour la reproduction des voix. Il ne faut pas perdre de vue que les personnes utilisant le casque ne sont pas forcément orientées musique, cela peut aussi être pour du podcast. Donc quitte à choisir un axe d’attaque, nous avons choisi celui du médium ainsi que celui de la puissance, pour être capable de passer au-dessus du bruit environnant.

En plus des tests réalisés avec les mille personnes pour définir leurs préférences sonores, avez-vous également fait une itération avec des tests sur la partie confort et sonore
B.B : Nous avons opéré d’une manière très fonctionnelle. Le casque à conduction osseuse est malheureusement le seul type de produit où nous n’allons pas pouvoir appliquer la signature sonore. Il n’existe pas de méthode de mesure qui nous permette réellement d’identifier de manière objective la réponse du casque. Nous avons donc beaucoup de paramètres qui entrent en jeu et que nous devons contrôler. Nous n’avons donc pas cherché à forcer cet aspect sur les casques à conduction osseuse. Par contre, pour l’aspect intelligibilité, nous avons eu des retours à travers nos expériences. L’aspect optimisation de la performance sonore est essentiellement orienté autour de l’intelligibilité et d’une bonne balance entre le son qui peut entrer (les bruits du vent ou des turbulences…) et le son perçu directement par le casque.

Sur ces casques, quelles ont été vos missions ?
B.B : Mon rôle s’est joué en amont, pour la pré-étude avant de lancer le projet. Quel type de son ? Comment y parvenir ? Comment définir les avantages subjectifs du casque ? Après une première expérience, je devais assurer que les attentes et le message étaient clairs par rapport à ce que ce type de casque est capable de délivrer. J’ai davantage eu un rôle de conseiller : une fois que le projet a été lancé, il est passé entre les mains de nos équipes de développement basées à Singapour et Shenzhen. Avec toute l’expérience qu’ils ont pour la définition de l’architecture des casques, c’est un schéma qui me paraît assez logique pour ce type de produit.

Nous avons précédemment parlé de la révolution des casques à réduction de bruit active. Est-ce que vous sentez sur ce type de casque à conduction osseuse que les nouvelles technologies en train d’apparaître pourraient notamment permettre d’augmenter la qualité audio ou d’autres parties ?
B.B : Pour l’instant, nous avons du mal à faire le lien entre la réduction de bruit et la conduction osseuse parce qu’il y a une grande variabilité entre la qualité du son perçu et la conduction osseuse. Il est encore difficile de créer un lien direct entre les deux. Je pense que nous n’avons pas encore découvert tous les cas d’utilisation pratique de ce casque. Pour l’instant, notre développement est purement orienté sport, mais on finit par le retrouver dans des lieux inattendus comme dans les bureaux. C’est là où la technologie va évoluer : dans l’incarnation du scénario d’utilisation du casque et de sa technologie. Nous disposons de très peu d’évolution possible au niveau de la technologie de transmission sonore : la progression va plutôt se faire au niveau de l’application. Nous allons peut-être découvrir des choses intéressantes qui vont se transcrire par de nouvelles formes de casques.

Le casque à conduction osseuse Philips Sport TA A7607 est disponible au prix de 199,99€ philips.to/3HK2yhz

Disponible également chez FNAC / Darty

Nike Alphafly Next% 3 : Nous avons testé la chaussure de marathon du record du monde !

Si vous avez étudié le peloton de tête de n’importe quel grand marathon, vous aurez remarqué une tendance évidente : les coureurs d’élite sponsorisés par Nike, à l’exception d’Eliud Kipchoge (et maintenant de Kelvin Kiptum), ont tous tendance à lacer la dernière Nike Vaporfly lorsqu’ils courent les 42,195 km. Du côté américain, Conner Mantz est un fidèle de l’AF (il préfère l’Alphafly 1). Plus loin, c’est un mélange.

Mais cette proportion de Vaporfly parmi les coureurs les plus rapides est curieuse, étant donné que l’Alphafly a été spécifiquement conçue pour être une chaussure de course sur route longue distance de qualité supérieure.

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C’est donc sur la base de ces informations que Nike a entrepris de remanier l’Alphafly afin d’inciter un plus grand nombre de ses athlètes rémunérés à opter pour cette chaussure. A-t-elle réussi ? L’avenir nous le dira. La Nike Alphafly Next% 3 a été officiellement annoncée  mais, lors des derniers marathons, nous avons vu quelques paires supplémentaires – les prototypes étaient relativement difficiles à trouver, même pour les professionnels.

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Spécifications de la Nike Alphafly Next% 3

Prix : 309,99 €
Poids affiché : 220 g (Taille 44)
Hauteur  : Limite approuvée par le World Athletics (ne doit pas dépasser 40 mm)
Drop : 8 mm
Amortissement : Mousse ZoomX et double unité Zoom Air
Plaque en fibre de carbone : Plaque d’appui sur toute la longueur
Disponibilité : 4 janvier 2024

J’ai reçu un échantillon de l’Alphafly 3 cette semaine. Malheureusement, il est arrivé trop tard pour que je puisse le lacer lors de ma course à Thanksgiving. C’est probablement aussi bien, parce que je n’ai pas eu besoin de faire autant de flexions lors d’un jogging entre amis. Mais cela m’aurait donné la meilleure occasion de pousser ma paire à fond avant la rédaction de cet article. Au lieu de cela, j’ai dû me contenter de les sortir de leur boîte et de courir 10 km, avec un bon rythme de marathon, 24 heures seulement après une longue course de 30 km. (Je ne recommande pas de faire cela, mais c’est le prix à payer pour vous aider à comprendre les nouvelles chaussures).

Principales améliorations apportées à l’Alphafly

Comme pour toute mise à jour de chaussure, nous voulons toujours savoir ce qui a été amélioré et ce qui a été raté. Pour en savoir plus, j’ai discuté avec Bret Schoolmeester, Senior Product Director supervisant Nike Running Footwear, par le biais d’un appel Zoom.

Selon lui, la tâche de son équipe était la suivante : « Comment pouvons-nous rendre une très bonne chaussure encore meilleure ? Et comment pouvons-nous augmenter l’adoption de l’Alphafly par tous nos athlètes ? »

« La Vaporfly est désormais un outil de course et d’entraînement polyvalent que tout le monde utilise, du 10 km au marathon », poursuit-il. « L’Alphafly est vraiment destinée à être un outil spécifique pour le marathon. Nous voulions donc savoir ce qui empêchait certains athlètes de choisir l’Alphafly pour le jour de la course. »

V62 sur l’empeigne « Atomknit 3.0 » signifie le nombre d’itérations que Nike a effectué pour composer cette version.

La réponse à ces questions, selon Nike, peut être trouvée en se concentrant sur quelques qualités clés :

  1. Créer une transition plus douce
  2. Redessiner la voûte plantaire pour éliminer les irritations et améliorer la stabilité
  3. Réduire le poids
  4. Maintenir le retour d’énergie

Le changement le plus évident concerne le point 1 ci-dessus. La chaussure ressemble visuellement à un tout nouveau modèle avec une semelle entièrement reliée par de la mousse. Les versions précédentes de la chaussure présentaient une rupture gênante juste derrière les unités Zoom Air, mettant en évidence la plaque en fibre de carbone sous le médio-pied. Désormais, la mousse ZoomX s’étend sur toute la longueur de la chaussure, y compris sur les quelques millimètres entre la semelle extérieure en caoutchouc et les unités Air, une mise à jour que nous avons vue dans la v2 pour augmenter le retour d’énergie et rendre la chaussure plus silencieuse.

