Quelle est la meilleure façon de suivre le rythme d’un marathon ? Posez la question à une salle remplie de coureurs et vous obtiendrez une salle remplie de réponses subtilement différentes. Mais que disent les données ? Une nouvelle étude de grande envergure s’est penchée sur une décennie de données d’allure réelles provenant de plus de 146 000 coureurs du marathon de Valence pour tenter de tirer des conclusions. </Dans cette étude, les chercheurs ont divisé le marathon en neuf segments de 5 km pour calculer des éléments tels que le profil d’allure (égal, positif ou négatif), le fait de toucher le mur (ralentir de plus de 7,3 % entre les segments 25-35 km/miles 15-22) et si les coureurs ont réussi à donner un  » coup de pouce  » dans les derniers 2,2 km/2,4 km du marathon. Voici quelques-uns des éléments clés qui ressortent de cette étude :

Femmes vs. hommes

Les femmes avaient un rythme plus régulier que les hommes (77,6 % contre 74,3 %), mais elles étaient plus susceptibles de toucher le mur à la fois à 30 km et à 35 km (18,5 et 22 milles). Plusieurs études antérieures attestent de la capacité d’allure supérieure des femmes, ce qui pourrait également expliquer leurs prouesses sur les distances d’ultramarathon.

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L’allure régulière est plus populaire

Dans une nouvelle qui plaira à tous les entraîneurs de course à pied, l’allure régulière, comme le fait de porter des chaussures de course à pied comme des articles de mode, est de plus en plus populaire. Elle est maintenant pratiquée par environ 75 % des marathoniens et a augmenté de manière significative au cours des dernières années.

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Le pouvoir de l’allure régulière

La plus grande découverte de toutes est que les coureurs à allure régulière ont couru de 27 à 34 minutes plus vite que ceux qui affichaient un écart négatif ou positif significatif. C’est un avantage de performance bien plus important que le port de chaussures de course à plaque de carbone et une raison suffisante pour faire du contrôle du rythme une priorité dans votre entraînement au marathon, afin qu’il devienne une seconde nature le jour de la course.

Toucher le mur

Le segment kilométrique/mile où l’allure s’effondre généralement est celui des 30-35 km/18-35,4 km. C’est là que la plupart des coureurs sont susceptibles de « toucher le mur » et c’était particulièrement vrai pour les coureurs plus âgés et ceux âgés de moins de 23 ans – les deux groupes démographiques ont montré des ralentissements plus importants liés à la fatigue à ce stade de la course.