Runner’s World : Cela fait maintenant deux ans que vous avez rejoint l’équipe Under Armour, Mission Run Baltimore Distance. Pourriez-vous revenir sur cette rencontre ?
Adam Fogg : Oui, j’étais dans ma dernière année à l’université, aux États-Unis. J’avais une bourse pour l’athlétisme à Drake University. Je suis originaire du Royaume-Uni, mais j’ai grandi en Australie. Je suis ensuite parti aux États-Unis grâce à cette bourse.

Pendant mon tout dernier semestre, Cory, mon entraîneur, est entré en contact avec moi. Nous avons commencé à discuter d’Under Armour : il travaillait pour la marque en tant qu’entraîneur et il m’a parlé de la vision qu’Under Armour avait pour créer une équipe professionnelle de course de fond à Baltimore, au siège mondial de la marque.

J’ai donc continué à échanger avec lui au cours de mon dernier semestre. Dès que j’ai terminé l’université, j’ai signé avec Under Armour. C’était vers la mi-2022 ; je crois que j’ai paraphé le contrat en juillet 2022, donc cela fait maintenant plus de deux ans et demi, presque trois ans. Ça fait donc un bon moment.

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Quel a été l’élément déclencheur qui vous a convaincu ?
J’étais vraiment enthousiaste à l’idée dont Cory parlait d’Under Armour : la volonté de créer une équipe de course de fond professionnelle à Baltimore, directement sur le campus mondial d’Under Armour. Cory est un excellent coach, il a entraîné de très bons athlètes au fil des années, et je croyais fermement qu’il m’aiderait à passer un cap dans ma carrière.

Du point de vue de la marque, je savais aussi qu’Under Armour était une de ces entreprises “en plein essor” dans le domaine de la course. Depuis ma signature, la marque est passée d’une bonne base de départ à un statut de véritable concurrent parmi les grands noms, ou du moins à un niveau comparable.

Pour cette année à venir, quels sont vos principaux objectifs ?
Cette année, il y a les Championnats d’Europe en salle, les Championnats du monde en salle ainsi que les Championnats du monde en extérieur. J’aimerais vraiment essayer de me qualifier pour ces trois rendez-vous. Les Européens en salle auront lieu en mars, aux Pays-Bas, les Mondiaux en salle aussi en mars, mais en Chine, et les Mondiaux en extérieur en septembre, au Japon.
L’objectif est de courir vite sur 1500 m, 3000 m, 5000 m, d’obtenir les minima pour ces différents championnats, puis d’intégrer les sélections et d’être compétitif si je me qualifie.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre travail avec l’équipe Under Armour  ?
Nous collaborons étroitement avec l’équipe footwear. Quand un prototype de chaussure est créé, nous le portons à l’entraînement et nous donnons ensuite notre feedback. Nous avons des réunions pour discuter de la façon dont la chaussure s’adapte, de notre confort, s’il y a des points douloureux… Nous indiquons également les améliorations possibles.

Grâce à ces retours, l’équipe peut perfectionner les modèles en tenant compte de ce que nous, athlètes, ressentons. L’idée est d’obtenir une chaussure confortable, mais aussi efficace pour l’usage prévu. Par exemple, pour un modèle d’entraînement, nous voulons du confort, comme Jonathan l’a expliqué dans la présentation : quelque chose de moelleux et doux, pour courir longtemps. Pour une chaussure de course sur route rapide, comme la Velocity Elite 2, nous souhaitons un modèle confortable mais réactif, dynamique, qui renvoie de l’énergie à chaque foulée. La Velocity Elite 2 et la version 3 en développement répondent à ce besoin, tandis que l’Infinite Elite 2 est davantage pensé pour un usage quotidien, où vous pouvez accumuler les kilomètres.

Avez-vous essayé la première version de l’Infinite Elite 1 ? En quoi l’Infinite Elite 2 diffère-t-elle ?
L’Infinite Elite 2 est plus légère, et l’amorti est plus abouti. Elle est aussi plus douce. Très souvent, quand nous réduisons le poids d’une chaussure, nous risquons de perdre en durabilité, mais celle-ci est restée extrêmement résistante.

À quelle fréquence utilisez-vous ces chaussures dans une semaine type ? Pour quel type d’exercices ?
Nous faisons beaucoup de footings faciles : une heure, parfois une heure vingt ou 45 minutes. J’utilise alors l’Infinite Elite 2 et l’Infinite Pro. Je l’alterne avec l’Infinite Elite 2. Toutes deux jouent un rôle similaire, mais l’Infinite Elite 2 est encore plus moelleuse, donc si je cours une heure tranquille, je préfère la Elite 2. Pour des sorties plus courtes, la Pro me suffit.

Nous les utilisons très régulièrement. Puis, lors des séances plus intenses, avec des fractions rapides, nous passons à la Velocity Elite 2 ou à la Velocity Elite 3, adaptées à la vitesse et à un ressenti dynamique.

Pour les prochains mois, comment votre entraînement va-t-il évoluer ?
Généralement, nous utilisons ce cycle de neuf jours : les jours 3, 6 et 9 sont des séances intenses. Mais quand la saison des compétitions commence, il nous arrive de repasser à un cycle sur une semaine “classique” (mardi et vendredi pour les entraînements difficiles, et samedi ou dimanche pour la sortie longue).

Tant que nous le pouvons, nous conservons le cycle de neuf jours, mais quand arrivent les compétitions régulières, cela change un peu pour être prêt les jours de course.

Plus d’informations : https://www.underarmour.fr/fr-fr/p/course/chaussure_de_course_ua%C2%A0infinite_elite%C2%A02_pour_homme/3028169.html