La mousse comble le fossé qui existait entre les deux versions précédentes de la Nike Alphafly.

Au-delà de l’aspect esthétique, vous ressentirez évidemment le changement au niveau de la voûte plantaire. Schoolmeester explique qu’ils ont modifié la forme de la chaussure pour réduire les irritations et faire en sorte que la chaussure puisse être utilisée pour la course à pied. Vous pouvez réellement voir le changement en regardant l’intérieur des deux chaussures côte à côte. Sur l’Alphafly 2, la semelle intérieure remonte fortement sous la voûte plantaire, poussée vers le haut en raison de la taille très étroite sous le pied. L’Alphafly 3 semble clairement plus large au niveau de la semelle intérieure, ce que vous pouvez ressentir immédiatement lorsque vous enfilez la chaussure.

L’assise plantaire de la Nike Alphafly 2 est assez étroite au niveau du médio-pied et la voûte plantaire s’élève fortement. Chaussure droite montrée ici.
La Nike Alphafly 3 est plus large au niveau du médio-pied et le chausson ne remonte pas aussi haut sous la voûte plantaire. L’intérieur de la chaussure droite est montré ici.

La stabilité a été renforcée de deux façons : tout d’abord, Nike a élargi le milieu du pied de la chaussure en comblant l’espace avec de la mousse. Mais plus encore, Nike a élargi la plaque en fibre de carbone sur le côté médial du pied moyen. C’est logique sur le papier : Une plateforme plus large sous le pied, poussant vers le bas sur la mousse qui est plus en contact avec la route, se traduira par une fondation plus stable. Cela profite non seulement aux amateurs, mais aussi aux coureurs d’élite lorsqu’ils courent à leurs limites.

« Ces chaussures sont évidemment très performantes », explique M. Schoolmeester, « mais vous allez passer deux, trois ou quatre heures dedans, selon qui vous êtes. Elles doivent donc être vraiment stables et sûres, sans sacrifier les autres avantages de la performance. J’aime à dire que je n’ai jamais vu quelqu’un de plus beau et de plus efficace dans sa foulée qu’Eliud Kipchoge. Mais même lui commence à ressentir des difficultés aux kilomètres 30, 31 et 32 ».

Nike a réussi à réduire le poids en ajoutant de la mousse et en élargissant le médio-pied.

Il est intéressant de noter que Nike a été capable d’ajouter de la mousse et d’élargir la plateforme, tout en réduisant le poids. Pour réduire le poids, Nike s’est servi dans presque tous les domaines possibles. « Il s’agit d’un gramme », explique Schoolmeester, « il est donc difficile de tout enlever au même endroit. Il s’agit de réduire le poids ici et là, afin de s’assurer que nous pouvons tout retirer. »

La semelle extérieure est l’un des éléments qui a permis de gagner du poids. Nike y a utilisé la nouvelle technologie « Fast Shot », qui, selon Schoolmeester, donne plus d’adhérence à la chaussure. Ils ont également perdu des grammes en modifiant la façon dont ils traitent la mousse ZoomX.

Les unités Zoom Air restituent plus d’énergie que n’importe quelle mousse jamais testée par Nike, selon Bret Schoolmeester.

Schoolmeester est resté très discret sur ce que Nike fait exactement avec le processus de mousse, déclarant « Je ne peux pas entrer dans les détails [parce que] c’est un peu exclusif », mais voici ce que nous avons recueilli. Nike semble travailler avec différentes géométries de la préforme, le matériau de base en plastique qui est expansé pour former une semelle intermédiaire en forme de chaussure. Mais pour l’optimiser, Schoolmeester a laissé entendre qu’ils essayaient de ne pas comprimer la mousse. Cela semble être quelque chose de similaire à ce que nous avons vu sur l’Adidas Adizero Adios Pro Evo 1, la chaussure à 500 € qui a une semelle intermédiaire qui est en fait sculptée dans la forme plutôt que comprimée.

En comparaison, l’Alphafly 3 semble toujours avoir été moulée, mais Schoolmeester explique que « selon la quantité de [préforme] que vous avez et le degré de compression dans le talon et l’avant-pied, nous avons constaté qu’il peut y avoir de réels avantages en termes de performance, à la fois en termes d’économie de poids et de retour d’énergie ».

Le compromis, comme nous le savons, est la durabilité. Il y a eu des spéculations sur le fait que la chaussure de marathon Adidas susmentionnée n’a qu’une durée de vie d’une seule course de marathon – Adidas m’a dit « Il n’est pas exact de dire que la chaussure ne dure qu’une seule course », mais est resté assez flou sur la durée de vie attendue de la chaussure. Quant à l’Alphafly 3, Schoolmeester dit que Nike a eu des testeurs qui ont parcouru jusqu’à 400 km avec la chaussure « et qui en ont été très satisfaits ».

J’ai eu peu de temps pour tester la Nike Alphafly 3, mais je la trouve déjà très améliorée par rapport aux deux versions précédentes.

Mes premières impressions

Alléluia ! L’ajustement est grandement amélioré. L’Alphafly 2 m’était insupportable. La tige n’avait pas assez de volume et appuyait fortement sur mon cou-de-pied. Je souffrais le martyre à chaque fois que je les portais, ne serait-ce que pour deux ou trois kilomètres. Il n’y avait aucune chance que je puisse tenir un marathon dans cette version. De plus, il était presque impossible de mettre les AF2 à mes pieds – j’avais l’impression que j’allais me déboîter l’épaule en essayant de les enfiler. En consultant notre base de données de commentaires des testeurs, le problème du volume de la chaussure n’a pas été un problème pour nos testeurs, mais presque tout le monde a fait remarquer à quel point il était difficile d’entrer dans la chaussure. L’Alphafly 3, heureusement, est beaucoup plus facile à enfiler et ne me donne pas la même pression générale.

De plus, comme indiqué plus haut, la voûte plantaire plaira à beaucoup plus de coureurs maintenant. La taille de l’AF3 est considérablement plus large et je ne ressens pas la morsure sur ma voûte plantaire comme c’était le cas avec l’AF2, bien que ma voûte plantaire soit relativement haute et que mon pied soit d’une largeur moyenne.

La tige a été affinée et est légèrement moins compressive que celle de l’Alphafly 2, ce qui la rend plus confortable pour moi.

Pour moi, la première impression est que le talon et l’avant-pied semblent maintenant savoir ce que font l’un et l’autre. Avec l’AF2, j’avais une sensation de désarticulation lorsque j’appliquais du poids sur le talon avant d’avancer jusqu’à la mi-course. La meilleure façon de décrire cette sensation est d’imaginer l’un des mille-pattes costumés de la course Bay to Breakers, où 15 coureurs sont attachés les uns aux autres. Vous savez que les coureurs à l’avant et à l’arrière ont beaucoup de mal à maintenir l’ensemble. C’est ce que j’ai toujours ressenti avec les AF2 (et c’est encore le cas, puisque j’ai couru avec lundi).

