Tout le monde le sait, le marathon de Berlin, sponsorisé par Zalando, est réputé pour être le plus rapide au monde. Il a donné lieu à tellement de records du monde, bien plus que n’importe quel autre parcours. Mais pour beaucoup de coureurs, parcourir ces 42,2 kilomètres va bien au-delà de la simple performance sportive. Cette course peut devenir une belle leçon de résilience, aider chaque coureur à gagner confiance en soi, à se faire de nouveaux amis, ou à révéler quelque chose de complètement différent.
À quelques semaines de la course, nous avons rencontré quatre ambassadeurs Zalando pour comprendre leurs motivations, découvrir leurs méthodes de préparation et connaître ce qu’ils emportent avec eux – tant sur la ligne de départ que dans la vie de tous les jours.
Courir pour… le plaisir

Pour Marc Tortell, athlète professionnel allemand spécialisé dans l’épreuve du 1500 mètres et vivant en Espagne, la course à pied lui a apporté beaucoup de choses : un moyen de canaliser son esprit de compétition, un cadre structurant et, dernièrement, un moyen de se ressourcer mentalement.
Marc a commencé à courir dès l’âge de huit ans, en même temps que le football. Au départ, il « aimait juste s’amuser et courir vite », mais il a finalement choisi de se concentrer sur l’athlétisme parce qu’il « aimait aussi beaucoup gagner ».
Cependant, après avoir manqué de peu la qualification pour les Jeux Olympiques d’été de Paris 2024 l’année dernière, il a pris du recul par rapport à la compétition pour reconsidérer ce que cela signifiait vraiment pour lui. « J’ai découvert que j’aimais trop la course à pied pour l’abandonner », dit-il en riant. En fait, c’est en participant au marathon de Berlin l’année dernière qu’il s’est rappelé pourquoi il courait.
« Pour moi, la course à pied est une sorte de thérapie. »
« Ça a été le déclic entre cette soif de compétition et le fait de retrouver le pur plaisir de courir », explique-t-il. « Avant cela, j’envisageais d’arrêter. Mais quand j’ai couru [Berlin] et que j’ai vu tous ces gens qui encourageaient les coureurs, ça a été l’une des plus belles expériences de course de ma vie. »
Il a ensuite réalisé un record personnel dans chaque épreuve à laquelle il a participé cette année. « Ce qui est fou, c’est que mentalement, je suis tellement plus libre qu’avant », dit-il. « Je ne cours pas après les chronos, ils sont venus naturellement. Je pense que c’est parce que j’aime ça. Pour moi, la course à pied est une sorte de thérapie. »
Cette décontraction se reflète aussi dans sa tenue. La mode aide Marc à se sentir prêt pour le jour J, qu’il s’agisse de lacer ses chaussures à plaque carbone qui lui donnent une sensation de vitesse, de personnaliser son maillot avec des petits détails, ou de construire un look autour d’une touche de couleur audacieuse. « J’aime me sentir aussi frais que possible », confie-t-il. « Je me fais faire les ongles, je soigne ma coiffure et je porte mes bijoux. » Il ne s’agit pas seulement de se démarquer : c’est une façon d’être soi-même avec un maximum de confiance – tout en prenant du plaisir.
« Je participe à tellement de compétitions où seul le chrono compte et où personne ne se soucie du plaisir », explique-t-il. « Pour moi, le marathon maintenant, c’est avant tout pour m’amuser. »
Découvrez la sélection de Marc pour la course
Courir pour… la résilience

Il y a quelques années, à la suite d’une grave blessure, les médecins ont annoncé à Agnes Fischer, mannequin, qu’elle ne pourrait plus jamais courir.
« Pour moi, ce n’était même pas envisageable une seule seconde », nous dit Agnes qui a grandi dans la forêt bavaroise en Allemagne. « J’ai toujours aimé faire de l’exercice et j’ai toujours aimé courir. »
Un an seulement après l’opération, elle a terminé un semi-marathon, ce qui lui a donné la confiance nécessaire pour s’attaquer aux courses de trail avant de braver le marathon de Berlin en 2024. Cependant, son retour n’a pas été sans heurts : une blessure mineure a de nouveau perturbé son entraînement. Aujourd’hui, elle est pleinement rétablie et de retour sur la ligne de départ cette année avec un nouvel état d’esprit.
