En effet, l’exercice physique, et particulièrement le running, stimule la création de nouvelles cellules nerveuses et les vaisseaux sanguins dans le cerveau. Des études ont d’ailleurs démontré que l’exercice peut aider à augmenter le volume du mésencéphale (qui contrôle la vision l’audition) et l’hippocampe (qui est lié à la mémoire et à l’apprentissage).

Au-delà du développement, votre boîte grise vieillira mieux : la course affecte les neurotransmetteurs, d’où un cerveau en meilleure santé que la moyenne, avec une plus grande efficacité métabolique et une plasticité neuronale. Dans la même veine, plus vous êtes en forme, et plus vous aurez de facilité sur des exercices de mémoire. Un coureur sera donc beaucoup plus susceptible de se concentrer sur une longue période et jongler avec plusieurs tâches.

Enfin, la course à pied favorise la libération de bien-être grâce aux substances chimiques appelées endorphines. En outre, comme de nombreux antidépresseurs, la course permet la stimulation des neurotransmetteurs, la sérotonine et la noradrénaline. Une étude a d’ailleurs dernièrement démontré que des gens courant en parc avaient une activité cérébrale similaire à des personnes pratiquant la méditation.

Alors, n’attendez pas. Courez, courez, courez !