Maintenant, avec la mousse qui remplit la section médio-pied sous la plaque en fibre de carbone, la chaussure donne l’impression d’aller dans la même direction en même temps, les deux extrémités travaillant en harmonie. Cela affecte-t-il réellement les performances ? Je n’en suis pas encore certain. Mais c’est une chose de moins à laquelle je dois penser lorsque j’essaie de courir vite.

Une illustration montre comment les différentes couches de la Nike Alphafly 3 s’assemblent.

Une chose à laquelle j’ai absolument pensé pendant que je travaillais mon rythme jusqu’à 6:00-flat, c’est la façon dont les unités Air se sentent comme un point d’appui sous la plante de mon pied. Au moment où je décolle mon talon du trottoir, je sens le « pivot » qui me pousse sur la partie la plus en avant de la plaque en fibre de carbone pour le coup de pied. C’est une sensation de basculement que j’apprécie particulièrement, car j’aime qu’une chaussure de course me donne l’impression de me pousser vers l’avant – c’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’apprécie généralement un dénivelé plus important entre le talon et les orteils.

Mais il y a une chose que vous ne pourrez jamais oublier : Il s’agit indéniablement d’une Alphafly, si l’on se fie uniquement à ce que l’on entend. Cette maudite chaussure sonne toujours comme le pas d’un cheval sur la route. Il y a toujours des espaces caverneux et creusés autour des unités Air et le long de la ligne médiane de la chaussure qui créent ce bruit de piétinement fort. Si vous ne portez pas l’Alphafly, vous connaissez sans doute ce désagrément si vous avez couru un marathon ces dernières années. Pire encore, lors de la deuxième course de 7 km, ma paire de test a développé un grincement régulier, semblable à celui d’une souris, à chaque fois que je levais le pied. Il semble que la mousse déconnectée juste devant les unités Air entre en contact avec la plaque de carbone, ce qui provoque un « piaillement ». Espérons que cela disparaisse rapidement, car c’est très ennuyeux.

7 km après avoir testé l’Alphafly 3, ma paire de test a développé un grincement ennuyeux à chaque coup de pied. Espérons que cela disparaisse rapidement.

Quand pouvez-vous obtenir une paire ?

Bien que la chaussure ait été annoncée aujourd’hui, vous ne pourrez pas en acheter une paire avant le 4 janvier 2024. C’est à cette date que l’Alphafly 3 sera mise en vente sur nike.com, sur l’application Nike et dans certains magasins spécialisés dans la course à pied.

Pour ce qui est du prix, j’ai de mauvaises nouvelles : Lorsque j’ai parlé avec Schoolmeester, il a dit que la chaussure restait stable au prix de 275 $ qu’elle avait débuté il y a près de quatre ans. Mais à l’annonce, la chaussure est listée à 285 dollars américains. En dehors des États-Unis, elle coûtera 320 dollars en Chine, 310 euros dans la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) et 275 dollars dans la zone APLA (Asie-Pacifique et Amérique latine).

Cela correspond à ce que nous avons vu avec la Vaporfly 3, dont le prix a augmenté de 10 $ depuis sa sortie en mars 2023. Comme pour tout le reste, vous devrez payer quelques dollars de plus pour ces chaussures.

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Nike Alphafly 3 : Premier aperçu de la chaussure qui a battu le record du monde du marathon

Lorsque Kevin Kiptum a franchi la ligne d’arrivée du marathon de Chicago 2023 en 2:00:35, pulvérisant le record du monde masculin, tous les regards étaient tournés vers ses pieds. À l’époque, les chaussures de Kiptum étaient connues sous le nom de prototype Nike Dev 163, et des rumeurs laissaient entendre qu’il pourrait s’agir de la dernière version de l’Alphafly. Plus tard, les rumeurs ont été confirmées et Nike a annoncé que l’Alphafly 3 serait mise en vente le 4 janvier 2024.

Aujourd’hui, nous pouvons voir de plus près cette super chaussure qui a battu le record du monde. Avant son lancement, RunnersWorld s’est entretenu avec Bret Schoolmeester, directeur produit senior en charge des chaussures de course Nike, pour discuter des principales mises à jour et évolutions.

Selon Schoolmeester, le parcours de l’Alphafly, de sa conception à sa commercialisation, dure « un peu plus de deux ans ». Mais le développement des chaussures de course de Nike est en réalité un « voyage sans fin ».

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« Nous avons un cycle de développement continu, de sorte qu’à tout moment, nous travaillons sur des concepts d’innovation pour les courses de marathon », explique-t-il. « La prochaine itération a déjà été lancée. »

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Alors, comment s’y prendre pour rendre une super chaussure encore plus performante ?

« Les problèmes à trouver sont simples, les solutions sont toujours compliquées », explique M. Schoolmeester. « Cela commence vraiment par l’écoute des athlètes. Bien que l’Alphafly ait battu tous les records, dans sa première version, l’adoption par les athlètes n’était pas tout à fait à la hauteur de nos espérances. Nous sommes donc allés voir les athlètes et leur avons demandé ce qui les empêchait de porter l’Alphafly. Les réponses ont été que nous voulions améliorer la confiance dans la chaussure, le confort et la stabilité. »

Distincte des versions 1 et 2, l’Alphafly 3 possède une semelle extérieure continue pour plus de stabilité. Elle possède également une toute nouvelle forme (moule de chaussure) – étoffée autour du milieu du pied – pour améliorer le confort de la voûte plantaire et réduire les frottements sur l’ensemble du pied. Un nouveau chausson moulé a été créé pour soutenir la nouvelle voûte plantaire à profil bas, tandis que les coussinets de talon Flyknit offrent un rembourrage au niveau du talon et de la partie inférieure du tendon d’Achille.

« Là encore, certains athlètes ressentaient une certaine irritation [auparavant] et le pied n’était pas aussi stable « , explique Schoolmeester. Aujourd’hui, même les athlètes surhumains qui courent le marathon en deux heures trouvent que c’est plus confortable et plus stable. Et cela va aider encore plus les athlètes qui courent deux heures et demie, trois heures ou quatre heures sur le marathon ».

Il s’agit également de l’Alphafly la plus légère à ce jour – environ 15 % de moins que l’Alphafly 2.

« Si vous pouvez continuer à améliorer d’autres choses tout en réduisant le poids, nous savons toujours que nous sommes sur quelque chose de spécial », déclare Schoolmeester.

Mais l’amélioration de la vitesse passe aussi par une mise au point de la technologie dont vous disposez déjà.

« J’utilise toujours une analogie avec la cuisine », explique M. Schoolmeester. « Vous avez des ingrédients, mais il y a aussi le rapport entre les ingrédients. Combien de temps allez-vous les faire cuire ? Comment allez-vous les mélanger pour obtenir un repas incroyable ? »

« Nous avons la chance de disposer de la meilleure gamme d’ingrédients avec la mousse Zoom X, la technologie Flyplate et l’air Flyknit Zoom. L’histoire de l’Alphafly 3, c’est vraiment la façon dont nous avons optimisé la recette. Vous avez donc les hauteurs d’empilage, les décalages, la façon dont nous comprimons la mousse – nous pouvons utiliser différentes préformes et formes pour obtenir des performances encore plus élevées – les couches de carbone et l’emplacement des airbags. Ainsi, même sans nouvel ingrédient, il existe encore de nombreuses façons d’optimiser la chaussure pour qu’elle soit aussi performante que celle-ci. »

La durabilité est un autre point important pour Nike, la marque reconnaissant que la plupart des coureurs ont besoin que leur chaussure de 275 livres sterling travaille dur pour eux, course après course, et parfois pendant plusieurs saisons.