« Je suis persuadée que je peux finir et je pense que je vais apprécier encore plus, sachant que mon corps est déjà passé par là », dit-elle.
« Chacun a un parcours différent. Ne vous comparez pas aux autres. »
Contrairement aux athlètes de haut niveau dont les plans d’entraînement sont étroitement contrôlés, Agnes adopte une approche plus intuitive.
« En tant que mannequin, je voyage beaucoup et j’ai donc du mal à maintenir une régularité dans mes entraînements », explique-t-elle. « J’ai l’impression que l’année dernière, je me suis inconsciemment stressée avec un plan d’entraînement. Cette année, je sais que je peux le faire physiquement et je veux juste en profiter, donc chaque semaine est différente. Si j’ai le temps, je fais des séances d’entraînement sur piste. Si je n’ai pas le temps, je me concentre sur le kilométrage. »
Elle applique la même approche attentive à ses rituels d’avant-course : yoga, exercices respiratoires et intention. Je veux juste finir avec le sourire. », dit-elle. Pour ceux qui souhaitent suivre la même approche, elle ne conseille de ne se rappeler qu’une seule chose : « Chacun a un parcours différent. Ne vous comparez pas aux autres. »
Si les choses deviennent difficiles, elle a une puissante source de motivation : « Je repense toujours à l’époque où j’étais à l’hôpital, où je ne pouvais pas courir et où j’étais sur une machine qui faisait bouger ma jambe de haut en bas. Je me rappelle à quel point j’avais envie de courir à l’époque, et je me réjouis de pouvoir le faire aujourd’hui. La course à pied m’a aidée à de nombreuses reprises à me débarrasser de mes sentiments négatifs ou de mon découragement. C’est un excellent moyen de revenir à moi et de me sentir bien. »
Découvrez la tenue préférée d’Agnès
Courir pour… faire de nouvelles rencontres

Si la course à pied a toujours joué un rôle central dans la vie de Marc et d’Agnes, d’autres l’ont découverte plus tard, parfois de manière inattendue. Pour Thi Minh Huyền Nguyễn, écrivaine et designeuse, c’est lors d’une année sabbatique aux États-Unis que les courses quotidiennes de sa mère d’accueil ont laissé une impression durable.
« Je me suis dit : « Wow, Vous êtes vraiment incroyable. Vous êtes médecin, vous avez trois enfants. Mais pourquoi allez-vous courir ? »
Elle m’a répondu : « C’est le seul moment que j’ai pour moi ». »
Piquée par la curiosité, Thi Minh s’est lancée dans la course à pied en commençant par de petits joggings de 20 minutes. Le sport s’est alors rapidement glissé dans sa routine quotidienne. Après avoir décroché son diplôme de fin d’études secondaires, elle est repartie aux États-Unis, où elle a trouvé sa place au sein de la communauté des coureurs new-yorkais.
« Je cours essentiellement pour rencontrer de nouvelles personnes. »
Cependant, lorsqu’elle est retournée vivre en Allemagne, elle s’est sentie perdue. La communauté des coureurs n’était pas aussi importante qu’à New York. « Les liens et les gens me manquaient. » Alors, passant de l’inspiration aux actes, elle a créé sa propre communauté en fondant Joy Run Collective, un espace dédié à l’émancipation des femmes homosexuelles, des personnes non binaires et des personnes racisées.
« Je cours surtout pour la communauté et les personnes qui la composent », explique Thi Minh. « Montrer aux gens ce qu’on peut accomplir avec la course à pied et comment elle peut transformer leur existence, parce que la course a façonné ma vie. »
Pour Thi Minh, Berlin n’est plus synonyme de solitude. « C’est devenu mon chez-moi. C’est vraiment un endroit très inspirant et je me sens beaucoup plus enracinée ici. »
Cette année, elle disputera son septième marathon de Berlin et reviendra avec grand plaisir dans cette course qu’elle a apprivoisé avec son rythme bien à elle.
