
Quelles sont les blessures les plus courantes en trail ?
Il existe différentes lésions, des plus bénignes aux plus sévères : crampe, courbatures, contracture, élongation, déchirure, rupture musculaire, entorse – notamment du ligament latéral externe de la cheville. Et Il y a différents stades de sévérité : tendinopathies, notamment d’Achille et rotulienne, périostite tibiale, aponévrosite plantaire, fractures de fatigue des métatarses, du tibia, de l’os du pied, du bassin, du fémur, etc.
Le corps est-il plus sollicité qu’en course sur route ? Pourquoi ?
Oui et non. Non, car en course sur route le corps subit les impacts de la course sur bitume, alors qu’en trail les terrains sont plus meubles, donc moins traumatisants pour les articulations, les os. Mais oui, car la course avec dénivelé, notamment en descente, est plus traumatisante pour les muscles. Le travail excentrique des quadriceps notamment est responsable de plus de microlésions musculaires. Par ailleurs, les irrégularités de terrain sont plus propices aux chutes et aux entorses.
Quelles sont les contre-indications médicales à la pratique du trail ?
Ce sont les mêmes que pour la course sur route : avant tout cardio-vasculaires et respiratoires. Une maladie cardiaque (angine de poitrine, insuffisance cardiaque, par exemple) ou pulmonaire (asthme mal équilibré, insuffisance respiratoire) doit être évaluée par un médecin spécialiste qui doit donner son feu vert. Par ailleurs, une obésité ou une anomalie morphologique sévère peuvent limiter la capacité d’effort. Une visite médicale correctement menée, associée à un électrocardiogramme, voire à une épreuve d’effort, doivent précéder la signature d’un certificat médical. Ne pas oublier enfin qu’il existe des distances maximum selon l’âge des jeunes coureurs.