« Je pense vraiment que la magie réside dans le fait de trouver les domaines dans lesquels il n’y a pas de sacrifices », déclare Schoolmeester. La durabilité est l’un de ces exemples. Pour une chaussure de course, nous voulons nous assurer qu’elle est la plus rapide possible, mais qu’elle ne s’use pas du tout. Vous ferez plus de kilomètres avec [l’Alphafly 3], c’est certain, que certains de nos concurrents ».

C’est aussi la chaussure de marathon de Nike la plus testée à ce jour. Plus de 300 athlètes du monde entier ont couru avec elle.

Schoolmeester explique que la marque a apporté de « légères améliorations » à la chaussure au cours des 12 derniers mois, en se basant sur les commentaires des testeurs, mais qu’autrement « la version que [leurs] athlètes portent est exactement la même que celle que le public obtiendra ».

« Personnellement, je suis encore plus enthousiaste à l’idée qu’elle puisse servir aux athlètes tout au long de la chaîne de production, afin que nous puissions offrir à un plus grand nombre de personnes ce type de sensation de relations publiques. »

La Nike Alphafly 3 sera en vente à partir du 4 janvier 2024.

Technogym Run : Un tapis de course haut de gamme dans le confort de votre maison

La course sur tapis roulant a le vent en poupe. Cet outil a toujours été adopté par les coureurs qui cherchent à se protéger des éléments ou qui ont besoin d’effectuer une séance d’entraînement, mais la gamification de la course sur tapis roulant, combinée aux tribus axées sur la communauté qui l’utilisent dans le cadre de plateformes de remise en forme plus larges, signifie qu’elle n’a jamais été aussi populaire.

En plus de cela, le treadmill n’est plus un article réservé à la salle de sport. Il existe d’innombrables options, mais si votre rêve est d’avoir un tapis de course digne d’une salle de sport à la maison, alors le Technogym Run pourrait être ce qu’il vous faut. Cependant, si vous voulez un tapis de course de qualité commerciale à la maison, alors nous parlons de gros sous, car le Technogym Run est de plus de dix mille livres. Oui, vous avez bien entendu. Alors, cette machine haut de gamme peut-elle vraiment être considérée comme la Rolls Royce de la course à pied ? Nous l’avons mis à l’épreuve.

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Technogym Run

Dimensions (L X L X H) 1970 x 835 x 1750mm | 78 x 33 x 69in
Courroie de transmission (L X L) 1730 x 510mm | 68 x 20in
Poids 207 kg
Poids maximum de l’utilisateur 160 kg
Gamme de vitesse 0.2 &#8211 ; 25km/h | 0.1 &#8211 ; 15.5mph
Inclinaison 0% &#8211 ; +15%

Qu’est-ce que le Technogym Run ?

Ce tapis de course est une bête. Lorsqu’il est arrivé chez moi pour être testé, une équipe de deux personnes l’a accompagné et il leur a fallu deux heures pour l’assembler. Cela s’explique en partie par la complexité de ses composants, notamment la courroie striée et l’écran, mais aussi par sa taille et son coût. Une fois construit, vous pouvez le manœuvrer dans une pièce, mais il est très lourd et il n’est pas possible de le plier ou de le cacher lorsque vous ne l’utilisez pas ; ce tapis de course serait un élément permanent où que vous le placiez.

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Lors de la première utilisation du Technogym Run, tout semble premium et robuste. Il n’y a pas d’oscillation ou de tremblement pendant que vous courez – même en sprintant – et les commandes sont vraiment précises et agréables à utiliser. Les palettes principales de vitesse et d’inclinaison se trouvent à l’avant de l’habitacle du tapis de course et sont facilement accessibles lorsque vous courez. De grande taille, elles offrent une interaction tactile rassurante et répondent rapidement aux changements de vitesse ou d’inclinaison, qu’ils soient importants ou progressifs. Vous pouvez également modifier la vitesse et l’inclinaison sur l’écran tactile, où des vitesses prédéfinies peuvent être trouvées et sélectionnées, en fonction de la séance que vous effectuez. La bande se met rapidement en route pour les intervalles, avec seulement quelques secondes de décalage, et la vitesse de coupe est tout aussi efficace. De larges panneaux sur les côtés de la bande permettent de reposer les pieds et les poignées sont solides et offrent un bon soutien.

Outre ces caractéristiques de base que vous vous attendez à trouver sur un tapis roulant aussi haut de gamme, les principaux arguments de vente sont la courroie striée, l’écran et le mode traîneau.

technogym run

La plupart des tapis de course pour la maison sont équipés d’une bande continue et ininterrompue avec une sorte de suspension/système de suspension qui gère l’impact de la course. La bande du Technogym Run est différente ; elle est composée de lamelles individuelles, chacune se succédant à la suivante, comme sur un tapis roulant de salle de sport (ou une piste de chars d’assaut). En effet, chaque pas interagit avec un certain nombre de lattes, qui se comportent indépendamment les unes des autres, imitant ainsi les variations de terrain que l’on peut rencontrer sur un chemin normal. Il faut un peu de temps pour s’habituer à la sensation sous les pieds. Les lattes permettent également d’atténuer le bruit de pas parfois strident d’un tapis roulant, quel que soit le degré de légèreté de vos pieds.

Les lattes peuvent également être utilisées comme support d’entraînement.

L’écran est une caractéristique importante de ce tapis de course – littéralement. D’une taille de 27 pouces, il est au centre de chaque course et est tactile, ce qui facilite l’utilisation et la navigation dans le menu du tapis de course, même en cas de transpiration et de mouvement. Vous pouvez connecter des écouteurs via Bluetooth, mais les haut-parleurs intégrés font un travail décent en produisant beaucoup de bruit pour que vous puissiez entendre votre musique ou les instructions d’entraînement par-dessus le bruit de la machine et le vôtre.

technogym run

L’écran peut être incliné mais la hauteur de l’écran ne peut pas être ajustée, donc si vous êtes grand (je fais 6’2″/188cm), votre ligne de mire regarde vers le bas plutôt que droit devant. Cela peut affecter la forme et il aurait été bien de pouvoir le déplacer, surtout en regardant l’écran continuellement lorsque vous utilisez Zwift, regardez la télévision, etc.

Un grand avantage de ce tapis de course est le mode luge, qui vous permet d’utiliser le tapis de course comme une forme d’entraîneur de résistance. Ce qui tue souvent le moteur de certains tapis de course, c’est lorsque vous forcez la bande à se déplacer lorsque le tapis est éteint ou à faible vitesse, mais Technogym s’est penché sur ce problème et a compris l’intérêt de permettre aux utilisateurs de s’entraîner de la sorte. Vous pouvez adapter le temps passé à pousser et la résistance (jusqu’à l’équivalent d’une luge de 55 kg), ce qui signifie que vous pouvez viser un travail plus long et moins résistant ou des sprints de puissance et tout ce qui se trouve entre les deux. La variété des poignées vous permet de trouver la meilleure position pour entraîner efficacement la bande et, lorsqu’il est utilisé dans le cadre de l’un des nombreux programmes d’entraînement disponibles sur Technogym Plus, il démontre vraiment la polyvalence et la variété d’entraînement qu’offre ce tapis de course.