« Mon objectif est de m’amuser, de courir pour le plaisir et pour mon équipe », dit-elle. « Ce sont les histoires qui m’attendent après la ligne d’arrivée qui me portent. Cette gratitude que nous éprouvons les uns envers les autres et pour le parcours accompli. »
Découvrez les chaussures favorites de Thi Minh
Courir pour… perpétuer un héritage

Thi Minh n’est pas la seule à connaître le parcours du marathon de Berlin comme sa poche. Pour Marina Oertwich, 65 ans, l’édition de cette année marquera son 21e marathon de Berlin consécutif – et son 86e marathon au total.
Berlin demeure toujours « chargé d’émotion », confie Marina, qui travaille chez Zalando quand elle ne court pas. « Il règne une atmosphère très particulière lorsque vous êtes sur la ligne de départ, ajoute-t-elle. C’est le sentiment de faire partie de quelque chose qui nous dépasse. Quand cette foule immense s’ébranle, j’entre dans mon univers. C’est là que je me sens en sécurité, chez moi. Pouvoir partager cette joie avec d’autres me rend heureuse et reconnaissante d’être en vie. »
Membre du Jubilee Club – un groupe réunissant les coureurs ayant bouclé l’épreuve 10 fois ou plus – Marina possède même son propre numéro de dossard personnel. Mais au-delà des performances, la course à pied a pris pour elle une dimension émotionnelle bien plus profonde. Pendant des années, sa mère l’a encouragée depuis le bord du parcours, ayant appris à se positionner précisément aux bons endroits tout au long du tracé. Bien que sa mère ne soit plus de ce monde, Marina affirme la voir encore.
« Quand j’ai l’impression que ça ne va pas très bien, je me dis : « Il faut que je continue, elle m’attend quelque part. » »
« J’ai une devise : abandonner n’est pas une option. »
Même avec des décennies d’expérience, elle insiste sur le fait que le marathon n’est « certainement pas une promenade de santé ». L’année dernière, elle est tombée en pleine course et a dû être soignée dans une ambulance.
« Ma seule pensée, dans un moment aussi sombre, était : « Il faut que j’atteigne la ligne d’arrivée. » J’ai une devise : abandonner n’est pas une option. »
Marina a commencé à courir en 1998 pour passer plus de temps dans la nature et faire quelque chose pour elle. Si cela reste toujours vrai aujourd’hui, elle est aussi motivée par la routine, la structure et un léger goût pour la compétition.
« J’ai besoin de me mesurer et, dans un sens, de me récompenser pour ce que je fais » dit-elle
Cette constance a façonné son entraînement : tous les dimanches depuis 15 ans, elle court 20 km et parcourt en moyenne 60 à 70 km par semaine. Mais sa motivation va au-delà des médailles ou du kilométrage.
« Chaque course que je termine en me sentant bien et en bonne santé est un cadeau », dit-elle. « Je continue à faire des temps qui sont acceptables pour moi et dont je peux être fière. »
Découvrez les deux chaussures favorites de Marina
Comment améliorer votre pratique de la course à pied
Envie de vous lancer un nouveau défi ? Selon Marina, tout commence par le choix des bonnes chaussures : « Privilégiez toujours une chaussure de qualité supérieure avec un excellent amorti ». Même si s’inscrire à un marathon peut constituer une formidable motivation, évitez de brûler les étapes. Commencez plutôt par des distances plus courtes : « Participez à des compétitions. Cela peut être des 5 ou des 10 km au début. Prenez du plaisir. Vous finirez par boucler un marathon avec de l’entraînement et de la persévérance. »
Quand vous vous sentirez enfin prêt à affronter les 42,2 km, Agnes souligne l’importance de démarrer en douceur. « Chacun suit son propre parcours. Ne vous comparez pas aux autres », conseille-t-elle. Le repos et la récupération demeurent tout aussi fondamentaux, alors « n’oubliez pas d’accorder beaucoup d’importance pendant votre entraînement à des aspects qui ne relèvent pas de la course pure comme le sommeil. » Pour booster votre motivation, pensez à rejoindre un groupe de coureurs. « Cela peut vous aider à vous surpasser et à persévérer. »
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