Il vaut la peine de mentionner Technogym Plus ici aussi, car il s’agit d’une plateforme assez complète qui propose suffisamment de séances d’entraînement pour vous tenir occupé. Il y a des séances de course à pied, auxquelles les coureurs sont habitués, mais aussi des séances axées sur la technique qui intègrent des sprints et la luge, ce qui est un vrai plus pour diversifier l’entraînement des coureurs, en travaillant sur la force et l’endurance.

technogym run treadmill review

Cependant, il y a aussi quelques problèmes avec ce tapis de course. Tout d’abord, Technogym affirme qu’il s’agit du tapis de course le plus silencieux qui soit, ce qui est trompeur car cela dépend de l’endroit où vous l’installez et de la vitesse à laquelle vous courez. Lorsqu’il a été installé chez moi (voir ci-dessus), il n’était pas sur un sol souple en caoutchouc, mais sur un sol dur dans une pièce sans traitement acoustique (ancienne véranda), ce qui a fait une grande différence. Lorsqu’il atteint sa vitesse maximale, aucun tapis de course n’est « silencieux » et ce tapis de course semble très bruyant lorsqu’il est à sa vitesse maximale. Le son de la machine change en fonction de la vitesse à laquelle vous courez et de la fréquence émise par le tapis roulant ; certaines vitesses sont très silencieuses tandis que d’autres sont à la bonne fréquence pour faire vibrer les objets dans la pièce.

Je ne suggère en aucun cas que les fréquences de résonance des objets domestiques sont quelque chose que Technogym devrait prendre en considération, et la plupart de ces problèmes pourraient être résolus avec un revêtement de sol en caoutchouc pour amortir l’effet, mais c’est aussi quelque chose que je n’aurais pas remis en question si l’affirmation ‘quietest ever&rsquo ; n’avait pas été faite. Les tapis roulants sont souvent bruyants – c’est à peu près tout.

Un autre problème est que les applications tierces comme Zwift ne sont pas entièrement intégrées – ce qui n’est pas nécessairement la faute de Technogym si une application ou une plateforme spécifique ne souhaite pas travailler avec eux, mais pour les utiliser avec le tapis de course, vous avez besoin de quelque chose comme l’Apple TV qui vous permet de refléter l’écran de votre téléphone/appareil plutôt que de vous connecter directement. Pour près de 10 000 €, cela semble être une fonctionnalité haut de gamme que le tapis de course pourrait et devrait avoir.

femme courant sur le tapis roulant technogym run

La course Technogym vaut-elle le coup ?

Le tapis roulant peut être votre ami. Avec la menace constante d’un temps exécrable même en été et seulement quelques mois de l’année offrant suffisamment de lumière du jour pour courir avant ou après le travail, la simplicité et la facilité d’utilisation de la machine la plus basique justifient facilement la dépense d’en posséder une.

Il faudra cependant être le plus fervent amateur de tapis de course ou avoir les poches bien garnies pour que le Technogym Run figure sur votre liste, surtout quand il existe des great options à moitié prix.

Toutefois, si vous recherchez une expérience de tapis de course de qualité commerciale, tout comme celui de votre salle de sport (ou peut-être mieux), vous aurez du mal à battre cette offre.

Douleur au genou après avoir couru ? Voici ce qu’il faut faire

Renforcer les genoux : 6 exercices Runner’s World.

Si vos courses sont perturbées par des douleurs au genou, vous n’êtes certainement pas le seul. Les recherches sont claires : le genou est l’une des zones les plus fréquemment touchées par les blessures liées à la course à pied.

Mais, malgré ce que vos amis et connaissances qui ne pratiquent pas la course à pied pourraient prétendre, la course à pied n’est pas en soi mauvaise pour vos genoux. De nombreuses études à grande échelle et faisant autorité sur les coureurs montrent à maintes reprises que les coureurs ont en fait des taux plus faibles de arthrose du genou
que les non-coureurs ou les personnes sédentaires.

Une étude a même conclu que la course à pied pouvait en fait empêcher l’apparition de cette horrible maladie : ‘De plus en plus de preuves indiquent que l’entraînement physique peut améliorer la douleur, la raideur, le dysfonctionnement articulaire et la faiblesse musculaire chez les patients souffrant d’arthrose du genou.’

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Cela dit, certains symptômes de arthrite du genou, notamment la douleur et le gonflement, peuvent se manifester pendant la course &#8211 ; bien qu’ils puissent également apparaître pendant les activités quotidiennes et qu’il existe de nombreuses autres causes potentielles.

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Nous avons demandé au médecin du sport Jordan Metzl d’expliquer quatre des causes les plus courantes de douleurs aux genoux après la course, y compris leurs différents symptômes et ce que vous pouvez faire pour y remédier.

Pourquoi ai-je mal aux genoux après avoir couru ?

Pourquoi courez-vous ? Parce que ça fait du bien. Parce que cela soulage le stress. Je comprends, car la course à pied est également importante pour moi. J’ai participé 32 fois à des marathons et je sais à quel point il est frustrant d’être blessé. C’est la raison pour laquelle je suis devenu médecin du sport. La rupture de mon ligament croisé antérieur en jouant au football alors que j’étais à l’école de médecine a été dévastatrice, mais c’est l’événement le plus important qui a influencé mon travail. C’est ce qui me pousse à aider mes patients. Presque tous les jours, je traite des coureurs qui ont mal aux genoux. Nombre d’entre eux sont paniqués : puis-je encore courir ? Vais-je devoir passer à natation ? Heureusement, la plupart des problèmes de genou ne vous éloigneront pas longtemps de la route.

Nous disposons d’excellentes stratégies pour diagnostiquer et résoudre de nombreux problèmes de genou courants qui affectent les coureurs. Voici ce que vous devez savoir sur les problèmes courants de genou auxquels sont confrontés les coureurs.

Où cela fait-il mal ? Douleur sous la rotule qui s’aggrave après la course et lorsque vous montez ou descendez les escaliers. Il s’agit de l’affection la plus fréquente chez les coureurs de tous âges, mais elle est plus fréquemment observée chez les coureurs de moins de 50 ans.

Qu’est-ce qui se passe ? La rotule se désaxe pendant la course et ne s’insère pas correctement dans la trochlée, l’arête située à l’intérieur de l’os supérieur de la jambe, le fémur. Cela provoque une irritation du cartilage situé sous la rotule, appelée syndrome douloureux fémoro-patellaire, ou syndrome du genou du coureur.

Comment puis-je le soigner ?

  • Vous n’avez pas besoin d’arrêter de courir mais de réduire votre kilométrage.

 

  • Considérez arch supports (orthotics) et plus encore chaussures de soutien. La mécanique du pied, en particulier la pronation, joue un rôle dans le genou du coureur.

 

 

  • Prendre un anti-inflammatoire
  • Roulez vos quadriceps en mousse – des muscles moins forts signifient moins de force de chargement sur la rotule.
  • Si la douleur persiste, consultez un médecin pour obtenir un diagnostic plus précis.

 

Prévenir :

La douleur est un problème de santé publique.

  • Entraînement à la force
  • Rouleau en mousse tous les jours
  • Alterner la mécanique du pied

Où ça fait mal ? Douleur sous la rotule et en haut du tibia ; elle s’accentue pendant la course. Elle est également douloureuse en montant ou en descendant les escaliers. Le tendon rotulien est le tissu en forme de bande qui relie le bas de la rotule au tibia (os du tibia).

Qu’est-ce qui se passe ? La force exercée sur le genou lors de la course à pied peut parfois solliciter trop fortement le tendon rotulien.

Traitez-le:

  • Arrêtez de courir jusqu’à ce que vous puissiez le faire sans douleur ; cross-train à la place
  • Contrairement à runner’s knee, la tendinite rotulienne ne s’améliore généralement pas si vous essayez de courir pendant qu’elle sévit. Je dis à mes patients : ne jouez pas avec un tendon irrité !

 

  • Une sangle pour le tendon rotulien peut réduire la douleur
  • Si la situation ne s’améliore pas, consultez un médecin

 

Prévenir:

  • La douleur est un problème de santé publique.

Où avez-vous mal ? Douleur à l’extérieur du genou. Elle apparaît généralement cinq minutes après le début de la course et s’estompe lorsque vous avez terminé.

Qu’est-ce qui se passe ? La bandelette iliotibiale (ITB) s’étend de votre hanche à votre genou, traversant deux articulations, à la fois la hanche et le genou. Le syndrome de la bandelette ilio-tibiale, également connu sous le nom d’impaction de la bandelette ilio-tibiale, est l’une des affections les plus douloureuses qui puissent survenir chez un coureur. Il est souvent décrit comme une douleur aiguë, comme un tournevis qui pique l’extérieur de mon genou après 10 minutes de course&rsquo ;. La douleur provient du frottement du tendon contre l’extérieur du fémur, souvent associé au développement d’une poche élargie et remplie de liquide, appelée bourse séreuse, qui se trouve entre l’ITB et l’extérieur du fémur. Lorsque l’ITB est tendu, la bourse est comprimée, ce qui provoque des douleurs.

Traitons-la:

  • Voyez un médecin ou un kinésithérapeute pour obtenir un diagnostic approprié
  • Réduisez votre kilométrage et faites de l’entraînement croisé
  • Roulez votre ITB avec de la mousse sur la partie molle de l’extérieur de votre cuisse
  • Si vous overpronate, pensez aux orthèses ou aux chaussures à contrôle de mouvement
  • Les fessiers, les fessiers, les fessiers. Squats sont essentiels pour développer la force des hanches et des fessiers – l’un des meilleurs moyens de se débarrasser de la douleur de l’ITB
  • Voir un médecin si la douleur persiste pour d’éventuelles radiographies, des médicaments ou des injections

Prévenir :

  • Des fessiers et des muscles du tronc sont essentiels
  • Faites rouler votre ITB tous les jours
  • Une foulée plus courte et plus rapide peut aider. Visez 170-180 frappes de pied par minute

Où ça fait mal ?

Les symptômes de l’arthrose comprennent la douleur, le gonflement et la raideur du genou pendant la course ou même les activités quotidiennes.

Les symptômes de l’arthrose comprennent la douleur, le gonflement et la raideur du genou pendant la course ou même les activités quotidiennes.

L’arthrose est fréquente chez les personnes de plus de 60 ans. Les causes de l’arthrose sont nombreuses et incluent la génétique, les blessures antérieures et la malchance. Rien ne prouve que la course à pied soit à l’origine de l’arthrose.

Qu’est-ce qui se passe ?

L’usure du cartilage hyalin (revêtement de l’articulation) entraîne le grincement de l’os sur l’os.

Traiter la maladie:

  • Contrairement à ce que l’on pense, le mouvement agit comme un anti-inflammatoire. À moins que vous ne boitiez beaucoup, continuez à bouger. L’activité permet de lubrifier les articulations.
  • Voyez un médecin. Il est important d’obtenir une évaluation appropriée, y compris un examen physique et une radiographie, afin de classer l’arthrose dans votre genou et d’établir un plan d’action pour l’avenir. Si votre médecin vous dit qu’il est peut-être temps d’arrêter de courir, trouvez-en un autre.
  • Considérez vos pieds : en fonction de l’importance et de la localisation de l’arthrose dans votre genou (diagnostiquée par radiographie), certains types de chaussures, notamment high-cushion shoes ou chaussures à mouvement contrôlé peuvent faire la différence.
  • En fonction de votre pied et de votre mécanique de course, une surface plus souple ou plus dure peut rendre la course plus confortable.
  • Les injections de lubrifiants (viscosuppléments) et de plasma riche en plaquettes (PRP) sont utiles pour réduire les symptômes de l’arthrose.
  • Maximiser la force. Des muscles forts, notamment les fessiers, les quadriceps et les hanches, peuvent tous contribuer à décharger le genou et à améliorer les symptômes.

Prévenir :

  • Entraînement musculaire
  • Trouve le meilleur chaussure de course pour toi
  • Trouvez l’horaire de course le plus agréable pour vous – et une surface qui convient à vos genoux.

Tout ce qu’il faut savoir sur le syndrome de la bandelette IT

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© Mitch Mandel

Lorsque vous courez, votre ITB stocke et libère de l’énergie, tout comme un élastique. Lorsque la jambe arrive derrière nous, l’ITB commence à se resserrer et, lorsque le pied quitte le sol, cette énergie emmagasinée aide à propulser et à balancer la jambe vers l’avant.

‘La bandelette iliotibiale traverse à la fois votre hanche et votre genou, elle travaille donc à stabiliser les deux lorsque nous nous déplaçons, y compris lorsque nous courons,&rsquo ; explique Jodie Breach, responsable national de la physiothérapie à Nuffield Health. ‘En haut de la jambe, votre gluteus maximus et les muscles tenseurs du fascia latae (TFL) s’y insèrent et sont capables de contrôler une partie de la tension qui y circule&rsquo ;. Ces muscles aident également à contrôler les mouvements au niveau de la hanche et du genou pendant la gait cycle, de sorte qu’une faiblesse ou un manque de contrôle ici est souvent la raison pour laquelle le genou d’une personne dérive vers l’intérieur à l’atterrissage.

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Qu’est-ce que le syndrome ITB ?

Entre 12 et 52% des coureurs se plaignent du syndrome ITB, selon Breach. On l’appelle souvent syndrome de friction de la bandelette iliotibiale, ‘mais la dernière terminologie acceptée est le syndrome de la bandelette iliotibiale, car nous ne croyons plus que la friction soit le principal moteur des symptômes,’explique-t-elle.

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Quels sont les principaux symptômes du syndrome ITB?

La principale plainte est une douleur sur la face externe du genou, parfois vive, mais souvent douloureuse, qui survient après une activité. Les escaliers et les pentes raides sont souvent un facteur aggravant, en particulier lorsqu’il s’agit de descendre les escaliers.

La douleur peut parfois remonter le long de la face externe de la jambe vers la hanche et elle est souvent douloureuse au toucher sur la face externe du genou. ‘Si elle est particulièrement aiguë, elle peut sembler rouge et enflée, mais comme il s’agit le plus souvent d’une overuse injury this is unusual, normally is more of a grumbling pain,&rsquo ; says Breach.

S’il est très enflé, rouge ou très localement sensible au toucher et que vous vous souvenez d’un incident tel qu’une chute ou un choc violent contre l’extérieur du genou lors d’une course à pied, demandez l’avis d’un médecin expert pour exclure toute cause liée à l’os.

Quelles sont les principales causes du syndrome ITB ?

Les dernières réflexions sur le syndrome de la bandelette IT ont en fait changé, explique Breach. ‘On pensait que la cause de la douleur était la friction entre l’extrémité inférieure de la bandelette IT et l’extérieur du genou, et qu’une bandelette IT trop serrée entraînait un enroulement serré de la bandelette sur l’extérieur du genou, provoquant une friction et une irritation des tissus mous sous-jacents. Cela a conduit à des traitements basés sur la tentative d’étirement de l’ITB afin d’éviter cette friction.

‘Cependant, ce modèle est aujourd’hui remis en question, car l’ITB possède de nombreuses attaches le long de nos fémurs, ce qui signifie que toute la charge n’est pas placée à travers l’attache du genou. Des études montrent également que l’ITB ne roule pas sur l’extérieur du genou lors de la flexion et de l’extension. On pense plutôt que la douleur provient de la compression d’un coussinet adipeux sensible à la douleur qui existe à l’extérieur du genou.

Pourquoi certains coureurs sont-ils atteints du syndrome ITB et d’autres non ?

La plupart des cas sont dus à d’autres facteurs, explique Breach. ‘Environ 60 % des cas seraient dus à une erreur d’entraînement, où la quantité de charge à travers le ITB a été augmentée trop rapidement, soit en augmentant la distance trop rapidement, soit en ajoutant des hill work – en particulier en descente.

Il est également prouvé que les personnes atteintes du syndrome ITB présentent une faiblesse dans leur abducteur de la hanche et des muscles de rotation externe, ce qui peut entraîner une augmentation de l’adduction de la jambe et donc de la charge à travers l’ITB&rsquo ;.

Il a également été constaté que certains coureurs souffrant d’ITBS ont une démarche « croisée », c’est-à-dire qu’ils courent avec les pieds proches l’un de l’autre, ce qui augmente ce mouvement d’adduction. Si le problème sous-jacent à la cause de vos symptômes n’est pas résolu, quel que soit le temps de repos dont vous disposez, il est probable que vos symptômes réapparaîtront à un moment ou à un autre.

Faut-il arrêter de courir avec le syndrome ITB ?

Pas nécessairement, dit Breach – cela dépendra du degré d’irritation et de douleur. ‘Si vous êtes en mesure de modifier votre course en réduisant le kilométrage ou les pentes de manière à ne pas ressentir une augmentation de la douleur après la course, vous pouvez continuer, ’explique-t-elle. Cependant, si même une petite quantité de course provoque une augmentation significative de la douleur, vous devez vous arrêter jusqu’à ce qu’elle se calme, puis reprendre très lentement.

Une mise en garde pour ceux qui prévoient de se lancer dans un entraînement croisé intensif tout en gérant les ITBS – faites attention à ne pas ajouter trop de vélo à votre routine d’entraînement. ‘Le cyclisme peut également contribuer aux ITBS, vous devrez donc peut-être l’ajuster également s’il augmente la douleur,&rsquo ; dit Breach.

Comment soigner le syndrome de l’ITB ?

‘L’élément clé pour résoudre ce problème est d’essayer de résoudre les problèmes qui affectent la bandelette iliotibiale,&rsquo ; dit Jordan Metzl, M.D., médecin du sport à l’Hospital for Special Surgery de New York City. ‘Parfois, la bande IT est trop serrée, parfois les muscles fessiers ne sont pas assez forts et parfois les pieds s’enroulent. Tous ces éléments peuvent contribuer à surcharger la bandelette IT.

En attendant, dit Breach, vous devriez vous concentrer sur la rééducation en gérant la charge. Réduisez donc votre course à un niveau gérable pour calmer les choses dans un premier temps. Comme Metzl, elle suggère de s’attaquer à la cause afin de gérer les symptômes. ‘Une autre façon d’essayer de gérer la charge est d’expérimenter la rééducation de la marche,’elle explique.

Comment modifier en douceur votre démarche de course

Ce n’est jamais une bonne idée de changer radicalement votre running form. Pourquoi ? En changeant votre façon de courir, vous modifiez l’endroit où la charge est placée et les structures qui y sont exposées. Si ces structures ne sont pas assez robustes pour tolérer la charge, il y aura probablement des blessures. Mais il y a certainement des indices de forme ou des exercices que vous pouvez faire pour vous aider.

Pour réduire une démarche croisée, qui a été associée à l’ITBS, vous pouvez essayer de courir de chaque côté d’une ligne blanche – en veillant à ce que chaque pied reste du bon côté. Des exercices de course tels que walking lunges peuvent également donner de bons résultats, l’accent étant mis sur le placement des pieds ainsi que sur le contrôle des genoux.

Vous pouvez également essayer d’augmenter votre cadence de 5 à 10 %, si vous êtes quelqu’un qui fait de l’overtriding en courant, pour voir si cela soulage l’irritation à l’extérieur de votre genou.

Tout changement doit se faire progressivement sur une période de plusieurs mois, afin de permettre aux muscles, tendons et autres structures de s’adapter à cette nouvelle façon de bouger.

Des exercices de force de base aux exercices de contrôle du mouvement et aux exercices spécifiques à la course, c’est ainsi que l’on obtient un changement cohérent dans la démarche d’une personne, et non pas en essayant simplement de forcer les parties du corps à se positionner pendant la course.

Quels exercices aident avec le syndrome ITB ?

Breach conseille de commencer par se concentrer sur la force et le contrôle des hanches, pour aider à gérer la charge par l’extérieur du genou. Commencez par des positions sans port de poids, puis passez à la position debout et à des activités dynamiques.

Exercices de musculation

Poussoirs de hanche

hip thrusters with weight
  1. Asseyez-vous sur le sol, les genoux pliés, les pieds au sol, mais en plaçant le haut du dos et les épaules sur une surface surélevée – un ballon de stabilité, un banc, une chaise ou un canapé.
  2. En regardant votre corps vers le bas, tout en gardant vos pieds fermement enfoncés dans le sol, engagez vos fessiers et soulevez vos hanches jusqu’à ce que votre corps forme une ligne droite des épaules aux genoux.
  3. Revenez lentement vers le bas.
  4. Visez 15 répétitions x3.
  5. A mesure que vous devenez plus fort, ajoutez du poids en plaçant un poids horizontalement sur vos hanches. Au fur et à mesure que vous augmentez le poids, visez 8 à 10 répétitions, pour 3 à 4 séries.
  6. Faites cet exercice deux fois par semaine.

Montées de hanches

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  1. Placez votre jambe droite sur une marche et votre jambe gauche suspendue sur le côté.
  2. Laissez votre jambe gauche tomber lentement vers le sol (sans la toucher) en laissant votre bassin s’abaisser lentement. Gardez votre jambe droite aussi droite que possible.
  3. Visez 15 répétitions, x3.
  4. Si cela vous semble trop facile, vous pouvez progresser en ajoutant un petit poids (5-10 kg) dans la main opposée à la jambe debout – cela sollicitera davantage le moyen fessier de la jambe debout.
  5. Faites cet exercice deux fois par semaine.
  6. Faites cet exercice deux fois par semaine.

Poulie fessière bandée

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    1. Tenez-vous debout avec une bande autour des deux chevilles, en équilibre sur une jambe.
    2. Sur la jambe debout, gardez le pied tourné vers l’avant, le genou légèrement plié et aligné sur les troisième et quatrième orteils – maintenez cette position pendant toute la durée de l’exercice.

 

  • Faites 15 répétitions x3.
  • Faites 15 répétitions x3.
  • Faites cet exercice deux fois par semaine.
  • Faites cet exercice deux fois par semaine.

 

Exercices de contrôle du mouvement

Squatté fendu

preview for Banded Split Squat
    1. Placez une bande de résistance autour de votre jambe droite, juste en dessous du genou, et fixez-la à un objet lourd et sûr directement sur votre côté gauche.

 

  • L’objectif est de maintenir le genou avant aligné sur le milieu du pied, contre la résistance de la bande qui tire la jambe avant vers l’intérieur.
  • Exécutez 15 répétitions, x3, sur les deux jambes.
  • Faites cet exercice 2 à 3 fois par semaine.
  • Faites cet exercice 2 à 3 fois par semaine.

 

Genouillères hautes en fente inversée

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    1. Pour rendre le split squat plus difficile, vous pouvez effectuer la fente inversée avec genoux hauts, où vous effectuez exactement le même mouvement, cependant, lorsque vous vous levez de la position de squat, vous conduisez la jambe arrière vers le haut et au-dessus de la bande de résistance dans une position de genoux hauts.

<À partir de là, vous ramenez la jambe par-dessus la bande de résistance et vous vous remettez en fente inversée.
<L’objectif est de s’assurer que le genou avant reste au-dessus du milieu du pied avant tout au long du mouvement.

  1. Exécutez 10 à 15 répétitions, x3, sur les deux jambes.
  2. Faites cet exercice 2 à 3 fois par semaine.

Exercices du niveau suivant

Une fois que les exercices ci-dessus vous semblent faciles et que votre douleur se calme, Jodie Breach recommande de passer à des exercices plus dynamiques comme step-ups, en veillant à maintenir votre bassin dans une position neutre afin de faire travailler vos fessiers latéraux.

Step-ups

preview for Step Up | (Upper Legs Moves)
  1. Commencez par vous placer devant une petite boîte – une boîte de 30 cm de hauteur est un bon début.
  2. Débutez avec votre jambe gauche déjà posée sur la boîte
  3. Exécutez le mouvement en poussant sur votre jambe gauche pour vous soulever, en poussant votre jambe droite devant vous en position de genou haut.
  4. Revenez vers le bas avec votre pied droit, en vous concentrant sur la flexion de la hanche et du genou de la jambe gauche, en veillant à ce que le genou reste au-dessus du milieu du pied et ne s’effondre pas.
  5. Pour rendre l’exercice plus difficile, commencez par placer le pied avant au-dessus de la marche, de sorte que vous devez planter le pied dans la marche pour vous soulever.
  6. Exécutez 10 à 15 répétitions, x3.
  7. Faites cet exercice deux fois par semaine.
  8. Faites cet exercice deux fois par semaine.

Le physiothérapeute agréé Matt Bergin recommande également d’intégrer des exercices de course à votre routine, tels que des fentes de marche. ‘Ces exercices solliciteront le contrôle de votre bassin, de votre hanche et de votre genou, tout en travaillant le placement de votre pied,&rsquo ; dit-il.

Fentes à pied

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    1. Débutez debout avec les pieds écartés de la largeur des hanches.
    2. Faites un grand pas en avant sur votre jambe droite – assurez-vous que vos pieds ne zigzaguent pas et ne se croisent pas.
    3. Faites descendre le genou arrière vers le sol jusqu’à ce que le tibia soit à peu près à l’horizontale avec le sol. En utilisant votre pied avant, poussez à travers le sol pour vous soulever dans la fente avant suivante, cette fois-ci en avançant la jambe gauche.

Répétez l’exercice pendant 10 à 15 mètres, pour 2 à 3 séries, ou avant une course.

Que pouvez-vous faire d’autre pour traiter le syndrome de la bandelette IT?

‘Souvent, un pied et une cheville mal contrôlés peuvent vraiment changer la mécanique de force autour du genou et de la hip et cela a également été impliqué dans le syndrome de la bandelette IT », déclare Metzl. Si vous avez un mauvais contrôle du pied et de la cheville lorsque vous courez et que vous souffrez du syndrome de la bandelette IT, il est peut-être temps de penser à renforcer ces muscles et à travailler sur le contrôle autour de la cheville. Cela peut aller de pair avec le port d’une orthotic ou tout simplement en veillant à porter des chaussures de course pour le travail.’

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Faut-il faire des mouvements de mousse sur la bandelette IT ?

C’est une question qui divise étonnamment – certains physios ont recommandé foam rolling et d’autres disent que c’est inutile et peut-être même contre-productif. Nous ne pensons pas qu’il soit possible d’étirer les lombaires, car il s’agit d’une bande très résistante, explique Breach. Il a été démontré que la force nécessaire pour modifier la longueur des lombaires de seulement 1 % est bien supérieure à ce qu’un étirement ou une thérapie manuelle, comme le foam rolling, peut réaliser. Ainsi, bien que je ne pense pas que le foam rolling puisse faire du mal, il sera très douloureux et ne produira pas nécessairement de bénéfices!

Le foam rolling sur la zone douloureuse de l’extérieur du genou pourrait également provoquer une douleur supplémentaire, explique-t-elle. ‘Cependant, vos fessiers et votre TFL s’insèrent dans la bande et pourraient donc être étirés pour voir si cela apporte un soulagement symptomatique.

Bien que la recherche soit limitée, il existe des avantages à court terme suggérés pour le foam rolling en termes d’amplitude de mouvement à travers une articulation. Ainsi, passer 5 à 10 minutes à rouler vos muscles quadriceps, en particulier les quadriceps externes, ne fera pas de mal, et si cela apporte un certain soulagement, c’est génial, mais il faut se concentrer sur les modifications de l’entraînement et le travail de rééducation.

Combien de temps vous faudra-t-il pour récupérer ?

Selon Jenkins, voici les taux de guérison du syndrome de la bandelette IT, en fonction de la gravité de votre blessure :

Les taux de guérison du syndrome de la bandelette IT varient en fonction de la gravité de votre blessure, en fonction de la gravité de votre blessure.

Lésion légère: 100% après 2-4 semaines

Les taux de guérison du syndrome de la bandelette IT sont les suivants

Blessure moyenne: 100% après 7-8 semaines

Lésion grave: 100% après 9-24 semaines

‘Nous traitons le ligament croisé antérieur comme un tendon’dit Breach. ‘Ces types de blessures ont tendance à prendre au moins trois mois pour se rétablir, vous devez donc consacrer du temps aux exercices de mise en charge progressive et écouter votre corps pour savoir si vous avez besoin de ralentir. Dans l’ensemble, cependant, le pronostic est bon et vous vous rétablirez. Si vous ne faites aucun progrès malgré ces conseils, il est important de demander l’avis d’un physiothérapeute afin qu’il puisse vous évaluer individuellement et voir si d’autres facteurs influencent votre rétablissement.

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